1er Avril 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BRÉMOY |
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Canton de Aunay-sur-Odon |
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Les
voisins arrivés à temps ont arrêté l'incendie qui n'a fait que fort
peu de progrès. Deux
mendiants de la commune de la Besace, que la femme Bourdeau avait
rejetés, parce qu'ils demandaient l'aumône avec autorité, ont été unanimement accusés, quoique à tort peut-être, par la clameur publique, la gendarmerie s'est mise à leur poursuite. (Le Pilote du Calvados)
Mars
1830 -
Vague de crimes à Brémoy.
-
Les désordres commis dans la commune de Brémoy, près Vire, ne se
sont pas bornés à la tentative d'incendie de la maison de la femme
Bourdeau. Dans l'espace de huit jours, on a commis dans la même localité
plusieurs vols, dévasté des jardins, incendié une meule de paille et
une remise qui, sauvée d'abord, fut réduite en cendres le lendemain.
Enfin, le 7 de ce mois on a mis le feu à la ferme de M. le comte de Cussy.
Les bâtiments, qui présentaient une étendue de plus de 60 pieds, ont
été entièrement consumés. Ces crimes ont été successivement commis, malgré les rondes de jour et de nuit que le maire avait ordonnées. M. le comte de Cussy est enfin parvenu à faire arrêter deux jeunes gens qui ont passé des déclarations propres à faire croire qu'ils sont les coupables, et qu'ils ont un troisième complice, maintenant déposé comme eux dans la maison d'arrêt de Vire. (Le Pilote du Calvados)
Avril 1830 - La Poste. - A compter du 1er de ce mois, le service des postes a dû être régularisé sur tous les points de la France, et toutes les communes où il n'existe pas de bureaux de postes, devront une fois au moins tous les deux jours recevoir leurs lettres et journaux. (Le Pilote du Calvados)
Avril 1830 - On nous écrit de Vire. - Il y a quelques jours on aperçut de la ville une fumée épaisse dans la direction et à la distance de la commune de Brémoy, on supposa naturellement que cette malheureuse localité venait d'être victime de quelque nouvel incendie. Cependant on reconnut bientôt que le feu ne dévorait aucune habitation, mais seulement 8 à 9 vergées des bruyères qui se trouvent sur son territoire. La malveillance n'a d'ailleurs aucune part à cet accident qui a été occasionné par quelques charbons que le fils d'un charbonnier laissa tomber sur des joncs desséchés, en les apportant pour allumer le fourneau. Cette événement constitue deux propriétaires en perte de quelques centaines de francs. (Le Pilote du Calvados)
Novembre
1831 -
Déplacement de l'abbé Doyère.
- On
nous assure que l'ancien curé de Brémoy, près de Vire, l'abbé Doyère,
contre lequel la population du pays avait conservé, depuis les incendies
qui ont désolé nos contrées, des ressentiments que les habitants de sa
commune manifestèrent dernièrement, en habillant à son C'est
ce curé, on se le rappelle, que la jeune fille Bourdeau, condamnée comme
incendiaire par la cour d'assises du Calvados, n'a cessé d'accuser de
l'avoir poussée à mettre le feu à plusieurs maisons de Brémoy. (Le
Pilote du Calvados)
Octobre 1847 - Feux de paille et de foin. - Les journaux de Caen annoncent plusieurs incendies, un attribué à la malveillance, un autre à l'imprudence, si ce n'est à la fermentation des grains rentrés mal secs. Dans le premier, la perte est évaluée à un peu plus de 2 000 fr. Les bâtiments seuls étaient assurés pour une somme de 1 000 fr. Ce sinistre a eu lieu dans la commune de Saint-Martin-des-Besaces. Le second s'est déclaré dans la commune de Brémoi. La maison a été en partie consumée avec les récoltes qu'elle renfermait en foin, paille et grains. On évalue la perte à 3 mille et quelques cents francs. Les bâtiments étaient assurés. (source : Journal de Honfleur)
Octobre 1847 - Nouvelles du Roi. - Le roi a accompli le 6 octobre sa soixante-quatorzième année. (source : Journal de Honfleur)
Août
1861 - Par arrêtés de M. le Préfet. - Par
arrêtés préfectoraux, ont été nommés : - Instituteur public à Brémoy, M. Piard, actuellement instituteur adjoint à Beaumont-en-Auge. -
Instituteur public à Treprel, M. Leprovost, actuellement
instituteur à Aignerville. -
Instituteur public à Aignerville, M. Bazire, actuellement
instituteur à Soumont-Saint-Quentin. -
Instituteur public à Soumont-Saint-Quentin, M. Jeanne,
actuellement instituteur à Brémoy.
Juin
1868
-
Une décision. -
M. le ministre de la guerre a décidé qu'à défaut d'un nombre
suffisant d'ouvriers civils, des militaires pourraient être mis, cette
année, comme cela a eu lieu les années précédentes, à la disposition
des cultivateurs qui en auraient besoin pour leurs travaux. Les cultivateurs qui désireraient recevoir des travailleurs auxiliaires, auraient à adresser à l'Administration des demandes écrites par lesquelles ils s'engageraient à se charger des frais de transport, aller et retour, à loger et à nourrir convenablement les travailleurs, à leur fournir des effets de travail et à payer, pour chaque journée d'homme, une rémunération pécuniaire fixée à deux francs.
Août
1868 -
La chasse. -
Par suite de la précocité de la moisson, l'ouverture de la chasse
aura lieu, dit-on, le dimanche 16 août, dans les départements au-delà
de la Loire, et le 1er septembre dans les départements en deçà de ce
fleuve.
Décembre 1873 - Visites du premier janvier. - C’est le moment, ou jamais, de s’occuper des cartes qu’il est dans l’usage d’échanger à l’occasion du premier de l’an. C’est seulement à l’époque du 1er janvier qu’on peut envoyer des cartes par la poste, c’est-à-dire sous enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent, pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de distribution, l’affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent porter que le nom, la profession et l’adresse. On peut en mettre deux sous la même enveloppe. Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n’envoie jamais de carte.
Janvier 1874 - Mort accidentelle. - Mardi, le nommé Jacques Leneveu, propriétaire à Bremoy, canton d'Aunay, a été trouvé mort dans un creux, profond de 30 centimètres et plein de boue. On présume qu'il est tombé dans l'obscurité et qu'il est mort de froid.
Avril
1876
-
Accident. -
M.
Canivet, maire de Brémoy,
a reçu d'un de ses chevaux un coup de pied qui heureusement ne l'a pas
blessé, mais dont les suites sont assez douloureuses pour l'empêcher de
vaquer à ses affaires.
Mai 1876 - Nos récoltes. - La longue période de sécheresse que nous avons subie pendant près d'un mois avec grands vents d'amont continuels et très-froids, inspirait des craintes sérieuses à l'agriculture : plantes légumineuses et fourragères, prairies naturelles et artificielles, tout semblait dépérir sur pied faute d'humidité. Le temps vient heureusement de changer, il est à l'eau. Dans le Midi, il pleut beaucoup, les orages sont à redouter.
Mai 1876 - Mort du docteur Lequesne. - M, Lequesne, docteur-médecin à Saint-Martin-des-Besaces, arrondissement de Vire, a trouvé la mort dans un accident de voiture. Le docteur Lequesne partait mardi à dix heures et demie du soir de Mesnil-Auzouf, où il venait de visiter des malades pour retourner chez lui. A quatre heures du matin, on le ramassait sans vie sur le territoire de la commune de Bremoy. Sans doute son cheval, en butant l'avait si malheureusement précipité hors de sa voiture, qu'il n'a pu se relever par suite de la violence de la chute.
Juin 1876 - Une famille éprouvé. - Dans l'un de nos précédents numéros, nous racontions la mort accidentelle de M Lequesne, médecin à Saint-Martin-des-Besaces, qui s'était tué en descendant de voiture.
Mars 1877 - Révision. - Les opérations du conseil de révision pour la formation des contingents de la classe de 1876 auront lieu prochainement. L'administration rappelle que c'est aux familles et aux jeunes gens à se procurer les pièces qui doivent justifier devant le conseil de leurs droits à la dispense. Il peut être accordé des sursis d'appel aux jeunes gens qui, avant le tirage au sort, en auront fait la demande. Les jeunes gens doivent, à cet effet, établir que, soit pour les besoins de l'exploitation agricole, industrielle ou commerciale à laquelle ils se livrent pour leur compte ou pour celui de leurs parents, il est indispensable qu'ils ne soient pas enlevés immédiatement à leurs travaux.
Mars
1877
- Mort de froid.
- M.
Lecomte, cultivateur à Brémoy, était dans un tel état de souffrance,
depuis quelque temps, que ses facultés intellectuelles en étaient
affaiblies. Dans l'après-midi de lundi, profitant de l'absence
momentanée de sa femme et de son fils, il sortit de chez lui, et quand sa
femme rentra, elle ne le trouva pas. Inquiète, vu l'état maladif de son
mari, elle fit, ainsi que son fils et des voisins, des recherches qui ne
furent interrompues que par la nuit et restèrent sans résultat. Le
lendemain, les recherches continuèrent dès le matin, et le malheureux
Lecomte fut trouvé mort dans la partie des bruyères qui s'étendent
entre Brémoy et Jurques. On suppose qu'il aura été pris de faiblesse,
sera tombé, et, le froid aidant, n'aura pu se
relever.
Mai 1877 - La foudre. - Mercredi, la foudre est tombée sur un troupeau de moutons, appartenant à Mme veuve de Sainte-Marie, propriétaire à Èvrecy, et en a tué vingt-six. Vendredi, à Brémoy, chez M. François Allais, cultivateur, le tonnerre est tombé sur un peuplier qu'il a littéralement pulvérisé, des garde-heurt d'un grand poids ont été renversés, dans la maison, 24 carreaux et une glace ont été brisés. Heureusement personne n'a été atteint par le fluide électrique, quelques instants plus tôt, au même endroit, M. Allais passait avec deux bœufs et M. Jean Hue avec quatre chevaux.
Mai
1877
-
Un homme écrasé. -
Jeudi,
le domestique de M. Nicolas Canivet, propriétaire et maire de Brémoy,
montait la côte de Jurques, conduisant une voiture chargée de chaux. Au
moment où il donnait un coup de fouet à un de ses chevaux, sa casquette
tomba et alla rouler sous les pieds de l'animal. Le pauvre garçon
s'avança pour la ramasser, mais il s'embarrassa dans les cordeaux de
l'attelage et tomba. La voiture, dont le mouvement avait été accéléré
par suite du coup de fouet qui venait d'être donné, arriva sur le
jeune homme et lui écrasa les reins. Il est mort dans la soirée.
Février
1890 -
Mort accidentelle. -
Jeudi,
le sieur Paul Boucher, 30 ans, ouvrier terrassier à Brémoy, est mort à
la suite d'une chute de 80 centimètres, faite dans une carrière à ciel
ouvert. C'est la rupture d'un anévrisme qui a déterminé la
mort.
Mars
1890 -
Puits empoisonné.
- On a jeté du
pétrole dans le puits du presbytère de Bremoy, de sorte que le
curé ne peut plus en utiliser l'eau. Les auteurs de cet acte
inqualifiable sont inconnus.
Juin 1897 - Pendu. - Le cadavre du sieur Victor Lerouilly, 52 ans, hongreur à Brémoy, a été trouvé, par sa jeune fille, pendu dans un appartement prés leur maison d'habitation. Lerouilly était trésorier de la fabrique de Brémoy, qui se réunissait le jour même de son suicide. (source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1898 - Recensement. - Les propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la mairie, avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Incendies.
-
D'une maison au sieur Louis Delaunay, à Brémoy. Pertes, 1 000 fr. —
D'une meule de foin au sieur Maillard, à Bretteville-le-Rabet. Pertes,
320 francs. —
Commencement d'incendie chez le sieur Tardif, épicier à
Tilly-sur-Seulles. Pertes, 1 500 fr. —
D'une maison à la dame Lemichel, à St-Germain-le-Vasson. —
D'immeubles à la dame Lebourgeois, à Blangy. Pertes, 1 500 francs. — D'une buanderie au sieur Tirel, à Saint-Jouin. Pertes, 1 050 francs. (source : Le Bonhomme Normand)
Août 1899 - Vols de chevaux. - On a volé, la nuit, dans un herbage, un cheval de 250 francs au sieur Jamot, propriétaire à Biéville, près Mézidon. —
Une jument de 4 ans, valant 600 francs, appartenant au sieur Conseil,
cultivateur à Brémoy, qui se trouvait au piquet dans une charrière
dépendant de la ferme, a été volée. Conseil a retrouvé sa bête sur
le champ de foire de Saint-Clair-la-Pommeraye, entre les mains d'un
marchand de chevaux qui l'avait achetée 340 francs à un individu dont il
donna le signalement. Cet individu est un nommé Léon Pain, dit Cornes,
âgé de 39 ans, qui est en fuite. (source : Le Bonhomme
Décembre 1899 - Voleurs de chevaux. - On recherchait depuis quelques jours un individu ayant dit s'appeler Pierre Girard, qui avait fait vendre sur le marché de Caumont, par un officier ministériel, une jument volée dans un champ, à Litteau, près Balleroy. Cet individu vient d'être arrêté. Ce serait le nommé Jean Descrettes, dit Girault, 56 ans, marchand de vaches à Saint-Jean-des-Baisants (Manche). —
Une jument avait été volée, en juillet dernier, au sieur Conseil, à
Brémoy, canton d'Aunay-sur-Odon. Le voleur, Paul Paris, 40 ans, né à la
Ferrière-Hareng, vient d'être arrêté dans le département de l'Eure et
transféré à Vire, où il a été écroué. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1901 - trop de pureté. - Un matin, le sieur Buot, propriétaire à Brémoy, allant réveiller, au petit jour, son domestique, Prosper Levardois, 25 ans, trouva couchée dans son lit la femme Élise Lecocq, 25 ans. Levardois raconta à son maître que la femme Lecocq, ayant eu une discussion avec son mari, était venue lui demander l'hospitalité. Puis il jura, qu'elle était pure comme l'enfant qui, vient de naître, car il était resté à la veiller debout près de son lit, comme un frère. Le
tribunal de Vire n'a pas cru à tant de pureté, car il a condamné
Levardois et la femme Lecocq à un mois de prison chacun pour adultère et
complicité d'adultère. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril 1901 - Pendus. - Le sieur Aimé Pépin, cultivateur à Brémoy, canton d'Aunay, s'est pendu. Cet homme, qui était alcoolique, avait manifesté l'intention d'attenter à ses jours. —
Le sieur Louis Lecerf, employé d'octroi à Falaise, c'est pendu. Le
malheureux était alcoolique. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 -
Une discussion qui fini mal. -
A la suite d'une discussion entre les
sieurs Louis Corbel, charcutier à St-Martin-des-Besaces, et Jean
Lerouilly, hongreur à Brémoy, canton d'Aunay-sur-Odon, une lutte s'est
engagée entre eux. Tous deux roulèrent plusieurs fois sur le sol, dans
la dernière chute, Lerouilly a eu le tibia de la jambe gauche brisé.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1905 -
Le torchon brûle. -
Un cultivateur de
Brémoy, canton d'Aunay, la sieur Pierre Duval, 67 ans, est un fainéant,
à ce que prétend sa femme. Pour le faire travailler, elle lui à
caressé les côtes à coups de bâton, mais le mari battu s'est rebiffé,
il a fait constater les traces de coups par ses voisins et par la
gendarmerie, et il a porté plainte contre sa moitié.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1919 -
Rejet de demandes de concessions de mines. -
Par décret en date da 11 avril 1919, est rejetés les demandes de
MM. Jean et Georges Hersent et
Juin 1920 - Un fratricide involontaire. - En maniant le fusil de son père, qu'il ne croyait pas chargé, le jeune Pignolet 15 ans, domestique à St-Honorine-du-Fay, mais qui, ce jour-là, se trouvait chez ses parents, à Bremoy, canton d'Aunay-sur-Odon, a fait partir la charge et atteint sa petite sœur qui a été tuée sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
A l’instar de Pétrone.
- Alphonse
Hay, 63 ans, journalier à Brémoy, canton d'Aunay, s'est donné la mort
en s'ouvrant une veine de la jambe avec un rouleau de cuisine. Ce
malheureux était tombé dans une absolue misère. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Un désespéré. -
Pendant
l'absence de sa femme, M. Félix Martin, Cantonnier à Brémoy, hameau des
Maisons, canton d'Aunay s'est pendu dans son grenier. Il était âgé de
52 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1922 -
Le feu. - Un
incendie s'est déclaré chez les époux Leguédois, cultivateurs, à
Brémoy, canton d'Aunay. En traversant les flammes pour sauver son enfant
et un
nourrisson, Mme Leguédois a été brûlées aux mains et au visage. Les
dégâts, en parties assurés, s'élèvent à 8 000 fr. On croit à la
malveillance —
Un commencement d'incendie
s'est déclaré dans la boulangerie Rebours, place Victor-Hugo, à
Lisieux. Les dégâts sont importants. (Source : Le Bonhomme
Normand) Juin
1922 -
Le temps qu’il fait.
- L'Almanach du Bonhomme Normand annonçait un temps chaud et
sec pour le commencement de ce mois, orage et vent vers les 13 et 11,
pluies ensuite. Jusqu'ici, il ne se trompait guère. On
demandait de l'eau, St-Médard, brigadier-chef de la grande compagnie
d'arrosage, nous en a envoyé. On lui demandera maintenant de la mesurer,
avec discrétion. Il
parait que la récolte, sans être médiocre, ne vaudra pas celle de l'an
dernier. Souhaitons que des conditions météorologiques particulièrement
favorables puissent en augmenter encore les profils, si nécessaires et si
avidement attendus. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril 1923 - Mort isolé. - Dans le petit bois de Brémoy, canton d'Aunay, on a découvert le cadavre de M. Ladislas Rivière, 65 ans. Le malheureux qui était occupé à faire des bourrées, avait succombé à une congestion. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1937 - Le temps qu’il a fait en septembre.
–
Le
mois de septembre a été normal pour les températures. La moyenne
mensuelle à 14° 77. Partout, le maximum s'est présenté le 6,
sans atteindre 36° à Lisieux, cependant, par exception, ce maximum s'est
élevé à 31°. Le
mois a été généralement beau, sauf du 10 au 20, mais, au cours de
cette période, les pluies ont été exceptionnellement abondantes. Quelques orages faibles ont éclaté, spécialement le 19 et le 20. Les pluies, quoique tardives, ont été très favorables aux prairies, qui ont reverdi rapidement. (source le Moniteur du Calvados)
Octobre 1937 - L’alcool qui tue. – M. Aristide Touzé, 56 ans, journalier, a été trouvé pendu à une solive de la cave de sa maison. Le malheureux, qui avait annoncé sa funeste détermination, s'adonnait à la boisson depuis quelque temps. (source le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Résumé météorologique du mois de juillet. - Le mois de juillet a été normal, dans son ensemble, aussi bien pour les pluies que pour les températures. La normale de température est en effet égale à 16° 93. En ce qui concerne les pluies, l'écart avec la normale est beaucoup moindre que le public ne le supposerait à priori, en considérant les méfaits de la sécheresse. Le total des précipitations à La Délivrande, 39 m/m, 62 à Bayeux et Brèmoy, 64 à Honfleur et Saint-Jean-le-Blanc, 72 à la forêt de Balleroy, 94 à la forêt de Saint-Sever. Ces pluies éminemment bienfaisantes, n'ont pu compenser les effets de la sécheresse de printemps, elles les ont cependant atténuées dans de grandes proportions. Les pâturages, sans reverdir véritablement, ont échappé à un dessèchement complet et les éleveurs ont obtenu le minimum indispensable de nourriture pour leurs bestiaux. Les
pluies orageuses du mois d'août ont amélioré notablement la situation
des prairies. Partout les récoltes sont excellentes en quantité et en
qualité, en quelques endroits, la moisson a été gênée par
les orages. Abbé Gabriel. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1945 -
Un incendie. - Un
feu provoqué par l’allumage d’une mèche de mine partie en fusée, s’est
déclaré dans la toiture en chaume d’une grange appartenant à M.
Ferdinand Hamel, cultivateur à Brémoy. Grâce à l’intervention des
pompiers de Saint-Martin-des-Besaces, le sinistre, a pu être maîtrisé.
(source
: Le Bonhomme
Novembre 1946 - Un suicide à Brémoy. - Mme Louis Lebreton, 70 ans, s’est noyée dans un puits situé à proximité de son habitation. Le corps de la désespérée fut découvert par sa belle-fille venue lui rendre visite. La septuagénaire qui était paralysée depuis 1942 avait confié à ses proches son intention d’en finir avec la vie. (source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1946 - Le ravitaillement. - La distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre, L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1947 - Un imprudent provoque l’incendie d’une meule à Brémoy. – Bernard Daigremont, 23 ans, ouvrier agricole brulait des ronces dans un chemin creux. Le feu s’étant communiqué à une haie a détruit une meule de 700 bottes de foin appartenant à M. Francois Tillard, cultivateur, lui occasionnant un préjudice de 15 000 francs. (source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Des bois flambent à la Ferrière au Doyen.
- M.
Tristan du Perier de Larson, 69 ans, de Saint-Pierre-du-Fresne, a signalé
aux gendarmes qu’en 15 jours quatre incendies ont éclaté sur des
terrains gardés, 50 hectares de bois ont été ravagés à la
Ferrière-au-Doyen, au lieu-dit « le Bois de l'Homme », 95
autres près du chemin du pavillon de chasse. Deux autres sinistres ont
éclaté en direction de Brémoy et de Jurques. Le propriétaire attribue
ces faits à la malveillance. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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19. La vie Normande - Batterie de sarrazin |
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