Mai
1831 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Une
accusation de vol d'effets et d'une tentative de vol d'argent, commis au
préjudice des époux Marie, demeurant commune du Breuil, amenait devant
le jury la fille Désirée Lautour, leur ancienne servante, âgée de 21
ans.
Le
ministère public reprochait d'ailleurs à cette fille une habitude de vol
qui remontait jusqu'à son enfance, et notamment diverses soustractions
dans des maisons où elle avait servi précédemment. L'absence d'un
témoin à charge a fait renvoyer cette affaire à la prochaine session :
le témoin a été condamné en 10 fr. d'amende et aux frais que doit
entraîner le renvoi. (Le Pilote du Calvados)
Août
1831 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Berthault. -
Une jeune fille, Désirée Lautour, servante chez le sieur
Marie, cultivateur au Breuil, était poursuivie comme coupable du vol de
diffèrents effets et d'une tentative de vol commise au préjudice de ses
maîtres, dans le courant de 1830.
Cette
accusée a constamment nié tous les faits qui lui étaient imputés et
donné sur la plupart de ces faits des explications qui ont fait prononcer
son acquittement. (Le Pilote du Calvados)
Novembre
1831 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Dans
la nuit du 9 juin, deux agneaux furent volés dans un bâtiment dépendant
de la maison de la Veuve Ozanne, au Breuil. Différentes circonstances
attirèrent les soupçons sur les nommés Guill Hue et Guill Langlois, qui
demeuraient à peu de distance.
Une
perquisition au domicile du premier fit découvrir, cachée dans un
grenier, la peau de l'un des agneaux. Langlois fut forcé de convenir que
c'était lui qui avait apporté cette dépouille chez Hue, disant l'avoir
trouvée dans un lieu où l'on s'assura qu'elle n'avait point séjourné.
Ces deux individus avaient d'ailleurs été rencontrés dans la nuit du
vol, conduisant le cheval de Langlois, dans le voisinage du domicile de la
veuve Ozanne, du sang se trouvait sur la selle et sur la sangle du cheval,
et il était constant que les agneaux avaient été tués prés de la
maison. Enfin un ragoût de viande d'agneau fut trouvé chez Hue. Nul
doute qu'ils étaient les auteurs du vol. Dans cette conviction, le jury
les a déclarés coupables, et ils subiront 6 ans de réclusion.
Langlois
était accusé en outre de différents vols de blé, à l'aide de fausses
clefs, mais il a été acquitté sur ce chef. (Le Pilote du Calvados)
Mars
1846 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Dans
la soirée du 9 novembre dernier, Michel Deshayes, Pitrou et Tesson
entraient dans le cabaret du nommé Goupil, au Breuil. Ces trois hommes
burent et jouèrent aux dominos, Tesson sortit et fut remplacé par le
sieur Dieuzy, on continua à jouer et à boire avec le nouveau-venu.
Une
marchande de balais étant entrée avec un enfant qui pleurait, Pitrou
courut à elle et la prit violemment par le bras pour la faite sortir.
Cette
femme se plaignit que Pitrou lui faisait mal. Deshayes blâma l'action; et
Pitrou répondit : « Je t'en ferais bien autant ». — « Je
t'en délie ».
Au
même instant Pitrou se jette sur Deshayes et le renverse sur une table.
On les sépara, mais bientôt le même motif, la brutalité de Pitrou
envers la marchande de balais, ranima la lutte. On fut obligé de les
mettre dehors par deux portes différentes. Ils se rejoignirent et
s'injurièrent de nouveau, on les sépara, mais ce fut en vain que l'on
voulut les faire
rentrer chez eux.
Pitrou,
que sont fils, âgé de 13 ans, avait rejoint, poursuivit Deshayes de
nouveau, l'attaqua et le jeta par terre où il le frappait avec un baton,
lorsque Dieuzy intervint et les sépara. On croyait la lutte finie, mais
Deshayes qui était entré dans une maison en Construction, en sortit
armé d'un énorme levier, et vint à son tour défier Pitrou.
A
la suite de cette dernière rencontre, Pitrou reçut plusieurs coups de
levier, dont les derniers portèrent à la tête, et lui firent de telles
blessures que cet homme expira deux jours après.
Des
témoins déclarèrent avoir entendu le fils de Pitrou s'écrier :
« Papa est mort ! » Et Deshayes lui répondre, « Tant
mieux, ton vieux coquin de père est mort, il a voulu m'assassiner, il y a
longtemps qu'il devrait être mort ».
Deshayes
est donc accusé d'avoir commis un meurtre volontaire ou du moins d'avoir
donné des coups qui ont donné la mort.
La
défense a demandé que l'on posât au jury : que Deshayes avait commis un
meurtre, provoqué par des coups ou des violences graves.
Le
jury, adoptant ce système de défense, a déclaré Deshayes coupable en
ce dernier sens. Six mois de prison lui ont été infligés. (source
Journal de Honfleur)
Mars
1853 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le conseiller Lentaigne. Audience 21 février 1853.
—
Un voleur s'introduisit, le 2 décembre dernier, dans le domicile des
époux Grandval, au Breuil (arrondissement de Pont-l’Évêque), en
brisant un carreau, et escaladant une fenêtre, il y prit 8 fr. environ,
un mouchoir et un chapelet. Les soupçons de la dame Grandval se
portèrent immédiatement sur le fils d'un de ses voisins, le nommé
Désiré Aubert. Déjà, condamné par le tribunal correctionnel de
Pont-Évêque à 20 jours de prison pour coups et blessures, cet individu
est un fort mauvais sujet dont son père lui-même ne peut rendre
un bon témoignage. Quand les gendarmes se présenteront pour l'arrêter,
il leur opposa la plus vive résistance et frappa même le brigadier. Il a
restitué les objets volés.
La
Cour le condamne à 6 ans de réclusion. Défenseur d'office. Me
Manchon. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1854 - Les Assises du Calvados.
- MM.
Ecorcheville (Adolphe), propriétaire à Honfleur ; Hamel (Jacques-François),
propriétaire au Breuil ; Huet
(Denis-Antoine)
dit Bordage, propriétaire à Notre-Dame-d'Estrée ; Lecarpentier (Barthélémy),
négociant
à Honfleur, ont été désignés par le sort pour faire partie du jury
qui siégera
aux prochaines assises du Calvados ( 5e
trimestre ) dont l'ouverture aura lieu le 1er août
prochain. (source Le Journal de Honfleur)
Mars
1855 - Réparation et entretien des chemins vicinaux.
- Le
lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera
procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur
soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à
exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les
communes ci-après désignées, et dont la dépense est évaluée comme
suit : Trouville-sur-Mer, 1446 fr. 27 c. ; Hottot-en-Auge, 1422 fr. 54 c.
; Le Breuil, 1109 fr. 90 c. ; Ablon, 1 105 fr. 90 c. ;
Notre-Dame-d'Estrées, 966 fr. 48 c. ; St-Gatien-des-Bois, 805 fr. 50
c. ; Manneville-la-Pipard, 775 fr. 03 c. ; Pontfol, 750 fr. 59 c. ;
Norolles, 608 fr. 20 c. ; Corbon, 593 fr. 21 c ;
St-André-d'Hébertot, 528 fr. ; Bonnebosq, 509 fr. 19 c. ; Clarbec, 496
fr. 45 c. ; Bonneville, 490 fr. ; Bonneville-sur-Touques, 434 fr. 98
c. ; Coudray, 337 fr. 02 c. ; Rumesnil, 335 fr. 78 c. (Source :
Le journal de Honfleur)
Septembre
1857 - Un incendie.
- L’arrondissement
de Pont-l’Évêque a apporté un contingent assez considérable aux
nombreux incendies qui viennent de désoler notre département :
Le
25 août, un bâtiment, situé au Breuil, appartenant à M. Adam et
occupé par les époux Morin, a été réduit en cendres, avec la presque
totalité du mobilier qu’il contenait. La perte s’élève à 1 800 fr.
Rien n’était assuré. La cause de ce sinistre est purement
accidentelle.
Le
27. des allumettes chimiques, jetées par un fumeur sur la route de
Basseneville (canton de Dozulé) ont incendié une haie de 50 mètres de
long.
Le
même jour, un enfant de 9 ans, en jouant avec des allumettes chimiques, a
mis le feu à un bâtiment à usage de bergerie, appartenant au sieur
Legrip, propriétaire à Saint-Hymer.
La perte est de 600 fr, environ.
Le
28, le feu a consumé un bâtiment, composé de pressoir, cellier,
écurie, charretterie, situé au Breuil et appartenant au sieur Fortin
(Pierre), propriétaire, demeurant en cette commune. La perte est
évaluée, tant pour le mobilier que pour l’immeuble, à 2 500 fr. Rien
n'était assuré. (Source : Le journal de Honfleur)
Décembre
1857 - Une querelle.
- Mardi
dernier, en la commune du Breuil, arrondissement de Pont-l’Évêque, une
querelle s’éleva entre deux individus employés comme terrassiers aux
travaux du chemin de fer, les nommés Goupil et Garnier, qui se trouvaient
alors dans l’auberge du sieur Floquet au Breuil.
Garnier
et Goupil étant sortis pour se battre, ce dernier porta à Garnier un
coup de pied qui lui rompit la jambe. Goupil a été mis à la disposition
de M. le procureur impérial de Pont-l’Évêque
; quant à Garnier, il a été transporté à l’hospice de Lisieux.
(Source : Le journal de Honfleur)
Juillet
1858 - Une noyade.
- Le
15 juillet, un enfant âgé de dix-huit mois, dit « Le Paysd’Auge »,
nommé Digard (Charles Eugène), fils du sieur Digard, teinturier,
demeurant au Breuil, s’en alla, en jouant, sur le bord d'un ruisseau qui
passe à une trentaine de mètres de la maison de son père. Il est tombé
à l’eau et s’est noyé. C’est son frère
qui l’a retrouvé. (Source : Le journal de Honfleur)
Juillet
1858 - Proverbe. -
Un
coup de langue est pire qu'un coup de lance.
On
guérit quelquefois, assez souvent mieux, d’un coup de lance, quelque
grave, quelque profonde que puisse être la blessure qu’elle a faite ;
il est rare qu’on ne puisse dire autant d’un coup de langue. La
médisance et la calomnie laissent après elles des traces désastreuses
que le temps ne réussit pas toujours à effacer. Le journal de Honfleur)
Juillet
1858 - Accident. -
Dans la nuit de
samedi à dimanche, le train venant de Lisieux et qui arrive à Pont-l’Évêque
à 2 heures 15 du matin, trouva sur son passage, à la hauteur du Breuil,
deux bœufs se promenant sur la ligne. Le mécanicien les aperçut, mais
ne pouvant arrêter il continua d’avancer. L’un des bœufs fut jeté
par le tampon sur le côté
de la voie, l’autre, fut tué sur le coup.
Les
voyageurs en ont été quittes pour une légère secousse et un retard de
quelques instants. (Source : Le journal de Honfleur)
Octobre
1858 - Établissement de bureaux de poste. -
Le Conseil général renouvelle le vœu pour que des
courriers directs soient établis entre Pont-l’Évêque et Cambremer
avec bureau de distribution à Bonnebosq, et entre Touques et Dives, avec
distribution à la Forge de Blonville ; qu’une autre distribution soit
également créée à Beuvron. et qu’enfin une autre soit établie au
Breuil, qui est une station de chemin de fer.
(Source : Le journal de Honfleur)
Décembre
1861 - L’orage. -
L'orage de
Samedi l'après-midi a causé beaucoup de ravages dans nos environs, la
pluie a été très abondante et le vent a renversé ou brisé quelques
arbres.
On
nous a assuré qu'au Breuil, l'eau avait envahi la voie ferrée, et qu'au
château de St-André-d'Hébertot un grand nombre de carreaux de vitres
avaient été brisés.
A
Genneville, des hauts bords ont été enlevés avec les arbres de dessus.
Dans une autre commune une masure a été renversée. ( L'Écho
Honfleurais)
Février
1862 - Un incendie.
- Le
30 janvier, la brigade de gendarmerie de Mézidon a constaté un incendie
accidentel au domicile du sieur Romain, cantonnier au Breuil, près
Mézidon.
La
perte du mobilier s'élève à 200 fr. ; il était assuré à la Normandie
pour 7 580 fr. (l’Ordre et la
Liberté)
Septembre
1865 -
Vœu sur la création de bureaux de poste. - Le
Conseil général.
Exprime
le vœu :
1º
Que des bureaux de distribution soient établis à Port-en-Bessin
et à Longraye.
2º
Qu'un bureau de poste soit établi dans chacune des communes de
Saint-Julien-le-Faucon et du Breuil. (Le Pays d’Auge)
Septembre
1865 -
Prix de la journée de travail.
- Le
Conseil général fixe la journée de travail, dans le département du
Calvados, ainsi qu'il suit :
-
1 fr. 30 pour la ville de Caen.
-
1 fr. 20 dans les villes de Bayeux, Lisieux et Honfleur.
-
1 fr. 10 pour Vire, Trouville, Falaise, Pont-l'Évêque,
Condé-sur-Noireau, Orbec et Isigny.
-
1 fr. dans les communes chef-lieu de canton, et quelques
gros bourgs.
-
0 fr. 80, 0 fr. 70, 0 fr. 60 dans
toutes les autres communes du département, et suivant les états
arrêtés par le Conseil général depuis plusieurs années. (Le
Pays d’Auge)
Août
1868 -
Un suicide. -
Mercredi
le Parquet de Pont-l'Evêque s'est transporté en la commune du Breuil, au
domicile de la veuve Gosset, dont la maison venait d'être la proie des
flammes.
Il
paraîtrait, qu'après avoir mis le feu à sa demeure, cette femme, âgée
de 65 à 68 ans, se serait d'abord, à l'aide d'un rasoir, porté un coup
de cet instrument dans l'abdomen, mais comme cette blessure ne pouvait
déterminer une mort immédiate, elle se serait porté un second coup plus
décisif en avant du cou.
Bien
que tous les muscles de cette région, ainsi que la trachée artère aient
été complètement divisés, la mort cependant n'a pas été
instantanée, ce qui a tenu à ce que l'instrument tranchant n'ayant pas
divisé les artères carotides, c'était plutôt à une hémorragie
veineuse qu'artérienne, que la femme Gosset avait succombé 10 minutes
environ après l'accident.
Malgré
ses plaies béantes et ruisselantes de sang, cette malheureuse avait eu
encore la volonté, avant de rendre le dernier soupir, de serrer dans le
tiroir de son buffet le rasoir dont
elle s'était servie.
Décembre
1869 -
Fait divers. -
Encore
deux incendies qui nous sont transmis par notre correspondant de
Coquainvilliers :
Le
premier à Coquainvilliers : le 23 novembre, M. Alphonse Guesnet,
propriétaire au Breuil, passait
par la roule de Coquainvilliers vers les 9 heures, du soir, lorsqu'il vit
le four de
M. Huet enflammé. M Guesnet éveilla aussitôt le fermier, prit des brocs
et éteignit ce commencement d'incendie, la perte, couverte par l’Assurance
Mutuelle, peut être évaluée
à 20 francs, mais les dégâts auraient été considérables si on n'y
eût apporté de prompts secours, à cause des bâtiments voisins couverts
en chaume.
Le
2e
sinistre a eu lieu
au Breuil, dans la nuit de dimanche à lundi, un bâtiment couvert en
chaume et à usage d'étables, a été complètement brûlé. Ce bâtiment
appartenait à M. Loriot, cultivateur à Pierrefitte. La perte est
évaluée de 4 à 500 fr., non assuré. M. Guesnet est encore un de ceux
qui est arrivé des premiers pour porter des secours. Dans ces incendies
on attribue la cause du feu à la malveillance.
Novembre
1871 -
Fait divers.
- Un
incendie, dont la cause est inconnu, a éclaté le 28
novembre, vers une heure du matin, en la commune du Breuil, Canton de
Blangy, et a consumé deux bâtiments construits en colombage et argile,
couverts en chaume, refermant du foin et de la paille. La perte de
l'immeuble et de la paille, appartenait au sieur Arsène
Dubreuil, cultivateur à St-Germain-de-Livet, est estimée à 3.120
fr., dont 3.000 couverts par une assurance. Le foin (650 bottes), estimé
à 160 fr., appartenant au sieur Louis Toutain, cultivateur au Breuil,
n'était pas assuré.
Mai
1872 - Fait
divers.
- La
récolte du blé sera abondante cette année et le pain bon marché. Qui
dit cela ? La caille, d'après le dicton ancien : « Autant de fois chante
la caille, autant de pistoles vaut le sac de blé. » Or, cette année, la
caille fait entendre son chant criard quatre fois consécutives : signe
d'abondance et le blé à 40 fr. le sac. L'année
dernière, elle le répétait six et sept fois ; présage de
cherté. En effet, le blé
n'a-t-il pas, en ces derniers
jours, monté à plus de 60 fr.
Juin
1872 -
Accident.
- Un
accident déplorable est
arrivé, le 8 de ce mois, dans la filature de laine du Breuil, le sieur
Jean-Baptiste Poutrel, âgé de 45 ans, contremaître dans cet
établissement, a été entraîné par la grande courroie de l'arbre
découche, au moment où il faisait tomber cette courroie. Il a été
lancé avec tant de violence contre une poutre,
que la tête a été broyée et les bras séparés du tronc.
Cet
affreux spectacle se passait sous les yeux de sa femme et de son enfant,
qui étaient employés dans
l'établissement.
Août
1873 -
Glanage.
- Au
moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de
cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers
pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la
commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la
récolte.
C’est
une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce
n'est pas un acte de
philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir qu'ils accomplissent.
Août
1873 -
Suicide ou crime.
- Samedi
dernier, vers une heure
après-midi, un ouvrier occupé au vannage de l'usine de M. Cerf, au
Breuil, a trouvé dans la rivière un cadavre arrêté par les vannes.
Prévenu au sitôt, le garde champêtre de la commune n'est arrivé qu'a 7
heures et demie du soir, et c'est à cette heure seulement que le corps de
ce malheureux a été retiré de l'eau, il a été reconnu pour être un
individu du pays, nommé Manneville, ancien marin, revenu du service
depuis peu de temps. Il portait à la tête une
blessure assez profonde d'où le sang s'échappait encore au moment où il
a été retiré de l'eau. Déposé dans un pré voisin, ce n'est que le
lendemain, à 8 heures du soir, que le corps a été porté au cimetière.
On ne sait si ce décès est le résultat d'un crime ou d'un accident.
Mai
1875
- Condamnation.
- Louis-Léon
Marie, 28 ans, journalier au Breuil, dont les antécédents ne sont pas
mauvais, était accusé d'avoir porté des coups à un gendarme qui
voulait constater, une contravention dont il s'était rendu coupable.
Marie a été condamné à 6 mois et 16 fr. d'amende.
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