1er Mars 2025 | UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS | Page 1 | |
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BOURGEAUVILLE |
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Canton de Dozulé |
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Le même saint est aussi l'objet de plus d'un pieux pèlerinage vers Hérouville ( paroisse dont le nom est enrichi de son propre nom ), où lui a été consacrée une fontaine dont les eaux sont réputées un excellent collyre. (Le Pilote du Calvados)
Octobre 1858 - Un suicide. - Le 7 octobre, un cultivateur, âgé de 44 ans, demeurant à Bourgeauville, canton de Dozulé, a été trouvé pendu dans son écurie. On attribue ce suicide à la contrariété qu’éprouvait cet homme de ne pouvoir trouver à vendre du cidre qu’il avait en grande abondance. (Source : Le journal de Honfleur)
Octobre 1865 - On nous écrit de Bourgeauville. - Dimanche prochain, à trois heures après-midi, auront lieu à Bourgeauville, l'érection et la bénédiction d'un calvaire dû à la piété des habitants de cette commune. Cette cérémonie, une des plus imposantes parmi celles du culte catholique, a le privilège de toujours attirer une nombreuse assistance, et la procession qui se développera dans la campagne sur une étendue d'un kilomètre ne pourra manquer d'offrir un charmant coup d'œil, si, comme il faut l'espérer, le beau temps continue et qu'il favorise cette fête tout à la fois religieuse et champêtre. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1865 - Découverte macabre. - Le sieur Jeanne (Pierre), propriétaire à Bourgeauville, en allant, le 15 de ce mois, puiser de l'eau dans une mare profonde d'un mètre environ, située dans un herbage peu éloigné de la maison d'habitation, y a trouvé le cadavre du nommé Sendray (Victor), âgé de 50 ans, célibataire, qui s'y était noyé pendant la nuit. Tout fait présumer que cette mort est le résultat d'un accident, attendu qu'il résulte des renseignements obtenus par la gendarmerie, qui a fait la constatation, que le sieur Sendray n'avait aucun domicile fixe, qu'il vivait de la charité publique, et qu'il s'enivrait très souvent, que c'est probablement dans un de ces moments d'ivresse qu'il sera tombé dans cette mare, où il a péri faute de secours. ( Le Pays-d'Auge )
Novembre
1865 -
Un halo-lunaire. -
Samedi soir, on a remarqué le phénomène assez rare d'un
magnifique halo-lunaire. La lune était entourée d'un immense cercle
ayant les couleurs de l'arc-en-ciel. Cela, disent certains pronostiqueurs,
nous annonce de grandes pluies avec inondations. (l’Ordre et la
Liberté)
Mars
1879
-
Incendie. -
Un
incendie, dont la cause est inconnue, a éclaté, mardi, à Bourgeauville,
et a consumé : 1° un corps de bâtiment appartenant à M. Vauquelin,
maire ;
Juillet 1893 - Une bande de voleurs. - Une bande de voleurs exploite, depuis quelque temps, les cantons de Dozulé et de Mézidon. À Heuland, à Bourgeauville, à Branville, c'est du cidre, ce sont des volailles qui disparaissent, A Cricqueville, les mêmes malfaiteurs, sans doute, en l'absence d'une dame Vimont, propriétaire, et de sa servante, sont entrés avec effraction et sont partis en emportant cinq billets de 100 francs, deux montres en or, une chaîne et des bijoux, le tout évalué à 1 200 francs. A Cléville, des malfaiteurs se sont introduits dans la maison de M. Pigache, maire, et ont fouillé les appartements, pendant que les maîtres et les domestiques étaient à la messe. Ils n'ont trouvé que le porte-monnaie de Mme Pigache, contenant 80 fr., et ont emporté les chaussures du fils Pigache, également absent. Des malfaiteurs sont entrés dans la maison de M. Fontaine, demeurant à Beaufour, et ont volé un billet de banque de 100 francs et quelques bijoux d'une valeur d'environ 400 fr. Ils n'ont pu heureusement réussir à forcer la serrure du coffre-fort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1894 - Facteur infidèle. - Le facteur Hallan, d'Annebault, actuellement en fuite, s'est rendu coupable d'un détournement de 10 fr. au préjudice du sieur Célestin Eude, cafetier à Bourgeauville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1896 - L’immoralité. - Deux gaillards qui ne valent pas cher : Amédée Louis, 18 ans, journalier à Méry-Corbon, et Albert Larcher, 17 ans, à Vieux-Fumé, se trouvaient dans la commune de Lécaude, avec le petit Armand Motte, 13 ans, vacher à Croissanville. Ils commencèrent par faire les mille misères au gamin puis finalement se livrèrent à des actes obscènes. L'enfant ayant résisté, les deux garnements le frappèrent assez cruellement. Tous les deux ont comparu en justice et tous les deux ont été condamnés à trois mois de prison, avec bénéfice de la loi Bérenger pour le jeune Amédée Louis, en raison de ses bons antécédents. - La gendarmerie de Villers-sur-Mer à mis en état d'arrestation le nommé Auguste Beauvy, 32 ans, journalier à Saint-Eny (Manche). Cet individu est inculpé d'avoir commis un attentat aux mœurs sur un petit garçon de 14 ans. Depuis quelque temps, des bruits circulaient a ce sujet dans les communes de St-Pierre-Azif et Bourgeauville, et tout le monde s'étonnait que la justice ne s’emparât pas de cet ignoble personnage dont les agissements avaient été pourtant, signalés à qui de droit. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1896 - Le premier de l’an. - Triste, comme le temps. Pas de réceptions officielles et très peu d'intimes. Au lieu de recevoir, magistrature et fonctionnaires se donnent le mot pour ne pas « recevoir ». — Le commerce se plaint que l'on n'achète pas comme autrefois. Le jour de l'An, comme tant d’autres usages s’en irait-il aussi ? (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Effets de printemps. -
La femme Douvin,
née Adélaïde Boillet, 46 ans, journalière à Bourgeauville, a été
surprise en flagrant délit d'adultère avec Isidore
Novembre 1903 - Arrestation d’un incendiaire. - Par vengeance, Désiré Lebrasseur, domestique chez M. Albert Coudray, cultivateur à Bourgeauville, canton de Dozulé, a mis le feu à une meule de paille, appartenant à son patron. Il a été immédiatement arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Entré
en juillet chez son maître, il en sortait en novembre, et, après s'être
querellé avec lui, s'en allait mettre le feu à une meule de paille,
située à 800 mètres de l'habitation. La meule n'était assurée que
pour 425 fr., elle en valait 1 200. Lebrasseur a avoué, mais le médecin
légiste a conclu à une responsabilité atténuée, car l'accusé a le
cerveau abruti par
l'alcool. Il
est condamné à 2 ans d'emprisonnement. Défenseur : Me
Roger. —
Le nommé Édouard Berlelot, 30 ans, journalier, sans domicile fixe, est
accusé d'avoir mis le feu à une meule de 1 800 fagots, le 20 juillet, à
Dozulé. Bertelot
est aussi un déséquilibré par l'alcool ; il fait des réponses
incohérentes ; il appelle le curé de Dozulé « vieux pasteur protestant
» et déclare avoir mis le feu « parce qu'on est en République ». Le
jury, ne le jugeant pas responsable, l'acquitte. Défenseur : Me
Cautru. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1908 - Un drame. - Un drame s'est déroulé à
Bourgeauville, dans la nuit de dimanche à lundi. Deux
habitants de la commune, les nommés Désiré Lefèvre, dit Printemps, 66
ans, et Jules Pompel, propriétaire cultivateur, plus connu comme
fabricant de vis à pressoir, décidèrent d'aller, dimanche après-midi,
a la vente de M. Alfred Selle, à Glanville, où, sans doute, ils
trouvèrent de nombreuses occasions de boire, car le soir, vers 7 heures,
lorsqu'il rentrèrent à Bourgeauville ils étaient, l'un et
l'autre, en état complet d'ivresse. A
leur retour chez Pompel, une discussion futile commença, devint plus vive
et finalement dégénéra en rixe. Les premiers coups excitèrent les deux
acteurs, qui ne cessèrent de s'injurier toute la soirée, pendant que les
enfants de Pompel criaient sans interruption : " on veut tuer papa !
... On veut tuer papa ! ..." Vers 4 heures du matin, on
apprenait que Lefèvre venait de mourir. Lundi après-midi, le docteur
Pesquerel, de Dozulé, refusait le permis d'inhumer. Il fut alors décidé
que l'on préviendrait la gendarmerie de Villers, ainsi que le parquet
de Pont-l'évêque. L'autopsie,
pratiquée par le docteur Chavillot, a, croit-on, permis d'affirmer que
Lefèvre était mort des suites des coups qu'il avait reçus dimanche la
nuit. Il portait, en effet, à la nuque, deux fractures très distinctes
de la boîte crânienne et qui avaient déterminé la mort. Pendant
tout le temps qu'ont duré ces délicates opérations, Pompel, qui était
présent, n'a cessé de protester de son innocence en expliquant que la
deuxième lutte s'était engagé dans sa cour d'habitation à proximité
de son chantier et que Lefèvre s'était fracturé le crâne en tombant
sur une chèvee à
Mars
1916 -
Une victime de la guerre.
-
En
l'absence
de sa femme, partie voir sa fille, à Branville, M. Pierre Hamel, 53 ans,
épicier à Bourgeauville, canton de Dozulé, s'est pendu dans sa chambre.
Le fils de M. Hamel est prisonnier en Allemagne et son gendre a été tué
à la guerre. Ces deux événements avaient fort ébranlé sa raison et,
depuis quelque temps, il donnait de vives inquiétudes à son entourage.
Mai 1919 - Un non-lieu. - Sur la plainte de M. Marc, attaché d'intendance à Caen, des poursuites pour spéculation illicite et vente au-dessus de la taxe avaient été engagées contre M. Henri Harivel, propriétaire à Bourgeauville, qui avait vendu des pommes de terre à raison de 55 francs les 100 kilos. M.
Fillaire, juge d'instruction à Pont-l’Évêque, vient de rendre un
non-lieu en faveur de M. Harivel. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1919 -
Voies de fait. - Une plainte
pour voies de fait a été déposée par Madame Gamare contre son mari
Charles Gamare, cultivateur à Bourgeauville. (Source : Le Moniteur
du Calvados)
Mars 1922 - Dévaliseurs de poulaillers. - A la suite de nombreux vols de volailles commis dans la région de Bourgeauville, canton de Dozulé, des plaintes furent portées par les cultivateurs de cette contrée. On
vient d'arrêter Paul Debieuve, 29 ans, mouleur et Alexis Lefèvre, 22
ans, journalier, à Trouville, comme étant les auteurs présumés de ces
vols. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
Inauguration du monument.
- Le
dimanche
5 novembre
1922 aura
lieu l'inauguration
du monument
aux Enfants
de la commune
de Bourgeauville
morts pour
la France,
sous la
présidence de
M. le sous-préfet
de Pont-1'Evéque,
assisté de
MM. Les sénateur
et députés
et de
M. le général
Maison commandant
le deuxième
groupe des
subdivisions de
la région,
et avec
le concours
de la musique
militaire du
régiment
d'infanterie. -
A 12 h. ½,
banquet offert
aux autorités -
A 15 heures, absoute.
Juin
1924
- Tentative de meurtre.
- Une
tentative de
meurtre a
été commise,
mercredi soir,
sur la
personne de
M. Pierre
Chéron, fils
de M. Chéron,
propriétaire au
château de Bourgeanville,
dans
les circonstances
suivantes. Vers
19 heures,
l'attention de
M. Pierre
Chéron fut
attirée par
un coup
de feu
tiré à 300
mètres environ
de son
habitation, Il
Après
quoi, il
prit la
fuite dans
la direction
de Glanville.
Juin 1937 - Un ouvrier agricole de suicide. – M. Alphonse Rivière, 37 ans, ouvrier agricole à Bourgeauville, s'est suicidé en se pendant à un poirier, dans la cour de la ferme de son employeur, M. Delaunay. M.
Rivière était atteint de neurasthénie. (source
le Moniteur du Calvados)
Janvier
1947 -
Toutes les
terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de
concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des
terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes
soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne
soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être
adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1947 -
La Légion d’Honneur. –
M. Pierre
Assié, propriétaire du château de Bourgeauville, a été promu
commandeur de la Légion d’honneur pour services de guerre
exceptionnels. (Source : Le
Bonhomme Libre) |
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BOURGEAUVILLE, par Annebault (Calvados) - Le Presbytère |
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BOURGEAUVILLE, 11 Août 1925 |
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BOURGEAUVILLE, par Annebault - Le Bourg |
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BOURGEAUVILLE, par Annebault (Calvados) - L'Église |
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