1er Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BREUIL - en - AUGE

Canton de Blangy-le-Château

Les habitants de la commune de Le Breuil-en-Auge sont des ...

Mai 1831    -    Cour d'Assises du Calvados.   -    Une accusation de vol d'effets et d'une tentative de vol d'argent, commis au préjudice des époux Marie, demeurant commune du Breuil, amenait devant le jury la fille Désirée Lautour, leur ancienne servante, âgée de 21 ans.

Le ministère public reprochait d'ailleurs à cette fille une habitude de vol qui remontait jusqu'à son enfance, et notamment diverses soustractions dans des maisons où elle avait servi précédemment. L'absence d'un témoin à charge a fait renvoyer cette affaire à la prochaine session : le témoin a été condamné en 10 fr. d'amende et aux frais que doit entraîner le renvoi. (Le Pilote du Calvados)

 

Août 1831    -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Berthault.   -   Une jeune fille, Désirée Lautour, servante chez le sieur Marie, cultivateur au Breuil, était poursuivie comme coupable du vol de diffèrents effets et d'une tentative de vol commise au préjudice de ses maîtres, dans le courant de 1830.

Cette accusée a constamment nié tous les faits qui lui étaient imputés et donné sur la plupart de ces faits des explications qui ont fait prononcer son acquittement. (Le Pilote du Calvados)

 

Novembre 1831    -    Cour d'Assises du Calvados.   -   Dans la nuit du 9 juin, deux agneaux furent volés dans un bâtiment dépendant de la maison de la Veuve Ozanne, au Breuil. Différentes circonstances attirèrent les soupçons sur les nommés Guill Hue et Guill Langlois, qui demeuraient à peu de distance.

Une perquisition au domicile du premier fit découvrir, cachée dans un grenier, la peau de l'un des agneaux. Langlois fut forcé de convenir que c'était lui qui avait apporté cette dépouille chez Hue, disant l'avoir trouvée dans un lieu où l'on s'assura qu'elle n'avait point séjourné. Ces deux individus avaient d'ailleurs été rencontrés dans la nuit du vol, conduisant le cheval de Langlois, dans le voisinage du domicile de la veuve Ozanne, du sang se trouvait sur la selle et sur la sangle du cheval, et il était constant que les agneaux avaient été tués prés de la maison. Enfin un ragoût de viande d'agneau fut trouvé chez Hue. Nul doute qu'ils étaient les auteurs du vol. Dans cette conviction, le jury les a déclarés coupables, et ils subiront 6 ans de réclusion.

Langlois était accusé en outre de différents vols de blé, à l'aide de fausses clefs, mais il a été acquitté sur ce chef. (Le Pilote du Calvados)

 

Mars 1846   -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Dans la soirée du 9 novembre dernier, Michel Deshayes, Pitrou et Tesson entraient dans le cabaret du nommé Goupil, au Breuil. Ces trois hommes burent et jouèrent aux dominos, Tesson sortit et fut remplacé par le sieur Dieuzy, on continua à jouer et à boire avec le nouveau-venu.

Une marchande de balais étant entrée avec un enfant qui pleurait, Pitrou courut à elle et la prit violemment par le bras pour la faite sortir.

Cette femme se plaignit que Pitrou lui faisait mal. Deshayes blâma l'action; et Pitrou répondit : « Je t'en ferais bien autant ». — « Je t'en délie ».

Au même instant Pitrou se jette sur Deshayes et le renverse sur une table. On les sépara, mais bientôt le même motif, la brutalité de Pitrou envers la marchande de balais, ranima la lutte. On fut obligé de les mettre dehors par deux portes différentes. Ils se rejoignirent et s'injurièrent de nouveau, on les sépara, mais ce fut en vain que l'on voulut les faire rentrer chez eux.

Pitrou, que sont fils, âgé de 13 ans, avait rejoint, poursuivit Deshayes de nouveau, l'attaqua et le jeta par terre où il le frappait avec un baton, lorsque Dieuzy intervint et les sépara. On croyait la lutte finie, mais Deshayes qui était entré dans une maison en Construction, en sortit armé d'un énorme levier, et vint à son tour défier Pitrou.

A la suite de cette dernière rencontre, Pitrou reçut plusieurs coups de levier, dont les derniers portèrent à la tête, et lui firent de telles blessures que cet homme expira deux jours après.

Des témoins déclarèrent avoir entendu le fils de Pitrou s'écrier : « Papa est mort ! » Et Deshayes lui répondre, « Tant mieux, ton vieux coquin de père est mort, il a voulu m'assassiner, il y a longtemps qu'il devrait être mort ».

Deshayes est donc accusé d'avoir commis un meurtre volontaire ou du moins d'avoir donné des coups qui ont donné la mort.

La défense a demandé que l'on posât au jury : que Deshayes avait commis un meurtre, provoqué par des coups ou des violences graves.

Le jury, adoptant ce système de défense, a déclaré Deshayes coupable en ce dernier sens. Six mois de prison lui ont été infligés. (source Journal de Honfleur)

 

Mars 1853   -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller Lentaigne. Audience 21 février 1853.

— Un voleur s'introduisit, le 2 décembre dernier, dans le domicile des époux Grandval, au Breuil (arrondissement de Pont-l’Évêque), en brisant un carreau, et escaladant une fenêtre, il y prit 8 fr. environ, un mouchoir et un chapelet. Les soupçons de la dame Grandval se portèrent immédiatement sur le fils d'un de ses voisins, le nommé Désiré Aubert. Déjà, condamné par le tribunal correctionnel de Pont-Évêque à 20 jours de prison pour coups et blessures, cet individu est un fort mauvais sujet dont son père lui-même ne peut rendre un bon témoignage. Quand les gendarmes se présenteront pour l'arrêter, il leur opposa la plus vive résistance et frappa même le brigadier. Il a restitué les objets volés.

La Cour le condamne à 6 ans de réclusion. Défenseur d'office. Me  Manchon.  (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1854   -   Les Assises du Calvados.  -  MM. Ecorcheville (Adolphe), propriétaire à Honfleur ; Hamel (Jacques-François), propriétaire au Breuil ;  Huet (Denis-Antoine) dit Bordage, propriétaire à Notre-Dame-d'Estrée ; Lecarpentier (Barthélémy), négociant à Honfleur, ont été désignés par le sort pour faire partie du jury qui siégera aux prochaines assises du Calvados ( 5e  trimestre ) dont l'ouverture aura lieu le 1er août prochain. (source Le Journal de Honfleur)

 

Mars 1855   -   Réparation et entretien des chemins vicinaux.   -   Le lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les communes ci-après désignées, et dont la dépense est évaluée comme suit : Trouville-sur-Mer, 1446 fr. 27 c. ; Hottot-en-Auge, 1422 fr. 54 c. ; Le Breuil, 1109 fr. 90 c. ; Ablon, 1 105 fr. 90 c. ; Notre-Dame-d'Estrées, 966 fr. 48 c. ; St-Gatien-des-Bois, 805 fr. 50 c. ; Manneville-la-Pipard, 775 fr. 03 c. ; Pontfol, 750 fr. 59 c. ; Norolles, 608 fr. 20 c. ; Corbon, 593 fr. 21 c ; St-André-d'Hébertot, 528 fr. ; Bonnebosq, 509 fr. 19 c. ; Clarbec, 496 fr. 45 c. ; Bonneville, 490 fr. ; Bonneville-sur-Touques, 434 fr. 98 c. ; Coudray, 337 fr. 02 c. ; Rumesnil, 335 fr. 78 c. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Septembre 1857   -   Un incendie.   -   L’arrondissement de Pont-l’Évêque a apporté un contingent assez considérable aux nombreux incendies qui viennent de désoler notre département :

Le 25 août, un bâtiment, situé au Breuil, appartenant à M. Adam et occupé par les époux Morin, a été réduit en cendres, avec la presque totalité du mobilier qu’il contenait. La perte s’élève à 1 800 fr. Rien n’était assuré. La cause de ce sinistre est purement accidentelle.

Le 27. des allumettes chimiques, jetées par un fumeur sur la route de Basseneville (canton de Dozulé) ont incendié une haie de 50 mètres de long.

Le même jour, un enfant de 9 ans, en jouant avec des allumettes chimiques, a mis le feu à un bâtiment à usage de bergerie, appartenant au sieur Legrip, propriétaire à Saint-Hymer. La perte est de 600 fr, environ.

Le 28, le feu a consumé un bâtiment, composé de pressoir, cellier, écurie, charretterie, situé au Breuil et appartenant au sieur Fortin (Pierre), propriétaire, demeurant en cette commune. La perte est évaluée, tant pour le mobilier que pour l’immeuble, à 2 500 fr. Rien n'était assuré. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1857   -   Une querelle.   -   Mardi dernier, en la commune du Breuil, arrondissement de Pont-l’Évêque, une querelle s’éleva entre deux individus employés comme terrassiers aux travaux du chemin de fer, les nommés Goupil et Garnier, qui se trouvaient alors dans l’auberge du sieur Floquet au Breuil.

Garnier et Goupil étant sortis pour se battre, ce dernier porta à Garnier un coup de pied qui lui rompit la jambe. Goupil a été mis à la disposition de M. le procureur impérial de Pont-l’Évêque ; quant à Garnier, il a été transporté à l’hospice de Lisieux. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1858   -   Une noyade.   -   Le 15 juillet, un enfant âgé de dix-huit mois, dit « Le Paysd’Auge », nommé Digard (Charles Eugène), fils du sieur Digard, teinturier, demeurant au Breuil, s’en alla, en jouant, sur le bord d'un ruisseau qui passe à une trentaine de mètres de la maison de son père. Il est tombé à l’eau et s’est noyé. C’est son frère qui l’a retrouvé. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1858   -   Proverbe.   -   Un coup de langue est pire qu'un coup de lance.

On guérit quelquefois, assez souvent mieux, d’un coup de lance, quelque grave, quelque profonde que puisse être la blessure qu’elle a faite ; il est rare qu’on ne puisse dire autant d’un coup de langue. La médisance et la calomnie laissent après elles des traces désastreuses que le temps ne réussit pas toujours à effacer. Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1858   -   Accident.   -   Dans la nuit de samedi à dimanche, le train venant de Lisieux et qui arrive à Pont-l’Évêque à 2 heures 15 du matin, trouva sur son passage, à la hauteur du Breuil, deux bœufs se promenant sur la ligne. Le mécanicien les aperçut, mais ne pouvant arrêter il continua d’avancer. L’un des bœufs fut jeté par le tampon sur le côté de la voie, l’autre, fut tué sur le coup.

Les voyageurs en ont été quittes pour une légère secousse et un retard de quelques instants. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Octobre 1858   -   Établissement de bureaux de poste.   -   Le Conseil général renouvelle le vœu pour que des courriers directs soient établis entre Pont-l’Évêque et Cambremer avec bureau de distribution à Bonnebosq, et entre Touques et Dives, avec distribution à la Forge de Blonville ; qu’une autre distribution soit également créée à Beuvron. et qu’enfin une autre soit établie au Breuil, qui est une station de chemin de fer.   (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1861   -   L’orage.   -    L'orage de Samedi l'après-midi a causé beaucoup de ravages dans nos environs, la pluie a été très abondante et le vent a renversé ou brisé quelques arbres.

On nous a assuré qu'au Breuil, l'eau avait envahi la voie ferrée, et qu'au château de St-André-d'Hébertot un grand nombre de carreaux de vitres avaient été brisés.

A Genneville, des hauts bords ont été enlevés avec les arbres de dessus. Dans une autre commune une masure a été renversée. ( L'Écho Honfleurais)

 

Février 1862   -   Un incendie.   -   Le 30 janvier, la brigade de gendarmerie de Mézidon a constaté un incendie accidentel au domicile du sieur Romain, cantonnier au Breuil, près Mézidon.

La perte du mobilier s'élève à 200 fr. ; il était assuré à la Normandie pour 7 580 fr. (l’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1865   -   Vœu sur la création de bureaux de poste.   -   Le Conseil général.

Exprime le vœu :

     Que des bureaux de distribution soient établis à Port-en-Bessin et à Longraye.

        Qu'un bureau de poste soit établi dans chacune des communes de Saint-Julien-le-Faucon et du Breuil. (Le Pays d’Auge)

 

Septembre 1865   -   Prix de la journée de travail.   -   Le Conseil général fixe la journée de travail, dans le département du Calvados, ainsi qu'il suit :

-       1 fr. 30 pour la ville de Caen.

-       1 fr. 20 dans les villes de Bayeux, Lisieux et Honfleur.

-       1 fr. 10 pour Vire, Trouville, Falaise, Pont-l'Évêque, Condé-sur-Noireau, Orbec et Isigny.

-       1 fr. dans les communes chef-lieu de canton, et quelques gros bourgs.

-       0 fr. 80, 0 fr. 70, 0 fr. 60 dans toutes les autres communes du département, et suivant les états arrêtés par le Conseil général depuis plusieurs années. (Le Pays d’Auge)

 

Août 1868   -   Un suicide.   -   Mercredi le Parquet de Pont-l'Evêque s'est transporté en la commune du Breuil, au domicile de la veuve Gosset, dont la maison venait d'être la proie des flammes.

Il paraîtrait, qu'après avoir mis le feu à sa demeure, cette femme, âgée de 65 à 68 ans, se serait d'abord, à l'aide d'un rasoir, porté un coup de cet instrument dans l'abdomen, mais comme cette blessure ne pouvait déterminer une mort immédiate, elle se serait porté un second coup plus décisif en avant du cou.

Bien que tous les muscles de cette région, ainsi que la trachée artère aient été complètement divisés, la mort cependant n'a pas été instantanée, ce qui a tenu à ce que l'instrument tranchant n'ayant pas divisé les artères carotides, c'était plutôt à une hémorragie veineuse qu'artérienne, que la femme Gosset avait succombé 10 minutes environ après l'accident.

Malgré ses plaies béantes et ruisselantes de sang, cette malheureuse avait eu encore la volonté, avant de rendre le dernier soupir, de serrer dans le tiroir de son buffet le rasoir dont elle s'était servie.  

 

Décembre 1869   -   Fait divers.   -  Encore deux incendies qui nous sont transmis par notre correspondant de Coquainvilliers :

Le premier à Coquainvilliers : le 23 novembre, M. Alphonse Guesnet, propriétaire au Breuil, passait par la roule de Coquainvilliers vers les 9 heures, du soir, lorsqu'il vit le four de M. Huet enflammé. M Guesnet éveilla aussitôt le fermier, prit des brocs et éteignit ce commencement d'incendie, la perte, couverte par  l’Assurance Mutuelle, peut être évaluée à 20 francs, mais les dégâts auraient été considérables si on n'y eût apporté de prompts secours, à cause des bâtiments voisins couverts en chaume.

Le 2e sinistre a eu lieu au Breuil, dans la nuit de dimanche à lundi, un bâtiment couvert en chaume et à usage d'étables, a été complètement brûlé. Ce bâtiment appartenait à M. Loriot, cultivateur à Pierrefitte. La perte est évaluée de 4 à 500 fr., non assuré. M. Guesnet est encore un de ceux qui est arrivé des premiers pour porter des secours. Dans ces incendies on attribue la cause du feu à la malveillance.

 

Novembre 1871   -  Fait divers.   -  Un incendie, dont la cause est inconnu, a éclaté le 28 novembre, vers une heure du matin, en la commune du Breuil, Canton de Blangy, et a consumé deux bâtiments construits en colombage et argile, couverts en chaume, refermant du foin et de la paille. La perte de l'immeuble et de la paille, appartenait au sieur Arsène Dubreuil, cultivateur  à St-Germain-de-Livet, est estimée à 3.120 fr., dont 3.000 couverts par une assurance. Le foin (650 bottes), estimé à 160 fr., appartenant au sieur Louis Toutain, cultivateur au Breuil, n'était pas assuré.

 

Mai 1872   -  Fait divers.   -  La récolte du blé sera abondante cette année et le pain bon marché. Qui dit cela ? La caille, d'après le dicton ancien : « Autant de fois chante la caille, autant de pistoles vaut le sac de blé. » Or, cette année, la caille fait entendre son chant criard quatre fois consécutives : signe d'abondance et le blé à 40 fr. le sac. L'année dernière, elle le  répétait six et sept fois ; présage de cherté. En effet, le blé n'a-t-il pas, en ces derniers jours, monté à plus de 60 fr.

 

Juin 1872   -  Accident.   -  Un accident déplorable est arrivé, le 8 de ce mois, dans la filature de laine du Breuil, le sieur Jean-Baptiste Poutrel, âgé de 45 ans, contremaître dans cet établissement, a été entraîné par la grande courroie de l'arbre découche, au moment où il faisait tomber cette courroie. Il a été lancé avec tant de violence contre une poutre, que la tête a été broyée et les bras séparés du tronc.

Cet affreux spectacle se passait sous les yeux de sa femme et de son enfant, qui étaient employés dans l'établissement.

 

Août 1873   -   Glanage.   -   Au moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la récolte. 

C’est une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir qu'ils accomplissent. 

 

Août 1873   -   Suicide ou crime.   -  Samedi dernier, vers une heure après-midi, un ouvrier occupé au vannage de l'usine de M. Cerf, au Breuil, a trouvé dans la rivière un cadavre arrêté par les vannes. Prévenu au sitôt, le garde champêtre de la commune n'est arrivé qu'a 7 heures et demie du soir, et c'est à cette heure seulement que le corps de ce malheureux a été retiré de l'eau, il a été reconnu pour être un individu du pays, nommé Manneville, ancien marin, revenu du service depuis peu de temps. Il portait à la tête une blessure assez profonde d'où le sang s'échappait encore au moment où il a été retiré de l'eau. Déposé dans un pré voisin, ce n'est que le lendemain, à 8 heures du soir, que le corps a été porté au cimetière. On ne sait si ce décès est le résultat d'un crime ou d'un accident.

 

Mai 1875   -   Condamnation.  -  Louis-Léon Marie, 28 ans, journalier au Breuil, dont les antécédents ne sont pas mauvais, était accusé d'avoir porté des coups à un gendarme qui voulait constater, une contravention dont il s'était rendu coupable. Marie a été condamné à 6 mois et 16 fr. d'amende.  

5.   LE BREUIL-EN-AUGE (Calvados) -  L'Auberge du Dauphin

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