1er Octobre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BONNEBOSQ |
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Canton de Cambremer |
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Novembre
1930 -
Un vieil ouvrier à l'honneur.
-
L'autre dimanche, la commune de Bonnebosq tout entière a fêté
la nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur de l'un de ses
enfants. M. Ferdinand Miocque, le doyen des ouvriers du département. M.
Miocque compte en effet plus de soixante années de présence à la
Tannerie Pellerin, où il est contremaître. En
l'absence de M. Henri Chéron, qui regretta de ne pouvoir présider
cette fête, M. Bussière, Préfet, présenta au brave travailleur, les
félicitations du gouvernement.
Janvier 1936 - Une tornade à traversé le canton de Cambremer. - Lundi dernier, vers la fin de la matinée, une tornade traversa le nord du canton de Cambremer, sur une largeur de 200 mètres et une longueur de prés de 10 kilomètres, occasionnant de très graves dégâts aux communes de Rumesnil, Repentigny, Auvillars, Bonnebosq, Valsemé, Clarbec. Le sinistre ne dura guère plus d'une minute et dans son sillage déracina tous les arbres, arracha les toitures, culbuta les cheminées, à Repentigny, un pressoir fut complètement déporté et des murs presque neufs furent, en d'autres endroits sérieusement endommagés. M. Davoust, cultivateur à Auvillars, occupé sous son hangar, essaya de fuir, emporté par le vent, il réussit néanmoins à gagner un abri, mais il lui reste de ce cauchemar, l'illusion que dans sa course les pommiers de ses cours le poursuivaient. M. Lecomte, un voisin de M. Davoust rentrait, lui, dans sa cuisine. La bourrasque le prenant de dos, lui fit traverser la pièce. Dans un vallon, au château de Criquebœuf, chênes, merisiers, pommiers sont entassés dans un amas de broussaille impressionnant. Dès qu'ils en furent avisés, M. le Sous-Préfet de Lisieux, accompagné de M. Maurice, conseiller général du canton de Cambremer, se rendirent sur les lieux. Il n'y a pas de victimes à déplorer, mai on estime à plus de 2 000 (deux mille), le nombre de pommiers abattus et l'on semble des dégâts à plus d'un million. Les cultivateurs sinistrés comptent leurs pertes d'arbres en nombre de cordes. M. Maurice, d'accord a vue M. le Sous-préfet de Lisieux, a immédiatement présenté une demande de secours sur les calamités publiques, pour venir en aide aux laborieuses populations de notre région, si durement éprouvées. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1936 -
On arrête l’auteur d’un vol commis dans une ferme.
-
Au cours de la nuit, un malfaiteur, Gaston Leray, 18 ans,
demeurant à St-Désir de Lisieux, s'est introduit dans la laiterie de
la tenue de Mme veuve Letrésor, à Bonnebosq, où il avait été
récemment employé, et s'est emparé de 44 kilogs de beurre et d'un
panier d'osier. Identifié à l'aide des empreintes laissées par ses
chaussures, Leray a été arrêté par la gendarmerie de Lisieux. Il a
passé des aveux complets et a été écroué.
(Source : Le
Février 1937 - Une gardienne d’herbages est victime d’une agression. - Mme Désiré Manjeant, gardienne d'herbages pour le compte de Mme Léon Henry, revenu de son travail quand, à la sortie du bourg de Bonnebosq, au bas de la cote dite de la Vierge, elle entendit courir derrière elle. Saisie de peur, elle se réfugia dans un chemin creux qui menait à la firme de M. Georges Lecocq. Elle venait d'y faire quelques pas, quand un individu se jeta sur elle et essaya à trois reprises différentes de la jeter au sol tout en cherchant à lui mettre la main sur la bouche pour éviter qu'elle ne donnât l'alarme. : La jeune femme opposa une lutte farouche et, ayant réussi à se dégager, appela au secours. Heureusement pour elle, M. Roger, de la Crouée, qui se trouvait précisément à la ferme Lecocq, accourut sur les lieux, accompagné de la fermière et d'un passant. Ce que voyant, l'agresseur prit la fuite dans la direction du bourg. Les témoins relevèrent la victime complètement épuisée par la lutte soutenue et le corps couvert d'ecchymoses. La gendarmerie, immédiatement alertée, commença ses recherches. Après plusieurs heures d'enquête, l'individu a été. découvert et fut interrogé par les gendarmes. Il a avoué son agression. Il s'agit d'un cultivateur des environs de Caen, venu soi-disant pour affaires à Bonnebosq. Il a été écroué à la prison le Pont-l'Evêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - La fièvre aphteuse dans le Calvados. - La fièvre aphteuse sévit actuellement dans le Calvados, dans un certain nombre de communes des cantons de Cambremer, de Dozulé, de Pont-l'Evêque, de Troarn, ainsi que dans la commune de Tourville-sur-Odon, canton d'Évrecy. La maladie marque une tendance particulière à l'extension. Les marchés et foires sont supprimés à Beaumont-en-Auge, Bonnebosq et Pont-l'Evêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - Morte de froid. - Une malheureuse femme du nom de Châtelet, s'est perdue, de nuit, dans la campagne et a été trouvée morte sur un tas de bois. Le docteur Maurin a conclu à une mort naturelle par congestion. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 - Un cadavre
au fond d’une mare. -
Une
dame Chatelet Blanche, âgée de 56 ans, était disparue depuis le 17
novembre dernier. Son cadavre vient d'être découvert, dans un
herbage, dans le fond d'une mare desséchée. Le docteur Morin, de Pont-l'Evêque, médecin-légiste, s'est rendu sur les lieux. il a déclaré qu'il s'agissait d'une mort naturelle. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Un
cadavre sur la route.
- Un
ouvrier agricole,
M. Gustave Adjaceni, âgé de 52 ans, découvert inanimé dans un petit chemin, au lieu dit « Le
Camp Bénard », a été transporté à l'hôpital de Pont-1'Evêque où
il décéda des suites de congestion quelques heures après son admission.
(Source : Le
Moniteur
Juillet 1938 - Une passante renversée par un cycliste. - Un cycliste, M. Tauret Lucien, âgé de 30 ans, cultivateur à Formentin, roulait sur la chaussée quand une dame quittant le trottoir traversa la route. Elle avait pris la précaution de regarder si la voie était libre sur sa droite, mais non sur sa gauche. Or, le cycliste venait de sa gauche et la victime, cachée par un pylône électrique, ne fut aperçue par le cycliste qu'au moment où elle traversait la chaussée. Il bloqua ses freins mais ne put éviter la collision, elle fut renversée et fut blessée à la tête. La gendarmerie de Cambremer a ouvert l'enquête d'usage. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Des automobilistes qui s’en tirent à bon compte. - Lundi, à 11 heures, M. Lucien Monthour, boucher à Bonnebosq, revenait dans son automobile de la rue de la Mairie. Comme il abordait à une vitesse réduite le virage de la place du Marché, une puissante voiture que pilotait M. Henri Gauquelin, agriculteur à Beaufour, surgit soudain devant lui, se dirigeant à vive allure vers la route de La Roque-Baignard. Bien
que tenant le côté droit de la chaussée, M. Monthour bloqua ses
freins et immobilisa son véhicule, sur place. Ne pouvant arrêter à
temps, M. Gauquelin vint heurter violemment celui-ci en plein travers et
le projeta à quelques mètres de là. Quant à l'auto cause de la
collision, elle tournoya sur elle-même, grimpa sur un trottoir et
s'arrêta enfin contre une fontaine publique où par bonheur ne se
trouvait personne à cet instant. Par un hasard miraculeux, les
automobilistes s'en tirèrent avec une simple commotion.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Un Propriétaire se pend. - On a trouvé, pendu à son domicile, M. Robert Senoze, propriétaire à Bonnebosq. Âgé de 46 ans M. Senoze était décoré de la Médaille militaire et de la Croix de Guerre. Il était, très estimé. M.
Senoze était quelque peu neurasthénique, mais rien cependant ne
laissait prévoir une fin si tragique. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Le chômage. -
Les quatre
fonds municipaux de chômage allouent des secours à 103 chômeurs, dont
63 à Caen. Le fonds de chômage de Trouville est suspendu à partir du 1er juillet 1939.. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Un cultivateur victime d’un grave accident.
- M.
Maurice Vipard, agriculteur, demeurant à Bonnebosq, était occupé à
abattre un arbre, lorsque, ayant pris point d'appui sur une souche,
celle-ci se brisa. M. Vipard s'écroula et fut relevé grièvement blessés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Un agriculteur fait une chute grave.
- M.
François Pasque, agriculteur, demeurant au hameau des
« Maréchaux », à Bonnebosq, a fait dans l'escalier de
Août 1939 - Trois suicides en un mois à Bonnebosq. – Pour la troisième fois en l'espace d'un mois, un suicide a eu lieu à Bonnebosq. Vers 20 heures, Mme Fouquet, cultivatrice à Bonnebosq, se rendait dans un de ses herbages, surnommé le « Clos Fleuriot », afin d'y traire ses vaches. En ouvrant la barrière, donnant à i'herbage, elle découvrit, pendu à un pommier, le corps de M. Gustave Guillot, cultivateur à Bonnebosq. Le
désespéré, âgé de 61 ans, était très bien considéré dans la
commune. Père de neuf enfants, dont six encore vivants, il laisse une
veuve. Il avait déjà tenté de mettre fin à ses jours. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Deux motocyclistes sont grièvement blessés. – L'un à Pont-l’Évêque - Vers 13 h. 30, M. Pierre Lerat, demeurant chez sa mère, propriétaire à Surville, se dirigeait à motocyclette vers le centre de Pont-l’Évêque, quand rue Hamelin, alors qu'il tenait sa droite et longeait une rangée de voitures en stationnement dont les propriétaires étaient au marché, une voiture conduite par M. Caudevelle, cultivateur, demeurant à Saint-Julien-sur-Calonne, se détacha de la file pour prendre le milieu de la chaussée, M. Lerat aperçu la manœuvre mais trop tard et ne put éviter le choc. La motocyclette, heurtée par le côté, fit une embardée et le conducteur tomba sur la route goudronnée, se faisant de nombreuses blessures à la tête, au bras et au pied droit. ...L'autre à Bonnebosq - M. Pierre Joigneaux, 19 ans, commis boucher chez M. Guillaumet, à Bonnebosq, profitait de son congé hebdomadaire pour faire une promenade à motocyclette. Sur la route neuve conduisant de Bonnebosq à Formentin, il perdit l'équilibre dans un tournant et tomba lourdement sur la chaussée, se blessant grièvement au genou et au bras. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - A demi aveugle une octogénaire fait une chute dans l’escalier. - Dans la soirée, Mme Veuve Leguillon, âgée de 83 ans, à demi aveugle, propriétaire, demeurant chemin de Criqueboeuf, à Bonnebosq, a fait une chute grave dans l'escalier de son habitation. Aux
cris de la victime, des voisins accoururent. Mme Leguillon, fut,
relevée une jambe fracturée, et portant de nombreuses contusions. En
raison de son grand âge son état donne des inquiétudes. L(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 - Une belle citation. - C'est
avec plaisir
que nous
reproduisons
la belle
citation, accompagnée
de la
Croix de
Guerre, qu’a
valu à
M. Henri
Jaquot, de Bonnebosq,
sa magnifique
conduite
aux armées :
« Cavalier d'un
groupe de
reconnaissance,
Henri Jaquot
a fait
preuve de
courage et
de dévouement
en accompagnant,
spontanément,
son sous-officier
qui s'était
porté, en
terrain découvert,
pour protéger
par son
fusil mitrailleur
des camarades
pris sous
le feu
de l'ennemi.
Toujours volontaire
pour les
patrouilles ».
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une
propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par
exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à
l'autorité militaire allemande la plus proche.
Juin
1941 -
Un
jeune saboteur de câbles arrêté.
— Le 6 avril, des fils électriques étaient coupés en plusieurs
endroits sur un terrain militaire de Bonnebosq. Après avoir
farouchement nié ce sabotage, les auteurs (Deux gamins du bourg) durent
avouer. Il s'agissait du nommé Chautize, 15 ans et demi, ouvrier
agricole, et Dimitri Marticheff, 13 ans et demi. La garde des
câbles fut levée et l'affaire en resta là. Or, dans la nuit du
6 au 7 juin, un câble électrique était à nouveau coupé en six
endroits, et des lampes de balisage cassées. L'émotion
à Bonnebosq fut très vive, les troupes d'occupation et la population
civile ayant toujours entretenu les relations des plus correctes.
L'enquête devait aboutir a l'arrestation du même Dimitri Marticheff
qui, après avoir essayé d'égarer les recherches, finit par
reconnaître qu'il avait fait le guet tandis que Chantize sectionnait
les câbles avec un couteau. Après de difficiles aveux, Chantize
a été remis aux mains des
autorités militaires allemandes.
Novembre 1941 - Trouvé mort. - En allant traire, la servante de M. Levendre, à Bonnebosq, a découvert sous un pommier, le cadavre d'un journalier du bourg, Victor Leluyaux, 66 ans, veuf et père de 3 enfants. L'examen médical a conclu à une mort naturelle.
Janvier 1942 - Tickets de sucre. - Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205).
Janvier
1942
- Les
tickets de charcuterie. -
Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de
viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils
seront utilisés en principe pour la charcuterie. Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.
Juillet 1942 - Noces d'or sacerdotales. - Au cours d'une imposante cérémonie en la cathédrale de Bayeux, 12 prêtres du diocèse ont célébré leurs noces d'or sous la présidence de Mgr Picaud. C'étaient
MM. les abbés Auguste Balley, chanoine honoraire, curé de Bonnebosq
; Arthur Cairon, curé de Formigny ; Louis Denis, chanoine honoraire,
ancien doyen de Blangy ; Gustave Dobiche, chanoine honoraire,
ancien curé de Saint-Jacques-de-Lisieux ; Jules Gohier, chanoine
honoraire, doyen de Évrecy ; Paul Guesnon, chanoine
Janvier
1943
- Faits
divers. -
Dans la nuit de
dimanche, la salle des fêtes de Bonnebosq a été entièrement
anéantie par un incendié. Tous les secours des pompiers, des troupes d’occupation
et de la population ont été vains. Les dégâts sont très importants.
On croit à un Court-circuit.
Mai 1944 - Défense Passive. - Il est instamment recommandé à la population de revoir les caves susceptibles de servir d'abri, en particulier de vérifier les voies d'accès et de dégagement, d'avoir constamment dans l'abri au moins une pelle et une pioche et si possible une barre de mine, un seau rempli d'eau, une boite de conserve vide, du sable, quelques vivres et des vêtements chauds. En cas de bombardement, toutes les portes des couloirs doivent rester ouvertes dans les maisons afin de permettre aux personnes se trouvant dans la rue de se mettre à l'abri, Il est interdit de rester ou de circuler dans les rues. (Journal de Normandie)
Mai 1944 - Les réquisitions. - Le Capitaine de la Caserne des Sapeurs-pompiers de Bonnebosq informe les habitants qu'il n'est plus en mesure de leur apporter une grande assistance en cas de sinistre, par suite de la réquisition du matériel d'incendie. Il prie toute la population d'apporter, en cas de sinistre, la plus grande célérité à l'organisation de chaînes. Au cas ou un sinistre se déclarerait hors du bourg, prévoir, en avisant, un cheval et une voiture pour remorquer la pompe à bras. -
Le Maire fait connaître à la population que, par ordre de la
Feldkommandantur 723, il est expressément interdit de couper des arbres
et des haies sur les routes publiques sans permission des autorités
locales compétentes. (Journal de Normandie)
Mars 1946 - Victimes d’imprudence. - M. Robert Boudin, 19 ans, ouvrier agricole au Fournet, désamorçait un petit obus de D.C.A. lorsque la poudre qui se trouvait encore dans la douille fit explosion. Les éclats blessèrent à la tête le jeune homme qui a été transporté dans une clinique de Lisieux. - Le jeune Cuiller, 17 ans, garçon boulanger chez M. Lavollé à Bonnebosq, avait mis dans la cheminée une cartouche de guerre. Celle-ci explosa et un éclat atteignit l’œil de l’imprudent. Il a été transporté à l’hôpital de Lisieux où il a subi l’énucléation. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
La fièvre aphteuse. -
En
Raison de l’épidémie de fièvre aphteuse, le Préfet a réglementé
le marché aux bestiaux de St-Pierre-sur-Dives, qui est
temporairement réservé uniquement à la vente des animaux gras
destinés à l’abatage. Le Préfet a, d’autre part, suspendu le
marché aux bestiaux de Bonnebosq, Dozulé et Enfin, sur tout le territoire du canton de Honfleur, la tenue de toute réunion ou rassemblement public d’animaux est interdite (Marchés, Foires, Concours, etc…..) (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1947 - L’équipe de bras cassés. – Deux prisonniers boches employés par Mme Vve Georges Lainé, à Bonnebosq, se sont présentés à la gendarmerie de Bonnebosq prétendant que leur patronne les faisait travailler le dimanche et ne leur donnerait pas une nourriture suffisante. Ils ont réintégré le camp de Fleury. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1947 - Le souvenir d’un combattant allié. – Un service funèbre a été célébré en l’église de Bonnebosq, à la mémoire du caporal Mac Grady, de l’Armée britannique, blessé en juillet 1944, dans le secteur de Troarn-Bavent et décèdé à l’hôpital allemand de Bonnebosq, où il avait été transporté. La veuve du soldat, qui était venue de New-York, en pèlerinage sur la tombe de son mari, assistait à la cérémonie. Mrs Mac Grady a tenu à exprimer sa reconnaissance à M. le maire de Bonnebosq, à M. le chanoine Basley et a tous ceux qui prennent soin de la tombe de son mari. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1948 - Un émouvant hommage. - Empêchés par leurs obligations professionnelles d'assister aux obsèques de leur collègue, le commandant Joseph Blanchard, instituteur à Villerville, fusillé par les allemands à Cologne, les institutrices et instituteurs du canton de Trouville se sont rendus au cimetière de Bonnebosq, sur la tombe du héros qu'ils ont fleurie. Trente-quatre membres du corps enseignant, ayant à leur tête Mme Biénacel, directrice du Cours complémentaire de Deauville, ont participé à cette émouvant hommage auquel assistaient M. Alphonse Blanchard, secrétaire de la mairie de Bonnebosq, et Mme François, frère et belle-sœur du disparu. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Tué à l'ennemi. - Mme
Humbert, de Bonnebosq, viens d'être glorieusement, mais douloureusement
éprouvée par la mort de son fils, Dimitri Marticheff, engagé
volontaire au Corps expéditionnaire d'Indochine, tombé au champ
d'honneur au cours d'une mission, à l'âge de vingt ans. Nous prions
l'infortunée maman de recevoir l'expression de nos respectueuses
condoléances et nous nous inclinons devant le sacrifice du jeune
héros. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948
-
Une belle fête religieuse à Bonnebosq.
-
Une triple
cérémonies religieuse a marque dimanche à Bonnebosq l'installation de
M. l'abbé Bouvet, curé de la paroisse. Une foule nombreuse assista à
la grand'messe
célébrée par le nouveau pasteur, en présence de M. Chauvin, maire de
Bonnebosq ; Leprévost, maire d'Auvillars ; Sandret, maire de
Repentigny ; Jacques Henry, maire du Fournet ; Gondouin, maire de
Rumesnil, etc... Le curé doyen de Cambremer, M. l'abbé Lanier, y
représentait Mgr Picaud.
Un sermon, d'une haute éloquence, fut prononcé par le R.P. Augustin
Aubraye, chanoine prémontré de l'abbaye de Juaye-Mondaye, puis M. le
doyen procéda à la bénédiction des nouveaux lustres, placés dans la
nef.
En
cortège, on se rendit
à l'église où M. de la Crouée, au nom du conseil paroissial,
salua également M. le curé, dont M. l'abbé Lanier devait retracer le
passé et la brillante conduite pendant la guerre.
Puis il procéda selon les rites à son installation officielle. Après
les vêpres, le cortège se rendit en procession au nouveau calvaire de
la Croix-Rouge que bénit M. le doyen. A l'issue d'un salut solennel, M.
l’abbé Bouvet remercia ses paroissiens et tous les artisans de cette
belle journée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Grièvement blessé au cours d'une partie de chasse. - M. André Drumard, 44 ans, cultivateur à Bonnebosq, chassait dans un herbage avec plusieurs amis lorsqu'il fut atteint à l’œil droit par un plomb qui ayant rencontré une pierre avait fait ricochet. Immédiatement transporté à Pont-l'Évêque, le blessé y reçut les premiers soins de M. le docteur Maurin qui prescrivit son admission dans une clinique de Lisieux où il a été procédé à l'énucléation. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1949 - Un cultivateur passe sous son attelage. - Conduisant un tombereau hippomobile, M. André Fouquet, agriculteur à Bonnebosq, est tombé sous sa voiture dont une roue lui a passé sur les reins. Le bassin fracturé M. Fouquet a été hospitalisé dans une clinique de Deauville. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
10 000 francs dans le pas d'un cheval !
-
A Bonnebosq, reculant inopinément, un cheval a jeté la
voiture à laquelle il était attelé dans la tente de M. Vernet,
marchand de chaussures à Trouville. 10 000 francs de dégâts que devra
payer le propriétaire de l'attelage, M. Jean Hilaire, cultivateur à
Auvillars. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1949 - Une médaille bien gagnée. - Les manifestations organisées à Bonnebosq, à l'occasion de la fête de Jeanne d'Arc et de la victoire de 1945, ont donné le lieu à un hommage rendu par la commune à l'un de ses meilleurs serviteurs. En présence des membres de la municipalité, des sociétés locales et des enfants des écoles, le capitaine Benoist a remis la médaille d'or des Sapeurs-Pompiers au sergent Jules Bride, doyen de la Compagnie. Né à Saint-Étienne-la-Thillaye en 1875, M. Bride après avoir résidé au Fournet, vint habiter Bonnebosq en 1904 et entra la même année dans la légion des soldats du feu. Caporal en 1907 et sergent l'année suivante, ancien combattant de 14-18, il reprit son poste dés sa démobilisation, avec la même modestie et la même abnégation. Au
nom des habitants de Bonnebosq, le Maire, M. Chauvin, adressa au héros
de la fête des félicitations qui n'ont jamais été mieux méritées.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1950
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Une distinction méritée.
-
M.
Marcel Piednouel, comptable à la Tannerie Pellerin, de Bonnebosq, a
été promu, à titre militaire, au grade d'officier de la Lieutenant aviateur, trois fois cité, deux fois blessé, M. Piednouel compte 32 ans et 7 mois de services aériens. Nos
félicitations. ( Le Bonhomme Libre )
Mars 1950 - Pour fêter une Croix. - La municipalité de Bonnebosq a décidé de fêter la rosette de la Légion d'Honneur décernée à M. Marcel Piednoir, comptable à la Maison Pellerin dont nous avons récemment rappelé les brillants états de services aéronautiques. La cérémonie été fixée au dimanche 26 mars elle se déroulera en présence de M. Livry-Level, député, colonel d'aviation. MM.
Pellerin et Marc Benoit ont accepté de former le comité chargé de
l'organisation de cette manifestation. ( Le Bonhomme Libre )
Mars 1950 - In Mémoriam. - Un service solennel a été célébré en l'église de Bonnebosq à la mémoire de M. le chanoine Balley. Fidèles au souvenir de leur regretté pasteur, de nombreux paroissiens de Bonnebosq, Auvillars, Valsemé, Repentigny et Le Fournet s'associèrent à l'office que célébra M. l'abbé Bouvet assisté de MM. le curés de Beaufour et d'Annebault. On notait la présence de M. Chauvin, maire ; du conseil municipal, des représentants des municipalités voisines et des délégations des sociétés d'anciens combattants avec leurs drapeaux. M.
le chanoine Lannier, curé-doyen de Cambremer, donna lecture d'une
lettre de M. l'abbé Lemoine, curé de Courseulles, faisant connaître
qu'une souscription est ouverte dans sa paroisse pour permettre
l'édification d'un moment funéraire au disparu et demandant qu'à
cette souscription ses anciens paroissiens apportent leur participation.
Puis, en
termes émouvants, il rappela la belle carrière du chanoine Balley, qui
avait su s'attirer la sympathie affectueuse de tous. ( Le Bonhomme Libre
)
Mars 1950 - En l’honneur d’un brave. - Lors d'une réunion à la mairie de Bonnebosq présidée par M. Chauvin et à laquelle toutes les sociétés locales étaient représentées, la remise de la rosette d'officier de la Légion d'Honneur à M. Piednoel a été fixée à dimanche prochain. Cette cérémonie présidée par M. Max Maurin, sous-préfet de Lisieux, auquel se joindront le colonel Livry-Level, député du Calvados, et M. Jouesne, conseiller général de Cambremer, commencera par une réception à la mairie à 10 heures. Un cortège gagnera le monument aux morts où se déroulera une manifestation patriotique. A 10 h. 30, grand-messe en musique à l'issue de laquelle le cortège se reformera. Il gagnera l'emplacement de la remise de décoration. Après
la cérémonie, un vin d'honneur rassemblera dans la salle des fêtes
toutes les personnalités présentes ainsi que les membres des
sociétés avant pris part à la manifestation. ( Le Bonhomme Libre ) |
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BONNEBOSQ (Calvados) - École de Filles |
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