15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

Page 4

BRETTEVILLE  s/ ODON

Canton de Caen 

Les habitants de la commune sont des Brettevillais, Brettevillaises


Juillet 1926  -  Un drame pour une pâquerette.  -  Les frères Marcel et René Leroulley, dont les parents exploitent un bit de boissons à Bretteville-sur-Odon, près de Caen, avaient l'un pour l'autre une aversion irréductible qui se manifestait sous les prétextes les plus futiles. Maintes fois, le père dut intervenir pour apaiser leurs différents, qui se terminaient toujours par des rixes sans merci.

Dimanche soir, vers 9 heures, au cours du repas familial dans la cuisine Marcel Leroulley, qui est âge de 19 ans, détacha d'un bouquet sur la table une pâquerette et pour s'amuser, jeta la corolle dans le verre d'une jeune servante, Mme Savary, qui était assise à côté de son frère René. Le geste suffit pour provoquer une violente querelle.

Marcel Leroulley fut abordé par son aîné prêt à l'atteindre d'un coup de poing. Au moment il se leva, l'autre pressentant la menace, s'était armé d'une bouteille et attendit son rival. Le débitant se plaça entre les deux enfants et réussit à les séparer. L'incident paraissait terminé.

 Resté un moment silencieux, Marcel Leroulley, en proie à une vive surexcitation, se leva brusquement de table et monta dans sa chambre au premier étage. La servante, Mme Savary, l'aperçut assis au fond de la pièce, s'appuyant le front des deux mains en sanglotant. Quelques minuits s'écoulèrent.

A la surprise de tous, Marcel Leroulley reparut bientôt au rez-de-chaussée. Il allait et venait en regardant fixement son frère. Quel sentiments l'agitait, dans cette crise de véritable fureur concentrée ?  On devait l'apprendre plus tard par ses propre aveux.
Comme il se tenait au pied de l'escalier, il se trouva tout à coup en présence de sa mère, gravement malade, qu'on aidait à gagner sa chambre. A sa vue, Marcel Leroulley parut troublé et il remonta sans dire un mot. Il avait referme la porte lorsqu'on entendit à brefs intervalles deux détonations.
Lorsqu'on se précipita dans la pièce, le jeune homme gisait sur le parquet, ses vêlements étaient imprégnés de sang. Le malheureux s’était d'abord tiré une balle dans la région du cœur, mais son état de nervosité était tel qu'il ne fut pas atteint au premier coup tiré. Un second projectile le blessa grièvement au-dessus du sein gauche.

M. le docteur Aumont, appelé en toute hâte, ordonna le transfert du blessé à l'hôpital.

 Aux gendarmes venus pour l'interroger, Marcel Leroulley raconta toutes les circonstances de ce drame rapide. J'étais décidé à tuer mon frère, déclara-t-il, mais le regard de ma mère m'a désarmé. Je n'ai plus osé tirer sur lui. « C'est alors que dans un moment de désespoir, j'ai résolu d'en finir et mettant fin mes jours ».
Marcel Leroulley ne se croyait que légèrement blessé. En réalité la blessure était mortelle et il a succombé hier matin.
Devant les conséquences de l'incident tragique qu'il avait fait naître. René a manifesté le plus vif repentir de sa vivacité.

 

Décembre 1926  -  Renversé par un cycliste.  -   M. Lefrançois Frédéric, regagnait son domicile à Bretteville-sur-Odon, et descendait la côte de Venoix, en compagnie de sa femme, et  tenant par la main l'un de ses enfants, lorsqu'il fut renversé par un cycliste, M. Pierre Lebreton. Dans sa chute, M. Lefrançois eut le bras droit fracturé. Le Tribunal condamne Lebreton à 16 francs d'amende.  

 

Août 1928  -  Noces d’argent sacerdotales.  -  La paroisse de Bretteville-sur-Odon célébrera dimanche prochain 12 août, le 25e anniversaire de l'ordination sacerdotale de son voué curé.
 Les cérémonies de la journée seront célébrée par M. le chanoine Bacon, supérieur du Petit Séminaire de Caen et sont fixées comme suit : A 10 heures, grand'messe solennelle au cours de laquelle le sermon sera donné par M. le chanoine Bisson, supérieur du petit séminaire de
Séez.
A 15 h. 30, vêpres suivies d'un salut.
 
Pendant les offices, les chants seront exécutés par les jeunes gens et jeunes filles de la paroisse.
A l'issue des vêpres, réunion à la salle paroissiale, discours et remise de la salle à M. le curé.
Le soir, à 20 h. 30, dans la dite salle paroissiale, séance cinématographique au profit des oeuvres paroissiales. Au programme, La Rose effeuillée.

 

Avril 1930  -  Le premier autobus caennais.  -  Le fabuliste a prouvé qu'on a souvent besoin d'un plus petit que soi. À son tour, la charmante localité de Bretteville-sur-Odon vient d'en  faire la démonstration à notre bonne ville de Caen. Bretteville-sur-Odon, en effet, possède, depuis dimanche, un vaste et confortable² ville, aux Abattoirs, Gare St-Pierre, Halles, Théâtre,  Palais de Justice, place des Petites-Boucheries, École Normale etc... On peut dire que Caen doit à Bretteville-sur-Odon son premier autobus.  

 

Juillet 1930   -   Une brute.   -   Mme Paul Auvray, blanchisseuse à Bretteville-sur-Odon, a porté plainte contre son mari qui depuis plusieurs années, ne cesse de la brutaliser, lui rendant  la vie impossible. Dernièrement, rentrant ivre, selon  son habitude, ce triste individu, sans égard pour la situation de sa femme qui venait d'être mère, la frappa avec la dernière brutalité et  menaça de la tuer.

À la suite d'une dernière scène de violences où elle fut brutalisée jusqu'au sang, Mme Auvray s'est décidée à se mettre sous la protection de la justice.  

 

Mai 1932   -   Le cycliste homicide.   -   Un accident mortel dû à l'imprudence d'un pédalard, s'est produit à Bretteville-sur-Odon : Mme veuve Baron, 57 ans, sans profession, domiciliée à Pont-l'Évêque, en déplacement à Bretteville, descendait à pied la côte du Calvaire, venant de Caen, avec Mme Beaudoin, 71 ans, du bourg. Mme Baron se trouvait sur sa droite, près du trottoir, quand, soudain, un cycliste, qui descendait à toute allure la côte de Venoix, voulut la doubler en passant entre elle et le trottoir.

Dans cette manœuvre hardie, Mme Baron fut heurtée et projetée sur la chaussée cependant que le cycliste allait s'écraser sur le trottoir. Par une chance inespérée, il se releva indemne et put aider Mme Beaudoin à secourir Mme Baron qui, le crâne fracturé, était déjà dans le coma. Un automobiliste qui passait, M. Collinel, agent d'assurances à Bretteville-sur-Odon, transporta la victime chez son amie puis à la clinique de la rue de l'Engannerie, à Caen, ou la malheureuse expira dans la nuit.

Le cycliste responsable de cette fin tragique se nomme Léon Leneyle, garçon boulanger chez. M. Vaucan, à Versons. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1932   -   Et les mœurs ?   -    L'autre nuit, la femme Lefèvre et son ami, le nommé Panphile, reposaient dans un hangar à M. Bernard, cultivateur à Hérouville, prés Caen. Survinrent quatre jeunes gens qui assommèrent l'homme, se saisirent de la femme et l'entraînèrent dans un champ ou deux d'entre eux réussirent, malgré sa vigoureuse défense, à abuser d'elle.

Après une rapide enquête, les gendarmes de Blainville ont identifié les agresseurs et arrêté Georges Lebreton, 19 ans, et Charles Laporte, 22 ans, journaliers à Hérouville.

-       Mme Maria Huet, 56 ans, journalière à Bretteville-sur-Odon, passait dans un chemin creux quand un individu, surgissant brusquement d'un fourré, se jeta sur elle et tenta de la violenter. Aux cris de Mme Huet, son fils accourut et mit l'agresseur en fuite. Il s'agit d'un ouvrier agricole, René Suard, 17 ans, demeurant chez ses parents, à Éterville. Mme Huet, qui a été frappée par lui de deux violents coups de poing, a porté plainte. (Bonhomme Normand)

 

Juin 1937  -  Le curage du petit Odon.     Pendant neuf jours, du lundi 7 juin au mardi 15 juin inclus, il sera procédé sur le territoire des communes de Verson, Bretteville-sur-Odon, Venoix, et Caen, au curage de la rivière « Le Petit-Odon », pour rétablir le  cours d'eau dans sa largeur et sa profondeur naturelles. 

A cet effet, le dimanche 6 juin, au coucher du soleil, toutes les eaux seront détournées dans « Le Grand-Odon, aux Pierres-Ferrées », commune de Verson. 

Le 20 juin, au coucher du soleil, les dispositions seront prises pour faire rentrer les eaux dans « Le Petit-Odon ». (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  Le marché du travail.  -   L'activité est soutenue dans l'agriculture. 

Les trois fonds municipaux de chômage allouent des secours à 263 chômeurs, dont 200 à Caen, 50 à Honfleur. 

Cette semaine encore nouvelle diminution du chômage dans le Calvados, se chiffrant par 26 chômeurs en moins, par rapport à la semaine précédente, le nombre de chômeurs passant de 289 à 263.   (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Un cycliste est tué dans une collision.  -  Un très grave accident s'est produit au début de la soirée dans la côte de Bretteville-sur-Odon. 

Le car assurant le service des voyageurs entre Verson et Caen venait de dépasser le carrefour de la route d'Evrecy. Devant lui, descendant la côte, venaient plusieurs cyclistes. Au moment où ceux-ci allaient croiser le lourd véhicule, une automobile pilotée par M. Bodée Bernard, demeurant 26, rue Guilbert, à Caen, s'engagea à gauche pour le dépasser. 

Surpris par l'arrivée des cyclistes, le conducteur de la voiture, pour éviter l'accident, donna un coup de volant à gauche, mais ne, put éviter que l'un d'eux, M. Victor Grillon, employé des chemins de fer à Bretteville-sur-Odon, ne vint heurter l'avant de sa voiture. 

Par suite du choc particulièrement violent, le malheureux fut projeté en l'air et après avoir heurté le haut de la carrosserie au-dessus du pare-brise qui vola en éclats, passa par dessus  l'automobile pour aller s'écraser sur la route. 

Relevé immédiatement et transporté sur le bas-côté de la chaussée, sans connaissance, il y reçut les soins de M. le docteur Fontaine appelé d'urgence. 

 Le blessé fut ensuite transporté à l'hôpital où il est décédé des suites d'une fracture du crâne. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Mort sur la route.  -   M. Lebonnois, tourneur sur bois rue du Fort, à Caen, se rendait dans la fin de l'après-midi à bicyclette à Verson. Il descendait la côte de  Bretteville-sur-Odon lorsque soudain un témoin le vit s'affaisser sur sa bicyclette.

Privée de direction, la machine exécuta quelques zigzags avant que le malheureux cycliste ne soit projeté sur le sol, juste dans le carrefour de la route du Mesnil.

Des témoins s'empressèrent, mais tous les soins étaient inutiles. M. Lebonnois qui, dans sa chute, s'était fracturé le crâne avait cessé de vivre.  (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Juin 1938   -   Une cycliste renversée par une auto .   -  M. Joseph Lahaye, mineur carrier à Mouen, revenait de Caen à bicyclette en compagnie de sa femme. Il avait  dépassé le  carrefour de la route du Mesnil de Louvigny, lorsqu'il s'entendit interpeller sur la route par deux cyclistes. Ceux-ci lui apprirent que sa femme, roulant à environ 60 mètres derrière lui, venait d'être renversée par un camion automobile dans le bas de la côte de Venoix et projetée sur la berme où elle s'était sérieusement blessée au côté droit. Immédiatement, M. Lahaye revint sur ses pas et après avoir fait le nécessaire auprès de sa femme se mit en quête de retrouver l'auteur de l'accident.

Le véhicule était arrêté à la porte d'un café de Bretteville. M. Lahaye s'enquit, à l'établissement où se trouvaient deux jeunes consommateurs, du nom du chauffeur. Les deux jeunes  gens se rejetèrent mutuellement la responsabilité de l'accident, mais aucun d'eux ne consentit à donner son identité à M. Lahaye, qui n'eut d'autre ressource que de relever le numéro du camion. Il s'agirait d'un véhicule appartenant à un habitant de Mutrécy.

M. le docteur Hauttement, d'Évrecy a prodigué ses soins à Mme Lahaye. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Les résultats du Certificat d'étude.   -   École de Bretteville-sur-Odon.   -   Lefranc Marguerite. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Homicide involontaire.   -  Le 30 juillet 1937, à Bretteville-sur-Odon, M. Grillon, qui descendait la côte, vers le bourg, à bicyclette, a été tué par un camion de livraison  de la Société Olida, 11, rue Drouot, à Paris. 

Le conducteur de la voiture avait été condamné à 100 francs d'amende avec sursis par le tribunal correctionnel de Caen. Ce jugement avait fixé la responsabilité dans la proportion de  3/4 pour la victime et de 1/4 pour l’automobiliste. Il allouait aux parties civiles 2 375 fr. de dommages-intérêts, plus 20 000 fr. de préjudice moral à Mme veuve Grillon ; puis 2 500 fr. à  Mlle Marcelle Grillon, 7 500 fr. à Mlle Micheline Grillon et 7 500 fr. à M. Jean-Claude Grillon. La Cour a élevé l'amende à 200 fr. et les dommages-intérêts à 60 000 fr. pour Mme veuve Grillon ; 22 500 fr. pour Mlle Marcelle Grillon. Pour Mlle Micheline Grillon et M. Jean-Claude, elle a confirmé les 7 500 francs précédemment alloués. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -   Est-ce un bolide ?   -   On a signalé qu'un météore est apparu dans le ciel dimanche soir, vers 20 h. 30, et qu'il a été vu dans toute la région de l'Ouest, de  Nantes à  Quimper .

Le même phénomène a été constaté en Basse-Normandie, où on aurait observé à l'heure indiquée, une grande lueur bleuâtre vers le sud, accompagnée d'une traînée lumineuse traversant le ciel de nord-ouest en sud-ouest. Une détonation se serait fait entendre au même moment.

Il ne peut être question, à notre avis, que d'un bolide, en raison de la rapidité avec laquelle ce météore a parcouru sa trajectoire. La parole est aux astronomes. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Tragique accident.   -   Ce matin, vers 8 h., un enfant de 5 ans et demi, le petit Daniel James, traversait la chaussée, au bas de Bretteville, lorsqu'il prit peur en voyant arriver un camion venant de Caen. Il fit demi-tour pour regagné précipitamment le trottoir et vint se jeter contre l'automobile d'un Caennais roulant dans la direction opposée à celle du camion.

Le malheureux bambin fut tué sur le coup. Le Parquet de Caen s'est rendu sur les lieux ainsi que le Capitaine Gaubert, commandant les brigades de gendarmerie de l'arrondissement, le maréchal des logis-chef Leroy, et les gendarmes Even et Gosselin.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Tous les tours dans son suc.   -  Le 16 septembre 1938, Crêpas Edmond, 28 ans, journalier, sans domicile fixe, dérobait une vache, à Verson, au préjudice de M. Leblond. Il a été condamné à 8 mois d'emprisonnement.

Le 27 juillet, Crêpas avait conservé par devers lui une bicyclette que lui avait prêtée M. Duchemin, à Aunay-sur-Odon et qu'il vendit, par la suite, à Caen, pour 40 francs.

A Bretteville-sur-Odon, le 2 août suivant, Crêpas se présentait chez M. Anne Yvon, se prétendant envoyé par un M. Marie Georges, il se fit remettre une somme de 150 francs, pour ces faits d'abus de confiance et d'escroqueries, il a été condamné à 3 mois d'emprisonnement. Le Tribunal a ordonné la confusion des peines. Défenseur : Me  Le Rendu.  (Source  : Le  Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1939   -   Une nuit bien employée.   -   M. Eugène Bellenger, cultivateur, maire de Bretteville, a été victime de deux vols commis successivement. Au cours de la nuit, une brouette a été dérobée dans la cour de sa ferme. Deux heures plus tard, un bidon d'huile pour automobile d'une contenance de 6 à 10 litres fut volé dans son garage. L'auteur de ces vols est jusqu'ici inconnu. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   D’audacieux malfaiteurs opèrent à Bretteville-sur-Odon.   -  Des malfaiteurs se sont introduits dans une bergerie, située dans un champ voisin du chemin de terre allant de Bretteville-sur-Odon au Bas-Venoix, et appartenant à M. Marcel Léemput, boucher à Caen. Les malandrins se sont emparés d'un mouton valant 400 francs, ils ont saigné l'animal sur place et, après l'avoir tramé jusqu'à l'Odon, l'ont dépouillé et ont jeté à l'eau les issues.

Le travail est de toute évidence l'œuvre de professionnels de la boucherie. La gendarmerie de Caen enquête. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Un chauffard renverse deux piétons et fuit….   -  Dans la soirée d'hier, deux piétons, MM. Joseph Bourcier, 37 ans, et Louis Fosset, 19 ans, journaliers à Mondrainville, ont été happés et renversé sur la route par une automobile dont le conducteur a pris la fuite. M. Bourcier a été atteint d'une fracture de la jambe droite ; M. Fosset a été fortement  contusionné. 

L'un et l'autre ont été transportés à l'hôpital de Caen. La gendarmerie recherche le chauffard.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939   -   Une arrestation.  -  René Miray, 24 ans, domestique au service de M. Bellenger, maire de Bretteville-sur-Odon, a été arrêté pour vol d'argent, d'avoine, de trèfle et d'un bidon de dix litres d'huile au préjudice de son patron. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939  -  Frappé d’un coup de poing un propriétaire fait une chute et se fracture le crane.   -  Un ouvrier boulanger, travaillant rue Basse, à Caen, âgé de 16 ans, nommé Bunel,  dont la mère habite Caumont-l'Éventé, revenait de Mouen, à bicyclette, vers Caen, lorsqu'il fut croisé par une auto qui, peu de temps après, ayant fait demi-tour devait le dépasser. 

Si l'on en croit le commis boulanger, le dépassement s'opéra alors que d'autres voitures venaient en sens inverse, et l'obligèrent à monter sur la berne et à descendre de machine, ce  contre quoi tout naturellement il protesta en termes un peu vifs. L'automobiliste, M. Cabourg, propriétaire à Saint-Contest, l'invita à être plus poli, et un échange de propos désagréables eut lieu, auquel le départ de l'automobiliste mit fin. 

Quelques instants après, les deux antagonistes se retrouvaient face à face, à proximité du passage à niveau de Bretteville-sur-Odon, et la discussion reprenait. 

Le commis boulanger frappa en pleine figure M. Cabourg. Ce dernier surpris, perdit l'équilibre et s'écroula sur la chaussée, se fracturant le crâne dans sa chute.

M. Cabourg a été transporté à la clinique de la Miséricorde, à Caen où il a subi l'opération du trépan. Son état est très grave. Les gendarmes, de Caen ont ouvert l'enquête.  (Source  : Le  Moniteur du Calvados)

 

Mai 1941   -   Curage du Grand Odon.   -   Pendant, neuf jours, du lundi 26 mai au mardi 3 juin inclus, il sera procédé sur le territoire des communes de Verson, Bretteville-sur-Odon, Venoix et Caen, au curage de la rivière le « Grand-Odon » pour rétablir le cours d'eau dans sa largeur et sa profondeur naturelles. A cet effet, le dimanche 25 mai, au coucher du soleil,  toutes les eaux seront détournées dans le « Petit-Odon ». Le dimanche 8 juin, les dispositions seront prises pour  faire rentrer les eaux dans le « Grand-Odon ». A partir du 3 juin, un  représentant des Ponts et chaussées vérifiera l'exécution des curages. Les maires des communes désignées ci-dessus dresseront un état des travaux restant à faire et les feront immédiatement exécuter aux frais des retardataires, de manière à ce que les travaux soient terminés, au plus tard, dans la journée du 7 juin.

Le recouvrement des dépenses faites sera opéré suivant les règles admises, comme en matière de contributions directes.  

 

Septembre 1942   -   Pour les prisonniers.   -   A Bretteville-sur-Odon, dimanche 6 septembre, journée récréative au profit des prisonniers de la commune.

A 10 h. 30, messe en musique ; à 14 h., Grande kermesse où on retrouvera a acheté de superbes lots parmi lesquelles une bicyclette Helyett. On pourra également s'y restaurer, il y aura  une rôtisserie en pleine air et des buvettes bien garnies avec de tout c'qu'est bon, comme on nous l'a écrit.

Tout en accomplissant une bonne oeuvre vous passerez agréablement votre journée.  

 

Avril 1945  -  La mort tragique d’un enfant.  -  A la sortie de Bretteville-sur-Odon, un garçonnet de 6 ans, Roger Conflant, a été mortellement blessé par un camion conduit par M. André Mathann, chauffeur au service d’un minotier de Villers-Bocage. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1947  -  La reconstruction.     Ont été déclarés communes sinistrées les localités de : Bretteville-sur-Odon, Garcelles-Secqueville, Hubert-Folie, Tilly-la-Campagne et Vierville. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1947  -    Un bâtiment agricole est la proie des flammes.    Un incendie a détruit, à Bretteville-sur-Odon. Une dépendance de la ferme du Bon-Sauveur, de Caen, exploitée par M. Le Droumaquet. 

Trois tonnes de pommes de terre, 100 bourrées et 14 stères de bois ont été également perdus. Les pompiers de Caen sont parvenus à éviter la destruction de céréales entreposées dans le voisinage. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948  -   Des visites intéressées.   -  Depuis plusieurs mois, Mme et M.  Auguste Castel, mécanicien en cycles à Bretteville-sur-Odon, constataient la disparition de diverses sommes d'argent de leur domicile.

C'est « fuites » coïncidaient avec des visites de Denise D........., 16 ans, qui venait tenir compagnie Mme Castel.

Intéressé à la suite d'un nouveau vol de 1 500 francs, la jeune fille a été amenée à avouer sept ou huit larcins. Elle fut trouvée en possession de 900 francs, ayant déjà la différence un tablier, des sabots et des chaussons. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Coup dur !   -   Des agents du service de répression des fraudes, perquisitionnant à Bretteville-sur-Odon au domicile de M. Colibert, chauffeur de taxi, y ont découvert et saisi 300 litres d'eau-de-vie et 60 kgs de beurre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Caen (Ouest). -  Authie (C.A.) ; Bretteville-sur-Odon (R) ; Carpiquet (D) ; Louvigny (D) ; Saint-Germain-la-Blanche-Herbe (R) ; Venoîx (R).  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1949   -   Six communes à l'honneur.   -   Dimanche matin, accompagné de MM. Fresne, secrétaire général de la Préfecture et Bouts, conseiller général du canton de Caen-Ouest le général Marchand, commandant la Subdivision a remis aux communes de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Authie, Carpiquet, Bretteville-sur-Odon, Louvigny et Venoîx , la Croix de Guerre que leur a mérité leurs souffrances et leur sacrifice au cours des combats de la Libération. La simplicité dont s'entourèrent les cérémonies n’enleva rien au caractère émouvant de ces manifestations. Ce fut près des monuments aux Morts ou comme à Louvigny devant la mairie dévastée que les autorités locales, entourée des anciens combattants et des enfants des écoles accueillirent les personnalités. Partout les allocutions des maires précédant la remise de déclaration et de traditionnel hommage aux victimes civiles et militaires, témoignèrent du patriotisme de populations qui ont gardé intact, malgré les déceptions de l’avant-guerre, le culte des grandes heures qu'elles vécurent. C'est à Venoix que se termina ce pèlerinage de la reconnaissance et du souvenir.

Une soixantaine de convives prirent part ensuite à un déjeuner, des discours furent prononcés par le général Marchand, Fresne, Bouts et Philippon, maire de Venoix. 

Voici le texte des citations dont la lecture a été donnée par M. Bouts dans chacune des communes décorées.  

Bretteville-sur-Odon. (Citation à l'ordre du Régiment). Village détruit plus qu'à moitié pendant les combats pour la libération de Caen. S'est remis au travail avec ardeur. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Toujours la récupérateur !.   -   A Bretteville-sur-Odon, un ouvrier de l'entreprise Malassagne, adjudicataire des épaves de guerre pour la région, a surpris deux individus alors qu'ils se disposaient à disparaître après avoir chargé dans une camionnette une quantité de métaux représentant une valeur de plus de 200 000 francs.

Les malandrins ont demandé que le silence soit fait sur ce vol et juré qu'ils n'y reviendraient pas. Plainte a été néanmoins portée. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   La série continue.   -   Soixante kilos de cuivre ont été dérobés, au préjudice de la S.N.C.F., dans une guérite placée en bordure de la voie ferrée sur le territoire de Bretteville-sur-Odon.

Aucune trace d’effraction n'a été relevée sur la guérite qui était fermée à l'aide d'une chaîne et d'un cadenas. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Des agneaux mutilés.  -   Deux agneaux appartenant à M. Lissot, boucher, rue Caponière, à Caen, ont été découverts mutilés, le long d'une haie à Bretteville-sur-Odon. Une enquête est ouverte. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1950   -   Un sinistre à Bretteville-sur-Odon.   -   Les pompiers de Caen ont été appelés à combattre un incendie qui s'était déclaré dans les combles de la maison occupée par M. Dukoya.

Le montant des dégâts est évalué à 80 000 francs. (Le Bonhomme Libre)

 Bretteville-sur-Odon   -   L'Église

Commentaires et informations : Facebook - @