15 Mars 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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CABOURG |
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Canton de Cabourg |
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«
Feu de Dieu perds ta chaleur, (
On souffle deux fois sur la plaie ! ) Comme
Judas perdit sa couleur , ( id. ) En
trahissant notre-seigneur, Dans
le jardin des Olives. ( id. ) » Il
parait que ce remède est souverain. Nous
ne pouvons manquer de parler de St-Marcouf, à Clermont qui, confrère
des rois par le droit divin, guérit les scrophuleux, de St-Michel à Cabourg
qui soulage les possédés, en emportant le diable, toujours maltraité,
comme on sait en luttant avec lui ; de Ste-Appoline, qui guérit du mal
de dents. Nous ignorons si la guérison du mal d'amour, qui à certain
age de la vie passe pour synonyme du mal de dents, tombe aussi dans le
domaine de la sainte. N'omettons
pas St-Orther, qui, à St-Vaast, remédie aux écarts et aux chutes. (
Nous ne savons encore si toute espèce d'écarts et de chutes restent
sans conséquence par la grâce du bon saint ). Pour
les écarts voici la pratique curative : une personne fait avec le doigt
médius une croix sur la partie endolorie en prononçant les mots
suivants ; ante et ante te, super ante te : il faut qu'il y
ait quelque chose de mystérieux dans cette formule, car la traduction embarrasserait le meilleur latiniste. (Le Pilote du Calvados)
Mai
1844 -
Nouvelles maritimes. -
Voici, d'après
des renseignements authentiques, quelle est l'étendue des sinistres
maritimes arrivés sur notre littoral depuis le commencement de la
tempête de ces jours derniers : Le
brick la « Providence », capitaine Bouchon, venant de
Libourne, avec un chargement de vin et eau-de-vie, à destination du
Havre et de Caen, a été jeté à la côte, le 17, à neuf heures du
soir, à l'entrée de la rivière d'Orne. L'équipage a été sauvé. Le
houry la « Prudence », venant de Bordeaux, avec un
chargement de vin et d'eau-de-vie, à destination de Rouen, a été
également jeté à la côte près de Deauville.
La
goélette norvégienne « Annette-Dorothée » , capitaine
Holer, venant de Mandal, chargée de bois, est aussi échouée sous Cabourg,
à peu de distance de la rivière de Trouville. On ignore si les
équipages de ces deux navires ont été sauvés. Le
sloop anglais « Actif », capitaine Morgon, venant de
Swansea, avec un chargement de cuivre, à destination de Rouen, a fait
côte à Saint-Aubin-de-Langrune. L'équipage a été sauvé, on espère
renflouer le navire après déchargement.
Deux
houris, la « Victoire » et le « Jeune-Conquérant »,
ont été également jetés sur la côte près de Luc-sur-Mer. Le
navire la « Jeune-Adèle », capitaine Laborde, allant
d'Abbeville à bordeaux, sur lest, a relâché à Courseulles. Ce navire
a éprouvé quelques avaries. Le capitaine Laborde a rapporté qu'il a
trouvé en mer, entre deux eaux et toute désemparée, une goélette
norvégienne , la « Caroline-Mathilde », capitaine Bioness,
venant de Moss avec un Ce
navire est venu à la côte sous Asnelles, on a trouvé dans le roufle
un chat et un chien encore vivants, il y a malheureusement lieu de
penser que le capitaine qui a dû s'embarquer dans son canot avec son
équipage composé de 7 hommes, aura péri en même temps que lui en
voulant se rendre à terre. Ce
qui tendrait à accréditer cette opinion, c'est qu'on a retrouvé
depuis l'échouement du navire qui est totalement brisé, les débris
d'un canot épars sur la côte ainsi qu'une grande quantité de
planches. Depuis
ce sinistre, il est entré à Courseulles une autre goélette
norvégienne, à destination aussi du port de Moss, qui a touché en
entrant et qui a fait de graves avaries. Elle est battue à chaque
marée par la violence des lames qui viennent du large et qui déferlent
sur elle avec une grande impétuosité. Toute la côte, depuis Courseulles jusqu'à Lion-sur-Mer, est couverte de planches et de débris. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1851 - Nouvelles locales. - Dimanche prochain, aura lieu à Cabourg, prés Dives, la bénédiction de la nouvelle église, monument d'une beauté remarquable par son architecture et son élégance. Cette cérémonie, qui sera présidée par Mgr l'évêque de Bayeux, ne manquera pas d'attirer, à Cabourg, un grand nombre de visiteurs. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1854 - Nous lisons dans l’ « Ordre et la
Liberté », journal de Caen.
-
Une société importante, créée sous le titre de
« Société Thermale, pour l'exploitation d'eaux minérales, bains
de mer et casinos », vient d'acquérir dans notre département, à
l'embouchure de la Dives, entre le bourg qui porte ce nom et le village
de Cabourg, un vaste terrain pour y construire un établissement de
bains de mer qui n'aura pas son égal eu France. On
parle d'une terrasse qui servira de promenade principale, et qui n'aura
pas moins d'une lieue de longueur, dominant, pendant tout son parcours,
d'un côté ce magnifique panorama de la mer où se rencontre sans
cesse, à l'entrée ou à la sortie du Havre, la navigation des deux
mondes, et, de l'autre, la belle vallée d'Auge avec ses luxuriants
pâturages, ses collines boisées et sa végétation puissante. Profitant
des accidents de terrain que la nature semble avoir formés là exprès
pour ces projets, un des plus habiles architectes de Paris, M. Charles
Daval, va parsemer ces quatre-vingt mille mètres de terrain de
fabriques de toutes sortes, qui deviendront de charmants rendez-vous de
promenade. Ici, une laiterie suisse avec la réalité de ses produits,
là, un pavillon de musique plus loin, une bibliothèque et une galerie
de tableaux, plus loin encore, le manège pour l'équitation, les salles
de danse et d'escrime, le gymnase pour les enfants, les jeux de toute
sorte, la buvette d'eaux minérales, les bains chauds, etc… Nous
devons mentionner surtout une innovation qui sera l'une, des plus
agréables singularités de ce grand établissement. Dans
ces bassins de sable fin creusés par la mer, qui, à chaque marée,
sont recouverts par elle, sans que celle-ci puisse entièrement les
vider lorsqu'elle redescend, au moyen de terrassements et d’écluses,
des écoles de natation vont être créées dans les eaux renouvelées
à chaque marée, et permettront aux nageurs de se livrer à la natation
sans Si
tout ce que nous avons appris sur ce merveilleux établissement se
réalise, notre département, qui compte déjà Trouville comme une de
ses richesses, n'aura non seulement rien à envier aux départements
voisins, mais deviendra le rendez-vous forcé de toutes les familles qui
fuient Paris l'été pour aller passer cette belle saison au bord de la
mer. C’est, dit on, aux soins et démarches de M. Vautier, le vénérable curé de Cabourg, de M. Legrand, membre du conseil général du département et notaire à Dozulé, de M. Girard, l'un des principaux propriétaires de Dives, que la Société thermale aura pu, par l'acquisition de tous les terrains nécessaires, arriver à la réalisation des magnifiques projets dont nous venons de parler plus haut. (source Le Journal de Honfleur)
Avril 1854 - Un établissement modèle. - La Société Thermale, sous la raison sociale H. Durand-Morimbau et Cie, qui se propose de créer à Cabourg ( embouchure de la Dives ), un établissement modèle de bains de mer, a déjà fait de nombreuses acquisitions de terrains, et nous apprenons qu'un marché vient d'être passé par le directeur de celle société avec MM. Vérolles (Athanas) et Lefort (Gilles), entrepreneurs de travaux publics à Caen, pour la construction de tous les bâtiments, dont un tiers au moins devra être complètement terminé et mis, dès l'été de 1854, à la disposition des baigneurs. (source Le Journal de Honfleur)
Avril 1855 - L’établissement des bains. - Les travaux de l'établissement des bains de Cabourg, un moment suspendus à cause de la liquidation de l'ancienne société, sont repris et marchent avec activité, plusieurs maisons particulières sont en construction, quelques-unes vont se trouver terminées. Il est présumable que, dés cette année, ce rivage, autrefois si désert, va se trouver fréquenté par les baigneurs et offrir aux promeneurs un coup d’œil tout nouveau. (Source : Le journal de Honfleur)
Novembre
1859 -
On mande de Dives au « Moniteur du Calvados » du 25
octobre. - Les
travaux maritimes dont les côtes de la Manche sont l'objet de la part
du gouvernement, vont devenir très actifs dans le pays de Dives. La
ligne de télégraphie électrique partant de Caen commence à
s'organiser, les poteaux, qui sont déjà plantés à Cabourg, à Dives,
à Beuzeval, jusqu'à la montagne de Houlgate, vont immédiatement
recevoir leurs fils conducteurs. Un
bureau de télégraphie sera établi à Cabourg, un à Beuzeval. A
Cabourg, la batterie de la Pointe va être rétablie, et un chantier de
bois de construction pour les navires de l'Etat va s'y installer. De
plus, et c'est avec plaisir que nous l'annonçons, car c'est notre vœu
réalisé, un phare va être construit à l'embouchure de la Dives. Ce
sont là des faveurs que le pays devra recevoir avec reconnaissance ; ce
sont là des sources futures d'agrandissement et de progrès, dont tout
le monde devra profiter. A
Beuzeval, les ingénieurs ont terminé les plans relatifs à la
construction d'un fort, et l'on doit d'ici peu commencer les travaux à
cette batterie, qui, au début du premier Empire, concurremment avec
celle de la pointe de Cabourg, protégea efficacement de nombreux
navires français, poursuivis par les Anglais, et fournit à nos
compatriotes un abri sur dans le port de Dives.
Le
port de Dives peut être un point stratégique d'une grande importance.
La hauteur des eaux au quai est telle que des navires d'un fort tonnage
peuvent s’y amarrer. Ainsi, dans les hautes mers, la hauteur, terme
moyen, est de 6 mètres 66 . En morte-eau, on y mesure encore 2 mètres
80 centimètres. Voisine du Havre, dont 12 milles marines environ la séparent, cette petite localité pourra devenir, par l'établissement du phare, un lieu dont les caboteurs sauront apprécier tous les avantages. ( L’Indicateur de Bayeux)
Août 1860 - Crédits pour travaux à Cabourg, à Grandcamp et à Longues. - Le Conseil général, propose une allocation de 28,000 fr. à repartir entre les travaux ci-après 10,000
fr. aux travaux de défense de la pointe de Cabourg, 2 000 fr. à
employer aux travaux extraordinaires pour le chemin du Mauvais-Pas,
intercepté par l’éboulement d'une falaise vis à vis le port de
Dives ; 15 000 fr. pour les travaux de défense nécessaires au port de
Grandcamp : 1 000 fr. pour aider la commune de Longues à rétablir un
chemin d'accès à la mer, détruit par l’éboulement des falaises. Considérant
que l'utilité et l'urgence de ces travaux ne peuvent être contestées,
et que l'État a déjà contribué dans toutes ces dépenses, moins la
pointe de Cabourg. Considérant que tout fait espérer que le vote, par le Conseil général, d'une allocation applicable aux travaux de la pointe de Cabourg, déterminera le gouvernement à faire la plus forte partie des dépenses nécessaires, surtout, dans l'intérêt général du pays.
Août
1860 -
Établissement de fanaux à Cabourg et à Ouistreham.
- Le Conseil
général, Vu le rapport de M. l'Ingénieur en chef, considérant
combien il serait utile pour la navigation que des fanaux fussent
établis sur la pointe de Cabourg, pour éclairer l'entrée de la Dives,
et sur le musoir de la jetée Est d'Ouistreham, afin que les navires
puissent facilement s'engager la nuit dans le chenal.
La dépense qui résulterait pour l'État de l'établissement de
ces deux fanaux serait peu considérable, eu égard aux grands services
qu'ils rendraient à la navigation et aux graves accidents qu'ils
pourraient empêcher.
Mai 1861 - Par arrêté de M. le préfet. - Par arrêté de M. le préfet, en date du 16 avril : - M. Lebounois, actuellement instituteur à Varaville, est nommé instituteur public à Cabourg, en remplacement de M. Potdevin, appelé à d'autres fonctions. -
Mme Mary, religieuse, est nommée institutrice communale
Laize-la-Ville, en remplacement de Mme Pichard. -
M. Lévrier, qui dirige actuellement une école libre à Caen, est
nommé instituteur public sans changer de résidence. ( L’Ordre
et la Liberté)
Mars 1862 - Le Grand Hôtel. - Depuis quelques mois, on construit, à Cabourg, sur le bord de la plage, derrière le Casino, un vaste et magnifique hôtel, auquel travaillent journellement près de deux cents ouvriers. Ses salons seront ouverts pour la belle saison, et, pour atteindre ce but, tous les travaux sont poussés avec activité.
Depuis le commencement des travaux, beaucoup d'ouvriers ont été plus ou moins gravement blessés en travaillant à cette construction. Il y a quelques jours, M. Guillot, conducteur de travaux, était monté au sommet de l'édifice. S'apercevant qu'une pièce de bois n'était pas convenablement placée, il s'avança sur des poutrelles pour la fixer autrement, mais, les pieds lui ayant glissé, il tomba de la hauteur d'en troisième étage et se fractura une jambe et plusieurs côtes. Son état, qui avait pris un caractère alarmant, s'est, heureusement, beaucoup amélioré, et aujourd'hui il est hors le danger. ( l’Ordre et la Liberté)
Mars 1862 - Les suites d’un accident. - En rapportant, le 18 de ce mois, l'accident arrivé à Cabourg, le 8 mars, par la chute de la charpente du nouvel hôtel en construction, laquelle fut enlevée par une trombe, nous avons dit qu'un ouvrier avait été tué sur le coup, et que plusieurs autres avaient été plus ou moins grièvement blessés, entr'autres le sieur Abel Gosselin, charpentier, qui avait eu la jambe cassée. Nous apprenons que ce malheureux ouvrier a succombé à sa blessure. ( l’Ordre et la Liberté)
Mai
1862 -
Par décision. -
Par décision de M. le directeur général des lignes
télégraphiques, il vient d'être établi à Cabourg, pendant la saison
des eaux, un bureau télégraphique, dont la gestion a été confiée à
M. Tétin (Séraphin-Joseph), employé de 3e classe au poste
central de Paris. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre 1862 - Le Pont de cabourg. - Le Conseil, vu le rapport de M. le préfet exposant la situation désespérée de l'ancien pont de Cabourg et la nécessité d'en construire un nouveau sur la rivière de la Dives, et proposant que le département participe pour une somme de 50 000 fr. à la construction du nouveau pont. Décide, d'accord avec M. le préfet, que le département participera pour une somme de 50 000 fr. à la construction de ce nouveau pont, sauf à renvoyer à l'examen le plus attentif de l'administration la question de savoir quel serait l'emplacement le plus convenable. Demande instamment que l'État prenne à sa charge une partie de la dépense et contribue par une large subvention à la construction du pont. -
Vœu que des feux soient établis pour indiquer l'axe du chenal du port
de Dives, et qu'il y soit nommé un maître de port. (l’Ordre et la
Liberté)
Juillet
1863 - Des militaire aux champs.
- Le ministre
de la guerre a décidé que cette année, comme les années
précédentes, des militaires seraient mis à la
Juillet 1863 - Le temps. - Le beau temps qui nous favorise d'une façon si exceptionnelle cette année attire sur nos côtes une affluence considérable de baigneurs. De tous côtés les plages offrent l'aspect le plus riant et le plus animé. A Trouville, le nombre des étrangers est immense, il en est de même à Cabourg, à Beuzeval, à Houlgate. D'un autre côté, les voitures de M. Luard, qui ne désemplissent pas, déversent à toute heure des flots de voyageurs à Lion, à Luc, à Langrune, à Saint-Aubin, à Bernières à Courseulles, etc... Arromanches n'est pas resté étranger à ce mouvement, un assez grand nombre de baigneurs s'y sont donné rendez-vous. En ce moment, deux hôtes illustres y sont attendus : le célèbre historien, M. Thiers ; puis Mme la maréchale Mac-Mahon, duchesse de Magenta. On
annonce pour dimanche prochain, une brillante fête de bienfaisance qui
sera donnée dans le vaste Casino de Cabourg. MM. les administrateurs de
cet établissement ont eu la bonne pensée d'organiser un bal au profit
des pauvres, parmi les souscripteurs on cite le prince et la princesse
de Metternich. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1863 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Coqueret. L'accusation est soutenue par M. Dupray de Lamahérie, substitut de M. le procureur général. Audience du 24 novembre. Affaire. Outardel (Jacques-Alexandre-Justin), 25 ans, domestique à Cabourg. Outardel avait été employé à l'établissement du Casino de Cabourg, d'abord comme jardinier, et ensuite comme garçon d'écurie. L'accusation lui reprochait un grand nombre de vols commis, tant au préjudice de son maître qu'à celui d'autres domestiques ou de voyageurs qui avaient séjourné dans l'établissement. Outardel, qui, au moment de son arrestation, fut trouvé en possession de la plupart des objets volés, se reconnaissait coupable sur tous les chefs. Il a été condamné à cinq années de réclusion. Défenseur,
Me Guernier.
(l’Ordre et la
Liberté)
Juin
1864 -
Par arrêtés en date des 2, 13, 21 et 22 juin.
- M.
le préfet du Calvados a nommé : -
Adjoint de la commune de Bénouville, M. Satis, conseiller
municipal, en remplacement de M. Lamoureux, décédé. -
Adjoint de la commune de Saint-Martin-de-Tallevende, M.
Lecarpentier (Gustave), conseiller municipal, en remplacement de M.
Joubert, décédé. -
Adjoint de la commune de Manerbe, M. Houel, conseiller municipal,
en remplacement de M. Brout, décédé. -
Adjoint de la commune de Cabourg, M. Legentil, en remplacement
de M. Pessonneaux, démissionnaire. (l’Ordre et la
Décembre 1864 - Les travaux. - On travaille, en ce moment, à redresser la route de Varaville à Cabourg. On sait que cette voie est très tortueuse, et qu'au sortir de Varaville, elle présentait une courbe assez rapide qui n'était pas sans danger. La rectification qu'on opère actuellement redresse la courbe dont il s'agit et fait disparaître les premiers méandres, en prenant à travers les herbages une nouvelle direction que, dans l'intérêt de la sécurité publique, il serait désirable de voir prolonger jusqu'à l'extrémité de la prairie de Varaville. (l’Ordre et la Liberté)
Février 1865 - Un vol de bois. - Le sieur T....., demeurant à Cabourg, s'apercevait depuis quelque temps qu'on le volait. Ses soupçons s'arrêtèrent sur une femme de journée, âgée de 75 ans environ, qu'il employait fréquemment. Il avertit la gendarmerie qui, il y a quelques jours, se mit en embuscade et arrêta la femme au moment où elle sortait de chez lui, et constata qu'elle portait dans son tablier une certaine quantité de bois volé. Cette
malheureuse, se voyant ainsi prise en flagrant délit, tomba frappée
d'une attaque d'apoplexie. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet 1865 - Les températures - La température, qui, par suite des dernières pluies, était descendue de 22 à 26 degrés, est remontée hier, à Paris, à 30 degrés. (l’Ordre et la Liberté)
Août 1865 - Le chemin de fer. - Aujourd'hui samedi doit avoir lieu, au casino de Cabourg, une réunion à laquelle sont convoqués tous les propriétaires de la vallée d'Auge et des plages voisines du port de Dives, à l'effet de faire continuer jusqu'au port de Dives, sa limite naturelle, le chemin de fer qui dessert tous nos départements de l'Ouest. (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1866 -
Un nouveau pont. -
On travaille, en ce moment, à Cabourg, a préparer les
matériaux qui doivent être employés à la constitution des piles du
nouveau pont qui sera jeté sur la Dives, à côté du pont actuel, qui
est en bois, et qui n'offre plus de sécurité à la circulation des
voitures. Le
nouveau pont aura un tablier en fer, avec trottoir de chaque côté.
Cette innovation se fait vivement désirer.
Mai
1866 -
Une station télégraphique. - Un
station télégraphique à service limité sera ouverte à Cabourg,
pendant la saison des bains, à partir du 1er juin prochain, et un
service de jour sera établi au bureau de Trouville à dater
de la même époque. M.
Tétin a été désigné pour gérer la station de Cabourg. Quant à la gestion du bureau de Trouville, elle reste sera confiée à M. Trinité, qui en est actuellement chargé.
Décembre
1866 -
Une réparation. -
On a réparé dernièrement le clocher de l'église de Cabourg,
qui avait été des couronné par un coup de vent, il y a environ deux
ans. On l'a rétabli dans son état primitifs. Comme
le vaisseau de l'église était insuffisant, surtout pendant la saison
balnéaire, pour contenir la foule des fidèles assistant aux offices,
on a profité de cette circonstance pour l'élargir des deux côtés.
Les travaux, commencés il y a environ deux mois, sont presque
entièrement terminés. D'un
autre côté, on travaille avec activité à la construction du pont de
Cabourg, en remplacement de l'ancien pont de bois, qui ne présentait
plus aucune sécurité pour les voyageurs. Le nouveau pont, dont le tablier sera en fer, aura deux travées. Deux piles sont déjà commencées, celle placée au milieu de la rivière la Dives est déjà à fleur d'eau, et celle de la berge de gauche est plus avancée. Les travaux sont là en pleine activité.
Janvier
1867 -
Un funeste accident. -
Le lundi 14 janvier, un funeste accident est arrivé à Cabourg. Vers
neuf heures du matin, deux enfants, un petit garçon de six ans et une
fillette de quatre ans furent laissés seuls à la maison, le père et
la mère étant occupés par ailleurs. Libre d'eux-mêmes, les enfants
eurent l'idée d'allumer du feu dans la cheminée. Le garçon prit les
allumettes et mit le feu à des copeaux apportés la veille. La fillette
se trouvait trop près, le feu prit à ses vêtements qui en quelques
minutes furent embrasés. Elle se sauva dans le jardin en criant, et une
voisine éteignit le feu dont elle était couverte. Malheureusement les
brûlures étaient telles que l'enfant mourut le lendemain. Quant au garçon, il a été tellement saisi de peur qu'il en est tombé malade et qu'il n'a pu prononcer une parole.
Septembre
1867 -
La pêche. - La
pêche aux harengs, sur les côtes de Normandie s'annonce sous les
auspices les plus favorables. À
Cabourg, ces jours derniers, des pêcheurs ont retiré des filets
tellement chargés qu'ils ont dû, à la marée montante, abandonner sur
le rivage une partie de leur prise. En quelque heures ils avaient
péché plus de 50 000 harengs. Leurs
bateaux étaient pleins, et les voitures destinées à transporter la
pêche au chemin de fer étaient devenues insuffisantes.
Mai 1868 - La lune. - La lune rousse qui finit aujourd'hui vendredi, à 6 heures 45 du matin, pour faire place à la lune de mai, n'aura pas été par trop méchante. Elle nous a donné de beaux jours. Les biens de la terre, au dire de nombreux cultivateurs, ont un aspect magnifique.
Juin
1868 -
Une adjudication. - Le vendredi 5 juin prochain, à une heure précise de
l'après-midi, une adjudication, par soumissions cachetées, sera
passée à la préfecture du Calvados, hôtel des anciens bureaux, pour
la construction, sur la rivière de Dives, à Cabourg, d'un pont en
maçonnerie destiné au passage du chemin vicinal
Août
1868
-
Les vols. -
Les plaintes s'élèvent contre les bandes de rôdeurs qui
exploitent en ce moment le littoral. Depuis
Honfleur jusqu'à Arromanches et au-delà, on voit, depuis que la saison
des bains est ouverte, des compagnies de bohémiens qui viennent camper
à l'entrée des communes du littoral, et de la envoient leurs enfants
en haillons et pieds nus, mendier dans les maisons et jusque sous les
pieds des chevaux et sous les voitures au risque de causer de
déplorables accidents.
Octobre 1868 - La mer. - Dans la nuit de mardi à mercredi, la mer de la Manche avait une phosphorescence comme on ne lui en voit pas aux plus fortes chaleurs de l'été. Les bateaux en marche paraissaient naviguer au milieu d'une véritable mer de feu.
Octobre
1868 -
Un phénomène. -
Un curieux phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les
quelques personnes qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir
de la promenade, ont aperçu dans l'espace un magnifique météore qui
apparaissant dans la direction de l'est est allé disparaître derrière
les hauteurs du bois de Rocques. Sa
forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa
suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage
comme une vive lumière électrique. La
marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu
d'admirer son éclat. Son
passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a
été annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une
forte détonation.
Mars
1869 -
Un ouragan. - L'ouragan
du 2 mars a occasionné des dégâts assez importants sur divers points
de notre département. A
Luc, le clocheton de la chapelle du Nouveau-Luc a été renversé dans
la matinée par une violente rafale. En tombant, l'une des pierres de ce
clocheton après avoir défoncé la toiture, le plafond et brisé
la balustrade, a pénétré dans la chapelle, où elle a creusé dans le
pavé un trou d'une profondeur de 20 centimètres environ. Il n'y avait
personne dans la chapelle en ce moment. Les autres pierres sont tombées
ça et là sur le mur d'enceinte du monument et en ont démoli une
vingtaine de mètres. La couverture en ardoises et les enduits en
plâtre ont éprouvé des détériorations importantes. L'orgue a
également souffert. On évalue la perte totale a près de 3000 francs. A
Lion, la mer, poussée par le vent, à défoncé le mur de soutènement
situé en face du Casino. Dans la direction de Luc, elle a submergé une
certaine quantité de terrains, et amené des éboulements de la dune. A
Langrune, la mer a également envahi le jardin de M. de Franquenet sur
une longueur de plus de 20 mètres. Aux
environs de Bayeux et de Pont-l'Evêque, bon nombre des pommiers ont
été arrachés par le vent. A
Bayeux même, l'ouragan a renversé la partie supérieure de pinacle sur
le côté méridional du portail de la cathédrale. A
Trouville, la mer était tellement grosse qu'elle a submergé les quais
à l'heure de la marée, et que ses lames ont déferlé jusque
par-dessus le pont qui traverse la Touques.
A
Cabourg, la tempête s'est élevée avec une telle impétuosité, que la
mer a remporté la digne des bains de Cabourg, passé par-dessus la
route et envahi des maisons qui se trouvent à la descente de Caumont,
au pied de la falaise, le long du chemin du Mauvais-Pas. La
mer a également fait sentir ses ravages à Houlgate, où elle a démoli
la digue de Mlle Dupont de l'Eure.
Juillet 1869 - Fait divers. - Jeudi, vers quatre heures, une petite embarcation se détachait du quai de Dives. Deux hommes la montaient. Ils allaient se promener en rivière, montant vers Cabourg. L'embarcation
était arrivée à la Grande- Brèche, lorsque le vent s'engouffrant
dans sa voile la fit chavirer. MM. Guilmart et Renault, témoins de ce
malheur, sautant aussi dans un picoteux, allèrent au secours des
naufragés. Ils ont pu sauver l'un d'eux, le garde du sémaphore
d'Houlgate. L'autre, Jean Marie, a disparu sous les eaux, au moment, où
les sauveteurs arrivaient. Son cadavre a été retrouvé dans la
soirée.
Août
1869 - Fait divers.
- Samedi,
à quatre heures du soir, le nommé Albert-Eugène Hue, âgé de 20 ans,
journalier, né à Beuzeville (Eure), domicilié à Saint- Maclou, s'est
noyé accidentellement en se baignant dans la mer, à Cabourg. Son
cadavre n'a pu être retrouvé qu'à 10 heures du
soir.
Décembre
1869 -
Fait divers.
- Le 29
décembre a eu lieu à Cabourg l'inauguration du pont qui relie cette
commune à celle de Dives. L'inauguration
a été faite avec une certaine solennité. Le matin, M. Blanche,
conseiller de préfecture, faisant fondions de secrétaire général et
délégué par M. le Préfet empêché, arrivait à la mairie de
Cabourg, accompagné de M. Guillot, agent voyer en chef, et de M. Bacon,
agent voyer d'arrondissement. Le
maire de Cabourg, les membres du conseil municipal, la compagnie des
sapeurs-pompiers, le maire de Dives, étaient déjà réunis à la
maison commune, d'où ils se sont rendus à l'église. Après la messe,
le cortège, clergé en tête, est allé au pont, qui était
splendidement décoré. La bénédiction a été donnée par M. le
curé. Un banquet, donné au Casino de Cabourg, a terminé cette fête. Chacun
se félicitait de voir la route de Caen à Trouville améliorée en un
point aussi important. Outre les nombreux inconvénients pour
l'agriculture, de l'ancien état de choses, il était pénible
pour le département de n'avoir à offrir aux étrangers, si nombreux
dans la belle saison, qu'un passage étroit sur un pont en ruines, Le nouveau pont de Cabourg, qui s'élève en face de celui de Ranville, dont la construction est fort avancée, assure désormais, au moyen de ce double passage sur l'Orne et la Dives, des communications précieuses pour les intérêts qui se rattachent à ces riches contrées, en même temps, le service vicinal trace de nouvelles routes plus directes, par Merville et le Home, abrégeant de plusieurs kilomètres le trajet de Caen à Trouville, et desservant des intérêts nombreux.
Janvier
1870 -
Fait divers.
- Nous
apprenons qu'une société s'organise en ce moment à Cabourg-les-Bains,
pour y établir des courses annuelles. Les membres organisateurs se sont
déjà assurés le concours des notabilités administratives et
hippiques. Nous donnerons prochainement quelques détails sur la
nouvelle société, dont le
Avril
1870 -
Avis.
- Les
mans ont déjà commencé leurs ravages printaniers, les hannetons vont
bientôt sortir de terre. Nous recommandons tout spécialement la
destruction de ces coléoptères qui, l'année dernière, ont causé aux
agriculteurs des pertes qui se chiffrent par des millions de francs. Mai
1870 - Fait
divers.
- Nous
rappelons à nos lecteurs qu'une nouvelle Société de courses se fonde
en ce moment à Cabourg. La nouvelle Société a, dit-on, l'intention
d'encourager surtout le trotteur et le cheval de service.
Nous engageons vivement toutes les personnes qui s'intéressent à l’amélioration de la race chevaline à souscrire et a se rendre, Le dimanche 22 mai, à Cabourg, ou aura lieu une réunion générale dans le but de rédiger le programme et de connaître toutes les ressources dont pourra disposer la Société.
Juin
1870 -
Les Courses. -
M. le ministre de l'agriculture et du commerce, par décision du
1er de ce mois, a approuvé les statuts de la Société de
courses qui vient de se fonder à Cabourg. Le programme des courses,
dont la date a été fixée au jeudi 4 août prochain, vient d'être
publié. Une somme de 8.000 francs a été affectée à cette réunion
qui comprend un handicap pour chevaux de pur sang, 2.000 f. ; deux
courses au trot, 8.000 fr. ; une course de haies, 1,000 fr. et un
steeple-chase, 2.000 fr. Toutes les catégories de courses sont
représentées au programme.
Juin
1871
-
Fait divers.
-
M. Viard, indusriel de Paris, qui habite Cabourg depuis
quelque temps, a été appelé au parquet du procureur de la
République, comme soupçonné d'être le citoyen Viard, délégué de
la Commune de Paris aux subsistances, pendant l'insurrection. L'erreur a
été vite reconnue et M. Viard rendu à la liberté.
Juin
1871 -
Le Télégraphe.
- Le bureau
télégraphique de Cabourg sera rouvert le 15 juin courant pour 1871. La
reprise des communications télégraphiques avec l'Allemagne a eu lieu
le 16 juin.
Septembre 1871 - Nécrologie. - La sœur de M. Thiers, président de la République, Mme Ripert, vient de mourir à Cabourg, âgée de 72 ans. Elle habitait depuis plusieurs années à Caen, au faubourg de Vaucelles. M. Thiers reste maintenant seul de sa famille, son unique frère étant mort, l'année dernière, consul en Italie.
Septembre 1871 - Un phénomène. - On nous signale le départ prématuré des hirondelles, malgré la température élevée à cette époque de la saison. Il en reste cependant encore, mais peu dans nos contrées. On peut voir dans ce phénomène un indice certain d'un hiver précoce et rigoureux.
Janvier
1872 -
Manque de poisson.
- Depuis
longtemps on n'avait vu, sur nos côtes, le poisson aussi rare, par
suite du mauvais temps continuel que nous avons éprouvé pendant près
de six semaines. Cet état de choses rend, on le comprend, la vie
difficile dans les localités
Juin 1872 - Recensement. - D'après les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on, estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000 habitants, depuis le recensement de 1866.
Juin 1872 - Le télégraphe. - Les bureaux télégraphiques de Cabourg et de Luc-sur-Mer viennent d'être réouverts pour la saison de 1872.
Août
1872 -
Loi sur les boissons.
- Tout
détenteur d'appareils propres à la distillation d'eaux-de-vie ou
d'esprits est ténu d'en faire, au bureau de la régie, une déclaration
énonçant le nombre et la capacité de ses appareils. Août
1872 -
La fin du monde.
- On
sait que la fin du monde avait été prévue pour le 5 de ce mois, elle
n'a pas eu lieu, parce qu'elle a été, paraît-il, remise au 12 août,
selon les uns, et selon les autres, au 15 août, fête de l'ex-empereur. Août
1872 -
Les bains de mer.
- Nos
côtes commencent à se peupler de baigneurs. Les locations, pour le
mois d'août, se sont faites à des prix assez élevés, quoique
inférieurs aux années précédentes. M.
Thiers est arrivé lundi à Trouville, où il a été reçu avec
acclamations. Trente
douaniers font un service d'honneur à l'entrée du chalet. Deux petits
camps microscopiques sont installés à côté de la résidence
présidentielle. Un fil télégraphique met le chalet en communication
avec l'hôtel de la présidence à Versailles. M. Rampont, directeur des
postes, vient d'organiser un service entre Versailles et Trouville. Le
Ministre de la guerre est attendu à Houlgate, où se trouve l’ex-reine
d'Espagne. A Villers, M. Say, le préfet de la Seine. A
Cabourg, Georges Sand. A
Villers-sur-Mer, M. le duc de Nemours est arrivé lundi.
Août
1872
- Le chemin de fer.
- On
affirme que les travaux du chemin de fer de Mézidon à Cabourg seront
commencés, d'ici quinze jours. On peut espérer que cet embranchement
pourra être livré à la circulation l'année prochaine.
Janvier
1874
-
Bains de mer.
-
La compagnie anglaise qui a acheté le parc du Casino de Cabourg
vient de donner ordre d'y construire vingt-deux chalets. Et les tramways
qui devaient réunir entre elles toutes les communes du littoral, mettre
Caen en communication avec la mer, on n'en parle plus ?....
Janvier 1874 - Un noyé. - On a trouvé sur le bord de la rivière la Dives, commune de Cabourg, le cadavre du nommé Philibert Pompelle, âgé de 58 ans, pêcheur à Varaville (Calvados), disparu de son domicile depuis le 3 courant. D'après les constatations légales faites par M. Mathieu, médecin à Dives, la mort est accidentelle.
Juillet 1874 - Le réchauffement climatique. - La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Juillet 1874 - La comète. - Selon les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le 15 juillet, mais actuellement, grâce à la pureté momentanée de l'atmosphère, elle brille merveilleusement chaque soir, au-dessous de l'étoile polaire, comme une étoile de troisième grandeur. Sa traînée est très apparente à l’œil nu.
Octobre 1874 - Éclipse. - Le 10, il y aura une éclipse partielle de soleil, visible dans le Calvados.
Octobre
1874
- Télégraphie.
- Les
bureaux de Cabourg, Lion et Luc-sur-Mer, ont été fermés le 1er
octobre. Les bureaux de la Délivrande et de Beuvron-en-Auge ont été
réouverts.
Octobre 1874 - Une histoire. - Encore une histoire de foire Saint-Michel, mais il s'agit ici de- celle de Cabourg. Sur la place, les promeneurs n'ont pas été sans remarquer Tambourin, tapin assermenté près des autorités civiles et militaires de sa commune. Parti de chez lui sain de corps et d'esprit, Tambourin est rentré, le soir, malade comme la bourrique à Gambetta. De rage, notre tapin a voulu se pendre, les voisins s'y sont opposés et sont allés quérir un médecin. — Mais qu'avez-vous donc mangé ? lui demande l'homme de l'art. — Chinq bourdélots, répond Tambourin, en baissant modestement les yeux. — Comment ! que cela ? — Oui... mais por lés faire passi, j'ai z'avalé deux pots de cidre... cinq sous de café, douze demoiselles, un…... , — Assez !….. assez !….. Maintenant, Tambourin est hors de danger, mais il soutient encore que les bourdélots seuls sont cause de tout le mal….. |
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CABOURG. - Hôtel du Casino |
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