15 Mai 2025 |
EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
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BURES s/ DIVES |
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Canton de Troarn |
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M.
Louis-Constant Lebarillier, demeurant à Lébisey, a été condamné à
la même peine pour semblable délit. Dans
la même audience, la fille Clément, demeurant à Bures, a été
condamnée à 1 fr. d'amende, pour avoir volé des coupeaux, au
préjudice du sieur Desloges. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Janvier 1832 - Un incendie. - Samedi dernier un incendie a éclaté dans la commune de Bures, canton de Troarn, dans une ferme occupée par le sieur Langlois. Au premier son du tocsin les habitants de la commune, et bientôt après la garde nationale de Troarn sont accourus pour porter secours, et ont rivalisé de zèle et de courage. On a surtout remarqué dans cette funeste circonstance l'utilité que présente pour les campagnes, l'organisation des compagnies de pompiers. C'est à l'activité de ces intrépides citoyens que la commune de Bures a dû d'être préservée d'un plus grand désastre, puisque le feu qui a consumé l'habitation du sieur Langlois se fût certainement communiqué à d'autres habitations, sans les efforts qu'ils firent pour en isoler le foyer. M. le maire de Bure nous invite à consigner ici tant en son nom qu'en celui de ses administrés l'expression de la vive reconnaissance dont ils sont pénétrés. L'incendie parait s'être déclaré d’abord dans un pressoir contigu à la maison d'habitation, mais on en ignore encore la cause. Les bâtiments et tout le mobilier du sieur Langlois ont été la proie des flammes. (Le Pilote du Calvados)
Juin 1833 - Tribunal de police correctionnelle. - Audience du 8 Juin. - Auguste Lehn, marchand de dentelles à Bures, a été condamné à 16 francs d'amende et à 16 francs de dommages-intérêts, comme coupable d'avoir, le 22 mai dernier, porté des coups et fait des blessures a un nommé Édouard le Bey. - Le tribunal a prononcé une amende de 10 fr. contre le nommé Guillaume Marie, berger, demeurant à Rots, pour avoir porté des coups à sa femme et à la femme Cuilbert, sa belle-mère. (Mémorial du Calvados)
Ces
deux femmes s'étant absentées de leur domicile dans la soirée, y
rentrèrent vers dix heures : à peine s'étaient elles endormies, qu'un
assassin, qui s'était probablement caché
dans la maison, s'empara d’une fourche à fumier en fer, qui s'y
trouvait et les en frappa si violemment à la tête que la mort a dû
s'ensuivre immédiatement. Après
avoir accompli ce crime atroce, l'assassin s'est livré à la recherche
de l'argent, objet de sa convoitise, à cet effet, il a fouillé
l'armoire et les autres meubles, et a répandu sur le carreau les linges
et les hardes qui s’y trouvaient renfermés. Cette perquisition
terminée, le meurtrier, voulant faire disparaître les traces de son
crime, a jeté ses deux victimes dans la venelle du lit : ensuite il les
a recouvertes avec la paillasse et les draps et y a mis le feu. Le lit
entier et le ciel de lit ont été consumés, l'une des victimes a eu
les jambes brûlées jusqu'aux hanches, mais, par un hasard
providentiel, le feu n'a aucunement endommagé le plancher de la
maisons, ni l'armoire qui se trouvait placée contre les pieds du lit à
une distance de 33 centimètres à peine. Cette circonstance doit être
attribuée au défaut d'air, les portes et fenêtres étant restée
fermées. La
justice ayant été informée de ce crime, M. le juge de paix de Troarn,
assisté de son greffier, de M. Crouën, maréchal-de-logis de
gendarmerie à la résidence de Troarn, accompagné de deux gendarmes,
M. le maire de Bures, se sont rendus, hier vendredi 13, a huit heures du
matin sur les lieux. A
leur arrivée, on s’est empressé de pénétrer dans le domicile de la
dame veuve Binet. La maison était tellement pleine de fumé qu'on n'a
pu y entrer tout d'abord. Les cadavres ont été retirés de la venelle
du lit. Ils étaient horriblement défigurés par les nombreux coups de
fourche dont ils portaient la trace. L’un d'eux, celui de la veuve
Binet, avait le crâne en partie brisé, l'autre femme avait un bras
étendu horizontalement sur le front comme pour parer un coup. En
déblayant les objets de literie consumés par le feu, on a trouvé une
grande quantité de charbon et de bois carbonisé à l’emplacement du
lit. il
paraît invraisemblable que le bois de lit ait produit ce charbon, on
serait porté à croire que le meurtrier aurait mis du bois sous les
cadavres de ses victimes pour les réduire en cendres plus promptement. La
fourche qui a servi à la perpétration du crime était placée
ordinairement, par la femme Binet, entre son buffet et son lit : on l'a
retrouvée à sa place habituelle, mais elle n'avait plus qu'un doigt Le
manche de la fourche était ensanglanté ainsi que la douille où l'on
voyait encore de longs cheveux de femme, les deux autres doigts
s'étaient cassés en frappant sur les victimes, on les a retrouvés
dans les cendres du lit, l'un à la tête et l'autre aux pieds. Cette
circonstance démontre clairement que l'auteur du crime connaissait
l'intérieur de la maison et les habitudes des personnes qui
l'habitaient et qu'il n’est pas étranger à la localité. Pour
donner le change à la justice et éloigner toute espèce de soupçon,
le meurtrier a laissé au domicile de ses victimes une veste de peluche
grise, rayée, dont la coupe On
présume que le meurtrier en a fait usage pour se déguiser. On n'a
remarqué aucune fracture dans la maison. Les titres de propriété et
les papiers de famille ont été respectés. On ne connaît pas encore l'auteur de ce crime : la justice informe. M. le procureur de la République, prévenu par un exprès dans la matinée d'hier, s'est rendu sur le théâtre du crime avec M. le juge d'instruction et des chirurgiens, pour procéder à l'autopsie des cadavres. (source Journal de Honfleur)
Juillet 1849 - Nouvelles Locales. - Nous avons annoncé, il y a deux mois, d'après « le Pilote du Calvados » que les sieurs Bazin père et fils, étaient entre les mains de la justice, sous la prévention d'assassinat commis, dans la semaine de Pâques, sur deux femmes de Bures. Il est de notre devoir d'annoncer aujourd'hui, d'après ce même journal, que les plus scrupuleuses investigations des magistrats n'ont pu trouver aucune charge contre les inculpés. Les sieurs Bazin, qui avaient été l'objet d'un vif intérêt pendant leur longue détention, sont rentrés dans la commune de Basseneville, où ils continuent à jouir de l'estime publique. (source Journal de Honfleur)
Mai 1849 - Nouvelles Locales. - La veste qui a servi de déguisement à l'assassin des femmes Binet et Biret, de Bures, et qui fut trouvée au domicile de ces dernières, a été exposée aux regards du public, samedi dernier, sur la place du marché de Troarn, par M Crouën, maréchal-de-logis de gendarmerie. Ce moyen employé par la justice, à l'effet de parvenir à découvrir le propriétaire de cette veste, lui a réussi entièrement, le vêtement a été reconnu pour avoir appartenu à un habitant de Saint-Samson, nommé Mauger, mort il y a environ un an. Les objets mobiliers composant la succession du sieur Mauger, ayant été vendus peu de temps après sa mort, par M. Noël, notaire à Dozulé, la veste dont il s'agit, fut achetée par le sieur Bazin, père, demeurant à Basseneville. Il parait que celui-ci l’avait donnée à l'un de ses fils peu de jours après l'avoir acquise. Par suite de renseignements pris, dimanche dernier, auprès de M Noël, notaire, par M. le Maire de Troarn et par M. Crouën, maréchal-de-logis de gendarmerie, la vestes été reconnue par la veuve Manger pour avoir appartenu à son mari. On s'est empressé d'en prévenir M. le Procureur de la République prés le tribunal civil de Caen, qui a décerné immédiatement un mandat d'arrestation contre le sieur Bazin, père et contre ses deux fils. En
vertu de ce mandat, les gendarmes de Troarn ont arrêté dimanche
dernier, dans la soirée, les sieurs Bazin, père et fils, à leur
domicile, à Basseneville, et les ont conduits aussitôt à la prison de
Caen où ils sont arrivés pendant la nuit. (source
Journal de Honfleur)
Février 1860 - Un incendie. - Dans la nuit du 25 au 26 février, un incendie s'est déclaré au village de la Couture, commune de Bures, canton de Troarn, chez le sieur Rouland, cultivateur. Les bâtiments ont été dévorés par les flammes sans qu'il soit possible de faire arriver les secours à temps. La perte est évaluée à 3 000 francs environ pour le mobilier seulement. Six bêtes à cornes et un porc, enfermés dans l'étable, n'ont pu être sauvés et ont été entièrement brûlés. Ni les bâtiments ni le mobilier n'étaient assurés. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue. ( Le Pays d'Auge )
Novembre 1860 - Une arrestation. - Jeudi dernier, les gendarmes à la résidence de Troarn ont, en vertu d'un mandat d'amener, procédé à l'arrestation du nommé Auguste Audrieu, dit Binet, journalier, demeurant à Bures, inculpé d'un vol de dix sacs de blé, commis de nuit, avec escalade et effraction, en la commune de Bures, au préjudice et au domicile de MM. Briard frères. Les gendarmes, s'étant présentés au domicile d'Audrieu, apprirent que celui-ci était dans un herbage voisin de sa maison. Ils se rendirent au lieu indiqué, mais, dès qu'il les aperçut, il s'enfuit à travers les herbages du marais de Bures, en sautant les fossés avec une agilité extraordinaire. Malgré
cette espèce de course au clocher, Audrieu fut rattrapé près de
Basseneville et remis, le lendemain de son arrestation, à la
disposition de la justice.
Le malfaiteur a déjà été
repris de justice pour différents vols. Les gendarmes Prudhomme et
Malines ont, dans cette circonstance, fait preuve d'intelligence et de
fermeté. ( L’Ordre et la Liberté)
Décembre 1860 - Une mise au point. - En annonçant, dans l'Ordre et la Liberté de mardi dernier, l'arrestation du nommé Auguste Audrieu dit Binet, de Bures, accusé d'avoir volé dix sacs de blé à MM. Briard frères, de la même commune, nous avons dit que les gendarmes Prudhomme et Malines avaient fait preuve, dans cette circonstance, de beaucoup d'intelligence et de fermeté. Il
est très probable que si ces deux braves militaires avaient été
seuls, il leur aurait été impossible de s'emparer de ce dangereux
malfaiteur, mais ils étaient heureusement secondés par les gendarmes
Chennevière et Lagniel, à la résidence de Troarn, lesquels ont
contribué puissamment à cette difficile capture et ont par leur
courage et leur agilité à poursuivre Audrieu, assuré l'arrestation de
celui-ci. ( L’Ordre et la Liberté)
On
attribue sa mort à un accident. Dimanche dernier, vers six heures du
soir, il était encore à Troarn, et c'est sans doute en s'en retournant
qu'il aura fait une chute dans le canal, d'où il a été retiré. On a
trouvé dans ses poches une bourse en toile renfermant 26 fr. 45
centimes. (l’Ordre et la
Liberté)
Novembre 1862 - Une noyade. - Le samedi 25 octobre, le sieur Isidore Mazeline, couvreur, demeurant à Bures, s'en alla travailler à Basseneville et ne rentra pas le soir chez lui. Sa femme, étonnée de son absence, passa la nuit dans une profonde inquiétude. Le lendemain, au point du jour, elle envoya à sa recherche, on le trouva noyé dans un fossé qu'il devait traverser sur une planche qui sert de passage. On présume qu'en revenant chez lui, après sa journée, à travers les herbages, ce malheureux ouvrier, qui jouissait de l'estime publique, trompé par l'obscurité de la nuit, aura manqué la planche, ou bien qu'étant dessus il aura glissé et sera tombé dans le fossé, où il a si tristement trouvé la mort. Il
y a quelques années, le frère du sieur Mazeline, qui était tailleur
d'habits, a péri de la même manière. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre 1862 - Les mulots. - Un grand nombre d'herbages de la vallée de la Dives, situés, notamment, sur les territoires de Saint-Pierre-du-Jonquet, Saint-Samson, Troarn, Bures, Basseneville, sont en ce moment ravagés par des milliers de mulots qui les labourent en tout sens et en arrachent l'herbe sur leur passage. Ces
herbages offrent un triste spectacle par la dégradation que causent
journellement ces terribles rongeurs, le fait se renouvelle chaque fois
que l'hiver n'est pas assez humide pour produire une bienfaisante
crétine qui, seule, a l'efficacité nécessaire pour mettre fin à ce
fléau. (l’Ordre et la
Liberté)
Septembre 1863 - Un violent incendie. - Vendredi dernier, vers 6 heures du soir, un violent incendie a éclaté, en la commune de Bures, au domicile du sieur Legallois fils, gabarrier, et a détruit entièrement l'habitation de ce dernier, ainsi que divers autres appartements avec les objets mobiliers qu'ils contenaient. De chez le sieur Legallois, le feu s'est communiqué à un petit corps de ferme voisin, appartenant au sieur Martin, propriétaire-cultivateur, et a consumé tous les bâtiments d'exploitation, ainsi que la maison d'habitation et tout le mobilier, foins et grains qui les garnissaient. Les pompiers de Troarn et de Bavent se sont empressés de se rendre sur les lieux avec leurs pompes. Nous manquons de détails précis sur ce malheureux sinistre, qui a mis en émoi les communes voisines. Le
feu paraît avoir pris naissance par de la braise mal éteinte que le
sieur Legallois, qui avait cuit du pain dans la journée, avait
déposée dans un appartement. Son mobilier et ses immeubles étaient
assurés, mais ceux du sieur Martin ne l'étaient pas. On n'a pu rien
sauver chez ce dernier, tant l'intensité du feu était grande. (l’Ordre
et
Février 1864 - L’ivresse. - Le samedi 6 de ce mois, M. Tostain, ouvrier menuisier, demeurant à Troarn, revenait de Cabourg. Comme il traversait la commune de Bures, vers onze heures du soir, il vit un homme étendu sur la route, la face contre terre et donnant à peine signe de vie. Il s'empressa de le relever, et, voyant qu'il était complètement ivre, il put non sans peine se faire indiquer son domicile et l’y reconduisit. Sans
le secours inespéré du sieur Tostain, notre ivrogne aurait
infailliblement succombé aux rigueurs du froid, attendu qu'il était
dans l'impossibilité de pouvoir se relever. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1866 -
Un accident. -
Encore un accident dû
à la prudence des conducteurs. Dimanche dernier, le sieur Rosette,
voiturier à Allemagne, revenait de Cabourg avec deux voitures attelées
de chacune un cheval. Étant venue à s'endormir dans l'une d'elles, ses
chevaux prirent bientôt une fausse direction, ils quittèrent la bonne
route et s'engagèrent dans celle de Bures, puis, passant le pont
établi sur la Dives, il ne tardèrent pas à aller s'échouer dans le
marais de cette commune. Ils avaient alors parcouru environ 60 mètres
sur la digue qui longe la rivière, si la voiture eut versé un mètre
plus loin, tout l'attelage tombait en pleine Dives. Le
conducteur, réveillé en sursaut, en a été quitte pour appeler du
secours. Il était alors six heures du matin.
Mars
1867 -
Une bénédiction. -
Dimanche dernier, on a fait la bénédiction de l'église de
Bures, à laquelle on a fait d'importants travaux d'agrandissement, et
notamment, un chœur tout neuf avec un bel autel. La cérémonie était présidée par M. Ducellier, vicaire général, il était accompagné d'un grand nombre d'ecclésiastiques des communes environnantes, qui avaient été invités de participer à cette cérémonie, qui avait attiré un grand concours de fidèles.
Mai
1867 -
Un accident. - Le
vendredi 17 de ce mois, le petit garçon du sieur Pierre Lenglinay, de
Bures, qui était domestique dans une ferme des environs, a reçu à la
tête, un coup de pied de cheval qui met ses jours en danger. Il a eu le
front entre ouvert et un oeil presque sorti de son orbite.
Juillet
1867 -
Un orage. -
On nous écrit de Bavent, qu'un violent orage a éclaté sur ce
pays dans la nuit du 12 au 13 juillet. La foudre est tombée en
plusieurs endroits. À Bavent, elle a brisée un pommier et un peuplier ; à Bures, elle est tombée sur la cheminée du sieur Desloges, et en a détaché quelques pierres ; enfin sur le territoire de Basseneville, le tonnerre a réduit en cendres une meule de foin.
Ils
se retirèrent de cette position désagréable sans avoir éprouvé
aucun mal. Le
garde général du syndicat de la Dives, M. Gustave Hélie, ayant été
prévenu de l'accident, s'empressa aussitôt de faire rétablir
solidement l'appuie-main de la passerelle dont il s'agit, et qui sert
fréquemment au passage des personnes qui se rendent de Bures aux marais
de Troarn.
Janvier
1868 -
Fait divers.
- Une magnifique
outarde, de la grande espèce, tuée sur le territoire de la commune de
Bures, par M. Lemarinier de Bavent, viendra enrichir la collection du
cabinet d'histoire naturelle de
Caen.
Janvier
1869 -
Un accident. -
Le 11 de ce mois, la demoiselle Caroline Devinas, demeurant à
Bures, après avoir mesuré des pommes dans un demi-hectolitre en bois,
se rendit au bord de la Dives, afin de nettoyer cette mesure. Comme
elle se livrait à ce travail, elle glissa et tomba dans la rivière.
Elle fut entraînée l'espace de 50 mètres par le courant, qui est
très rapide à l'endroit où elle s'était placée. Aux cris que poussa l'infortunée, et qui furent entendus, la dame Édouard Labey, de Bures, aidée de deux hommes qu'elle pria de l'accompagner, coururent à son secours. Ces personnes retirèrent la fille Devinas de sa position dangereuse. Sans leur secours inespéré, elle se serait infailliblement noyée.
Juillet 1869 - Fait divers. - Il y a environ deux mois, un propriétaire de la commune de Bures se rendit chez le sieur X..., débitant de la localité, pour y faire de la consommation. Ne trouvant personne à la maison, il profita de cette occasion favorable pour s'emparer d'une petite montre en or, qui était accrochée à un meuble, à côté d'une grosse montre en argent qu'il jugea à propos de respecter. Quand le propriétaire de la montre s'aperçut de sa disparition, il ne sut qui accuser d'en être l'auteur. Il
y à environ trois semaines, ayant eu connaissance que le propriétaire
dont il s'agit en avait une semblable, le sieur X... en informa les
gendarmes à la résidence de Troarn.
Ces militaires se rendirent chez ce propriétaire et l'interrogèrent
sur la provenance de la montre qu'il avait en sa possession. Pris ainsi
à l'improviste, celui-ci balbutia et déclara qu'il l'avait trouvée à
un endroit, désigné sous le nom de Pont-des-Terres, situé à un
kilomètre de Bures. Comme sa réponse ne parut pas satisfaisante,
procès-verbal a été dressé.
Avril
1870 -
Fait divers.
-
Un jour de la semaine
dernière, la demoiselle B..., demeurant à Bures, se rendit sur le bord
de la Dives pour laver son linge. Pendant qu'elle s'occupait de ce
travail, un morceau de linge s'échappa de ses mains et était
entraîné par le courant,
la demoiselle se pencha pour le ressaisir, mais perdant l'équilibre,
Octobre
1871 -
Fait divers.
- Dimanche
matin, on a retiré de la Dives, au pont de Bures, le corps d'un homme
qui a été reconnu pour être celui du sieur Pautonnier, cantonnier,
demeurant à Janville, hameau de la Ramée. On présume que cette mort
est le résultat d'un
accident.
Mars 1872 - Le gel. - Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.
Mars
1872
- Les quêtes .
- Les
dames quêteuses poursuivent sans relâche, dans notre département,
leur oeuvre de dévouement pour l'affranchissement du territoire. Citons,
entre mille, les trois faits suivants : A
Bures, le sieur X….. pour toute offrande, s'est contenté de
répondre aux quêteuses : Je
n'ai pas perdu la France ; qu'ceux qui l'ont mise dans l’état où
elle est, là r'lèvent... Quant aux Prussiens, y n'me gênent brin où
y sont, qui z'y restent. » Un
gros et gras marchand de gigots d'Aunay a pris un autre prétexte pour
ne pas délier les cordons de sa bourse. Il
a prétendu « qu’l’impôt su l’café et
l'iau-de-vie était monté trop hât » Enfin,
— et à celui-là le coq, Comme les quêteuses s'étonnaient de la
ladrerie et de la brusquerie d'un sieur X….., de Percy, près Mézidon
: — Qu’vo êtes, donc b...onnes ; vo n'veyez pas que j'viens de me fi…che un coup de martieau sur le daigt….
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Avril
1873
- Pêche
miraculeuse.
-
La pêche du maquereau
est miraculeuse en ce moment sur nos côtés de Normandie. Cinq bateaux
sont entrés, rapportent 105 800 Maquereaux, 9 700 avaient été
salés en
Mai 1873 - Les Événements. - Samedi soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON, duc DE MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Mai 1873 - Incendie. - Dimanche dernier, un incendie a éclaté à Bures, au domicile du sieur Arsène Foison, et c'est propagé, en un clin d’œil, aux autres maisons voisines appartenant aux sieurs Abel Foison, père du précédent, Manuel Samson, et à la femme César Mazeline. Tous ces bâtiments étaient contigus, construits en torchis et couverts en paille et roseaux, ils sont devenus promptement la proie des flammes, ainsi qu'une bonne partie du mobilier qui les garnissait. La perte immobilière est évaluée approximativement à 10 000 fr. et la perte mobilière a 4 000 fr. Il n'y avait que la maison et le mobilier d'Arsène Foison d'assurés. Cet incendie est dû à l'imprudence de ce dernier. Le sieur Foison, après s'être servi d'un torchon auquel le feu s'était communiqué, sans qu'il s'en aperçût, l'avait accroché, suivant son habitude, à l'entrée de sa maison, en dehors, contre le mur, et à peu distance de la couverture. Après avoir consumé le chiffon le feu s'était communiqué à la couverture et avait terminé son oeuvre.
Mai
1873
- Accident.
-
Jeudi, dans
l'après-midi, la demoiselle Bertrand, demeurant à Bures, s'en alla
laver son linge à la Dives, et tomba dans la rivière, très profonde
en cet endroit. La demoiselle Léa Binet, dit Audrieu, témoin de sa
chute, courut à son secours et
fut assez heureuse de la retirer. Sans ce secours inespéré, la
demoiselle Bertrand
aurait péri infailliblement, attendu que le courant l'entraînait.
Septembre
1873
-
Accident.
- Vendredi
dernier, le sieur Morand, âgé de 18 ans, demeurant à Bures, chez sa
mère, après avoir travaillé à son champ situé près de Troarn, se
disposait, vers onze heures du matin, à retourner chez lui. Étant
monté sur le devant de sa voiture, il fouetta ses chevaux pour les
mettre en mouvement, celui de devant partit à fond de train, sa course
rapide fit tomber le cheval de limon qui fut traîné pendant quelques
instants et qui est blessé au point qu'on sera obligé de l'abattre.
Pendant cette course effrénée, Morand fut précipité sur le sol et
dans cette
chute, il a eu une cuisse
cassée.
Juillet
1874
- Une révolution. -
Des
faits d'une brutalité inouïe se sont passés à Bures, le 19 de ce
mois, à l'occasion de l'élection de deux conseillers municipaux. La
commune étant, depuis longtemps, divisée en deux partis acharnés l'un
contre l'autre, pour des motifs dont nous n'avons pas à nous
occuper, chacun d'eux
avait cherché, par tous moyens, a faire, passer les candidats de son
choix, un seul réussît a faire nommer ses deux candidats. Ce succès,
mit en fureur le parti vaincu, lequel proféra des menaces contre ses
adversaires et ne tarda pas à les mettre à exécution. Plusieurs
forcenés s'étant armés de bâtons, frappèrent avec fureur plusieurs
personnes inoffensives, les sieurs Lequest fils, et Auguste-César
Audrieu furent attaqués si violemment que leur vie a été un moment en
danger. Depuis le dépouillement du scrutin, qui eut lieu vers 7 heures
du soir, jusqu'à près de minuit, la commune de Bures fut sous
l'impression d'une profonde terreur, les hommes et les femmes du parti
vaincu, La commune de Bures n'ayant pas de maire, l'adjoint, témoin du désordre, n'a fait aucune tentative pour contenir les perturbateurs, il n'a donné aucun ordre au garde champêtre pour faire cesser cette scène sauvage. Les gendarmes, à la résidence de Troarn, ayant été informés de ce fait scandaleux, se sont rendus sur les lieux et ont ouvert une enquête à la suite de laquelle ils ont dressé procès-verbal. La justice sera appelée à se prononcer sur cette affaire.
Juillet 1874 - La canicule. - Le 24 juillet, a commencé la canicule, qui finira le 26 du mois prochain. Beaucoup de personnes croient que ce temps correspond aux plus fortes chaleurs de l’année. Nous en avons la preuve contraire cette année.
Juillet 1874 - Le réchauffement climatique. - La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Juin
1875
- Mauvaise action. -
Dernièrement,
un malfaiteur, resté inconnu, s'est introduit dans un pré, situé à
Bures, appartenant au sieur Saint-Bonnet, chaudronnier à Troarn, et a
cassé entièrement les greffes de plusieurs pommiers. Précédemment,
un semblable fait a été commis, à plusieurs reprises, dans la même
pièce, dans laquelle on introduit nuitamment des bestiaux pour
dépouiller l'herbe au préjudice du
propriétaire.
Octobre 1875 - La vie. - On a fait un curieux travail sur la longévité comparée de nos départements. Il en résulte que le nombre annuel de décès, à l'âge de 100 ans et au-dessus, est en France de 148. Les départements qui se distinguent par la durée de la vie, sont les suivants : Calvados, Orne, Eure, Eure-et-Loir, Sarthe, Lot-et-Garonne, Deux-Sèvres, lndre-et-Loire, Basses-Pyrénées, Maine-et-Loire, Ardennes, Gers, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne.
Octobre
1875
-
Accident par la foudre. -
Pendant
la nuit orageuse de mardi à mercredi, le tonnerre est tombé dans la
commune de Bures, sur un peuplier situé près de la maison du
sieur Foison, et l'a mis en morceaux qui ont été éparpillés de tous
côtés. La maison du sieur Foison a été préservée de la foudre,
mais plusieurs maisons situées à quelque distance de cette dernière
ont eu leurs carreaux cassés par les effets de la commotion
électrique, on en compte 14 chez M. Morand, propriétaire, et un
Juillet 1897 - Viandes corrompues. - Constant Hamel, équarrisseur à Bures,; Agénor Desbois, garçon boucher, et Jules-Désiré Leclerc, tueur de porcs aux abattoirs de Caen, Pierre Boissais, meunier à Bretteville-sur-Odon, ont comparu mercredi dernier en police correctionnelle. — Voici, les faits l'équarrisseur Hamel avait acheté 12 fr., à M. Deloges, ancien député, un bœuf tombé accidentellement dans un fossé. Hamel en remit les pieds à Leclerc pour en faire ce qu'il voudrait, mais ils furent saisis aux abattoirs, en outre, ledit Hamel avait reçu du sieur Longuet, cultivateur à Robehomme, un jeune veau malade dont il ne trouva pas à se débarrasser. Quant au meunier Boissais, il avait une vache malade, Dubois l'acheva et l'arrangea pour être expédiée aux Halles, à Paris. On la retourna à l'expéditeur, quant aux tripes, elles furent saisies aux abattoirs. — Hamel et Desbois ont été condamnés à deux mois de prison ; Leclerc et Boissais à un mois, non pas pour avoir vendu de la viande mauvaise, mais pour avoir livré, préparé ou accepté, en vue de la vendre, de la viande saisie comme impropre à la consommation. Parmi les témoins se trouvait M. Leblanc, tripier aux abattoirs, dont nos lecteurs se rappellent la lettre de protestation. Il a reconnu avoir acheté des tripes dont il ignorait la provenance, sur ce, le président lui a fait remarquer « qu'il n'était pas trop délicat ». Le
5 août, viendront les autres affaires de viandes corrompues, qui sont
à l'instruction depuis plusieurs mois.
(
Le Bonhomme Normand )
Novembre
1897 -
Gaminerie
coupable. -
Au passage
d'un train à Bures, près Troarn, les jeunes Georges Marie, 6 ans ½ ;
Joseph et Victor Devinast, 13 et 12 ans, se sont amusés à jeter des
pierres sur un wagon dont ils ont brisé une des vitres.
(
Le Bonhomme Normand )
Novembre
1898 -
Laïcisation. -
C'est en vertu
d'un arrêté ministériel du mois de septembre que toutes les écoles
communales en faveur desquelles il n'y a pas de fondations
ont été laïcisées à partir du 1er novembre. (
Le Bonhomme Normand )
Novembre 1898 - Morts accidentelles. - Le Lucien Bompain, journalier à Bures près Troarn, est tombé d'une voiture de pommes qu'il déchargeait, et dans sa chute s'est brisé la colonne vertébrale. Bompain, qui est marié et père de quatre enfants, est mort sur le coup. —
Le sieur Jean Louis, 24 ans, domestique chez le sieur Mondehard, meunier
à St-Georges-d'Aunay, en revenant, le soir, du marché d'Aunay, est
tombé de sa voiture chargée de sacs de grain. Son patron, qui se
trouvait à l'arrière du véhicule, voyant les chevaux s'arrêter,
descendit et trouva le jeune homme étendu sur le dos et ne donnant plus
signe de vie. L'infortuné Louis s'était fracturé le crâne. (
Le Bonhomme
Avril
1899 - Saisie d'eau-de-vie de cidre.
- Les gendarmes se trouvant en service dans la commune de Bures le
9 avril, virent venir vers eux un individu qui, en les
apercevant, jeta quelque chose dans un fossé de la route.
S'étant approchés, ils ramassèrent un petit Baril. Interpellé sur
son identité, le fraudeur déclara se nommer Désiré Saillant, âgé
de 44 ans, entrepreneur de drainage à Ste-Scolasse-sur-Sarthe (Orne).
Saillant fut conduit devant le receveur des contributions indirectes de
Troarn, qui a constaté que le baril contenait 1 litre 90 centilitres
d'eau-de-vie de cidre, le tout d'une valeur approximative de 8 francs. Procès-verbal
a été dressé contre Saillant, il aurait mieux fait de payer les
droits de régie.
Juin
1899 -
Accidents de travail.
- Le
sieur Louis Baujean, 27 ans, terrassier à Fontenay-le-Marmion, est
tombé sous un train de wagonnets dont il serrait le frein et a eu une
jambe broyée. Le malheureux, qui est marié depuis peu et a un enfant
en bas âge, a été transporté à l'hôtel-Dieu de Caen, où
l'amputation de la jambe a été pratiquée. —
Le sieur Lebougre, 26 ans, ouvrier au tissage Lehujeur frères, à
Condé, travaillait à la sécherie, quand, une planche cédant tout à
coup, il tomba à califourchon sur le plancher,
qui est à claire-voie, se blessant assez grièvement, il a été
transporté à l'Hôtel-Dieu de Caen. —
Le sieur Jules Moulin, couvreur à Bavent, travaillait à une
couverture, à Bures, près Troarn. Celle-ci venant à rompre, il est
tombé d'une hauteur de huit mètres, et, dans sa chute, s'est fait
d'assez graves contusions. —
Samedi, un bien triste accident s'est produit aux carrières de
Perrières. Le sieur Louis Pochon, 35 ans était monté sur un des
wagonnets qui servent à transporter le caillou de la carrière
à la gare de Jort. En voulant descendre, ce malheureux glissa, tomba
sur la voie et les wagonnets lui passèrent sur une jambe qui fut
broyée et presque
détachée au-dessus du genou.
(
Le Bonhomme Normand )
Octobre 1899 - Enfant brûlée vive. - Un matin, pendant que la dame Pierrine Dévinast, journalière à Bures, prés Troarn, était occupée a son ménage, sa petite fille, âgée de 18 mois, qui jouait dans la cuisine, renversa, sur elle une marmite contenant deux litres d'eau bouillante. La
pauvre enfant, brûlée gravement à la gorge, à la poitrine et aux
bras, a succombé dans l'après-midi. (source
le Bonhomme Normand)
Août 1900 - Suicide. - Gabriel Lebatard, 80 ans, demeurant à Bures, canton de Troarn, était couché avec sa femme, âgée de 76 ans. Il se leva la nuit sans rien dire et alla se jeter dans son puits. Au
bruit, la dame Lebatard accourut, mais il était trop tard. Le pauvre
vieillard ne donnait plus signe de vie quand on le retira. Depuis
quelque temps, il manifestait des craintes de ne plus avoir assez pour
vivre, alors que ses enfants ne l’auraient certainement
laissé manquer de rien.
(
Le Bonhomme Normand )
—
La veille, à Livarot aussi, un briquetier, le sieur Lequesne,
s'était l'ait soulever la sienne. —
A Caen même, à la porte
du magasin de cycles Vaussy, un nommé Armand Marie, 25 ans, tailleur
d'habits, avait choisi gratis une très jolie machine. Les employés
s'en étant aperçus se lancèrent par la ville et rejoignirent le
voleur place Blot. Devant
le tribunal, Marie a prétendu qu'il était ivre. Il n'en a pas moins
récolté 4 mois de prison. —
Enfin à Bures, près Troarn,
on a pris la bicyclette du sieur Langlois, journalier, qui s'en servait
d'ordinaire pour se rendre à son travail.
(
Le Bonhomme Normand )
Juillet 1912 - Victime des Élections - Le 12 mai, au retour des élections municipales, plusieurs personnes commentaient avec vivacité les événements devant le débit Coutances, à Bures. Un nommé Lechevalier eut l'imprudence d'aller se mêler à la conversation sans y être évité. Cela eut le Don d'impatienter Justin Claus, 28 ans, né à Courseulles, ouvrier d'usine à Dives. Il flanqua une formidable raclée à Lechevalier qui en est à peine remis les en porte encore les traces. Claus s'en tire avec un mois de prison et comme il n'a pas d'antécédents, il bénéficie du sursis.
Janvier
1920 -
Écrasée par un train.
- Au
passage à niveau 23, situé sur la commune de Bures, une dame Milon, 63
ans, a été tamponnée par un train se dirigeant sur Dozulé. C'est
après le passage du convoi que la garde-barrière, Mme Grenier, à
laquelle Mme Milon venait rendre visite, trouva la malheureuse femme le
long du poteau de la barrière opposée. Une partie de la tête avait
été arrachée et projetée à une certaine distance. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier 1922 - Macabres repêchages. - On a retiré de l'Orne, à Mesnil-Villement, canton de Falaise, le cadavre de Mlle Marie-Thérèse Lange, 28 ans. Cette personne, qui habitait avec son père, dans la commune avait quitté la ferme dans la nuit. Son corps ne portant, aucune trace de violences, tout fait donc supposer un suicide. — Le cadavre de M. François Aubrée, 55 ans, journalier à Bures, a été retrouvé dans la Dives. Dans la nuit Aubrée s'était levé et avait dit à sa femme qu'il avait besoin de sortir. Le malheureux était allé se noyer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1922 -
C’est bien fait !
-
Georges
Cacheux, 44 ans, sa concubine, Hélène Poinsignon, veuve Piffard, 49
ans, cultivateurs à Bures, canton de Troarn, avaient mouillé, leur
lait dans la proportion de 35 %. La femme, Piffard a livré ce lait
falsifié. Poursuivis
pour ce délit, ils ont récolté chacun 3 mois de prison, la femme
bénéficiant du sursis, chacun encore 500 fr. d'amende, l'insertion et
l'affichage du jugement. (Source : Le Bonhomme
Janvier
1929 -
Nos monuments historiques. -
Sont
classés comme
monuments historiques : à Blangy-le-château, la façade et la toiture
de l'ancienne auberge du Coq-Hardi ; à Bures, le manoir de Tourpes ;
à Canapville, la façade et la toiture du bâtiment principal et le
bâtiment en retour du manoir de Canapville ; à Cambremer, le
manoir du Bois de Bais ; à Notre-Dame-d'Estrées, le manoir de la
Planche.
Janvier 1931 - les aides aux jeunes filles. - Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués. Bures.
— Mlle Belliot Raymonde, âgée de 19 ans, appartient à une famille
de 7 enfants vivants. La postulante est restée à la maison paternelle
pour aider à élever ses 4 frères plus jeunes. Le père de Mlle
Belliot, mobilisé pendant toute la durée des hostilités, est
cantonnier du Syndicat des Marais de la Dives. Les époux Belliot,
jouissent de la considération publique. L'intéressée a contracté
mariage, le 26 avril 1930, avec M. Boissard Marcel,
ouvrier jardinier.
Janvier 1937 - Un accident à Bures. - Au début de la matinée, au carrefour du lavoir, à l'intersection du chemin de G. C. 95 et du chemin vicinal conduisant à la gare de Bures, un camion automobile de la Fromagerie Lepetit, de Cléville, piloté par le chauffeur Marcel Léon, 25 ans, qui roulait à vive allure, est entré en collision avec un cycliste, M. Albert Paysant, 53 ans, domestique au service de M. Gibrat, propriétaire à Bures. Dans l'accident, M. Paysant a été blessé à la tête et à la jambe gauche. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1937 - Un cambrioleur fait buisson creux à Bures. - Profitant de l'absence de M. É. Ponthier, 42 ans, ouvrier d'usine, un malfaiteur s'est introduit à son domicile, en déplaçant un grillage protégeant une fenêtre. Le cambrioleur a fracturé une armoire et déplacé des draps, dans l'espoir de découvrir de l'argent. N'en pouvant trouver, il s'est retiré en emportant deux lapines, dérobées dans un clapier attenant à la maison de M. Ponthier. Il y a quinze jours, ce dernier avait déjà été victime d'une tentative de vol. La gendarmerie enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1938 - Résumé météorologique du mois d'août. - Le mois d'août 1938 a été, dans son ensemble, chaud et pluvieux. La moyenne de température, qui atteint 17° 70, n'est pas exceptionnelle, elle n'en dépasse pas moins très largement la normale 16° 90. Seule la station du Molay-Littry présente une moyenne inférieure, 16° 42, dans l'ensemble du département, les moyennes sont élevées : 17°10 à Vire, 17° 72 à Caen, 17° 80 à Deauville. Il convient néanmoins de noter que la première semaine du mois fut seule gratifiée de hautes températures, le maximum journalier s'est abaissé à 15° 4, le 20 et à 15° 0 le 29, alors qu'il avait atteint 33° le premier jour du mois. De tels contrastes ont désagréablement surpris les touristes.
Le
mois a compté trois périodes de beau temps, du 1er au 7, du 11 au 19
et du 23 au 28, dans son ensemble, il est pluvieux. Des
pluies d'une telle importance ont enfin vaincu la sécheresse. Tout
spécialement les 35 millimètres de pluies, survenus le 29, ont
redonné de la vigueur aux prairies et ont arrêté la baisse sur les
marchés. On a cependant regretté qu'un relèvement de la température
n'ait pas coïncidé avec la reprise des précipitations. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février 1939 - Un cycliste fait une chute grave. - On a découvert, sans connaissance, près de sa bicyclette, M. René Paysan, 37 ans, cultivateur à Bures, qui avait fait une chute au bas de la côte et dans le virage près de cette localité, sur la route de Troarn à Petiville. On suppose que le cycliste ayant freiné trop brutalement, la chaîne sauta et bloqua la roue arrière. M. Paysant a été transporté à l'hôpital de Caen où il a été admis dans un état grave. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - A Bures deux voitures entrent en collision. - En abordant le carrefour situé près le Lavoir, M. Robert Le Brigand, 23 ans, employé de bureau à Dives-sur-Mer qui, en compagnie de sa femme, se rendait chez ses beaux-parents, au volant de sa voiture automobile, est entré en collision avec une camionnette conduite par M. André Mercier, 18 ans, entrepositaire, rue Deshayes, à Elbeuf (Seine-Inférieure) qui se rendait à Bavent. Malgré la vitesse réduite des automobilistes, le choc fut violent, les voitures s'étant abordées radiateur contre radiateur. Mme
Le Brigand a été blessée au visage. Les dégâts matériels sont
importants. (Source
: Le Moniteur du
Calvados)
Février 1940 - En défaut. - Pour avoir omis de faire renouveler sa carte de circulation, le belge Nicolas Muller, ouvrier agricole chez M. Deheegher, entrepreneur à Bures, a fait l'objet d'un procès-verbal.
Mai
1940 -
A quoi
mène l'espionnite.
- Dans
la soirée
d'hier, le
nommé Henri
Giffard, 52
ans, cultivateur
et conseiller
municipal, étant
fortement
pris de
boisson et,
par suite,
très surexcité,
menaçait les
personnes qu'il
rencontrait, du
fusil qu'il
tenait à la
main.
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville,
Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup,
Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme,
St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair,
Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de
Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du
canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny,
Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Décembre
1943
- Modification
de nom. - Désormais,
la commune de Bures, canton de Troarn, porte le nom de Bures-sur-Dives.
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - L'écharpe tricolore. - Par 10 voix contre 6 à M. Eugène Guilbert, M. Félicien Giffard, a été élu maire de Bures-sur-Dives en remplacement du regretté commandant Gibrat, décédé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Nos communes sinistrées à l'honneur.
-
Dimanche également, 16
nouvelles communes du Calvados ont reçu la Croix de guerre, en
récompense à leur attitude pendant les combats libérateurs de
1944-45. Selon
le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire
général de la Préfecture accompagné de M. Rophé, conseiller
Général du canton de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces
communes. M.
Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les
belles citations que voici : Bures
— Village
détruit plus qu'aux deux tiers au cours des combats à l'est de Caen en
1944. A supporté avec dignité ses deuils et ses ruines. S'est
courageusement remis au travail.
Novembre 1949 - Des malfaiteurs à la page. - Informé par un coup de téléphone d'avoir à se rendre à la délégation départementale du M.R.U. un cultivateur de Bures-sur-Dives, M. Gabriel Langlois, se rendait à Caen avec sa famille pour s'entendre dire qu'il n'avait jamais été convoqué. Des
malfaiteurs avaient imaginé ce stratagème pour pénétrer au domicile
de leur victime, s'emparant d'une somme de 80 000 frs et d'objets divers
soit au total un préjudice de 120 billets. ( Le Bonhomme Libre ) |
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SCENES DE LA VIE NORMANDE - Après la traite |
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