15 Avril 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

1

BREUIL - en - BESSIN

Canton de Trévières

Les habitants de Le Breuil-en-Bessin sont appelés les ...


Mars 1840   -   Nouvelle local.  -  Jeudi dernier, un accident déplorable est venu jeter la désolation dans une famille honorable de notre pays.

M. de la Coquerie, propriétaire au Breuil, se rendait à Bayeux dans une voiture découverte, accompagné de sa femme, de son fils âgé de huit ans, du curé du lieu et d'un domestique.

Arrivés dans un chemin étroit, ils rencontrèrent une voilure chargée de houille qui se rangea pour les laisser passer. Malgré les précautions de part et d'autre, les cinq personnes furent culbutées en passant près du cheval de limon dans les jambes duquel elles furent jetées. L'une des roues de la charrette qui n'en avait pas moins continué de marcher, passa sur les jambes de madame de la Coquerie et sur celles de son fils.

Nous rapportons ces détails tels qu'ils sont parvenus à notre connaissance ; s'ils ne sont pas parfaitement exacts, au moins ce qu'il y a de malheureusement trop vrai, c'est que madame de la Coquerie a succombé dans l'après-midi, et son fils deux jours après. (Source  : L'Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1843   -  Nouvelles locales.   -   Nous recevons de M. l'inspecteur, chef du service des postes dans le Calvados, l'avis suivant : 

BUREAU DE LITTRY.    A partir du 1er mai prochain, les communes du Breuil, Blay, Rubercy, Saon et Saonnet cesseront de faire partie de l'arrondissement postal du bureau de Trévières et seront desservies par le bureau de Littry. Les personnes qui écriront dans ces communes devront indiquer sur la suscription de leurs lettres : Par Littry.   (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Juin 1843   -  Chemin de grande communication.   -   Une voie de communication entre les Mines de Littry et Port-en-Bessin, importante pour les intérêts agricoles et commerciaux d'une riche contrée de notre arrondissement, est en ce moment en projet et soumis aux délibérations d'une commission spéciale ainsi qu'à celles des communes intéressées.

Il paraît que les avis différents sur le tracé à donner à cette route de grande communication, et des opinions rivales sont en présence. La communication suivante qui nous est adressée à ce sujet par M. le maire de la commune du Breuil, contribuera sans doute, par la publicité que nous lui donnons, à éclairer la question sur laquelle nous manquons, quant à présent, de données et de renseignements personnels. Nous accueillerons tous ceux qui nous seraient fournis ultérieurement; et nous allons nous entourer nous même de tous les documents propres à nous diriger dans un débat qui se rattache à de nombreux intérêts et mérite dès lors une attention sérieuse de la part des personnes intéressées à sa solution.

En résumé , cette nouvelle route dont on est loin de contester l'utilité générale, entraînerait pour les communes qui s'y refusent à bon droit, une charge exorbitante et sans compensation, puisqu'étant restreintes dans leurs facultés pour l'entretien de leurs chemins d'intérieur, ceux-ci se trouveraient bientôt dans un état de dégradation tel qu'ils ne pourraient plus servir d'accès à cette même route pour laquelle on les aurait si injustement sacrifiés.

Au breuil, le 2 juin 1843.   J. Crepel.   (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Janvier 1844   -  Police correctionnelle.  -   Audience du 16 janvier.

Les abus de confiance suivis de vols se multiplient de telle sorte que la sévérité des tribunaux peut seule opposer un frein à ces actes coupables. C'est sans doute sous l'empire de cette légitime et salutaire impression que nos magistrats ont prononcé, à leur dernière audience correctionnelle, plusieurs condamnations aussi sévères que méritées.

Comparaissait en première ligne la femme Jean Marie, (Marie Louise-Justine Parey), marchande au Breuil, prévenue d'avoir soustrait, à l'aide de manœuvres frauduleuses et au préjudice de M. Delaunay, huissier à Bayeux, une traite de 221 fr. 75 c. Convaincue de ce vol, elle subira un an et un jour d'emprisonnement.

   La même peine a été infligée à Constant Ouzouf, de Balleroy qui a été reconnu coupable d'un vol de nuit commis le 31 décembre dernier, au préjudice du sieur Fontaine, boulanger de la même commune.

   Une condamnation beaucoup plus sévère, motivée par des circonstances aggravantes et ses antécédents fâcheux, a été prononcée contre Amanda-Amélina Thomasse, dite Lasalle, dentellière à Bayeux, reconnue coupable d'un vol d'argent envers le sieur Bréard, huissier à Caen. Elle aura à subir 3 années et 4 mois d'emprisonnement.

   Fort mal recommandé aussi par ses précédents, Jean-Baptiste Hébert, menuisier à Bayeux, expiera par 15 mois de prison plusieurs vols commis par lui au préjudice de la demoiselle Debrouaise .

   Enfin, 3 mois d'emprisonnement et 5 années de surveillance ont été infligés à la veuve Jean Lemoigne, pour délit de vagabondage. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1845   -  Nouvelles Locales.   -   Encore un triste événement dû à l'usage imprudent d'une arme à feu. Vendredi dernier, un jeune homme de 15 ans, de la commune du Breuil, nettoyait un fusil pour prendre part à la fête du village qui devait avoir lieu le dimanche suivant. Sur l'observation que lui fit sa jeune sœur, âgée de 11 ans, qu'il ne saurait pas se servir d'une arme qu'il ne connaissait pas, l'imprudent fit jouer la batterie et le fusil partit, renversant morte la pauvre enfant qui se trouvait à la bouche du canon. Le coup avait fait balle et la mort a été instantanée. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1845   -  Nouvelles Locales.   -    Ce n'est point au Breuil, ainsi que nous l'avions annoncé par erreur, mais en la commune du Molay, qu'a eu lieu le déplorable événement de ce jeune homme qui a tué sa sœur. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1852   -  Tribunal de Police correctionnelle.   -   Présidence de M. le conseiller Bouffey. —  Audience du 17 mai 1852.

La fille Marie Leberre, étant au service des époux Delamare et de la dame Gilles, au Breuil (arrondissement de Bayeux), leur a volé de l'argent à plusieurs reprises et plusieurs chemises de femme.

Entrée plus tard chez les époux Poitevin, cultivateurs à Rully, elle a soustrait, à leur préjudice, une somme de 95 fr. environ. La fille Leberre est signalée comme ayant des mœurs dissolues ; cependant, elle n'a que vingt ans. Elle s'est laissé entraîner par un trop grand amour de la toilette, ce n'est que le premier pas dans le crime.

Le jury prend tout cela en considération, et lui accorde le bénéfice des circonstances atténuantes. Elle est condamnée à 3 ans de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1852   -  Nouvelles locales.   -   Jeudi dernier, à la brune, un hardi voleur a dérobé une vache, près de plusieurs habitations, dans un herbage et au préjudice du sieur Bion, cultivateur au Breuil. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1852   -  Une imprudence.   -   Mardi dernier, vers quatre heures de l'après-midi, le nommé Bion, charretier au Breuil, était occupé à décharger un morceau de carreau devant une maison de la rue Franche, quand sa charrette, dont il n'avait pas eu la précaution de caler les roues, vint à se mouvoir violemment, entraînée par le poids de l'énorme pierre. Le malheureux charretier a été presque écrasé contre le mur, un des bras de la voiture lui a complètement arraché une oreille et mis tout le haut du corps dans un état affreux. Il a été immédiatement transporté à l'hôpital, sa vie est en danger. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1855   -   Le puisatier de St-Vigor-le-Grand.   -   Le nommé Baptiste Desmoles, ouvrier mineur, âgé de 43 ans, demeurant au Breuil, marié et père de deux enfants en bas âge, avait, ces jours derniers, attaché le forage d'un puits dans la cour de la ferme de la Blaitre. Aidé d'un second ouvrier, Desmoles poussait son opération avec activité, lorsque, le 30 décembre, à quatre heure de l'après-midi, au moment ou Desmoles venait de se faire descendre à une profondeur d'environ dix-sept mètres, un éboulement général eut lieu, ne laissant à la surface qu'un vide de trois mètres au plus. L'alarme fut donnée par son camarade. ( Lire la suite sur la page de St-Vigor-le-Grand ).

 

Janvier 1855   -   Le Puisatier.   -   Samedi dernier 15 janvier, à 4 heures de relevée, on a retiré le malheureux Desmole du puits où il avait été enseveli vivant le 30 décembre dans l'après-midi, et où il avait vécu plus de huit jours, par la seule force de sa volonté, par l'espoir de sa délivrance.

Nous renonçons à peindre l'émotion poignante qui s'est emparée de tous les témoins de cette lugubre exhumation. Un cadavre couvert de contusions, jauni, émacié, c'était là tout ce que le gouffre avait rendu...

Les obsèques du pauvre puisatier ont eu lieu dimanche matin. Ses restes ont été transportés de l'église de Saint-Vigor en la commune du Breuil, où il demeurait avec sa femme et ses deux petits enfants... Une foule d'ouvriers précédait le clergé composé de deux prêtres et du porte-croix de St-Vigor. Le cercueil était porté par d'autres ouvriers qui se relayaient de temps en temps, vu la longueur du trajet, d'autres ouvriers encore, tous mornes et la tête inclinée, formaient le reste du cortège, dans lequel avaient aussi pris place le corps de musique de la commune du Breuil, M. Lance, MM. les ingénieurs de l'arrondissement et quelques-unes des autorités locales. Toute la population bayeusaine était sur pied et bien des yeux ont versé des larmes au passage du convoi.

Le bruit s'est répandu, à Bayeux, que la femme de Desmosle aurait succombé à la violence de ses émotions, suivant une autre version, l'infortunée vivrait encore, mais elle serait devenue folle…. Deux martyrs, au lieu d'un seul !

Le mineur Passy, qui, pendant la nuit du 11 au 12, a été blessé à la jambe, est dans un état satisfaisant. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Janvier 1855   -   Les éclipses de l’année.   -   Il y aura en 1855, deux éclipses totales de lune : le 2 mars et le 25 octobre ; l'une et l'autre seront en partie visibles chez nous. Il y aura deux éclipses de soleil, mais invisibles pour nous. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1855   -   Un accident.  -   Un douloureux événement a eu lieu dimanche matin, M. et Mme Angérard, négociants à Bayeux, se rendaient en voiture à Tournières avec M. l'abbé Guillemette, chapelain de l'Hôpital[1]Général et trois autres personnes, lorsqu'arrivés à peu près devant la demeure de M. Carité, propriétaire au Breuil, M. Angérard, qui conduisait, ayant par mégarde laissé tomber les rênes du cheval, celui-ci s'est emporté avec une vitesse effroyable.

Craignant une catastrophe imminente, M. l'abbé Guillemette a voulu sauter de la voiture, ainsi que Mme Angérard ; mais tous deux sont tombés avec une violence extrême sur la tête. Transporté immédiatement chez M. Carité, où il a reçu les soins les plus empressés, M. l’abbé Guillemette est dans un état très[1]alarmant. Hier soir, il n'avait pas repris connaissance, et les nouvelles de ce matin sont loin d'être satisfaisantes. Mme Angérard a pu être reportée à Bayeux, et quoique moins gravement atteinte, elle inspire encore de sérieuses inquiétudes.

Les autres personnes qui occupaient la voiture étant parvenues à maîtriser le cheval, n'ont pas eu la moindre contusion. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1855   -  Un accident.   -   Un déplorable accident est arrivé dimanche matin, sur la route de Littry. M. l'abbé Guillemette, aumônier de l'Hôpital-général, était parti de Bayeux, pour se rendre en la commune de Tournières, où il devait dire la messe et prêcher, à l'occasion de la fête patronale de cette, paroisse. II était en compagnie de la famille de M: Angérard, dans une voiture de louage.

Les voyageurs venaient de dépasser la commune du Breuil, lorsque le cheval, excité par les mouches, s'emporta et prit le mors[1]aux dents. M. Guillemette, et Mme Angérard, effrayés, ouvrirent la portière du fond et eurent la malheureuse pensée de s'élancer sur la route, la voiture était lancée à fond de train et la chute fut terrible ; maîtrisé par M. Angérard, qui conduisait, le cheval s'arrêtait presque instantanément.

Au premier moment, on crut n'avoir à relever que deux cadavres. Les deux blessés étaient sans connaissance, et le sang sortait par les oreilles de M. Guillemette. Mme Angérard a pu être rapportée à Bayeux, son état, quoique douloureux, n'excite pas d'inquiétudes sérieuses. Quant, à M. l'abbé Guillemette, il a été impossible de le transporter plus loin que chez M. Carité, propriétaire au Breuil, où il est l'objet des soins les plus énergiques et les plus dévoués.

Ce matin, il est toujours dans une situation des plus graves et des plus alarmantes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1855   -  l’accident.   -   Nous recevons ce matin la triste nouvelle de la mort de M. l'abbé Guillemette. Malgré tous les efforts de la science, malgré les soins les plus énergiques et les plus dévoués, tant de la part de ses parents que de celle de l'honorable famille chez laquelle il avait été recueilli en la commune du Breuil, à la suite de son affreux accident, cet estimable ecclésiastique a succombé hier soir aux suites de sa chute.

M. l'abbé Guillemette, par l'aménité de son caractère et par les excellentes qualités d'un cœur droit et généreux, était en possession de l'affection de tous ceux qui le connaissaient. Sa mort, si prématurée et si funeste, sera un deuil profond pour les dames Religieuses et pour tous les pensionnaires de l'hôpital-général dont il était l'aumônier. Nous, qui l'avons personnellement connu et aimé, nous pouvons dire que nul plus que lui n'était digne de la considération publique et des regrets universels qui le suivent dans la tombe.

Le service funèbre se fera demain samedi, à huit heures du matin, en l'église Cathédrale, et l'inhumation aura lieu ensuite à Saint-Exupére. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1855   -   On lit dans l’Écho Bayeusain.  -   Nous avons le regret d'annoncer que. malgré les soins empressés qui n'ont cessé de lui être prodigués, M. l'abbé Guillemette a succombé cette nuit à l'horrible chute qu'il a faite dimanche dernier.

L'état de Mme Angérard est un peu plus satisfaisant, quoiqu'elle ne soit pas encore hors de danger. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1855   -   La cour de cassation.  -   La cour de cassation vient de décider que la profession d'entremetteur de mariages est contraire à l'ordre public et aux bonnes mœurs. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Mai 1856   -   Nouvelles diverses.  -  Dans son audience du 16 avril, le tribunal de Bayeux a condamné la nommée Marie-Louise-Alexandrine Foret, femme de Jean-Marie, âgée de 54 ans, cultivatrice, née au Molay, demeurant au Breuil, à quatre mois de prison, à l’affiche du jugement dans toutes les communes du canton de Balleroy et à son insertion dans les deux journaux de Bayeux, pour avoir trompé la dame Leridel. de la commune de Littry, en ajoutant un morceau de plomb dans une motte de beurre pour en augmenter frauduleusement le poids. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Avril 1859   -   Un accident.   -   Mercredi dernier, un triste événement est encore venu attrister les habitants de la commune du Breuil, canton de Trévières. Le sieur Leboulanger, maçon, était occupé à démolir une lucarne menaçant ruine, qui se trouvait au-dessus de la porte de la ferme du sieur James, lorsque la fille Etman, qui sortait pour vaquer à ses affaires, n'ayant pas entendu les cris du maçon, qui l’avertissaient de ne pas passer, reçut sur la tête une énorme pierre qui s'était détachée de la lucarne.

Relevée immédiatement, et malgré les prompts secours qui lui ont été prodigués, elle n'a pas tardé à rendre le dernier soupir. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1859   -   Une magnifique aurore boréale.   -   Jeudi, vers huit heures et demie du soir, notre population a été témoin d'un phénomène qu'on prit d'abord pour un violent incendie. C'était une magnifique aurore boréale. Elle a paru dans la direction du nord-ouest, et on a pu jouir, pendant assez longtemps, de ce curieux spectacle.

On se rappelle qu'un semblable phénomène eut lieu en novembre dernier, et qu'il fit croire également à un incendie. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1859   -   Un accident.   -   Hier, vers quatre heures de l'après-midi, un déplorable accident a eu lieu sur le territoire de la commune du Breuil. Un jeune homme de vingt-six ans, cultivateur à Semilly, accompagné de son domestique, revenait de Crouay, où ils avaient pris un chargement de chaux. Ils conduisaient leur banne attelée de cinq jeunes chevaux, lorsqu'arrivés au village de Goville, une mine destinée à faire éclater une souche prit feu avec violence à un endroit peu distant de la grande route. Les chevaux, terrifiés par cette explosion inattendue, s'emportèrent sans pouvoir être contenus par leurs conducteurs qui furent renversés.

Une des roues écrasa la tête du jeune fermier et le tua immédiatement, le domestique a été relevé encore en vie, mais très grièvement blessé. On nous assure qu'aujourd'hui la justice informe sur ce triste événement. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1868   -   Un accident.    -   Jeudi, un malheureux événement est venu attrister la commune du Breuil. Un jeune homme, âgé de 16 ans, le sieur François Albert Eugène François, dit Lenjalley, de Gueron, qui conduisait, sur la route de Littry, une voiture chargée de grain, ayant voulu ramasser sont fouet tombé à terre, s'est laissé surprendre par la roue et a été  écrasé.  

 

Juin 1870   -  Fait divers.   -   Un incendie considérable, occasionné par un feu de cheminée, a éclaté mardi, vers quatre heures d'après-midi, au village de Goville, commune du Breuil, chez M. Eugène Lécot, propriétaire. Au moment où est arrivée la pompe de l'administration des mines, conduite et accompagnée par la population entière du bourg des Mines, le feu  avait déjà consumé la couverture en chaume de la maison d'habitation, ainsi que la maison de M. Fantray, située de l'autre côté de la Petite Rue, couverte également en chaume.

Grâce à l'habile direction donnée à la pompe des Mines et à celle de la commune de Littry qui n'a pas tardé à lui venir en aide, l'incendie a pu être concentré dans la partie supérieure des bâtiments que nous venons d'indiquer, et l'on a pu préserver tout un groupe, assez important, de maisons voisines qui, sans les vigoureux efforts de hardis et dévoués travailleurs, étaient sur le point de fournir un nouvel aliment au sinistre.

On est vraiment effrayé à la pensée d'un semblable accident survenu la nuit. Le mobilier des maisons atteintes a pu être préservé, mais non sans de graves avaries. Le mobilier et les immeubles sont assurés.

 

Mai 1875   -   Condamnation.  -  Louis-Léon Marie, 28 ans, journalier au Breuil, dont les antécédents ne sont pas mauvais, était accusé d'avoir porté des coups à un gendarme qui voulait constater, une contravention dont il s'était rendu coupable. Marie a été condamné à 6 mois et 16 fr. d'amende.  

 

Décembre 1877   -  Une femme tuée par un cheval emporté.  -  Le nommé Anne, 18 ans, domestique au Breuil, chez le sieur Lefrançois, se rendait au marché de Trévières avec un banneau.  La chambrière de cette voiture s'étant décrochée, le cheval prit le mors aux dents, et, arrivé a l'entrée du bourg, il renversa la femme Yger, âgée de 70 ans,  qui n'avait pas eu le  temps de se garer. Du coup violent à la tempe gauche la renversa, la mort a  été instantanée. Le conducteur, qui ignorait les conséquences de cet accident est parvenu, non sans efforts, à vaincre le cheval, en s'exposant lui-même à une mort presque certaine, mais il n'a éprouvé que des contusions sans gravité.  

 

Janvier 1879  -  Construction d’écoles.  -   Pour le Calvados, 25 constructions nouvelles dans 22 communes, dans l’arrondissement de Bayeux : Le Breuil, une école mixte ; Juaye-Mondaye, de 2 écoles ; Longraye, d’une école mixte ; Maisons, d’une école mixte ; Hottot, d’une école de garçons.

 

Mars 1883  -  Écrasé. –  La semaine dernière, le nommé Jean Michel, 42 ans, charretier chez M. Ladroue, au Breuil, conduisait une charrette vide au bois du Molay. Il avait passé une partie de la nuit précédente à boire et dormait assis sur le devant de la voiture. Il est tombé et une des roues lui a écrasé la poitrine, la mort a été presque instantanée.  

 

Novembre 1883  -  Une femme éventrée par une vache.    Mercredi, à la tombée du jour, une dame Yon, du Breuil, canton de Trevières, se rendait, accompagnée de sa fille et de sa petite-fille, dans une de ses pièces pour traire une de ses vaches. Au moment où elle approchait de l'une d'elles, la bête et devenue tout à coup furieuse se précipite vers l'enfant que la pauvre grand'mère s'efforce de protéger. La vache alors se tourne contre elle, la laboure de coups de cornes, l'a renverse et la piétine avec rage. Le corps de la malheureuse femme n'était plus qu'une plaie quand on parvint à la délivrer, et quelques heures après elle succombait à ses affreuses blessures.

 

Mars 1891  -  Excitation de mineurs à la débauche.  -  La veuve Binval, 45 ans, demeurant à Bures, attirait chez elle de jeunes garçons et, moyennant finances, leur procurait une fillette, « remplie de bonté d'âme », qui ne demandait pas mieux que de se livrer à ce petit commerce. La veuve Binval a été condamnée à un an de prison et à 50 fr. d'amende.

Pour la femme Marets, 45 ans, dentellière à Cully, c'est une autre chanson. Elle attirait aussi chez elle des garçons de 15 à 16 ans et leur faisait payer ses vieilles faveurs... Et, comme les choses se passaient en commun, elle a été poursuivie pour excitation de mineurs à la débauche et pour outrage public à la pudeur, puis condamnée à deux ans de  prison et 50 fr.  d'amende.    (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  Mort accidentelle.  -  Samedi, au Breuil, près Tréviéres, la nommée Désirée Huault, veuve Perrée, 39 ans, voulant puiser de l'eau dans une mare de son habitation, est tombée dans l'eau et s'est noyée.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1893  -  Homicide par imprudence.  -  Une fille Marie Laurent, servante à St-Ebremond (Manche), chez un sieur Germain, a été l'objet d'un procès-verbal au sujet d'un homicide par imprudence commis sur son enfant, âgé de deux jours. Cette fille s'était retirée au Breuil, canton de Trévières, où elle a été arrêtée. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1894  -  Ce n’est pas cela.  -  Plusieurs de nos confrères racontent qu'une fille Marie Laurent avait été écrouée à la prison de Bayeux, sous l'inculpation d'infanticide par imprudence. La fille Marie Laurent ne s'est point rendue coupable d'un infanticide, elle a simplement eu l'imprudence de faire à pied, au mois de décembre et dès le lendemain de son accouchement, le chemin de St-Ebremond au Breuil, et son enfant, qu'elle tenait dans ses bras, est mort de froid. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1894  -  Du danger de boire avec des inconnus.   -  Mercredi, le sieur, Pierre Vincent, cultivateur au Breuil, envoyait son petit-fils, nommé Leliévre, livrer un cheval qu'il avait vendu à un commerçant de la Mine de Littry. Le jeune Leliévre s'acquitta de sa mission et, après avoir reçu de l’acheteur 282 fr., reprit le chemin du Breuil. En route, il fut accosté par la fille Marie Lemasle et son compagnon, un nommé Leteinturier, qui l'engagèrent à boire et le grisèrent. Une fois dans cet état, ils lui volèrent son porte-monnaie et ses 282 fr. Les deux filous ont été arrêtés.   (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1894  -  Siége d’une maison.   -  Une nuit de la semaine dernière, M. Saillenfest, propriétaire au Breuil, canton de Trévières, fut réveillé par les aboiements de son chien. M. Saillenfest regarda par sa fenêtre et aperçut, autour de sa demeure, plusieurs individus dont l'attitude lui inspira une légitime crainte. Pour leur faire quitter la place, il tira un coup de fusil en l'air. Loin de s'émouvoir, les assiégeants se mirent en devoir de riposter. Ce que voyant, M. Saillenfest se retira prudemment dans un coin de sa chambre. Bien lui en prit, car presque immédiatement quatre coups de fusil furent tirés dans sa fenêtre dont les carreaux volèrent en éclats. Puis, redoutant d'être découverts à la suite de ces successives détonations, ces malfaiteurs disparurent. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  Parents, veillez !  -  Les enfants du sieur Dujardin dit Paris, à Saint-Pierre-Canivet, près Falaise, ayant renversé, en jouant, une marmite d'eau bouillante, un petit garçon de deux ans et demi fut atteint à la poitrine et au cou. Le pauvre bébé est mort des suites de ses cruelles brûlures. 

— Une femme de Blay avait confié sa fillette de 8 ans à sa grand'mère, épicière au Breuil, près Trévières. Cette dernière, étant descendue pour servir ses clients, avait laissé sa petite fille assise sur une chaufferette. Mais bientôt la grand'mère entendit crier, Elle se précipita dans la chambre et trouva la malheureuse enfant les vêtements en flammes. Sans y réfléchir, elle s'empressa de jeter de l'eau sur le corps de la petite fille, puis le feu éteint, elle coucha l'enfant dans son lit. La pauvre petite, glacée par l'eau qu'elle avait reçue sur le corps, expira  peu de temps après. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Servante voleuse.   -   La  gendarmerie de Saint-Clair (Manche) a arrêté la nommée Laure Lefort, 21 ans, originaire de Castilly, canton d'Isigny, et domestique au château de Couvains.

Cette fille, qui avait été précédemment vachère au Breuil, près Bayeux, avait volé à la dame de Vains, sa maîtresse, quantité de bijoux et dentelles retrouvés cachés dans ses malles et  estimés à plus de 800 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1902 - Chiens attelés. - Samedi dernier, Ernest Guyenro, marchand de poisson au Breuil, était parti acheter son poisson à Port. Monté dans son camion, il se laissait emporter sur  la route de Trevières au galop de ses cinq chiens, quand, à Maisons, les gendarmes l'invitèrent à s'arrêter.

- Ça y est ! S'exclama-t-il, je suis pincé !       Il était pincé, en effet.

 

Décembre 1905  -  Écrasé sous un train.  -  Au Breuil, canton de Trévières, la dame Laperdrix, 45 ans, garde-barrière à un passage à niveau du chemin de fer, ayant voulu traverser la voie au moment où un train approchait, a été renversée. Relevée horriblement mutilée, la malheureuse a succombé quelques instants après. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1920  -  Un drame passionnel.   -  Il y a cinq ans, Émile Dufour, 44 ans, originaire de la Manche, était entré comme domestique chez les époux Mouley, cultivateurs au Breuil-en-Bessin. M. Mouley étant mort à la guerre, Dufour resta au service de la veuve, âgée de 39 ans. Il conçut l'espoir de l'épouser, mais un autre prétendant, Octave Pinet, 45 ans, lui fut préféré par Mme Mouley, qui le congédia. 

Voyant ses avances repoussées, Dufour résolut de se venger. Dimanche matin, ce dernier, qui travaillait dans une ferme voisine, sortit de bonne heure, emportant son fusil. II alla se dissimuler derrière un vieux hangar dépendant de la ferme de son ancienne patronne, et au moment ou Pinet allait entrer dans l'écurie, Dufour lui tira, presque à bout portant, un coup de feu qui l'atteignit en plein ventre. Il put revenir à la ferme, où on lui donna les premiers soins. 

A ce moment, une seconde détonation éclata. C'était Dufour qui venait de se faire justice, en se tuant d'un coup de fusil. Quant à Pinet, dont la blessure était des plus graves, il mourut le soir même. 

Ce drame passionnel a causé la plus vive émotion dans la région. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1921  -  Les voleurs de bestiaux.   -   Une vache, estimée 3 000 fr., appartenant à M. Pigache, propriétaire, rue Jean-Romain, à Caen, a été volée dans un herbage de sa propriété du Breuil, près d'Aunay-sur-Odon. On n'a pu jusqu'ici, retrouver le voleur. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1921  -   Un désespéré.   -  Souffrant depuis longtemps de plaies variqueuses aux jambes, M. Edmond Jouanne, 48 ans, journalier au Breuil-en-Bessin, canton de Trévières, avait manifesté à maintes reprises l'intention de mettre fin à ses maux.

Il s'est pendu dans les lieux d'aisances situés dans le jardin, derrière sa maison.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1922  -   Entre voisins.   -   Deux voisins du Breuil-en-Bessin, canton de Trévières, Alphonse Lavallée, vannier et Jean Henault, homme d'équipe à la gare du Molay, vivaient en mésintelligence au sujet d'un puits : le premier avait enlevé le mousqueton de la chaîne pour empêcher Renault de prendre de l'eau.

Lavallée, ayant trouvé les poules de Renault dans son jardin, lui chercha querelle. Son voisin lui répondit, et le vannier, furieux, alla chercher son fusil. Il revînt bientôt on disant à Renault : « Demande moi pardon où je te tue ! »

Le cheminot croyant à une plaisante, s'avança. Mais Lavallée tira sur lui et le blessa grièvement aux jambes. Son coup fait, il se rendit chez le Procureur de la République et comble de cynisme, au lieu de conter l'histoire au magistrat, il porta plainte contre son voisin et s'en retourna !

Seulement, il fut rejoint par les gendarmes qui le ramenèrent bien vite au Parquet de Bayeux. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1923  -  Élection d’un Maire  - M. Piquot Adolphe a été élu maire en remplacement de M. Goubot, démissionnaire.

 

Juillet 1924  -  A bout de patience, elle tire un coup de fusil sur son mari.  -  Le 22 juillet, les gendarmes de Balleroy on arrêté Louise Jeanne, femme Ygouf, 35 ans, journalière au Breuil-en-Bessin, inculpée de tentative de meurtre sur la personne de son mari. Louis Ygouf, 48 ans. Depuis 11 ans qu'elle est mariée, son mari n'a pour ainsi dire jamais travaillé, bien qu'il soit valide. Chaque jour, alors qu'elle allait travailler, elle remettait à son mari l’argent nécessaire pour sa nourriture. Mais non content de ce qu'on lui donnait Ygouf faisait disparaître de temps à autre des objets mobiliers pour se procurer de l'argent et boire. Or, lundi dernier, on vient prévenir Mme Ygouf. que son mari était en train de ménager du mobilier. Furieuse, elle se rendit à son domicile, d'où son mari était absent. Comme il arrivait par un petit chemin, elle se saisit d'un fusil chargé, qui se trouvait dans la cuisine, et visant  son mari, elle tira. Heureusement, Ygouf ne fut pas atteint. Il prit la fuite et alla se cacher dans une cave, les gendarmes le trouvèrent quand ils se présentèrent à la maison des époux Ygouf. Interrogée, la femme Ygouf déclara que son mari était revenu, elle aurait tiré une seconde fois. C'eût d'ailleurs été une fois.
De plus sans domicile pour le mari car Mme Ygouf avait rechargé son fusil a contre sens, mettant d'abord dans le canon du fusil la charge de plomb, une bourre de papier et la poudre par dessus.
La femme Ygouf a été amenée au parquet de Bayeux et écroué
e la maison d'arrêt.

 

Août 1924  -  Querelle entre voisins.  -  Mme Veuve Gabrielle Jouanne, née Lecornu, 44 ans, demeurant au Breuil-en-Bessin, a pour voisins depuis 15 mois les époux Fleury. Tout ce petit monde vit en mauvaise intelligence et souvent il y a des discussions. A la suite d'une de ces scènes, dimanche au soir, il y aurait eu échange de coups avec menaces et injures entre la veuve Jouanne et le sieur Jules Fleury, 25 ans. Un nom Léonce Thomas, 33 ans, se serait également engagé dans cette rixe. Tous les trois sont poursuivis pour injures, menaces et coups réciproques.

 

Août 1926  -  Incendie.  -  Le 5 août, au matin, le feu s'est déclaré chez Mme Virginie, née Godin, 22 ans, pendant l'absence de celle-ci qui était chez sa mère, à Littry. Un lit et un berceau ont été complètement brûlés. L'incendie fut rapidement circonscrit par les voisins et les pompiers de Littry. Préjudice, 1.500 francs. Il y a assurance.

 

Août 1926  -  Accident mortel.  -  ̃M. Marcel Lamare, herbager au Breuil-en-Bessin, était allé passer la journée de lundi au bord de la mer avec sa femme, son fils et plusieurs amis. Tous étaient en voiture attelée d'un cheval. Le soir, en quittant St-Laurent-sur-Mer, M. Lamare qui conduisait, voulu éviter un cycliste, mais heurta une automobile arrêtée près l'Hôtel Lebassacq.
Le choc fut tel que la carriole de M. Lamare se renversa et son fils, âgé de 6 ans, tué sur le coup. Les autres occupants sortirent indemnes de cet accident.

Les obsèques du pauvre petit ont eu lieu hier jeudi en l'église du Breuil-en-Bssin, au milieu d'une nombreuse assistance.

 

Mars 1930   -   Coups.  -   En état complet d'ivresse, M. Deshayes, cultivateur au Breuil, pourchassait sa femme pour la battre. M. Adam, garde champêtre, voulut s'interposer mais l'ivrogne retournant sa rage contre lui le frappa violemment. Plainte a été portée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Juillet 1931   -   Pour une vache.   -   Mme veuve Duval Pierre, cultivatrice à Saint-Georges-de-Bohon, vient de saisir la gendarmerie d'une plainte pour une vache volée dans ses herbages.
Le vol a été commis par sa propre fille, Madeleine, qui avait quitté le toit maternel depuis quelques jours.
Les renseignements recueillis permirent d'apprendre que la vache amouillante avait été vendue 2.500 fr. à M. Lamarre Marcel, marchand de bestiaux au Breuil-en-Bessin.
Cette vache valait au minimum 4.300 francs. Mme Duva
l l'a réclamée à M. Lamarre en offrant de lui restituer les 2.500 francs versés à sa fille.
Le courtier a refusé, d'où plainte.
Le Parquet appréciera.

 

Janvier 1932   -   Tombé de voiture.   -   M. Brune, adjoint au maire du Breuil, qui était monté sur son banneau, est tombé par suite de la rupture d'une des haussières de la voiture et, dans sa chute s'est fracturé deux côtes, luxé l'épaule droite et fait une blessure au-dessus de l'œil droit.

M. Brunet, qui est âgé de 64 ans, a reçu les soins du docteur Durand, de Littry, qui a réduit fracture et luxation. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Le temps qu’il a fait au mois de juin.   -   Le mois de juin 1938, a présenté la double caractéristique d'une moyenne de température élevée et d'une sécheresse exceptionnelle.

La température moyenne s'élève a 16° 43, dépassant de beaucoup la normale, 14° 87, elle n'est pas inédite, car elle a été dépassée 6 fois depuis 1873, mais demeure quand même remarquable. Le mois fut beau et chaud dans tout le département, où les moyennes se répartissent ainsi : 15° 56 à Vire, 15° 96 à Flers, 16° 30, à Fresné-la-Mère, 16° 34 à Caen.

Beau temps continu implique sécheresse. Ce mois-ci la sécheresse a été presque complète. Le total des pluies à l'observatoire de Ste-Honorine-du-Fay, n'a pas dépassé 4 mm. 1, c'est-à-dire 7 % de la normale. Seul le mois de juin 1925 avait présenté une quantité moindre, 3 mm. 3. Même les collines de Normandie, d'ordinaire si largement arrosées, ont été affectées par la sécheresse absolue.

Fort heureusement des pluies, relativement abondantes, sont survenues au commencement de juillet. Autrement la situation eut été très critique pour les prairies, comme elle l'avait été au commencement du mois de mai. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1945  -  Un wagon déraille. -  Au Breuil-en-Bessin, heurté par une locomotive, un wagon a déraillé et a été projeté contre la maison de la garde-barrière, Mme Boyer. Cette dernière a été légèrement blessée. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1945  -  Une bonne prise.  -  MM. Maurice Lacour et Raoul Naveau, de passage au Breuil-en-Bessin, ont aperçu quatre prisonniers allemands évadés, ils ont réussi à en appréhender trois qu’ils ont remis aux autorités britanniques à Littry. Le quatrième fugitif a été repris aux environs de Crouay. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   Une triste affaire.   -   Les gendarmes de Balleroy ont mis fin aux agissements des époux Leroux, domiciliés au Breuil-en-Bessin, qui menaient une vie scandaleuse portant atteinte à la pudeur de leurs trois filles âgées de 9, 14 et 16 ans.

Les faits sont tellement graves qu'il n'est pas possible de les relater. La mère n'hésitait pas à commettre certains actes en présence de ses enfants. Quant au père, il aurait tenté à plusieurs reprises d'abuser de ses aînées.

La femme Leroux a été en outre inculpée de trafic des cartes d'alimentation pour avoir vendu à une dame Jeanne Noël, épicière et débitante à Littry, 3 cartes semestrielles en échange de 4 kg de pommes de terre, un kilo de sel, une livre d'oignons et 100 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Les méfaits de la foudre.   -  Au cours d'un violent orage qui s'est abattu sur la région de Littry, la foudre est tombée dans un champ appartenant à M. Boullot, maire de Saon, elle y a déraciné un chêne et tué une vache. Au Breuil-en-Bessin une vache appartenant à M. Roumier a été également foudroyée. A Crouay, un cheval a été tué chez un cultivateur. Rue de la Gare à Littry, la cheminée de la maison occupée par Mme veuve Taillepied a été fortement ébranlée. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Avril 1949   -   Un postier mordu par une vipère.  -   Des employés des P.T.T. de Bayeux procédaient à l'installation d'une ligne téléphonique à la carrière Pelcoq, au Breuil-en-Bessin. Un des ouvriers, M. G. Taillepied, chauffeur de camion de l'administration, en tirant un fil qui traînait à terre, marcha sur une vipère qui le mordit à l'index de la main droite.

Après avoir été pansé chez le docteur Durand, de Littry, le blessé remonta dans sa voiture pour se rendre à l'hôpital de Bayeux. Mais arrivé au Pont-Roch, se sentant plus souffrant, il dut faire prévenir qu'on vienne le chercher. Les soins empressés dont il a été l'objet ont enrayé les progrès du mal. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Juillet 1949   -   Un carrier périt sous un éboulement.  -   Aux carrières du Breuil-en-Bessin exploitées par M. Pelcoq, plusieurs ouvriers procédaient au chargement d'un camion de sable à proximité des lieux d'extraction, lorsqu'un éboulement se produisit ensevelissant l'un des hommes de l'équipe, M. Michel Vautier, 49 ans, père de 7 enfants.

Dégagé par ses camarades M. Vautier qui avait plusieurs côtes facturées, a succombé aux suites d'une hémorragie interne. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Une agression nocturne au Breuil-en-Bessin.   -   Vers minuit Mme Perrotte, 62 ans, demeurant dans une maison isolée en bordure d'un petit chemin était réveillée par un bruit suspect. Braquant une lampe électrique, un individu qui s'était introduit chez elle par la fenêtre s'écriait : « Donne-moi 20 000 frs où je te tue avec mon fusil ». Mme Perrotte lui remit un portefeuille contenant 3 000 francs. Mais le malfaiteur qui avait le visage caché par un chiffon blanc exigea davantage et la sexagénaire lui abandonna encore un porte-monnaie avec 800 frs. « Si tu en parles ou si tu fais mettre cela dans les journaux, je te ferai ton affaire » déclara le bandit en quittant les lieux.

Les gendarmes de Balleroy informés dès le lendemain ont ouvert une enquête avec le concours du chien de la brigade des recherches de Caen. ( Le Bonhomme Libre )

Notre Normandie     

Commentaires et informations : Facebook - @