Novembre
1926 -
Accident.
- M.
Gauthier Ernest,
propriétaire à
Rots, sortait
de la boucherie
Linger, à
Bretteville-l'Orgueilleuse.
Il voulut
traverser la
rue à
bicyclette.
Au même
moment un
motocycliste,
Jules Mariette,
électricien à
Trouville,
venant de
la direction
de Caen,
arrivait à
sa hauteur.
II le renversa.
M.
Gauthier a
été légèrement
blessé dans
sa chute.
Sa bicyclette
est hors
d'usage.
Février
1928 -
Un accident d’auto. -
Pour
éviter
d'entrer
en collision
avec la
voiture
de M.
Rodolphe
Doquet,
propriétaire
et maire
de Putot-en-Bessin.
qui, faisant
machine
arrière
devant
le bureau
de poste
de Bretteville
-l'Orgueilleuse,
obstruait
complètement
la route,
M.
Charles Prieur,
industriel
à Breuillet
(Seine-et-Oise),
donna un
violent
coup de
volant à droite et vint renverser le poteau
télégraphique
, une dame
qui se
trouvait dans sa voiture, Mme Delain a été blessée au nez , deux autres
personnes
qui l'accompagnaient
ont été
contusionnées.
La voiture
a subi
quelques
dégâts.
Mars
1930
-
Une auto flambe.
-
Par suite d'une fuite d'essence, l'auto de M. Bretey, de Mamers, de
passage à Bretteville-l'Orgueilleuse, a pris feu. Grâce aux extincteurs
du garage Catherine, les dégâts ne dépassent pas 1.000 francs.
Avril
1930 -
Un décès suspect. -
Dans le courant de la semaine dernière, décédait à Bretteville une
dame Dupont, âgée de 44 ans. Cette dame était malade depuis plusieurs
jours déjà. M. le docteur Laurent, constatant que la morte portait des
traces de coups et des fractures de côtes refusa le permis d'inhumer. Le
parquet de Caen fut prévenu et la gendarmerie a commencé l'enquête.
Depuis
une dizaine d'années habitaient à Bretteville les époux Dupont et leurs
enfants. Le mari, âgé de 40 ans, est un journalier courageux et
économe, mais la femme s'adonnait presque journellement à la boisson et
ne faisait absolument rien dans sa maison. Si bien que lorsqu'il rentrait
de sa journée, le mari ne trouvait rien de prêt et découragé allait
souper dans un débit. Rencontrant un camarade il passait la soirée le
plus agréablement qu'il lui était possible.
Quand
il rentrait, parfois énervé, éclataient des discussions au cours
desquelles assez souvent, des coups pleuvaient, Ce[1]fait
explique les réserves faites par M. le docteur Laurent. M. Sebire,
substitut du procureur de la République et M. Le Gall, juge
d'instruction, se sont rendus sur les lieux en compagnie de M. le
capitaine Bercier. M. le docteur Aumont a pratiqué l'autopsie de la femme
Dupont. Celui-ci a diagnostiqué une mort consécutive à une pleurésie
double.
Le
mari, laissé en liberté, sera très probablement poursuivi pour coups et
blessures, mais il ne saurait être tenu responsable de la mort de sa
femme. (Source : L’Écho
du Bessin)
Février
1932 -
Sur la route. - Au
carrefour de l'église, une collision s'est produite entre une voiture
hippomobile dite « vachère », conduite par M. Baligant, domestique au
service de M. Galay, cultivateur à Bretteville, et une automobile
pilotée par M. Foucault, représentant de commerce, demeurant à
Saint-Manvieu.
Dans
l'accident, le cheval attelé à la vachère a été blessé au poitrail
et à une patte. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1932 -
Pincée ! -
Dernièrement,
les gendarmes de Bretteville-l'Orgueilleuse étaient avisés par leurs
collègues de Sartilly (Manche), qu'une fille Juliette Gallot, 18 ans, de
Rots, soupçonnée d'un vol de 2 000 francs au préjudice du directeur du
Casino de Carolles, avait quitté cette dernière localité pour regagner
son pays d'origine.
Appréhendée
alors qu'elle descendait de l'autobus de Caen à Bayeux, la fille Gallot a
avoué. (Bonhomme
Normand
Janvier
1937 -
On arrête un insoumis. -
Les
gendarmes de Bretteville-l'Orgueilleuse ont arrêté à son
retour du travail, le nommé Ernest Dumont, 21 ans, ouvrier au service
d'un cultivateur de la localité, M. Lefranc.
Dumont,
qui appartient à la classe 1935, et qui avait été appelé sous les
drapeaux en octobre dernier, n'avait pas rejoint son corps d'affectation
le 106e régiment d'infanterie, à Châlons-sur-Marne.
Dumont,
qui appartient au recrutement d'Alençon, a déclaré qu'il avait passé
le conseil de révision à Flers, mais qu'il ignorait s'il avait été
pris pour le service. Il a ajouté qu'étant en mauvais termes avec ses
parents, il n'avait pas jugé utile de donner son adresse à ces derniers
qui, en conséquence, n'avaient pu lui faire parvenir son ordre
d'appel. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Deux blessés dans une collision.
- Au
carrefour de l'église, une collision s'est produite entre une automobile
conduite par Mme Delmotte, charcutière à Luc-sur-Mer, qui venait de la
direction de Norrey, et une autre voiture pilotée par M. Rousseaux, 61
ans, cultivateur à Bavent, qui suivait la route de Caen à
Cherbourg.
Sous
la violence du choc, l'auto de Mme Delmotte fut projetée contre un petit
mur qui s'écroula.
Dans
l'accident, une dame Bérou, négociante à Luc, qui se trouvait dans la
voiture de Mme Delmotte, a été blessée à la jambe droite et à la
tête, et Mme Rousseaux, qui avait pris place
aux côtés de son mari, a été contusionnée à la tête.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937
- Un
piéton est écrasé par une auto.
– M.
Gibon, propriétaire à Saint-Gatien-les-Bois, circulait en voiture
automobile sur la route de Caen à Bayeux. Il traversait le bourg de
Bretteville-l'Orgueilleuse lorsque à hauteur de la gendarmerie, alors
qu'il se trouvait sur sa droite, un sexagénaire, ouvrier agricole,
atteint de surdité, M. Léon Adam, s'engagea sur la chaussée sans
s'inquiéter si celle-ci était libre.
Malgré
les coups d'avertisseur de M. Gibon qui fit tout son possible pour éviter
le piéton, ce dernier vint littéralement se jeter devant la
voiture.
Relevé
les deux jambes broyées, le malheureux fut transporté à l'hôpital de
Caen où il est décédé peu de temps après son admission.
La
gendarmerie de Bretteville-l'Orgueilleuse a ouvert une enquête. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Un enfant est
blessé par une. - Dimanche après-midi, le jeune Jacques
Godefroy, âgé de 3 ans. demeurant Cité Guynemer, venait, en compagnie
de ses parents, à Bretteville-l’Orgueilleuse, chez des amis M. et
Mme Dumont, dont l'habitation est situés sur la route nationale de Bayeux
à Caen.
Tout
à coup, trompant la surveillance de ses parents, le petit Jacques
traversa la route. Il fut renversé par une auto se dirigeant vers Caen
qui survenait à ce moment précis. C'est l'aile
droite de l'auto qui atteint le petit Jacques au front. Le docteur Laurent
n'a pas jugé très grave l'état du petit blesse.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un cheval, accroché par une auto.
- Voici
dans quelles circonstances s'est produit l'accident survenu à Bretteville
et que nous avons relaté sommairement :
Vers
21 h. 45, M. Deslandes, entrepreneur, demeurant à Bayeux, rentrait chez
lui en compagnie de sa femme.
Alors
que l'auto traversait le bourg de Bretteville-l'Orgueilleuse, M. Deslandes
fut obligé à un certain moment de mettre ses phares en code pour croiser
une autre voiture. Pendant le court instant où les phares furent
baissés, il ne vit pas un cheval qui marchait à droite, dans la même
direction que lui. Il heurta l'animal qui fut blessé à la cuisse.
Celui-ci, sous la douleur, s'emballa, entraînant avec lui son
conducteur, M. Lemonnier, cultivateur audit lieu qui, fort heureusement,
ne fut que légèrement blessé.
Par
suite du choc, la glace de la portière de l'auto se brisa et Mme
Deslandes fut légèrement coupée au visage.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Le développement du réseau téléphonique du département.
- La
vitalité du service téléphonique s'intensifie dans le Calvados d'une
manière si sensible que le département a pris la cinquième place au
point de vue densité du réseau.
Actuellement,
sur 703 communes, 510 sont pourvues du téléphone, et la proportion, si
elle n'est que de 56 % dans l'arrondissement de Bayeux, atteint 73 % pour
celui de Caen et 82 % pour celui de Vire.
Au
cours des derniers mois, 55 communes ont été pourvues de l'automatique
rural et des appareils taxiphones à prépaiement ont été installés à
Blainville, Cabourg, Bretteville-l'Orgueilleuse et Lion-sur-Mer.
Cette
extention de l'automatique rural a d'ailleurs obligé l'administration à
prévoir de nouveaux circuits de rattachement aux centres de groupement.
Enfin, le nombre des abonnés au téléphone dans le Calvados est
passé de 11 207 à 11 421 en un an. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Février
1939 -
Le mouvement de la population en Normandie.
- Les
mariages sont en augmentation dans le Calvados et la Seine-Inférieure.
Notre département garde le troisième rang en France par la proportion de
ses éléments jeunes.
Par
contre, le nombre des divorces reste élevé. L'Eure et la
Seine-Inférieure sont aux troisième et quatrième rangs parmi les
départements ayant la plus forte proportion.
Au
point de vue de la natalité, c'est le département de la Manche qui
compte la plus forte proportion de naissances, avec vingt pour mille. Le
Calvados occupe le septième rang, l'Orne le dixième, la
Seine-Inférieure le douzième, l'Eure le vingt-quatrième.
Pour
la mortalité, la Normandie demeure malheureusement au-dessus de la
moyenne générale de la France.
A
signaler, cependant, que la mortalité infantile a diminué, sauf dans le
Calvados et dans l'Eure. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Un grave accident sur la route de Bayeux.
- Un grave
accident s'est produit hier soir, vers 20 heures, sur le territoire de
Bretteville-l'Orgueilleuse. M. Denage, entrepreneur de maçonnerie à
Bayeux, revenait en auto de Caen, se dirigeant vers Bayeux, lorsqu'il
croisa un camion automobile appartenant à M. Pien, boucher à
Bretteville. Les effets de lumière résultant de ce croisement
l'empêchèrent d'apercevoir une cycliste qui roulait sur sa droite.
Violemment
tamponnée par l’auto, la malheureuse fut littéralement « cueillie »
sur le capot et transportée ainsi sur une quinzaine de mètres, tandis
que sa bicyclette, restait enchevêtrée
dans le train avant.
M.
Benage s'empressa de porter secours à la victime, aidé par les gendarmes
de Bretteville-l'Orgueilleuse qui la firent transporter immédiatement à
l'hôpital de Caen sans avoir pu l'interroger, car elle était sans
connaissance.
A
l'heure actuelle, elle est encore dans le coma, cependant nous croyons
savoir qu'il s'agit d'une dame Georgette Triangle, 32 ans, demeurant à
Authie.
La
gendarmerie enquête pour établir les responsabilité.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Deux camions entrent en collision.
- Vers 9 heures, un camion de l'entreprise Guitton et
Lefrançois, de Noron-la-Poterie ayant à bord un chargement de 1 600
kilos de briques, montait la côte de Bretteville-l'Orgueilleuse en
direction de Caen. A hauteur de la propriété de M. Grelley, il doublait
un semoir mécanique, appartenant à M. Leblond, du Mesnil-Patry, lorsque
survint un camion de la maison Viano, de Bayeux.
Le
conducteur de ce dernier véhicule ayant été obligé de freiner,
celui-ci dérapa sur une distance de 30 mètres environ et se jeta sur
l'avant du camion de M, Lefrançois. Celui-ci a eu l'avant du moteur
détérioré et sa cabine a été défoncée. Heurté au passage, le
semoir a été légèrement endommagé. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Février
1939 -
Un spécialiste de la casse.
- Le
nommé Gustave Bellanger, 27 ans, demeurant à St-Germain-la-Blanche-Herbe,
se trouvait récemment au café Michel, à Bretteville-l'Orgueilleuse. Il
plaisanta assez grossièrement le patron, si bien que celui-ci voulut le
mettre à la porte. Mal lui en prit. Bellanger, au comble de la fureur,
brisa toute la vaisselle du café, et, se jetant sur M. Michel, mit ses
vêtements en lambeaux.
Le
débitant, qui subit un préjudice de 130 francs, a porté plainte.
Bellanger était en cours de sursis pour une peine de prison pour un fait
identique. Les gendarmes Dagorne et Tellier, de Bretteville-l'Orgueilleuse,
mènent activement l'enquête sur cette affaire. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Pour éviter la fatigue.
- L'autre
soir, vers 19 heures, M. Lucien Marie, demeurant à
Bretteville-l'Orgueilleuse, avait laissé sa bicyclette devant la terrasse
d'un café, à Carpiquet. Quand il voulut la reprendre, elle avait
disparu.
L'auteur
du vol a été identifié. C'est un nommé André Guillaumette, manœuvre
à l'entreprise Morineau, à Carpiquet, et demeurant 207, rue Saint-Jean,
à Caen.
Amené
par les enquêteurs à la gendarmerie de Bretteville, Guillamnette a
reconnu avoir dérobé la bicyclette et s'en être servi pour rentrer à
Caen.
Arrivé
dans cette ville, il abandonna la machine à proximité de l'hôtel
Moderne, boulevard des Alliés. Ses dires ont été reconnus exacts.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Mai
1939 -
Des producteurs de lait manifestent sur la route .
- Hier matin, une cinquantaine de cultivateurs,
fournisseurs de lait de Caen, se sont groupés sur la route, à la limite
des communes de Rots et de Bretteville-l'Orgueilleuse, et sans la moindre
violence, ont arrêté le camion de la maison Ricard, qui effectuait sa
tournée de ramassage.
Les
gendarmes de Bretteville-l'Orgueilleuse, alertés, se rendirent sur les
lieux, ainsi que le capitaine Gaubert, commandant les brigades de Caen, et
sur les instances de ce dernier, le camion put reprendre sa route, après
avoir été immobilisé pendant une heure et demie.
La
protestation était motivée par les baisses successives que les
producteurs se plaignent d'avoir subies pendant le mois d'avril, baisse
qui leur ont été imposées sans qu'ils aient eu la possibilité de
discuter les prix avec les industriels auxquels ils fournissent le lait.
Ils ont déclaré, par la voie de leur Syndicat, qu'ils admettaient
parfaitement la baisse saisonnière, mais qu'ils exigeaient que les prix
soient fixés d'un commun accord. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Une automobiliste grièvement blessée.
– Un
accident assez grave s'est produit hier après-midi, à
Bretteville-l'Orgueilleuse, au carrefour de l'Église.
Une
auto pilotée par Mme Fauchille, demeurant à Lille, qui débouchait de la
route de Norrey-en-Bessin, a été heurtée par une autre voiture venant
de Bayeux et se dirigeant vers Caen.
Ce
véhicule était piloté par M. Fernand Lefebvre, demeurant à Cherbourg,
22, rue Montebello.
Une
camionnette appartenant à M. Rousseville. marchand de poisson à
Port-en-Bessin, qui stationnait en face du débit Almyre, fut heurtée par
l'une des deux voitures et son aile droite arrière fut arrachée dans
l'accident.
Mme
Fauchille a été sérieusement blessée, à la tête, à la gorge et à
la jambe gauche. Elle a été transportée dans une clinique de Caen. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1940
-
Une
auto se jette sur un arbre.
-
Hier
matin,
vers
7
h.
30,
M.
Fernand
Marie,
mareyeur
à
Arromanches,
venait
en
auto
de
la
direction
de
Bayeux,
lorsqu'un
peu
avant
l'entrée
du
bourg
de
Bretteville,
il
aperçut
en
face
de
lui
un
groupe
de
poulains
appartenant
à
M.
Paul
Lemanissier,
qui
les
emmenait
dans
un
herbage
tout
proche.
M.
Lemanissier
fils,
qui
précédait
les
jeunes
chevaux
d'une
vingtaine
de
mètres
environ,
fit
signe
à l'automobiliste
de
ralentir.
M.
Marie
freina
aussitôt,
mais
sa
voiture
dérapant,
zigzagua
à plusieurs
reprises
pour
finalement
se
jeter
sur
un
arbre.
Par un
heureux
hasard,
ni M.
Marie,
ni les
personnes
qui se
trouvaient
dans son
auto, ne
furent
blessées.
La voiture
a subi
de sérieux
dégâts
qui ont
fait l'objet
d'un constat
par M.
Chevreau,
huissier
à Tllly-sur-Seulles.
Mars
1941 - Macabre
découverte. - M. Connault, menuisier à Bretteville-l'Orgueilleuse, a
découvert dans un caniveau bordant la route de Bretteville à Secqueville,
le cadavre de M. Octave Marie, 31 ans, employé d'usine, demeurant
à Secqueville-en-Bessin, marié et père de trois enfants.
Toute
idée de crime ou suicide ayant été écartée, le permis d'inhumer a
été délivré. On pense que M. Octave Marie, pris de boisson, a
succombé à une congestion.
Septembre
1942 - Pour les prisonniers. - A
Bretteville-l'Orgueilleuse, dimanche 27 septembre, kermesse au profit des
prisonniers de guerre. A 11 h., Messe en musique. 13 h. 30,
ouverture des comptoirs, manège, loteries comiques. Dans l'après-midi,
concert par la musique de Noron-la-Poterie-Tronquay (direction M.
Plaisance). Vente aux enchères d'une bicyclette homme ou dame,
mouton, volailles. Buvette, alimentation, pâtisserie, galettes normandes.
Octobre
1942 -
Destruction des pigeons.
- Conformément
à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux
propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes
espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs)
doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs
de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.
Octobre
1942 -
Et ça continue. -
En raison de la situation difficile de notre approvisionnement en
beurre pour le mois de novembre, le ravitaillement général réformes que
les rations ne pourront être honorées en une seule fois.
En
conséquence, les détaillants sont priés de ne livrer à leurs
consommateurs inscrits, que 80 gramme de beurre à valoir sur la ration de
125 grammes. Le complément sera satisfait au cours du mois.
Espérons-le !
Novembre
1942 -
L'heure du couvre-feu.
- A partir du
1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des
débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la Normandie
comme suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des
débits, 22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00.
Mai
1943 - Une
installation.
- C'est celle du
nouveau curé de Bretteville-l'Orgueilleuse, M. l'abbé Tribouillard que
toute sa paroisse a fêté avec un flatteur empressement.
L'église
était décorée et fleurie. On est allé chercher le pasteur au
presbytère et il a été reçu à la porte de l'église par le maire, M.
Lefranc et M. Lemanissier, président du Conseil de Fabrique. Le sermon a
été fait par M. le curé de la Cathédrale de Bayeux qui a parlé
éloquemment de l’œuvre du prêtre de paroisse.
Des
vêpres solennelles ont aussi été célébrées. Et cette belle et pieuse
journée, M. Gelbay père, chantre et Mlle Lair, organiste, ont été
décorés de l'Ordre diocésain.
Décembre
1943 -
Fait divers.
- Lundi
soir, deux jeunes gens entraient consommer au débit Almire, à
Bretteville-l’Orgueilleuse. Incidemment, ils demandèrent si M. Almire
était là . Sur réponse négative, ils s'en furent, mais pour
revenir peu après. Cette fois, ils exhibèrent des revolvers et
exigèrent qu'on leur remit le tabac, tout en assurant que si l'on
s'exécutait, ils ne feraient pas de mal.
Pris
de peur, le fils du débitant, âgé de 12 ans, leur indiqua la pièce
voisine, où était déposé le sac plombé contenant 23 kilos de tabac.
Mme Almire essaya de s'interposer, elle reçut
un violent coup de masse sur la tête qui l'étourdit, les agresseur
mirent à profit ce court répit pour disparaître avec le sac. Peu
après. Mme Almire pouvait alerter les gendarmes, malgré la défense des
jeunes gens, sous menace de mort de prévenir la Police avant trois jours.
Février
1945
- La question des
baraquements. -
Un vœu demandant la construction, par priorité, des baraquements
scolaires, a été soumis au comité Départemental de Libération par
le Comité Local de Bretteville-l’Orgueilleuse.
(Source : Le
Bonhomme Libre.)
Juillet
1945
-
A l’honneur.
- Le
Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa
séance plénière, avec inscription au procès verbal : M. et Mme
LECANU, boulangers à Bretteville-l’Orgueilleuse
« Résistants de la première heure, un fils évadé de la
Martinique (gaulliste condamné à mort) pour rejoindre l’armée
du général de Gaulle, un fils déporté en Allemagne, et un fils
réfractaire au S.T.O., Guerre 1914-1918, citations, médaillé
militaire ». Hommage à tous ces vaillants ! (Source,
Le Bonhomme Libre.)
Juillet
1945 -
Une cérémonie religieuse. -
Dimanche 8 juillet, sous la présidence de Mgr Adam, vicaire
général, seront inaugurés à Bretteville-l’Orgueilleuse un chemin de
croix et une statue de Sainte-Thérèse de l’enfant Jésus. A 11 h 15,
grand’messe ; Vêpres à 14 h.
(Source : Le Bonhomme
Libre.)
Août
1945 -
Des patriotes à l’honneur.
- Le
Comité départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa
séance plénière avec inscription au procès-verbal :
Gendarme Grossin de
Bretteville-l’Orgueilleuse. « A porté secours à un parachutiste
blessé, en 1941 ».
M.
Antoine, Maire de Cheux, « A
ravitaillé de nombreux requis. Réfractaire aux réquisitions allemandes.
Résistant de la première heure ».
MM.
Pinel Henri, Jourdan Jacques, de
Vire. « Ont facilité l’évasion d’un parachutiste
allié ».
Honneur
à eux. (Source, Le
Bonhomme Libre.)
Janvier
1946 -
Un drame de la route. -
A proximité du bourg de
Bretteville-l’Orgueilleuse, M.
Bernard Suzanne, 20 ans, domestique chez M. Philippe, cultivateur à Rots,
qui conduisait une charrette à gerbes, a été renversé par un
camion militaire. L’infortuné jeune homme est décédé, tandis qu’on
le transportait au domicile de son patron. (Source, Le Bonhomme Libre.)
Février
1946 -
Un grave accident. -
A
la sortie du bourg de Bretteville-l’Orgueilleuse, en direction de Caen,
une « jeep » et un camion que le conducteur de celle-ci
voulait dépasser, ont dérapé par suite du verglas et capoté. Le
militaire britannique qui conduisait la voiturette, et une femme qui l’accompagnait,
ont été grièvement blessés. Le camion était piloté par M. Ygouf,
chauffeur au service de la Production industrielle, en détachement à
Audrieu. (Source, Le
Bonhomme Libre.)
Mai
1946 -
Deux tonnes de munitions explosent.
- Un incendie dont
une enquête s’efforce de déterminer les causes, a provoqué l’explosion
d’un dépôt de munitions situé dans le bois de la Londe. Pendant trois
heures, une quantité d’explosifs et de munitions évaluée à deux
tonnes, a sauté au grand émoi des habitants des localités
environnantes. La gendarmerie de Bretteville-l’Orgueilleuse prit
rapidement les mesures de sécurité nécessaires. Aucun accident de
personnes n’est à déplorer. (Source
: Le Bonhomme Libre.)
Janvier
1947 -
Quand les gendarmes ne dorment que d’un oeil. – Au
cours de l’année passée, les gendarmes de la brigade de Bretteville-l’Orgueilleuse
sous le commandement de leur chef, M. Chanu, ont procédé aux
constatations de 3 crimes, 149 délits et 150 contraventions.
Pendant
la même période, 40 arrestations ont été opérées. 1 550 enquêtes
ont été faites pour fournir des renseignements à divers autorités.
Durant
la même période, la maréchaussée de Douvres-La Délivrande a constaté
8 crimes, 225 délits, procédé à 50 arrestations, non comprises celles
de P.G. évadés, dressé 1 600 procès-verbaux et identifié 603
personnes de passage dans la circonscription, 5 000 kilomètres ont été
couverts à bicyclette. (Source, Le Bonhomme Libre.)
Janvier
1948
- Enquête
publique. Le
projet de reconstruction et d'aménagement de la commune, établi par M.
Davy, architecte urbaniste, est déposé à la mairie jusqu'au 14 Janvíer
inclus pour que chaque habitant puisse en prendre connaissance. A
l'expiration de cette date, un commissaire enquêteur recevra Ies 15, 16
et 17 janvier, au même lieu, de 14 h. à 16 h., les déclarations qui
pourront être faite sur I'utilité du projet. (Source, Le Bonhomme
Libre.)
Mars
1948 -
Une auto se jette contre un arbre. - À
la sortie de Bretteville-l'Orgueilleuse, en direction de Bayeux, une auto
que pilotait M. de Lussan, directeur de la laiterie à Isigny, se jetée
contre un arbre par suite du fonctionnement défectueux des freins du
véhicule. Le conducteur ainsi que sa femme ont été légèrement
blessés. La voiture a subi de sérieux dégâts. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Un grave incendie à Bretteville-l'Orgueilleuse.
- Un
sinistre dû à la foudre tombant sur l'installation électrique a
provoqué la destruction de 70 balles de lin, d'un poids total de 3 500
kilos, dans l'usine Delfortrie.
La
rapidité des secours et d'intervention des pompiers de Caen a permis de
circonscrire le fléau. Le bâtiment abritant les marchandises a pu être
sauvé. Les dégâts sont évalués à 500 000 francs. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Un ignoble individu. -
Pour
avoir abusé d'une de ses fillettes, âgée de 10 ans, un père de 9
enfants, Eugène Aublet, 46 ans, ouvrier agricole à
Bretteville-l'Orgueilleuse, a été écroué.
L'enquête
a révélé que le satyre entretenait également depuis une dizaine
d'années des relations coupables avec sa fille aînée actuellement âgé
de 19 ans. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1948
-
Guerre aux chauffards !
-
Après
avis de la commission départementale de retrait des permis de conduire,
le préfet a suspendu deux permis pour une période de 2 mois, un permis
pour une période de 3 mois, deux permis jusqu'à décision de justice, un
permis pour une période de 2 mois, un permis pour une période d'un an,
un permis pour une période de 4 ans.
Il
a également prononcé l'interdiction du droit au permis pendant une
période de six mois à un conducteur ayant fait l'objet d'une
condamnation pour blessures involontaires et défaut de certificat de
capacité. Enfin, plusieurs automobilistes ont reçu un avertissement pour
avoir contrevenu aux dispositions du code de la route. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948
-
Les colis indésirables.
-
A
la suite de la saisie de plusieurs colis, le commissaire central rappelle
qu'il est formellement interdit d'envoyer par la Poste des munitions de
chasse. Des sanctions sévères sont prévues contre les délinquants.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Un incendie à Bretteville-l'Orgueilleuse.
- Durant
la nuit, un sinistre causé par un court-circuit a provoqué de sérieux
dégâts à l'habitation de M. Adam, courtier en assurances et produits
agricoles. A l'aide d'un puissant matériel, les pompiers de Caen se sont
rendus maîtres du feu. Les dégâts sont évalués à 500 000 francs.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Le mors aux dents. -
Le cheval qu'il conduisait s'etant emballé, un cultivateur de
Bretteville-l'Orgueilleuse, M. Maïer, est tombé d'une carriole au
lieu-dit « Le Maroc », route de Secqueville.
Relevé
sans connaissance, le blessé a été transporté à la clinique
Saint-Martin de Caen. On craint une fracture du bassin. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1949 -
L'approvisionnement en eau.
- Le
maire a rendu compte au conseil municipal des démarches entreprises
auprès des services du Génie Rural, de l'Électricité de France et du
M. R. U. en vue de l'installation de pompage avec moteur dans un herbage
route de la Gare et appartenant à M. Lemanisier.
La
somme prévue pour l'approfondissement du puits situé en face de la Poste
serait affectée à ces travaux en attend la réalisation d'un projet
intercommunal d'adduction d'eau.
Conseil
a chargé le maire de solliciter l'accord du propriétaire du terrain. (
Le Bonhomme Libre )
Juin
1950 -
La municipalité de Bretteville-l’Orgueilleuse maintient sa
démission. - Nous
avons indiqué dans quelles conditions le Conseil Municipal de
Bretteville-l'Orgueilleuse avait décidé d'adresser sa démission au
Préfet.
Des
entretiens ont eu lieu à la Préfecture entre M. le Secrétaire Général
et des représentants du Conseil démissionnaire, M. Lesauvage, maire, et
M. Chervin, 2e adjoint. Ceux-ci ont rendu compte, au cours
d'une réunion du Conseil, des résultats de ces conversations.
Un
vote à bulletin secret a décidé, à l'unanimité, le maintien de la
démission.
Précisons
que celle-ci causée, non seulement pour le cas particulier d'une demande
d'Assistance médicale gratuite mais sur le fait d'une mauvaise
répartition des charges mises au compte
des contribuables de la commune. (Le Bonhomme Libre)
|