UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CABOURG |
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Canton de Cabourg |
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L'histoire
ne nous dit pas si ce coch.. de cocher offrit à l'adjoint le papier
dont il allait se servir autrement que pour se moucher, mais elle nous
apprend qu'il a été condamné à 30 francs d'amende pour outrage
public à la pudeur. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1901 - Encore les automobiles. - Un omnibus du chemin de fer, bondé de voyageurs, conduit par M.Bégoz, cheminait tranquillement sur la route de Cabourg, lorsque le sieur Pierre Mauquin, habitant le château de la Roque-Baignard, arriva en automobile à une vitesse de 40 kilomètres à l'heure. Trouvant que l'omnibus ne se dérangeait pas assez vite, il a, en le dépassant, obliqué sur la voiture et blessé un des chevaux, en même temps qu'il donnait un coup de poing au malheureux animal qui ne se rangeait pas assez vite. Le sieur Bègoz a sauté sur l'automobile et a empoigné le conducteur-propriétaire, malgré sa résistance et celle de son ami, jusqu'à l’arrivée des gendarmes qui leur ont dressé procès-verbal. Le sieur Mauquin prétend que c'est le sieur Bégoz qui a été le provocateur et l'agresseur et il déclare avoir porté plainte. . (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Vols importants. - M. Bertrand, maire de Cabourg et directeur du Casino s'est aperçu, à la descente du train de Paris, qu'on lui avait dérobé son portefeuille contenant 10 000 fr. et plusieurs autres valeurs. Les filous avaient profité du sommeil de M. Bertrand pour le dévaliser. — Pendant l'absence de la dame veuve Été, demeurant à Cabourg, des malfaiteurs se sont introduits chez elle et ont fait main basse sur 3 000 francs environ d'objets. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Triste perspective. - L'hiver s'annonce mal. Le prix du pain a augmenté à Paris. On donne pour raison la mauvaise récolte et le rendement peu abondant du grain. La spéculation ne doit pas être non plus étrangère à cette augmentation. — A mesure que la saison avance, on constate qu'il y a encore moins de pommes qu'on ne le supposait au début, car on comptait sur les dernières. En prévision de la cherté des pommes, les marchands de cidre l'augmentent de 50 francs par tonneau. —
La récolte du vin sera aussi bien inférieure à celle de l'an dernier.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Le record de la petite vitesse. - Les
Parisiens qui étaient venus passer, l'autre dimanche, deux jours à la
mer, à Cabourg ou à Villers, et rentraient le La
machine ordinaire du train a estimé qu'à son âge on ne faisait pas de
semblables folies, surtout le soir, où la fraîcheur est à craindre.
On n'a trouvé, pour la remplacer, qu'une vieille asthmatique qui était
certainement en traitement à l'hospice de Trouville, et qu'on a bien
cruellement tirée de son lit à une heure indue. Aussi a-t-elle failli
succomber à une crise d'asthme au milieu de la petite rampe de
Tourgeville, et, de Villers à Trouville, battant le record du monde
pour la petite vitesse, ce rapide d'un nouveau genre a mis deux heures
pour couvrir onze kilomètres et est arrivé à Paris avec plus de deux
heures de retard. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Cher dîner. - Michel Contesse, 24 ans, artiste lyrique, était venu à Cabourg faire la saison. Un soir, alléché par une pancarte portant le chiffre de « 1 fr. 25 », notre artiste, accompagné d'une amie, s'installa sur la terrasse du restaurant Boizard et commanda deux dîners. Au moment de régler, le garçon lui réclama 3 fr.75. Contesse se fâcha, en disant que le prix des dîners était affiché à 1 fr. 25. On lui fit observer qu'il avait dîné à la carte et non à prix fixe. Notre artiste ne voulut rien entendre et, comme pourboire, envoya un coup de poing en pleine figure au pauvre restaurateur. Contesse
a été poursuivi pour coups et blessures et condamné à 20 fr.
d'amende par défaut, car, étant en représentation à Limoges, il n'a
pas voulu ajouter les frais de ce long voyage à ceux de son procès.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Nouvelles locales. - Le sieur Huchet, fermier à Périers-en-Auge, avait été signalé comme livrant de l’eau-de-vie aux fraudeurs. Une souricière fut établie et Huchet, a été pincé au moment où un individu, qui a pris la fuite, transportait vingt litres d'eau-de-vie dans trois vessies renfermées dans une caisse déposée sur une brouette. Malgré l'évidence, Huchet nie. Il a été condamné à 600 fr. d'amende, plus les frais, et déchu du droit de bouillir pendant deux ans. —
Pierre Candavoine, pécheur à Cabourg, a été surpris au moment où il
transportait 18 litres d'eau-de-vie en fraude sur le chemin de Périers
qui conduit à la ferme de Huchet. Candavoine, qui ne se présente pas,
est condamné à 500 fr. d'amende et aux frais. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Accidents de voitures. - Le sieur Chandivert, épicier à Cabourg, se rendait en voiture à Dozulé, il arrêta son cheval pour mettre son pardessus. L'animal, ayant sans doute eu peur, fit un brusque écart. Le sieur Chandivert, qui était debout, retomba sur son siège et le fit basculer. La secousse projeta l'épicier par terre où il resta sans connaissance. On l'a relevé gravement blessé à la tête et à la base de la colonne vertébrale.
Le conducteur, le sieur Fontaine, a été projeté à terre. Il est assez sérieusement blessé, — La voiture du sieur Granger, maître d'hôtel à Bayeux, et la diligence de Balleroy se sont rencontrées rue St-Loup, à Bayeux. Le sieur Granger, projeté à terre, est resté quelque temps sans connaissance. Son état est très grave. (Source : Le Bonhomme Normand) Mars 1903 - Chevaux de gendarmes. Une commission de remonte se réunira le 25 mars, à 7 heures du matin, hôtel de la Gendarmerie, pour acheter les chevaux nécessaires à la maréchaussée du Calvados, de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Les chevaux hongres et juments devront être de préférence de robe foncée, avoir de 4 à 8 ans et mesurer de 1 mètre 53 à 1 mètre 58. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Tentative de suicide d’un jeune garçon. - Alfred Mauger, 16 ans, mécanicien à Cabourg, ayant été congédié par son patron, a tenté de mettre fin à ses jours, en allumant, la nuit, un réchaud de charbon dans sa chambre à coucher. Des voisins, ne l'ayant pas vu descendre le matin, montèrent à sa chambre et le trouvèrent étendu sur son lit, sans connaissance. Un médecin, après deux heures de soins énergiques, a pu le rappeler à la vie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1903 - Inhumanité. - Le nommé Duhamel, 44 ans, charretier à Cabourg et demeurant au Ham, ayant eu, une rixe avec un individu, était trouvé dangereusement blessé sur la route, à Beuvron-en-Auge. Le maire le fit mettre sous un hangar où, il resta toute une nuit. Le lendemain matin, le médecin ordonnait son transport à l'hospice. Le maire, voulant éviter des frais à sa commune, fit porter le blessé au Ham. Le maire du Ham le renvoya à Beuvron. La préfecture, avisée, intervint et força le maire de Beuvron à faire porter le blessé à l'hospice. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1903 - Barque chavirée. - Un homme noyé. Lundi dernier, vers 5 heures du soir, une barge de pêche montée par les nommés Dérelle, Morin et Madrainville, revenant de Trouville où ils étaient allés vendre du poisson, arrivait à proximité de l'embouchure de la Dives, lorsque soudain elle chavira. Dérelle
et Morin parvinrent, non sans mal, à gagner la rive, mais Madrainville,
trahi par ses forces, coula à pic. Son cadavre a été retrouvé
quelques instants après, sur la plage
Juillet 1903 - La dernière tempête. - Les dégâts de la tempête qui a sévi sur cette plage dans la soirée de jeudi et vendredi sont assez importants. Une trentaine de cabines ont été enlevées au bord de la mer, en face le casino. Les cabines retrouvées et en partie détruites renfermaient des tableaux, pliants, appareils photographiques que les s'intéressés sont allés réclamer et reconnaître à la mairie de Cabourg.
Août 1903 - Une tempête culbute une quarantaine de cabines de plage.
Août 1903 - Protestations. - Le gouvernement a la prétention de faire payer un droit sur les banneaux, charrettes à gerbes et autres véhicules employés pour l'agriculture. Plusieurs conseils d'arrondissement ont protesté, avec raison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Les pommes. - Toujours pas apparence de pommes en Calvados. La Manche est un peu plus favorisée. L'Eure, la Sarthe et la Bretagne, au lieu d'être vendeurs, seront acheteurs. Nous sommes loin des 10 000 wagons de pommes expédiés l'année dernière par le Calvados, Le dernier cours est de 5 fr. 25, offres de la maison Schirmer, à Mézidon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Mérite agricole. - Sont nommés chevaliers : MM. Paul Hersent, herbager à Pont-l’Évêque ; Prenpain, ancien secrétaire de la Société d'agriculture de Bayeux, et Bertrand, directeur du casino et maire de Cabourg. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Amateurs de bécanes. - Un loueur de voitures, en fuite, a volé une bicyclette au sieur Alfred Arras, mécanicien, demeurant à Trouville. — On a aussi volé, la nuit, par effraction, un motocycle de 500 fr. et une bicyclette de 300 fr. au sieur Cornu, marchand de vélocipèdes et d'automobiles à Lisieux, dans la remise affectée au dépôt des cycles en réparation. — Une bicyclette de 375 francs a été soustraite par un inconnu, au préjudice du sieur Francia, propriétaire, en villégiature à Cabourg. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Voleurs de pommes.
- On voit
bien que les pommes sont chères, car partout on les vole. Chez le sieur
Jules Hallot, propriétaire à Beaufour, canton de A la dame Hervieu, à Authieux-sur-Calonne, près Pont-l’Évêque, on en a volé 16 barattées. Enfin,
les quatre enfants Hirard, demeurant à Cabourg chez leurs parents, en
ont abattu et emporté pour 40 fr. au préjudice du sieur Lebounois,
propriétaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Acquittement. - M. Haguenauer, 54 ans, marchand d'habits à Caen, rue St-Jean, était à pêcher à Cabourg. Il trouva un turbot sur le sable. Des pêcheurs le lui réclamèrent. M. Haguenauer refusa, parce que le poisson se trouvait à 50 mètres de leurs filets. Poursuivi,
M. Haguenauer fut néanmoins condamné à 50 francs d'amende, avec la
loi Bérenger. Sur appel, il a été acquitté. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Cour d’Assises. - Les
pilleurs de villas. -
Deux repris de justice, Alfred Laville, 21 ans (3 condamnations),
et Emile Mottelay, 27 ans (8 condamnations), se sont introduits,
à l'aide d'escalade et d'effraction, dans des villas de Cabourg. Ils
ont pris 350 fr., des couverts et de la literie dans la villa des
Terrasses, à M. Paillard, de Paris, et 1 400 fr. d'objets
mobiliers dans la villa Oméga, à M. Terbecq. Laville
fut arrêté à Caen dans une maison de tolérance où il offrait en
vente des couverts volés. Il dénonça Mottelay, qui fut pris à son
tour. Tous
deux ont avoué, et accusé de recel des brocanteurs de Dives et de
Cabourg, qu'on a mis hors cause. Laville
est condamné à 15 mois et Mottelay a 2 ans. Défenseurs : Me Viel et Delahaye. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1904 - Encore un. - Mardi soir, un nouvel accident d'auto s'est produit à Cabourg. Une voiture à deux roues, conduite par M. Fournier, propriétaire aux environs de Caen, a été heurtée par l'automobile d'un Anglais, M. Cupplos, en villégiature à Villers. La voiture a été renversée, Mme Gibois, belle-sœur de M. Fournier, a été tuée d'une blessure à la tempe et deux autres personnes fortement contusionnées. Le cheval est mort sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1904 - Les dangers du bain. - A Cabourg, plusieurs enfants se baignaient dans la Dives, à l'endroit dit l'Épi, au moment du flot montant. L'un d'entr'eux, le jeune Lucien Dermilly, 11 ans, qui pourtant était bon nageur, fut entraîné par le courant et disparut. Son corps n'a été retrouvé que le lendemain matin. (Source : Le Bonhomme Normand)
Cette année, pendant les journées des 30 et 31 juillet et du 1er août, la gare St-Lazare a expédié 58 000 voyageurs ; et, en 1903 , les départs avaient atteint 60 000 voyageurs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - La tempête. - Une bourrasque terrible a soufflé tous ces jours sur toute notre région. Le service des paquebots a été supprimé. A la foire Saint-Romain, à Rouen, une baraque de banquiste a été complètement renversée. Sur
toute la côte de la Manche et de l'Océan, des bâtiments ont été
perdus. Les sloops « Maria », « Gabrielle »,
de Trouville, et « Patriote », de Caen, ont été mis à la
côte sous Cabourg. Les équipages sont sauvés. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre 1904 - Cadavre découvert. - A 200 mètres en amont du pont de Cabourg, on a trouvé, dans la Dives, le corps d'une femme paraissant âgée de 50 ans environ. Elle avait sur elle deux billets de cent francs dans un mouchoir et des bijoux de valeur. On
présume que cette malheureuse a trouvé la mort dans une noyade
survenue, l'autre dimanche, sous le Havre. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1904 -
Suicide raté. -
La jeune bonne d'une
maison de commerce de Cabourg, Augusta Salles, a tenté de se suicider
pour des motifs qu'on ignore. On l’a vue courir d'un air égaré vers
le pont de Cabourg, enjamber le parapet et se jeter dans la Dives. Un
ouvrier, Ferdinand Trouville, est sauté dans une barque et, aidé de
camarades, a repêché la désespérée qui, revenue à elle, s'est
montrée furieuse d'avoir été sauvée ainsi. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin 1905 - Le tramway. - Le tramway attelé de trois chevaux, qui fait le service de Houlgate à Cabourg, a été, à l'intersection de la route de Caen et de l'avenue de la mer, renversé par le chemin de fer à voie étroite qui va de Caen à Dives : un cheval a eu une jambe cassée et a été abattu ; plusieurs personnes qui se trouvaient dans le tramway ont reçu des blessures très légères.
Octobre
1905 - Épave. -
On a trouvé vendredi soir, sur la plage de Cabourg, un grand nombre de
madriers en sapin qui proviennent croit-on, d'un navire naufragé dans
les parages. Une enquête est ouverte.
Janvier 1906 - Épave. - Les préposés des douanes Marchetti et Sicard, de la brigade de Dives-sur-mer ont recueilli dimanche, comme épave, sur la plage de Cabourg, un fut de pétrole. Ce fût ne porte aucune marque ; il paraît avoir séjourné longtemps dans l'eau.
Mai
1907 -
Faits et gestes d'un ivrogne.
-
Louis
Guimard, 23 ans, domestique à Cabourg, était ivre lorsque l'idée lui
vint de venir se promener à Caen. Il attela donc le cheval de
son patron, M Polydor Germain, sur la voiture de M. Eugène Germain,
père de ce dernier, puis il fila en grande vitesse. A
l'hôtel du Grand-Dauphin, Guimard fit une halte assez longue et lorsque
le cheval fut à l'écurie, notre homme se rendit en ville, visita
quelques débits tant et si bien qu'il perdit son chemin et qu'on
dut le ramener à l'hôtel. Lorsque
la cuite commença à se dissiper Guimard se rendit compte de ce qu'il
avait fait et il se disposait à revenir à Cabourg, avec son attelage
lorsque les agents de police prévenus du vol, l'arrêtèrent et
le menèrent en prison. A
l'audience son patron déclare que son ouvrier est honnête et doit
avoir agi sous l’influence de l'alcool. Néanmoins Guimard fera 8
jours.
(source M. du C.)
Avril 1908 - Un casino. - Il est fortement question de construire un nouveau casino à Cabourg, après la saison d'été. On prétend même que les travaux atteignant 800 000 francs, seraient déjà confiés à M. Chouard, entrepreneur du nouvel hôpital de Caen.
Septembre 1908 - Deux noyés. - Tous les ans la mer fait des victimes. Mercredi dernier, une jeune domestique, la nommée X..., âgée d'une vingtaine d'années, comptant rejoindre ses patrons partis la veille lorsqu'elle eut la fâcheuse aspiration de prendre un bain de mer. Un malaise la surprit et en la voyant se débattre au milieu des flots le patron du Petit Louvre, magasin très connu dans lequel on vend des coquillages et des objets d'art, situé en face l'établissement de bains, se jeta courageusement à l'eau pour essayer de sauver la jeune fille. Mais lui-même fut victime de son dévouement. Quelques heures après on a retrouvé sur la plage les deux cadavres.
Mars
1912 - Grave
accident d'automobile. - Une automobile appartenant à
un marchand de cafés du Havre a accroché l'autre matin, en face
l'école des filles de Cabourg, la voiture de M. Vallet, marchand de
charbon, et par suite d'un coup de volant trop brusque, s'est jetée
dans la balise de la propriété de Mme Marie Stanislas : le cheval a
été
Mars 1912 - Renversé par une automobile. - Le nommé Eugène Dujardin, âgé de 48 ans, menuisier à Merville, hameau de Franceville, travaillait ces temps-ci à une maison en construction au Bas Cabourg, sa journée terminée, il retournait chez lui l'autre soir et s'était arrêté un moment sur la route de Ranville pour attacher ses outils sur sa bicyclette qu'il avait appuyée le long de la haie, à ce moment arrivait une automobile qui fit une forte embardée, atteignant dans le dos M. Dujardin, qui fut violemment projeté sur la route où il resta inanimé; lorsqu'il put enfin se relever, le chauffeur auteur de l'accident avait disparu. Le malheureux menuisier qui souffrait d'une jambe et de l'épaule gauche et avait ses habits en lambeaux, put regagner non sans peine son domicile où il dut s'aliter. Il a été impossible jusqu'à présent de trouver trace de l'automobile.
Mars 1912 - Le feu au Grand Hôtel. - Le feu déclarait l'autre après-midi dans le magasin des lampes électriques au Grand Hôtel de Cabourg; plusieurs boites en carton contenant des lampes étaient en flammes lorsque l'électricien, M. Omeyer, qui avait été prévenu, pénétra dans le local; il put, avec quelques seaux d'eau, arriver a arrêter le sinistre et les pompiers de Dives et de Cabourg qui étaient accourus au premier signal n'eurent pas a intervenir. Ce commencement d-incendie dont il a été impossible jusqu'à présent de s'expliquer les causes a occasionné d'assez importants dégâts; de nombreuses lampes ont été détruites et les câbles électriques qui se trouvent au-dessus ont beaucoup souffert du feu; les pertes se montent à environ trois mille francs; il y a l'assurance.
Août
1912
- Déraillement
- Le 2 août, un train de la compagnie des chemins de fer
du Calvados a déraillé à la halte de la pépinière à 300 mètres de
Cabourg, par suite de la rupture d'un rail. La locomotive et un
wagon ont été renversés sur le coté. Tout se borne a des dégâts
matériels. Toute idée de malveillance doit être écartée.
Août 1912 - Grave accident d'automobile - Dimanche après-midi un terrible accident s'est produit près de Cabourg en face l'école maternelle de Dives. Un jeune garçon de huit ans dont les parents habitent Dives a été renversé et grièvement blessé par une automobile. Son état est extrêmement inquiétant. Le propriétaire de l'auto en villégiature à Cabourg, s'est empressé de faire soigner le malheureux enfant.
13
Août 1912 - Terrible
tempête sur les côtes du Calvados - Notre
correspondant de Caen nous a téléphoné hier soir que la tempête
aurait causé d'énorme dégâts -
Les avaries de la digue - La dernière
tempête, a fortement abîmé la belle digue de Cabourg, ainsi que
d'ailleurs plusieurs immeubles et diverses avenues. La digue qui était
fissurée depuis longtemps, donne actuellement de sérieuses
inquiétudes.
Janvier 1913 - Les propriétés de M. Poincaré. - Par sa femme, le nouveau Président de la République est propriétaire à Cabourg de la villa " Green-cottage", d'un café avenue de la mer et du magasin "A la Violette".
Février
1913 - Les avaries
de la digue - L'état de la digue de Cabourg est
toujours un sujet d'inquiétude. Les dernières tempêtes ont encore
aggravé les avaries et on craint notamment pour le haut de
l'avenue des Pêcheurs, ou d'importants travaux d'endiguement sont à
prévoir après ceux déjà exécuté est reconnus insuffisant.
Mai
1913 - La tempête
- La digue de Cabourg n'a pas de chance. Les récents ouragans
l'ont encore avariée, alors qu'on venait de la réparer, la mer y a
fait une nouvelle brèche.
Mai 1913 - Un sauvetage - La barque "Valentine", montée par le pêcheur Marius Deschamps, est restée en détresse à sept milles en mer, emportée par le courant. Heureusement, le sémaphore la signala et la chaloupe " Marie-Louise", pilotée par le syndic des gens de mer Leparquois, ramona la " Valentine" en présence d'une foule anxieuse.
Juin 1913 - La pêche à l'équille. - Le flot de la Saint-Denis qui vient de se terminer est le dernier de l'année pour les bonnes prises d'équilles. Cette pêche aura été belle en 1913 ; les deux dernières marées ont été particulièrement favorisées.
Août
1913 - Surpris par la mer - Six
personnes, Mme Potet, commerçante avenue de la mer ; son fils, une
demoiselle, deux employés du magasin et la bonne de la maison,
qui prenaient un bain à marée montante en face le Grand Hôtel, furent
soudain séparés de la grève par un courant profond. À leurs cris
désespérés on se porta à leur secours et on réussit non sans peine
à les ramener.
Septembre
1913 - Un crime à Cabourg.
- Samedi vers 2 heures de l'après-midi un drame des plus tragique
s'est passé à Cabourg où il a suscité la plus vive émotion. À la
suite d'une discussion très violente entre les époux Jan,
cafetiers, la femme a tué son mari d'un coup de revolver.
Elle a été arrêtée immédiatement. Le Parquet de Caen ainsi que le
docteur Catois médecin légiste, vont se transporter ce matin
dimanche à Cabourg. L'enquête va précisé les détails du crime
et tâcher d'établir si il y a eu préméditation. Les époux Jan
étaient en instance de divorce. Depuis longtemps, la femme avait
déposé des plaintes contre son mari qui la rouait de coups. On croit
que c'est à la suite d'une nouvelle scène de violence que
exaspérée elle s'est armée d'un revolver et a tiré. Les voisins
témoins de la scène terrible sont plutôt favorables à la
meurtrière. Coup de théâtre. Un coup de théâtre vient de se produire dans l'affaire du drame de Cabourg. Après une seconde enquête, il fut démontré que le coup de revolver qui avait tué le patron Jan, du café de la "Terrasse", ne pouvait avoir été tiré dans les conditions indiquées par les témoins ni par la meurtrière. Finalement, le garçon de café, Maurice Masson, 18 ans, a fini par avouer que, voyant sa patronne en danger, il avait tiré sur Jan. Et il a été immédiatement arrêté et écroué.
Décembre 1913 - Affaire classée. - Le drame dans lequel le débitant Johannes trouva la mort, le domestique Maurice Masson a été relaxé après deux mois de prévention ; l'affaire est définitivement classée.
Janvier 1914 - Propriétaire et locataire. - Comme Henri Goguet, 38 ans, pêcheur, ne payait pas du tout son terme au propriétaire, celui-ci, un sieur Ridel, prit un moyen héroïque, il enleva la porte du logement. puis il vint voir la tête que faisait son locataire, en lui demandant à quelle époque il comptait déménager. pour toute réponse il reçut une formidable volée de manche à balai sur la tête. Goguet attrape 6 jours de prison et 16 francs d'amende.
Mai
1914 -
Les travaux de la gare. -
La ville de Cabourg avait acheté, récemment, une grande partie
des terrains compris entre la rivière la Dives et le chemin allant de
la route de Caen à la gare du tramway, afin d'établir une route qui
permettrait aux voyageur de Cabourg d'accéder directement à la gare
des chemins de fer de l'État. Ce projet sera prochainement
réalisé. Pour la saison d'été, une guérite va être aménagée
près de la nouvelle entrée de la gare pour la distribution des
billets. Les voyageurs en partance
Juillet 1914 - Service téléphonique. - Le préfet du Calvados a l'honneur d'informer le public que la mise en service du téléphone à Douvres et des circuits téléphoniques ci-après : Bénouville - Ouistreham, Villers-sur-Mer - Blonville-sur-Mer, Deauville-Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914.
Mai 1915 - De la drogue. - A Cabourg, une perquisition découvre des fumeries d'opium installées par des demi-mondaines dans des villas louées par de jeunes officiers de marine.
Juillet 1915 - A la mémoire d’un héros. - Le Conseil municipal de Cabourg a décidé de donner le nom d’avenue du Commandant Touchard, à l’ancienne avenue de la Pointe près de la digue. Le commandant Touchard tombé glorieusement dans le Nord et dont la famille est propriétaire de longue date, à Dives-sur-Mer, était proche parent de l’amiral Touchard.
Juillet
1915
- Un institut
Mécano-Thérapeutique. –
L’hôpital n° 40 va être très prochainement doté d’un institut d’Electro-Mécano-Thérapeutique
pourvu des appareils les plus moderne. On devra ce résultat à la
généreuse initiative de l’excellent docteur Lièvre, auquel nous
adressons nos sincères compliments.
Décembre 1915 - Les visites au parc. - M. François Larochais, 65 ans, restaurateur à Cabourg. possède un parc à huîtres dans les dunes, au bord de la Dives. Des gens peu délicats venaient souvent s'y approvisionner et, malgré sa vigilance, il n'avait jamais pu les pincer. Depuis juin notamment, on lui avait volé pour 400 fr. de mollusques. Se doutant qu'à la veille de Noël, il serait plus chanceux, il fit le guet. Il avait pensé juste, car il était à peine à l'affût qu'il pinça un de ses voleurs, un jeune homme de 18 ans, Émile Sebille, ouvrier d'usine à Cabourg. On a arrêté cet amateur d'huîtres. Il prétend qu'il n'y venait que pour la seconde fois. Tant pis pour lui, il paiera pour les autres.
Septembre
1916 -
Les dangers du bain.
- Cinq
personnes, en villégiature à Cabourg, s'étaient aventurées un peu
loin en mer. Elles furent bientôt surprises par les courants. Elles y
seraient certainement restées sans l'Intervention des docteurs Lièvre
et Le Gambier, de l'hôpital militaire 40, qui, aidés de nombreux
blessés, parvinrent à sauver les cinq imprudents qu'on transporta à
l'hôpital où on ne put les ranimer qu'à force de soins.
Septembre 1916 - Un pas en arrière. - Nous le ferons dans la nuit du 30 septembre prochain pour compenser le pas en avant qu'on nous avait imposé il y a trois mois. À minuit moins une, toutes les pendules et horloges seront arrêtées. On ne parle pas d'avoir recours à la gendarmerie, ni à la brigade mobile, pour opérer cette arrestation. Elle ne durera, du reste, qu'une heure. Cette heure-là ne comptera pas dans nos existences, c'est dire que pendant ces soixante minutes, nous n'aurons même pas le droit de vieillir. Comme les horaires de trains ne seront pas changés, les mécaniciens devront s'ingénier perdre leur temps le mieux qu'ils pourront. Une partie de piquet avec les chauffeurs nous semble tout indiquée. Mais les voyageurs, que feront-ils ? Les Compagnies devraient bien leur offrir souper froid. Le lendemain, la vie aura repris comme auparavant et on nous laissera un bon moment tranquilles, espérons le, du moins.
Septembre 1916 - La chasse. - On va la tenir fermée. C'est ce qu'on a de mieux à faire. On délivrera seulement des permis de destruction des animaux nuisibles. Puissent ces autorisations spéciales être sérieusement contrôlées et ne pas donner lieu à des abus. Le gibier est abondant, c'est certain, mais les bêtes de proie ne le sont pas moins. Jamais on n'avait vu autant de tiercelets. On sait combien les oiseaux sont voraces. Lorsqu'ils ont entrepris une compagnie de perdrix, ils n'en laissent guère. Quant aux renards, ils pullullent. D'un autre côté, les chiens et les chats errants détruisent quantité de gibier. On entend, en plein jour, dans les bois, un peu partout, les chiens courants donner de la voix sur les lièvres et les lapins. Il est même des communes où on chasse la perdrix au fusil, en rase campagne, sans se gêner. Que font donc les maires et les gardes-champêtres dans ces patelins là ?
Septembre
1916
- Les dangers du gaz.
- Un
incendie, qu'on croit dû à une fuite de gaz s'est déclaré chez Mme
Duclouet, épicière à Cabourg. Un sieur Hardy, qui se trouvait dans la
maison, a été grièvement brûlé au visage et, sans l'intervention du
jeune Paul Duclouet, accouru à son secours, il eût certainement
succombé.
Janvier
1917 -
Victime du froid. -
On
a trouvé dans la
halte du tramway, à Cabourg, la cadavre de la veuve Hommet, 78 ans,
pêcheuse. La pauvre vieille avait succombé à une congestion causée
pa
Mars 1917 - Un cadavre d'enfant sur la plage. - On a découvert sur la plage de Cabourg le cadavre du jeune Augustin Gelée, âgé de 12 ans, dont la mère est gardienne d'herbages à Goustranville. Cet enfant était disparu depuis le 31 janvier : il était tombé dans le canal de dessèchement de la Dives en poursuivant un courlis blessé et avait été entraîné par le courant.
Avril 1917 - Jour de deuil. - Gros émoi, ces jours-ci, parmi nos riches possesseurs d'autos. Malgré que plusieurs aient soigneusement caché leurs voitures, on les a dénichées et réquisitionnées. L'un d'eux a vu prendre la sienne qui lui avait coûté, assurait-il, 22 000 frs. Un autre, gros bonnet municipal, avait muchi son auto chez un ami et se servait d'un mauvais « taco ». On l'en a dépouillé aussi, pas du « taco », mais de la bonne voiture. Sa mauvaise humeur n'a pas émotionné le moins du monde l'officier acheteur. Pauvres gens ! faudra nous coucher pour les plaindre !
Avril 1917 - Le temps qu’il fait. - Nous avons eu quelques journées de soleil, mais il gèle encore la nuit, une bise âpre et froide dessèche les terres et arrête la végétation. Il est impossible d'imaginer une plus mauvaise saison. Nous voici fin avril et la campagne est absolument nue. Même dans la cour de notre confrère, M. Le Boyteux, le fameux marronnier qui dégottait celui des Tuileries et fleurissait le 20 mars est en retard juste d'un mois. S'il n'y a pas la de quoi marronner !
Mai
1917
- Méfait stupide. - L'autre
matin, en allant
chercher sa jument, qu'elle avait conduite, la veille, dans un herbage,
Mme Lemonnier, boulangère à Cabourg l'a trouvée grièvement blessée
à la cuisse. On recherche l'auteur de cet acte stupide de malveillance.
Mai
1917 -
Macabre repêchage. -
On
a découvert, sur la plage de Cabourg, en face le Grand-Hôtel, le
cadavre en décomposition d'un individu dont on n'a pu établir
l'identité. On croit qu’il appartenait à la marine.
Juillet
1917 - L'écho des plages.
- Le service d'auto, pour la première fois inauguré, entre le
Grant Hôtel et la gare, commencent à produire son effet. L'exode
des étrangers va certainement dépasser, en nombre, celui de
l'année dernière.
Juillet
1917 -
Légion d’honneur. -
Le
docteur Paul Chambon, de Cabourg, aide-major, a été nommé, chevalier
de la Légion d'honneur.
Août 1917 - Unis dans le culte des héros. - La Société du « Souvenir Français », qui a des filiales dans tous les départements, a fait célébrer, dimanche, à Cabourg. une cérémonie à la fois religieuse et patriotique. M. Hélitas y assistait ainsi que M. Chéron, et leur entrée dans l'église a été fort remarquée. Au cimetière, des discours ont été prononcés par M. Paul Delarbre, conseiller général, au nom du « Souvenir Français », et par MM. Hélitas et Chéron. Des diplômes et médailles ont été distribués, et rien n'est venu troubler l'union sacrée dans cette pieuse journée de recueillement patriotique, Même des mains naguère désunies se sont rapprochées. Si, après la guerre, et toujours, on pouvait, entre Français, entre Normande, continuer de s'entendre ainsi.
Novembre
1917 -
Mortel accident de travail.
-
A Cabourg,
un ouvrier de l'entreprise Caillet, M. Charles Maurice, 47 ans, était
occupé à creuser dans la cour de la villa « Les Clochetons »,
pour la construction d'une fosse d'aisances, quand, soudain, un
éboulement se produisit, entraînant la chute d'un énorme bloc de
béton, qui tomba sur la tête de Maurice. Il fallut briser le bloc et
ce n'est qu'après vingt-cinq minutes de travail qu'on parvint à
dégager le malheureux ouvrier, mais il était trop tard, la mort avait
fait son oeuvre. Maurice était marié et père de quatre enfant, dont
l'aîné a 8 ans.
Avril 1918 - Un cadavre dans la Dives. - Dans une de leurs tournées, des gendarmes ont découvert, sur les bords de la Dives, près des usines, le cadavre d'un journalier de Robehomme. M. Borel, disparu de cette localité depuis une quinzaine de jours. M. Borel a du se noyer par accident vers 7 heures 1/4, du soir car sa montre était arrêtée à 7 h. 20, il était âgé de 50 ans et célibataire.
Janvier
1919 -
Tribunal Correctionnel de Caen.
-
Louis Prével, 43 ans,
domestique à Boissey, a outragé 2 gendarmes de la brigade de Caen,
parce que ceux-ci lui dressèrent une contravention pour défaut de
guides. 50
francs, plus 6 francs. Le sieur Lantier, propriétaire à Boissey,
civilement responsable —
Désiré Fauvel, 50 ans, cultivateur à Bonnemaison ; Henri Diligence,
49 ans, cultivateur à Bonnemaison, sont poursuivis pour coups
réciproques. Fauvel, 25 fr., défenseur : —
Louis Violette, 55 ans, propriétaire, lieu dit la « Giraffe »,
destruction de petits oiseaux. 16 francs. —
Auguste Levieux, 59 ans, chiffonnier à Cabourg, a soustrait un
demi-hectolitre de pommes à son propriétaire, le sieur Guillard, à
Troarn. 6
jours et 25 francs. Défenseur : Me
Dubourg. —
Marie Lemarchand, femme Tlrard, 25 ans, charcutière à Villers-Bocage. Le
23 octobre, jour de marché à Villers-Bocage, a mis en vente et vendu
de la viande de porc, un jour où cette vente était Interdite. 16
francs. – Défenseur : Me Delahaye. —
Louise Thomas, femme Margrain, 34 ans, épicière, rue de Vaucelles, 1,
pour défaut d'affichage sur le prix des marchandises et vente de beurre
au-dessus de la taxe. 16
francs plus 5 francs. Défenseur : Me
Delahaye, — Ou Tien Yuey (chinois), à Colombelles, a soustrait une montre en argent avec sa chaîne qui se trouvaient sur la table du photographe Krière, rue St-Jean, chez lequel la demoiselle Durand les avait laissés. 2 mois. ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Mai
1919 -
Attestation. -
Le nommé René Berreau, inculpé de tentative de meurtre et
coups, évadé de la maison d'arrêt de Montmorillon, le 7 août 1911, a
été arrêté a Cabourg le 13 mai. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1919 - Nouvelles maritimes. – Les noms des bateaux. - Le commissaire aux Transports maritimes a prescrit qu' à l'avenir — et à compter du 29 mai courant — aucun navire français de plus de 25 tonneaux bruts ne pourra prendre un nom qui serait déjà porté par un autre bâtiment. Il s'ensuit que, désormais, les armateurs devront faire connaître à. l'administration compétente (Transports maritimes — Réglementation du Commerce maritime) les noms qu'ils désirent donner à leurs nouveaux bâtiments. II leur sera accusé réception de leur demande, en même temps qu'un avis favorable ou non, suivant le cas. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1919 - Installation du téléphone dans les gendarmeries. - L'installation du téléphone dans les brigades de gendarmerie est adopté. Tous pouvoirs sont donnés à M. le Préfet pour signer les contrats d'abonnement, accepter les offres de participation des communes et accélérer l'achèvement complet des travaux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1919 -
Voies de fait. -
Léon Duval, 49 ans, à Cabourg, halait des filets de Pêche le
13 mai, le Jeune Legoff, 16 ans, également pêcheur à Cabourg qui
exécutait le
Mai 1919 - Conseil Général du Calvados. - Séance du 29 avril 1919 - Lait. - M. Bellissent démontre la difficulté d'application par les maires du droit de réquisition. Il signale la mort fréquente d'enfants, faute de lait. MM. Le Cherpy de Longuemare et Perrotte prennent part à la discussion. M. le préfet signale les difficultés du ravitaillement en lait. L'assemblée émet à l'unanimité le vœu : 1° Qu'à l'aide de toutes mesures qui seront jugées nécessaires, les Pouvoirs publics réservent à la consommation des enfants, des malades et des vieillards, le lait Indispensable à leur alimentation avant toute transformation industrielle. 2° Que les maires des communes usent du droit de réquisitionner le lait dont ils peuvent avoir besoin pour les enfants, malades et vieillards. 3° Qu'on réalise le projet de fixer autour des villes une zone interdite aux fromageries afin de permettre le ramassage du lait par les villes et leur ravitaillement, dans des[1]conditions de fraîcheur et de conservation irréprochables. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1919 -
Arrestation pour vol.
-
La gendarmerie a procédé le 27 avril 1919 à
l'arrestation de la nommée Euphémie Lecomte, femme divorcée Duvet,
gardienne de la villa « Millet » à Cabourg, pour vol de
poules au préjudice de Mme veuve Arnoulin, sans profession, demeurant
également à Cabourg avenue des Duvettes. La
femme Lecomte a fait des aveux, elle a également avoué être l'auteur
d'autres vols dans la région. Le
lendemain, la gendarmerie a arrêté le nommé Trébert Émile. 49 ans,
fondeur à l'usine de Dires, qui vit à Cabourg avec la femme Lecomte,
pour vol avoué à l'usine de Dives et complicité de vol.
Trébert a déclaré qu'il faisait le guet pendant que la femme Lecomte
opérait. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1919 -
L'aérodrome Farman. - Les hangars
Farman, arrivés ces Jours-ci en gare de Dives, viennent d'être
transportés sur l'hippodrome du Home. Le service aérien Paris-Cabourg
sera, sans doute, en mesure de fonctionner le mois prochain.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1919 -
Deux malles délestées. -
M.
Jean Jadmy, employé au casino de Cabourg, demeurant avenue des
Pêcheurs, villa « Le Pinson », avait expédié de Cannes deux
malles bien garnies. A l'arrivée en gare de Dives-Cabourg, il constata,
ces jours-ci, que ses malles avalent été ouvertes avec une fausse clef
et qu'on lui avait volé une casserole en aluminium, six boites de
cigares, deux cents paquets de cigarettes de luxe, du chocolat, du sucre
et des timbres.
Août 1920 - Mauvaises rencontres. - Se rendant au marché St-Pierre, en poussant sa balaveuse, la dame Eugénie Gassion, 34 ans, marchande des quatre-saisons, rue de Geôle, a heurté le jeune Edmond Granger, 10 ans, demeurant rue Neuve-St-Jean, le blessant au genou droit. La blessure paraît sans gravité. —
Un menuisier de Cabourg, M. Léon Hemery, rentrant chez lui à
bicyclette fut heurté et projeté sur le trottoir, par l'automobile de
M. Henry Hatey, rentier à Laigle. Il a été blessé à la tête et au
genou gauche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1920 - Les dangers du bain. - Étant en promenade à Cabourg, le jeune Jean Devrue, 16 ans demeurant à Bénouville, voulut se baigner. Comme, malheureusement il ne savait pas nager, il s'est noyé. Son corps à été retrouvé le soir, à la mer descendante par M. Georges Paisant, ouvrier d'usine à Dlves. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1920 - Au voleur. - Une fillette de 14 ans, Andrée Lepetit, demeurant à Cabourg, a été victime d'un vol assez étrange. Un inconnu lui a arraché des mains son sac, lui a volé un billet de 20 francs, puis il a pris la fuite dans la direction de Varaville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1920 - Eau de la ville. - En raison de la sécheresse prolongé, il est recommandé de limiter la dépense d'eau au strict nécessaire et d'éviter tout gaspillage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1920 - Est-ce lui ? - Mme Guelle, ménagère à Cabourg, chargée du nettoyage de la villa « Camille », rue de Caen, s'aperçut que certains objets avaient disparu. Elle prévint la propriétaire Mme Bunery, demeurant à Beau-Soleil, prés de Nice, qui s'empressa d'arriver. Celle-ci, constata qu'une grande quantité de bijoux , d’argenterie, de lingerie avaient été dérobés. Le préjudice serait de 15 000 fr. environ. L'enquête
a attiré l'attention sur les allées et Venues suspectes d'un individu
plusieurs fois condamné déjà, qui habite Caen. On pense. Même qu'il
ne serait pas étranger à tous les cambriolages commis ces dernières
semaines à Dives-Cabourg. On ne tardera
pas a être fixé sur ce point. Espérons-le ? (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier 1921 - La Cour d’Assises. - La session des Assises s'est ouverte lundi sous la présidence de M. Malençon, assisté de MM. Porquet et Breton. Souris d’hôtel. — Marguerite Joret, 27 ans, sans domicile fixe, avait été pendant trois mois de la belle saison, domestique au Café du Grand-Balcon, à Cabourg. Elle connaissait les lieux et les habitudes de la maison. En septembre, alors qu'elle avait quitté sa place depuis quelques jours, vers 6 heures du soir, sachant le personnel occupé, la fille Joret montait au 3e étage où se trouvaient les logements du personnel. Elle pénétrait par effraction dans les chambres des demoiselles Dufay et Bayeux. A la première, elle dérobait 2 200 fr., à la seconde un sac à main renfermant 150 fr. ainsi qu'une montre. Arrêtée le lendemain au café Barette, à Cabourg, la fille Joret restitua ce qui lui restait, c'est-à-dire 1 237 fr. 10. Déjà condamnée sept fois pour vols, elle passe pour être de mœurs légères. La
Cour la condamne à 7 ans de travaux forcé et 20 ans d'interdiction de
séjour. — Défenseur Me A. Souron. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février 1921 - Fatal erreur ! - Robert Delaunay, 20 ans, électricien à la Société du Littoral Normand, était occupé à la réparation d'un fil électrique au poteau situé au passage à niveau de Dives-Cabourg. Son camarade qui était en bas, entendit tout à coup un cri et aperçut Delaunay une main accrochée à l'un des fils. Le monteur et un passant se portèrent à son secours, mais Delaunay ne donnait plus signe de vie. Le malheureux avait saisi par erreur un autre fil que celui qu'il réparait, et le courant l'avait électrocuté. Après
les constatations, on a transporté la victime, rue des Dunettes, à
Cabourg, au domicile de ses parents. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1921 -
Le souvenir. - Le temps a malheureusement contrarié, les fêtes
patriotiques de dimanche dernier. Elles n'en ont pas moins été
solennelles, et émouvantes. A Cabourg, l’assistance était nombreuse.
Le ténor Girod a chanté au service funèbre. Le banquet de 300
couverts a été admirablement servi. On sentait en toutes choses la
magistrale organisation du maire, M Bertrand. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1921 -
Le feu. - Le feu s'est déclaré, à Cabourg, dans les vastes
chantiers de la scierie Caillet. Les pompiers ont pu circonscrire le
sinistre, mais la scierie a été Les dégâts, très élevés, sont couverts par des assurances. Les causes sont inconnues. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1921 - Victime de son dévouement. - En villégiature à Cabourg. à la villa « Le Pinson », M. Ernest Lion, pâtissier à Paris, aperçut un baigneur et une baigneuse très avancés en mer et se trouvant en danger. Il nagea vers eux, espérant les sauver. Mais ses forces le trahirent et il allait couler quand un matelot, M. Legog, qui avait sauvé la baigneuse se porta à son secours. Le matelot essaya plusieurs fois de saisir M. Lion par les cheveux, il ne put y arriver, M. Lion étant chauve. Le
canot des bains arriva. On put enfin saisir le pauvre sauveteur et le
ramener à terre, mais il était trop tard, la mort avait fait son
œuvre. Une telle fin est vraiment admirable et le respect de tous à
dû suivre, le cercueil de ce héros. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1921 -
Précoce ! -
On a retrouvé, sur la
digue de Cabourg, la bicyclette volée au préjudice de Mlle Mallet de
Dives-sur-Mer. L'auteur du vol est un gamin de 12 ans, Georges Clément
demeurant à Cabourg. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1921 -
Pour faire son baire.
-
Au cours d'une enquête sur de nombreux vols commis dans la
région de Dives-Cabourg, une perquisition a été opérée chez Ernest
Beaudouin, 54 ans, journalier à Cabourg. On y a découvert pour 100
francs pommes volées, chez M. Lainé, cultivateur à Dives. Beandouin,
qui d'abord a cherché à nier, a été arrêté.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1921 -
Une cochonnerie. -
A une récente audience, du Tribunal de Caen, M. Octave Besnard,
charcutier à Cabourg, a été condamné à 3 mois de prison avec sursis
et 3 000 fr. d'amende, pour avoir vendu a un propriétaire de Merville,
750 grammes de porc pour 12 fr. 50. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1922 -
Une fille a étranglé son père.
- Un parricide vient, d'ensanglanter la station balnéaire de
Cabourg. Rue du Commerce, habitaient François Langlais, 63 ans, maçon,
et sa fille Germaine, 35 ans, qui vivait en concubinage avec un nommé
Auguste Dutheil, compagnon de travail de son père. Des
scènes fréquentes éclataient entre la fille qui était une ivrognesse
et son père : celui-ci reprochait à sa fille son abjecte conduite. Un
soir, Germaine avertit les voisins que son père venait de se pendre à
l'aide d'une corde dans la chambre à coucher. La
version fut, tout d'abord acceptée, mais les gendarmes de Dives eurent
des doutes et firent une enquête. Apres avoir averti le parquet de
Caen, alors que la cérémonie Adroitement
« cuisinée », elle finit par avouer le crime et raconta les
faits. Rentrant au domicile de Dutheil sa journée terminée, M.
Langlais avait trouvé sa fille prise de boisson. Une discussion,
s'était engagée, le père, une fois de plus reprochait à sa fille sa
conduite. Des coups furent échangés puis Langlais tomba la tête
ensanglantée. Affolée, sa fille conçut tout de suite une cordelette,
la passa autour du cou de son père et serra jusqu’à la
strangulation. Elle
répandit ensuite la version du suicide. Seuls, les soupçons des
gendarmes empêchèrent cette version d'être admise. Lors
de ses déclarations, la fille Langlais avec cynisme, a précisé que,
si elle avait tué son père, c'était pour le soustraire aux
souffrances qu'il endurait depuis une chute dans l'église de Cabourg.
Cette fille indigne a été écroué à la prison de Caen. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août 1922 - Il y a perles et perles. - Une Américaine. Mme Auchinclos, descendue au Grand Hôtel de Cabourg, portait un collier de perles qui paraissait fort beau, et qu'elle avait déposé, le soir, dans un carton à chapeaux. Le lendemain, le collier avait disparu. Mais
l'opération avait été plutôt mauvaise car le collier était en
fausse perles, et seul, le fermoir était en platine et avait un peu de
valeur. On recherche le voleur volé. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre 1922 - Les voleurs. - Sur une plainte de Mme Lespagny, propriétaire à Cabourg, son ancienne domestique, Joséphine Mallet a été arrêtée, sous l'inculpation de vol d'une somme de 800 fr. et d'un collier estimé 500 francs. —
Mme Hélène Harley, en villégiature à Trouville, a porté
plainte pour vol de cinq billets de 100 fr., qui lui auraient été
soustraits dans sa chambre. On enquête. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Un escroc. - Un
individu se disant professeur, était descendu à l'Hôtel des Familles,
à Cabourg. Tout à coup il a disparu de la circulation sans payer sa
pension et après avoir escroqué à M. André Saulon, en villégiature
à Cabourg la somme de 105 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922 -
Le
parricide de Cabourg aux Assises. -
Le 23
mai dernier,
Eugène Langlais,
maçon à Cabourg,
travaillait avec
une équipe
d'ouvriers
à la reconstruction
d'un côte
de l'église.
Au cours
de l'après-midi,
il quitta
brusquement
le chantier,
vers quatre.
heures, sans
donner à
personnes la
raison de
son départ,
et prit
la direction
de sa
Les
premiers soupçons.
- Quelques minutes s’écoulèrent. Soudain,
la fille
Langlais redescendit
du premier
étage, et
fit connaître
aux voisins
que son
père venait
de succomber
à une
congestion.
Dans le
quartier plusieurs
personnes s'offrirent
pour porter
secours au
malheureux ouvrier,
s'il en
était encore
temps. On
pourrait peut-être
le ranimer
avec du
vinaigre, demanda
une voisine. En
rentrant,
elle aurait
trouvé le
maçon pendu
au plafond
de la
chambre. «
C’est un
suicide, dit-elle.
J'ai voulu
dissimuler
le fait
pour éviter
le déshonneur
de notre famille
» Elle
montra au
contre-maître de Langlais
un bout
de corde,
dont
le vieillard
avait
du se
servir,
pour
mettre
à exécution
son fatal
projet. Un
enterrement
interrompu. - Les
gendarmes
eurent
vite
fait
d'éclaircir
ce drame. Pendant qu'on
procédait à
l'inhumation
d'Eugène,
ils interrogèrent
à son
domicile,
la fille
dénaturée
qui ajouta
sur la
mort
de son
père,
des détails
absolument
invraisemblables. La
cérémonie
funèbre
venait
de se
terminer
à l'église,
lorsque
le garde-champêtre,
sur l'ordre
du brigadier
de gendarmerie,
commanda
aux porteurs
de déposer
le corps,
non dans
la fosse
qui avait
été
préparée, mais
à la
morgue
située
à l'un
des angles
du cimetière.
En même
temps,
le Parquet
était
informe, et
des inspecteurs
de la
brigade
mobile
complétaient
les premiers
éléments
de l'enquête.
On procéda
à l'autopsie
du cadavre,
Germaine
Langlais
qui assistait
à l'opération,
passa
des aveux
en présence
des magistrats.
Quel
fut le
mobile
du crime
? - La
fille
Langlais
a toujours
refusé
de s'expliquer
à cet
égard.
Les raisons
qu'elle
invoque
sont,
difficilement
admissibles. Les débats. - Une foule considérable assistait à cette audience. Des murmures, vite réprimés, accueillent l'accusée lorsqu'elle fait son apparition dans la salle. L'appareil de la justice n'a pas paru émouvoir la brute inconsciente, qui s'assied tranquillement au banc d'infamie. La vue de son frère au premier rang des témoins la rappelle cependant au sentiment de la réalité. Germaine Langlais, cherche à éviter les regard de ceux qui tout à l'heure vont mettre à nu l'énormité de son crime. L'interrogatoire.
- Après
la lecture
de l'acte
d'accusation,
le président
procède
à l'interrogatoire
de la
parricide.
L'honorable
magistrat
fait
remarquer
à Germaine
Langlais
qu'avant,
le crime
sa conduite
était
loin
d'être
exemplaire. Condamnée
à mort.
- Après
un réquisitoire
sévère
du ministère
public
et une
plaidoirie
éloquente
Maître de
Deniau,
le jury
rapporte
un verdict
affirmatif, sans
circonstances
atténuantes. La
fille
Langlais
est condamné
à mort.
Octobre 1922 - Un vol important. - Dans la soirée pendant que M. Lemuet, boucher à Cabourg était à table avec sa famille, un malfaiteur a pénétré dans sa chambre par une fenêtre du premier étage. Après avoir fracturé l'armoire, il a emporté un coffret renfermant environ 34 000 francs de billets et pour près de 6 000 francs de bijoux. La
petite fille des époux Lemuet, qui était couchée, s'est mise à
crier. Le boucher est monté aussitôt et pendant ce temps le malfaiteur
s'est sauvé par la fenêtre. Aucun indice n'a permis jusqu'à présent,
de retrouver le voleur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1922 - Mauvaises rencontres. - Mme Sanson, ménagère à Cabourg, avait loué chez M. Groud, à Houlgate, un attelage pour se rendre à Varaville. Au carrefour de la route de Brucourt, sa voiture est entrée en collision avec celle de M. Cagnet de Cesserons. Le
cheval que conduisait Mme Sanson a été mortellement blessé. Il valait
3 000 fr.
Décembre 1922 - Médaille d’Honneur. - La médaille d'honneur des sapeurs-pompiers a été accordée à MM. Lecloménil, caporal à Arromanches ; Lesueur, sapeur à Longues ; Dufait, lieutenant ; Benard, caporal et Bocquentin, sapeur, à Cabourg. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1922 -
Pourvoi rejeté. - Le
pourvoi formé par Germaine Langlois, la parricide de Cabourg,
condamnée à mort par la Cour d'assises du Calvados, est rejeté par la
Cour de cassation. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1923 -
La bande Cabourg. - A
la suite d'un récent vol de chaussures commis rue de Caen, à Cabourg,
l'attention des gendarmes fut attirée par une magnifique paire de
souliers que portait le marocain Lahsen ben Mohamed dit Gogo. Questionné
il dit que ces chaussures lui avaient été vendues par Ali-ben-Brahim,
lequel sans plus tarder fut arrêté. A son tour, Brahim mangea le
morceau et désigna deux de On
estime, à plus de 250 000 fr. le montant des vols commis car ces
individus. Dans une seule villa, ils auraient emporté plus de 90 000
fr. d'objets, parmi lesquels des œuvres d'art de grande
valeur. Ils ont avoué être les auteurs de nombreux cambriolages à
Cabourg. Ils opéraient la nuit en compagnie de leurs femmes qui
faisaient le guet et les aidaient à transporter leur butin. Is
vendaient eux-mêmes le produit de leurs vols dans la région de Pont-l’Évêque
et aussi à des receleurs du Havre et de Fécamp. Deux autres
arrestations ont déjà été faites : celles des frères Guimery, l'un
à Fontenay-Montvoisin près de Mantes et l'autre au Havre. L'enquête
continue. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1923 - Mauvaise rencontre. - Le tramway du Calvados est entré en collision, à Cabourg, avec le tombereau de M. Lecanu, cultivateur, qui se disposait à prendre la route de Varaville. Voyant le danger, M. Lecanu sauta de son tombereau et se fit quelques blessures à la tête. Seul le tombereau a subi quelques dégâts. . (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1923 - Le temps qu’il fait. - Après des chaleurs quasi-caniculaires et vraiment, hors de saison, le temps s'était un peu rafraîchi. Mais des orages se sont formés quand même et ont éclaté avec violence. On
espère qu'il n'en sera pas résulté de trop sérieux dommages pour nos
pommiers en fleurs qui sont vraiment magnifiques. La récolte du reste,
s'annonce excellente de toutes manières, c'est un triomphe pour
l'agriculture qui se prépare et M'sieu Henry, grand prêtre de Cérès,
a le sourire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 - Un mortels accident d’auto.
- M.
Guillaume Lamare, agent maritime à Paris, en villégiature au château
d'Amfréville, canton de Troarn, se trouvait à Cabourg avec son
cyclecar, accompagné de M. Lelièvre, 26 ans, mécanicien, qu'il avait
pris pour vérifier le fonctionnement du moteur. Au croisement de
l'Avenue Albert 1er, M. Lamare, qui conduisait, prit en
écharpe l'auto de M. de Gaalon, représentant de commerce à Paris. Les
deux autos furent renversées. M. de Gaalon, fut projeté à terre et sa
fillette Renée, 11 ans, sérieusement blessée. M. Lamare n'a été que
très peu contusionné, mais le Transporté
à l'hôpital de Caen, il y est mort le lendemain. L'enquête en cours
donnerait les torts à M. Lamare, qui, parait-il, marchait à une allure
excessive. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1925 -
Tribunal correctionnelle de Caen.
-
Président :
M. Bourassin. Ministère Public : M. d'Auriac.
-
Audience du lundi 29 décembre 1924. —
Lecherrier Germaine, femme Aniel, 32 ans, sans profession, à Cabourg
et Vergne Jean, 27 ans, dessinateur, à Dives-sur-mer, le 30 novembre
1924 ont été surpris en flagrant délit d'adultère et de complicité.
Chacun
25 fr. plus 1 fr. de dommages-intérêts au sieur Aniel qui s'est porté
partie civile. —
Gobé Marie, femme Letellier, 22 ans, ménagère, à Caen, 56, rue
Saint-Pierre. Le 5 novembre 1924 a été surprise en train de ramasser
du charbon sur les quais au préjudice de la société du Port de Givet.
48 heures (sursis). ( Source : Le Moniteur du Calvados ) |
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7 CABOURG. - La Poste |
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