15 Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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BRETTEVILLE s/ ODON |
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Canton de Caen |
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Dimanche
soir,
vers 9
heures,
au cours
du repas
familial
dans la
cuisine
Marcel
Leroulley,
qui est
âge de
19 ans,
détacha
d'un bouquet
sur la
table
une pâquerette
et pour
s'amuser,
jeta la
corolle
dans le
verre d'une
jeune
servante,
Mme Savary,
qui était
assise
à côté
de son
frère René.
Le geste
suffit
pour provoquer
une violente
querelle.
Marcel
Leroulley
fut abordé
par son
aîné
prêt à
l'atteindre
d'un coup
de poing.
Au moment
où il
se leva,
l'autre
pressentant
la menace,
s'était
armé d'une
bouteille
et attendit
son rival.
Le débitant
se plaça
entre les
deux enfants
et réussit
à les
séparer.
L'incident
paraissait
terminé. Resté
un
moment
silencieux,
Marcel
Leroulley,
en proie
à une
vive surexcitation,
se leva
brusquement
de table
et monta
dans sa
chambre
au premier
étage.
La servante,
Mme Savary,
l'aperçut
assis au
fond de
la pièce,
s'appuyant
le front
des deux
mains en
sanglotant.
Quelques
minuits
s'écoulèrent. A
la surprise
de tous,
Marcel
Leroulley
reparut
bientôt
au rez-de-chaussée.
Il allait
et venait
en regardant
fixement
son frère.
Quel sentiments
l'agitait,
dans cette
crise de
véritable
fureur
concentrée
?
On devait
l'apprendre
plus tard
par ses
propre
aveux. M.
le docteur
Aumont,
appelé
en toute
hâte,
ordonna
le transfert
du blessé
à l'hôpital.
Aux
gendarmes
venus
pour
l'interroger,
Marcel
Leroulley
raconta
toutes
les
circonstances
de
ce
drame
rapide.
J'étais
décidé
à tuer
mon
frère,
déclara-t-il,
mais
le
regard
de
ma
mère
m'a
désarmé.
Je
n'ai
plus
osé
tirer
sur
lui.
«
C'est
alors
que
dans
un
moment
de
désespoir,
j'ai
résolu
d'en
finir
et
mettant
fin
mes
jours ».
Décembre
1926 - Renversé
par un cycliste.
- M. Lefrançois Frédéric, regagnait son domicile à
Bretteville-sur-Odon, et descendait la côte de Venoix, en compagnie de sa
femme, et tenant par la main l'un de ses enfants, lorsqu'il fut
renversé par un cycliste, M. Pierre Lebreton.
Août
1928 -
Noces d’argent sacerdotales.
-
La paroisse
de Bretteville-sur-Odon
célébrera dimanche prochain 12
août,
le 25e
anniversaire
de l'ordination
sacerdotale
de son
dévoué
curé.
Avril
1930 -
Le premier autobus caennais. -
Le fabuliste a prouvé qu'on a souvent besoin d'un plus petit que
soi. À son tour, la charmante localité de Bretteville-sur-Odon vient
d'en faire la démonstration à notre bonne ville de Caen.
Bretteville-sur-Odon, en effet, possède, depuis dimanche, un vaste et
confortable² ville, aux Abattoirs, Gare St-Pierre, Halles,
Théâtre, Palais de Justice, place des Petites-Boucheries, École
Normale etc... On peut dire que Caen doit à Bretteville-sur-Odon son
premier autobus.
Juillet
1930 -
Une brute.
- Mme Paul
Auvray, blanchisseuse à Bretteville-sur-Odon, a porté plainte contre son
mari qui depuis plusieurs années, ne cesse de la brutaliser, lui
rendant la vie impossible. Dernièrement, rentrant ivre, selon
son habitude, ce triste individu, sans égard pour la situation de sa
femme qui venait d'être mère, la frappa avec la dernière brutalité
et menaça de la tuer. À
la suite d'une dernière scène de violences où elle fut brutalisée
jusqu'au sang, Mme Auvray s'est décidée à se mettre sous la protection
de la justice.
Mai 1932 - Le cycliste homicide. - Un accident mortel dû à l'imprudence d'un pédalard, s'est produit à Bretteville-sur-Odon : Mme veuve Baron, 57 ans, sans profession, domiciliée à Pont-l'Évêque, en déplacement à Bretteville, descendait à pied la côte du Calvaire, venant de Caen, avec Mme Beaudoin, 71 ans, du bourg. Mme Baron se trouvait sur sa droite, près du trottoir, quand, soudain, un cycliste, qui descendait à toute allure la côte de Venoix, voulut la doubler en passant entre elle et le trottoir. Dans cette manœuvre hardie, Mme Baron fut heurtée et projetée sur la chaussée cependant que le cycliste allait s'écraser sur le trottoir. Par une chance inespérée, il se releva indemne et put aider Mme Beaudoin à secourir Mme Baron qui, le crâne fracturé, était déjà dans le coma. Un automobiliste qui passait, M. Collinel, agent d'assurances à Bretteville-sur-Odon, transporta la victime chez son amie puis à la clinique de la rue de l'Engannerie, à Caen, ou la malheureuse expira dans la nuit. Le
cycliste responsable de cette fin tragique se nomme Léon Leneyle, garçon
boulanger chez. M. Vaucan, à Versons. (Bonhomme Normand)
Juillet
1932 -
Et les mœurs ? -
L'autre nuit, la femme Lefèvre
et son ami, le nommé Panphile, reposaient dans un hangar à M. Bernard,
cultivateur à Hérouville, prés Caen. Survinrent quatre jeunes gens qui
assommèrent l'homme, se saisirent de la femme et l'entraînèrent dans un
champ ou deux d'entre eux réussirent, malgré sa vigoureuse défense, Après une rapide enquête, les gendarmes de Blainville ont identifié les agresseurs et arrêté Georges Lebreton, 19 ans, et Charles Laporte, 22 ans, journaliers à Hérouville. - Mme Maria Huet, 56 ans, journalière à Bretteville-sur-Odon, passait dans un chemin creux quand un individu, surgissant brusquement d'un fourré, se jeta sur elle et tenta de la violenter. Aux cris de Mme Huet, son fils accourut et mit l'agresseur en fuite. Il s'agit d'un ouvrier agricole, René Suard, 17 ans, demeurant chez ses parents, à Éterville. Mme Huet, qui a été frappée par lui de deux violents coups de poing, a porté plainte. (Bonhomme Normand)
Juin 1937 - Le curage du petit Odon. – Pendant neuf jours, du lundi 7 juin au mardi 15 juin inclus, il sera procédé sur le territoire des communes de Verson, Bretteville-sur-Odon, Venoix, et Caen, au curage de la rivière « Le Petit-Odon », pour rétablir le cours d'eau dans sa largeur et sa profondeur naturelles. A cet effet, le dimanche 6 juin, au coucher du soleil, toutes les eaux seront détournées dans « Le Grand-Odon, aux Pierres-Ferrées », commune de Verson. Le
20 juin, au coucher du soleil, les dispositions seront prises pour faire
rentrer les eaux dans « Le Petit-Odon ».
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - Le marché du travail. - L'activité est soutenue dans l'agriculture. Les trois fonds municipaux de chômage allouent des secours à 263 chômeurs, dont 200 à Caen, 50 à Honfleur. Cette
semaine encore nouvelle diminution du chômage dans le Calvados, se
chiffrant par 26 chômeurs en moins, par rapport à la semaine
précédente, le nombre de chômeurs passant
de 289 à 263. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Un cycliste est tué dans une collision. - Un très grave accident s'est produit au début de la soirée dans la côte de Bretteville-sur-Odon. Le car assurant le service des voyageurs entre Verson et Caen venait de dépasser le carrefour de la route d'Evrecy. Devant lui, descendant la côte, venaient plusieurs cyclistes. Au moment où ceux-ci allaient croiser le lourd véhicule, une automobile pilotée par M. Bodée Bernard, demeurant 26, rue Guilbert, à Caen, s'engagea à gauche pour le dépasser. Surpris par l'arrivée des cyclistes, le conducteur de la voiture, pour éviter l'accident, donna un coup de volant à gauche, mais ne, put éviter que l'un d'eux, M. Victor Grillon, employé des chemins de fer à Bretteville-sur-Odon, ne vint heurter l'avant de sa voiture. Par suite du choc particulièrement violent, le malheureux fut projeté en l'air et après avoir heurté le haut de la carrosserie au-dessus du pare-brise qui vola en éclats, passa par dessus l'automobile pour aller s'écraser sur la route. Relevé immédiatement et transporté sur le bas-côté de la chaussée, sans connaissance, il y reçut les soins de M. le docteur Fontaine appelé d'urgence. Le
blessé fut ensuite transporté à l'hôpital où il est décédé des
suites d'une fracture du crâne. (Source :
Le Moniteur du
Avril
1938 -
Mort
sur la route.
- M.
Lebonnois, tourneur sur bois rue
du Fort, à Caen, se rendait dans la fin de l'après-midi à bicyclette à Verson. Il
descendait la côte
de Bretteville-sur-Odon lorsque soudain un témoin le vit
s'affaisser sur sa bicyclette. Privée
de direction, la machine exécuta quelques zigzags avant que le
malheureux cycliste ne soit projeté sur le sol, juste dans le carrefour
de la route du Mesnil. Des témoins s'empressèrent, mais tous les soins étaient inutiles. M. Lebonnois qui, dans sa chute, s'était fracturé le crâne avait cessé de vivre . (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Une
cycliste renversée par une auto .
-
M. Joseph
Lahaye, mineur carrier à Mouen, revenait de Caen à bicyclette en
compagnie de sa femme. Il avait dépassé le carrefour de la
route du Mesnil de Louvigny, lorsqu'il s'entendit interpeller sur la route
par deux cyclistes. Ceux-ci lui apprirent que sa femme, roulant à environ
60 mètres derrière lui,
venait d'être renversée par un camion automobile dans le bas de la côte
de Venoix et projetée sur la berme où elle s'était sérieusement
blessée au côté droit. Immédiatement, M. Lahaye revint sur ses pas et
après avoir fait le nécessaire auprès de sa femme se mit en quête de
retrouver l'auteur de l'accident. Le
véhicule était arrêté à la porte d'un café de Bretteville. M. Lahaye
s'enquit, à l'établissement où se trouvaient deux jeunes consommateurs,
du nom du chauffeur. Les deux jeunes gens se rejetèrent
mutuellement la responsabilité de l'accident, mais aucun d'eux ne
consentit à donner son identité à M. Lahaye, qui n'eut d'autre
ressource que de relever
le numéro du camion. Il s'agirait d'un véhicule appartenant à un
habitant de Mutrécy.
M. le docteur Hauttement, d'Évrecy a prodigué ses soins à Mme Lahaye. (source le Moniteur du Calvados)
Juin 1938 - Les résultats du Certificat d'étude. - École de Bretteville-sur-Odon. - Lefranc Marguerite. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1938 - Homicide involontaire. - Le 30 juillet 1937, à Bretteville-sur-Odon, M. Grillon, qui descendait la côte, vers le bourg, à bicyclette, a été tué par un camion de livraison de la Société Olida, 11, rue Drouot, à Paris. Le
conducteur de la voiture avait été condamné à 100 francs d'amende avec
sursis par le tribunal correctionnel de Caen. Ce jugement avait fixé la
responsabilité dans la proportion de 3/4 pour la victime et de 1/4
pour l’automobiliste. Il allouait aux parties civiles 2 375 fr. de
dommages-intérêts, plus 20 000 fr. de préjudice moral à Mme veuve
Grillon ; puis 2 500 fr. à Mlle Marcelle Grillon, 7 500 fr. à Mlle
Micheline Grillon et 7 500 fr. à M. Jean-Claude Grillon. La Cour a
élevé l'amende à 200 fr. et les dommages-intérêts à 60 000 fr. pour
Mme veuve Grillon ; 22 500 fr. pour Mlle Marcelle Grillon. Pour Mlle
Micheline Grillon et M. Jean-Claude, elle a confirmé les 7 500 francs
précédemment alloués. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Est-ce un bolide ?
- On
a signalé qu'un météore est apparu dans le ciel dimanche soir, vers 20
h. 30, et qu'il a été vu dans toute la région de l'Ouest, de Le
même phénomène a été constaté en Basse-Normandie, où on aurait
observé à l'heure indiquée, une grande lueur bleuâtre vers le sud,
accompagnée d'une traînée lumineuse traversant le ciel de nord-ouest en
sud-ouest. Une détonation se serait fait entendre au même moment. Il ne peut être question, à notre avis, que d'un bolide, en raison de la rapidité avec laquelle ce météore a parcouru sa trajectoire. La parole est aux astronomes. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Tragique accident. -
Ce
matin, vers 8 h., un enfant de 5 ans et demi, le petit Daniel James,
traversait la chaussée, au bas de Bretteville, lorsqu'il prit peur en
voyant arriver un camion venant de Caen. Il fit demi-tour pour regagné
précipitamment le trottoir et vint se jeter contre l'automobile d'un
Caennais roulant dans la direction opposée
à celle du camion. Le malheureux bambin fut tué sur le coup. Le Parquet de Caen s'est rendu sur les lieux ainsi que le Capitaine Gaubert, commandant les brigades de gendarmerie de l'arrondissement, le maréchal des logis-chef Leroy, et les gendarmes Even et Gosselin. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Tous les tours dans
son suc.
- Le
16 septembre 1938, Crêpas Edmond, 28 ans, journalier, sans domicile fixe,
dérobait une vache, à Verson, au préjudice de M. Leblond. Il a été
condamné à 8 mois d'emprisonnement. Le
27 juillet, Crêpas avait conservé par devers lui une bicyclette que lui
avait prêtée M. Duchemin, à Aunay-sur-Odon et qu'il vendit, par la
suite, à Caen, pour 40 francs. A
Bretteville-sur-Odon, le 2 août suivant, Crêpas se présentait chez M.
Anne Yvon, se prétendant envoyé par un M. Marie Georges, il se fit
remettre une somme de 150 francs, pour ces faits d'abus de confiance et
d'escroqueries, il a été condamné à 3 mois d'emprisonnement. Le
Tribunal a ordonné la confusion des peines. Défenseur : Me Le
Rendu. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Une nuit bien employée.
- M.
Eugène Bellenger, cultivateur, maire de Bretteville, a été victime de
deux vols commis successivement. Au cours de la nuit, une brouette a été
dérobée dans la cour de sa ferme. Deux heures plus tard, un bidon
d'huile pour automobile d'une contenance de 6 à 10 litres fut volé dans
son garage. L'auteur de ces vols est jusqu'ici inconnu. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - D’audacieux malfaiteurs opèrent à Bretteville-sur-Odon. - Des malfaiteurs se sont introduits dans une bergerie, située dans un champ voisin du chemin de terre allant de Bretteville-sur-Odon au Bas-Venoix, et appartenant à M. Marcel Léemput, boucher à Caen. Les malandrins se sont emparés d'un mouton valant 400 francs, ils ont saigné l'animal sur place et, après l'avoir tramé jusqu'à l'Odon, l'ont dépouillé et ont jeté à l'eau les issues. Le
travail est de toute évidence l'œuvre de professionnels de la boucherie.
La gendarmerie de Caen enquête.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
L'un et l'autre ont été transportés à l'hôpital de Caen. La gendarmerie recherche le chauffard. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Une arrestation. -
René Miray, 24 ans, domestique au
service de M. Bellenger, maire de Bretteville-sur-Odon, a été arrêté
pour vol d'argent, d'avoine, de trèfle et d'un bidon de dix litres
d'huile au préjudice de son patron.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juin 1939 - Frappé d’un coup de poing un propriétaire fait une chute et se fracture le crane. - Un ouvrier boulanger, travaillant rue Basse, à Caen, âgé de 16 ans, nommé Bunel, dont la mère habite Caumont-l'Éventé, revenait de Mouen, à bicyclette, vers Caen, lorsqu'il fut croisé par une auto qui, peu de temps après, ayant fait demi-tour devait le dépasser. Si l'on en croit le commis boulanger, le dépassement s'opéra alors que d'autres voitures venaient en sens inverse, et l'obligèrent à monter sur la berne et à descendre de machine, ce contre quoi tout naturellement il protesta en termes un peu vifs. L'automobiliste, M. Cabourg, propriétaire à Saint-Contest, l'invita à être plus poli, et un échange de propos désagréables eut lieu, auquel le départ de l'automobiliste mit fin. Quelques instants après, les deux antagonistes se retrouvaient face à face, à proximité du passage à niveau de Bretteville-sur-Odon, et la discussion reprenait. Le
commis boulanger frappa en pleine figure M. Cabourg. Ce dernier surpris,
perdit l'équilibre et s'écroula sur la chaussée, se fracturant le
crâne dans sa chute. M.
Cabourg a été transporté à la clinique de la Miséricorde, à Caen où
il a subi l'opération du trépan. Son état est très grave. Les
gendarmes, de Caen ont ouvert l'enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1941 -
Curage du Grand Odon.
- Pendant, neuf
jours, du lundi 26 mai au mardi 3 juin inclus, il sera procédé sur le
territoire des communes de Verson, Bretteville-sur-Odon, Venoix et Caen,
au curage de la rivière le « Grand-Odon » pour rétablir le
cours d'eau dans sa largeur et sa profondeur naturelles. A cet effet, le
dimanche 25 mai, au coucher du soleil, toutes les eaux seront
détournées dans le « Petit-Odon ». Le dimanche 8 juin, les
dispositions seront prises pour faire rentrer les eaux dans le
« Grand-Odon ». A partir du 3 juin, un représentant des
Ponts et chaussées vérifiera l'exécution des curages. Les maires des
communes désignées ci-dessus dresseront un état des travaux restant à
faire et les feront immédiatement exécuter aux frais des retardataires,
de manière à ce que les travaux soient terminés, au plus tard, dans la
journée du 7 juin. Le
recouvrement des dépenses faites sera opéré suivant les règles
admises, comme en matière de contributions directes.
Septembre
1942 -
Pour les prisonniers.
- A
Bretteville-sur-Odon, dimanche 6 septembre, journée récréative au
profit des prisonniers de la commune.
Tout
en accomplissant une bonne oeuvre vous passerez agréablement votre
journée.
Avril
1945 -
La mort tragique d’un enfant.
-
A la sortie de
Bretteville-sur-Odon, un garçonnet de 6 ans, Roger Conflant, a été
mortellement blessé par un camion conduit par M. André Mathann,
chauffeur au service d’un minotier de Villers-Bocage. (source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1947 -
La reconstruction. –
Ont été déclarés communes sinistrées les localités de :
Bretteville-sur-Odon, Garcelles-Secqueville, Hubert-Folie,
Tilly-la-Campagne et Vierville. (source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1947 - Un bâtiment agricole est la proie des flammes. – Un incendie a détruit, à Bretteville-sur-Odon. Une dépendance de la ferme du Bon-Sauveur, de Caen, exploitée par M. Le Droumaquet. Trois
tonnes de pommes de terre, 100 bourrées et 14 stères de bois ont été
également perdus. Les pompiers de Caen sont parvenus à éviter la
destruction de céréales entreposées dans le voisinage. (source : Le
Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Des visites intéressées. - Depuis plusieurs mois, Mme et M. Auguste Castel, mécanicien en cycles à Bretteville-sur-Odon, constataient la disparition de diverses sommes d'argent de leur domicile. C'est
« fuites » coïncidaient avec des visites de Denise
D........., 16 ans, qui venait tenir compagnie Mme Castel. Intéressé à la suite d'un nouveau vol de 1 500 francs, la jeune fille a été amenée à avouer sept ou huit larcins. Elle fut trouvée en possession de 900 francs, ayant déjà la différence un tablier, des sabots et des chaussons. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Coup dur ! - Des
agents du service de répression des fraudes, perquisitionnant à
Bretteville-sur-Odon au domicile de M. Colibert, chauffeur de taxi, y ont
découvert et saisi 300 litres d'eau-de-vie et 60 kgs de beurre.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton de Caen (Ouest). - Authie (C.A.) ; Bretteville-sur-Odon (R) ; Carpiquet (D) ; Louvigny (D) ; Saint-Germain-la-Blanche-Herbe (R) ; Venoîx (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949
-
Six communes à l'honneur.
-
Dimanche
matin, accompagné de MM. Fresne, secrétaire général de la Préfecture
et Bouts, conseiller général du canton de Caen-Ouest le général
Marchand, commandant
la Subdivision a remis aux communes de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe,
Authie, Carpiquet, Bretteville-sur-Odon, Louvigny et Venoîx
, la Croix de Guerre que leur a mérité leurs souffrances et leur
sacrifice au cours des combats de la Libération. La simplicité dont
s'entourèrent les cérémonies n’enleva rien au caractère émouvant de
ces manifestations. Ce fut près des monuments aux Morts ou comme à
Louvigny devant la mairie dévastée que les autorités locales, entourée
des anciens combattants et des enfants des écoles accueillirent les
personnalités. Partout les allocutions des maires précédant la remise
de déclaration et de traditionnel hommage aux victimes civiles et
militaires, témoignèrent du patriotisme de populations qui ont gardé
intact, malgré les déceptions de l’avant-guerre, le culte des grandes
heures qu'elles vécurent. C'est à Venoix que se termina ce pèlerinage
de la reconnaissance et du souvenir. Une
soixantaine de convives prirent part ensuite à un déjeuner, des discours
furent prononcés par le général Marchand, Fresne, Bouts et Philippon,
maire de Venoix. Voici
le texte des citations dont la lecture a été donnée par M. Bouts dans
chacune des communes décorées. Bretteville-sur-Odon.
(Citation à l'ordre du Régiment). Village détruit plus qu'à moitié
pendant les combats pour la libération de Caen. S'est remis au travail
avec ardeur.
Avril 1949 - Toujours la récupérateur !. - A Bretteville-sur-Odon, un ouvrier de l'entreprise Malassagne, adjudicataire des épaves de guerre pour la région, a surpris deux individus alors qu'ils se disposaient à disparaître après avoir chargé dans une camionnette une quantité de métaux représentant une valeur de plus de 200 000 francs. Les malandrins ont demandé que le silence soit fait sur ce vol et juré qu'ils n'y reviendraient pas. Plainte a été néanmoins portée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - La série continue. - Soixante kilos de cuivre ont été dérobés, au préjudice de la S.N.C.F., dans une guérite placée en bordure de la voie ferrée sur le territoire de Bretteville-sur-Odon. Aucune
trace d’effraction n'a été relevée sur la guérite qui était fermée
à l'aide d'une chaîne et d'un cadenas. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril
1949 -
Des agneaux mutilés. -
Deux agneaux appartenant à M. Lissot, boucher, rue Caponière, à
Caen, ont été découverts mutilés, le long d'une haie à
Bretteville-sur-Odon. Une enquête est ouverte. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril 1950 - Un sinistre à Bretteville-sur-Odon. - Les pompiers de Caen ont été appelés à combattre un incendie qui s'était déclaré dans les combles de la maison occupée par M. Dukoya. Le
montant des dégâts est évalué à 80 000 francs. (Le Bonhomme Libre) |
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Bretteville-sur-Odon - L'Église |
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