15 Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BRETTEVILLE - le - RABET

Canton de Bretteville-sur-Laize

Les habitants de la commune de Bretteville-le-Rabet sont des ...


Février 1832    -    Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Daigremont-Manvieux, conseiller.

-  Les époux Sallé, cultivateurs à Bretteville-le-Rabet, s'apercevaient qu'on leur volait du cidre, en s'introduisant dans leur cave, à l'aide d'une fausse clef. Pendant quelque temps ils firent, mais inutilement, bonne garde pour saisir le voleur.

Le 25 octobre, la dame Sallé, dont le mari était absent, pensant que, si le voleur était par hasard informé de cette circonstance, il ne manquerait pas d'en profiter, pria un voisin de venir passer la soirée chez elle.

Vers 9 heures du soir, comme la dame Sallé l'avait prévu, un nommé François Acquarin, tisserand, qui habitait dans le voisinage, arriva à petit bruit dans la cour, et déjà il avait mis sa clef dans la serrure de la cave, quand il fut saisi par les personnes de la maison. Il chercha à s'emparer de la fausse clef que tenait une de ces personnes, et il ne put expliquer raisonnablement sa présence sur les lieux à pareille heure.

Déclaré coupable avec les circonstances aggravantes, Acquarin, qui avait déjà fait quelques années au bague, a été condamné, vu son état de récidive, aux travaux forcés à perpétuité. (Le Pilote du Calvados)

 

Décembre 1845   -  Police correctionnelle.   -  Nous avons rendu compte du malheur arrivé à notre honorable concitoyen M. le Trochu de Morigny, dans une partie de chasse, sur le territoire de Bretleville-le-Rabet.

Le tribunal de Falaise avait renvoyé M. de Morigny devant la cour d'assises du Calvados, sous la prévention d'avoir volontairement donné la mort au sieur Richer, on lui déchargeant son fusil dans la poitrine.

La chambre des mises en accusation de la cour royale de Caen a, par un arrêt en date du 20 novembre dernier, réformé cette décision du tribunal de Falaise. L'arrêt dont il s'agit a reconnu que cette mort n'était pas le résultat de la volonté de M. de Morigny et qu'il ne s'élevait a cet égard aucune charge contre lui. M. de Morigny a été seulement renvoyé devant le tribunal correctionnel de Caen, sous la simple prévention d'homicide par imprudence. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1852   -   Les Orages.   -   Les derniers orages ont causé, dans une partie du département, de graves dommages aux récoltes.

On cite comme ayant principalement souffert les communes suivantes : Valcongrain, Courvaudon , Cauvicourt, Saint-Sylvain, Saint-Germain-le-Vasson, Bretteville-le-Rabet, Villers-Canivet, Ussy , Meslay, Aubigny, Versainville, etc…

A Vire, la foudre est tombée, dans la nuit de lundi à mardi, vers deux heures, en la commune de Saint-Manvieu, au village de Lerocher-Villedieu, et a mis le feu à un corps de bâtiment appartenant au sieur Jean-François Launay, de Sept-Frères, occupé par les sieurs Bouvy, cultivateur, et Quillard, sabotier.

La perte approximative causée par le feu du ciel est de 3 800 fr. pour le propriétaire, 1 500 fr. pour le sieur Bouvy, et 215 fr. pour le sieur Quillard. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1866   -   Un incendie.   -   Dimanche matin, un incendie a éclaté dans un corps de bâtiment appartenant à M. Palais Michel, journalier à Bretteville-le-Rabet. Voici dans quelle circonstance :

La femme Palais allumait son feu avec des branches de colza, lorsqu'une flammèche passa par le haut de la cheminée et tomba sur le toit de la maison couverte en chaume.

Le manque d'eau et la grande sécheresse empêchèrent de porter aucuns secours. En quelques instants, tout fut détruit par les flammes.

 

Septembre 1868   -   Un incendie.   -   Nous apprenons qu'un incendie s'est déclaré cette nuit dans la ferme de M. de Foucault à Bretteville-le-Rabet. Une grange contenant 4 à 5000 gerbes de blé a été consumée.

La malveillance, au dire du propriétaire, ne serait pas étrangère à ce sinistre.

 

Janvier 1871   -  Nécrologie.   -  M. L'abbé Poulain, ancien curé de Bretteville-le-Rabet, et prêtre habitué à Troarn, vient de mourir dans cette dernière localité. Il était né en 1802.  

 

Février 1876   -  Tempêtes et inondations.  -  Dimanche, vers midi, une trombe de vent s'est abattue sur la commune de Bretteville-le-Rabet, hameau de Lafardelle, et a enlevé la couverture en paille et la charpente de la maison des époux Louis Palais, journaliers, un mur de refend s'étant trouvé ébranlé, une partie s'en est détachée et, dans sa chute, a effondré le plancher de la cuisine, au moment où ils préparaient leur dîner, entourés de leurs jeunes enfants.

Les parents n'ont eu que le temps de se sauver en les emportant dans leurs bras. Le mobilier a été ensuite retiré de dessous les décombres, sans être détérioré. La parts  éprouvée par les époux Palais est évaluée à 1.000 fr., non assurée.

Vers une heure de relevée, une seconde trombe a enlevé la couverture en paille et la charpente d'un bâtiment à usage de grange, appartenant à M Désiré Jeanne, propriétaire et voisin des époux Palais. Dégâts, 800 francs  

 

Décembre 1898  -  Tombée dans un trou.  -  Dimanche, à Estrées, la nommée Augusta Girois, femme Butor, 47 ans, de Bretteville-le-Rabet, a été trouvée morte, la tête en bas dans un trou au bord de la route. La veille, les époux Butor avaient bu ensemble à Estrées et s'étaient quittés vers 9 heures du soir, la femme ne voulant pas rentrer. On suppose qu'elle est tombée où on l'a trouvée et que, n'ayant pu se relever, elle a succombé à une congestion. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1898  -  Recensement.  -  Les propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la mairie, avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  Incendies.  -  D'une maison au sieur Louis Delaunay, à Brémoy. Pertes, 1 000 fr.

— D'une meule de foin au sieur Maillard, à Bretteville-le-Rabet. Pertes, 320 francs.

— Commencement d'incendie chez le sieur Tardif, épicier à Tilly-sur-Seulles. Pertes, 1 500 fr.

— D'une maison à la dame Lemichel, à St-Germain-le-Vasson.

— D'immeubles à la dame Lebourgeois, à Blangy. Pertes, 1 500 francs.

— D'une buanderie au sieur Tirel, à Saint-Jouin. Pertes, 1 050 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1899  -  Noyées.   -   La dame veuve Delongue. 70 ans, demeurant chez son gendre, le sieur Lefèvre, cultivateur à Vaux-sur-Aure, près Bayeux, s'était rendue dans un herbage longeant la rivière.

Ne la voyant pas revenir, la dame Lefèvre et son domestique se mirent à sa recherche. Ils ne tardèrent pas à la découvrir dans la rivière. L'asphyxie était complète. On suppose que cette femme s'est trop approchée de l'eau et y est tombée,

— Un a trouvé, noyée dans un abreuvoir à bestiaux, la dame Lebret, 44 ans, caparaçonnière à Bretteville-le-Rabet. Cette mort est due au suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1899  -  Médailles d’honneur des cantonniers.   -  MM. Charles, dit Jeanne, à Noyers ; François, dit Marie, à Bretteville-le-Rabet ; Alexandre Grin, à Glanville ; Louis Lecornu, à Mézidon ; Auguste Leblanc, à Bavent ; Auguste Ruault, à Villers-Canivet ; Auguste Madeleine, à Maisy ; Armand Taupin, à Clarbec ; Jean Vaultier, à Torteval. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1900  -  Les Saints de glace.  -  Les saints de glace, tant redoutés par les jardiniers, tombaient les 11, 12 et 13 mai. Ils se sont faits sentir par une recrudescence de froid, accompagné de tempête. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1900  -  Enfant brûlé vif.  -  Le jeune Butor, 3 ans, dont les parents demeurent à Bretteville-le-Rabet, prés Bretteville-sur-Laize, est tombé dans une chaudière d'eau bouillante, se brûlant à l'abdomen et aux reins. Le pauvre enfant est mort dans d'atroces souffrances, quelques heures après. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1903  -  Mines de fer.  -  Le représentant de la société d'études minières de Basse-Normandie, M. Bernard, administrateur, vient de solliciter la concession de mines de fer sur le territoire des communes de Bretteville-le-Rabet, Estrée-la-Campagne, Grainville-Languannerie, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Urville sur une superficie de 12 kilomètres carrés environ. Le  prix offert pour la propriété tréfoncière est de 15 centimes hectares.

 

Avril 1921  -  Rencontre nocturne.   -   Une cultivatrice de Bretteville-le-Rabet, canton de Bretteville-sur-Laize, s'en revenait de Tournebu, la nuit, dans une carriole. En traversant le bois de Langannerie, sa voiture heurta une automobile roulant vers Caen. 

La carriole fut renversée et, Mme Bossuyt, qui la conduisait, prise dessous. M. Paillaud, directeur de la Laiterie de Creully, arrêta sa machine et aidé de voisins, réveillés par le bruit, releva la pauvre femme de sa plutôt fâcheuse position. Deux de ses enfants et un domestique qui se trouvaient, dans la voiture ont été légèrement blessés. La voiture est fortement endommagée.

Une enquête est ouverte aux fins d'établir les responsabilités. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1928  -  Incendie.     M. de Catona fils, faisant une ronde dans la cour de la ferme, vers 22 h. aperçut une forte lueur dans un des bâtiments dont une partie sert, de remise pour le matériel agricole, le reste contenant la chaudière, l'on fait aussi la nourriture pour les porcs, la toiture était en flammes. Les gendarmes de Languannerie accoururent, ainsi que les pompiers, les habitants du village et le personnel de la ferme. A une heure du matin, tout danger était écarté, le matériel agricole a pu être sauvé. Les dégâts ne sont, pas évalués, mais ils sont importants.
On suppose que le feu a été communiqué à la toiture par le conduit de la cheminée qui passe entre deux
chevrons.

 

Mars 1936  -  Une cycliste est renversée par une auto.   -   Lundi soir, vers 17 heures, Mme Wicer Marie, 41 ans. ménagère à Grainvïlle-Langannerie venait de prendre son  lait chez M. Dupart, à Estrées-Ia-Campagne et débouchait à bicyclette d'un chemin qui aboutit sur le chemin de G. C. de Langannerie à Saint-Sylvain, en plein bourg de Bretteville-le-Rabet. 

A cet endroit, la visibilité est nulle par suite de murs très élevés. 

De la direction de Langannerie, arrivaient deux automobiles. La première voiture passa librement, mais, aussitôt derrière, arrivait celle conduite par M. Delaplanche-Houguet Ernest, maréchal-ferrant à Saint-Sylvain. La cycliste, en l'apercevant, eut plusieurs mouvements d'hésitation.

L'automobiliste, pour l'éviter, obliqua sur sa gauche, mais malheureusement sans succès, et il alla heurter de son aile droite avant la roue avant de la bicyclette.

Mme Wicer fut projetée violemment sur la chaussée et l'automobile, continuant sa course, alla s'immobiliser sur un tas de démolitions de 1 m. 50 de hauteur.

Les deux occupants de l'automobile sortirent indemnes de la voiture et se portèrent aussitôt au secours de la cycliste, ainsi que plusieurs personnes présentes, mais tous secours étaient inutiles. Elle avait cessé de vivre.

M. le docteur Le Breton, médecin-légiste à Falaise, qui pratiqua l'autopsie conclut que la mort était due à une fracture de la base du crâne. 

La dame Wicer, de nationalité yougoslave, est mariée et mère de trois enfants : le plus jeune est âgé de 11 ans. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1937  -  Un ouvrier agricole se suicide.  -  Jeudi, deux jeunes polonais ont découvert dans un champ le cadavre d'Émile Hamard, 39 ans, ouvrier agricole, domicilié à Bretteville-le-Rabet, tué de deux balles de revolver, l'une dans la poitrine, l'autre dans la tête. 

Le médecin appelé ayant refusé le permis d'inhumer, le Parquet de Falaise s'est rendu sur les fieux et a ordonné l'autopsie. Le docteur Lebreton, médecin légiste, a conclu au suicide. (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Octobre 1937  -   Le temps qu’il a fait en septembre.    Le mois de septembre a été normal pour les températures. La moyenne mensuelle à 14° 77. Partout, le maximum s'est présenté le 6, sans atteindre 36° à Lisieux, cependant, par exception, ce maximum s'est élevé à 31°.

Le mois a été généralement beau, sauf du 10 au 20, mais, au cours de cette période, les pluies ont été exceptionnellement abondantes.

Quelques orages faibles ont éclaté, spécialement le 19 et le 20. Les pluies, quoique tardives, ont été très favorables aux prairies, qui ont reverdi rapidement. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Un violent incendie.    Hier vers 18 heures, un violent incendie c’est déclaré dans une importante ferme dépendant du château de M. de Foulque et exploitée par ce dernier avec le concours de régisseurs.

Les pompiers de Caen, alertés, se rendirent sur les lieux, sous les ordres du Chef de Bataillon Binet, amenant avec eux deux autos-pompes.

A leur arrivée, 140 mètres de bâtiments, granges, étables, écuries et hangars, étaient en flammes. La promptitude des secours permit de protéger la maison d'habitation du personnel. Demeurés sur place toute la nuit, les pompiers de Caen n'ont regagné leur casernement qu'à 7 heures.

Au cours de la matinée, le feu menaçant de reprendre parmi les décombres, il a été fait appel aux pompiers de Potigny.

L'incendie parait avoir été provoqué par un retour de flamme se produisant dans le moteur d'un tracteur garé à proximité de tas de foin.

Les dégâts atteignent plusieurs centaines de mille francs. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939   -   Les dégâts de l’orage du 7 juin.  -  Voici quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr.

Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert.

Ajoutons que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000 fr.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1946  -  Échange de mauvais procédés.  -   En se rendant chez sa couturière, Mme Catillon, à Bretteville-le-Rabet, a été interpellée et frappée par Mme Louise Duranton qui lui a arraché une poignée de cheveux.

C’est du moins ce que prétend la plaignante. A son tour, Mme Duranton a déclaré aux gendarmes que Mme Catillon l’avait injuriée. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Arrondissement de Falaise.

Canton de Bretteville-sur-Laize.   -   Bretteville-sur-Laize (C. A.) ;  Bray-la-Campagne (R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvoix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ; Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais (R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ; Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   A l'honneur.  -   Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :

 

villages entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août 1944 par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux Alliés, éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec courage les vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec ardeur.

Le même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me  Simon, conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt, Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne, Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray, Saint-Sylvain, Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières qui, « détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ». (Source  : Le Bonhomme Libre)

BRETTEVILLE-le-RABET  -  L'Église

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