1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BRICQUEVILLE |
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Canton de Trévières |
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Dans
la nuit du 10 mars, deux vaches furent volées dans l'herbage du sieur
Blondel, à Bricqueville, le lendemain ces deux vaches furent mises en
vente à la foire de St-Lo, l'une fut vendue par un nommé Vilmer, qui
était déjà signalé à la justice, le prix de l'autre allait être
payé entre les mains de Castel, quand la vache fut reconnue, le voleur
s'empressa de fuir. Une
femme Lahoc, chez laquelle Vilmer et Castel avaient logé la veille, et
qui, sans avoir affaire à la foire s'y était rendue, à laquelle ou
avait vu des marchands de bœufs compter de l'argent, se trouva l'objet
des soupçons et fut arrêtée. Enfin
une autre femme Legrain, accusée de complicité dans un vol commis par
Vilmer, le 24 juillet, dans la commune de Gray, paraissait à côté de
Castel et de la femme Lahoc sur le banc de l'accusation. Vilmer a su
jusqu'à présent se soustraire aux recherches de la justice. Castel
déclaré seul coupable a été condamné à 8 années de réclusion. Après
avoir subi cette première épreuve, Castel est resté en présence du
jury, sous le poids d'une autre accusation qui avait pour objet le vol
d'une jument, commis au mois d'octobre 1829, au préjudice d'un
propriétaire de Port-en-Bessin. Les débats n'ayant laissé aucun doute
sur sa culpabilité, il a essuyé une seconde condamnation en 9 années de
réclusion, qui, jointes aux 8 autres, vont l'éloigner pendant 17 ans de
la société. (Le Pilote du Calvados)
Février 1833 - Tentative d’assassinat. - Le 2 de ce mois, sur les onze heures du soir, le sieur Moisson, boucher, de la commune de Bricqueville, revenant du marché de Bayeux, couché dans sa voiture, a été atteint d'un coup de feu à la cuisse droite. Cet
assassinat a été commis sur la route départementale de Bayeux à Isigny
par les mines de Littry, et dans la traversé de Bernesq. Les maires de
Bricqueville et de Bernesq en ont dressé procès-verbal, la justice
informe. (Mémorial
du Calvados)
Août 1842 - Cour d'assises du Calvados. - Depuis plusieurs mois, la veuve Pierre-Jean, de la commune de Bricqueville, s'apercevait qu'on lui volait des œufs, des volailles et autres objets. Elle fut avertie le 20 mai dernier qu'une volaille avait été portée chez une de ses voisines, la nommée Pauline Marie, veuve Geffroy-Binot. La femme Binot fut forcée d'avouer que tous ces objets appartenaient à la dame Pierre-Jean, et qu'ils avaient été volés par les deux servantes de celle-ci, les filles Pélagie Marguerye et Honorine Hongevin, dite Fontaine. Ces deux accusées ont, ainsi que la dame Geffroy-Binot, renouvelé aux débats l'aveu complet de leur culpabilité qu'elles avaient passé dans le courant de l'instruction. La
femme Binot et la fille Marguerye ont été condamnées chacune, grâce à
l'indulgence que leur avaient méritée leurs regrets et leur repentir, à
la simple peine La question de discernement posée en faveur de l'accusée Hongevin, âgée de moins de 16 ans, ayant été résolue négativement, cette fille a été rendue à la liberté. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience du 8 août. — Deux affaires seulement ont
occupé le Tribunal dans cette audience. La
première concernait le nommé Victor Levatois, ouvrier à Briqueville,
qui était accusé de vol d'un mouchoir, commis en novembre dernier, au
préjudice du sieur Simon Casimir. Levatois a été condamné par défaut
à 15 jours de prison. -
Une peine plus sévère a été prononcée contre François-Tranquille
Dubourguais, journalier à Ver. Accusé
de vol de cidre au préjudice de Mlle Carpentier, propriétaire en ladite
commune de Ver, Dubourguais subira un an et un jour d'emprisonnement. Le
nommé Pierre-Aimé Thubeuf, prévenu de complicité a été renvoyé
acquitté. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1843 -
Police correctionnelles.
- audiences des 23
et 25 septembre. — Le temps des vacances n'enlève pas aux débats
correctionnels de notre tribunal, leur aliment accoutumé ; les délits de
chasse, de pêche, de violences et les vols suivent leur cours ; on doit
croire même d'après le nombre des arrestations opérées dernièrement
sur mandats d'arrêt, que MM. les magistrats de notre parquet sont plus
occupés que jamais. Voici le résumé des dernières audiences
correctionnelles, qui n'avait pu trouver place dans notre dernier numéro
: —
L'époque de l'année où
nous nous trouvons est essentiellement celle des délits de chasse.
François Dillée, d'Écrameville, dont l'industrie habituelle consiste à
faire la chasse aux taupes, a voulu se donner le plaisir d'une chasse de
grand seigneur, et pour cela, il s'est lancé à travers les terres et les
garennes de M. le comte de Kergorlay, muni,
il est vrai, d'un port-d'armes, mais sans permission du propriétaire. En
règle envers le gouvernement, il s'est vu infliger un simple amende de 30
fr., comme satisfaction envers la partie civile. — Ce n'était plus le goût de la chasse, mais celui de la pèche (chacun prend son plaisir où il le trouve !...), qui amenait à son tour, devant le tribunal, le sieur Jean Joret, de Briqueville. Il paiera 10 francs d'amende pour avoir voulu, le 31 août dernier, se régaler de poisson, au préjudice de M. Alexandre Daon. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1843 - Police correctionnelles. - Dans la chronique de la police correctionnelle de notre dernier numéro, nous avons annoncé la condamnation, pour délit de pêche, fluviale, du sieur Joret, de Bricqueville. Nous recevons à cet égard, une lettre de M. Alexandre Daon, propriétaire, que le défaut d'espace nous empêche d'insérer, par laquelle il nous invite à déclarer qu'il est tout a fait étranger à l'action intentée au sieur Joret. Nous nous faisons un devoir, dans l'intérêt de la vérité d'accueillir la réclamation de M. Daon. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1844 -
Nouvelles locales. -
Plusieurs battues et chasses au loups ont eu lieu dernièrement sur
divers points de notre arrondissement, sans avoir eu jusqu'ici La semaine dernière, dans la nuit de lundi à mardi il a égorgé un veau appartenant au sieur Marion, cultivateur ; et dans celle de mardi à mercredi, il a reparu sur la propriété de M. Manoury, où un second veau est devenu sa victime. Il est à remarquer que ces deux animaux ne portaient tous les deux qu'une seule blessure, et n'avaient de mangée que la partie supérieure des cuisses. Des
battues ont eu lieu par les habitants dans les bois de la Bretonnière, de
Saint-Martin et du Mollay, dans lesquels il avait laissé de nombreuses
traces de son passage. Il serait à désirer que l'on put débarrasser
cette contrée de cet hôte incommode, dont la présence a jeté
l'inquiétude dans toutes les communes voisines. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet
1845 -
Police correctionnelle.
-
audiences du 19 juillet. —
Un délit qui se renouvelle
trop fréquemment dans nos campagnes et qui est d'autant plus grave qu'il
est souvent difficile à constater, appelait devant le tribunal la femme
Marie-Anne Gastin, journalière à Bricqueville. Elle était
prévenue d'avoir volé, dans la nuit du 26 au 27 juin, une certaine
quantité de lait dans un herbage appartenant au sieur Jean Bidel. Elle
subira 4 mois de prison. —
De précoces et fâcheuses dispositions amenaient ensuite à la
barre correctionnelle un enfant de 12 ans, Frédéric Madeleine dit
Guilbert, de Bayeux. Il a été reconnu coupable de plusieurs vols
d'argent, commis au préjudice des sieurs Jean Marie, Jean-Louis
Desfontaines et Alexis. Le tribunal a ordonné qu'il serait détenu,
pendant 3 ans, dans une maison de correction.
Décembre
1845 -
Police correctionnelle.
– Audience
du 16 décembre 1845. —
Jean-Baptiste-François Defaudais et Justine Levieux, femme
Defaudais, demeurant à Bricqueville, paraissent avoir contracté une
habitude invétérée du vol. Un
assez grand nombre d'escroqueries et de vols, commis à la complicité de
l'un et de l'autre, les amenaient sur le banc correctionnel. Convaincus
tous deux des faits graves qui leur étaient reprochés, ils ont été
condamnés chacun en 5 années d'emprisonnement. —
16 francs d'amende ont été prononcés contre le nommé Alexandre
Devaux, cultivateur à Sainte-Croix-sur-Mer, pour délit de chasse. — Même peine, pour même délit, a été infligée au sieur Jean Guelle, charpentier à Cartigny-l'Epinay. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1846 -
Police correctionnelle.
- Audiences
des 26 mai et 2 juin. — — Alexis
Barrière a été condamné en un mois de prison, pour délit de
vagabondage. —
La nommée Joséphine Baudin,
femme Lanièce, convaincue de différents vols au préjudice du sieur
Aumont, subira un mois de prison.
—
Michel Catherine, journalier
aux Oubeaux, subira un mois de prison, pour s'être rendu coupable d'un
larcin envers le sieur Gassion. —
Un an et un jour de prison
ont été prononcés contre la nommée Marie Fleury, pour vol de souliers.
—
Un autre délit de
vagabondage a valu six mois de prison à Charles Lelevé. — Un
délit de chasse en temps prohibé, commis sur la propriété de M, Le
Chartier, a valu au nommé Lécuver, de Vouilly, une condamnation de 60
francs d'amende. —
Charles Jehanne, voiturier à
Crouay, a été condamné à 14 fr. d'amende, pour outrage envers M.
Salles, huissier, dans l'exercice de ses fonctions. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1847 -
Nouvelles locales. -
M. le ministre de l'intérieur, sur un projet présenté par M.
Delaunay, architecte des monuments historiques, vient d'accorder un secours
de 950 fr. à la commune de Bricqueville pour l’aider dans la
restauration du clocher de son église, type remarquable de l'architecture
du quinzième siècle. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1847 -
Nouvelles locales. -
Deux habitants de la commune de Bricqueville, les sieurs
Hélène et Jean Soret, invoquent la publicité de notre journal pour
faire connaître à leurs concitoyens un acte de réparation qui les
concerne, eux et leurs enfants. Voici
les laits qui résultent de leur déclaration et d'un certificat
authentique que nous avons sous les yeux. Au
mois d'avril 1846, un vol de 150 francs fut commis à Bricqueville, au
préjudice du sieur Moisson. Une jeune fille, Célina Lainé, à peine
âgée de 13 ans et pointant déjà coutumière de faits semblables, fut
soupçonnée et forcée de s'avouer coupable, mais dans sa perversité
précoce, elle voulut perdre avec elle deux autres jeunes filles de onze
à douze ans, Célina Soret et Marie Marie, en les dénonçant comme ses
complices. Devant
cette accusation mensongère, l'opinion publique de la commune se
prononça énergiquement en faveur de ces deux jeunes enfants et de leurs
parents. Mais la dénonciatrice insista avec audace, et sa persistance
triompha de la timidité et de l'innocence de Célina et de Marie. Après
un long et minutieux interrogatoire, effrayées par l'aspect des gendarmes
et croyant trouver leur salut dans un aveu, elles firent cet aveu
mensonger qui les perdait. Par suite de ces fatales circonstances,
intervint un jugement du tribunal correctionnel de Bayeux qui rendait
comme ayant agi sans discernement, ces deux pauvres enfants à leur
famille, et condamnait Célina Laîné à la détention à Beaulieu. C'est
de cette maison que livrée à elle-même et poussée par ses remords,
elle a voulu, avant de mourir, faire une déclaration qui constate
l'innocence des deux jeunes filles accusées par elle. Cette déclaration,
qu'elle a écrite et signée en présence du directeur et des dames
religieuses, qui l'ont attestée par leurs signatures, nous est
présentée, « Je
déclare que Marie Marie et Célina Soret, enfants des époux Hélène et
Soret, sont entièrement étrangères au vol que j'ai commis au préjudice
du sieur Moisson, demeurant à Briqueville ». Tels
sont les faits que les réclamants s'empressent de livrer à la
publicité, pour rétablir, aux yeux de tous, l'innocence de leurs enfants
et la leur. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1848 -
Nouvelles locales.
- Un
vagabond se disant être un sieur Charles Le François du département de
la Manche, a été arrêté vendredi dernier A Bricqueville, par le maire
de cette commune. Il s'était présenté deux jours avant chez le sieur
Simon tisserand, sous un faux nom, pour y commander la façon de 90
mètres de toile,
après s'être fait héberger aux dépens de cet ouvrier, il a disparu
après avoir commis plusieurs escroqueries dont on ne s'est aperçu que le
lendemain. On croit que cet individu
n'est pas étranger à des achats de cidre qui ont eut lieu il y a
quelques temps dans la contrée. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1849 - Un incendie. - Le 20 septembre, un incendie a eu lieu dans la commune de Bricqueville. La femme Fontaine, atteinte d'aliénation mentale, a mis le feu à sa maison et a cherché ensuite à se jeter dans la rivière. Toute la toiture, deux fûts de tonneau et une grande partie du mobilier ont été brûlés ou détruits. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1851 -
Le Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 2 avril 4851. —
Édouard Amédée Guillemette, dit Patin, âgé de 11 ans et demi,
écolier, né à Colombières, demeurant à Bricqueville, reconnu coupable
d'avoir, il y a deux ou trois mois, volé une somme de 20 fr., au
préjudice du sieur Billon, et le 4 mars dernier, à l'aide d'escalade et
d'effronterie, commis une tentative de vol d'argent, dans le domicile du
sieur Le Brun, en la dite commune de Bricqueville, a été déclaré avoir
agi sans discernement et remis à ses parents. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier 1853 - Tribunal de Police correctionnelle. - Audience du 5 janvier 1855. —
Un mois de prison a été infligé à Paul-Auguste Riboult, âgé
de 39 ans, journalier, né à Brévant, demeurant à Trévières, pour
avoir, le 3 décembre dernier, en la commune de Bricqueville, exercé des
violences envers un agent de la force publique. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Février 1853 - Nouvelles locales. - Les communes de l’arrondissement dont les noms suivent ont envoyé à l'Empereur des adresses de félicitations à l'occasion de ton mariage : Pianquery ; Agy ; Lingèvres ; Cardonville ; Bricqueville ; Saint-Germain-du-Pert. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Ce changement de temps ne fera que du bien aux récoltes. Il n'en sera pas de même pour les fruits de nos jardins et de nos vergers, compromis par une végétation prématurée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1853 - Nouvelles locales. - Les communes de l’arrondissement dont les noms suivent ont envoyé à l'Empereur des adresses de félicitations à l'occasion de ton mariage : Pianquery ; Agy ; Lingèvres ; Cardonville ; Bricqueville ; Saint-Germain-du-Pert. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1855 - Tribunal de Police Correctionnelle. - Audience du 27 juin 1855. Le nommé Constant-Louis Desplanques, âgé de 20 ans, domestique, né à Triboulet, arrondissement de Saint-Lô, sans domicile fixe, convaincu d'avoir, le 17 mai 1855, à Bricqueville, volé une somme d'argent et des effets mobiliers au préjudice du sieur Le Barbier, a été condamné en 18 mois d'emprisonnement. —
Rosalie-Victoire Lehoc, âgée de 22 ans, et Marie-Jeanne-Juilienne Lehoc,
veuve de François Tillard, âgée de 32 ans, journalières, nées et
demeurant à Esquay, subiront deux mois d'emprisonnement pour vol de
productions utiles de la terre non encore détachées du sol.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1855 - Un acte de courage. - Marie Lecouturier, servante chez M. Leloutre, à Bricqueville, était chargée de soigner, au querre, un taureau devenu méchant. Un soir, il y a quelques jours, elle s'était fait accompagner de son camarade. Arrivés l'un et l'autre dans la pièce, le taureau ne fut pas plutôt changé de place qu'il s'élança sur le domestique. Rompre sa chaîne, atteindre cet homme, le renverser et le jeter à quelques pas, fut pour l'animal furieux l'affaire d'un instant, pendant lequel la servante appelait en vain du secours. Bientôt le taureau se précipite sur le malheureux encore, renversé, s'agenouille sur lui et va le mettre en pièces. Un moment d'irrésolution de la servante, et la vie du domestique est compromise... Mais la courageuse fille s'arme du maillet de piquetage et s'élance résolument pour le délivrer. Elle assène de tels coups de maillet sur la tête et les cornes du taureau, qu'il finit par abandonner sa victime. Fort heureusement pour eux, la barrière était proche, et le domestique put, malgré ses blessures, trouver assez de force pour s'y rendre, car à peine étaient-ils passés dans la pièce voisine, que le taureau les poursuivant arrivait à la barrière. Nous
sommes heureux de donner notre publicité a un pareil trait de courage de
la part d'une jeune fille, qui n'a écoulé que son dévouement, sans
songer au péril qu'elle courait elle-même. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Décembre
1866 -
Les cours pour adultes. -
M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices
ci-après désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leurs MM.
Dumont à Fontenay-le-Pesnel ; Lerat, à Bricqueville ; Vidal,
frère Abias-Marie à Bayeux ; Mmes Huet à Dozulé ; Haulard, à Cahagnes
; Youf à Bures (arrondissement de Vire).
Juin 1885 - Victime du travail. - Le sieur Jean Rauline, 42 ans, de Bricqueville, canton de Trévières a trouvé la mort dans une carrière où il travaillait à l'extraction du gravier destiné à l'entretien des routes. Cette mort est attribuée à l'imprudence de la victimes qui, pour activer son travail, minait la butte d'une hauteur d'environ trois mètres. A un moment donné une masse de plusieurs mètres cubes de terre s'est tout à coup détachée et l'a enseveli entièrement, la mort a été instantanée. Rauline, laisse une veuve et trois enfants.
Mai
1887 -
Les
monuments historiques de l'arrondissement
de Bayeux. - Jeudi
dernier, a paru au Journal Officiel, la loi nouvelle sur la conservation
des monuments et objets d'art ayant un intérêt historique et artistique.
A
la suite, figurait le tableau de ces monuments et objets. Nous en
extrayons le relevé en ce qui concerne l'arrondissement de Bayeux : Monuments
du Moyen-age, de la Renaissance et des temps modernes : Asnières.
— Église. Bricqueville. — Église. Campigny.
— Tour de l'Église et tombeaux dans la chapelle sud. Dans la partie de la loi concernant les monuments mégalithiques de la Basse-Normandie, on cite le Menhir de Colombiers-sur-Seulles.
Novembre
1892 -
Incendie. -
Un incendie, dont la cause
est inconnue, a éclaté au domicile de M. Jules Mouville, cultivateur à
Bricqueville, et à d'autres appartements contigus appartenant à
MM. Jahiet et Leprince. Pertes, 6 000 fr.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1892 -
Mauvais vote. -
La
Chambre vient de
voter, en principe, la suppression du privilège des bouilleurs de crû.
Espérons que ce vote n'est pas définitif.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1893 -
Enfant écrasé. -
Dimanche, le
sieur Couespel, demeurant à Bricqueville, au carrefour de la route de
Trévières, était dans son jardin avec son unique enfant âgé de 5 ans,
lorsqu'un de ses amis, passant sur la route, l'invita à prendre du café
dans le débit voisin, il
donnait en même temps quelques sous à l'enfant pour acheter des Tout
joyeux, le pauvre petit court vers l'épicerie qui se trouve de l'autre
côté de la route. Mais, dans son empressement, il n'aperçoit pas deux
voitures qui viennent de déboucher
d'une autre rue : la première l'évite, mais la seconde l'atteint, le
renverse et une roue lui passe sur le corps. M. J. Leroux, maire de
St-Marcouf-du-Rochy, qui conduisait cette voiture, saute immédiatement à
terre, on s'empresse autour de l'enfant, mais on ne relève qu'un corps
inanimé. Tous les témoins ont été unanimes à reconnaître que le
malheur était dû à la fatalité et qu'il n'y avait pas la moindre faute
du conducteur de la voiture dont le cheval allait à une allure plus que
modérée.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1894 -
Tentative de viol. -
La
nommée Malvina Aubin, à Bricqueville, a fait une déclaration à
la gendarmerie de Trèvières, au sujet d'une tentative de viol, dont elle
aurait été victime de la part d'un individu habitant la Folie. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1894 -
Coups de revolver. -
L’autre dimanche,
à la suite d'une discussion d'intérêt, Alphonse Langlois, garde
particulier, demeurant à Bricqueville, a tiré trois coups de revolver
sur le sieur Léon, Lamy, maçon. Celui-ci a reçu une balle au-dessus du
sein gauche. La blessure est sans gravité. Langlois a été arrêté.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Août 1894 - C’est pour rien. - Un dimanche, Alphonse Langlois, 56 ans, qui cumulait les fonctions de chantre à l'église de Bricqueville et de garde particulier, revenait des vêpres en compagnie d'un journalier de la même commune, nommé Léopold Lamy, également chantre. Après avoir fait la collation chez le curé, ils revinrent ensemble. Chemin faisant, Lamy reprocha à Langlois d'avoir fait injustement poursuivre sa femme pour vol de bois. Langlois protesta et une courte discussion s'ensuivit. Le
soir, nouvelle discussion à propos d'une indemnité de 2 fr. réclamée
par Lamy pour garde d'une couche. C'est alors que Langlois braqua son
revolver sur Lamy et lui en déchargea trois coups, dont un l'atteignit
près du sein gauche et le renversa. Une des deux autres balles frappa à
la tête une brebis qui était tranquillement à paître. Son attentat
commis, Langlois rentra dans sa demeure, laissant sa victime étendue sur
le sol. Il n'a été condamné qu'à quatre mois de prison. C'est pour
rien. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre 1897 - Stupidité ou vengeance. - Le sieur Louis Saint, propriétaire à Bricqueville, a porté plainte à la gendarmerie de Trévières au sujet d'un abatage d'arbres fruitiers, de vols de bois et de bris de clôtures, commis à son préjudice. L'auteur de ces méfaits serait un individu habitant Couvains (Manche). Le dommage est estimé à 270 fr. —
On a aussi mutilé seize pommiers, d'une valeur de 400 fr., au sieur
Auguste Duval, à St-Pierre-du-Mont, canton d'Isigny. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Fillette noyée. –
La
jeune Suzanne Hardy. 18
mois, demeurant chez ses parents à Bricqueville, près Trévières, est
tombée accidentellement dans un
Décembre
1898 -
Tentative de viol. -
Une
tentative de viol a été commise
sur la veuve Leforestier, 61 ans, ménagère à Bricqueville, par Albert
Basnier, domestique au même lieu. Ce misérable a frappé d'un coup
de bâton le fils de sa victime, qui voulait défendre sa mère. (Source :
Le Bonhomme Normand) Janvier 1903 - Suicides. - Le sieur Alphonse Langlois, 64 ans, journalier à Bricqueville, près Trévières, s'est pendu dans le grenier de son cellier. Langlois vivait en mauvaise intelligence avec ses enfants et était resté malade depuis 3 semaines. —
Le sieur Frédéric Dubois, 57 ans, cultivateur à Merville, près
Cabourg, s'est pendu dans sa grange. On attribue son suicide à la crainte
qu'il avait de ne pas réussir dans une ferme importante qu'il venait de
louer. Dubois laisse une veuve et trois enfants.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril 1913 - Mort d'un ancien maire - On annonce la mort de M. Edmond Duon, ancien maire de Bricqueville, décédé à 72 ans. -
Le nouveau maire - M. Monville a été élu maire en
remplacement de M. Devaux, décédé.
Avril 1914 - Les monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Bricqueville : Église ; Cagny : Chœur de l'église ; Campigny : Tour de l'église ; Cheux : Église ; Cintheaux : Église ; Colleville-sur-mer : Église ; Colombiers-sur-Seulles : Clocher de l'église, Menhir ; Condé-sur-Ifs : Église, Menhir dit " Pierre Cornue " ; Courseulles-sur-mer : Château, parties classées, le corps de logis principal, y compris la cheminée située au premier étage du pavillon de droite ; Creully : Église ; Cricqueville-en-Bessin : Église ; Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église ; Ducy-Sainte-Marguerite : Clocher de l'église, etc...
Août 1915 - Attention aux chiens ! - L'épidémie de rage, déchaînée cet été, n'est pas encore terminés. Ces jours ci un chien, qu'on croit enragé a parcouru la banlieue de Caen. il a dû passer à Louvigny et, à Bretteville-sur-Odon, il a mordu une fillette de 14 ans qui a été envoyée à l'Institut Pasteur. Cette bête dangereuse a été abattue ainsi que plusieurs chiens mordus par elle. A Venoix, le chien de M. Tostain, propriétaire, a dû être tué aussi. A Bricqueville, près de Trévières, on a abattu le chien de Mme Basley, épicière. Cet animal a été autopsié. Il était bien hydrophobe et il a mordu d'autres animaux, chiens et chats qu'il a fallu occire de même.
Mars
1922 -
L’alcool qui tue. -
Ne
travaillant plus et complètement abruti par l'alcool, Albert Harop, 40
ans, journalier à Bricqueville, canton de Trévières, s'est pendu dans
son grenier. Il laisse trois enfants et une femme qui, hélas, se
rappellera des coups qu'elle a reçu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1926 -
Subvention. - Le Conseil général, communique l'emploi d'un reliquat de 11
700 francs restant un le crédit inscrit au budget de 1926,
pour l'entretien et la réparation
des Monuments historiques. Se répartit ainsi qu'il suit :
Bricqueville. —
Église.
— Réfection
de la couverture du versant sud et partielle du pignon ouest, 5 000 fr.
Juin
1927 -
Méfaits de la foudre. -
L'autre
matin, à Bricqueville, la foudre incendiait une grange à M. Jules
Houivet, renfermant 9 000 bottes de foin et du matériel de pressoir.
Malgré la prompte arrivée des pompiers, la grange et son contenu ont
été détruits, ainsi qu'un petit local servant de salle des machines au
moulin. Les dégâts assurés, atteignent 10 000 francs.
Mai 1936 - Un drame mystérieux près de Bayeux. - Une enquête est ouverte sur la mort mystérieuse d'un journalier de Bricqueville, Marcel Lemprière, âgé de 30 ans, dont le cadavre a été découvert dans un champ sur le territoire de la commune de Colleville-sur-Mer. Aux dires des deux beaux-frères de la victime, les nommés Brion, chef cantonnier à Isigny, et Lecaplain, celle-ci, en compagnie de laquelle ils devaient dîner, les avait quittés, hier, pour aller braconner en attendant l'heure du repas. Vers 21 heures, ne voyant pas revenir leur parent, ils étaient partis à sa recherche et l'avaient trouvé, étendu dans l'herbe, tué d'un coup de fusil. A leur avis, Lemprière s'était lui-même mortellement blessé. L'examen de la blessure que portait Lemprière a démontré que ce dernier n'avait pas été tué à bout portant, ainsi qu'il eût dû l'être, selon la version de la mort donnée par Brion et Lecaplain, mais à une certaine distance. Sur le corps, 27 traces de plombs ont été relevées. Lemprière a-t-il été abattu par des compagnons de braconnage ou a-t-il été assassiné ? C'est ce que la gendarmerie de Trévières s'efforce d'établir. L'autopsie du cadavre a été pratiquée ce matin, par le docteur Dietz, médecin-légiste. Le Parquet de Bayeux s'est rendu cet après-midi sur les lieux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1938 - Le désespéré était entêté. - M. Lucien Thérèse, 40 ans, journalier agricole, demeurant, à Bricqueville, avait pour habitude de se livrer à la boisson, puis une fois dans cet état, manifestait l'intention de se donner la mort par pendaison. Déjà, il y a six semaines, il était monté dans son grenier et s'était passé une corde au cou, mais sa femme était arrivée à temps pour le dégager. Cette
fois, M. Thérèse, après avoir de nouveau accompli son geste de
désespoir, fut bien aperçu par sa femme, mais ayant eu peur, celle-ci
alla avertir un voisin, M.
Août 1938 - Le pacage des Animaux. - Sur la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être obligés de les vendre faute de nourriture. Émet le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux, soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet, Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la fièvre aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les chemins de grande communication, étant entendit que les dits animaux devront être tenus à la corde. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 -
Un chauffeur ivre renverse un cycliste.
- Un
camion de l'entreprise Pâtissier, de Bayeux, circulait sur la route entre
Bricqueville et Bernesq, conduit par le chauffeur François Fleury,
44 ans, demeurant à Vaucelles. Celui-ci étant ivre, son véhicule
faisait sur la route des zigzag impressionnants. Alors
qu'il se trouvait encore sur le territoire de la commune du Bricqueville,
un cycliste arrivait en sens inverse, tenant bien sa droite, ce qui
n'empêcha pas le camion d'aller le heurter sur le bord de la berne.
Tandis que le malheureux cycliste restait étendu sur la chaussée, le
camion poursuivit sa route, traînant avec
lui la bicyclette qui était restée sous les roues. Au
bout de cent mètres environ, le chauffeur descendit pour la dégager,
puis continua son chemin. Il rentra ainsi sans causer d'autres malheurs
heureusement, jusqu'au chantier où les gendarmes de Bayeux le
retrouvèrent. Quant
à la victime, qui paraissait sérieusement blessée, elle reçut les
premiers soins du docteur Lehoux, de Trévieres, qui ordonna son transport
immédiat à la clinique de Bayeux, où il doit rester en
traitement. Il
s'agit de M. Lecoq, facteur des P.T.T. à Colombières, âgé de 32 ans.
Il est atteint d'une fracture du genou gauche et de plaies multiples à la
face. Le docteur Jeanne a dû, en outre, procéder à l'amputation du médius gauche, qui avait été écrasé. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Les suites mortelles d’un accident.
- Nos
lecteurs se souviennent du grave accident survenu il y a quelque temps à
Bricqueville, accident dans lequel M. Lecocq, 30 ans, facteur des Postes
à Bernesq, fut renversé par un camion dont le chauffeur était ivre. Le
malheureux, qui avait dû subir l'amputation d'une jambe et de plusieurs
doigts à une main, devait succomber à ses terribles blessures.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
M.
Jacques Leblond, 45 ans, ouvrier agricole, à Bricqueville,
a été blessé par l’explosion d’une grenade. Il a été hospitalisé
à Bayeux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars 1947
- Les jeux dangereux.
–
Le
jeune Claude Lequertier, 14 ans, demeurant à Bricqueville s’amusait
avec un détonateur. L’engin explosa. Le garçonnet a eu les premières
phalanges des doigts de la main gauche sectionnées. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai 1948 - L'heure des comptes. - Alors qu'il était prisonnier au stalag XI A, Jules Fontaine, 42 ans, ouvrier agricole à Bricqueville, avec la complicité d'une allemande, prélevait des denrées et du tabac dans les colis adressés à ses camarades. Le tribunal militaire de Rennes l’a condamné à deux ans de prison. - La même juridiction à infligé un an d’emprisonnement à Alphonsine Anne, femme Lefebvre, 48 ans, domicilié à Montfréville, qui durant l’occupation dénonça aux Allemands son mari, garde particulier de Me Pommier, notaire à Trévières, comme ayant caché des armes. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Du drame à la comédie. - Arrêté à la suite des déclarations d'une domestique de Bricqueville, Yolande Lequertier, 17 ans, qui prétendait avoir été l'objet d'odieuses violences, Joseph Marie, 36 ans, ouvrier agricole à Saon, a été remis en liberté. L'enquête a, en effet, établi que si la jeune fille a subi les derniers outages, ceux-ci n'étaient pas… les premiers qu’elle connut. Aux dires de Marie d'ailleurs, la fille Lequertier aurait déjà eu des relations avec lui, d'autre part, la « victime » a avoué que ses amis avaient été nombreux. L'affaire
( dont on a beaucoup parlé dans la région de Trévières ) se réduira
finalement à la comparution du couple en correctionnelle sous
l'inculpation d’outrages publics à la pudeur. (Source : Le
Bonhomme Libre) |
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BRICQUEVILLE. - L'Église |
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