15 novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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BRETTEVILLE s/ ODON |
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Canton de Caen |
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Suzanne a été condamné à dix jours de prison ; Auguste Louis, journalier à Carpiquet, et Albert Basnier, journalier à Caen, qui l'avaient aidé, ont été acquittés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Toujours les autos. - Samedi soir, à neuf heures, une automobile qui allait à une vitesse excessive a heurté et renversé dans la côte de Bretteville-sur-Odon, près Caen, un fiacre appartenant au sieur Marie, loueur de voitures à Caen, et dans lequel se trouvaient trois personnes, dont l'une, la dame David, 63 ans, demeurant rue de l'Odon, à Caen, a été grièvement blessée. La voiture a été brisée et le cheval blessé. L'automobile était conduite par son propriétaire, M. Corsin, demeurant à Paris, actuellement en villégiature à Villers-sur-Mer. Le cocher de fiacre tenait bien sa droite. Cet accident paraît donc dû au conducteur de l'automobile, qui a, paraît-il, payé toutes les indemnités qui lui ont été réclamées. — Le sieur Vollet, négociant au Havre, qui pédalait tranquillement sur la route de Trouville à Honfleur, a été renversé par une automobile et a eu d'assez graves contusions. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 - Perte ou vol ? - M.
Lespagnol, notaire à Évrecy, descendait la côte de
Bretteville-sur-Odon, lorsqu'il s'aperçut que le derrière de sa voiture
était décroché. Il constata la disparition d'une caisse de vêtements,
valant environ 2 00 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - Chevaux volés. - Une pouliche alezane de 2 ans, presque rouge, a été prise dans un champ où elle était piquée, à Saint-Georges-d'Aunay. C'est une perte de 800 fr. pour le propriétaire, le sieur Raymond Olivier, cultivateur. — Le sieur Desrues, entrepreneur de charrois à Bretteville-s-Odon, près Caen, a eu deux chevaux au piquet volés ensemble, près d'un chemin, pendant la nuit. Ayant suivi les traces du voleur, il a retrouvé, vers midi, ses deux chevaux à la Folie, où le voleur, effrayé par des moissonneurs, avait cru prudent de les abandonner. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
On demande de l’eau.
- La campagne
souffre. il n'y aura pas de regain ; aussi le foin, qui a valu 25 fr. le
cent, est monté à 35 et même 40 francs. Dans la nuit de lundi, un petit
orage a éclaté dans la plaine de Caen, près la mer. On a de sérieuses
craintes aussi pour les pommiers. (Source
Novembre 1904 - Sous les roues. - Le sieur Benoist, 70 ans, sacristain de l'église de Bretteville-sur-Oclon, près Caen, descendait la côte de Venoix en conduisant par la bride un cheval attelé sur une voiture de fleurs et de fournitures diverses pour le curé. Soudain, le cheval, pris de peur, fit un écart et renversa le vieillard qui passa sous une roue. On le releva aussitôt, ses blessures, quoique graves, ne semblent pas mettre sa vie en danger. —
Le jeune Alphonse Acher, 7 ans, dont le père, employé à la compagnie de
l'Ouest, demeure à Neuville, près Vire, a été renversé par la voiture
du sieur Hérel et grièvement blessé à la tête.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Parents indignes . -
Sur une plainte portée par des voisins,
le parquet a ordonné une enquête contre les époux Restout, journaliers
à Bretteville-s.-Odon, qui auraient laissé privé de soins leur petit
garçon de 11 mois. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1905 - Suicide par amour.
- De la semaine dernière, Camille Quesnel, 22 ans, couvreur à
Bretteville-sur-Odon, s'est donné la mort dans des circonstances
suivantes : Ce
jeune homme devait épouser Mlle Marie Poret, belle-fille de M. Loison,
blanchisseur, même commune. Les parents de Quesnel s'opposant au mariage
des deux jeunes gens, le fils Quesnel se rendit mercredi, vers 2
heures l'après-midi, à Caen, où il acheta un revolver de petit calibre. Vers
5 heures du soir, étant de retour, Quesnel vint retrouver sa future chez
M. Loison. Il lui fit voir le revolver qu'il venait d'acheter. Sur une
observation de la jeune fille lui reprochant d'avoir bu de l'absinthe, il
répondit : " c'est pour ne pas me manquer ", en même temps il
se plaçait le canon du revolver près de la tempe droite mais Mlle Poret
lui saisissait le bras, faisant dévier l'arme et lorsque le coup
partit, la balle se perdit sous la table ; toutefois, Quesnel se
tirait aussitôt un deuxième coup et, cette fois, atteint à la tempe
droite, il tombait sur les dalles de la cuisine, perdant en abondance du
sang par la blessure. Mlle Poret, affolée, appela au secours et son voisin M. Joseph Dominique, jardinier, arriva aussitôt ; mais il n'y avait rien à faire.
Août
1907 -
Mort mystérieuse.
- Mardi matin 6
août, on a trouvé à Bretteville-sur-Odon le corps baignant dans son
sang du nommé Eugène Taillebosq, âgé d'environ 27 ans, couvreur. Eugène Taillebosq était parti dans la journée à bicyclette et à quelques mètres de la on retrouvait sa bicyclette dont la chaîne était cassée. Le malheureux qui respirait encore à été transporté à l'Hôtel-Dieu ou il expirait en arrivant. On se perd en conjoncture sur les causes de ce décès.
Février
1914 -
Élections. - A
l'effet de nommer un nouveau maire, en remplacement de M. Vendrin,
décédé, il y a lieu de procéder à des élections afin de compléter
le conseil
Février 1914 - Élections municipales - Des élections municipales ayant eu lieu à Bretteville-sur-Odon, on y a vu pour la première fois, le fameux isoloir, sorte de petite tente-abri canée en toile jaune, munie à l'intérieur d'une planchette en guise de table et d'un encrier. L'isoloir a été accueilli par les lazzis et les réflexions ironiques de tous les électeurs.
Décembre 1914 - Les enfants martyrs. - Deux pauvres enfants de Bretteville-sur-Odon, près Caen, Ernest Marie, 11 ans, et son frère, Maurice Marie, 5 ans, étaient en butte aux mauvais traitements de leur mère. Celle-ci, Ernestine Marie, 33 ans, ne se contentait pas de les priver de nourriture, elle les laissait dans un état de saleté lamentable et même les rouait de coups. Chaque jour, on voyait la fille Marie frapper ses enfants avec une révoltante brutalité. Même son concubin, Célestin Fauconnier, 44 ans, journalier, se joignait à elle pour accabler les malheureux gosses. Un jour, il a essayé de jeter par la fenêtre le jeune Maurice, sous prétexte qu'il mangeait trop de pain. Les voisins étaient constamment témoins de ces brutalités. Le Parquet a poursuivi la mère coupable et son amant. Les juges correctionnels viennent de condamner à huit mois de prison la fille Marie, et Fauconnier à un mois. (Bonhomme Normand)
Août
1915
- Équipes
agricoles. -
Le
Préfet du Calvados
croit utile de rappeler aux maires qui ont dans leur commune des équipes
de travailleurs militaires qu'ils n'ont nullement le droit d'accorder à
ces soldats des permissions pour se rendre soit chez eux, soit ailleurs.
En le faisant ils engageraient gravement leur responsabilité. Les
militaires, de leur coté, s'exposent à de très sévères punitions
s'ils s'absentent de la commune, où ils ont été envoyés, sans une
permission régulièrement délivrée par leurs chefs de corps. Il
importe que de part et d'autre, la période de séjour des équipes soit
considérée comme une période de travail intensif et non comme une
période de repos à la campagne. Les soldats qui travaillent en ce
moment à la récolte des moissons remplissent, comme ceux qui se battent
sur le front, un devoir national.
Août 1915 - Attention aux chiens ! - L'épidémie de rage, déchaînée cet été, n'est pas encore terminés. Ces jours ci un chien, qu'on croit enragé a parcouru la banlieue de Caen. il a dû passer à Louvigny et, à Bretteville-sur-Odon, il a mordu une fillette de 14 ans qui a été envoyée à l'Institut Pasteur. Cette bête dangereuse a été abattue ainsi que plusieurs chiens mordus par elle. A Venoix, le chien de M. Tostain, propriétaire, a dû être tué aussi. A Bricqueville, près de Trévières, on a abattu le chien de Mme Basley, épicière. Cet animal a été autopsié. Il était bien hydrophobe et il a mordu d'autres animaux, chiens et chats qu'il a fallu occire de même.
Janvier
1917 -
Les bêtes nuisibles. - Ce
sont les Boches,
à l'extérieur, et les sangliers, renards, taupes, mulots, etc..., à
l'intérieur. Pour détruire les premiers, nos poilus suffiront,
pour les seconds, qui commencent à exercer de sérieux ravages, on a eu
l'idée de promettre des primes. La petite commune de Saint-Marc-d'Ouilly,
particulièrement éprouvée, a décidé d'accorder 10 fr. pour la
destruction d'un sanglier adulte et 5 fr. pour un marcassin. Elle paiera
aussi, un renard, 4 fr., un putois ou une martre, 2 fr. Cet
Janvier
1919 -
Citation à l'Ordre du Jour. - Est
cité à l'ordre de l'armée : De
Clamorgan Claude, sous-lieutenant au 77e d'infanterie. 3e
Cie «
Le 9 octobre 1918, a contribué grandement à repousser une contre-attaque
faite par l'adversaire dans un bois conquis, contrebattant efficacement
plusieurs mitrailleuses ennemies. Il en a mis en fuite les servants et
permis ainsi la prise de leur matériel. Les
jours suivants toujours sur la brèche, a infligé de lourdes pertes à un
ennemi entreprenant. Trois
citations antérieures, dont une à l'armée. » Toutes
nos félicitations au jeune officier fils de l'éleveur bien connu de
Bretteville-sur-Odon dont nous avons déjà publié les citations
précédentes. ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Août 1920 - Un désastre. - Un incendie dont on recherche les causes, s'est déclaré dans un herbage appartenant à M. Joseph Lefranc, 44 ans, employé au chemin-de-fer à Caen, et cultivateur à Bretteville-sur-Odon. 1 800 gerbes de blé, 1 200 d’avoine, ainsi qu'une batteuse, ont été brûlées. Les dégâts sont estimés à 20 500 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1920 -
Un enfant brûlé dans son berceau.
- Une
mère de famille, Mme Gonflent, habitant Bretteville-sur-Odon, avait
confié à sa fille aînée, 9 ans, la garde de ses deux autres enfants,
l'un de 4 ans, l'autre de 5 mois. Pendant
que la fillette était sortie faire une commission, le bambin de 4 ans se
mit à jouer avec une lanterne vénitienne qui s'enflamma. Il la jeta sur
le berceau où reposait sa petite sœur. Quand les voisins arrivèrent, le
pauvre bébé était horriblement brûlé au bras, au ventre et aux
jambes. Il a expiré quelques heures plus tard.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1925 - Une agression. - Un chef de train des chemins de fer du Calvados, M. Gaston Foulon, demeurant à Bretteville.sur-Odon, rentrait de son travail vers 17 h. 30. Il descendait la route à bicyclette lorsqu'il heurta l'arrière d'une voiture qui n'était pas éclairée. M. Foulon descendit de machine et reprocha aux deux conducteurs de n'avoir pas de lanterne «Vous mériteriez, leur dit-il d'avoir une contravention pour défaut d'éclairage.» Rendus
furieux par
ce propos,
les deux
hommes descendirent
et terrassèrent
le malheureux
cycliste. L'un
des voituriers
avait mis
un genou
sur la
poitrine de
Foulon et
l'autre le
frappait à
coups de
pied. Un passant étant survenu, les deux agresseurs remontèrent en voiture et prirent la fuite. M. Foulon, grièvement blessé, reçut les soins d'un docteur de la localité et dût être transporté à l'hôpital de Caen. La gendarmerie a procédé à une enquête. |
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Bretteville-sur-Odon - Le Château |
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