1er Mars 2025 | UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BONNEVILLE s/ TOUQUES |
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Canton de Pont-l'évêque |
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Février 1831 - Saints guérisseurs d'enfants. - Les enfants sont guéris de la colique à Bonneville-sur-Touques par St-Loup. A St-Gatien, St-Gilles les en préserve. Dans cette dernière commune, le saint est placé dans une niche, ayant à côté de lui une biche, on approche l'enfant de cette amie de Geneviève de Brabant, en lui disant : « Baise la bête, petiot. » ( Le Pilote du Calvados)
Août 1842 - Chronique des Assises. - Jean-Baptiste Auvray , marchand de bestiaux, né et demeurant à Courson, déclaré non-coupable de faux, a été acquitté. — Virginie Valsemey a 40 ans, et est mère de quatre enfants naturels. Le 10 juin dernier, le maire de Bonneville-sur-Touques fit une perquisition dans le domicile de l'accusée et y trouva, enveloppé dans un drap, le cadavre d'un enfant nouveau-né dans un état complet de putréfaction. Un médecin fut appelé, mais il lui fut impossible de reconnaître si l'enfant était né viable. La fille Valsemey passa des aveux, et prétendit que son enfant avait eu vie, qu'elle l'avait enveloppé et porté dans son grenier, où la justice l'avait trouvé mort. Le
jury s'est montré indulgent à l'égard de cette fille, qui n'a été
condamnée qu'à 2 ans de prison.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1848 - Cour d'assise s du Calvados. - Les nommés Alexandre-Désiré Leroy, âgé de 36 ans, journalier, né et demeurant à Bonneville-sur-Touques, sa femme Julie-Mélanie Houlette, âgée de 34 ans, née à Saint-Melaine ; Frédéric-Léonor Bouffard, âgé de 42 ans, charpentier, né et demeurant à Drubec ; et Marie-Anne Fournier, veuve Houlette, âgée de 49 ans, journalière, née au Theil, demeurant à Bonneville, comparaissaient ensemble accusés de plusieurs vols. La
veuve Houlette a été acquittée. Les autres accusés, déclarés
coupables, avec circonstances atténuantes, ont été condamnés chacun en
cinq ans de réclusion. (source : Journal de Honfleur)
Décembre 1849 - Nouvelles locales. - Il a été volé en la commune de Bonneville-sur-Touques, au domicile des demoiselles Carey, au moyen d'escalade et d'effractions extérieures et intérieures, une boite en coquillage, ayant la forme d'un petit coffre, dans le quelle se trouvait une assez grande quantité de bijoux, une montre en or ancienne et une somme de 560 fr. Il a également été volé en la même commune, à l'aide d'effraction, dans un des bâtiments dépendant de la propriété M. Lecerf, une somme de 900 fr. La justice fait les recherches les plus actives pour découvrir les auteurs de ces divers vols. (Source. - Journal de Honfleur)
Mars
1855 - Réparation et entretien des chemins vicinaux.
- Le
lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera
procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur
soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à
exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les
communes
Avril
1855 - Macabre découverte.
- Vendredi
dernier, sur le territoire de la commune de Bonneville, on a retrouvé
dans la Touques le cadavre du malheureux Gervais, journalier à
Saint-Martin, qui s'est noyé le 18 mars, en voulant traverser cette
rivière sur un gabion. (Source : Le journal de Honfleur)
Juin 1855 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. d'Angerville. - Audience du 9 mai. Le 17 janvier dernier, Requet (Amand-Désiré), journalier, âgé de 19 ans, né à Touques, demeurant à Trouville, profita de l'absence du sieur Pestel. avec lequel il venait de boire, à Trouville même, et qu'il savait occupé, pour le reste de la journée, à bord d'un bâtiment appartenant au capitaine Exmelin, pour se rendre à Bonneville-sur-Touques au domicile du sieur Pestel, et à l'aide d'effraction extérieure, d'escalade et d'effraction intérieure, il lui vola des effets mobiliers, de l'argent et des comestibles. Déclaré coupable, avec circonstances atténuantes, Requet est condamné à 4 ans de prison. (Source : Le journal de Honfleur)
Novembre
1855 - Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de Monsieur le conseiller Géraldy, La
session du 4e trimestre de ces assises s'est ouverte, ainsi que
nous l'avons annoncé, le lundi 12 novembre, à 10 heures du matin, sous
la présidence de M. le conseiller Géraldy, assisté de MM. les
conseillers Demiau de Crouzilhac et Bouffey. Nous
commençons aujourd'hui le compte-rendu succinct des affaires jugées dans
cette session. Audience
du 12 Novembre. —
Le dimanche 1er octobre 1854, Crampon (Amand-Jules-Léopold),
domestique, âgé de 25 ans, né à Envermeu, fut envoyé par le sieur
Desseaux, son maître, propriétaire à Bonneville-sur-Touques, changer un
billet de banque de 100 fr. chez un sieur Lecourt, épicier à Touques.
Crampon s'y rendit et reçut le montant du billet ; mais, au lieu de
retourner chez le sieur Desseaux, il disparut emportant l'argent qu'il
venait de toucher. Arrêté,
il y a peu de temps, dans le département d'Indre-et-Loir, il a été
ramené à Caen et a comparu à l'audience de ce jour devant le jury qui,
vu ses déplorables antécédents et ses nombreuses condamnations pour
faits de vol, lui a refusé le bénéfice des circonstances atténuantes. Il
subira la peine de 8 ans de réclusion. (Source : Le journal de
Honfleur)
Octobre
1856 - Découverte macabre.
- Le 12 de ce
mois vers 11 heures du matin, le sieur Bordeaux Honoré, gardien d’herbages,
demeurant à Bonneville-sur-Touques, Ce cadavre fut retiré aussitôt et visité par le docteur Roccas, médecin à Trouville, qui, en l’absence de toutes traces de violence, a déclaré que la mort ne pouvait être que le résultat d’un suicide ou d’un accident. Le corps paraissait avoir séjourné une dizaine de jours dans l’eau. L’individu auquel il appartenait n’a pas été reconnu. C’est
un homme
de 55 à 60 ans, taille de 1 m. 676 mil., cheveux châtains, à peu près
chauve, n’ayant que quelques cheveux sur le derrière de la tête, nez
épaté, lèvres grosses, une verrue à la main droite ; il avait une
hernie et portait un bandage. Il était sans papiers ; son linge n’était
pas marqué. (Source : Le journal de Honfleur)
Juin 1862 - Par arrêté en date du 19 juin. - M. le préfet a nommé M. Hagnet (Pierre-Joseph-Joachim) maire de la commune du Ham. Mme Catel, religieuse, institutrice publique à Saint-André-d'Hébertot. Mlle Merienne, actuellement institutrice publique à Bonneville-sur-Touques, institutrice suppléante de 2e classe, sans changer de résidence. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre
1867
-
Un acquéreur. - Nous apprenons avec plaisir qu'un habitant de
Trouville, homme de goût et de loisirs, vient de se rendre acquéreur du
vieux-château historique de Guillaume-le-Conquérant, situé à
Bonneville-sur-Touques, dans le but de le réédifier sous le patronage
des premières familles de France et d'Angleterre.
Septembre
1857 - Encore un vol.
- Le
15, des malfaiteurs se sont introduits dans la maison du sieur Michel, de
Bonneville-sur-Touques, en brisant un carreau, ils ont monté au premier
étage, ouvert une armoire, et ont pris 80 fr. en argent ; ils se sont
emparés de 6 fr. placés dans la poche d’un gilet et ils ont fait main
basse sur divers effets d’habillement. Les auteurs de ce vol sont encore inconnus. (Source : Le journal de Honfleur)
Juillet 1858 - Une noyade. - Un fâcheux accident est arrivé le 22 juin à Bonneville-sur-Touques, La dame Morin, qui demeure en cette commune, voulant s’absenter de son domicile, confia la garde de sa petite fille âgée de 19 mois à une voisine. Celle-ci étant allée, avec l’enfant, laver du linge, la petite fille s’éloigna, sans être aperçue, elle voulut traverser une planche qui était placée sur un ruisseau dans lequel elle est tombée. Quand celle qui était chargée de veiller sur elle s’est aperçue de sa disparition, la pauvre enfant avait cessé de vivre. (Source : Le journal de Honfleur)
Juillet
1858 - AVIS. -
Par une
circulaire en date du 7 juillet, inséré au Recueil des actes
administratifs, M. le Préfet rappelle à MM. les maires qu'ils devront,
sans plus tarder, prendre des arrêtés pour défendre d’allumer, sans
nécessité, du feu dans les champs, à une distance de 50 mètres au
moins des maisons, bois, fougères, vergers,
Avril
1868 -
Un incendie. -
Le 21 de ce mois, vers 9 heures du soir, un incendie a éclaté à
Bonneville-sur-Touques, dans un bâtiment situé sur une ferme appartenant
à MM. Lecourt,
herbager à Pont-l'Evêque, et Leroyer, inspecteur de l'enregistrement. Ce
bâtiment avait 27 mètres de longueur, était à usage de Charreterie,
écurie et étable. Il renfermait du foin, de la paille et cinq chevaux,
dont trois ont été brûlés, ainsi que tous les équipages. Le tout
appartenant à M. Harcourt, fermier. Les
compagnies de pompiers de Trouville, Deauville, Touques et Beaumont se
sont rendues sur le lieu du sinistre, malheureusement leurs efforts n'ont
servi qu'à préserver les autres bâtiments de la ferme, sur lesquels un
vent très fort chassait des flammèches et des charbons qui auraient pu
communiquer le feu.
Octobre
1868 -
Un phénomène.
- Un curieux
phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les quelques personnes
qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir de la promenade, ont
aperçu dans l'espace un magnifique météore qui apparaissant dans la
direction de l'est est allé disparaître derrière les hauteurs du bois
de Rocques. Sa
forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa
suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage comme
une vive lumière électrique. La
marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu
d'admirer son éclat. Son
passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été
annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte
détonation.
Janvier
1869 -
Une agression.
- Samedi
dernier, le sieur Léon David, journalier à Bonneville-sur-Touques, a
frappé de plusieurs coups de croissant le sieur Émile Saucisse,
cultivateur à Saint-Arnoult. Aux
cris poussés par ce dernier, deux habitants qui chassaient à quelque
distance sont accourus à son secours, mais à leur approche, David s'est
jeté dans la Touques, voisine du théâtre du crime, et y a trouvé
la mort. Les
blessures du malheureux cultivateur, quoique profondes et nombreuses,
n'inspirent pas, quant à présent, de crainte pour sa vie. On attribue
cette tentative de meurtre avait désir de vengeance.
Décembre
1869 -
Fait divers.
- L'ancienne
résidence des ducs de Normandie, rois d'Angleterre, qui fait l'admiration
des étrangers, le château de Bonneville-sur-Touques, en
un mot, n'est pas seulement remarquable par les souvenirs de sa grandeur
passée et les vestiges qui en subsistent encore. On y peut voir en ce
moment un phénomène de végétation extraordinaire, tous les
arbres fruitiers d'un jardin établi sur la pente du fossé d'enceinte, au
pied des vieux murs qui en forment la couronne, sont ou en pleines fleurs
ou défleuris. Les jeunes fruits de ceux-ci sont déjà très apparents,
et si le froid n'avait arrêté la sève, les propriétaires du château
auraient pu offrir, dès le printemps, des fruits de
Décembre
1879
- Coups et
blessures. -
Le sieur Alexandre Marais, journalier à Bonneville-sur-Touques, a
attaqué son frère, sans aucune provocation de sa part, et lui a fait plusieurs
blessures assez graves. Plainte a été portée contre ce tendre parent. Décembre
1879
- L'hiver, la
neige, le froid. - Voici
l'hiver dans toute sa rigueur. Le froid a sévi sur toute la France, et
sur bien des points la neige a intercepté les communications.
Cette tempête a duré plusieurs jours. Le manteau de neige dans lequel la
France paraissait enveloppée avait dans les endroits les moins atteints
de 50 à 60 centimètres d'épaisseur. En
divers endroits, la neige, poussée et amassée par le vent, s'élevait à
plus d'un mètre. Beaucoup d'habitants se trouvaient bloqués chez eux et
ont été obligés de faire une tranchée pour communiquer avec leurs
voisins. Depuis bien des années on n'avait vu en décembre, en si peu de
temps, la neige tomber aussi abondamment. En
1831 l'hiver fut des plus rigoureux. Le 6 décembre, de cette année, une
trombe de neige s'abattit sur la ville de Caen et fit les plus grands
ravages. Un café de la rue Venelle-aux-chevaux s'effondra. En
1709, le froid fut tel qu'à l'autel les prêtres étaient obligés de
mettre un réchaud à côté du calice, qui gelait, malgré cette
indispensable précaution. En
1480, le froid dura du milieu de décembre au commencement de mars, et fit
beaucoup de victimes. La terre était gelée à quatre pieds de
profondeur, l'eau gelait auprès d'un feu très bien alimenté. Pendant
plusieurs jours, les voitures n'ont pu circuler sur les routes. Le
service des chemins de fer a été momentanément interrompu, les trains
de Paris étaient restés à Mantes. Les facteurs de la poste n'ont pu
faire leur service dans les campagnes
qu'en surmontant les pics grandes difficultés. De nombreux accidents se
sont produits. Des voilures sont restées en détresse sur les routes. Le
froid qui est excessif a causé de nombreuses morts par suite de
congestion. Sur nos côtes, on ramassait à pleins paniers les crabes et les étrilles, engourdis par le froid. Partout le poisson abonde, on le pêche pour ainsi dire à fleur d'eau, où il demeure comme paralysé.
Août 1880 - Orages. - Les orages de la semaine dernière ont causé dans le département plusieurs sinistres. A Trouville, plusieurs rues ont été inondées. Les marchandises contenues dans les caves ont été entièrement endommagées. Les pertes de ce chef dépassent 10 000 francs. La foudre est tombée à différentes reprises à Trouville et à Deauville. Près le Salon et la rue des Dunes, elle a coupé un arbre par le pied, sur le quai Joinville, sur le banc de sable près le Casino de Deauville, elle n'a fait aucun dégât. A Bonneville-sur-Touques, elle est tombée sur une maison dont elle a dépavé la salle. Un boucher a eu deux de ses bœufs tués. A Bavent, il y a eu plusieurs accidents, la foudre est tombée, notamment, sur un appartement à usage d'écurie, appartenant au sieur Giret. Une partie des tuiles de la toiture a été enlevée. Dans
le marais, Pierre Gady et sa femme, occupés à faner, ont été surpris
par l'orage. Gady, atteint par le fluide, a dû être transporté chez lui
sans connaissance. Sa vie n'est pas
en danger. La femme a été renversée, ainsi
que d'autres personnes qui se trouvaient dans le voisinage. A Robehomme3
la foudre est
tombée en plusieurs endroits, mais
Septembre 1885 - Est-il patenté ? - À Bonneville-sur-Touques, de nombreux touristes vont chaque été visiter les restes du château qu'habita la reine Mathilde pendant que son belliqueux époux, Guillaume le Conquérant, était parti à la conquête de l'Angleterre. Le prix, d'entrée de ce domaine plus antique que solennel est fixé à 50 c. par personne. Si cette dîme représentait les petits profits du concierge, nous ne dirions rien, mais il parait que c'est le propriétaire, un riche parisien, qui empoche les dix sous qu'on donne à la porte. On nous répondra que c'est un commerce comme un autre. Voilà justement pourquoi nous demandons si ce propriétaire est patenté.
Novembre
1887 -
Acte
de courage.
-
Vendredi,
plusieurs chasseurs
revenaient d'une partie de chasse dans le marais de Bonneville-sur-Touques,
et traversaient un herbage.
Sept ou huit bœufs ce mirent à courir après eux. L'un des bœufs
atteignit le sieur Lemaire, le renversa d'un coup de corne et allait
l'achever quand
le sieur Turpin, cafetier
à Trouville, se porta à son secours et put le préserver de la fureur de
l'animal, non sans s'exposer lui-même au plus grand danger.
Mai 1897 - Découvertes de cadavres. - On vient de trouver, à Bonneville-sur-Touques, le cadavre de la femme Colas, 41 ans, disparue de Pont-l'Evèque, le 16 avril dernier. — On a retiré de l'avant-port de Honfleur le cadavre d'un individu qu'on suppose être un nommé Lemonnier, de Berville-sur-Mer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1897 - Les manœuvres de septembre. - La 10e brigade d'infanterie exécutera du 6 au 15 septembre des manœuvres au nord de Caen. Le 11e régiment d'artillerie a quitté Versailles le 28 août, il arrivera à Cheux et Bénouville le 7 septembre. Le 5, le 129e partira du Havre pour Trouville par bateau et cantonnera à Touques et Bonneville. Les deux escadrons du 6e dragons quitteront Évreux le 3 septembre et seront le 7 à Saint-Manvieu et Hérouville. —
Les manœuvres commenceront le lundi 6 septembre. Les cantonnements sont
ainsi fixés : le 6, l'état-major et le 36e de ligne à
Tilly-sur-Seulles ; le 159e à Bavent et à Varaville ; le 11e
d'artillerie à Argences, le 6e dragons à Troarn. Le 7 et le
8, l'état-major à Mathieu, le 36« a Cheux, St-Manvieu et Norrey le 129'
à Beuville et environs ; l'artillerie à Cheux et Bénouville : les
dragons à St-Manvieu et Hérouville. Le 9 et le 10, l'état-major et le
129e à Courseulles ; le 36e à Cambes, Anisy et
Mathieu ; l'artillerie à Mathieu et Bemières ; les dragons à
Périers et Graye. Le 11, l'état-major à Courseulles; le 36e
à Bernières et St-Aubin ; le 129e à Courseulles, St-Manvieu
et Ryes ; l'artillerie à Graye et Sommervieu ;
les dragons à Courseulles et Ryes. Le
dimanche 12, toutes les troupes seront concentrées a Bayeux et
commenceront les manœuvres de brigade contre un ennemi
figuré ;Le 13, les troupes cantonneront a Sainte-Croix, Loucelles.
Brouay, Martragny, Rots, Carcagny, etc…. Le 14, aura lieu la revue
finale à Caen et le 15 repos à
Septembre 1898 - Noyés. - On a trouvé, à la Chapelle-Yvon, dans l’Orbiquet le cadavre d'un mendiant du nom de Leroy. — La femme Piavant, journalière à Bonneville-sur-Touques, a été trouvée noyée dans une mare. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1899 - Vol de bestiaux. - Un vol de trois génisses a été commis par un auteur inconnu au préjudice de Mme veuve Legrix, de Bonneville-sur-Touques. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1899 - Quatre ans de prison pour huit volailles. - Edmond Simon, 51 ans, demeurant à Bénerville, a été déjà condamné plusieurs fois pour vols de volailles. Pendant la nuit de la messe de minuit, il s'introduisit chez le sieur Descelliers, cultivateur à Bonneville-sur-Touques, et fractura deux poulaillers dans lesquels il vola huit poules qu'il mit dans un sac. Rencontré par les gendarmes, il fut arrêté. Il a été condamné à quatre ans de prison et à la relégation. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Vol de 6 600 francs. - Une veuve Jean, propriétaire à Bonneville, canton de Blangy, avait déposé 7 600 f. dans une commode de sa chambre à coucher. Ayant besoin de 1 000 fr., elle remit la clef à sa nièce qui fut les chercher. Quelques jours après, ayant un paiement de 500 tr. à faire, elle envoya encore sa nièce les chercher. Le tiroir était bien fermé, mais les 6 600 fr. n'y étaient plus. La veuve Jean portait toujours la clef de sa commode sur elle et la plaçait, la nuit, sous son oreiller. Les premiers soupçons se sont portés sur une ancienne bonne, mais l'enquête n'a donné aucun résultat. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1915 - Mort glorieuse. - Est mort pour la patrie : M. Amédée Guilbert, de Bonneville-sur-Touques.
Juillet 1916 - Les blessés en Normandie. - Après être restés assez longtemps vides, nos hôpitaux sa remplissent de nouveau. Dans certaines formations sanitaires, les grands blessés sont assez nombreux. Par malheur, les infirmières se raréfient. Les femmes dévouées qui, depuis deux ans. sont demeurées à leur poste, commencent à se fatiguer. Être infirmière à présent, ce n'est plus du snobisme, c'est du vrai dévouement. Aussi adresse-t-on un pressant appel aux dames qui voudraient aller consacrer, chaque jour, quelques heures à soigner les blessés. On les accueillera avec empressement et reconnaissance dans les hôpitaux caennais. Nos voisins de la Manche ont reçu, eux, des blessés Boches. A Coutances, il en est arrivé 280, qu'on a logés dans le grand séminaire. Ce sont des prisonniers faits dans les premiers jours de juillet. Il y en a de grièvement atteints et plusieurs, déjà, ont succombé.
Mai 1917 - Une ruade mortelle. - M. Léon Le coq, fils de l'adjoint au maire de Bonneville-sur-Touques, près Trouville, a été grièvement blessé d'un coup de pied de cheval, au côté gauche. Malgré les soins les plus empressés, il a succombé.
Juin 1917 - Le temps qu’il fait. - Pendant deux nuits consécutives, les éclairs, le tonnerre et la pluie ont fait rage. Ces grands bals d'eau ne valent pas une bonne petite pluie régulière, mais la végétation s'en trouve bien quand même. Souhaitons, cependant, que leur violence n'ait pas causé la chute prématurée des fleurs dont les arbres à fruits sont couverts.
Mars 1920 - Un cambrioleur qui se livre. - On recherchait depuis longtemps un certain Fernand Trinité, auteur de nombreux cambriolages dans la région de Pont-l’Évêque, et la gendarmerie de Trouville avait organisé des battues, aidée par les cultivateurs bien décidés à ne pas être plus longtemps les victimes du cambrioleur. Ces jours-ci, fatigué sans doute de sa vie d'aventures, Trinité, rencontrant le facteur qui fait la tournée de Bonneville-sur-Touques, lui déclara qu'il était décidé à se rendre à la gendarmerie, mais n'osait y aller seul. Le facteur ne lâcha pas son compagnon, et, entre Touques et Trouville, le remit au maréchal des logis, qui revenait de Pont-l’Évêque. Cette
semaine encore, Trinité avait commis trois nouveaux vols, chez M. Léon
Lecoq, à Bonneville, et chez Mme Colmiche et Poulain, à
St-Martin-aux-Chartrains. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 -
Une jument broyée par un train.
- M. André
Grandcollot, propriétaire
à Bonneville-sur-Touques,
avait envoyé
son domestique,
Léopold Alix,
chercher sa
jument « Soumise »
dans le
pré dit
la « Basse-Cour ».
Juin 1924 - Noces d’or. - Un vétéran de 1870 qui a toujours bon pied et bon oeil. M. Jean-Pierre Schopp, de Saint-Gratien et Mme Schopp ont fête en l'église de Bonneville, leurs noces d'or, entourés de leurs six enfants et de leurs quinze petits enfants.
Juin
1928 -
Accident de la route. -
Près de Touques, un cycliste, Pierre Pinel, domestique à la ferme
Doucerain, à Bonneville, a été bousculé et blessé à la cuisse et au poignet
par l'auto n° 294-Y-29, dont le conducteur a refusé de se faire
connaître.
Les ravages sont si élevés que le maire de Saint-Martin-aux-Chartrains s'est vu contraint de demander au Conseil général de s'intéresser à la situation des populations victimes de ce cataclysme. M. Chéron s'est aussitôt rendu sur les lieux : il a pu y constater l'urgence et l'importance des travaux à exécuter. Aussi peut-on espérer que l'assemblée départementale, malgré son esprit d'économie bien connu, viendra en aide à tant de braves gens dans le malheur. (Bonhomme Normand)
Juillet 1932 - Les routes peu sures. - Vers 2 heures du matin, M. Jules Badouard, gardien chez M. Grandcollot, maire de Bonneville-sur-Touques, revenait de la fête St-Pierre, à Touques, avec M. Fernand Coudray, 26 ans, ouvrier agricole à Bonneville. Près de Touques, des inconnus se jetèrent sur eux, les assommèrent et les laissèrent évanouis sur la route. Revenus à eux, M. Badouard constata qu'on lui avait pris son portefeuille contenant 45 fr. et sa montre, et, M. Coudray son portefeuille renfermant 30 fr. (Bonhomme Normand)
Octobre
1937 - Une
fillette gravement blessée par une auto.
-
La
jeune Lefrançois Paulette, âgée
de 9 ans, a été victime, dimanche soir, d'un accident par une automobile
conduite par M. Neveu, demeurant à Cheux. L'état
de l'enfant est très grave. M.
Neveu venait de Pont-l'Evêque
et se dirigeait vers Trouville, lorsqu'arrivé à Bonneville-sur-Touques,
il vit un cycliste arrêté sur la route. L'automobiliste fit retentir son
klaxon avertisseur
à plusieurs reprises, mais le cycliste ne se dérangea pas. Voyant cela,
l'automobiliste braqua sur la gauche et l'auto
dérapa dans le gravier du bas-coté et alla se retourner dans le fossé
droit. Mme
Eudeline, grand'mère de la victime, se tenait sur l'accotement gauche
avec ses deux petites filles, dont la petite Paulette. Celle-ci fut
touchée par l'arrière de la voiture, au moment du dérapage. Le
cycliste, un nommé Vergy, demeurant à Trouville. cause initiale de
l'accident, a pris la fuite et n'a pu encore être retrouvé. Le
Parquet de Pont-l'Evêque, alerté, a ordonné des recherches à son
égard, tandis que la petite victime a été transportée dans une
clinique de Trouville. Son état est très grave.
(source
le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - Cambriolée par son neveu.
- Se
trouvant à Paris, chez ses enfants, Mme
veuve Lemaître, 66 ans, propriétaire à Bonneville-sur-Touques, était avisée
par une lettre
de l’une de ses amies, qu'une fenêtre de son habitation était
ouverte et qu'il était probable qu’un malandrin s’était introduit chez elle.
Quittant
aussitôt la capitale, Mme Lemaître
regagnait Bonneville, et à son arrivée, constatait que la maison avait bien
reçu la visite d'un indésirable. Celui-ci avait bu un litre de vin blanc et
de
l'eau-de-vie, et s'était abondamment nourri de miel, de confitures et de
sucre. II
avait
également couché dans le lit de Mme Lemaître, et fait main-basse
sur une L'enquête de la gendarmerie a établi que l'individu n'était autre que le propre neveu de la propriétaire, Robert Chédot, 17 ans, commis boulanger à Trouville, qui a passé des aveux. (source le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Une villa cambriolée. - M. Fernand Joudrier, représentant de commerce, 133, rue d'Arras, à Paris, après avoir passé l'après-midi avec sa famille sur la plage de Trouville regagnait, vers 19 heures, la villa « Les Vikings » de Bonneville où il villégiature actuellement, lorsqu'il rencontra, près de son domicile, deux jeunes gens chargés de paquets qui montèrent dans une auto en stationnement et démarrèrent aussitôt. Peu après, il s'apercevait que sa villa avait été cambriolée. Plusieurs montres en or, des boucles d'oreilles, un pendentif, un bracelet et divers bijoux en or avaient notamment disparu. Les jeunes gens qu'il avait rencontrés étaient sans doute les voleurs, mais il ne put les rejoindre. La gendarmerie de Trouville, qui possède des renseignements assez précis sur l'auto qui aurait servi aux malfaiteurs, les recherche activement. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Deux vagabonds découvrent un cadavre. - Deux vagabonds qui s'apprêtaient à coucher dans un hangar situé à Bonneville-sur-Touques, et appartenant à M. Grandcotlot, maire de cette commune, ont eu la désagréable surprise d'y découvrir le cadavre d'un individu nommé Jacques Guennec, sans domicile fixe, paraissant âgé de soixante-cinq à soixante-dix ans. Le
corps était déjà en état de putréfaction. Néanmoins, aucune trace de
violence n'ayant été relevée, on suppose que le malheureux, à bout de
forces, est venu mourir dans ce hangar où il cherchait parfois refuge. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - un chauffard provoque un accident et s’enfuit. – Vers 23 h. 15, un accident s'est produit à Bonneville-sur-Touques, sur la route de Trouville à Lisieux. M. Naudin Georges, voyageur de commerce, demeurant à Lisieux, 88, boulevard Sainte-Anne, avait rangé sa voiture sur le côté droit de la chaussée pour rechercher les causes d'une panne de moteur. Il se trouva bientôt aidé par un autre automobiliste, M. Fardoski Stéphane, 28 ans, ouvrier briquetier, demeurant à Trouville. A ce moment, une autre voiture venant de la direction de Trouville à vive allure, faucha tout le côté gauche de la voiture de M. Naudin.
Plainte
a été porter à la gendarmerie de Trouville qui a ouvert une enquête.
Les dégâts matériels sont importants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars 1945 - Une évasion ratée. - Deux sujets étrangers le Tchèque Rudolf Braun et le russe Pierre Naconischnouk, ont tenté de s’évader du centre d’internement de Bonneville-sur-Touque Aperçus par une sentinelle, celle-ci ouvrit le feu sur les fugitifs qui, renonçant instantanément à leur projet, regagnèrent le camp. Ils ont été déférés au Parquet de Pont-l’Evêque. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1945
- L’heure
des comptes. -
Voici les
verdicts rendus par la
Cours de Justice du Calvados au cours de sa dernière audience : 3
ans de prison à un autre dénonciateur, Henri Brize, de
Bonneville-sur-Touques.
Avril 1945 - Deux internés se suicident. - Émile Najuch, de nationalité polonaise, manœuvre à Poligny, qui était interné depuis 2 mois au camp de Bonneville-sur-Touques, où il attendait sa comparution en justice, s’est suicidé en se tranchant le poignet gauche et la gorge avec un rasoir. Paul
Philippon, d’Argence, interné au camp de Bonneville-sur-Touques, s’est
pendu derrière le baraquement qu’il occupait.
Décembre 1946 - Un accident mortel en gare de Mézidon. - M. François Hurbec, 42 ans, employé S.N.C.F., domicilié à Bonneville-sur-Touques, a été découvert mortellement blessé en bordure de la voie. On suppose que le malheureux cheminot s’étant trompé de train a voulu descendre du convoi en marche. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Les risques du métier. - En tournée près de Bonneville-sur-Touques, les gendarmes ont arrêté un camion transportant en fraude 1848 fromages, 117 kilos de beurre, et 100 litres de crème provenant de la fromagerie de M. Pierre Levavasseur, à Coquainvilliers. La
marchandise a été saisie ainsi que 15 kg de beurre que le chauffeur du
véhicule, Victor Sommaro, 29 ans, demeurant à l'Hôtellerie, déclara
lui appartenir et qu'il se proposait de vendre à des commerçants de
Trouville à raison de 500 francs le kilo. (Source : Le Bonhomme
Libre) |
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88 - BONNEVILLE-SUR-TOUQUES (Calvados) - Le Calvaire |
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