15 Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BOUGY

Canton de Évrecy

Les habitants de la commune de Bougy sont des ...


Août 1842    -  Nouvelles locales.   -   Mercredi dernier, dans la commune de Missy, les loups ont reparu avec une sorte d'audace furieuse. Une louve a enlevé, en plein jour et la porte de la bergerie, un mouton qui se trouvait au milieu d'un troupeau tout entier.

Quelques jours auparavant, sept autres moutons avaient été étranglés dans le parc du château de Bougy, tout près des fenêtres de la maison. (source : L’Indicateur de Bayeux) 

 

Mai 1856   -   Cour d’Assises du Calvados.  -  Présidence de Monsieur Bouffey, conseiller. Audience du 5 Mai.

— Le 27 février dernier, un malfaiteur, profitant de l’absence des époux Tostain, demeurant en la commune de Bougy, ouvrit la croisée de leur cuisine après en avoir brisé une des vitres, s’introduisit dans la maison à l'aide d’escalade et s’empara d’un couteau, d’un gilet et d’une montre en argent.

Les époux Tostain portèrent leurs soupçons sur le nommé Duval (Constant-Marin), âgé de 41 ans, journalier, sans domicile fixe. Cet homme fut immédiatement poursuivi et il ne tarda pas à être arrêté. On retrouva sur lui les objets volés, aussi fut-il obligé de confesser sa culpabilité.

Il a été condamné à vingt ans de travaux forcés. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1861   -   Le canton d’Évrecy.   -   M. le marquis de Bougy appartient à une ancienne et noble famille de Normandie ; il a épousé la fille du comte de Saint-Pol, oncle du général de ce nom, tué devant Sébastopol.

Maire depuis 1856 de la commune de Bougy, pour laquelle il constitue à lui seul un bureau de bienfaisance, il a restauré à ses frais l'église de ce bourg, et c'est lui qui se charge, à l'exemple de son père, des dépenses nécessaires au culte.

M. de Bougy consacre la plus grande partie de son temps aux grands travaux d'utilité publique, et surtout à l'agriculture. En 1855, un mémoire transmis par lui à l'Empereur sur le véritable stock des denrées alimentaires lui a valu les  éloges du chef de l'État.

En 1858, il a entrepris à ses frais huit cent trente mètres de route destinés à relier les voies départementales de Caen à Aunay et de Caen å Vire. La confection de ces routes a nécessité la construction de deux ponts, l'un de six mètres d'une seule arche, l'autre de trois mètres, et M. de Bougy n'a reculé ni devant la dépense qu'exigeait de pareils travaux, ni devant les difficultés qu'ils présentaient.

A ces titres, M. de Bougy peut en ajouter d'autres qui tiennent de plus près à son caractère et à ses qualités personnelles. Nous ne citerons que pour mémoire le dévouement avec lequel lui et son frère, le comte Gabriel de Bougy, ont, en 1852, sauvé d'une mort certaine l’équipage d'un bâtiment qui faisait côte par une violente bourrasque en avant du havre de Carteret (Manche). ( Le Moniteur du Calvados )

 

Août 1861   -   Cours d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le Conseiller Coqueret.

1er Affaire :  Badet (Victor), 51 ans, journalier, demeurant à Bougy. Cet homme, qui était accusé d'un attentat à la pudeur sans violence sur une jeune enfant de neuf ans, a été acquitté. Défenseur, Me  Blanche.

2e affaire : Collet (Michel-Jean-Baptiste), 60 ans, journalier à Bougy. Un crime semblable était reproché à Collet. Il a également été acquitté.  Défenseur, Me  de Soussay. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Juillet 1862   -   Par arrêté du 12 juillet.    -    M. le préfet du Calvados a nommé M. Friday (Pierre) adjoint de la commune de Bougy.  (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1862   -   Les bibliothèques.   -    Le Journal général de l'Instruction publique contient un arrêté de M. Rouland, en date du 1er juin, portant qu'il sera établi dans chaque école primaire publique une bibliothèque scolaire. A cet arrêté sont jointes une circulaire aux préfets et une autre aux recteurs, relatives à l'organisation de ces bibliothèques. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1868   -   Les chasseurs.    -   D'après une statistique récente, il y aurait en France un million de chasseurs, parmi lesquels près de six cents mille sans ports d'armes. Le nombre des procès de chasse, dans le dernier exercice, s'est élevé à 30 000. Il faudra bientôt des tribunaux spéciaux.

 

Octobre 1868   -   Les archives.    -    D'après une circulaire de M. le ministre de l'intérieur, la garde et la conservation des archives doivent être confiées désormais, dans les communes rurales dépourvues de mairie, à l'instituteur secrétaire de mairie. On déposerait à la maison d'école les archives communales, qui n'en resteraient pas moins sous l'autorité et la surveillance directe du maire.

 

Octobre 1868   -   La garde nationale.    -   Les maires de toutes les communes de France viennent de recevoir du ministre de la guerre la liste des hommes inscrits pour faire partie de la garde nationale mobile.

 

Avril 1879  -  Écoles de filles, répartition de secours.  - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles.  Gavrus et Bougy, 210 habitants, Mme Rillier (Appoline), 3 élèves payantes, 14 gratuites ; 500 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée 50 fr.

 

Juin 1889.   -   Incendie.   -   La nuit de samedi, à Bougy, un incendie, de cause inconnue, a consumé un corps de bâtiments, soixante bottes de foin et une charrette, à la dame Salles, brodeuse, et au sieur Polyte Delalande, cultivateur. Perte 10 500 fr.  Assuré pour 5 500 fr. seulement. ( Bonhomme Normand)

 

Février 1881  -  Tentative d’assassinat.  -   Mercredi soir, à Bougy, un des gardes particuliers de la comtesse de Saint-Pol, le sieur Jean Vachot, était à faire sa ronde, quand au bord d'un bois, il aperçut deux individus qui furetaient. Sur son injonction de lui dire leurs noms et sur leur refus, Vachot voulut les arrêter. C'est alors qu'une rixe effroyable s'engagea, Vachot, qui se battait en désespéré, tomba à terre, inondé de sang, avec plus de quinze blessures à la tête. Le croyant mort, les braconniers disparurent dans le bois en laissant le fusil brisé en trois morceaux. Ce n'est qu'une heure après que le pauvre garde était retrouvé et que le médecin, d'Évrecy, appelé en toute hâte, pouvait lui  prodiguer les premiers soins. Aujourd'hui, son état  est aussi satisfaisant que possible. Les deux coupables, qui habitent Fontaine-Etoupefour, sont arrêtés.  

 

Novembre 1891  -  Est-ce la fin du monde ?  -  Inondations dans le midi de la France ; neige en Espagne et à Madrid ; choléra à Damas ; influenza à Londres et en Australie, et même en France, dans Maine-et-Loire ; tremblement de terre au japon, 3 000 victimes ; disette dans le nord de la Suède, sans compter les accidents des chemins de fer.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1891  -  Cheval furieux.  -  Mardi, à Bougy, le sieur Vallée, fermier, voulait arrêter un cheval échappé. Celui-ci lui a broyé le bras, et, après l'avoir piétiné pendant plus de 3 minutes, l'a traîné sur une longueur de 25 mètres. L'état du fermier est grave.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1893  -  Chronique judiciaire.  -  Marie Noël, femme Caillet, 53 ans, journalière à Bougy, vol de javelles d'avoine, dans les champs au sieur Chapelle, à Évrecy, 15 jours, 16 fr. (Loi B.).

Joséphine Féron, femme Tostain, 45 ans, journalière à Curcy, vol de javelles d'avoine dans les champs, au préjudice du sieur Vente, 2 mois, 16 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1896  -  Tentative de meurtre.    Dimanche, le sieur Constant Legras, charpentier à Bougy, entendant du bruit du côté de son atelier, soupçonna que quelque rôdeur s'y était introduit. Legras se munit d'un parement de fagot et sortit. Il trouva un homme couché dans son atelier et, lui demandant ce qu'il faisait là, il ne reçut aucune réponse. Il saisit alors cet homme par la cravate, mais le rôdeur le frappa à la cuisse gauche d'un coup de couteau. Des voisins accoururent et arrêtèrent l'individu. C'est un nommé Louis Bandu, qui est âgé de 34 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Effet de la boisson.  -  Cette affaire remonte à quelques mois et cependant le tribunal ne s'en est occupé que jeudi. Le sieur Bordeaux, cultivateur à Bougy, avait envoyé ses domestiques chercher des voitures de bourrées. En revenant, on s'arrêta à boire et, pour rattraper le temps perdu, les domestiques voulurent se dépêcher, mais les chevaux d'une des voitures bordèrent et le petit valet, un nommé Plaisant, tomba si malheureusement qu'il fut écrasé net. Le grand valet, Amédée Vital, 25 ans, poursuivi pour homicide par imprudence, a été condamné à  80 fr. d'amende, son maître a été déclaré civilement responsable. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1900   -   Enseveli pendant neuf heures.  -   Le sieur Émile Hubert, 19 ans, ouvrier chez le sieur Bence, mécanicien à Caen, était descendu dans le puits assez profond de la ferme exploitée à Bougy, près Évrecy, par le sieur Fresnel.

Soudain un éboulement se produisit. Heureusement que cet ouvrier se trouvait sur une chaise en fer, surmontée de barres de fer qui le protégèrent. Hubert appela du secours et demanda un prêtre, croyant qu'il ne serait pas retiré vivant.

Pendant que le curé d'Évrecy l'exhortait à espérer, le sieur Richard, demeurant à Noyers, descendait dans le puits. Des secours ayant été organisés, le malheureux jeune homme, fut retiré du puits sans blessures graves, après neuf heures d'ensevelissement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1900   -   Sauvetage de Bougy.  -  Aux noms des courageux citoyens qui ont sauvé la vie au sieur Hubert, enseveli dans un puits à Bougy, il convient d'ajouter celui du sieur Eugène Marie, ouvrier chez le sieur Bence, mécanicien à Caen, boulevard Bertrand.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1903    -   Pour s’amuser.  -   Julia Legrand, 14 ans, habite chez ses parents à Bougy, près Evrecy. C'est un petit monstre de cruauté. Il n'est pas de mauvais traitements qu'elle n'ait fait subir au petit Letellier, âgé de 4 ans « Pour jouer », dit-elle, un jour, elle introduisit le pauvre petit dans un sac et lui comprima le ventre avec une telle force qu'il est mort, quelques jours après, d'une péritonite.

Un médecin avait d'abord soigné le petit Letellier pour la grippe, mais, après sérieux examen, le docteur Catois, médecin-légiste, a conclu à une mort déterminée par les mauvais traitements que la fille Legrand avait fait subir à l’enfant.

Le tribunal a décidé qu'elle serait enfermée jusqu'à 21 ans dans une maison de correction. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Incendies.    -   A Monts, d'une maison à la dame Lecornu, institutrice à Sermentot. Pertes, 2 000 fr. Assuré pour 1 600 f.

   Le feu à été mis, par malveillance, à une cabane, dans les champs, appartenant à M. de Saint-Pol, à Bougy. Les deux jeunes domestiques, qui y étaient couchés, ont failli être asphyxiés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1911   -   Monuments historiques.   -   Classement des églises d’Amblie, de Maltot et du Château de Courseulles,

M. Fernand Engerand, député du Calvados, a reçu, le 14 janvier 1911, une lettre de M. le sous-secrétaire d’État aux Beaux-arts, l'informant du classement comme monuments historiques des églises d’Amblie et de Maltot ainsi que plusieurs parties du château de Courseulles.

M. Dujardin-Beaumetz ajoute : «La question du classement des églises de Tessel-Bretteville. de Villons-les-Buissons, de Bougy et d'Authie sera soumise à la Commission des Monuments  historiques dans une de ses plus prochaines séances, et je souhaite que l'avis de cette assemblée me permette de répondre au désir que vous m'avez exprimé ».

Le classement des églises de Cambes, de Carpiquet, d'Anisy, de la chapelle Renaissance de l'église de Saint-Manvieu, et de la porte d'entrée du vieux château de Fontaine-Etoupefour, demandée également par M. Fernand Engerand, sera prochainement soumis à la Commission des Monuments historiques. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1914  -  Les monuments historiques du Calvados. Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : 

Biéville-sur-Orne : Église ; Bougy : Église ; Boulon : Portail de l'église ; Brécy : Château ; parties classées : le portail formant entrée de la cour, les façades du corps de logis à l'exclusion  des intérieurs, les dispositions architectoniques et décoratives du jardin ; Bricqueville : Église ; Cagny : Chœur de l'église ; Campigny : Tour de l'église ; Cheux : Église ; Cintheaux : Église ;  Colleville-sur-mer : Église ; Colombiers-sur-Seulles : Clocher de l'église, Menhir ; Condé-sur-Ifs : Église, Menhir dit " Pierre Cornue " ; Courseulles-sur-mer : Château, parties classées, le corps de logis principal, y compris la cheminée située au premier étage du pavillon de droite ; Creully : Église ; Cricqueville-en-Bessin : Église ; Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église  ; Ducy-Sainte-Marguerite : Clocher de l'église ; Ellon : Clocher de l'église ; Ernes : Clocher de l'église ; Etreham : Église, etc...

 

Mars  1919    -     Abandon d'enfant.   -   La semaine dernière, on découvrait à la porte des époux Laville, débitants à Bougy, un paquet contenant un nouveau-né, âgé de quelques jours seulement. Sur le maillot, se trouvait une enveloppe renfermant un billet de 10 fr. et une lettre signée Charlotte Laville.

L'enfant, bien portant, a été confié aux soin d'une femme de la localité. ( Source : Le Moniteur du Calvados )

 

Janvier 1924   -  Chasse fructueuse.   -   Au cours de trois chasses organisées par M. Querière, lieutenant de louveterie, sur la demande de MM. Manchon et Le Dart, dans les bois desquels elles eurent lieu, 11 sangliers ont été abattus sur le territoire des communes de Jurques et de Ondefontaine. Les mêmes chasseurs ont abattu quelques jours après six sangliers à Bougy. ( Source : Ouest-éclair )

 

Juin 1926  -  Le flair des gendarmes.  -  Il y a quelques jours, deux gendarmes se présentaient chez M. Petit Kléber, 56 ans, journalier à Bougy, pour lui demander certains renseignements.

La femme Petit leur déclara que son mari était absent pour la journée. Les gendarmes allaient repartir lorsqu'ils aperçurent le journalier qui regagnait son domicile. A leur vue, il se débarrassa d'une musette dont il était porteur. Après lui avoir exposé l’objet de leur visite, les gendarmes se rendirent à l'endroit avait été abandonnée la musette. Ils découvrirent 17 lignes de fond et une truite qui venait de sortir de l'eau.

Cette découverte valut au journalier un procès-verbal pour pèche à l'aide d'engins prohibés.

 

Août 1926  -  Demande de subvention.  -  Le Conseil général du Calvados, adopte les propositions de M. le Préfet pour la répartition de la somme de 5 600 francs, pour subventions aux  communes en vue de les aider à acquitter les dépenses de réparation aux maisons d'école et aux mobiliers scolaires. La somme de 5 600 francs proposée se répartit ainsi qu'il suit :  Bougy. — Travaux à l'école 400 fr.

 

Janvier 1938  -  Un dépassement dangereux.  -  Le 1er  novembre 1937, Lavigne Léon, 47 ans, demeurant à Bougy, conduisait sa voiture automobile sur la route de Caen à Villers, il  heurta à Tracy-Bocage, en effectuant son dépassement, M. Chippey, qui circulait à bicyclette, sur la droite de la chaussée.

C'était à la tombée de la nuit. M. Chippey était régulièrement éclairé et les phares de la voiture étaient en code, Lavigne, assisté de Me  Denieau. a été condamné à 50 fr. d'amende.   (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1940  -  C’était la guerre partout.  -  Le 2 septembre, date dont les générations conserveront le souvenir, deux cultivateurs ne surent pas profiter des événements pour faire taire leur animosité. Bien au contraire, il semble que cela les ait incités à liquider rapidement leurs querelles.

C'est ainsi que M. Paul Duval, cultivateur à Bougy, reçut de la part de M. Léon Clément, cultivateur à Le Locheur, un certain nombre de coups de bâton sur la figure qui lui occasionnèrent des blessures.

Le tribunal correctionnel a eu à sanctionner ces faits. Il a condamné M. Clément à 48 heures d'emprisonnement et 25 francs d'amende. La victime, qui s'était portée partie civile et avait confié la défense de ses intérêts à Me Jouanne, a obtenu une somme de 500 francs au titre de réparations.

 

Juillet 1944   -   Recherche des enfants perdus.  -   Il est créé à la mairie de Caen un service spécial destiné à la recherche des enfants perdus.

Toute personne ayant un enfant égaré ou ayant recueilli un enfant abandonné est priée d'en faire la déclaration au Lycée Malherbe. ( Liberté de Normandie )

 

Juillet 1944   -   Sur tous les fronts de guerre.  -   De Londres, 17 Juillet 1944.

Samedi, les troupes britanniques ont repris Esquay-Notre-Dame et se sont emparé hier des villages de Bougy, de Gavrus et du hameau de Brettevillette ; elles ont occupé la cote 113, le point le plus élevé au nord d'Évrecy et à 1 km. de cette localité.

Les Allemands ont tenté en vain de reprendre cette hauteur ainsi que la cote 112, perdue par eux ces jours derniers. Un violent barrage d'artillerie déclenché hier dans l'après-midi a désorganisé une attaque allemande, et une avance locale des Britannique a été constatée. Ils ont élargi leur saillant au-delà de l'Odon et consolidé leurs positions. Dans les milieux autorisés on déclare que ces opérations n'ont qu'un caractère secondaire.

Au nord-ouest de Saint-Lô, les Américains ont avancé d'un kilomètre. De violents combats se livrent aux abords de Lessay. Dans cette région, les SS ont transformé en blockhaus les maisons de tous les villages. ( Liberté de Normandie )

 

Octobre 1946  -  Un suicide à Bougy.  -  Très affecté à la pensée d’avoir à se présenter devant le s Tribunaux pour se justifier d’une accusation portée contre lui, M. Aimé Vauvrecy, 58 ans, s’est pendu à son domicile. Dans une lettre adressée à son épouse, le défunt a renouvelé ses protestations d’innocence. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1948  -  Écrasé sous une remorque.   -    Venant de Caen, un cycliste, M. Michel Chenet, 16 ans, qui lutter contre la tempête pour regagner Sainte-Honorine-du-Fay, commit l'imprudence de s'accrocher à une remorque chargé de paille, près de Bougy. 

Pour une cause non déterminée, le jeune homme tomba sous le véhicule dont une roue lui écrasa la tête. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton d'Évrecy.  -  Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ; Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine (R) ; Curcy (R) ; Esquy-Notre-Dame (D) ; Éterville (D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ; Fontaine-Étoupefour (R) ; Gavrus (R) ; Goupillières (R) ; Hamars (R) ; Maizet  (R) ; Maltot (D) ; Montigny (R) ; Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres (R) ; Prèaux-Bocage (R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ; Saint-Martin-de-Sallen (R) ; Tourville-sur-Odon (R) ; Troismonts (R) ; Vacognes (R) ; Verson (R) ; Vieux (D). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Sept Croix de Guerre.  -   Avec le cérémonial traditionnel, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture, a remis dimanche la Croix de Guerre aux communes de Neuilly-le-Malherbe, Bougy, Verson, Fontaine-Etoupefour, Baron et Tourville-sur-Odon.

A Verson, le représentant du Préfet qui était accompagné du docteur Gosselin, conseiller général du canton d'Évrecy, remit la Médaille d'Honneur Départementale à M. Dubosq, ancien maire et inaugura la rue du Général- Leclerc. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 2000  -  Classés aux monuments historiques.  -  Le château de Bougy (XVIIIe siècle) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 25 septembre 2000.

Château de BOUGY (Calvados)

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