Septembre
1863 - Par arrêtés du 24 août.
-
M. le préfet du Calvados a nommé :
Adjoint
de la commune de Bissières, M. Hudry (Auguste-François), en
remplacement de M. Hudry (François), décédé.
Adjoint
de la commune de la Brévière, M. Duchesne (Eléonore-Eugène), en
remplacement de M. Leclerc.
(l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1875
-
Danger des armes à feu. -
Mercredi,
à trois heures du soir, le nommé Ferdinand Hervieu, âgé de 16 ans et
demi, journalier chez ses parents, à la Brevière, près Livarot,
était à faucher avec son père, dans un pré, sur la commune de
Saint-Ouen-le-Houx. Profitant du sommeil de ce dernier, il s'arma d'un
fusil à un coup et se mit à chasser, étant arrivé dans un champ de
blé et entendant venir du monde de son côté, il voulut cacher son
arme dans une haie, la crosse la première, en tenant le canon de la
main gauche, le chien du fusil se trouva accroché et fit partir le
coup. Hervieu reçut toute la charge au-dessus du
cœur, ce qui provoqua une hémorragie intérieure,
le malheureux jeune
homme marcha encore l'espace d'environ dix mètres, puis vint tomber aux
pieds d'un aveugle, auquel il raconta ce que nous avons relaté
ci-dessus. Hervieu est mort aussitôt en prononçant le nom de son
père.
Juillet
1891 - Nécrologie.
- La commune de la Brevière vient de perdre son excellent maire,
M. Alphonse Leclerc, ancien juge de paix du canton de Livarot. M.
Leclerc habitait Versailles. Le 14 juillet dernier il s'était rendu à
la revue de Longchamps. Il était depuis quelques minutes, installé
dans une tribune, quand tout à coup de sa tête se renversa, il était
mort.
M.
Leclerc avait succombé à une crise subite d'angine de poitrine. Les
restes du défunt, ont été transportés à St-Ouen-le-Houx, sa
paroisse, où le service et l'inhumation ont eu lieu en présence d'une
assistance nombreuse.
Février
1894 -
Noyés. -
Jeudi, à Caen, on a retiré du
bassin le cadavre du nommé John Foresberg, 28 ans, sujet suédois,
matelot abord du steamer norvégien « Fram ». Il y était
tombé dans la nuit du 13 au 14 janvier.
—
Mardi matin, à 11 heures, on a retiré du bassin, à Caen, le cadavre
du nommé Jean Boudier, 43 ans, journalier. Petite-Place-St-Gilles, 5,
qui était disparu de son domicile depuis le 9 janvier dernier.
—
Ces jours derniers, le sieur Jules Sounet, propriétaire à la Brevière,
est tombé dans la Vie, en y puisant de l'eau, et s'est noyé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1895 - Le
déplacement des marché. -
Le
conseil d'État vient de décider qu'en cas de déplacement d'un marché
on doit réduire la contribution foncière imposée aux propriétaires
du quartier où il était situé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1895 - Voie obstruée
par des
porcs. -
L'autre jour, le train de Vimoutiers à Livarot a
été obligé de s'arrêter en pleine campagne, à la Brévière, la
voie étant obstruée par une bande de cochons qu'on a eu beaucoup de
peine à chasser. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1921 -
Rencontre mouvementée.
-
M. Lalande, propriétaire à Le Brévière, canton de Livarot,
rentrait en voiture par la route de Vimoutiers. Il fut devancé par un
camion automobile qui heurta la voiture. Le camion s'arrêta un peu plus
loin. En passant prés des chauffeurs, M. Lalande leur dit : « Vous
auriez été bien avancés de nous écraser, bande d’imbéciles
! »
Furieux,
les deux hommes ce mirent à la poursuite de la voiture. L'un d'eux
avait un revolver à la main mais ne s'en servit point. C'est grâce au
galop de son cheval que M. Lalande réussit à se soustraire à la
poursuite des deux chauffeurs, qui n'ont pu encore être retrouvés.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1923 -
Les bienfaits de l’armistice !
- Profitant
de l'absence de Mlle Retaillé, gardienne chez M. Sauvalle, au
Brévière, canton de Livarot un malfaiteur, s'est introduit chez elle
et y a soustrait une certaine somme d'argent, des vêtements et une
valise, le tout estimé 600 fr. Le voleur a pu être arrêté en gare,
de Livarot, dans le train se dirigeant sur Mesnil-Mauger. C'est un nomme
René Triau, déjà plusieurs fois condamné mais amnistié en 1921. Il
était recherche par le juge d'instruction d’Alençon pour vol commis
à Crouttes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1937 - La gendarmerie arrête les auteurs d’une série de
vols. -
Avisés
qu'un vol de 33 lapins venait d'être commis au préjudice de M. Blin,
cultivateur à la Brévière, les gendarmes de Livarot étaient amenés
à porter leurs soupçons sur deux individus sur lesquels ils avaient
déjà eu leur attention attirée, les nommés Gabriel Bénard. 29 ans,
journalier, et Edmond Brisebarre, 27 ans, ouvrier agricole, demeurant à
Castillon-en-Auge. Au cours d'une perquisition effectuée au domicile de
Bénard. les représentants de la loi découvraient un sac rempli de
poils de lapins, cette découverte amenait les aveux du suspect,
bientôt suivis de ceux de son camarade Brisebarre.
L'enquête
poursuivie sous la direction personnelle du Chef d'Escadron Brice,
commandant la Compagnie de Gendarmerie du Calvados, a permis de
découvrir les receleurs des lapins volés. Il s'agit d'une femme
Manoury, débitante à St-Désir-de-Lisieux, et d'un marchand de
volailles du Pré-d'Auge, un sieur Chevalier.
La
femme Manoury a fait d'autre pari, l’objet d'un procès-verbal pour
défaut d'affichage des prix des consommations qu'elle servait dans son
débit, contravention a été également dressée pour « détention
d'un oiseau utile à l'agriculture » contre Chevalier, qui conservait
en cage un chardonneret. Bénard et Brisebarre, qui sont soupçonnés
d'être les auteurs de nombreux autres méfaits, ont été écroués.
Ils seront également poursuivis pour braconnage. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Crêpage de chignons.
- Mme
Denise Leboisne,
38 ans, employée
chez M.
Moulinet, demeurant
à La
Brévière, a
porté plainte
pour coups
et blessures
contre
Mme Juliette
Moulins, âgée
de 39
ans, demeurant
également à
La Brèvière.
Celle-ci interrogée
a nié
les faite,
mais a,
par contre,
déclaré que
c'était Mme
Leboisne qui
l'avait
frappée.
Une enquête
est ouverte
par la
gendarmerie de
Livarot pour
éclaircir cette
affaire.
Mars
1940 -
Crêpage
de chignons.
- Mlle
Juliette
Moulin,
39 ans,
journalière
et Mme
Denise
Leboisle,
28 ans,
domestique,
demeurant
toutes
les deux
à la
Bréviére,
ont porté
plainte
réciproquement
pour
coups.
De l'enquête
et aussi
des débats
de l'audience,
il résulte
que seule
la femme
Leboisle
a porté
des coups
et que
Mlle
Moulin
n'a fait
que se
défendre. C'est
pourquoi
le tribunal,
après
avoir
entendu
la plaidoirie
de Me
Le Bray
pour
Mlle
Moulin,
acquitte
cette
dernière
et condamne
Mme Leboisle
à 25
fr. d'amende
avec
sursis.
Juillet
1948 -
Bon cœur, mais conscience légère.
- A
la suite d'un vol de deux kilogs de beurre commis au préjudice de Mme
Thérèse Lebrethon, cultivatrice à la Brévière, les gendarme furent
amenés à interroger le jeune employé de celle-ci. P. M....., 16 ans,
qui reconnut avoir dérobé la précieuse denrée dans le but d'envoyer
un colis à son père, détenu à la Maison d'arrêt de Lisieux.
P.
M......, A également avoué qu'il avait volé des œufs, des bouteilles
de vin et de l'argent contenu dans une tirelire. Il a été déféré au
Parquet. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Un enfant se noie dans une mare.
-
En vacances chez M. Staloand, cultivateur à la Brévière, le
petit Jean-Marie Jouet, de Paris, qui s'amusait auprès d'une mare est
tombé à l’eau et s’est noyé. (Source : Le Bonhomme
Libre)
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