Février
1832 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Daigremont-Manvieux, conseiller.
-
Les époux Sallé, cultivateurs à Bretteville-le-Rabet, s'apercevaient
qu'on leur volait du cidre, en s'introduisant dans leur cave, à l'aide
d'une fausse clef. Pendant quelque temps ils firent, mais inutilement,
bonne garde pour saisir le voleur.
Le
25 octobre, la dame Sallé, dont le mari était absent, pensant que, si le
voleur était par hasard informé de cette circonstance, il ne manquerait
pas d'en profiter, pria un voisin de venir passer la soirée chez elle.
Vers
9 heures du soir, comme la dame Sallé l'avait prévu, un nommé François
Acquarin, tisserand, qui habitait dans le voisinage, arriva à petit bruit
dans la cour, et déjà il avait mis sa clef dans la serrure de la cave,
quand il fut saisi par les personnes de la maison. Il chercha à s'emparer
de la fausse clef que tenait une de ces personnes, et il ne put expliquer
raisonnablement sa présence sur les lieux à pareille heure.
Déclaré
coupable avec les circonstances aggravantes, Acquarin, qui avait déjà
fait quelques années au bague, a été condamné, vu son état de récidive,
aux travaux forcés à perpétuité.
(Le Pilote du Calvados)
Décembre
1845
-
Police correctionnelle.
-
Nous avons rendu compte du malheur arrivé à notre honorable
concitoyen M. le Trochu de Morigny, dans une partie de chasse, sur le
territoire de Bretleville-le-Rabet.
Le
tribunal de Falaise avait renvoyé M. de Morigny devant la cour d'assises
du Calvados, sous la prévention d'avoir volontairement donné la mort au
sieur Richer, on lui déchargeant son fusil dans la poitrine.
La
chambre des mises en accusation de la cour royale de Caen a, par un arrêt
en date du 20 novembre dernier, réformé cette décision du tribunal de
Falaise. L'arrêt dont il s'agit a reconnu que cette mort n'était pas le
résultat de la volonté de M. de Morigny et qu'il ne s'élevait a cet
égard aucune charge contre lui. M. de Morigny a été seulement renvoyé
devant le tribunal correctionnel de Caen, sous la simple prévention
d'homicide par imprudence. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1852 -
Les Orages. - Les
derniers orages ont causé, dans une partie du département, de graves
dommages aux récoltes.
On
cite comme ayant principalement souffert les communes suivantes :
Valcongrain, Courvaudon , Cauvicourt, Saint-Sylvain,
Saint-Germain-le-Vasson, Bretteville-le-Rabet,
Villers-Canivet, Ussy , Meslay, Aubigny, Versainville, etc…
A
Vire, la foudre est tombée, dans la nuit de lundi à mardi, vers deux
heures, en la commune de Saint-Manvieu, au village de Lerocher-Villedieu,
et a mis le feu à un corps de bâtiment appartenant au sieur
Jean-François Launay, de Sept-Frères, occupé par les sieurs Bouvy,
cultivateur, et Quillard, sabotier.
La
perte approximative causée par le feu du ciel est de 3 800 fr. pour le
propriétaire, 1 500 fr. pour le sieur Bouvy, et 215 fr. pour le sieur
Quillard. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1866 -
Un incendie. - Dimanche
matin, un incendie a éclaté
dans un corps de bâtiment appartenant à M. Palais Michel, journalier à
Bretteville-le-Rabet. Voici dans quelle
circonstance :
La
femme Palais allumait son feu avec des branches de colza, lorsqu'une
flammèche passa par le haut de la cheminée et tomba sur le toit de la
maison couverte en chaume.
Le
manque d'eau et la grande sécheresse empêchèrent de porter aucuns
secours. En quelques instants, tout fut détruit par les flammes.
Septembre
1868 -
Un incendie. - Nous
apprenons qu'un incendie s'est déclaré cette nuit dans la ferme de M. de
Foucault à Bretteville-le-Rabet. Une grange contenant 4 à 5000 gerbes de
blé a été consumée.
La
malveillance, au dire du propriétaire, ne serait pas étrangère à ce
sinistre.
Janvier
1871 -
Nécrologie.
- M. L'abbé
Poulain, ancien curé de Bretteville-le-Rabet, et prêtre habitué à
Troarn, vient de mourir dans cette dernière localité. Il était né en
1802.
Février
1876
-
Tempêtes et inondations. -
Dimanche, vers midi, une trombe de vent s'est abattue
sur la commune de Bretteville-le-Rabet, hameau de Lafardelle, et a enlevé
la couverture en paille et la charpente de la maison des époux Louis
Palais, journaliers, un mur de refend s'étant trouvé ébranlé, une
partie s'en est détachée et, dans sa chute, a effondré le plancher de
la cuisine, au moment où ils préparaient leur dîner, entourés de leurs
jeunes enfants.
Les
parents n'ont eu que le temps de se sauver en les emportant dans leurs
bras. Le mobilier a été ensuite retiré de dessous les décombres, sans
être détérioré. La parts éprouvée par les époux Palais est
évaluée à 1.000 fr., non assurée.
Vers
une heure de relevée, une seconde trombe a enlevé la couverture en
paille et la charpente d'un bâtiment à usage de grange, appartenant à M
Désiré Jeanne, propriétaire et voisin des époux Palais. Dégâts, 800
francs
Décembre
1898 -
Tombée dans un trou. -
Dimanche,
à Estrées, la nommée Augusta Girois, femme Butor, 47 ans, de
Bretteville-le-Rabet, a été trouvée morte, la tête en bas dans un trou
au bord de la route. La veille, les époux Butor avaient bu ensemble à
Estrées et s'étaient quittés vers 9 heures du soir, la femme ne voulant
pas rentrer. On suppose qu'elle est tombée où on l'a trouvée et que,
n'ayant pu se relever, elle a succombé à une congestion.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Recensement.
-
Les
propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures
attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la mairie,
avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Incendies.
-
D'une maison au sieur Louis Delaunay, à Brémoy. Pertes, 1 000 fr.
—
D'une meule de foin au sieur Maillard, à Bretteville-le-Rabet. Pertes,
320 francs.
—
Commencement d'incendie chez le sieur Tardif, épicier à
Tilly-sur-Seulles. Pertes, 1 500 fr.
—
D'une maison à la dame Lemichel, à St-Germain-le-Vasson.
—
D'immeubles à la dame Lebourgeois, à Blangy. Pertes, 1 500 francs.
—
D'une buanderie au sieur Tirel, à Saint-Jouin. Pertes, 1 050 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1899 -
Noyées. - La
dame veuve Delongue. 70 ans, demeurant chez son gendre, le sieur Lefèvre,
cultivateur à Vaux-sur-Aure, près Bayeux, s'était rendue dans un herbage
longeant la rivière.
Ne
la voyant pas revenir, la dame Lefèvre et son domestique se mirent à sa
recherche. Ils ne tardèrent pas à la découvrir dans la rivière.
L'asphyxie était complète. On suppose que cette femme s'est trop
approchée de l'eau et y est tombée,
—
Un a trouvé, noyée dans un abreuvoir à bestiaux, la dame Lebret, 44
ans, caparaçonnière à Bretteville-le-Rabet. Cette mort est due au
suicide.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Médailles d’honneur des cantonniers.
-
MM. Charles, dit Jeanne, à Noyers ; François, dit Marie, à
Bretteville-le-Rabet ; Alexandre Grin, à Glanville ; Louis
Lecornu, à Mézidon ; Auguste Leblanc, à Bavent ; Auguste Ruault,
à Villers-Canivet ; Auguste Madeleine, à Maisy ; Armand Taupin, à
Clarbec ; Jean Vaultier, à Torteval. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Les Saints de glace. - Les
saints de glace, tant redoutés par les jardiniers, tombaient les 11, 12
et 13 mai. Ils se sont faits sentir par une recrudescence de froid,
accompagné de tempête. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Enfant brûlé vif. - Le
jeune Butor, 3 ans, dont les parents demeurent à Bretteville-le-Rabet,
prés Bretteville-sur-Laize, est tombé dans une chaudière d'eau
bouillante, se brûlant à l'abdomen et aux reins. Le pauvre enfant est
mort dans d'atroces souffrances, quelques heures après. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Mines de fer. - Le
représentant de la société d'études minières de Basse-Normandie, M.
Bernard, administrateur, vient de solliciter la concession de mines de fer
sur le territoire des communes de Bretteville-le-Rabet,
Estrée-la-Campagne, Grainville-Languannerie, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et
Urville sur une superficie de 12 kilomètres carrés environ. Le
prix offert pour la propriété tréfoncière est de 15 centimes hectares.
Avril
1921 -
Rencontre nocturne. -
Une
cultivatrice de Bretteville-le-Rabet, canton de Bretteville-sur-Laize,
s'en revenait de Tournebu, la nuit, dans une carriole. En traversant le
bois de Langannerie, sa voiture heurta une automobile roulant vers
Caen.
La
carriole fut renversée et, Mme Bossuyt, qui la conduisait, prise dessous.
M. Paillaud, directeur de la Laiterie de Creully, arrêta sa machine et
aidé de voisins, réveillés par le bruit,
releva la pauvre femme de sa plutôt fâcheuse position. Deux de ses
enfants et un domestique qui se trouvaient, dans la voiture ont été
légèrement blessés. La voiture est fortement
endommagée.
Une
enquête est ouverte aux fins d'établir les responsabilités.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1928 - Incendie.
– M.
de
Catona
fils,
faisant
une
ronde
dans
la
cour
de
la
ferme,
vers
22
h.
aperçut
une
forte
lueur
dans
un des
bâtiments
dont
une
partie
sert,
de
remise
pour
le
matériel
agricole,
le reste
contenant
la chaudière,
où l'on
fait aussi
la nourriture
pour les
porcs, la
toiture
était
en flammes.
Les gendarmes
de Languannerie
accoururent,
ainsi que
les pompiers,
les habitants
du village
et le
personnel
de la
ferme.
A une
heure du matin, tout danger était écarté, le matériel agricole a pu
être sauvé.
Les dégâts
ne sont,
pas évalués,
mais ils
sont importants.
On suppose
que le
feu a
été communiqué
à la toiture
par le
conduit
de la
cheminée
qui passe
entre deux
chevrons.
Mars
1936 - Une
cycliste est renversée par une auto.
-
Lundi soir, vers 17 heures,
Mme Wicer Marie, 41 ans. ménagère à Grainvïlle-Langannerie venait de
prendre son lait chez M. Dupart, à Estrées-Ia-Campagne et
débouchait à bicyclette d'un chemin qui aboutit sur le chemin de G. C.
de Langannerie à Saint-Sylvain, en plein bourg de Bretteville-le-Rabet.
A
cet endroit, la visibilité est nulle par suite de murs très
élevés.
De
la direction de Langannerie, arrivaient deux automobiles. La première
voiture passa librement, mais, aussitôt derrière, arrivait celle
conduite par M. Delaplanche-Houguet Ernest, maréchal-ferrant à
Saint-Sylvain. La cycliste, en l'apercevant, eut plusieurs mouvements
d'hésitation.
L'automobiliste,
pour l'éviter, obliqua sur sa gauche, mais malheureusement sans succès,
et il alla heurter de son aile droite avant la roue avant de la
bicyclette.
Mme
Wicer fut projetée violemment sur la chaussée et l'automobile,
continuant sa course, alla s'immobiliser sur un tas de démolitions de 1
m. 50 de hauteur.
Les
deux occupants de l'automobile sortirent indemnes de la voiture et se
portèrent aussitôt au secours de la cycliste, ainsi que plusieurs
personnes présentes, mais tous secours étaient inutiles. Elle avait
cessé de vivre.
M.
le docteur Le Breton, médecin-légiste à Falaise, qui pratiqua
l'autopsie conclut que la mort était due à une fracture de la base du
crâne.
La
dame Wicer, de nationalité yougoslave, est mariée et mère de trois
enfants : le plus jeune est âgé de 11 ans. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1937 -
Un ouvrier agricole se suicide.
- Jeudi,
deux jeunes polonais ont découvert dans un champ le cadavre d'Émile
Hamard, 39 ans, ouvrier agricole, domicilié à Bretteville-le-Rabet, tué
de deux balles de revolver, l'une dans la poitrine, l'autre dans la
tête.
Le
médecin appelé ayant refusé le permis d'inhumer, le Parquet de Falaise
s'est rendu sur les fieux et a ordonné l'autopsie. Le docteur Lebreton,
médecin légiste, a conclu au suicide. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1937 - Le temps qu’il a fait en septembre.
–
Le
mois de septembre a été normal pour les températures. La moyenne
mensuelle à 14° 77. Partout, le maximum s'est
présenté le 6, sans atteindre 36° à Lisieux, cependant, par exception,
ce maximum s'est élevé à 31°.
Le
mois a été généralement beau, sauf du 10 au 20, mais, au cours de
cette période, les pluies ont été exceptionnellement abondantes.
Quelques
orages faibles ont éclaté, spécialement le 19 et le 20. Les pluies,
quoique tardives, ont été très favorables aux prairies, qui ont reverdi
rapidement.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Octobre
1937 -
Un violent incendie.
–
Hier vers
18 heures, un violent incendie c’est déclaré dans une importante ferme
dépendant du château de M. de Foulque et exploitée par ce dernier avec
le concours de régisseurs.
Les
pompiers de Caen, alertés, se rendirent sur les lieux, sous les ordres du
Chef de Bataillon Binet, amenant avec eux deux autos-pompes.
A
leur arrivée, 140 mètres de bâtiments, granges, étables, écuries et
hangars, étaient en flammes. La promptitude des secours permit de
protéger la maison d'habitation du personnel. Demeurés
sur place toute la nuit, les pompiers de Caen n'ont regagné leur
casernement qu'à 7 heures.
Au
cours de la matinée, le feu menaçant de reprendre parmi les décombres,
il a été fait appel aux pompiers de Potigny.
L'incendie
parait avoir été provoqué par un retour de flamme se produisant dans le
moteur d'un tracteur garé à proximité de tas de foin.
Les
dégâts atteignent plusieurs centaines de mille francs.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Juin
1939 -
Les dégâts de l’orage du 7 juin.
- Voici
quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts
causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la
tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ;
Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville,
Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et
Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900
000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet,
400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur -Rouvres, 100 000
fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000
fr.
Aucune
estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson,
qui a également beaucoup souffert.
Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été
faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000
fr. (Source
: Le Moniteur
du Calvados)
Novembre
1946 -
Échange de mauvais procédés.
- En
se rendant chez sa couturière, Mme Catillon, à Bretteville-le-Rabet, a
été interpellée et frappée par Mme Louise Duranton qui lui a arraché
une poignée de cheveux.
C’est
du moins ce que prétend la plaignante. A son tour, Mme Duranton a
déclaré aux gendarmes que Mme Catillon l’avait injuriée. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Arrondissement
de Falaise.
Canton
de Bretteville-sur-Laize.
- Bretteville-sur-Laize
(C. A.) ; Bray-la-Campagne
(R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt
(D) ; Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ;
Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne (R) :
Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvoix (D) ; Grainville-Langannerie
(R) : Grimbosq (R) ; Maizières (R) ; Moulines (R) ;
Les Moutiers-en-Cinglais
(R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ;
Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles
(R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949
-
A l'honneur.
-
Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement
de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs
ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée
départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur
Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le
général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du
canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :
villages
entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août 1944
par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux Alliés,
éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec courage les
vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec ardeur.
Le
même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de
la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me Simon,
conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis
les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt,
Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet,
Estrées-la-Campagne, Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne,
Bray, Saint-Sylvain, Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et
Maizières qui, « détruits lors des combats de la poche de Falaise
ou de la bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ».
(Source : Le Bonhomme Libre) |