1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BULLY |
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Canton de Évrecy |
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Dans
le courant de la semaine dernière, deux cultivateurs, l'un de la commune
de Maisey, l'autre de celle de Bully, ont joué
dans un café de Caen, sur une partie d'écarté, chacun la récolte d'un
champ contenant 1 500 gerbes de blé. Convention était que le gagnant ferait enlever en un jour les 1 500 gerbes qui lui seraient échues, ce qui a été exécuté. Le perdant était le cultivateur de Maisey. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Novembre 1830 - La commune de Bully accusée de passivité politique. - Il paraît que l'administration municipale de la commune de Bully, canton d'Évrecy, est encore toute entière sous l'obéissance du serment prêté à l'ancien gouvernement, puisque jusqu'à présent elle ne s'est pas occupée de jurer fidélité au Roi des Français. Ne serait-il pas nécessaire de rappeler cet oubli au maire et à son conseil municipal ? Si cette commune avait un adjoint, peut-être l'autorité locale eût été moins retardataire dans l'accomplissement de son devoir. (Le Pilote du Calvados)
Juillet
1831 -
Conseil municipal de Bully.
- On
nous assure que ni le maire ni le conseil municipal de Bully n'ont encore
prêté le serment de fidélité exigé de tous les fonctionnaires publics
par la loi du 30 août dernier. Cette loi fixant pour la prestation du
serment un délai, depuis longtemps expiré, passé lequel la déchéance
était encourue par les fonctionnaires qui ne se soumettraient pas à la
formalité, on se demande si les actes faits depuis cette époque par ce
conseil sont bien réguliers, et comment ce corps municipal pourra
procéder aux prochaines élections communales, à l'organisation de la
garde nationale, et recevoir un serment qu'il n'a pas prêté lui-même ?
Ces questions sont graves et la responsabilité d'une négligence de cette
nature retombe toute entière sur l'administration supérieure. Ce qui arrive pour le conseil municipal de Bully porte à penser que cette négligence n'est pas la seule de ce genre dans le département. (Le Pilote du Calvados)
Août
1831 -
Illégalité des mandats municipaux.
- Nous
avons appelé il y a quelque temps les regards de l'administration sur un
abus grave, le maintien aux fonctions de maire et de conseillers
municipaux d'individus qui n'ont point encore prêté le serment exigé
par la loi du 30 août 1830. On nous assure que cet abus subsiste toujours
pour la commune de Bully et quelques autres, où l'autorité municipale,
faute d'offrir au gouvernement la garantie du serment, exerce
illégalement le pouvoir, et entache conséquemment de nullité tous les
actes qui émanent d'elle. (Le Pilote du Calvados)
Février
1833 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Le
dimanche 27 mars 1831, les époux Vanquelin, de la commune de Bully,
s'absentèrent de leur domicile pendant environ deux heures. A leur
retour, ils trouvèrent leur armoire forcer.
Les
soupçons ne tardèrent pas a s'arrêter sur le nommé Pierre le Libois,
de la commune de Feuguerolles. Plusieurs personnes se rappelèrent l'avoir
vu traverser la cour et le jardin des époux Vauquelin pendant leur
absence. Cette circonstance motiva son arrestation, il fut fouillé, et on
retrouva sur lui un livret qui fut reconnu appartenir à Allais. Le
Libois déclara, pour justifier la possession de ce livret, qu'il lui
avait été confié par Allais, mais celui-ci a formellement méconnu ce
fait. Le
vol a dû nécessairement être commis par un homme qui connaissait bien
la maison des époux Vauquelin. On ouvrait la porte
extérieure à l'aide d'un secret, or, on n'a remarqué sur cette porte
aucune espèce de forcement, ce qui prouve que le voleur avait usé du
secret pour l'ouvrir. Le
Libois avait pris la fuite, et était parvenu à se soustraire longtemps
aux recherches de la justice. Il comparaissait samedi sous le poids d'une
accusation de vol commis avec effraction intérieure et dans une maison
habitée. Le jury n'ayant pas trouvé les charges suffisamment établies, l'a déclaré non coupable, et il a été acquitté. (Mémorial du Calvados)
Février
1863 -
De nouveaux chantiers. -
De
nouveaux chantiers viennent d'être ouverts sur la ligne de Caen à Flers,
en conformité des instructions de S. Exc. M. le ministre des travaux
publics. Bien
qu'établis en régie, ces chantiers n'en sont pas moins dirigés et
conduits par de véritables entrepreneurs, sous la surveillance des agents
de l'administration, cette disposition a paru nécessaire pour la prompt
et régulière organisation des travaux. A
effet d'assurer une exécution convenable de ces travaux, chaque
entrepreneur est autorisé à choisir, comme il l'entendra, parmi les
ouvriers habitués au maniement des outils et aux allures des chantiers,
un premier cadre qui ne pourra excéder le 1/5e de l'effectif
total de ses ateliers. Mais le restant, soit les 4/5e de cet l’effectif,
sera exclusivement dévolu aux ouvriers du pays sans travail. Ne
seront considérés comme ouvriers du pays sans travail que ceux qui
seront porteurs d'un certificat délivré par l'un de MM. les maires de
l'Orne ou du Calvados. Les
chantiers sont ouverts: 1°
De Bully à Croisille (Calvados), sur une longueur de 11
kilomètres. Sur
cette longueur, l'entreprise est donnée à MM. Nouteau et Divert, à
Clinchamps. Le
conducteur des travaux est M. le chef de section Bochet, qui résidera sur
les lieux, mais dont la résidence n'est pas encore définitivement
fixée. 2°
De Saint-Rémy à Cantepie (Calvados), sur environ. 3 kilomètres. L'entreprise
est donnée à M. X.
3°
Du Noireau prés la Rivière jusqu'à Condé-sur-Noireau, sur une
longueur de 8 278 mètres. L'entreprise
est donnée à MM. Dawant et Amiot, en résidence à Condé, Le
conducteur des travaux est M. le chef de section Foubert, résidant à
Condé. Les ouvriers auxquels seront délivrés des certificats devront se présenter d'abord au bureau du chef de section, pour y faire viser leur certificat et connaître en même temps le point de la section où ils pourront être occupés. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre 1863 - Un accident. - Mercredi dernier, dans l'après-midi, le sieur Constant Allais, charpentier, âgé de 23 ans, domicilié à Bully, était occupé, dans cette commune, à abattre des arbres pour le compte de Mme veuve Durand, propriétaire à Feuguerolles-sur-Orne. Il monta sur l'un des arbres pour y attacher une corde destinée à déterminer sa chute, lorsque tout-à-coup cet arbre, qui était à peu près déraciné, s'abattit en entraînant le malheureux ouvrier, qui fut tué sur le coup. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre 1865 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, Vice-presidence M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial occupant le siége du ministère public. - Quatre chefs de vol sont à la charge de la femme Delaunay Dans la nuit du 10 au 11 septembre, elle a soustrait frauduleusement neuf poules, six poulets et deux lapins au préjudice du sieur Théodore Gilles, cultivateur Bully ; le 2 octobre, elle a pris du cidre, une poule chez le sieur Fanet, le même jour elle a dérobé, au préjudice le la même personne, une certaine quantité de betteraves. Elle avoue une partie des faits qu'on lui reproche. Le ministère public la recommande à la sévérité du Tribunal en faisant connaître que c'est la seconde fois qu'elle se présente sur le banc des prévenus. Condamnation 6 mois de prison et 25 fr. d'amende. Défenseur,
Me Lechevallier.
(L’Ordre et la Liberté )
Octobre 1867 - On nous écrit de Bully. - Monsieur le rédacteur, Le dimanche 27 septembre a été, pour la commune de Bully, un jour de pieuse et sainte allégresse. Les bons et pacifiques habitants de Feuguerolles-sur-Orne, à qui elle a été dernièrement réunie pour le culte, sont descendus en foule pour célébrer ensemble la fête de saint Gourgon. Depuis soixante-sept ans environ, aucune messe solennelle n'avait été chantée dans l'antique église, deux sermons ont été prononcés : le premier à la grand'messe, par M. l'abbé Le Bois, 2e aumônier de Notre-Dame de la Charité de Caen ; le second, entre vêpres et complies, par M. Alix, vicaire d'Évrecy, au pied de la croix du cimetière, dont le pasteur a fait la bénédiction solennelle. L'un et l'autre discours ont été saisissants d'à-propos, et ont produit une impression profonde sur tout l'auditoire.
L'ancien
et éminent magistrat a eu des paroles pleines de cœur et d'affection
pour féliciter le digne pasteur sur le bonheur que lui avait procuré,
ainsi qu'à tous les assistants, cette belle et touchante solennité, dont
chacun gardera longtemps le souvenir. (Ordre et la Liberté)
Mars
1868 -
Une circulaire. -
M. le Préfet du
Calvados vient
d'adresser aux maires du département une circulaire relative à
l'échenillage et au hannetonnage. Quant
aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur
destruction que suivant les entomologistes, une reproduction
exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette
année.
Mars
1868 -
Un infanticide. -
Le 5 de ce mois, la nommée Marie-Louise Benoît, dentellière à
Bully, est accouchée d'une petite fille qu'elle a étranglée avec ses
doigts aussitôt après sa naissance. La
justice s'est transportée sur les lieux avec M. le capitaine de
gendarmerie. L'examen du cadavre a suffisamment démontré l'existence du
crime. L'arrestation
de la fille Benoît aura lieu aussitôt qu'elle pourra être mise en route
sans danger.
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Mars 1873 - Prenez garde à vous ! - Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été constatées en ces derniers jours.
Avril
1873 -
Incendie.
-
Dans la nuit du 6 au 7, de
ce mois, le feu a consumé trois meules de grains, appartenant à M.
Eugène Lechevalier, propriétaire à Bully, canton d'Évrecy.
La perte est évaluée à la somme de 3 000 fr. On ignore quelles sont les
causes de ce sinistre.
L'auteur de ce crime était un nommé Chevalier. Il avait été poussé à le commettre par sa maîtresse, la femme du fils Martine. En
février, Chevalier fut condamné à perpétuité et la femme Martine à
20 ans. L'arrêt ayant été cassé pour vice de forme, les deux coupables
ont comparu devant le jury de la Manche. Chevalier a été condamné à la
même peine ; la femme acquittée. ( Bonhomme Normand)
Juillet 1893 - Les fantaisies de la foudre. - La semaine dernière, la foudre, après avoir un peu éraillé la tête de la cheminée de la maison de M. Mancel, demeurant à Bully, est descendue par le tuyau de cette cheminée dans la cuisine, abattant ce qu'elle trouvait sur son passage, dérangeant plusieurs objets de place. De la cuisine, le fluide entra dans une salle contiguë, arrêta l'horloge, en décrochant un des poids, puis, par un trou qu'il se fraya au-dessus de la boite de cette horloge, passa dans le grenier, où il perça, à trois endroits différents, la pointe d'un des gables. Personne heureusement ne se trouvait alors dans la maison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1893 - Chronique judiciaire. - Auguste Leriche, 29 ans, journalier à Avenay, bris de clôture aux époux Sauvage, coups et blessures à sa femme, vol de chemises, et de toile au sieur Ledot, à Avenay, et ivresse, 3 mois et 1 jour et 5 fr. d'amende. — Félix Potier, 38 ans, journalier à Hérouvillette, coups et blessures, à la fille Giffard et au sieur Lefoulon, 1 mois. — Louis Banville, 25 ans, journalier à Bully, vol d'un tricot, une veste, une blouse, etc….. au sieur Ledo, 2 mois. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1900 - Récompenses honorifiques.
- Médaille de bronze : M. Philippe, poseur à la
compagnie de l'Ouest, à Bully ; Feuguerolles, 31 juillet 1899 : s'est
signalé en coopérant
au sauvetage de plusieurs ouvriers ensevelis sous un éboulement. Mention
honorable : M. Beauvais, agent de police à Caen, a maîtrisé deux
chevaux emportés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février 1903 - Accidents mortels. - En voulant graisser une courroie de transmission, le sieur Léon Lemercier, 37 ans, conducteur du moulin à la minoterie Anger, à Bully, canton d'Évrecy, a été saisi par l’arbre de transmission. Quand on arriva pour le dégager, le malheureux avait cessé de vivre. Son corps, à chaque rotation, frappait les chevrons du plafond. Il était réduit en bouillie. Le sieur Lemercier était marié et père d'un enfant. — On a trouvé, la tête enfoncée dans l'ornière d'un chemin, à St-Germain-de-Livet, près Lisieux, le cadavre du sieur Eugène Lemoine, 27 ans, domestique chez le sieur Gervais Delaunay, propriétaire au Mesnil-Durand. Lemoine,
qui charriait de la terre, a dû faire un faux pas et est tombé devant
son banneau dont l'une des roues lui a passé sur la tempe. La mort a
été instantanée. (Source : Le
Avril 1913 - La pêche au saumon - Malgré l'absence d'échelle à poissons au nouveau barrage, quelques saumons réussissent à passer ; on en a pris deux à May-sur-Orne, et six à Bully, près de la minoterie ; à eux huit ils pesaient 75 kilos.
Février 1922 - Un désespéré. - Un conseiller municipal de Bully, canton d'Évrecy, M. Fernand Vallèe, s'est suicidé en se tirant un coup de fusil dans la tête. Inquiète de ne pas voir son mari rentrer, Mme Vallée se mit à sa recherche et découvert son cadavre étendu sur le dos dans une maison inhabitée. Le malheureux tenait encore entre ses jambes le fusil avec lequel il s'était donné la mort. M. Vallée, qui souffrait d'une affection cardiaque avait à maintes reprises manifesté l'intention d'en finir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922
-
Une fin misérable.
-
Mme veuve Leblond, 53 ans à Bully, canton d'Évrecy, était
une ivrognesse invétérée. Condamnée récemment pour vol, elle en avait
cependant conçu un véritable chagrin et vivait d'une façon étrange.
Depuis quelques temps, elle s'était enfermée chez elle et n'en sortait
plus. Ses
voisins, à plusieurs reprises, s'en étaient inquiétés et lui
demandaient ce qu'elle devenait. La pocharde se contentait de leur
répondre à travers la porte qu'elle n'était pas mieux. Un
jour qu'elle ne répondait pas, on se décida à pénétrer chez la veuve
Leblond. On la trouva morte
de faim auprès de son lit. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
Incendie. -
Un incendie qui
serait dû à la malveillance, a détruit une meule de gerbes située sur
le territoire de Bully et appartenant à Mlle Feuillet, cultivatrice à
Cairon. Préjudice : 7 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1930 - Tragique éboulement. - Un éboulement s'est produit, l'autre matin, à la carrière de ballast, exploitée par M. Pascal, à Bully, cantons d'Évrecy. Un ouvrier M. Briard, 50 ans, demeurant à Feuguerolles-sur-Orne, marié et père de famille, a été tué.
Avril 1937 - Un ouvrier avait violé deux de ses filles. - La gendarmerie a arrêté sous l'inculpation de viol de ses filles, Rolande, 16 ans, et Madeleine, 14 ans, un ouvrier mineur de Bully, Jules Castel, âgé de 52 ans, père de sept enfants. Les faits remonteraient, aux dires des victimes, à deux ou trois ans, et se seraient renouvelés depuis lors. Castel aurait également abusé d'une autre de ses filles, actuellement placée à Caen, et aurait tenté d'avoir des relations avec l'aînée de celles-ci que seule aurait sauvée son attitude énergique. Ivrogne
et brutal, Castel terrorisait sa famille. Sa femme, bien qu'avertie des
crimes de son mari, n'avait pas osé le dénoncer espérant d'ailleurs,
a-t-elle dit, que sachant connue d'elle son odieuse conduite, ce dernier
se serait montré soumis. Une violente discussion au cours de laquelle
elle fut menacée de mort détermina Mme Castel à prévenir les
gendarmes. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Sur
plainte de M. Robine, les gendarmes se rendirent à Bully pour interroger
l'agresseur. Celui-ci les accueillit par une bordée d'injures : « Vous
venez pour Robine ? hurla-t-il. C’est
un Croix de Feu ! ... J’aurai sa peau ! ». Puis, s'adressant
à l'un des gendarmes, il ajouta : « Toi, le petit blond, le blanc-bec,
lorsque je te tiendrai au bout de mon fusil.... ». On ne put qu'à grand
peine maîtriser l'énergumène et il fallut réquisitionner une voiture
pour le conduire à la gendarmerie. Au cours du trajet Banville insulta à
nouveau les représentants de l'autorité. Il sera poursuivi. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février 1945 - Le glorieux sacrifice d’une calvadosienne. – Une magnifique citation comportant l’attribution de la Croix de guerre vient d’être décerné à titre posthume à Mlle Geneviève Hobey, de Bully, tuée à l’ennemi à l’age de 23 ans, le 11 août dernier, alors qu’à Fyé (Sarthe), elle servait volontairement de guide à un détachement de chars français lancés à la poursuite du boche en retraite. Nous nous inclinons devant la mémoire de notre héroïque compatriote. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1945 - Gare aux
sanctions ! – Après
avis de la commission spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la
réquisition de 2 automobiles et d’une motocyclette dont les
conducteurs avaient fait l’objet de contraventions pour défaut d’autorisations
de circuler ou « marché noir ».
Novembre 1946 - L’union fait la force. - Un syndicat de sinistrés vient de se constituer à Bully. Il est présidé par M. H. Pabiot, assisté de MM. Léon Jeanne, secrétaire, et Jules Confland, trésorier. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Un coup de vent malencontreux. - Rencontré par les gendarmes alors qu'il se trouvait en infraction au code de la route, Robert Benoist, 25 ans, maçon à Bully, ouvrait son portefeuille « pour payer la casse » lorsqu'un coup de vent fit s'envoler du maroquin 15 feuilles de tickets de pain qu’il avait achetées à des nord-africains. Le
délinquant eut beau expliquer qu'il se proposait de rendre service à des
amis, l'excuse laissa insensibles les représentants de la loi qui l'ont
appréhendé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Vingt millions de dégâts aux moulins de Bully. - Durant la nuit, un violent incendie a ravagé la minuterie de M. Rairel. Les pompiers de Caen se sont rendus en toute hâte sur les lieux mais leurs efforts ne réussirent qu'à préserver les immeubles d'habitation. Le
fléau dont la cause est encore inconnue a occasionné des dégâts qui
s'élèveraient à 20 millions de francs. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre 1949 - Un grave accident prés de Bully. - Un camion piloté par M. Lanneau, entrepreneur à Louvigny, circulait sur le tronçon du G. C. 147, allant de l'intendance à Bully. Le conducteur roulant lentement entreprit de doubler deux cyclistes, Pierre Joseph, maçon, et Frouard Maurice, couvreur, employés tous les deux à l'entreprise Morlet-Lanneau, de Louvigny. En
sens inverse venaient deux autres cyclistes, Mlle Lemarié, de
Feuguerolles-sur-Orne, et une camarade. Elles serrèrent le bas-côté
pour laisser passer le camion qui frôla la première cycliste et
accrocha, croit-on la manche de l'imperméable que portait Mlle Lemarié.
La victime a été transportée, dans le coma, à l'hôpital de Caen. ( Le
Bonhomme Libre )
Novembre
1949
-
La viande est chère.
-
Une
génisse estimée 40 000 frs a été volée dans un herbage, à Bully, au
préjudicé de M. Jean Lebrun, 29 ans, cultivateur, même lieu. ( Le
Bonhomme Libre ) |
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L'ORNE PITTORESQUE - Bully - Le Déversoir. - LL. |
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