UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 3 |
||
![]() |
BONNEVILLE - la - LOUVET | ||
Canton de Blangy-le-Château |
|||
|
|||
|
|||
— M. Mazure, âgé de 36 ans, maire de Bonneville-la-Louvet, près Blangy-le-Château, est mort subitement. — Paul Picot, 38 ans, employé chez le sieur Herblin, correspondant du chemin de fer à Honfleur, est mort subitement d'une rupture d'anévrisme. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Enfant brûlée vive. - Les époux Guerbette, demeurant à Bonneville-la-Louvet, près Blangy-le-Château, s'étaient absentés, un instant, pour aller soigner leurs bestiaux, laissant à la maison leur petite fille de 4 ans. A
Ieur retour, ils constatèrent que celle-ci, s'étant emparée d'une lampe
à essence, avait communiqué le feu à ses vêtements et que son corps ne
formait plus qu'un brasier. La fillette avait eu le courage d'aller,
jusqu'à la porte, puis elle était tombée épuisée. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février 1903 - Une bonne capture. - Nous avons annoncé que deux chevaux, estimés 1 000 fr., avaient été emmenés, la nuit, de l'écurie du sieur Victor André, cultivateur à Bonneville-la-Louvet. Quelques jours après, un vol de trois vaches, valant 1 200 fr., était commis au préjudice du sieur Adolphe Gravet, cultivateur à Blangy-le-Château. Les voleurs sont découverts. Ce sont les frères Albert et Émile Lemée, 30 et 21 ans, journaliers à Saint-Georges-du-Vièvre (Eure). Ces deux individus se livraient déjà depuis longtemps à ce genre de vol, mais, afin de ne pas éveiller les soupçons, ils disaient faire le commerce des bestiaux pour le compte d'un parent qui leur avançait des fonds. Au cours de l'enquête faite par la gendarmerie de Montfort-sur-Risle, une autre vache dérobée par eux chez le sieur Désir Quesne, cultivateur au Faulq, a été retrouvée chez le sieur Ernout, herbager et hôtelier à Pont-Authou, auquel ils l'avaient vendue. D'actives
recherches amèneront sûrement la découverte de nouveaux vols. Les
frères Lemée ont été arrêtés. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août 1903 - Du danger de trop causer. - Une veuve Jean, riche propriétaire de Bonneville-la-Louvet, avait été volée, au mois de mai, de 6 600 fr. enfermés dans une commode dont elle portait toujours sur elle la clef, qu'elle plaçait la nuit sous son oreiller. Les soupçons se portèrent sur une jeune bonne, Léontine Ronceray, 17 ans, qu'elle avait eue à son service. L'enquête
faite au moment du vol n'aboutit pas. Mais la voleuse et ses complices
ayant eu la langue trop longue ont été arrêtés et conduits à la
prison de Pont-l’Évêque. Les complices présumés de Léontine
Ronceray sont sa sœur et un nommé Pierre Tihy, demeurant aussi à
Bonneville-la-Louvet. (Source
Septembre 1903 - Un trio de voleurs. - Un fermier qui ne s'épate pas, — comme on dit, — c'est maître Zidore Tihy, 61 ans, de Bonneville-la-Louvet. Savez[1]vous comment il s'y prend pour payer ses fermages ? Il fait voler l'argent à sa propriétaire et s'acquitte avec. C'est nouveau et original. La veuve Jean avait caché 6 600 fr.. — un gentil denier, — dans une armoire, où elle les croyait bien en sûreté. Mais elle avait compté sans sa servante, la fille Léontine Ronceray, 17 ans, que le père Zidore envoya soulever le magot. La jeune Ronceray apporta la somme à sa sœur, Delphine Ronceray, 24 ans, qui était une véritable vache à lait pour le père Zidore, car il en tirait profit en facilitant sous son toit, à sa maîtresse, des entrevues avec certains individus au gousset bien garni. Sur les 6 600 fr., le père Zidore s'attribua la part du lion, cependant, il acheta un âne de 250 fr. à Delphine Ronceray, une robe et un chapeau à sa sœur. Quand les trois voleurs furent découverts par la gendarmerie, il restait encore 5 600 fr. La dame Jean n'aura donc pas tout perdu. Quant au trio peu sympathique, le père Zidore et les deux « demoiselles » Ronceray, ils ont récolté définitivement quelque chose aussi, 13 mois de prison (mauvais compte) et 16 fr. d'amende chacun que leur a généreusement octroyés le tribunal de Pont-l’Évêque. Détail amusant : l'avocat de la jeune Léontine a fait défaut et c'est le ministère public lui-même qui a présenté sa défense et lui a fait obtenir le bénéfice de la loi Bérenger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Suicides.
- Un
propriétaire de Bonneville-la-Louvet, près Blangy, le sieur Louis
Fournier, 69 ans, s'est suicidé dans sa chambre, sur son lit, en se
tirant un coup de fusil dans la bouche. La
charge a fait balle et, après lui avoir fait éclater le crâne, s'est
enfoncée au plafond. —
La dame Génois, divorcée du
sieur Brautonne, 52 ans, journalière, rue des Ecores, à Trouville, s'est
pendue chez elle pendant l'absence de sa mère. Elle parlait souvent de
suicide depuis quelque temps, et, la veille même, elle s'était déjà
pendue. Une voisine avait coupé la corde. La
perte d'une fille de 16 ans et l'inconduite de son mari lui avaient
troublé la raison. —
Pendant que son mari était
à travailler aux foins, la dame Julien Frétay, 19 ans, demeurant place
Victor-Hugo, à Lisieux, s'est suicidée à l'aide d'un réchaud de
charbon. Cette malheureuse, dont la mort est attribuée à des chagrins
intimes, avait déjà tenté de se suicider il y a huit mois.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Mort suspecte. -
Vers la fin de
l'année dernière, le sieur Léon Flambart, cultivateur à
Bonneville-la-Louvet, près Blangy, eut une violente discussion avec un
sieur C…….., cultivateur, même commune. Ce dernier lui porta sur la
tête un violent coup de cisailles qui aurait déterminé un cancer dont
le sieur Flambart vient de mourir. Une enquête est ouverte sur cette
mort. (Source
Septembre 1904 - Avis. - L'administration des postes informe le public qu'à partir du 1er novembre les cartes postales, dont les dessins sont relevés par des reliefs de mica et de verre pilé, seront rigoureusement exclues du service et versées en rebut. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1906 - Le dimanche 11, un riche herbager et marchand de cidre , est tué d'une balle de revolver dans la tempe par sa cousine, sa maîtresse depuis 1890, mais qu'il refusait d'épouser.
Juin
1906 - Tentative de meurtre. -
L'émotion causée par le terrible drame qui s'est déroulé il y a
quelque temps, dans la famille Adrien, à Bonneville-la-Louvet, est
à peine calmée, qu'un nouveau meurtre a tenté d'être commis dans
cette même commune. Un
journalier qui, le plus souvent vagabonde dans la région de Beuzeville et
de Bonneville, a tiré un coup de fusil sur un ouvrier charpentier.
Voici dans quelles circonstances : M.
Armand Coudray, ouvrier charpentier, se présentait un matin chez un de
ses voisins, Jules Prévost, propriétaire, et lui demandait quelques
pieds de salade. Une
discussion s'éleva bientôt et, après un premier échange de coups,
Levon saisit Coudray on règle pour moi je rentrerai directement se
rendrait pas est souvent wider les hauts et bas chez eux furent
antipuces je je ne 1007 est ne pas faire ce même venu voir le jour avant
de rejoindre. Une sobre mais de bongrain sept au tc laisser les
c'est une moyen âge avait lieu les les des 71à bras-le-corps et le
renversa. Prévôst, aussitôt, sépara les combattants et mit Levon à la
porte de son jardin ; mais ce dernier y rentra quelques minutes après, et
une deuxième discussion s'éleva. Devenu
subitement furieux, Prévôst sortit encore Levon avec brutalité
et, cette fois, se mit devant la porte pour l'empêcher de rentrer. Son
crime accompli, Levon s'est enfui. Quant à la victime, elle a été
transportée à son domicile et, grâce aux soins qui lui ont été
prodigués par le docteur Delbos, son état en vrai, on affirmait
l'armée est aussi satisfaisant que possible.
Mars 1907 - Vol de bijoux. - Récemment, M. Billard, greffier de la justice de paix de Blangy-le-Château, procédait à une vente mobilière chez Mme veuve Gentès, propriétaire à Bonneville-la-Louvet. Parmi les objets vendus, se trouvaient deux armoires que l'acquéreur laissa sur place, tout en ayant soin cependant d'emporter les clefs.
Août 1912 - Les derniers orages ont causé de grands dégâts dans la région de Bonneville-la-Louvet. Elle a incendié une grande partie de la maison de M. Thiron, notaire ; brûlé les fils du téléphone chez M. Dubois, pharmacien et tué deux vaches au Lieu-Moulin.
Février
1915 -
Une mystérieuse affaire.
- La
jeune Suzanne Satis, 15 ans, servante chez la veuve Gosselin, à
Bonneville-la-Louvet, canton de Blangy-le-Château, revenant, l'autre
après-midi, de travailler dans un herbage, aperçut, sur la route, un
homme qui paraissait l'attendre. Arrivée près de lui, l'individu qui, a
déclaré la jeune fille, avait un masque noir sur la figure, lui dit : «
Je ne veux pas que tu restes chez la mère Gosselin,ou je te ficherai un
coup de revolver ». La jeune Suzanne ne répondit pas et continua Son
chemin. Le
lendemain matin en revenant de traire ses vaches, elle rencontra le même
individu, qui renouvela ses menaces de la veille, puis, tira un coup de
revolver et s’enfuit. Une
enquête fut ouverte, mais aucune des personnes interrogées n’a rien
vu, ni rien entendu. Pourtant, pendant que les gendarmas enquêtaient chez
M. Blondel, la servante de la maison, Suzanne Odiesne, 25 ans, entra en
tremblant et pleurant. Elle raconta qu'en revenant de la cave, située à
deux kilomètres et demi de la ferme, elle avait été abordée par le
même individu, toujours masqué, qui lui avait demandé à boire en la
menaçant.
Elle
n'avait pas osé refusé, et l'inconnu, après avoir absorbé plusieurs
bols de cidre, était parti, à bicyclette, vers les Authieux. L'enquête
continue sur cette mystérieuse et rocambolesque aventure.
Février
1916 -
Accident de voiture. -
Une
journalière de
Bonneville-la-Louvet, Mme
Lenormand, a été
renversée par une voiture que conduisait la domestique de Mme Maugard,
cultivatrice, même commune, qui se rendait au marché de
Cormeilles. Elle a été grièvement blessés. On l'a transportée à
l'hôpital de Pont-l'Evêque.
Mars 1916 - Une mauvaise mère. - A Bonneville-la-Louvet, canton de Blangy-le-Château, une fille, Victorine Quemin, a abandonné son petit garçon Émile, 11 ans. On recherche cette mère dénaturée. En attendant qu'un la retrouve, l'enfant a été confié à M. Eugène Griot, qui a bien voulu s'en charger.
Janvier
1917
- N’accueillez pas
les déserteurs. -
Nous
rappelons de nouveau aux cultivateurs qu'ils ne sauraient être trop
minutieux dans le choix des gens qu'ils
Septembre 1919 - Suicide d'une fermière - Le cadavre de Mme Georges, née Pierre, 61 ans, cultivatrice à Bonneville-la-Louvet, a été trouvé par ses deux neveux, Fernand et Georges Pierre, dans un lavoir situé à 500 mètres de la maison. Une lettre trouvée dans la poche de la défunte mentionnait ses dernières volontés et prouve que la mort a été volontaire. On ignore les raisons de ce suicide que rien ne faisait prévoir.
Septembre
1919 - Arrestation
d’un prisonnier de guerre. - Le
nommé Hugo Hilburg, âgé de 36 ans, sergent allemand, évadé du camp de
Deauville, a été rencontré par M. Maurice Bieusy, scieur à l'usine
Ladrière, et mené à la gendarmerie. Il a été reconduit à sa demeure.
Juillet
1920 -
Le génie de la spéculation.
- Nous
avons relaté, en leur temps, les exploits de Robert Lestorte, 30 ans,
qui, aussitôt après la démobilisation, était venu s'installer à
Bonneville-la-Louvet, dans une maison que lui avaient loué les époux
Langlois, même commune. Se
disant avocat, il réussit à se faire avancer par ces derniers 12 000
fr., avec lesquels il acheta un mobilier qu'il revendit presque aussitôt
à un commerçant parisien. Mais
les époux Langlois ayant eu vent de l'affaire, s'opposèrent à
l'enlèvement du mobilier et portèrent plainte contre Lestorte, qui fut
arrêté. Cet
individu qui, depuis quinze ans, ne vivait que d'escroqueries, avait été
déjà condamné à six ans de prison. De plus, il avait déserté pendant
la guerre. Poursuivi
devant le Tribunal de Pont-l’Évêque, ce peu intéressant personnage a
été condamné à cinq ans de prison et à cinq ans d'interdiction de
séjour. Le commerçant parisien,
qui avait payé le mobilier, a obtenu 5 000 fr. de dommages-intérêts. Il
peut toujours les attendre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1920 - Clapier dévalisé. — Cinq lapins, dont un « géant des Flandres », ont été dérobés chez M. Paul Tahon, vétérinaire à Bonneville-le-Louvet Préjudice : 90 francs.
Septembre 1921 - Une rafle. - Dans la cour de M. Lecarpentier, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château, des malfaiteurs ont volé une jument estimée 4 000 francs.
Les
voleurs se sont ensuite dirigés sur l'Eure. On retrouve leur trace
jusqu'à Cormeilles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1921 - Visite indiscrète. - Un malfaiteur a pénétré pendant l'absence des époux Julien, cultivateurs à Bonneville-la-Louvet, canton de Blangy-le-Château, dans leur chambre du premier, étage et volé 1 750 francs se trouvant dans un portefeuille déposé dans une armoire. La
police vient! de procéder à l'arrestation de Léopold Lemalle, 37 ans,
journalier à Bonneville, et de son amie la femme Valette, 40 ans, sur
lesquels des soupçons avaient été portés. Tous deux nient les faits,
mais Lemalle a été trouvé porteur d'une somme d'argent sur l'origine de
laquelle il n'a pu fournir que des explications plutôt louches. Tous deux
ont été écroués. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1922 - Le lait drogué. - Ayant à se plaindre de la qualité du lait, que leur fournissaient les époux Quesney, cultivateurs à Bonneville-la-Louvet, canton de Blangy-le-château, M. Béranger, fromager, le fit analyser au laboratoire de Caen. L'analyse à démontré que ce lait contenait du bicarbonate de soude et du formol. Plainte
a été portée contre les époux Quesney. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars 1922 - Une chère imprudence. - M. Ledoyen, propriétaire à Ouilly-le-Vicomte, canton de Lisieux, était allé faire certains travaux sur un herbage à Bonneville-la-Louvet. Il avait laissé sa voiture au haut de l'herbage, non loin de l'endroit ou il travaillait. Quand il revint, quelques heures après, il constata que son portefeuille, renfermant 750 fr. et divers papiers, avait disparu de la poche du paletot laissé imprudemment dans la voiture. Des
empreintes ont été relevées près d'une brèche, mais l'enquête n'a
encore donné aucun résultat. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août 1922 - Grave affaire de Banqueroute. - Il y a six mois environ, un fromager qui venait de Méry-Corbon, Eugène Bérenger, s'installait à Bonneville-la-Louvet. Est-ce désordre ou impéritie, ce qui est certain, c'est qu'il ne tarda pas à être gêné dans ses affaires. De fortes créances allaient devenir exigibles et une somme importante était réclamée par le fisc. Notre homme fut mis en faillite par jugement du Tribunal de Commerce de Honfleur, en date du 19 juillet dernier. Le lendemain le syndic, M. Heullant, faisait l'inventaire. Sur ces entrefaites, Bérenger, soit qu'il ait perdu la tête soit qu'il ait voulu sauver les meubles songea mettre de coté tout ce qui pouvait et il employa des moyens que la loi interdit. Quarante-huit
heures après, pendant la nuit il emmena onze vaches, deux voitures et
deux chevaux chez Gaston Levannier, 37 ans, charron à Mèry-Corbon. Cet
individu devait, Naturellement. dans l'intention de se couvrir, Levannier s'était fait remettre par le fils de Bérenger deux fausses quittances d'une somme de 20 000 francs pour la vente simulée des vaches. Levannier, qui n'a pas été favorisé par la nature, mais qui a aussi, hélas un casier judiciaire édifiant, a été, cueilli à son domicile par le commissaire Belhache et l'inspecteur Teissonnière, de la brigade mobile de Caen. Il passa des aveux et reconnut que c'était dans la nuit du 20 au 21 juillet, c'est-à-dire après Jugement déclaratif de faillite et après l'inventaire, que Bérenger était venu le trouver pour lui demander de lui rendre le service de distraire de la faillite ses bestiaux, chevaux et voitures. On apprit encore que le fils Bérenger avait fait une expédition intéressée à Fierville-la-Campagne et que du vin et de l'eau-de-vie avaient été également détournés. On connut aussi, sans doute, la retraite de Bérenger, qui avait disparu du pays depuis une semaine, car l'intéressé et son fils Maurice Bérenger, viennent d'être arrêtes en gare de Mantes et écroués à la prison de Pont-l'Évêque.
Avril 1923 - Fête patronale et inauguration de l’électricité. - Bonneville-la-Louvet célèbrera le lundi de la Pentecôte, le 21 mai prochain, sa fête annuelle et inaugurera son électricité.
Mai
1923 - Une commune éclairée.
- A
Bonneville-la-Louvet, on fête chaque année la Saint-Esprit et on voit
bien que les habitants de cette commune apprécient fort sa précieuse
descente. Ils ont cette année, organisé une cavalcade qui a servi de
débuts à une fanfare et d'introductrice à la fée Electricité.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1923 - Criminel et fou. - Raoul Beaumesnil, 60 ans, cultivateur à Bonneville-la-Louvet, canton de Blangy-le-Château, vivait, depuis longtemps déjà en mauvaise intelligence, avec sa femme, qui avait dû le quitter pour se placer comme servante à Livarot. Un jour que la femme Beaumesnil était venue passer quelques heures chez elle, une discussion d'intérêt éclata entre les deux époux. Beaumesnil menaça sa femme de la ruiner. Il tint parole. Quand elle fut partie, le cultivateur tua sa vache d'un coup de revolver, brûla un bâtiment de sa ferme, puis mit le feu également à trois endroits de sa maison. Il se coucha ensuite sur son lit et se tua d'un coup de revolver. Beaumesnil était réputé comme violent et alcoolique et fort mal considéré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 -
Mort d’insolation.
- Abel
Fabut,
journalier,
a été
frappé
d’insolation
chez M.
Hurel,
cultivateur
à Bonneville,
et a
succombé
presque
immédiatement.
Juillet
1923
-
Mortel accident de voiture.
-
Mme
Leconte mère, de Bonneville-la-Louvet, canton de Blangy, descendait en
voiture à àne, la côte des Monts Chevaliers
Juillet 1923 - Victimes de la chaleur. - M. Abel Fabut, journalier chez M. Hurel, cultivateur à Bonneville-la-Louvet, canton de Blangy-le-Château, a été frappé d'insolation. Il est mort presque aussitôt. — On a trouvé, étendu sur le plancher contre la porte de sa chambre qui n'était pas fermée à clef, le cadavre de M. Petitperrin, 55 ans, clerc de notaire à Condé-sur-Noireau. La
mort était due à une congestion. M. Petitperrin qui était veuf, laisse
une fillette de 14 ans, habitant Paris. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre 1923 - Élection du maire. - M. Nicolas Bréart, adjoint au maire, a été élu maire de Bonneville par 11 voix sur 12 votants.
Juin 1924 - Il ne connaît pas sa force. - A plusieurs reprises, Henri Poirier, 27 ans, cultivateur à Bonneville, a roué de coups sa femme qui, ces jours-ci, dut s'enfuir à Cormeilles, avec l'un de ses enfants. Il a également maltraité son cheval. Il aura à répondre de tous ces excès.
Janvier 1925 - Un ennemi des animaux. - M. Vaulenberghe, cultivateur à Bonneville-la-Louvet, a découvert un matin dans un de ses herbages, une brebis pleine, d'une valeur de 600 fr., qui avait reçu des coups de feu et qui ne tarda pas à succomber. Le
lendemain, c'était son cheval qui était blessé au sabot par un
projectile. Une enquête pour découvrir l'auteur de ces stupides
attentats, n'a donné aucun résultat. (Source : Le Moniteur du
Calvados) |
|||
![]() |
|||
![]() |
![]() |
||
BONNEVILLE-LA-LOUVET Rue de la Gare |
|||
|
|
|
|
![]() ![]() ![]() |