1er Juin 2025 | UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BONNEMAISON |
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Canton de Villers-Bocage |
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Toutefois
ce fonctionnaire nous exprime le regret que les habitants de Bonnemaison
ont éprouvé en voyant dès la veille de la fête le curé s'opposer à
ce que, conformément aux ordres donnés par M. le maire, les cloches
fussent sonnées. Le
premier mai le Domine salvum ne fut qu'à moitié chanté, à la
messe, ce qui engagea la garde nationale à se rendre aux vêpres pour y
chanter elle-même avec solennité la prière pour le Roi. Deux chantres
désignés d'avance entonnèrent donc au moment convenable le chant Domine
salvum fac Regem Philippum.
En ce moment le curé se tourna, les traits décomposés par la colère,
et d'une voix de stentor défendit de continuer le chant. Le verset fut néanmoins continué et quatre fois répété en chœur
avec accompagnement de plusieurs instruments de musique. Forcé de céder,
le curé sortit furieux en prononçant anathème sur les coupables et
ferma sur lui la porte de la sacristie avec un fracas qui retentit dans
toute l'église. Telle est, continue la lettre, la conduite d'un ministre de Jésus Christ, de celui qui doit prêcher de cœur l'oubli des injures, l'obéissance aux puissances de la terre, la paix et l'union aux hommes.... quel exemple donné à ses paroissiens ! (Le Pilote du Calvados)
Novembre 1833 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. Bertauld. Séance du 26 Novembre. - Le nomme Pierre-Jacques Grenier, agé de 25 ans, et la dame Angelique-Natalie Planchon de Mehediot, femme Saint-Ceran-Verel, propriétaire, âgée de 45 ans, demeurant tous deux à Bonnemaison, comparaissaient comme accusés, le premier d'avoir fabriqué plusieurs faux billets, et la seconde, d'en avoir fait usage sachant qu'ils étaient faux. Déclarés
coupables par le jury, ils ont été condamnés, Grenier à 6 ans de réclusion,
et la dame de Saint-Céran, à deux ans d'emprisonnement.
(Mémorial du Calvados)
Mai 1847 - Cour d’Assises du Calvados. - Adolphe Pépin, âgé de 27 ans, demeurant à Bonnemaison, est accusé d'avoir volé du sarrasin dans le grenier du sieur Harel, cultivateur de la commune. Le témoin Trilly déclare avoir été victime d'une soustraction de 3 hectolitres environ de sarrasin. Divers autres témoignages donnent une origine suspecte au sarrasin que l'on a vu vanner par la femme Pépin. D'un autre côté, le beau-frère de l'accusé est venu déclarer qu'il lui avait lui-même vendu ce sarrasin. En présence des témoignages contradictoires des témoins à charge et à décharge dont la moralité est égaiement suspectée par l'accusation et la défense, le jury rapporte un verdict d'acquittement. ( source : Journal de Honfleur)
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с. Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune : Arrondissement
de Caen. Airan,
- Travaux au cimetière. 50
fr. Amayé-sur-Orne,
- Travaux au presbytère. 50
fr. Amayé-sur-Seulles,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr. Authie,
- Travaux au cimetière. 100
fr. Bonnemaison,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr. Canteloup,
- Travaux à l'église. 150
fr. Carpiquet,
- Travaux à l'église. 150
fr. Cormeiles.
- Travaux d'utilité communale.
84,29 fr. Épron,
- Classement des archives municipales. Esquay-Notre-Dame
- Travaux an cimetière. 23
fr. Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
- Travaux à l'église. 150
fr. Hamars.
- Travaux à l'église. 50
fr. Landes.
- Travaux au cimetière. 50
fr. Lasson.
- Travaux à l'église. 100
fr. Loucelles.
- Travaux au cimetière et à l’église. 100
fr. Maisoncelles-sur-Ajon.
- Travaux à l'église. 50
fr. Mesny-Patry.
- Travaux au presbytère. 100 fr. Moult.
- Travaux au cimetière. 100
fr. Plumetot.
- Classement et installation des archives.
100 fr. Rosel.
- Travaux à l'église. 50
fr. Tournay-sur-Odon. Travaux au cimetière. 50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Février
1867 -
Par décret impérial.
- L'église succursale
de Bonnemaison est autorisée à accepter le legs fait par Mme Muller
Muller, consistant en une somme de 2000 francs.
Avril 1870 - Fait divers. - Le 5 de ce mois, vers 4 h. 1/2 du soir, en la commune de Bonnemaison, un commencement d'incendie a éclaté et consumé 2,000 mètres de bois, broussailles, herbes sèches, etc., appartenant à M. François Etienne, propriétaire à Caen.
Mai 1876 - Armée. - Le fusil Gras ou chassepot modifié vient d'être distribué à toutes les troupes du 3e corps. Contrairement à l'ancien fusil, celui-ci a le canon et les capucines bleu foncé. La batterie est en métal poli. Quant au fonctionnement, il est, à peu de chose près, le même que pour le chassepot, mais le fusil Gras est bien moins sujet à s'encrasser, et on sait que c'était là le défaut principal de l'arme dont se servaient depuis quelques années les troupes français.
Mai 1876 - Nos récoltes. - La longue période de sécheresse que nous avons subie pendant près d'un mois avec grands vents d'amont continuels et très-froids, inspirait des craintes sérieuses à l'agriculture : plantes légumineuses et fourragères, prairies naturelles et artificielles, tout semblait dépérir sur pied faute d'humidité. Le temps vient heureusement de changer, il est à l'eau. Dans le Midi, il pleut beaucoup, les orages sont à redouter.
Juin
1876
-
Le curé de Bonnemaison. -
M. l'abbé Julien Frigot, curé de Bonnemaison depuis 40
ans, vient de mourir à l'âge de 71 ans. L'abbé
Frigot était assurément l'un des prêtres les plus connus de la
Normandie. De toutes parts on venait le consulter, tant était grande la
confiance qu'avaient en lui les personnes atteintes de douleurs et de
plaies. Son
onguent, paraît-il, était très efficace dans certains cas, et beaucoup
de malades qui s'étaient confiés à l'abbé Frigot ont été
guéris ou soulagés par ses soins. Le curé de Bonnemaison a été autrefois appelé aux Tuileries pour consulter Napoléon III et le jeune prince impérial, atteint d'un abcès, par correspondance, il a également traité Garibaldi pour une blessure non refermée.
Décembre
1877
-
Imprudence. -
Une
imprudence, qu'il est utile de signaler, à causé à Bonnemaison, un
accident qui pouvait avoir de très graves conséquences. Pour enlever le
mauvais goût d'un tonneau à
cidre, on alluma de l'esprit de vin dans l'intérieur
et, afin que son action
fût plus complète, on enfonça fortement la bonde, que l'on recouvrit
d'une grosse plaque de gazon. Quelques
instants, après, un effet, auquel on aurait dû s'attendre, se produisit.
Une forte explosion eut lieu et lança avec fracas les fonds du tonneau à
plus de 50 mètres, personne ne fut atteint.
Octobre 1882 - Statistique. - La statistique vient de découvrir que la Calvados est un des départements dans lesquels il y a le plus de vieilles filles, et où les vieillards se trouvent en plus grand nombre.
Octobre 1882 - Incendie. - A Bonnemaison, le feu a consumé la toiture en chaume d'un bâtiment servant de dépôt et des outils que ce bâtiment contenait, appartenant au sieur Etienne, propriétaire du café du Grand-Balcon, à Caen. Perte, 450 fr.
Juillet
1888 -
Pour le cochon. -
« Avoux
vu man cochon ?……. »
Voilà ce que Nazillot criait l'autre matin sur la route de Bonnemaison à
Villers-Bocage. Parti
avec son ami La Rondelle pour aller vendre un veau et acheter un cochon au
marché de Villers-Bocage, l'opération s'était faite sans difficulté.
Mais,
après le marché, les deux amis prirent tant de gros bère et tant de
sous de café bien coiffés, qu'ils en perdirent la raison et le cochon
acheté par Nazillot. Au
retour, mame Nazillot se fâcha, et, comme elle tient plus au cochon qu'à
son homme, elle mit celui-ci à la porte en lui disant qu'il ne rentrerait
qu'après avoir retrouvé son compagnon. Heureusement
que le lendemain matin l'animal se retrouva. Ce buveur de Nazillot en a donc été quitte pour une nuit passée à la belle étoile. Ce n'est pas trop pour un cochon.
Août 1892 - Un homme écrasé. - Le 7 août, le sieur Léon Diligence, propriétaire à Bonnemaison, était allé aider son beau-père, M. Jean Samson, propriétaire au même lieu, à rentrer son grain, lorsqu'en tenant le limon d'une voiture chargée de gerbes pour la faire descendre une pente donnant sur un chemin, la voiture poussée par la charge et la déclivité du terrain entraîna le malheureux Diligence qui alla heurter contre un arbre qui bordait le chemin. Sa tète se trouva prise entre l'arbre et le limon. Relevé sans connaissance, le blessé fut transporté au domicile de son beau-père où bientôt il expira. Il avait eu le crâne écrasé. Il était âgé de 30 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1892 - Les grosses chaleurs. - Partout la chaleur a été excessive et la sécheresse compromet beaucoup les récoltes. Par suite de ces chaleurs, quelques cas de diarrhée cholériforme se sont déclarés à Rouen, à la caserne des chasseurs à cheval. 120 fièvres typhoïdes sont en traitement dans les hôpitaux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1892 - Pauvre vieillard. - Le sieur Florentin Leroux, âgé de 8O ans, demeurant à Bonnemaison, a essayé de se pendre au moyen d'une forte corde. Sans l'arrivé d'un jeune homme qui a coupé la corde, ce pauvre homme était mort. On attribue cette tentative de suicide aux mauvais traitements dont ce malheureux est l'objet. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1893 -
Incendie. -
Un
incendie dont la cause est inconnue, a éclaté dans la nuit de dimanche,
vers 4 heures du matin, dans un bâtiment servant d'écurie, appartenant
au sieur Joseph Frilley, propriétaire à Bonnemaison, et l'a détruit
complètement, ainsi que 2 vaches, un tonneau de cidre, 200 bottes de
foin, etc., le tout estimé 2 200 fr. (Source B.N.)
Mars 1893 - Incendie. - A Bonnemaison, un incendie de cause inconnue a détruit un bâtiment d'habitation appartenant au sieur Lepelletier. Pertes, 5 850 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1898 - Noces d’or. - M. et Mme Bellenger, demeurant à Bonnemaison, près Aunay-sur-Odon, viennent de célébrer leurs noces d'or au milieu de leurs enfants, petits-enfants et d'un groupe nombreux d'amis. —
Les époux Bon Duval ont célébré dernièrement le cinquantième
anniversaire de leur mariage, entourés de leurs enfants et
petits-enfants. La cérémonie a eu lieu en l'église de Saon, près
Trévières.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Pommade compromettante. -
Défunt
le curé de Bonnemaison possédait le secret d'une pommade guérissant les
clous, les panaris et autres plaies. Plusieurs
personnes possèdent encore la recette de cette pommade merveilleuse et en
vendent aux-personnes malades. Malheureusement,
elles n'en n'ont pas le droit, Voilà pourquoi la veuve Cordier, 68 ans,
demeurant à Isigny, s'est vu dresser procès-verbal pour exercice
illégal de la médecine, bien petit exercice, cependant. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Chevaux et voitures. - Avant Je 1er Janvier, devront être déclarés, dans les mairies, chevaux et ânes de n'importe quel âge et toutes les voitures, à l'exception de celles affectées au transport des personnes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Enfant brûlée. - La femme Lemâle, née Pilastre, demeurant à Bonnemaison, arrondissement de Caen, était partie, avec sa fille aînée, ramasser du bois mort aux environs de sa demeure. Elle avait laissé à la maison ses trois autres filles, âgées de sept, cinq et trois ans. Avant son départ, elle avait eu soin d'éteindre le feu de la cheminée, mais avait placé quelques braises enflammées dans un chauffe-pieds pour l'allumer. Aussitôt après le départ de la mère, les enfants avaient allumé le foyer de la cheminée en se servant de braises laissées dans le chauffe-pieds. Un feu ardent s'ensuivit qui se communiqua aux vêtements de la plus jeune. Affolées, ses deux petites sœurs se sauvèrent en criant. Mais quand les voisins, attirés par leurs cris, arrivèrent, il était trop tard, les vêtements de l'innocente victime étaient déjà consumés et son petit corps en partie carbonisé. Deux heures après, elle était morte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 -
Noyé dans son puits. -
Le
sieur Alphonse Marie, 60 ans, journalier à Bonnemaison, canton de
Villers-Bocage, a été trouvé noyé dans son puits. La mort est
Janvier 1903 - Destruction du gui. - Les propriétaires et fermiers sont tenus de détruire ou de faire détruire le gui sur les pommiers et autres arbres qu'ils possèdent ou dont ils ont la jouissance et l'usage. L'État, les communes et les établissements publics et privés sont astreints aux mêmes obligations sur les propriétés leur appartenant. La
destruction du gui devra être terminée avant le 1er avril
prochain. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Pendu. - Dimanche matin, le sieur Émile Lepetit, 47 ans, journalier à Bonnemaison, près Aunay-sur-Odon, a été trouvé, par son beau-frère, pendu dans sa cuisine. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Sous les roues. -
Un
propriétaire de Bonnemaison, canton de Villers-Bocage, le sieur Arnaud
Manoury, reconduisait une machine abattre, lorsqu'en montant
une côte il s'avança pour exciter un cheval et eut le pied pris sous la
roue. Malgré ses efforts pour se dégager, il eut les jambes meurtries et
déchirées. Il tomba et on arrêta l'attelage à temps pour l'empêche r
d'être broyé . L'état de Manoury inspire de vives inquiétudes.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1912 - Rafle de lapins - Un inconnu s'est introduit dans un four servant de clapier à Mme Oger, cultivatrice, en a fait main basse sur 10 lapins, dont six angoras, estimée au total à 50 francs.
Mars
1916 -
Les sangliers.
-
Dans les
bois de la Rouelle, commune de Bonnemaison, canton de Villers-Bocage, on a
abattu, ces jours-ci, une laie de 150 livres, pleine de huit
petits. Depuis le mois de janvier, dix de ces pachydermes dévastateurs
ont été tués dans les mêmes parages.
Novembre 1917 - Trop rouée pour être honnête. - En rentrant de ramasser des pommes, Mme Rivière, cultivatrice à Bonnemaison, canton de Villers-Bocage, constata qu'on lui avait volé 550 fr. dans son armoire. Ses soupçons se portèrent aussitôt sur une jeune fille de 19 ans, épicière et débitante de tabac. Cette jeune fille, sur laquelle pesaient déjà d'autres accusations, avait, pour détourner l'attention, simulé un cambriolage de son magasin. Après beaucoup de réticences, elle finit par reconnaître non seulement le vol commis cher Mme Rivière, mais aussi trois autres, chez diverses personnes. Le montant des vols commis dépasserait mille francs. On l'a arrêtée.
Janvier
1919 -
Tribunal Correctionnel de Caen.
-
Louis Prével, 43 ans,
domestique à Boissey, a outragé 2 gendarmes de la brigade de Caen, parce
que ceux-ci lui dressèrent une contravention pour défaut de guides. 50
francs, plus 6 francs. Le sieur Lantier, propriétaire à Boissey,
civilement responsable —
Désiré Fauvel, 50 ans, cultivateur à Bonnemaison ; Henri
Diligence, 49 ans, cultivateur à Bonnemaison, sont poursuivis pour coups
réciproques. Fauvel, 25 fr., défenseur : Me
Adam. Diligence, 16 fr., défenseur : Me
Dubourg. —
Louis Violette, 55 ans, propriétaire, lieu dit la « Giraffe »,
destruction de petits oiseaux. 16 francs. —
Auguste Levieux, 59 ans, chiffonnier à Cabourg, a soustrait un
demi-hectolitre de pommes à son propriétaire, le sieur Guillard, à
Troarn. 6
jours et 25 francs. Défenseur : Me
Dubourg. —
Marie Lemarchand, femme Tlrard, 25 ans, charcutière à Villers-Bocage. Le
23 octobre, jour de marché à Villers-Bocage, a mis en vente et vendu de
la viande de porc, un jour où cette vente était Interdite. 16 francs.
– Défenseur : Me Delahaye. —
Louise Thomas, femme Margrain, 34 ans, épicière, rue de Vaucelles, 1,
pour défaut d'affichage sur le prix des marchandises et vente de beurre
au-dessus de la taxe. 16
francs plus 5 francs. Défenseur : Me
Delahaye, — Ou Tien Yuey (chinois), à Colombelles, a soustrait une montre en argent avec sa chaîne qui se trouvaient sur la table du photographe Krière, rue St-Jean, chez lequel la demoiselle Durand les avait laissés. 2 mois. ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Septembre 1921 - Les méfaits de Boissaye. - La gendarmerie d'Aunay-sur-Odon vient d'arrêter Victor Boissaye, 17 ans, pour plusieurs cambriolages commis à Bonnemaison, canton de Villers-Bocage. A plusieurs reprises, Boissaye s'était introduit chez Mme Delaunay, où toutes les pièces avaient été visitées et fouillées minutieusement. Il avait également tenté d'entrer dans une habitation à M. Salles, maire de Bonneville, et située au hameau « du Puits », où il avait essayé de fracturer la persienne du premier étage. Questionné,
Boissaye commença par nier, mais, pressé de questions, il finit par
avouer, avoir pénétré trois fois chez Mme Delaunay, et dérobé des
bijoux et différents objets. Il reconnut également s'être introduit
chez M. Salles pour lui prouver, a-t-il dit, « qu'il n'était pas
aussi bête qu'il voulait le dire » Boissaye a été écroué à Vire.
(Source : Le Bonhomme Normand) |
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BONNEMAISON - (Calvados) - Le Carrefour |
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