UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

 

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BURES - les - MONTS 

Canton du Bény-Bocage

Les habitants de la commune de Bures-les-Monts sont des Burinois, Burinoises.

Mai 1866   -   Un drame.   -   Lundi 7 courant, vers dix heures du matin, la femme Lissot, de la commune de Bures, s'aperçut que son petit garçon, âgé de 13 à 14 mois, venait de disparaître. Elle se hâte d'en faire la recherche. Il était tombé dans un ancien puits qui n'a plus que 2 à 3 mètres de profondeur.

Aux cris de la mère, les voisins étant accourus, on a retiré de l'eau l'enfant qui ne montrait plus aucun signe de vie. Mais grâce aux bons soins qui lui ont été prodigués, on le pense aujourd'hui hors de danger.  

 

Décembre 1866   -   Les cours pour adultes.   -   M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices ci-aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leurs communes respectives à savoir :

MM. Dumont à Fontenay-le-Pesnel ; Lerat, à Bricqueville ; Vidal, frère Abias-Marie à Bayeux ; Mmes Huet à Dozulé ; Haulard, à Cahagnes ; Youf  à Bures (arrondissement de Vire).

 

Juin 1867   -   Réparation des édifices religieux.   -   Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de leurs édifices religieux :

300 fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ; 300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.  

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Tentative de meurtre.   -  Le 7 de ce mois, vers 8 heures du soir, à Bures, près Campeaux, canton de Bény-Bocage, sur la chemin vicinal entre le Bos et la route nationale, il a été tiré deux coups de fusil sur le sieur Jean Louis, maçon à Guiberville. L'auteur de cet attentat est resté inconnu.

 

Mars 1881  -  Un homme brûlé.  -  Mercredi, à Bures, vers deux heures et demie du soir, la femme Désiré Manvieu trouva le sieur Athanase Manvieu, Agé de 40 ans, propriétaire à Bures, agonisant et à demi-carbonisé dans son domicile. Ce malheureux était atteint d'épilepsie, sans doute pris d'une attaque, il sera tombé près du lieu qui se sera communiqué à ses vêtements. Malgré les soins prodigués par la femme Manvieu, il expirait une heure et demie après qu'elle l'eût trouvé en cet état.  

 

Mai 1890  -  Tentative d’assassinat.  -  Samedi dernier, vers 7 heures du soir, une tentative d'assassinat a été commise sur la voie publique, à Bures, sur la personne d'Irma Letellier, femme Surville, âgée de 34 ans, ménagère. Son mari, le nommé Alexandre Surville, 40 ans, journalier à Bures, lui a tiré deux coups de revolver, dont un seul l'a atteinte à la fesse droite. La blessure, heureusement, est peu grave, cependant, un médecin a été appelé. 

Surville, qui est en instance de divorce, ne vit plus avec sa femme depuis environ dix-huit mois. C'est à la suite du refus de cette dernière de reprendre la vie en commun qu'il a tenté de la tuer. Après cet attentat, Surville s'est enfui chez ses parents avec lesquels il demeure à Culey-le-Patry, et où il a été arrêté.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1891  -  Écrasé sous sa voiture.  -  Le sieur Édouard Auvray, cultivateur à Bures, partait pour le marché de Vire avec sa femme. En sortant de sa cour, il a versé et a été pris sous sa voiture. Ce malheureux est mort quelques instants après. Il laisse une veuve et une petite fille de 18 mois. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1892  -  Chien dangereux.  -  Mardi, à Bures, la femme Lecardronnel, allant chez le sieur Cassigneul, son voisin, a été mordue cruellement au bras droit par le chien du sieur Quesney. Procès-verbal a été dressé.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1898  -  Suicides.   -   Le sieur Arnaud Harivel, 60 ans, cultivateur à Bures, canton de Bény-Bocage, s'est noyé volontairement dans un réservoir où il n'y avait que soixante centimètres d'eau. On attribue le suicide du malheureux à ses mauvaises affaires qui auraient entraîné à bref délai la saisie de son bien.

— Le sieur Antoine Cécile, 42 ans, maçon à Sommervieu, près Bayeux, s'est pendu clans son grenier, par suite de chagrins de famille. Son fils, de 14 ans, atteint d'une cataracte, était parti avec sa mère à Paris, pour y subir l'opération. C'est pendant leur absence que le malheureux Cécile, qui était très affecté de la maladie de son enfant, s'est donné la mort.

— Le sieur Louis Marquet, 77 ans, journalier à Chicheboville, près Argences, a été trouvé pendu à un soliveau de sa cuisine. Marquet était souffrant depuis quelque temps, il vivait seul. On suppose que c'est dans un accès de fièvre qu’il a mis fin à ses jours.

— Le sieur Basile Dieulafait, 45 ans, journalier à Lisieux, s'est suicidé par le charbon. Un papier laissé sur une table par le malheureux, qui s'adonnait à la boisson, annonçait sa volonté de mettre fin a ses jours.

— Le cadavre du sieur Auguste Lefèvre, 73 ans, a été retrouvé dans le canal de M. de Neuville, à Livarot, Depuis longtemps Lefèvre souffrait beaucoup, on suppose qu'il a voulu mettre un terme à ses souffrances.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1900   -   Incendies.  -  D'une meule de 1 600 gerbes de paille et de 18 hectolitres de grain d'orge au sieur Tourgis, à Bures, canton de Bény-Bocage. Pertes, 800 fr. Assuré.

— D'un hangar au sieur Deshaye, à la Croupte. Pertes, 200 fr. 

— Chez le sieur Dubos, à Livarot. Pertes, 150 fr. Assuré.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1916  -  Incendie.  -  Le feu s’est déclaré dans un bâtiment à usage de boulangerie et de grange, appartenant à M. Lecorbeiller, propriétaire à Pleines-Œuvres, et loué à M. Edouard Bidel, cultivateur à Bures, hameau de la Rivière. Ce bâtiment se trouvait à 100 mètres environs de la demeure des époux Bidel. Ceux-ci, aidés des voisins qui avaient donné le signal d’alarme, essayèrent d’enrayer l’incendie. Mais ils durent borner leurs efforts à préserver les bâtiments voisins, de l’immeuble incendié, il ne resta que les murs. Un tonneau de 1400 litres  de cidre pur, du bois de débit, 400 bottes de paille, 30 gluis, 60 barattées de betteraves, une herse, une cuve et différents objets, le tout estimé à 678 francs, furent entièrement détruits. On se perd en conjonctures sur les causes de cet incendie.

 

Septembre 1916  -  Un hameau ravagé par l’incendie.  -  Sur sept habitations que comptait le hameau du Bosq, commune de Bures, un violent incendie en a détruit complètement trois. Les bâtiments d'exploitation de deux autres ont été aussi entièrement consumés. Les époux Manvieu, âgés de 74 ans, ont péri dans les flammes. Les dégâts  s'élèvent à 100 000 francs. Le sinistre est dû à l’imprudence d'un enfant de six ans, le jeune Georges Lenoble, qui jeta une allumette enflammée sur du foin se trouvant dans la  charretterie des époux Manvieu.  

 

Novembre 1916  -  Incendies.   -  A Bures, le feu a pris dans l'étable de Mme Prodhomme. Les pertes s'élèvent à 2 500 fr. Le lendemain, un second incendie, qu'on croit avoir été causé par des flammèches provenant du premier, a détruit un bâtiment voisin appartenant à M. Lecorbeiller, propriétaire à Pleines-Oeuvres et loué à M. Bidel. Les pertes sont estimées à 9 300 fr.

 

Janvier  1919    -   Incendie volontaire et vol qualifié.  -  Hervieu (Charlotte-Marie), 16 ans, née à Coucy, arrondissement de Coutances, le 21 décembre 1901, domestique à Condé-sur-Vlre.

Le 17 mai 1918, vers 20 heures et demie un incendie se déclarait à Bures, à la maison d'habitation de la dame veuve Manvieu qui était couchée dans sa chambre.

L'alarme fut donnée par sa jeune serrante Charlotte Hervieu, Agée de 16 ans. Le feu qui avait pris naissance au bord de la toiture en chaume de l'immeuble, put être éteint assez rapidement.

Le lendemain matin, vers 6 heures et demie, un nouvel incendie éclatait à la toiture en chaume d'un bâtiment servant d'écurie et situé de l'autre côté de la route, en bordure de laquelle se trouve l'habitation de la veuve Manvieu. Les voisins purent se rendre maîtres du feu au bout d'une demi-heure.

La dame Manvieu, propriétaire de ces 2 immeubles, a évalué à 300 fr. le préjudice causé par ces sinistrés, elle en avait été indemnisée par la compagnie d'assurances.

Les soupçons se portèrent sur sa domestique, Charlotte Hervieu, qu'elle congédia, quelques jours après le départ de celle-ci, la dame Hervieu constatait la disparition d'un ruban de velours noir qui avait été décousu et enlevé du bas d'une robe, et celle d'une dentelle et d'un nœud qui garnissait un de ses bonnets.

Interrogée sur ces vols, Charlotte Hervieu les a reconnus, et après quelques dénégations elle a avoué être également l'auteur des 2 Incendies qui avaient été allumés chez la dame Manvieu. Elle a déclaré avoir mis le feu pour se venger de sa patronne qui la frappait, prétend elle, et elle a reconnu avoir, le 16 mai, alors que celle-ci avait déjà voulu la renvoyer, proféré, en présence d'un sieur Barbier, la menace suivant : « Ces bien, on partira, mais avant vous en verrez d'autres ».

L'accusée a été examinée au point de vue mental, le médecin expert a conclu à son entière responsabilité, en ajoutant qu'à raison des conditions dans lesquelles Charlotte Hervieu a été élevée elle peut, a ce titre quoique ayant eu pleinement conscience du mal qu'elle faisait, demander qu'ont eut pour elle quelque indulgence.

Charlotte Hervieu est acquittée comme ayant agi sans discernement. Elle est confier jusqu'à l'âge de 18 ans au Monastère de la Charité.

La Cour décide, en outre, qu'elle sera, jusqu'à 20 ans, sous le régime de la liberté surveillée et charge Me  Lehanneur, avocat à la Cour d'Appel, de cette surveillance. Défenseur : Me Leroy.   ( Source : Le Moniteur du Calvados )

 

1920  -  L'histoire. -  Le nom de Bures viendrait du normand bur (château). En 1920, la commune de Bures adopte le nom de Bures-les-Monts.

 

Décembre 1936  -   Un cantonnier est blessé d’un coup de couteau.  -  Vendredi, vers 19 heures un coup de téléphone annonçait à la brigade de gendarmerie de Bény-Bocage qu'une  femme avait tenté de tuer son mari au Hameau Jardin, commune de Bures-les-Monts. Aussitôt les gendarmes se rendirent sur les lieux, où ils trouvèrent un homme qui portait une blessure d'apparence grave au-dessous du sein gauche.

Le blessé, qui perdait abondamment son sang, put, après avoir reçu des soins, décliner aux gendarmes : « Je me nomme Jamet Henri. Je suis cantonnier au service de la commune de Bures-les-Monts. Je vis avec ma femme et mon enfant, âgé de 11 ans, issu d'un premier mariage. Malheureusement, la paix ne règne pas toujours dans mon ménage, car souvent ma femme est en proie à des troubles mentaux qui la rendent acariâtre ».

« Je suis rentré ce soir chez moi, vers 17 heures. A peine étais-je arrivé qu'une nouvelle discussion a éclaté. Mais, cette fois, ma femme m'a paru plus surexcitée que de coutume et, sans que je pusse prévoir son geste, elle a saisi un couteau et m'en a porté un coup. Puis elle s'est, enfuie. »

Le Parquet a mandé M. le docteur Chamlian, de Campeaux, pour examiner le blessé qui, sauf complications, devra garder un repos d'un mois environ.

La femme Jamet. qui est âgée d'une cinquantaine d'années, a-t-elle voulu attenter à la vie de son mari en lui portant un coup de couteau ou bien a-t-elle été poussée à commettre son acte sous l'effet d'un dérangement cérébral ? Voilà ce que nous dira l'enquête, quand elle sera achevée, car, à l'heure actuelle, la femme Jamet n'est pas encore retrouvée.

On pense qu'elle s'est réfugiée dans la Manche, chez des parents ou des amis. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Décembre 1936  -   La femme Jamet est arrêtée.  -  La femme Jamet, qui avait, le 5 décembre, blessé son mari d'un coup de couteau, a été arrêtée le 6 décembre à son domicile, alors qu'elle était occupée à soigner son mari.

Elle a déclaré avoir passé la nuit qui suivit sa tentative de meurtre, dans les bruyères, et la nuit de samedi à dimanche, dans un grenier voisin.

Elle a été transférée à la maison d'arrêt de Caen où des médecins experts diront si elle jouit de toutes ses facultés mentales ou si elle se trouvait vendredi soir sous l'empire de la boisson.

  (source le Moniteur du Calvados) 

 

Décembre 1936  -   Le drame.  -  La victime a succombé. Vous avons relaté, le 6 décembre, que M. Henri Jamet, cantonnier à Bures-les-Monts, avait été blessé par sa femme d'un coup de  couteau. 

Tout d'abord la blessure ne semblait pas grave mais, dans la nuit de mercredi a jeudi, M. Jamet commit l'imprudence de se lever et, jeudi matin, il fut trouvé mort au pied de son lit. 

Il avait succombé à une péritonite consécutive au coup de couteau qu'il avait reçu. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Juin 1938   -   La retraite des vieux travailleurs.   -  La Commission de Prévoyance Sociale s'est réunie et a étudié les conditions dans lesquelles pourrait, être instituée la retraite des Vieux Travailleurs. Elle a décidé de proposer que cette retraite soit fixée à 1 800 francs par an à partir de 65 ans. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Juin 1938   -   Une jeune fille blessée par une ruade.   -   Alors qu'elle vaquait aux travaux de la ferme chez ses parents, cultivateurs à Bures-Ies-Monts, la jeune Madeleine Marie, 15 ans, fut atteinte par une ruade de cheval dans la région du rein gauche. Grièvement touchée, la jeune fille a été conduite à la clinique de Saint-Lô où elle a dû subir une intervention chirurgicale. L'état de la jeune blessée est aussi satisfaisant que possible. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Octobre 1945  -  Un vieillard meurt carbonisé.   -   Un incendie a totalement détruit, à Bures-les-Monts, la maison d’un cultivateur, M. Auguste Bottin, âgé de 78 ans. Le corps de l’infortuné vieillard a été retrouvé carbonisé dans les décombres. On attribue le sinistre à des morceaux de bois incandescents qui seraient tombés sur le parquet de la chambre. M. Bottin ayant l’habitude de faire une flambée dans la cheminée avant de se mettre au lit. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1946  -  Sauvage agression.  -  Rentrant de nuit à son domicile, M. Léon Lenoble, 43 ans, cultivateur à Bures-les-Monts, a été attaqué par un individu qui le fit tomber de bicyclette en lui assénant un vigoureux coup de poing. M. Lenoble riposta. Sortant alors un poinçon de sa poche, l’assaillant tenta d’en frapper le fermier qui fut blessé à la main gauche en tentant de se protéger la poitrine.

L’agresseur, un ouvrier agricole du pays, Henri N……, 26 ans, qui avait été en procès avec M. Lenoble, prétend avoir agi sous l’emprise de l’ivresse. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1949   -   Les exploits d'un artificier amateur.   -   Informés par des explosions insolites se produisaient dans la région de Bures-les-Monts, les gendarmes du Bény-Bocage ne tardaient pas apprendre que les déflagrations devaient être provoquées par Albert Ledoux, 22 ans, cultivateur, fils de l'adjoint au maire de la commune. Une perquisition dans la ferme des parents du jeune homme amena la découverte d'un fusil Mauser, de son approvisionnement de 200 kilos de cartouches d'infanterie et de détonateurs stockés par l'artificier amateur.

Poursuivant leurs investigations dans une maison du bourg appartenant aux époux Ledoux, les enquêteurs se trouvèrent en présence d'un véritable arsenal contenant plus de munitions qu'il n'en fallait pour faire sauter la commune : une centaine d’obus allemands à charge creuse anti-chars, dont la moitié ouverts et vidés de leur contenu, un lot de détonateurs, des mèches lentes, en tout deux tonnes d'explosifs divers environ. Sur un tronc d'arbre servant d'établi, 160 kilos d'une poudre extrêmement puissante puisqu'une charge de 9 kilos suffit à percer 2 mètres de béton armé.

Albert Ledoux qui durant les opérations avait réussi à s'échapper des mains de la maréchaussée, s'est présenté le lendemain à la gendarmerie de Vire.

Interrogé par le lieutenant Dannaud commandant la section, il a reconnu les faits, précisant cas d'insu de ses parents il allait de nuit chercher des obus dans un dépôt, à Giéville (Manche) pour se livrer à des essais d'explosifs sur des souches d'arbres.

Sa vocation d'artificier lui serait venue alors qu'il effectuait son service militaire. Albert le tout a été incarcéré. Des spécialistes envoyés de Caen par le M.R.U. ont procédé à l'enlèvement des munitions. (Source  : Le Bonhomme Libre)

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