1er Juin 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BRUCOURT |
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Canton de Dozulé |
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Octobre 1861 - Un décret. - Un décret impérial du 16 octobre autorise les communes ci-après à s'imposer extraordinairement, savoir. 1° La commune de Saint-Etienne-la-Thillaye, 5 518 environ, pendant quatre ans, à partir de 1862, pour travaux de vicinalité. 2° La commune de Brucourt, 2 743 fr. environ, pendant quatre ans, à partir de 1862, pour travaux de vicinalité. 3° La commune d'Auberville, 1 908 fr. environ, pendant quatorze ans, pour travaux de vicinalité. 4° La commune d'Ouville-la-Bien-Tournée, 500 fr. en 1862, pour le salaire du cantonnier. 5° La commune de Marolles, 216 fr. environ, 1862, pour le salaire du cantonnier. ( L’Ordre et la Liberté )
Septembre 1872 - L’état civil. - Le ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfets une circulaire pour appeler leur attention sur le mauvais état, dans lequel se trouvent les actes de l'état civil dans la plupart des communes, et les inviter à veiller à ce que les municipalités prennent des mesures pour la conservation de ces importants documents, qui intéressent à un si grand degré la population tout entière.
Septembre 1872 - Enquête. - Suivant arrêté de M. le Préfet du département du Calvados une enquête a lieu dans les communes de Hottot-en-Auge, Beuvron, Putot-en-Auge, Cricqueville, Brucourt, Périers-en-Auge et Dives sur le projet d'établissement de la voie du chemin de fer de Mézidon à Dives. Cette enquête sera close le 25 septembre.
Décembre 1873 - Visites du premier janvier. - C'est le moment, ou jamais, de s'occuper des cartes qu'il est dans l'usage d'échanger à l'occasion du premier de l'an. C'est seulement à l'époque du 1er janvier qu'on peut envoyer des cartes par la poste, c'est-à-dire sous enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent, pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de distribution, l'affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent porter que le nom, la profession et l'adresse. On peut en mettre deux sous la même enveloppe. Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n'envoie jamais de carte.
Juillet
1877
-
Parents, veillez ! -
Mardi,
vers 5 heures du soir, on a retiré d'une mare, située dans la cour des
époux Lesaulnier, cultivateurs à Brucourt, canton de Dozulé, le
cadavre de leur enfant Emile-Georges, qui y était tombé. —
Mercredi malin dans une prairie de Mézidon, le jeune Isidore Piart, âgé
de 9 ans, demeurant chez ses parents, est tombé accidentellement dans une
mare, où il s'est noyé.
Novembre
1877
-
Eaux minérales. -
Le ministre de
l'agriculture vient de transmettre à l'Académie de médecine une demande
formée par M. Thirion, à l'effet d'exploiter, pour l'usage médical, une
source d'eau minérale à Brucourt.
Janvier 1878 - Les eaux de Brucourt. - De part le Conseil général du Calvados, les eaux minérales de Brucourt, canton de Dozulé, figureront à l'Exposition Universelle de Paris. Ces eaux, violemment attaquées par M. le docteur Bourienne, ont été non moins vigoureusement défendues par M. d'Hacqueville, auquel, en définitive, est restée la victoire. Une des vertus aussi efficaces que secrètes, de ces eaux sera-t-elle proclamée dans le grand tournoi international ? Une pareille réclame en faveur de Brucourt et du chemin de fer de Dives en vaudrait bien une autre.
Juin 1893 - Eaux minérales de Brucourt. - Cette source d'eaux minérales, située près de Dives, vient d'être achetée par la compagnie de Vichy. Elle était la propriété de M. Laur, frère du député boulangiste. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1894 -
Découverte de cadavre.
-
La.
semaine dernière, le
sieur Arsène Mailly, cocher, 40 ans, demeurant à Brucourt, a été
trouvé mort dans le chemin de la commune. Sa mort est due à une
congestion. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1895 - Un
écrasé. -
Deux
domestiques de M. Chartes Lepetit, cultivateur à Brucourt, près Cabourg,
étaient allés livrer de la marchandise. Au retour, ils revenaient chacun
dans leur voiture, quand, sur le territoire de Saint-Vaast, le
cantonnier prévint le conducteur de la première voiture que son
camarade, Alfred Grafet, était tombé de la voiture qu'il conduisait. On
y courut, mais Grafet était mort. (Source :
Le Bonhomme
Septembre
1896 -
Économies
envolées. - On a volé à la dame Pauline Quétel, 46 ans,
gardienne d'herbages à Brucourt, près Dives, 1 250 fr., fruit de ses
économies que la malheureuse femme avait eu bien du mal à amasser.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai 1897 - Chasse au renard. - Le sous-préfet de Pont-l'Evêque avait autorisé les propriétaires de Brucourt à organiser une battue aux renards sous la direction de M. Porin. On prit d'abord une femelle ayant cinq petits, puis, en un mois, le garde de M. Porin, aidé de plusieurs personnes, a pris quinze renards dans leurs terriers et deux blaireaux. Combien de gibier et de poulaillers pour nourrir cette bande d'animaux malfaisants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1897 - Vol à Brucourt. - Félix Victor dit Colas, 19 ans, avait profité de l'absence de la demoiselle Quétel pour lui voler 1 250 fr. qu'il dépensa au Havre avec son frère. En février, Colas avait été condamné à 8 ans de travaux forcés ; son frère s'en tire aujourd'hui avec 6 mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1897 - Basses vengeances. - Des malfaiteurs inconnus ont mutilé un animal domestique à la dame Olive, à Villerviile, et à la veuve Richard, à Brucourt. - Quatre pommiers de 20 ans, appartenant au sieur Gouley, de Maisoncelles-Pelvey, ont été dépouillés de leur peau sur un côté et dans le pied de l'arbre. Préjudice causé : 80 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 - Fraudeur
pincé. - La
gendarmerie a saisi de
l'eau-de-vie transportée en fraude par le sieur Augustin Daubisson,
journalier à Brucourt, près Dozulé. Procès-verbal a été dressé.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
A propos de fièvre
aphteuse. - M.
Médéric Guilbert, propriétaire à Mosles ; Adolphe Revel, propriétaire
à Saint-Manvieu ; Morel, propriétaire à Creully ; Henri Audrieu,
propriétaire à Bavent ; Martine, maire de Brucourt ; Martine, maire de
Varaville, et Bézières, propriétaire à Saint-Pierre-du-Jonquet,
étaient poursuivis devant le juge de paix pour avoir refusé d'ouvrir la
bouche de leurs bœufs, sur l'injonction du vétérinaire sanitaire
chargé de la visite du marché de Caen. Tous ont été acquitté.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Deux fugues. - Le sieur Jean Fléchard, de Beuvron-en-Auge, canton de Cambremer, est dans la désolation, la femme, de 23 ans, l’a abandonné ces jours derniers. Il est inconsolable, paraît-il. —
La dame Guesnet, de Brucourt canton de, Dozulé, a aussi le cœur gros.
Son mari est disparu depuis quelques jours. Les gendarmes font tout leur
possible pour retrouver les fugitifs qui n'ont sans doute pas pris la même
route. (Source : Le Bonhomme
Septembre 1903 - Stupides vengeances. - La gendarmerie de Dives-sur-Mer a dressé procès-verbal contre le nommé Albert Delieuvin, 17 ans, journalier à Brucourt, pour destruction de greffes de pommiers au sieur Arel, cultivateur, même commune. —
Une vache appartenant au sieur Édouard Lerouilly, propriétaire au
Tourneur, a été mutilée. La gendarmerie de Bény-Bocage recherche
activement l'auteur de cet acte stupide. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre 1903 - Receveuse condamnée. - Au mois d'août, la femme Ernestine Anger, 30 ans, receveuse à la halte de Brucourt, ligne de Caen à Trouville, vint déclarer à la gendarmerie que des voleurs étaient entrés chez elle, la nuit, en brisant un carreau et avaient pris 299 fr. 80 cent dans la caisse de la Compagnie de l'Ouest. La femme Anger accusait un sieur Hervieu, demeurant à Varaville, qui était à Caen ce jour-là. L'enquête ne tarda pas à révéler l'inexactitude des faits avancés par la receveuse, qui finit par s'avouer coupable de détournement et joua, du suicide pour se rendre intéressante. La femme Anger est mère de trois enfants ; on l'a condamnée à un an de prison. Son
mari, employé de la Compagnie, a déjà remboursé une centaine de
francs, c'est sans doute pour cela que le tribunal a accordé à sa femme
la loi Bérenger. car elle ne le méritait guère en raison de
l'accusation portée contre un innocent. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin 1904 - Mort inexpliquée. - Deux domestiques du sieur Lepetit, cultivateur à Brucourt, près Dozulé, les sieurs Eugène Pouchin, 43 ans, et Fernand Audueux, 33 ans, conduisaient chacun une voiture chargée de bois à Caen. En revenant, Pouchin disparut et son camarade ramena les deux véhicules à Brucourt. Le
lendemain, on alla à la recherche de Pouchin qu'on trouva à Varaville,
étendu sur la route. On le monta dans une voiture où il expira bientôt.
Son corps portait des contusions dont on ignore l'origine, car le
malheureux n'a eu la force de donner aucun renseignement. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avrl
1915 -
La fin du mendiant. - On
a trouvé dans un bâtiment, à Brucourt, canton de Dozulé, où il avait
l'habitude de se réfugier quand il venait mendier dans la commune,
le cadavre du sieur Louis Riou, 55 ans, originaire de Crouay. Ce
malheureux était sorti depuis peu de l'hôpital de Pont-l'Evèque.
L'administration de cet établissement voulait l'envoyer dans un
asile de vieillards, mais Riou avait refusé et avait préféré s'en
aller, malgré qu'il fut encore très malade.
Janvier 1925 - Après l'inondation. - A mesure que les eaux se retirent, on constate que partout cette crue subite a causé beaucoup de dégâts. C'est ce qui est arrivé à Caen, où de nombreuses maisons et ateliers ont été envahi. « L’Odon » déversa ses eaux dans les caves, les dépendances du Bon Sauveur furent inondée. On eut recours aux pompiers pour épuiser l'eau des caves de la Banque de France. A Louvigny, une femme fut apportée en barque à Caen pour y subir une opération. Un affaissement s'est produit sur la voie de la ligne traversant le marais de Basseneville, que l'inondation a complètement immergée.
Janvier 1925 - L’inondation cause un déraillement. - Un déraillement s'est produit ce matin entre Dozulé-Putôt et Brucourt-Varaville, sur la ligne de Mézidon à Trouville. Par suite d'un affaissement des voies provoqué par les pluies torrentielles que nous subissons, la machine et plusieurs wagons d'un train de voyageurs sont sortis de la voie. La
circulation est complètement interrompue. D'après nos premiers
renseignements il n'y aurait que des dégâts matériels. Les différents
chefs de service de Caen sont partis sur les lieux pour surveiller le
déblaiement de la voie et veiller à ce que la circulation soit rétablie
au plus tôt. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1927 -
Mystérieuse noyade. -
Des terrassiers
suivaient la voie ferrée entre Brucourt et Dives lorsqu'il entendirent le
bruit d'une chute dans la rivière voisine. Ils accoururent
et virent un de leurs camarades, Georges Giffard, 39 ans, de Dives, qui se
débattait dans l'eau. En vain, un cimentier M. Knockaert, plongea-t-il
pour tenter de sauver le malheureux qui, pris de congestion, coula
à pic. On
pense que M. Giffard sera tombé à l'eau en s'approchant imprudemment des
berges.
Novembre 1936 - Méchanceté d’ivrogne. - Louis Cauvigny, 55 ans, ouvrier agricole à Brucourt, le 19 septembre, au passage d'une motocyclette qui venait de Dives, jeta sous la roue avant de cette machine, son sac provisions contenant une bouteille. La moto perdit son équilibre et glissa. Mme Suzanne Bonne, de Villers-sur-Mer, assise sur le siège derrière son mari, fut projetée sur le côté de la route où elle resta toute étourdie. Cauvigny était ivre, au moment de commettre cet acte de malveillance et il est heureux que son geste n'ait pas eu de conséquences plus graves. Cauvigny a été condamné à 1 mois de prison et à 5 fr. d'amende pour ivresse. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars 1937 - Une épicerie détruite par le feu. - Un incendie, causé par le mauvais état d'une cheminée, a éclaté à Brucourt, dans un immeuble à usage de débit et d'épicerie, sis en bordure de la route de Dives-sur-Mer à Dozulé, appartenant à M. Samaison, propriétaire à Criqueville et exploité par M. Martinet. Tout a été détruit. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Un cycliste se jette sur une automobile.
- M.
Besnier, boucher, rue d'Hastings, à Dives, revenait de Dozulé automobile,
lorsqu'il vit venir vers lui un cycliste, qui suivait la gauche de la
route. Ce dernier, M. Lemarchand, ouvrier d'usine, à Cresseveuille, se
redressa au moment où l'automobiliste cherchait lui-même à l'éviter et
M.
Besnier roulait heureusement à allure modérée. Néanmoins, son
automobile alla verser dans le fossé. Mais, alors que le boucher se
tirait de l'accident sans aucun mal, il n'en fut pas de même du
cycliste, qui a des blessures sérieuse. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août 1945 - Les réquisitions allemandes. - Les personnes qui, sur l’ordre des allemands, ont déposé des pneumatiques, batteries et armes, peuvent retirer à la mairie les imprimé nécessaires à la confection de leur dossier. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1945 - On retrouve le cadavre d’un jeune pêcheur. - Le 19 juillet, Edmond Bissay, 13 ans, demeurant à Brucourt, partait seul pêcher à la ligne au lieu « Le Syphon », sur le canal. Depuis cette date, l’enfant n’avait pas reparu, son corps vient d’être retrouvé par un fond de 5 mètres. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - Toutes les terres exploitables doivent être utilisées. – Toutes terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1949 - L'écharpe tricolore. - Par 6 voix sur 11 suffrages exprimés, M. Beaudouin a été élu au premier tour de scrutin, adjoint au maire de Brucourt en remplacement de M. Bellery, démissionnaire. Ont
obtenu : M. l'abbé Simon, 4 voix ; M. Marie, 1 voix. Nos meilleurs
compliments. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1957 -
Le drame de l’imprudence. -
En même temps que l'on reconstruit, les démineurs sont
constamment appelés. Se découvrent régulièrement obus, mines et bombes
non exploses. En dépit des mises en garde et des conseils de prudence,
des accident surviennent
avec de lourdes conséquences. A
Brucourt, près de Dozulé, un ouvrier scie une bûche dans sa cour. Logé
dans des bois ou enfoui dans la terre à l'endroit ou tombe la coupe, un
obus antichar explose. L' homme est tué avec son fils de 9 ans. |
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10. - Les Environs de Dozulé - L'Église de Brucourt |
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