15 Avril 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BREUIL - en - BESSIN |
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Canton de Trévières |
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M.
de la Coquerie, propriétaire au Breuil, se rendait à Bayeux dans une
voiture découverte, accompagné de sa femme, de son fils âgé de huit
ans, du curé du lieu et d'un domestique. Arrivés
dans un chemin étroit, ils rencontrèrent une voilure chargée de houille
qui se rangea pour les laisser passer. Malgré les précautions de part et
d'autre, les cinq personnes furent culbutées en passant près du cheval
de limon dans les jambes duquel elles furent jetées. L'une des roues de
la charrette qui n'en avait pas moins continué de marcher, passa sur les
jambes de madame de la Coquerie et sur celles de son fils. Nous rapportons ces détails tels qu'ils sont parvenus à notre connaissance ; s'ils ne sont pas parfaitement exacts, au moins ce qu'il y a de malheureusement trop vrai, c'est que madame de la Coquerie a succombé dans l'après-midi, et son fils deux jours après. (Source : L'Indicateur de Bayeux)
Avril 1843 - Nouvelles locales. - Nous recevons de M. l'inspecteur, chef du service des postes dans le Calvados, l'avis suivant : BUREAU
DE LITTRY. —
A partir du 1er mai prochain, les communes du Breuil,
Blay, Rubercy, Saon et Saonnet cesseront de faire partie de
l'arrondissement postal du bureau de Trévières et seront desservies par
le bureau de Littry. Les personnes qui écriront dans ces communes devront
indiquer sur la suscription de leurs lettres : Par Littry. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin 1843 - Chemin de grande communication. - Une voie de communication entre les Mines de Littry et Port-en-Bessin, importante pour les intérêts agricoles et commerciaux d'une riche contrée de notre arrondissement, est en ce moment en projet et soumis aux délibérations d'une commission spéciale ainsi qu'à celles des communes intéressées. Il paraît que les avis différents sur le tracé à donner à cette route de grande communication, et des opinions rivales sont en présence. La communication suivante qui nous est adressée à ce sujet par M. le maire de la commune du Breuil, contribuera sans doute, par la publicité que nous lui donnons, à éclairer la question sur laquelle nous manquons, quant à présent, de données et de renseignements personnels. Nous accueillerons tous ceux qui nous seraient fournis ultérieurement; et nous allons nous entourer nous même de tous les documents propres à nous diriger dans un débat qui se rattache à de nombreux intérêts et mérite dès lors une attention sérieuse de la part des personnes intéressées à sa solution. En résumé , cette nouvelle route dont on est loin de contester l'utilité générale, entraînerait pour les communes qui s'y refusent à bon droit, une charge exorbitante et sans compensation, puisqu'étant restreintes dans leurs facultés pour l'entretien de leurs chemins d'intérieur, ceux-ci se trouveraient bientôt dans un état de dégradation tel qu'ils ne pourraient plus servir d'accès à cette même route pour laquelle on les aurait si injustement sacrifiés. Au
breuil, le 2 juin 1843. J. Crepel.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Les
abus de confiance suivis de vols se multiplient de telle sorte que la
sévérité des tribunaux peut seule opposer un frein à ces actes
coupables. C'est sans doute sous l'empire de cette légitime et salutaire
impression que nos magistrats ont prononcé, à leur dernière audience
correctionnelle, plusieurs condamnations aussi sévères que méritées. Comparaissait
en première ligne la femme Jean Marie, (Marie Louise-Justine Parey),
marchande au Breuil, prévenue d'avoir soustrait, à l'aide de manœuvres
frauduleuses et au préjudice de M. Delaunay, huissier à Bayeux, une
traite de 221 fr. 75 c. Convaincue de ce vol, elle subira un an et un jour
d'emprisonnement. —
La même peine a été infligée à Constant Ouzouf, de Balleroy
qui a été reconnu coupable d'un vol de nuit commis le 31 décembre
dernier, au préjudice du sieur Fontaine, boulanger de la même commune. —
Une condamnation beaucoup plus sévère, motivée par des
circonstances aggravantes et ses antécédents fâcheux, a été
prononcée contre Amanda-Amélina Thomasse, dite Lasalle, dentellière à
Bayeux, reconnue coupable d'un vol d'argent envers le sieur Bréard,
huissier à Caen. Elle aura à subir 3 années et 4 mois d'emprisonnement. —
Fort mal recommandé aussi par ses précédents, Jean-Baptiste
Hébert, menuisier à Bayeux, expiera par 15 mois de prison plusieurs vols
commis par lui au préjudice de la demoiselle Debrouaise . —
Enfin, 3 mois d'emprisonnement et 5 années de surveillance ont
été infligés à la veuve Jean Lemoigne, pour délit de vagabondage.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1845 -
Nouvelles Locales. -
Encore un triste événement dû à l'usage imprudent d'une
arme à feu. Vendredi dernier, un jeune homme de 15 ans, de la commune du
Breuil, nettoyait un fusil pour prendre part à la fête du village qui
devait avoir lieu le dimanche suivant. Sur l'observation que lui fit sa
jeune sœur, âgée de 11 ans, qu'il ne saurait pas se servir d'une arme
qu'il ne connaissait pas, l'imprudent fit jouer la batterie et le fusil
partit, renversant morte la pauvre enfant qui se trouvait à la bouche du
canon. Le coup avait fait balle et la mort a été instantanée.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1845 -
Nouvelles Locales. - Ce
n'est point au Breuil, ainsi que nous l'avions annoncé par erreur, mais
en la commune du Molay, qu'a eu lieu le déplorable événement de ce
jeune homme qui a tué sa sœur. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1852 - Tribunal de Police correctionnelle. - Présidence de M. le conseiller Bouffey. — Audience du 17 mai 1852. La fille Marie Leberre, étant au service des époux Delamare et de la dame Gilles, au Breuil (arrondissement de Bayeux), leur a volé de l'argent à plusieurs reprises et plusieurs chemises de femme. Entrée plus tard chez les époux Poitevin, cultivateurs à Rully, elle a soustrait, à leur préjudice, une somme de 95 fr. environ. La fille Leberre est signalée comme ayant des mœurs dissolues ; cependant, elle n'a que vingt ans. Elle s'est laissé entraîner par un trop grand amour de la toilette, ce n'est que le premier pas dans le crime.
Mai
1852 -
Nouvelles locales. -
Jeudi dernier, à la brune, un hardi voleur a dérobé une vache,
près de plusieurs habitations, dans un herbage et au préjudice du sieur
Bion, cultivateur au Breuil. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1852 - Une imprudence. - Mardi dernier, vers quatre heures de l'après-midi, le nommé Bion, charretier au Breuil, était occupé à décharger un morceau de carreau devant une maison de la rue Franche, quand sa charrette, dont il n'avait pas eu la précaution de caler les roues, vint à se mouvoir violemment, entraînée par le poids de l'énorme pierre. Le malheureux charretier a été presque écrasé contre le mur, un des bras de la voiture lui a complètement arraché une oreille et mis tout le haut du corps dans un état affreux. Il a été immédiatement transporté à l'hôpital, sa vie est en danger. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1855 -
Le puisatier de St-Vigor-le-Grand.
- Le
nommé Baptiste Desmoles, ouvrier mineur, âgé de 43 ans,
demeurant au Breuil, marié et père de deux enfants en bas âge, avait,
ces jours derniers, attaché le forage d'un puits dans la cour de la ferme
de la Blaitre. Aidé d'un second ouvrier, Desmoles poussait son opération
avec activité, lorsque, le 30 décembre, à quatre heure de
l'après-midi, au moment ou Desmoles venait de se faire descendre à une
profondeur d'environ dix-sept mètres, un éboulement général eut lieu,
ne laissant à la surface qu'un vide de trois mètres au plus. L'alarme
fut donnée par son camarade. ( Lire la suite sur la page de
St-Vigor-le-Grand ).
Janvier
1855 -
Le Puisatier. - Samedi
dernier 15 janvier, à 4 heures de relevée, on a retiré le malheureux
Desmole du puits où il avait été enseveli vivant le 30 décembre dans
l'après-midi, et où il avait vécu plus de huit jours, par la seule
force de sa volonté, par l'espoir de sa délivrance. Nous
renonçons à peindre l'émotion poignante qui s'est emparée de tous les
témoins de cette lugubre exhumation. Un cadavre couvert de contusions,
jauni, émacié, c'était là tout ce que le gouffre avait rendu... Les
obsèques du pauvre puisatier ont eu lieu dimanche matin. Ses restes ont
été transportés de l'église de Saint-Vigor en la commune du Breuil,
où il demeurait avec sa femme et ses deux petits enfants... Une foule
d'ouvriers précédait le clergé composé de deux prêtres et du
porte-croix de St-Vigor. Le cercueil était porté par d'autres ouvriers
qui se relayaient de temps en temps, vu la longueur du trajet, d'autres
ouvriers encore, tous mornes et la tête inclinée, formaient le reste du
cortège, dans lequel avaient aussi pris place le corps de musique de la
commune du Breuil, M. Lance, MM. les ingénieurs de l'arrondissement et
quelques-unes des autorités locales. Toute la population bayeusaine
était sur pied et bien des yeux ont versé des larmes au passage du
convoi. Le
bruit s'est répandu, à Bayeux, que la femme de Desmosle aurait succombé
à la violence de ses émotions, suivant une autre version, l'infortunée
vivrait encore, mais elle serait devenue folle…. Deux martyrs, au lieu
d'un seul !
Janvier
1855 -
Les éclipses de l’année.
- Il
y aura en 1855, deux éclipses totales de lune : le 2 mars et le 25
octobre ; l'une et l'autre seront en partie visibles chez nous. Il y aura
deux éclipses de soleil, mais invisibles pour nous. (Source : Le
journal de Honfleur)
Juillet
1855 - Un accident. -
Un
douloureux événement a eu lieu dimanche matin, M. et Mme Angérard,
négociants à Bayeux, se rendaient en voiture à Tournières avec M.
l'abbé Guillemette, chapelain de l'Hôpital[1]Général
et trois autres personnes, lorsqu'arrivés à peu près devant la demeure
de M. Carité, propriétaire au Breuil, M. Angérard, qui conduisait,
ayant par mégarde laissé tomber les rênes du cheval, celui-ci s'est
emporté avec une vitesse effroyable. Craignant
une catastrophe imminente, M. l'abbé Guillemette a voulu sauter de la
voiture, ainsi que Mme Angérard ; mais tous deux sont tombés avec une
violence extrême sur la tête. Transporté immédiatement chez M. Carité,
où il a reçu les soins les plus empressés, M. l’abbé Guillemette est
dans un état très[1]alarmant.
Hier soir, il n'avait pas repris connaissance, et les nouvelles de ce
matin sont loin d'être satisfaisantes. Mme Angérard a pu être reportée
à Bayeux, et quoique moins gravement atteinte, elle inspire encore de
sérieuses inquiétudes. Les autres personnes qui occupaient la voiture étant parvenues à maîtriser le cheval, n'ont pas eu la moindre contusion. (Source : Le journal de Honfleur)
Juillet
1855
-
Un accident.
-
Un déplorable accident est arrivé dimanche matin, sur la route de
Littry. M. l'abbé Guillemette, aumônier de l'Hôpital-général, était
parti de Bayeux, pour se rendre en la commune de Tournières, où il
devait dire la messe et prêcher, à l'occasion de la fête patronale de
cette, paroisse. II était en compagnie de la famille
de M: Angérard, dans une voiture de louage. Les
voyageurs venaient de dépasser la commune du Breuil, lorsque le cheval,
excité par les mouches, s'emporta et prit le mors[1]aux
dents. M. Guillemette, et Mme Angérard, effrayés, ouvrirent la portière
du fond et eurent la malheureuse pensée de s'élancer sur la route, la
voiture était lancée à fond de train et la chute fut terrible ;
maîtrisé par M. Angérard, qui conduisait, le cheval s'arrêtait presque
instantanément.
Au
premier moment, on crut n'avoir à relever que deux cadavres. Les deux
blessés étaient sans connaissance, et le sang sortait par les oreilles
de M. Guillemette. Mme Angérard a pu être rapportée à Bayeux, son
état, quoique douloureux, n'excite pas d'inquiétudes sérieuses. Quant,
à M. l'abbé Guillemette, il a été impossible de le transporter plus
loin que chez M. Carité, propriétaire au Breuil, où il est l'objet des
soins les plus énergiques
et les plus dévoués. Ce
matin, il est toujours dans une situation des plus graves et des plus
alarmantes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1855
-
l’accident.
-
Nous recevons ce matin la triste nouvelle de la mort de M. l'abbé
Guillemette. Malgré tous les efforts de la science, malgré les soins les
plus énergiques et les plus dévoués, tant de la part de ses parents que
de celle de l'honorable famille chez laquelle il avait été recueilli en
la commune du Breuil, à la suite de son M.
l'abbé Guillemette, par l'aménité de son caractère et par les
excellentes qualités d'un cœur droit et généreux, était en possession
de l'affection de tous ceux qui le connaissaient. Sa mort, si prématurée
et si funeste, sera un deuil profond pour les dames Religieuses et pour
tous les pensionnaires de l'hôpital-général dont il était l'aumônier.
Nous, qui l'avons personnellement connu et aimé, nous pouvons dire que
nul plus que lui n'était digne de la considération publique et des
regrets universels qui le suivent dans la tombe. Le
service funèbre se fera demain samedi, à huit heures du matin, en
l'église Cathédrale, et l'inhumation aura lieu ensuite à Saint-Exupére.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1855 - On lit dans l’Écho Bayeusain. - Nous avons le regret d'annoncer que. malgré les soins empressés qui n'ont cessé de lui être prodigués, M. l'abbé Guillemette a succombé cette nuit à l'horrible chute qu'il a faite dimanche dernier. L'état
de Mme Angérard est un peu plus satisfaisant, quoiqu'elle ne soit pas
encore hors de danger. (Source : Le journal de Honfleur)
Juin 1855 - La cour de cassation. - La cour de cassation vient de décider que la profession d'entremetteur de mariages est contraire à l'ordre public et aux bonnes mœurs. (Source : Le journal de Honfleur)
Mai 1856 - Nouvelles diverses. - Dans son audience du 16 avril, le tribunal de Bayeux a condamné la nommée Marie-Louise-Alexandrine Foret, femme de Jean-Marie, âgée de 54 ans, cultivatrice, née au Molay, demeurant au Breuil, à quatre mois de prison, à l’affiche du jugement dans toutes les communes du canton de Balleroy et à son insertion dans les deux journaux de Bayeux, pour avoir trompé la dame Leridel. de la commune de Littry, en ajoutant un morceau de plomb dans une motte de beurre pour en augmenter frauduleusement le poids. (Source : Le journal de Honfleur)
Avril
1859 - Un accident.
- Mercredi
dernier, un triste événement est encore venu attrister les habitants de
la commune du Breuil, canton de Trévières. Le sieur Leboulanger, maçon,
était occupé à démolir une lucarne menaçant ruine, qui se trouvait
au-dessus de la porte de la ferme du sieur James, lorsque la fille Etman,
qui sortait pour vaquer à ses affaires, n'ayant pas entendu les cris du
maçon, qui l’avertissaient de ne pas passer, reçut sur la tête une
énorme pierre qui s'était détachée de la lucarne. Relevée
immédiatement, et malgré les prompts secours qui lui ont été
prodigués, elle n'a pas tardé à rendre le dernier soupir.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1859 - Une magnifique aurore boréale.
- Jeudi,
vers huit heures et demie du soir, notre population a été témoin d'un
phénomène qu'on prit d'abord pour un violent incendie. C'était une
magnifique aurore boréale. Elle a paru dans la direction du nord-ouest,
et on a pu jouir, pendant assez longtemps, de ce curieux spectacle. On
se rappelle qu'un semblable phénomène eut lieu en novembre dernier, et
qu'il fit croire également à un incendie. (source
Avril 1859 - Un accident. - Hier, vers quatre heures de l'après-midi, un déplorable accident a eu lieu sur le territoire de la commune du Breuil. Un jeune homme de vingt-six ans, cultivateur à Semilly, accompagné de son domestique, revenait de Crouay, où ils avaient pris un chargement de chaux. Ils conduisaient leur banne attelée de cinq jeunes chevaux, lorsqu'arrivés au village de Goville, une mine destinée à faire éclater une souche prit feu avec violence à un endroit peu distant de la grande route. Les chevaux, terrifiés par cette explosion inattendue, s'emportèrent sans pouvoir être contenus par leurs conducteurs qui furent renversés. Une des roues écrasa la tête du jeune fermier et le tua immédiatement, le domestique a été relevé encore en vie, mais très grièvement blessé. On nous assure qu'aujourd'hui la justice informe sur ce triste événement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1868 - Un
accident. - Jeudi,
un malheureux événement est venu attrister la commune du Breuil. Un
jeune homme, âgé de 16 ans, le sieur François Albert Eugène François,
dit Lenjalley, de Gueron, qui conduisait, sur la route de Littry, une
voiture chargée de grain, ayant voulu ramasser sont fouet tombé à
terre, s'est laissé surprendre par la roue et a été écrasé.
Juin
1870 -
Fait
divers.
-
Un incendie considérable, occasionné par un feu de cheminée, a
éclaté mardi, vers quatre heures d'après-midi, au village de Goville,
commune du Breuil, chez M. Eugène Lécot, propriétaire. Au moment où
est arrivée la pompe de l'administration des mines, conduite et
accompagnée par la population entière du bourg des Mines, le feu
avait déjà consumé la couverture en chaume de la maison d'habitation,
ainsi que la maison de M. Fantray, située de l'autre côté de la Petite
Rue, couverte également en chaume. Grâce à l'habile direction donnée à la pompe des Mines et à celle de la commune de Littry qui n'a pas tardé à lui venir en aide, l'incendie a pu être concentré dans la partie supérieure des bâtiments que nous venons d'indiquer, et l'on a pu préserver tout un groupe, assez important, de maisons voisines qui, sans les vigoureux efforts de hardis et dévoués travailleurs, étaient sur le point de fournir un nouvel aliment au sinistre. On est vraiment effrayé à la pensée d'un semblable accident survenu la nuit. Le mobilier des maisons atteintes a pu être préservé, mais non sans de graves avaries. Le mobilier et les immeubles sont assurés.
Mai
1875
- Condamnation. -
Louis-Léon
Marie, 28 ans, journalier au Breuil, dont les antécédents ne sont pas
mauvais, était accusé d'avoir porté des coups à un gendarme qui
voulait constater, une contravention dont il s'était rendu coupable.
Marie a été condamné à 6 mois et 16 fr. d'amende.
Décembre
1877
-
Une femme
tuée par un cheval emporté. -
Le
nommé Anne, 18 ans, domestique au Breuil, chez le sieur Lefrançois, se
rendait au marché de Trévières avec un banneau. La chambrière de
cette voiture s'étant décrochée, le cheval prit le mors aux dents, et,
arrivé a l'entrée du bourg, il renversa la femme Yger, âgée de 70
ans,
Janvier
1879 -
Construction d’écoles. -
Pour le Calvados, 25
constructions nouvelles
dans 22 communes,
dans l’arrondissement
de Bayeux :
Le Breuil, une école
mixte ; Juaye-Mondaye, de 2
écoles ; Longraye,
d’une école mixte ; Maisons, d’une école mixte ;
Hottot, d’une
école de garçons.
Mars
1883 -
Écrasé.
– La
semaine dernière, le nommé Jean Michel, 42 ans, charretier chez M.
Ladroue, au Breuil, conduisait une charrette vide au bois du Molay. Il
avait passé
une
partie de la nuit précédente à boire et dormait assis sur le devant de
la voiture. Il est tombé et une des roues lui a écrasé la poitrine, la
mort a été presque instantanée.
Novembre 1883 - Une femme éventrée par une vache. – Mercredi, à la tombée du jour, une dame Yon, du Breuil, canton de Trevières, se rendait, accompagnée de sa fille et de sa petite-fille, dans une de ses pièces pour traire une de ses vaches. Au moment où elle approchait de l'une d'elles, la bête et devenue tout à coup furieuse se précipite vers l'enfant que la pauvre grand'mère s'efforce de protéger. La vache alors se tourne contre elle, la laboure de coups de cornes, l'a renverse et la piétine avec rage. Le corps de la malheureuse femme n'était plus qu'une plaie quand on parvint à la délivrer, et quelques heures après elle succombait à ses affreuses blessures.
Mars 1891 - Excitation de mineurs à la débauche. - La veuve Binval, 45 ans, demeurant à Bures, attirait chez elle de jeunes garçons et, moyennant finances, leur procurait une fillette, « remplie de bonté d'âme », qui ne demandait pas mieux que de se livrer à ce petit commerce. La veuve Binval a été condamnée à un an de prison et à 50 fr. d'amende. Pour
la femme Marets, 45 ans, dentellière à Cully, c'est une autre chanson.
Elle attirait aussi chez elle des garçons de 15 à 16 ans et leur faisait
payer ses vieilles faveurs... Et, comme les choses se passaient en commun,
elle a été poursuivie pour excitation de mineurs à la débauche et pour
outrage public à la pudeur, puis condamnée à deux ans de prison
et 50 fr. d'amende.
Avril 1893 - Mort accidentelle. - Samedi, au Breuil, près Tréviéres, la nommée Désirée Huault, veuve Perrée, 39 ans, voulant puiser de l'eau dans une mare de son habitation, est tombée dans l'eau et s'est noyée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Homicide par imprudence. -
Une
fille Marie Laurent, servante à St-Ebremond (Manche), chez un sieur
Germain, a été l'objet d'un procès-verbal au sujet d'un homicide par
imprudence commis sur son enfant, âgé de deux jours. Cette fille
s'était retirée au Breuil, canton de Trévières, où elle a été
arrêtée. (Source :
Le Bonhomme
Janvier 1894 - Ce n’est pas cela. - Plusieurs de nos confrères racontent qu'une fille Marie Laurent avait été écrouée à la prison de Bayeux, sous l'inculpation d'infanticide par imprudence. La fille Marie Laurent ne s'est point rendue coupable d'un infanticide, elle a simplement eu l'imprudence de faire à pied, au mois de décembre et dès le lendemain de son accouchement, le chemin de St-Ebremond au Breuil, et son enfant, qu'elle tenait dans ses bras, est mort de froid. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1894 - Siége d’une maison. - Une nuit de la semaine dernière, M. Saillenfest, propriétaire au Breuil, canton de Trévières, fut réveillé par les aboiements de son chien. M. Saillenfest regarda par sa fenêtre et aperçut, autour de sa demeure, plusieurs individus dont l'attitude lui inspira une légitime crainte. Pour leur faire quitter la place, il tira un coup de fusil en l'air. Loin de s'émouvoir, les assiégeants se mirent en devoir de riposter. Ce que voyant, M. Saillenfest se retira prudemment dans un coin de sa chambre. Bien lui en prit, car presque immédiatement quatre coups de fusil furent tirés dans sa fenêtre dont les carreaux volèrent en éclats. Puis, redoutant d'être découverts à la suite de ces successives détonations, ces malfaiteurs disparurent. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1898 - Parents, veillez ! - Les enfants du sieur Dujardin dit Paris, à Saint-Pierre-Canivet, près Falaise, ayant renversé, en jouant, une marmite d'eau bouillante, un petit garçon de deux ans et demi fut atteint à la poitrine et au cou. Le pauvre bébé est mort des suites de ses cruelles brûlures. — Une femme de Blay avait confié sa fillette de 8 ans à sa grand'mère, épicière au Breuil, près Trévières. Cette dernière, étant descendue pour servir ses clients, avait laissé sa petite fille assise sur une chaufferette. Mais bientôt la grand'mère entendit crier, Elle se précipita dans la chambre et trouva la malheureuse enfant les vêtements en flammes. Sans y réfléchir, elle s'empressa de jeter de l'eau sur le corps de la petite fille, puis le feu éteint, elle coucha l'enfant dans son lit. La pauvre petite, glacée par l'eau qu'elle avait reçue sur le corps, expira peu de temps après. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1899 - Servante voleuse. - La gendarmerie de Saint-Clair (Manche) a arrêté la nommée Laure Lefort, 21 ans, originaire de Castilly, canton d'Isigny, et domestique au château de Couvains. Cette
fille, qui avait été précédemment vachère au Breuil, près Bayeux,
avait volé à la dame de Vains, sa maîtresse, quantité de bijoux et
dentelles retrouvés cachés dans ses
Janvier 1902 - Chiens attelés. - Samedi dernier, Ernest Guyenro, marchand de poisson au Breuil, était parti acheter son poisson à Port. Monté dans son camion, il se laissait emporter sur la route de Trevières au galop de ses cinq chiens, quand, à Maisons, les gendarmes l'invitèrent à s'arrêter. - Ça y est ! S'exclama-t-il, je suis pincé ! Il était pincé, en effet.
Décembre
1905 -
Écrasé sous un train. -
Au
Breuil, canton de Trévières, la dame Laperdrix, 45 ans, garde-barrière
à un passage à niveau du chemin de fer, ayant voulu traverser la voie au
moment où un train approchait, a été renversée. Relevée horriblement
mutilée, la malheureuse a succombé quelques instants après.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril 1920 - Un drame passionnel. - Il y a cinq ans, Émile Dufour, 44 ans, originaire de la Manche, était entré comme domestique chez les époux Mouley, cultivateurs au Breuil-en-Bessin. M. Mouley étant mort à la guerre, Dufour resta au service de la veuve, âgée de 39 ans. Il conçut l'espoir de l'épouser, mais un autre prétendant, Octave Pinet, 45 ans, lui fut préféré par Mme Mouley, qui le congédia. Voyant ses avances repoussées, Dufour résolut de se venger. Dimanche matin, ce dernier, qui travaillait dans une ferme voisine, sortit de bonne heure, emportant son fusil. II alla se dissimuler derrière un vieux hangar dépendant de la ferme de son ancienne patronne, et au moment ou Pinet allait entrer dans l'écurie, Dufour lui tira, presque à bout portant, un coup de feu qui l'atteignit en plein ventre. Il put revenir à la ferme, où on lui donna les premiers soins. A ce moment, une seconde détonation éclata. C'était Dufour qui venait de se faire justice, en se tuant d'un coup de fusil. Quant à Pinet, dont la blessure était des plus graves, il mourut le soir même. Ce
drame passionnel a causé la plus vive émotion dans la région.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1921 - Les voleurs de bestiaux. - Une vache, estimée 3 000 fr., appartenant à M. Pigache, propriétaire, rue Jean-Romain, à Caen, a été volée dans un herbage de sa propriété du Breuil, près d'Aunay-sur-Odon. On n'a pu jusqu'ici, retrouver le voleur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1921 - Un désespéré. - Souffrant depuis longtemps de plaies variqueuses aux jambes, M. Edmond Jouanne, 48 ans, journalier au Breuil-en-Bessin, canton de Trévières, avait manifesté à maintes reprises l'intention de mettre fin à ses maux. Il
s'est pendu dans les lieux d'aisances situés dans le jardin, derrière sa
maison.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1922 -
Entre voisins. -
Deux voisins du
Breuil-en-Bessin, canton de Trévières, Alphonse Lavallée, vannier et
Jean Henault, homme d'équipe à la gare du Molay, Lavallée, ayant trouvé les poules de Renault dans son jardin, lui chercha querelle. Son voisin lui répondit, et le vannier, furieux, alla chercher son fusil. Il revînt bientôt on disant à Renault : « Demande moi pardon où je te tue ! » Le cheminot croyant à une plaisante, s'avança. Mais Lavallée tira sur lui et le blessa grièvement aux jambes. Son coup fait, il se rendit chez le Procureur de la République et comble de cynisme, au lieu de conter l'histoire au magistrat, il porta plainte contre son voisin et s'en retourna ! Seulement,
il fut rejoint par les gendarmes qui le ramenèrent bien vite au Parquet
de Bayeux.
(Source : Le Bonhomme Normand) Octobre 1923 - Élection d’un Maire - M. Piquot Adolphe a été élu maire en remplacement de M. Goubot, démissionnaire.
Juillet
1924
-
A
bout de patience, elle tire un coup de fusil sur son mari.
-
Le 22
juillet, les
gendarmes de
Balleroy on
arrêté Louise
Jeanne, femme
Ygouf, 35 ans,
journalière au
Breuil-en-Bessin, inculpée
de tentative
de meurtre
sur la
personne
de son
mari. Louis
Ygouf, 48
ans.
Août
1924
-
Querelle entre voisins.
-
Mme Veuve Gabrielle
Jouanne, née
Lecornu, 44
ans, demeurant
au Breuil-en-Bessin,
a pour
voisins depuis
15 mois les
époux Fleury.
Tout ce
petit monde
vit en mauvaise
intelligence
et souvent
il y a
des discussions.
A la
suite d'une
de ces
scènes, dimanche
au soir,
il y aurait
eu échange
de coups avec
menaces
et injures
entre la
veuve Jouanne
et le sieur
Jules Fleury,
25 ans. Un
nommé
Léonce Thomas,
33 ans,
se serait
également
engagé dans
cette rixe.
Tous les
trois sont
poursuivis pour
injures, menaces
et coups
réciproques.
Août
1926 -
Accident mortel.
- ̃M.
Marcel Lamare,
herbager au
Breuil-en-Bessin, était
allé passer
la journée
de lundi
au bord
de la mer
avec sa
femme, son
fils et
plusieurs amis.
Tous étaient
en voiture
attelée d'un
cheval. Le
soir, en
quittant St-Laurent-sur-Mer,
M. Lamare
qui conduisait,
voulu éviter
un cycliste,
mais heurta
une automobile
arrêtée près
l'Hôtel Lebassacq. Les obsèques du pauvre petit ont eu lieu hier jeudi en l'église du Breuil-en-Bssin, au milieu d'une nombreuse assistance.
Mars 1930 - Coups. - En état complet d'ivresse, M. Deshayes, cultivateur au Breuil, pourchassait sa femme pour la battre. M. Adam, garde champêtre, voulut s'interposer mais l'ivrogne retournant sa rage contre lui le frappa violemment. Plainte a été portée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1931 -
Pour
une vache. - Mme
veuve Duval
Pierre, cultivatrice
à Saint-Georges-de-Bohon,
vient de
saisir la gendarmerie
d'une plainte
pour une
vache volée
dans ses
herbages.
Janvier 1932 - Tombé de voiture. - M. Brune, adjoint au maire du Breuil, qui était monté sur son banneau, est tombé par suite de la rupture d'une des haussières de la voiture et, dans sa chute s'est fracturé deux côtes, luxé l'épaule droite et fait une blessure au-dessus de l'œil droit. M.
Brunet, qui est âgé de 64 ans, a reçu les soins du docteur Durand, de
Littry, qui a réduit fracture et luxation. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Le temps qu’il a fait au mois de juin.
- Le
mois de juin 1938, a présenté la double caractéristique d'une moyenne
de température élevée et d'une sécheresse exceptionnelle. La
température moyenne s'élève a 16° 43, dépassant de beaucoup la
normale, 14° 87, elle n'est pas inédite, car elle a été dépassée 6
fois depuis 1873, mais demeure quand Beau
temps continu implique sécheresse. Ce mois-ci la sécheresse a été
presque complète. Le total des pluies à l'observatoire de
Ste-Honorine-du-Fay, n'a pas dépassé 4 mm. 1, c'est-à-dire 7 % de la
normale. Seul le mois de juin 1925 avait présenté une quantité moindre,
3 mm. 3. Même les collines de Normandie, d'ordinaire si largement
arrosées, ont été affectées par la sécheresse absolue. Fort
heureusement des pluies, relativement abondantes, sont survenues au
commencement de juillet. Autrement la situation eut été très critique
pour les prairies, comme elle l'avait été au commencement du mois de
mai. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1945 - Un
wagon déraille.
- Au
Breuil-en-Bessin, heurté par une locomotive, un wagon a déraillé et a
été projeté contre la maison de la garde-barrière, Mme Boyer. Cette
dernière a été légèrement blessée.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Mars
1945
-
Une bonne prise.
-
MM.
Maurice Lacour et Raoul Naveau, de passage au Breuil-en-Bessin, ont
aperçu quatre prisonniers allemands évadés, ils ont réussi à en
appréhender trois qu’ils ont remis aux autorités britanniques à
Littry. Le quatrième fugitif a été repris aux environs de Crouay.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Une triste affaire. - Les gendarmes de Balleroy ont mis fin aux agissements des époux Leroux, domiciliés au Breuil-en-Bessin, qui menaient une vie scandaleuse portant atteinte à la pudeur de leurs trois filles âgées de 9, 14 et 16 ans. Les faits sont tellement graves qu'il n'est pas possible de les relater. La mère n'hésitait pas à commettre certains actes en présence de ses enfants. Quant au père, il aurait tenté à plusieurs reprises d'abuser de ses aînées. La
femme Leroux a été en outre inculpée de trafic des cartes
d'alimentation pour avoir vendu à une dame Jeanne Noël, épicière et
débitante à Littry, 3 cartes semestrielles en échange de 4 kg de pommes
de terre, un kilo de sel, une livre d'oignons et 100 francs. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Un postier mordu par une vipère. - Des employés des P.T.T. de Bayeux procédaient à l'installation d'une ligne téléphonique à la carrière Pelcoq, au Breuil-en-Bessin. Un des ouvriers, M. G. Taillepied, chauffeur de camion de l'administration, en tirant un fil qui traînait à terre, marcha sur une vipère qui le mordit à l'index de la main droite. Après
avoir été pansé chez le docteur Durand, de Littry, le blessé remonta
dans sa voiture pour se rendre à l'hôpital de Bayeux. Mais arrivé au
Pont-Roch, se sentant plus souffrant, il dut faire prévenir qu'on vienne
le chercher. Les soins empressés dont il a été l'objet ont enrayé les
progrès du mal. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Un carrier périt sous un éboulement. - Aux carrières du Breuil-en-Bessin exploitées par M. Pelcoq, plusieurs ouvriers procédaient au chargement d'un camion de sable à proximité des lieux d'extraction, lorsqu'un éboulement se produisit ensevelissant l'un des hommes de l'équipe, M. Michel Vautier, 49 ans, père de 7 enfants. Dégagé
par ses camarades M. Vautier qui avait plusieurs côtes facturées, a
succombé aux suites d'une hémorragie interne. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre 1949 - Une agression nocturne au Breuil-en-Bessin. - Vers minuit Mme Perrotte, 62 ans, demeurant dans une maison isolée en bordure d'un petit chemin était réveillée par un bruit suspect. Braquant une lampe électrique, un individu qui s'était introduit chez elle par la fenêtre s'écriait : « Donne-moi 20 000 frs où je te tue avec mon fusil ». Mme Perrotte lui remit un portefeuille contenant 3 000 francs. Mais le malfaiteur qui avait le visage caché par un chiffon blanc exigea davantage et la sexagénaire lui abandonna encore un porte-monnaie avec 800 frs. « Si tu en parles ou si tu fais mettre cela dans les journaux, je te ferai ton affaire » déclara le bandit en quittant les lieux. Les
gendarmes de Balleroy informés dès le lendemain ont ouvert une enquête
avec le concours du chien de la brigade des recherches de Caen. ( Le
Bonhomme Libre ) |
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Notre Normandie |
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