Juillet
1901 - Accidents mortels.
- Deux
voitures, appartenant, l'une au sieur Constant Lepelletier, 46 ans,
boulanger à Airan, près Argences, et conduite à toute vitesse, l'autre
au sieur Marais, maître d'hôtel à Mézidon, se sont rencontrées au
hameau du Breuil. Le choc fut si violent que Lepelletier, lancé hors de
son véhicule, alla s'abîmer sur le sol et expira pendant qu'on le
transportait chez lui.
Triste
coïncidence : c'est le même cheval qui tua, il y a environ six mois et
presque au même endroit, le sieur Laugeois, entrepreneur à Mézidon.
—
Le sieur Théodule Gallet, débitant à St-Aubin-sur-Algot, canton de
Mézidon, est tombé de dessus une voiture chargée de bois, qu'il était
allée chercher à Manerbe, et s'est fait des blessures mortelles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1902 - Descente d'un ballon. - Samedi
matin, vers 11 heures, un ballon monté par un officier et deux
sous-officiers du 1er génie en garnison à Versailles, est descendu dans
un pré situé à 150 mètres de la mairie du
Breuil-en-Auge. L'atterrissement avait été suivi avec beaucoup
d'intérêt par plusieurs personnes, et celles -ci se sont empressées
d'accourir au secours des aéronautes.
Les
officiers étaient partis à 6 heures du matin de Versailles ; ils ont
parcouru 230 kilomètres en moins de 5 heures. 18 pigeons ont été
lancés en cours de route.
Septembre
1903 -
Triste bilan. -
L'hiver s'annonce mal. Par suite des
temps pluvieux, la récolte des blés s'est mal faits, il a fallu,
aussitôt coupé, le mettre en meulettes au lieu de le laisser sécher.
Dans
ces conditions, le prix du pain ne diminuera guère, heureux encore s'il
n'augmente pas.
—
Les pommes de terre aussi se récoltent dans de mauvaises conditions,
l'humidité ayant propagé la maladie. Peu de fruits de table et presque
pas de pommes à cidre. Les bouchers caennais parlent aussi d'augmenter la
viande. Voilà le bilan, il n'est pas gai. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1903 -
A qui la digue ? -
Deux
propriétaires du Breuil, près Mézidon, sont en désaccord au sujet
d'une digue qui les sépare.
M.
Lebreton dit qu'elle lui appartient et M. Pinson soutient qu'elle est à
lui. Pour établir son droit, M. Pinson a fait enfoncer quatre pieux d'un
mètre sur le milieu de la digue. Le cheval de M. Lebreton, en passant sur
cet obstacle, a buté et est tombé dans une carrière de 9 mètres de
hauteur où il s'est tué.
M.
Lebreton a porté plainte contre son voisin et lui réclame 200 fr. pour
le cheval. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Les vendeurs du temple.
- On lit
dans la Semaine religieuse : « A vendre deux statues neuves du Sacré[1]Cœur et de saint Joseph et une ancienne de saint Germain.
S'adresser au curé du Breuil-en-Auge ».
Ce
curé ne peut donc pas trouver un coin de chapelle où remiser ces pauvres
statues, qui furent si longtemps l'objet de tant de vénération, sans les
exposer à ce qu'un mécréant en fasse l'acquisition pour servir de cible
dans un concours de tir ? O ! les vendeurs du temple !… (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1904 -
Noyé. -
A
la fromagerie de M. Blondel, au Breuil-en-Auge, près Pont-l’Évêque,
on a retiré du canal de décharge d'une ancienne papeterie voisine le
corps du sieur Charles Étienne, 36 ans, demeurant à Lisieux, disparu
depuis huit jours.
Étienne
travaillait depuis peu chez M. Blondel, et on suppose qu’il est tombé
à l'eau en passant, la nuit, sur une planche servant de pont pour aller
dans un bâtiment situé de l'autre côté du canal. Il était marié et
père de deux enfants ; sa femme est en traitement à l'hospice de
Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1913 - Effroyable accident. -
Mlle Henriette Reynande, 25 ans, maîtresse fromagère à la fromagerie
Blondel, a trouvé la mort dans un accident atroce. Voulant remplacer
une courroie de transmission en marche, dans la salle de lavage, la
malheureuse eut un bras pris dans l'engrenage. Elle poussa un cri, puis
fut enlevée et broyée avec la rapidité de la foudre. Le corps
abominablement déchiré restait adhérent à l'arbre de transmission : la
boîte crânienne roula sur le sol ; la matière cérébrale gicla de tous
côtés. Cette jeune fille était employée à la fromagerie depuis le 16
août 1912.
Juin
1916 -
Les coups du malheur.
- Une
ouvrière de la fromagerie
Blondel, au Breuil-en-Auge, Mme Guesnel, 22 ans, déchargeait des bidons
de lait de sa voiture dans un wagon, à la gare. La machine ayant
tamponné le wagon sur lequel elle avait un pied posé, la malheureuse
tomba sur la voie et eut les deux jambes broyées. On a dû l'amputer d’une
jambe, on espère pouvoir éviter la même opération pour l'autre. Mme
Guesnel a eu son mari tué à la guerre.
Novembre
1916
- Une victime de la
guerre. -
M.
Isidore Halard, 68 ans, rentier au Breuil-en-Auge, canton de Blangy,
s'est pendu dans une étable. Ce malheureux n'avait pu
surmonter le chagrin que lui avait causé
la mort de son fils, tombé au champ d'honneur, en mai dernier. Déjà, au
mois d'août, il avait tenté de se noyer, mais au dernier moment, le
courage lui avait manqué. Sa femme l'avait fait soigner dans un
asile de la Seine-Inférieure. Il en était sorti fin octobre et semblait
aller un peu mieux.
Juin
1920 -
Sauvage agression. -
En
rentrant chez lui, le soir, M. Henri Toux, 38 ans, journalier au
Breuil-en-Auge, canton de Blangy, a été assailli par deux ouvriers ne
l'usine de Goulafre. les nommés Louis Pichery, 31 ans, et Robert
Bitarelle, 19 ans. qui l'ont terrassé et roué de coups. M. Toux a été
si grièvement blessé qu'on a dû le
transporter à l'hôpital. Les agresseurs ont été arrêtés et écroués
à Pont-l’Évêque. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1920
-
Mauvais rencontre.
- Un
camion de la Société des transports automobiles du Calvados, chargé de
cailloux, et un side-car sont entrés en collision au Breuil-en-Auge.
Naturellement
c'est le side-car qui a écopé, et son conducteur a été si grièvement
blessé, qu'on n'a pu établir son identité d'une façon précise. On l'a
transporté à l'hôpital de Lisieux. Sa machine portait l'adresse : A.
Fradet, 4, rue Poncelet, Paris. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1920 - Tentation de meurtre au Breuil-en-Auge.
— Hervé Toux, .journalier au Breuil, rentrait, le soir, à son
domicile, lorsqu'il fut attaqué par deux vauriens qui le rouèrent
de coups et le laissèrent
sur place : Louis Pichery, 31 ans, né a Paimboeuf, journalier à
Coquainvilliers ; Robert Bitarelle, 19 ans, né à
Saint-Pierre-du-Regard (Orne), journalier au Breuil.
Pichery,
qui s'est bien conduit pendant la guerre, peut être amnistié. Deux
solutions s'offrent au tribunal : retenir l'affaire en poursuivant
Bitarelle et en attendant l'amnistie, en ce qui concerne Pichery, ou
se déclarer incompétent. En raison de la gravité des faits, le Tribunal
préfère la seconde solution et renvoie les prévenus, désormais
inculpés d'un crime, devant les
Assises.
Août
1920 -
Dans les vapeurs de l’alcool.
- Étant
déjà ivre et voulant encore se rafraîchir, Léon Guilbœuf, ouvrier
chez M. Blondel, au Breuil-en-Auge, s'arrêta au café Roger. Après avoir
frappé les tenanciers, il pénétra dans l’établissement et cassa tout
ce qui se trouvait sur les tables faisant ainsi, pour 200 fr. de dégâts.
Un
voisin, M. Georges Saint-Denis, maréchal, intervint, Guilbœuf tourna
contre lui sa colère et fui porta des coups violents. Ce n'est qu'à
l'arrivée d'Alfred Stilmant, laitier à la maison Nathan, que le
forcené prit la fuite. Depuis, Guilbœuf à quitté le pays. On le
recherche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
Le feu. -
Un
violent incendie a détruit, au Breuil-en-Auge, canton de
Blangy-le-Château, un bâtiment à usage de pressoir et caves,
appartenant à M. Marie, ancien maréchal.
Les
dégâts sont estimés à 50 000 fr. Cet incendie serait dû à la
malveillence. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
Il faudrait être Sherlock Holmes.
- La
lumière sera difficile à faire sur les causes de l'incendie survenu chez
M. Onézime Marie, au Breuil-en-Auge. Le feu a pris pendant que le
propriétaire et son fils remisaient du foin. Un quart d'heure après leur
départ, le toit s'enflammait.
L'instituteur.
Arrivé des premiers sur le lieu du sinistre, a remarqué que les flammes
sortaient aux deux extrémités à la fois.
D'autre
part, quelques instants avant, on s'était aperçu qu'un fausset avait
été retiré, par malveillance, d'un tonneau de cidre, qui coulait
fortement. M. Marie ne se connaît pas d'ennemis dans le pays et on ne
sait que penser de ce sinistre.
Les
dégâts, estimés 50 000 francs, ne sont couverts que pour un cinquième
seulement par une assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
Chronique de la Cour d’Assises.
- Agression et vol.
- Léon Pichery,
31 ans. et Robert Bitarelle, 19 ans, journaliers à Coquainvilliers,
accostaient, en mai dernier, le sieur Toux, ouvrier au Breuil-en-Auge, qui
rentrait chez lui paisiblement. Ils lui demandèrent du tabac. Toux
accéda à leur désir en leur en offrant. Comme remerciements, il reçut
de Pichery un violent coup de poing. Toux s'étant sauvé, ses deux
agresseurs le poursuivirent, le frappèrent et le laissèrent évanoui sur
la route, après avoir
minutieusement fouillé ses poches, pris sa montre et sa ceinture. Pichery,
qui s'appelle, en réalité, Cointrie, puisqu'il s'est créé un faux
état-civil en s'appropriant le livret militaire d'un camarade, est
titulaire de la Croix de guerre. Il est condamné à 7 ans
de travaux forcés avec déchéance du droit de porter la croix.
Défenseur Me Le
Coq. Son compagnon Bitarel, dont le rôle dans l'agression parait plus
effacé, ramasse 6 ans de réclusion : Défenseur: Me A.
Souron. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1921 -
Amateur de fromages. -
On arrêté en gare de Pont-l’Évêque, les nommés Aimé Dupont,
25 ans, journalier au Havre, et Jean Plusquellec, 33 ans, journalier, sans
domicile fixe, pour vol de fromages en passant à la gare du
Breuil-en-Auge. Plusquellec, dont la culpabilité est moins grande a été
relâché. Il ne sera poursuivi que pour ivresse. . (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1922 -
C’est un crime. -
L'enquête qui se poursuit autour de la
noyade du jeune Marcel Alexis, domestique de M. Poplu, cultivateur au
Breuil-en-Auge n'a encore donné aucun résultat précis. Le rapport
médical qui a été déposé à l'instruction est formellement concluant
pour le crime. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1922 -
Une affaire à éclaircir.
- Le
Parquet de Pont-l’Évêque poursuivant son enquête sur la mort,
suspecte du jeune Marcel Alexis, survenue au Breuil-en-Auge, canton de
Blangy-le-Château, a, après de nombreux interrogatoires, mis le sieur
Paul Picot, 25 ans, journalier au Breuil en état d'arrestation.
Le
jeune homme était pensionnaire chez cet individu qui a la réputation
d'être ivrogne, querelleur et brutal. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1922 -
Relâché ! -
Paul
Picot, journalier au Breuil-en-Auge, qui avait été arrêté à la suite
du meurtre du jeune Alexis, vient d'être mis en liberté provisoire.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922 -
Incendie.
-
Vendredi soir,
un violent
incendie
a détruit
un bâtiment
à usage
d'habitation,
d'étable, de
hangar à bestiaux
et de grenier
à fourrages,
appartenant à
Mme de Saleneuve,
demeurant château
de la Forge,
Douville (Gironde),
loué à
M. Herrier,
du Breuil
et habité
par M.
Ernest Platel,
journalier
et sa famille.
Ce bâtiment
était situé
à 50 mètres
de la gare
du Breuil
et à quelques
mètres de
la voie
ferrée. Le
feu a pris,
à 20 h.
15, alors que
M. Platel
prenait son
repas et
les flammes
sont apparues
sur le
pignon du
bâtiment.
M. Herrier,
qui était
à la gare
du Breuil,
organisa immédiatement
les secours
et M. Blondel,
maire du
Breuil, appela
les pompiers
de Pont-l'Evèque,
qui arrivèrent
assez rapidement
avec une
pompe. Leur
rôle devait
se borner
à circonscrire
le fléau
et à protéger
un bâtiment
voisin.
Par le
plus grand
des hasards,
un grave
accident a
été évité.
Un fusil
chargé était
accroché
à la poutre
de la cuisine
et si la
décharge
était partie
au moment
du sinistre. les
sauveteurs auraient
pu être
gravement atteints.
Fort heureusement,
le coup
ne partit que
samedi, vers
midi, alors
qu il n'y
avait personne
à proximité.
M. Herrier
a perdu,
dans ce
sinistre, pour
6.000 francs
de fourrages.
On a pu
sauver pour
700 francs
environ des
meubles de
M. Platel. Une
enquête est
ouverte pour
rechercher les
causes de
cet incendie.
Pendant le
sinistre, M.
Mesnier lieutenant
des pompiers
de Pont-l'Evêque,
a été
blessé au
pied, alors
qu’il
retenait des
poutres en feu.
On espère
heureusement que
cette blessure
ne nécessitera
qu'un peu
de repos.
Février
1922 -
En sautant d’un train.
- Un
terrassier de l'usine du Breuil-en-Auge, canton de Blangy-Ie-Château,
nommé Touyon, avait pris, en gare de Lisieux, à l'insu du personnel des
chemins de fer, un train de marchandises qui n'arrête pas au
Breuil-BIangy. Arrivé près de cette gare, il voulut descendre du train,
qui marchait à 40 kilomètres à l'heure. Projeté sur la voie, il fut
relevé avec de graves contusions à la tête et à l'épaule. Touyon a
été transporté à l'hôpital de Pont-l’Évêque. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1922 -
Lugubre pêche.
-
On a découvert dans la Touques, près les vannes de l'usine
Blondel, au Breuil-en-Auge, le cadavre d'un enfant nouveau né du sexe
masculin, paraissant avoir séjourné depuis un certain temps dans l'eau.
Une enquête est ouverte pour retrouver la mère coupable. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1922 -
La course à la lumière.
-
Pour aller au devant du jour, les villes
se sont avancées d'une heure. Les campagnes, elles, pour la plupart,
n'ont pas bougé.
Cela
fait un joli salmigondis ! On va recommencer à entendre parler de « la
nouvelle » et de « l'ancienne ». C'est pour la dernière fois, dit-on,
et, c'est absurde. Car, de deux choses l'une : ou ce changement est bon et
il faut le pratiquer chaque année, ou il est mauvais et il ne fallait pas
l'adopter une fois de plus. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1922 - Le feu. -
Un
incendie dont les causes sont inconnues a détruit la maison d'habitation
de M. Léonor Herrier, propriétaire au Breuil-en-Auge, canton de
Blangy-le-Château. Les dégâts s'élèvent à 15 000 francs. Ils sont
couverts par une assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1923 -
Une famille en deuil. -
M.
Martin, ancien directeur de la fromagerie Blondel, au Breuil-en-Auge, est
depuis quelque temps directeur d'une fabrique de pâtes alimentaires à
Vesoul. Mme Martin avait quitté sa maison, pour aller voir son mari,
laissant la garde de ses trois autres enfants à son fiis aîné, Eugène,
17 ans.
Pendant
que son frère était à Lisieux, la petite yvonne, 13 ans, est tombée
accidentellement dans la Touques où elle était allée laver une toile
d'emballage. Son cadavre n'a été retrouvé
que plusieurs heures après, en levant les vannes de l'usine Blondel.
Les
malheureux parents ont été prévenus aussitôt de ce triste accident.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1925 -
Voleur de vaches arrêté.
- Dans
la nuit
du 10
au 11
juin courant,
une vache
fut dérobée
au préjudice
de M.
Mazé,
curé de
Manneville-la-Raoult,
et un
bœuf appartenant
à M.
Bultey,
cultivateur
au dit
lieu. Volé
également.
La gendarmerie
de Beuzeville
(Eure),
immédiatement
prévenue,
ouvrit
une enquête,
et après
de patientes
recherches,
découvrit
l'un des
animaux
volés
chez un
cultivateur
de Fourneville,
qui l'avait
acheté
le 11
juin, près
du Breuil-en-Auge.
Le
signalement
des vendeurs
put être
recueilli,
et dans
une récente
soirée,
la gendarmerie
de Lisieux
fut assez
heureuse
de rencontrer,
dans un
café de
Lisieux,
trois individus
correspondant
au signalement.
L'un d'eux,
un nommé
Raymond
Lemire,
âgé de
22 ans,
cimentier,
sans domicile
fixe, est
incontestablement
l'un des
voleurs. Il
parait
faire partie
d'une bande
organisée
ayant opéré
et opérant
encore
dans le
département
de l'Eure.
Cette individu
a été immédiatement
mis à
la disposition
du Parquet
de Pont-Audemer.
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