1er Février 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
Page 4 |
|
![]() |
CABOURG |
|
|
Canton de Cabourg |
|||
|
|||
Nous
nous faisons
un devoir
de reproduire
cette
page réservée
aux
sauveteurs de notre littorale. Il
ventait
forte
brise
du sud-ouest,
et la
mer ne
tardait
pas à
envahir
la machine
et la
chaufferie. C'est
alors
que
Sénard
Auguste,
patron
du
canot
de
sauvetage
et
Carpentier
Victor,
canotier,
qui
étaient
à
bord
d'un
autre
chaland
se
trouvant
à
quai
à Cabourg,
ayant
vu
le
danger
couru
par
ces
trois
hommes,
embarquèrent
dans
un
canot
qui
se
trouvait
à
leur
portée,
et
à
force
de
rames
et de
persévérance
réussirent
à sauver
l'équipage
de ce
remorqueur
et à
le ramener
à terre
sain
et sauf
.
Avril
1926 -
Un policier
privé tire
sur sa
maîtresse et
tente de
se faire
justice.
- Au
cours de
1924, une
dame Domaine
faisait connaissance
à Soissons d'un
directeur de
police privée.
André
Chassang, âgé
de 54
ans, et
devint son
amie. Quittant
l'Aisne, Mme
Domaine ouvrit
à Cabourg
une pension
de famille
où venait
bientôt la
rejoindre
son ami,
lequel organisa
un office
de veilleurs
de nuit.
Buveur et
paresseux, Chasane
s'efforça de
vivre aux
dépens de
son amie
qui finit
par lui
signifier son
congé. Réduit à vivre d'expédients, acculé, croit-on, à voler dans les villas qu'il avait à charge de veiller Chassang tenta hier une démarche auprès de Mme Domaine. Accueilli par un refus, il tira brusquement deux revolvers de ses poches et, les braquant dans la direction de son ancienne amie, fit feu par huit fois. Mme Domaine s'écroula. Retournant alors ses armes contre lui, le meurtrier se tira quatre balles dans la tête. Les
gendarmes de
Dives prévenus
par des
voisins, firent
donner des
soins à
l'hôtelière dont
l'état était
fort grave,
Elle fut
transportée dans
une clinique
à Caen. Chassang, plus grièvement blessé, fut conduit à l'hôpital de la même ville. Il a été radiographié hier matin et l'on ne peut encore se prononcer sur les suites de ses blessures qui intéressent la boite crânienne.
Juillet
1926 -
Arrêté pour tentative de meurtre.
- Le
service
de la
sûreté
a écroué
hier
matin,
en vertu
d'un
mandat
de dépôt
de M.
le Juge
d'instruction
de Caen
pour
tentative
de
meurtre le
nommé
Chassang
André,
âgé
de
54 ans,
qui habitait
Cabourg
où il
avait
fondé
un office
de veilleurs
de nuit
connu
sous
le nom
de «
Cabourg-Vigie ».
Cet individu
avait
tiré
deux
coups de
revolver
sur sa
maîtresse,
une dame
Domaine,
tenancière
d'une
pension
de famille
à Cabourg,
avenue
Berttault-Levillain
parce
que
cette
Septembre
1926 -
Les travaux sur le littoral.
-
Des travaux de défense fort intéressants pour notre littoral et
entrepris par les communes de Villers, Cabourg, Saint-Aubin-sur-Mer,
sont en cours d'exécution ou terminés dans des conditions
satisfaisantes. A Courseulles, le travail, auquel participe le
département, pour la construction de 8 épis est assez avancé ; 3
épis sont achevés.
Novembre
1926 -
Un bon mouvement.
- Ayant
quitté
son corps
sans
permission
pour
voir
son frère,
Charles
Emie,
classe
1926,
pris
de remords,
s'est
empressé
de faire
constater
son absence
illégale
par les
gendarmes
de Dives,
dès
son arrivée
au pays.
Il a
été
reconduit
à son
régiment
et il
faut
espérer
qu'on
lui tiendra
compte
de son
bon mouvement.
Décembre 1926 - Le voyage sentimental. Un baiser en auto cause un grave accident. - Le 30 août dernier, M. Louis Fabre, 22 ans, architecte rue de Port-Royal, à Paris, en villégiature sur la côte normande, faisait une promenade en auto en compagnie d'une jeune femme assise avec lui à l'avant du véhicule. L'auto venait de traverser Cabourg à une vitesse d'environ 40 kilomètres à l'heure. Avenue de la Mer, en face du garage Destrez, des passants remarquèrent l'allure désordonnée de la voiture qui tenait le milieu de la chaussée. Ils remarquèrent aussi que le conducteur, en conversation animée avec sa compagne, s'inquiétait fort peu du volant. Au moment où il allait croiser un attelage, le couple s'embrassait avec effusion. Cet intermède sentimental eut un épilogue tragique. L'auto prit violemment en écharpe le véhicule hippomobile, dont le brancard fut brisé, et les voyageurs, deux hommes et une femme, projetés sur la bordure de la route. Une
des victimes,
Mme Cazal
fut relevée
sans connaissance.
Elle portait
au visage
de nombreuses
blessures
qui ont
nécessité un
long traitement.
Mme Cazal,
restée défigurée
à la
suite de
cet accident,
s'est constituée
partie civile,
ainsi que
les deux
autres blessés,
MM. Héraclio,
28 ans,
étudiant à Paris,
et Oliveras,
sérieusement
atteints l'un
et l'autre
dans cette
collision.
Avril
1927 -
Tragique rencontre. -
Sa journée finie à Franceville, un maçon de Luc-sur-Mer, M.
Heudier, 36 ans, rentrait à bicyclette à Cabourg où il prenait
pension lorsque, devant l'église, il est entré en collision avec un
autre cycliste, M. Hidoux, agent d'assurances au Home. Sous le choc, M.
Heudier est allé rouler sur la voie du Décauville au moment précis
où le train de Caen arrivait. Horriblement écrasé, le malheureux est
mort sur le coup. Détail affreux, la femme et la nièce de
l'infortunée victime se trouvaient dans le train homicide.
Août 1927 - Dans la nuit. - Vers 23 h., M. Émile Tronchet, 27 ans, garde-digue à Cabourg, faisait sa ronde sur la plage, quand il a été soudain assailli par des individus qui, après l'avoir baîllonné, l'on roué de coups. Quand le malheureux est revenu à lui, ses agresseurs avaient disparu. Ils sont restés introuvables.
Août 1927 - Un sauvetage. - A Cabourg, par une mer assez forte, une baigneuse fut plusieurs fois roulée par des vagues de fond. Elle allait périr lorsque, n'écoutant que son courage, M. Kruger, chef d'orchestre du Casino, se jeta à l'eau et parvint, après de longs et pénibles efforts à ramener la jeune fille.
Octobre 1927 - Pêche macabre. - Dimanche après-midi, on a découvert sur la plage de Cabourg, le cadavre de M. Victor Gallier, 61 ans, ouvrier d'usine à Dives. Suppose que le malheureux, qui était parti de bon matin à la pêche à l'équille, a voulu traverser la « Dives » et a succombé à une congestion cérébrale.
Janvier
1929 -
On arrête une voleuse. -
L'autre dimanche, une femme qui venait d'entrer au restaurant de
la Terrasse, tenu à Cabourg par M. René Adolphe, profita de ce
que l'employé Gustave Jeanne était obligé d'aller à la
cuisine, pour lui voler une blague qui contenait 90 francs. M.
Jeanne et la servante Denise Bigot se mirent à la poursuite de cette
femme et la rejoignirent dans un bâtiment de la rue du Commerce, où
elle s'était réfugiée. Denise Bigot la fouilla en vain et
l'intéressée nia avec énergie. Conduite
au restaurant de la Terrasse et mise en présence des gendarmes, elle ne
put longtemps nier contre l'évidence et elle remit aux gendarmes
l'argent volé qu'elle avait dissimulé dans une boîte
d'allumettes. Elle a été arrêtée et écrouée à Caen. C'est une fille Marie Lécrivain, 25 ans, né à Boulon (arrondissement de Falaise), sans profession, ni domicile. Arrivée à Cabourg, samedi soir, elle avait bu dans différents débits et avait passé la nuit sous un hangar de l'avenue des Dunettes. C'est sous l'influence de l'ivresse qu'elle aurait commis le vol qui lui est reproché.
Janvier
1929 -
Mouvement de la population en 1928. - Naissances, 46
; décès, 25 ; mariages, 25 ; transcription acte de décès, 7 ;
mort-nés, 3 ; reconnaissances, 5 ; transcriptions diverses, 2.
L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
Une fabrique d'agglomérés détruite par le feu.
- Un incendie
s'est déclaré dans une fabrique d'agglomérés appartenant à M.
Georges Roussel, installée au carrefour de la rue de la mer et de la
route allant du pont de Ranville à Cabourg. Construit en bois, le
bâtiment long de 25 mètres et large de 8, fut très rapidement la
proie des flammes ainsi que le matériel qu'il contenait. Les pompiers
de Cabourg, appelés téléphoniquement et rendus aussitôt sur les
lieux, durent se borner à noyer les décombres. Les dégâts s'élèvent à 30 000 francs environ. Il y a assurance. On croit que le feu aura été provoqué par l'ardeur du soleil, des verres « cathédrale » dont se composait en partie la toiture ayant formé loupe sur des bottes de foin.
Septembre
1929 -
La sécheresse. - Le temps
magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas
d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques
que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque
d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Septembre
1929 -
Pour s'offrir une impression de fraîcheur. - Vous ne
devinerez jamais ce que fait ce petit paysan ! .. il a l'air de se
boucher les oreilles ! .. Il est en train de se rafraîchir ! .. Pendant
les chaudes journées d'été, quand vous faites de longues promenades,
en pleine campagne, sous un soleil ardent, loin du petit ruisseau, ou de
toute fontaine, vous désireriez certainement vous offrir au moins
l'illusion d'un peu de fraîcheur ? Voici
un moyen très simple qui vous procurera facilement une agréable
impression momentanée. Amenez au bout de votre langue le plus de salive
possible, et avec ce liquide, humectez fortement l'index de vos de
mains, sans attendre, posez l'extrémité humide de vos index sur les
lobes de vos oreilles. Retirez vivement vos mains. À ce moment vous
éprouverez une sensation de fraîcheur très nette qui s'explique
facilement.
Octobre 1929 - L'heure d'hiver. - Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Juin
1930 -
La mort tragique d'une domestique.
- Mme
veuve Louise Rivière, 55 ans, bonne chez Mme Brun-Cottan, propriétaire
à Cabourg, villa « La Frégate », est tombée de sa chambre
située au 3ème étage, dans le jardin de la villa. Relevée avec de
multiples blessures, dont une fracture du crâne, elle est décédée
sans avoir repris connaissance. La
gendarmerie a ouvert une enquête qui n'a pu établir s'il s'agissait
d'un accident ou d'un suicide.
Juin
1930 -
Un vol important dans une villa.
- L'autre
après-midi, ayant eu besoin d'argent, Mme Marguerite Bruneau, 31 ans,
à Cabourg, le villa « La Lame », rue du commandant Touchard,
constatait que son sac à main, placé dans une armoire, avait été
soulagé de son contenu, soit 150 francs environ. Prise
de soupçons, elle visita son coffret à bijoux déposé dans le même
meuble, grande fut sa surprise en constatant qu'il était vide de son
contenu, soit : un collier de 105 perles, un bracelet avec neuf
brillants, une bague en platine, une barrette et une chaîne avec
diamants, le tout estimé 120 000 francs environ. Le personnel domestique resté à la villa semble hors de cause. La brigade spéciale enquête.
Septembre
1930 -
Attaquée dans son herbage.
-
Mlle Mahieu, 29 ans, domestique au service de M. Fressinet,
propriétaire, rue Caporal-Chassignol, à Cabourg, était occupée
à traire dans un herbage situé en bordure de chemin de la
Divette, quand elle fut rejointe par un individu qui se jeta sur elle et
tenta de lui faire subir d'odieuses violences. Aux cris de la jeune
fille, deux hommes, qui travaillaient non loin de là, accoururent, et
le triste sire prit la fuite. Il a été arrêté par la gendarmerie de Dives, c'est un nommé Pierre Seillier, 22 ans, couvreur à Cabourg.
Janvier 1931 - les aides aux jeunes filles. - Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués. Cabourg.
— Mlle Bénard Solange, âgée de 21 ans, fait partie d'une famille de
11 enfants vivants. Cette famille est parfaitement considérée. Le
père est décédé le 23 novembre 1926, la mère est employée
auxiliaire de l'administration des postes, pendant la saison balnéaire.
D'excellents renseignements ont été recueillis sur la candidate, qui a
contracté mariage, le 3 février 1930, avec M. Dussy, ouvrier
charcutier. —
Mlle Louise Angèle, âgée de 20 ans, d'une famille de 8 enfants
vivants. Le père, qui appartenait a une famille de 7 enfants, est
ouvrier peintre, la mère, d'une famille de 6
Juillet
1931
- Des
dévaliseurs de cabines.
-
Depuis
quelque temps
de nombreux
vols avaient
lieu dans
les cabines
de la
plage, sans
qu'on put
en découvrir
les auteurs.
M. René
Milcent, étudiant,
surprit dernièrement
des enfants
qui pénétraient
dans sa
cabine.
Mars
1932 -
Ravitaillement à l’œil.
-
Des malfaiteurs se sont introduits dans la villa Georgette, à
Cabourg, en brisant un carreau, et ont dérobé 51 bouteilles de vin et
des conserves, le tout estimé 600 fr. Le propriétaire M. Leriche, de
Dieppe, a été aussitôt avisé. (Bonhomme Normand)
Mai
1932 - Un
cambriolage. -
A Cabourg, des cambrioleurs inconnus ont pénétré par escalade
dans le jardin de la villa « La Feuilleraie », avenue de Dives, brisé
deux carreaux, visité la maison et pris, dans une armoire, une
quantité de linge, des couverts et des couteaux de table. La
propriétaire, Mme Delcourt, avenue Montaigne, à Paris, est arrivée le
lendemain pour constater le vol. (Bonhomme Normand)
Mai
1932 - Un
infanticide. -
Lundi dernier, on a découvert dans une bouche d'égout, à
Cabourg, le cadavre d'un nouveau-né de sexe féminin. L'enquête
médicale a révélé que l'enfant avait du être étouffée. Le Parquet
de Caen a été informé. (Bonhomme Normand)
Juillet
1932 -
Débuts de saison. -
Au casino de Cabourg, des inconnus, en
l'absence du valet de pied de la salle de baccara, ont dérobé huit
jeux de cartes, estimes 225 fr. Par ailleurs, Mme Zélie Thomas,
gérante de l'Hôtel de la Poste, à Cabourg, avenue de la Mer, s'est
aperçu que, dans la nuit, des cambrioleurs avaient ouvert le rideau de
la devanture,
fracturé le tiroir-caisse contenant 70 fr. et emporté des bouteilles
et des
victuailles. (Bonhomme Normand)
Le voleur pénétra dans la villa par les portes restées ouvertes et fractura seulement une trousse de voyage contenant le portefeuille. Malgré les recherches faites aussitôt, le cambrioleur a échappé à la police laissant seulement la trace d'un doigt sur la glace d'une armoire. (Bonhomme Normand)
Septembre 1932 - accident d'aviation. - Un accident qui eut pu avoir de tragiques conséquences, s'est produit, dimanche, sur le champ de courses de Cabourg, ou avait eu lieu, la vielle, un meeting d'aviation. En prenant son vol, ayant à bord deux personnes en villégiature, M. et Mme Helrick, qui allaient recevoir le baptême de l'air, un avion piloté par l'aviateur italien Biscardo, a, au décollage, accroché son train d'atterrissage dans la clôture du champ de courses. L'appareil a piqué du nez et a brutalement touché le sol. Dans l'accident, le pilote a été légèrement blessé à la cuisse, et l'une des passagères, contusionnée à la lèvre. L'avion a subi quelques dégâts. (Bonhomme Normand)
Février
1936 -
Les boulangers de Cabourg fermeront le lundi. - Afin
d'assurer le repos hebdomadaire, les patrons boulangers de Cabourg ont
décidé d'un commun accord de fermer leur magasin le lundi de
chaque semaine, sauf pendant la période du 1er juin
au 30 septembre. Chaque boulangerie restera ouverte à tour de rôle, et
on affichera en bonne place les nom et adresse du boulanger de service.
(source M.-C.)
Février
1936 -
Suppression de la ligne Caen-Dives.
- La
Cie des Chemins de fer du Calvados a l'honneur d'informer le public que
les services voyageurs et marchandises de la ligne Caen-Dives, seront
supprimés à dater du 1er mars prochain. (source
M.-C.)
Juillet 1936 - Ouverture des débits de boissons à l’occasion du 14 juillet. - Le préfet du Calvados a l'honneur de faire connaître qu'à l'occasion de la fête nationale, il autorise les débits de boissons et autres établissements publics du département, à rester ouverts pendant les nuits du 13 au 14 et du 14 au 15 juillet courant. (source M.-C.)
A noter pourtant le passage dans quelques communes du canton de Troarn de deux autos ornées de la loque rouge avec faucille et marteau, dont l'une portait quelques musiciens jouant « l'Internationale » et l'autre quelques femmes, à mines de « furies » levant le poing fermé. A Cabourg, le citoyen Guillou a fait une petite manifestation. Le singulier éducateur de la jeunesse, à qui la Légion d'honneur a été enlevée comme objecteur de conscience, a voulu parafer au monument aux morts, en déposant une gerbe au nom du Front Populaire, représenté par une bande groupée autour du drapeau rouge. (source M.-C.)
Août 1936 - La fête des vieilles coutumes normandes. - Cabourg a fêté dimanche sa corporation des jardiniers. Un défilé pittoresque avait attiré une foule considérable. Il était précédé d'une « bande » d'instruments anciens, et c'est au son de la vielle, des pipeaux et de la cornemuse que jardiniers et jardinières de Cabourg, portant fleurs et fruits, et accompagnant le « chef-d’œuvre » parcoururent les rues. Ils étaient en costumes d'antan et suivis d'un groupe important de « Blaudes et coëffes », la société parisienne du costume et de l'art normand, dont une nombreuse équipe, en ce moment même, vient d'être classée la première au congrès du folklore à Hambourg et Berlin. Après
le défilé, eut lieu dans les jardins du Casino, devant un millier de
personnes, une représentation de danses normandes anciennes, sous la
direction artistique de M. Paul de Saunières
et des artistes parisiens, donnèrent « la Farce du Cuvier », qui
obtint un franc succès. (source
M. du C.)
Février 1937 - Des malfaiteurs cambriolent une villa . - L'autre après-midi, effectuant une tournée de surveillance, et passant avenue du Commandant-Touchard, le garde municipal Bouillon remarquait que la porte du sous-sol de la villa « Oméga », était ouverte. S'approchant, M. Bouillon constatait que la porte présentait des traces de pesées et que ses verrous avaient été arrachés. Poursuivant ses investigations, le garde pénétra dans la villa. Un grand désordre régnait dans l'office : de nombreuses pièces de linge couvraient le plancher, un placard avait été forcé, des écrins, en partie vidés de l'argenterie qu'ils contenaient, voisinaient avec les objets les plus divers. Au premier étage, même désordre. Sur une table, se trouvaient plusieurs bouteilles de liqueurs largement entamées. Prévenue, la gendarmerie de Dives ouvrit immédiatement une enquête et apprit qu'une fille Paris, journalière, demeurant rue Pierre-1er de Serbie, avait essayé de vendre à une ménagère de la localité six draps de provenance douteuse. Interrogée, la fille Paris reconnut qu'elle avait pénétré dans la villa « Oméga » et qu'elle avait aidé dans le cambriolage de celle-ci une femme, prénommée Gabrielle, qui fut rapidement identifiée en une femme Deselliers, domiciliée à Houlgate, au lieu dit « La Montagne ». La femme Deselliers n'a pu être découverte à son domicile qu'elle a quitté. Son mari déclare ignorer où elle se trouve. La villa « Oméga » appartient à Mme la vicomtesse de Froidefont. demeurant au château de Montivilliers, près de Bazeilles (Ardennes), et qui doit actuellement résider à Tarbes. Mme de Froidefont a été prévenue. En son absence, il est encore impossible d'évaluer l'importance du cambriolage. Selon
les enquêteurs, l'opération n'a pu être menée à bien qu'avec l'aide
d'un homme. L'enquête se poursuit. La fille Paris a été
arrêtée. (source
Mars 1937 - Une gare routière à Cabourg. - La reine des plages du Calvados va avoir cet été sa gare routière. La nécessité s'en est fait sentir comme à Caen. Elle sera installée dans la périphérie du Casino, c'est-à-dire en plein centre de Cabourg, et groupera tous les services d'autobus en relation avec Caen, les plages du littoral et les autres villes de la région. Les travaux vont être entrepris incessamment afin que la gare soit prête pour la saison prochaine. (source M. du C.)
Juin 1937 - Un cabourgeais succombe en pêchant la crevette. – Tandis qu'il péchait la crevette sur la plage de Cabourg, à hauteur du Casino, un journalier, M. Sonnet a découvert, immergé, le cadavre d'un autre pêcheur. M. Chartes Molliex, 70 ans, demeurant avenue de Brucourt. M. Sonnet ramena le corps sur le sable et tenta, pendant un quart d'heure, de le ranimer, mais la mort avait fait son oeuvre. On
croit que M. Molliex qui
était souffrant depuis
quelques jours et qui, avant de partir pour la même, avait pris un
repas, a été foudroyé par une congestion.
(source M. du C.)
Août 1937 - 200 000 francs de bijoux disparaissent à Cabourg. - Dimanche 15 août, dans l'après-midi, un filou, avec une extraordinaire audace, a réussi un vol important. Une Parisienne, demeurant, 17, rue Villaret-Joyeuse, est actuellement en villégiature à l'hôtel du Chat-Botté, à Cabourg. Elle possédait dans une petite, valise, fermée à clef, sept bijoux de valeur, qui étaient expertisés à 200 000 fr. Elle s'absenta exactement 25 minutes. A son départ, les bijoux étaient dans la valise, à son retour, les serrures de cette dernière n'avaient pas été forcées, mais l'anse avait été arrachée et par la fente ainsi pratiquée, l'habile voleur réussit à s'emparer des sept bijoux. Immédiatement, les gendarmes de la brigade de Dives-sur-Mer furent prévenus et commencèrent leur enquête. Aucun indice ne leur permet, jusqu'à présent, d'aiguiller les recherches. Toute
la journée de lundi, les recherches se sont poursuivies avec ardeur,
mais en vain, et la brigade mobile de Rouen vint sur les lieux pour
commencer une enquête plus sévère. (source
M. du C.)
Décembre
1937 - Au
Conseil municipal. - Le
Conseil Municipal s'est réuni en séance ordinaire le 12 décembre,
sous la présidence de M. Tribouillard, maire. En
outre, étaient présents : MM, Cassigneul et Pavée, adjoints ; Canté,
Parat, Lemonon, Radot, Leboeuf, Hay, Lecanu, Goussaire, Carpentier,
Beaudouin. Absents : MM. Lacan, Couillet. Le
Conseil décide de demander prix et devis pour clôture des réservoirs
de Graugues. Il
décide de demander à la Préfecture les renseignements nécessaires
pour installer un dépôt d'ordures ménagères au Bas-Cabourg.
Le
mémoire Capelle sera payé sur crédit spécial.
Une
subvention est accordée à la gare de Dives-Cabourg. Le
Conseil vote la cotisation à payer au Syndicat départemental
d'électrification. Un
devis est demandé à l'architecte municipal pour réparations aux
logements du personnel. M.
Toutain est désigné en remplacement de M. Françoise à la Commission
de chômage. Sont
désignés pour assister le Maire aux adjudications du Bureau de
Bienfaisance et des travaux communaux, MM. Hay et Lecanu. Le
Conseil : Décide
l'adjudication des herbes de terrain de jeux et l'installation d'une
borne fontaine à l'angle des rues du Commerce et de Caen. Vote
les crédits nécessaires pour enfants assistés, aliénés et
tuberculeux. Vote
une subvention de 3 000 francs pour les fêtes des enfants des Écoles
municipales. Décide
la couverture du fossé longeant le Square, après entente avec Mlle
Valois. Accorde
une subvention de 500 frs à la Société « Les Michaëls ». Décide
l'étude de l'installation de l'électricité au château de la Divette,
avec participation des intéressés. Accorde
une subvention de 100 francs pour le monument Henry-Chéron. Approuve
le rapport du collecteur de la taxe de séjour. Décide
la mise en adjudication de l'affichage public. Décide
le maintien de la convention pour fourniture d'eau à la distillerie de
Dives-Cabourg. Décide
le paiement des droits d'enregistrement pour les travaux
supplémentaires exécutés par M. Barette, électricien. Accepte
le statut-type du Conseil d'État concernant les employés communaux. Décide
la mise en état des bouches d'incendie. Décide
la prorogation du contrat Adam pour marche de l'usine des eaux. Une
demande de réduction pour remise en état des épis sur le devis
présenté par M. Jaxsens. (source
le M. du C)
Février
1938 -
Après le bal, le suicide. - Au cours de la nuit de dimanche, un jeune ouvrier jardinier, René Lebourgais,
originaire de Montchauvet, s'est volontairement donné
la
mort
en se
jetant dans
la
Dives, au
Pont
de
Cabourg. Lebourgais
avait passé la soirée au bal. Sortant de la salle des fêtes de la Mairie, avec un groupe d'amis, il se trouvait
en
état d'ébriété
et
manifesta de
telles idées
de
suicide que ses camarades l'entraînèrent devant le garde champêtre, avec l'idée
de le
faire
en fermer
au
violon. Profitant d'un moment d'inattention, Lebourgais
s'enfuit. Ses camarades se mirent à sa poursuite et c'est sous leurs yeux que le désespéré enjamba le parapet du pont et se
Février
1938 -
Quatre lignes vont être fermées le 1er mars au
trafic des voyageurs. - Par
application du plan de coordination des transports ferroviaires et
routiers dans le département du Calvados, approuvé par arrêté
ministériel du 31 janvier 1938, le service des voyageurs, bagages,
chiens et colis express sera supprimé à la date du 1er
mars sur les lignes de Falaise à Berjou ; Caen à Dozulé-Putot ;
Mézidon à Dozulé-Putot et Dives-Cabourg ; Caen à Vire. Les
services seront assurés dorénavant par des autocars. Les
horaires sont publiés à l'indicateur. Ils sont à la disposition du
public dans les gares et les bureaux des services routiers. Les
prix du service routier seront légaux à ceux de la troisième classe
sur la voie ferrée (plein tarif, place entière et aller et retour).
Des réductions de 50 pour cent sur le plein tarif
seront accordées aux abonnés, ouvriers et scolaires, aux mutilés, aux
familles nombreuses, aux voyageurs
de commerce, aux militaires et marins sur la présentation des titres
qui leur auraient donné droit à la réduction sur la voie ferrée. Les
bagages seront transportés par les services routiers au prix de 2
francs par tranche indivisible de 10 kgs. L'expédition
et la livraison des colis express se feront au bureau du correspondant
du service routier desservant la localité. Tous renseignements
complémentaires seront donnés dans les gares et dans les bureaux des
services routiers.
(source le M. du C)
Mars 1938 - On retrouve le cadavre du danseur ivre. - Dans la nuit du 30 au 31 janvier, René Lebourgais, âgé de 22 ans, jardinier à Cabourg, sortant de la salle des fêtes de la mairie, où il avait dansé une partie de la nuit, mais ayant bu plus que de raison, manifesta soudain l'intention de se suicider et courut se jeter dans la Dives. Son
corps n'avait pu être retrouvé. Mercredi dernier, en face des jardins
de l'usine métallurgique, André Milnik, 37 ans, ouvrier d'usine, qui
suivait la rive droite de la Dives, aperçut un corps flottant sur le
ventre. Il réussit à le ramener sur la berge et prévint les gendarmes
qui identifièrent le cadavre comme étant celui de René Lebourgais. (source
le M. du C)
Mai
1938 - A la suite d’une discussion une femme se pend dans sa
cuisine.
Vers 13 heures,
Robert Philippe, 31 ans, demeurant au Bas-Cabourg et son amie Fernande
Dumont, 31 ans, habitant au même lieu, se présentaient au domicile de
la femme Blandin, mère de Philippe, 54 ans, habitant au lieu dit « Les
Panoramas », pour y réclamer un lit. Une
discussion survint entre les deux femmes qui vivaient en mauvaise
intelligence et des coups s'ensuivirent, à tel point que Fernande
Dumont décida de porter plainte. Mais la femme Blandin qui, pendant la
scène, avait frappé l'amie de son fils avec une forte corde, avait
également dit qu'elle se pendrait avec cette corde. Son fils essaya de
la lui enlever, mais il n'y put réussir. Il signala le fait à la
gendarmerie, qui se transporta sur les lieux, malheureusement la mère
de Philippe était trouvée pendue à une poutre et avait cessé de
vivre.
Juin 1938 - La fête de la Pentecôte sur le littoral. - La fêle de la Pentecôte a été marquée par l'affluence des grands jours sur la côte normande, Samedi soir, douze trains supplémentaires avaient été mis en circulation vers Caen. Dimanche matin encore, le trafic normal avait été renforcé. Par ailleurs, les campeurs venus en autos ou en tandems ont été plus nombreux que jamais. Une autre constatation de la journée, c'est le nombre de locations effectuées sur toute la côte de Nacre pour la saison prochaine. Toutes
les plages ont un tiers au mois d'avance sur les locations de l'année
dernière. A Deauville et Cabourg, où avaient lieu les courses, les
touristes furent aussi nombreux et les casinos qui inauguraient la
saison ont fait une brillante ouverture.
(source le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 -
Le mois de mai météorologique.
- Le
mois de mai a été frais et faiblement pluvieux. La moyenne de
température, à l'observatoire de Ste-Honorine-du-Fay, ne
s'élève qu'à 11° 36. Elle n'est pas exceptionnellement basse,
mais est néanmoins très inférieure à la normale 12° 09. Après
une première décade froide, comprenant
quelques gelées, est survenue une période assez chaude du 11 au 17,
précisément à l'époque supposée classique, des Saints de glace, la
fraîcheur est revenue ensuite jusqu'au mois de juin. Les. moyennes
différent relativement peu d'un point à l'autre du département.
Parallèlement à la fraîcheur, s'est maintenue la sécheresse, elle a
cependant été beaucoup moins accentuée que pendant les mois
précédents. Le
total des pluies, à atteint 42 millimètres, c'est-à-dire les trois
quarts de la normale, 58° 5. L'amélioration est sensible, mais bien
insuffisante. La partie centrale du département est la moins
favorisée. L'importance
de ces pluies explique la reprise de la végétation au cours du mois de
mai. Elle est cependant encore bien disproportionnée aux besoins. Des
précipitations abondantes seraient indispensables aux prairies
naturelles ou artificielles, dont la production sera très déficitaire.
Aucun indice ne permet encore de les annoncer. Le
maintien d'un anticyclone sur les régions de l'Océan situées à
l'Ouest de l'Irlande assure la continuité du beau temps et de la
sécheresse sur les îles britanniques et l'Ouest de la France. Des
pluies appréciables ne surviendront probablement que par orages
provenant du Sud-Ouest. Elles ne sont pas encore prochaines. Notons
cependant que, malgré une ressemblance générale dans les caractères
des saisons correspondantes, la situation n'est pas aussi critique cette
année qu'elle le fut en
1893. Abbé GABRIEL (source :
le Moniteur du Calvados) Juin
1938 - Deux
jeunes gens de Dives, reçoivent des coups de couteau à Cabourg.
- Une
rixe sanglante s'est produite dans la nuit de dimanche à lundi, avenue
Piat, dans les circonstances suivantes :
A
un moment donné, et alors que les deux groupes venaient de traverser le
pont séparant les deux communes, M. Vendrotte, se retournant
brusquement, se trouva nez à nez avec un de ses suiveurs et, à
brûle-pourpoint, lui demanda où il voulait en venir. Pour
toute réponse, il reçut un violent coup de poing à la face. Il
riposta immédiatement par un coup de sa ceinture de cuir qu'il avait
détachée rapidement. Tout
aurait été fini si un des compagnons de M. Vendrotte, Albert Gébert,
ne s'était avancé sans rien dire et n'avait, sans aucune explication
frappé l'antagoniste de son ami d'un coup de couteau sous le sein
droit, puis, s'étant retourné aussitôt il en porta un autre coup a un
autre des suiveurs. Immédiatement, les gendarmes de Dives, prévenus,
firent le nécessaire pour assurer des soins aux blessés. Le plus
gravement atteint, M. Marcel Védie, 22 ans, soldat en permission, fut,
sur l'ordre de M. le docteur; Mosles, de Cabourg, transporté d'urgence
à l'Hôpital de Caen. Son compagnon, Édouard Embareck, 20 ans, ouvrier
d'usine à Dives, atteint à la jointure de l'épaule gauche, fut
soigné sur place. Poursuivant
leur enquête, les gendarmes purent identifier l'auteur des coups de
couteau et procéder à son arrestation. Amené devant le Parquet de
Caen dans l'après-midi, Gébert a été écroué à la maison d’arrêt.
(source : le Moniteur du
Calvados)
Août 1938 - Quatre blessés dans une collision. - M. Carpentier Henri, 51 ans, quincaillier à Saint-Denis, 26, rue Jules-Guesde, conduisait son auto et descendait l'avenue de la Paix, en direction de l'avenue des Dunettes, quand, au carrefour, il vit déboucher une auto. Croyant que cette dernière allait lui laisser la priorité, il continua de traverser le carrefour. Mais il fut heurté sur la portière arrière gauche et le choc fut violent. Il s'agissait de M. Lebourgeois Jean, 32 ans, ingénieur des travaux publics de l'État, domicilié à Bray-sur-Seine, actuellement en villégiature à l'hôtel de l’Oie-qui-Fume, à Cabourg. Dans
le choc, il y eut quatre blessés, notamment Mme Carpentier, qui se
plaint de commotion et douleurs internes au côté droit, sa mère, qui
a subi une commotion, sa fille âgée de 4 ans, qui a des blessures au
visage et au côté droit.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 - Un avion, frappé par la foudre s'écrase à Cabourg.
- Hier, vers 16
h. 30, alors que sévissait un orage, un cultivateur du Bas-Cabourg, M.
Vermughen, conversait sur le seuil de sa ferme en compagnie d'un jeune
ouvrier lorsque leur attention fut attirée par le bruit d'un moteur
d'avion où se mêlait une sorte de sifflement. Les hommes portèrent
machinalement leurs regards vers le ciel bas et couvert et virent sortir
d'un nuage à une attitude de 300 mètres environ un appareil militaire
désemparé : au moment
où il apparaissait une partie de son train d'atterrissage et un aileron
s'en détachaient. L'avion
qui venait de la direction du sud-ouest, piquait très rapidement droit
sur la ferme près de laquelle passe la rivière « La Divette ». Alors
qu'il touchait presque au sol non Les
témoins de la catastrophe au nombre desquels se trouvaient plusieurs
chasseurs accoururent. En
percutant au sol, l'appareil avait été littéralement pulvérisé et
seS débris jonchaient l'herbe sur un rayon de cinquante mètres, le
morceau le plus important que l'on devait en retrouver était un
fragment de l'une de ses cocardes. Aussitôt
prévenue, la gendarmerie de Dives se rendit sur les lieux. A grand
peine (car leurs corps étaient, réduits en morceaux éparpillés
jusque dans les arbres du bois) on put établir que l'avion était
occupé par deux passagers. La découverte de deux portefeuilles parmi
les fragments de membres et les lambeaux de chair, de matière
cérébrale et de viscères, permit d'identifier les infortunées
victimes dont l'une portait un uniforme et l'autre des vêtements civils
: il s'agissait des capitaines Abel Collin et Albert Plusquellee,
attachés au Ministère de l'Air. L'un des parachutes que portaient les
officiers était intact, l'autre s'était à demi déployé probablement
lors du choc fatal. Bientôt
arrivaient au Bas-Cabourg, le Chef d'Escadron Delarbre ;
commandant la Compagnie de Gendarmerie du Calvados ; M. Cassigneul,
adjoint au maire de Cabourg ; le Capitaine de Gendarmerie de Pont-l’Évêque
; M. Hennet, Commissaire spécial à Caen, et M. Pujes. secrétaire
général de la Préfecture du Calvados. Les
gendarmes de Dives maintenaient à distance la foule accourue à la
nouvelle de la catastrophe. Ce
matin, les restes des Capitaines Collin et Plusquellee, recueillis dans
la toile de l'un des parachutes, ont été mis en bière. M. le Préfet,
de Peretti della Rocca est venu les saluer. L'enquête
a été confiée au Capitaine Jonberteau, commandant le Groupe Aérien
de Rouen. Il
paraît hors de doute que le tragique accident a été provoqué par la
foudre qui frappa l'appareil en plein vol. L'avion était un Caudron type « Simoun », doté d'un moteur Renault de 240 CV. Selon certains renseignements que nous donnons sous toutes réserves, il appartenait à la base de Chartres. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Entre pêcheurs. -
En juin 1938,
Legoff Ferdinand, 41 ans, pécheur à Cabourg, a dérobé un filet de
pêche de 25 mètres sur 4 mètres, appartenant à M. Berthome. Il l'a
vendu à son cousin Legoff Édouard, 43 ans, pêcheur à Cabourg, pour
la somme de 50 francs.
Poursuivis le premier pour vol, le deuxième pour recel, ils ont été condamnés chacun à 8 jours d'emprisonnement. Défaut en ce qui concerne Legoff Ferdinand. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Cambriolage d’une villa.
- Un
cambriolage a été commis à la villa « La Surprise », avenue du
Maréchal-Foch, appartenant à Mme Hozal. Après avoir brisé les volets
ainsi que les carreaux de la porte de la cuisine, les cambrioleurs se
sont introduits dans la villa. Ils ont fouillé toutes les armoires et
emporté plusieurs paires de
Janvier 1939 - Un cycliste se jette contre un banneau. - M. Ladroue Henri, commis boulanger chez M. Hédouin, à Cabourg, revenait à bicyclette d'une tournée de pain, le 17 janvier, quand il se jeta sur un banneau chargé de betteraves, appartenant à M. Lefèvre, cultivateur à Petitville. Grièvement
blessé à la tête, il fut transporté chez son patron et y reçut les
premiers soins nécessités par son état. La gendarmerie de
Dives-sur-Mer a procédé à l'enquête d'usage pour établir les
responsabilités. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Le dernier combattant de 1870 de Cabourg vient de mourir. - Le dernier des anciens combattants de 1870 à Cabourg, M. Louis-Joseph Wuillai, vient de mourir, à l'âge de 90 ans. M. Wuillai était né le 25 lévrier 1849, à Wandignies-Hamage (Nord). Il s'était engagé, le 8 mars 1870, au 8e régiment de génie, à Arras, et il fit partie du 3° corps, commandé par le général Frossard. Il prit part aux batailles de Sarrebruck, le 2 août ; de Forbach, le 6 août ; de Gravelotte, le 16 août ; de Saint-Privat et de Mars-la-Tour, le 18 août et, enfin, de Mercy-le-Haut, le 27 août. Il fut fait prisonnier, à Metz, le 29 octobre. Rentré
en France l'année suivante, M. Wuillai se battit contre la commune de
Paris, en 1871. M. Wuillai
était président d'honneur des A. C. de Dives-sur-Mer.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Une triste série. - Un nommé Derel Georges, ouvrier d'usine à Cabourg, s'est livré, étant ivre, à des actes obscènes en présence d'une personne de Cabourg qui a porté plainte. Au moment d'être interrogé, Derel la résisté aux gendarmes qui l'ont arrêté et conduit à Pont-l’Évêque. A Mesnil-au-Grain, un ouvrier agricole de 17 ans, R. S……., a été arrêté pour outrage à la pudeur. Enfin,
à Saint-Martin-de-Sallen, un autre jeune homme de 17 ans, Alexandre C……..,
a été également arrêté pour des actes de bestialité d'un
caractère particulièrement odieux. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Un cadavre dans un fossé. - Dimanche soir, vers 21 heures, on a trouvé dans un fossé, dans le chemin de la Divette, une femme inanimée. Il
s'agit de Mme veuve Marguerite Sauvage, 64 ans, ouvrière agricole,
demeurant rue du Cimetière, qui vivait dans la misère. Le docteur
Molles ne put que constater la mort, due à une congestion cérébrale.
Le corps a été transporté à la morgue. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Un octogénaire se pend. - M. Auguste de Chanteloup, âgé de 80 ans, demeurant rue du Commerce, à Cabourg, a été trouvé pendu dans le placard de sa chambre à coucher à l'aide de sa ceinture de cuir. L'octogénaire
souffrait depuis longtemps d'une maladie cérébrale et avait déjà
essayé de mettre fin à ses jours. Grâce à l'intervention de son
gendre, il n'avait pu alors y
Juin 1939 - Neuf mille francs disparaissent à Cabourg. - Mercredi, vers 18 h. 30, Mme Créach, demeurant à Cabourg, avenue Piat, rentrant de Caen, déposa sont sac à main et un portefeuille contenant neuf billets de mille francs dans une chambre au rez-de-chaussée de sa maison, et monta au premier étage pour ranger des affaires. Quelques instants plus tard, Mme Créach descendit pour reprendre son sac, mais elle s'aperçut que celui-ci était ouvert, et que le portefeuille contenant les neuf mille francs, avait disparu. Prévenu
aussitôt, le garde-champêtre avisa la gendarmerie de Dives-sur-Mer.
Des recherches furent faites immédiatement, mais sans résultat, aucune
personne suspecte, n'ayant été vue à proximité de la propriété. L’enquête
se poursuit. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Une automobile est détruite par le feu. – Dimanche, vers 16 h. 30, M. Damesincourt, chef de voirie a Cabourg, demeurant, avenue de la Marne, était occupé dans son garage à réparer le réservoir d'essence de son automobile qu'il avait vendue et qu'il devait livrer le lendemain à son acheteur, quand l'essence s'enflamma tout à coup et le réservoir fit explosion. M. Damesincourt appela au secours tout en sortant du garage et ses voisins arrivant aussitôt parvinrent à sortir la voiture. Les sapeurs-pompiers, quelques instants après, purent éteindre l'incendie qui s'était communiqué au garage. Les
dégâts sont néanmoins assez importants : la voiture a été
complètement détruite. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - un motocycliste est victime d’un grave accident. – Samedi soir, vers 21 heures, l'adjudant de La Houssaie, du 10e Dragons, de Vincennes, qui se trouvait en permission chez sa mère, à Cabourg, circulait sur une motocyclette avenue Piat, se dirigeant vers le Casino. Au croisement de la rue Raymond-Poincaré, le motocycliste entra en collision avec un camion automobile d'une maison d'ameublement de Dives, conduit par M. Louis Gérard, qui se dirigeait vers l'avenue de la Mer. Le motocycliste fut traîné sur plusieurs mètres et fut relevé inanimé. Transporté chez sa mère Mme Martin, avenue Piat, il reçut les premiers soins du docteur Guédon qui constata des fractures de la cheville et de la clavicule droites, ainsi que de plusieurs côtés. Le
blessé a été transporté par une ambulance à l'hôpital militaire de
Caen. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Sur la route dans une mare de sang. - Hier matin, à 6 h. 30 sur le chemin de grande communication n° 27. entre la Croix-Kerpin et Varaville, on a trouvé étendu sur le milieu de la route, dans une mare de sang, M. Thouret Léon, 36 ans, ouvrier d'usine, demeurant à Périers-en-Auge, père de huit enfants. Près de lui, se trouvait sa bicyclette. M. Thouret avait été vraisemblablement renversé par une auto dont le conducteur prit la fuite.
La
gendarmerie de Dives enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Un enfant est tué par un camion. - Au cours de l'après-midi d'hier, M. Malas Eugène, demeurant à Branville, pilotait un camion appartenant à M. Morel, entrepreneur à Franceville. Le lourd véhicule était chargé de cailloux. Soudain le chauffeur aperçut, juste au moment où il traversait la chaussée, un garçonnet, Jacques Bodard, âgé de 5 ans, de Compiègne, en villégiature avec sa famille, à l'hôtel de l'Oie qui Fume. Le Chauffeur, surpris, n'eut pas le temps de bloquer et passa sur le corps de l'enfant qui fut écrasée. La
gendarmerie de Dives a procédé à l'enquête.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1939 - Coups. - Le docteur Môles, de Cabourg, ayant porté plainte contre inconnu à la gendarmerie de Dives pour coups reçus par son fils, le 26 décembre dans la soirée, l'enquête menée par la brigade a permis d'établir qu'il s'agissait de M. Marcel, 18 ans, demeurant à Cabourg, qui, interrogé, a reconnu les faits.
Août
1940 - Conseil
municipal.
- Le Maire fait
connaître au Conseil que l’autorité allemande fait exécuter divers
travaux et effectué divers achats pour l’usage des troupes
d’occupation, il
expose que le capitaine, chef de la Kommandantur a convoqué au siège
de la Kommandatur le Maire et le Receveur municipal pour leur déclarer
qu’il exigerait que le paiement de ces dépense soit effectué
immédiatement sous menace de prendre la caisse du Receveur municipal et
de payer lui-même, sans ordonnancement préalable. Satisfaction
leur fut donnée.
Avril
1941 -
Attention aux engins explosifs ! -
Le commandant du port de Caen vient de faire savoir que plusieurs
personnes ont trouvé la mort à la suite de manipulations imprudentes
avec des mines ou des engins de barrages flottants ou jetés contre la
côte. Il
met donc en garde contre le danger qu'il y a à toucher ou même
approcher des objets en forme de mines ou de bouées même d'apparence
inoffensive, flottant en mer, rivières et canaux, ou jetés contre le
rivage. Rien qu'à l'approche une explosion peut se produire. La
manipulation de ces objets doit être réservé aux autorités
militaires préposés.
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend pour
le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en
entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn :
Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg.
Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme,
St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair,
Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de
Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du
canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny,
Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Juillet
1942 -
Les vols de bestiaux.
- Pour
la troisième fois, un bœuf de 6 000 fr. est volé dans un herbage, sis
chemin de la Divette, au préjudice de M. Gondouin, boucher, place du
Marché, à Cabourg. (Bonhomme Normand)
Octobre 1942 - Destruction des pigeons. - Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.
Octobre
1942 -
Un
drame de la mer.
- Un
après-midi, trois pêcheurs de Cabourg, dont M. Henri Delasalle, 51
ans, revenaient de relever des filets, au large du casino. Soudain,
alors que la barque lourdement chargée, se trouvait encore à 700
mètres du rivage, elle fut complètement immergée. Les trois hommes se
jetèrent à l'eau, pour essayer de regagner la plage à la nage, mais
Delasalle, probablement pris de congestion, coula à pic presque
aussitôt. Des
recherches faites sans retard par des témoins demeurèrent vaines. Le
corps ne fut retrouvé que le lendemain sur la plage d'Houlgate. La
malheureuse victime laisse une veuve et deux enfants.
Novembre 1942 - L'heure du couvre-feu. - A partir du 1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la Normandie comme suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des débits, 22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00.
Octobre
1942 -
Et ça continue. -
En raison de la situation difficile de notre approvisionnement en
beurre pour le mois de novembre, le ravitaillement général réformes
que les rations ne pourront être honorées en une seule fois. En
conséquence, les détaillants sont priés de ne livrer à leurs
consommateurs inscrits, que 80 gramme de beurre à valoir sur la ration
de 125 grammes. Le complément sera satisfait au cours du mois.
Espérons-le !
Mai
1943 - L'évacuation
de la côte. — Le
30 avril, selon les plans prévus, un train spécial a amené en
direction de Mortagne les évacués de Cabourg et de Trouville-Deauville.
Avril
1943 - Évacuation
partielle de la zone côtière.
- En
exécution des instructions reçues de la Feldkommandantur 723 de Caen,
certaines mesures d'évacuation partielle
doivent être envisagées pour la sauvegarde et dans l'intérêt de la
population française en cas d'événements graves dans les communes de
Cabourg, Dives, etc.. jusqu'à Trouville inclus, où il va être
procède à un recensement des personnes dont la présence n'est pas
indispensable à la marche des services publics, à celle de certaines entreprises
industrielles, agricoles, forestières ou au ravitaillement, qui devront
avoir quitté ces communes avant le 30 avril 1943.
Janvier
1944 -
Interdiction
de circuler. —
Sur l’ordre de la Feldkommandantur 723, la circulation générale est
interdite entre 18 h. et 8 h. sur les roules nationales suivantes : N° 514
entre le Home-Varaville et Cabourg, N° 513,
entre Varaville et Honfleur. Des barrages seront établis à chaque
extrémité des sections sus-indiquées et des pancartes rappelleront
ces prescriptions au public. Les riverains qui seraient dans
l'obligation d'emprunter ces itinéraires, durant les heures interdites,
devront s'adresser à la Standort-kommandantur compétente qui leur
délivrera des permis.
Juin 1944 - Cérémonie funèbre. - Les dépouilles des victimes du bombardement du 29 mai ont été saluées par M. Abeille, secrétaire général de la préfecture du Calvados, M. Bruneteau, commissaire de Dives, M. Hay, premier adjoint au Maire de Cabourg, et M. Marcotte, secrétaire de la mairie de Cabourg, M. Abeille a présenté ses condoléances aux familles. Mme Chameroy a été déposée dans la chapelle du cimetière de Cabourg, Mme Fery a été transportée à son domicile, à Verson.
Juin 1944 - Pillage d’une villa sinistrée. - Layachi Abd-el-Kader, 19 ans, manœuvre à l'entreprise Louzier, à Cabourg, et domicilié rue de Salines, et Renée Maillot, 20 ans, ont été surpris, la nuit, par un agent de la D. P., alors qu'ils venaient de dérober des objets dans les décombres de la villa Petit-Serge, à Cabourg, détruite par le bombardement du 29 mai. Cette villa était occupée par Mme Marais et son fils, qui furent blessés. Les deux pillards ont été écroués.
Août
1944 - La guerre en Normandie. - Les
troupes britanniques de l'armée canadienne, après avoir traversé la
Touques, entraient à Lisieux. Cambremer avait été libérée Après la libération de Cabourg, les troupes hollandaises de l'armée canadienne se rendaient à Houlgate et delà à Deauville qu'elles ont libérée hier soir.
Décembre
1944 -
Le déminage des zones côtières.
- Les populations côtières sont invitées à donner aux
agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur
les zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des
mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de
déminage soient entreprises.
Décembre 1944 - Un coup de filet qui rapporte. - Les gendarmes ont découvert dans l’automobile de M. Roger Giffard, avenue du Marché à Cabourg, une balle de gomme (caoutchouc) de 130 à 200 kgs. Il a déclaré qu’elle lui avait été remise par Eugène Le Goff, pêcheur, avenue Piat à Cabourg, qui l’aurait retirée de ses filets. Ils ont tous les deux été gratifiés de procès-verbaux. De
plus, il a été verbalisé contre Giffard pour marché noir, défaut d’éclairage
à son automobile, falsification du permis de circuler et la voiture a
été mise en fourrière.
Mars 1945 - Les zones de relogement. - Un arrêté préfectoral dispose que dans les communes de Courseulles, Bernières-sur-Mer, St-Aubin-sur-Mer, Langrune, Douvres, Luc, Lion, Hermanville, Colleville, Ouistreham-Riva-Bella, Merville-Franceville, Cabourg, Dives, Houlgate, les immeubles à usage d’habitation actuellement vacants et ceux qui viendront à l’être sont réservés, en priorité, pour le logement des réfugiés et sinistrés du département, des services publics, des employés et ouvriers devant participer aux travaux de reconstruction. Tant que ce but n’est pas atteint, il est interdit aux personnes domiciliées hors du département d’occuper, même temporairement, un immeuble dans l’une quelconque des localités ci-dessus visées si leur profession ou leur fonction n’exige pas leur présence dans cette commune. (source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1945 - De nouvelles victimes des mines. - Une mine a fait explosion au milieu d’une équipe de démineurs qui travaillait dans un herbage, au Locheur. M. Pierre Marie, 52 ans, demeurant cité de la Haie Vigné, à Caen, a été mortellement atteint : MM. Georges Pérard et Constant Vauloup, l’un et l’autre grièvement blessés sont soignés à l’hôpital de Caen. En ratissant dans son jardin, M. Pierre Seillier, manœuvre à Cabourg a provoqué l’explosion d’une mine : il a été tué sur le coup. (source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1945 - Des patriotes à l’honneur. - Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal : Pour leur belle conduite durant l’occupation, et pendant le débarquement : MM. Antoine Tessier ; Vacher, libraire à Dives-sur-Mer ; Clouard Lucien, à Cabourg ; Lecuyer Yves, père et fils ; Lemesle ; Lefèvre Paul ; Bruneteau André ; Drouin, à Dives-sur-Mer ; Naver Julien, Lemoine Roger à Houlgate ; Frappier René, à Gonneville-St-Vaast. Tué à la tête de la première compagnie : Gardie Raymond, Bouin André à Cabourg.
Juillet 1945 - Encore deux victimes des mines. - Alors qu’il procédait à des opérations de déminage à Cabourg, un ouvrier de la région parisienne, M. Louis Badée, 49 ans, demeurant au Pré-St-Gervais, heurta de la sonde dont il se servait, le percuteur d’une mine que recouvrait du papier bitumé. L’engin explosa, projetant le corps affreusement mutilé de M. Badée a une cinquantaine de mètres de là. M.
René Gambise, 16 ans, employé au service des époux Suzanne,
cultivateurs à Juvigny, a sauté sur une mine, alors qu’il était
occupé aux travaux de la fenaison. La mort fut instantanée.
(source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1945 -
Un drame. -
Une caennaise professeur de lycée, noie son enfant sur la plage
de Cabourg. Elle se jette
également a l'eau avec son jeune amant de 18 ans qui réussit a s'en
sortir : il est arrêté aussitôt par la gendarmerie.
Janvier
1946 -
Nos martyrs. - Les
obsèques de M. Pierre Dupont, ancien déporté, décèdé des suites
des souffrances endurées dans les camps en Allemagne, ont été
célébrées à Cabourg. M. Lepen, chef de section d’une organisation
de Résistance, salua la mémoire du disparu et rappela les magnifiques
services qu’il rendit dans la lutte contre l’oppresseur. (source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1946 -
Un incendie. -
Un incendie a causé 60 000 fr. de dégâts à la villa
« Charlotte », avenue de Dives à Cabourg. Le sinistre a
été combattu par les pompiers de la localité qui s’en sont rendus
maîtres après deux heures de travail. (source
: Le Bonhomme Libre)
Mars 1946 - Une affaire qui fait du bruit. - C’est celle dont on parle dans la région de Dives-Cabourg à la suite de nombreuses plaintes déposées contre des employés du Service du Déminage pour « appropriation » d’objets mobiliers dans des villas de la côte. Cinquante procès-verbaux auraient, dit-on, été dressés. Bien qu’une liste de 14 inculpés ait été établie, les derniers résultats de l’enquête semblent indiquer que les faits seraient moins graves qu’on ne l’aurait supposé au début. Les
investigations actuellement en cours nous fixeront prochainement sur l’importance
réelle de cette affaire.
(source : Le Bonhomme
Libre)
Mars
1946 -
Des sanctions contre les parents négligents.
- Les
parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur
d’Académie a décidé en application du Code de la famille, que
4 demi-absences non motivées dans un même mois entraîneraient la
suppression des allocations familiales pour le mois en cours. (source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Une vieille habitude. -
M.
Gabriel Bassière a surpris, à Cabourg , un prisonnier allemand qui
tentait de s’introduire dans une villa appartenant à M. Guérin, pour
Janvier 1947 - Un non-lieu. - Au mois de mars dernier, une information avait été ouverte contre des employés de déminage à la suite de pillages qui auraient été commis dans des villas de Cabourg. L’affaire vient de se terminer par une ordonnance de non-lieu prise en faveur de la totalité des personnes inculpées. (source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
A la mémoire d’un résistant.
- Les
amis de Pierre Dupont se sont réunis au cimetière de Cabourg pour
inaugurer le mémorial érigé sur la tombe de leur camarade, victime de
la Gestapo. Des délégations des associations et sociétés de Cabourg
assistaient à la cérémonie au cours de laquelle des discours furent
prononcés par MM.
Lepeu et Parat. (source
: Le Bonhomme Libre)
Mars 1947 - Les relations Cabourg-Deauville. – La S.N.C.F. reprenant l’exploitation du service voyageurs sur la ligne Cabourg-Deauville à partir du 28 mars, les services autobus de remplacement de trains seront suspendus sur cette relation à cette date. Consulter
les nouveaux horaires de la ligne Caen-Cabourg-Deauville-Honfleur.
(source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 - Des
instruments compromettants.
–
Interpellé par des policiers, Alexandre Papillon, 33 ans,
garçon de restaurant à Cabourg, villa « La Mouette », a
été trouvé porteur d’instruments chirurgicaux qu’il s’était
procuré à Paris pour se livrer sur sa maîtresse à des manœuvres
abortives. Le couple a été déféré au Parquet de Pont-l’Evêque. (source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Tristes mœurs.
- Raymond Picot, 40 ans, ouvrier d’usine à Cabourg, a été
déféré au Parquet de Caen et placé sous mandat de dépôt, pour s’être
livré à des actes immoraux sur la fillette de son amie, âgée
de 14 ans. (source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Un boche comme on n’en voit guerre.
-
Un prisonnier allemand, Karl Stelzger, employé chez M. Mauray,
maraîcher à Cabourg, avait brûlé la politesse à son patron. En
passant à Lisieux, pris de scrupules, il empaqueta une veste que
lui avait prêtée Mme Mauray, libella sur le colis l’adresse de M.
Mauray et le glissa à travers les grilles de la poste non sans
avoir joint une somme de 40 francs pour frais de transport. Son
honnêteté ne lui a pas porté chance. Dans la traversée du bourg de l’Hôtellerie,
le fugitif s’est fait ramasser par les gendarmes.
(source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1947 - Une sauvage agression. - Pour des motifs qui seraient d’ordre politique, un habitant de Cabourg, M. Pierre Roby, 21 ans, a été assailli près de la mairie, par deux individus dont l’un le maintint à terre tandis que l’autre le frappait brutalement, lui cognat la tête contre le sol et essayant de lui crever les yeux. Des
témoins mirent fin à cette scène de sauvagerie. M. Roby qui a déjà
subi deux pneumothorax, est atteint de luxation de deux côtes. Un
oculiste a relevé des troubles graves
Décembre 1947 - Deux bandits assomment une septuagénaire. - Vers 20 h. 30, Mme Gambier, 76 ans, demeurant rue du Caporal-Chassigneul à Cabourg, a été assaillie, dans sa cuisine par deux individus d’une vingtaine d’années qui l’ont bâillonnée et rouée de coups. Un
voisin ayant allumé une lampe, les bandits pris de peur, se sont
enfuis. L’état de santé de Mme Gambier n’inspire pas d’inquiétude.
(source
: Le Bonhomme Libre)
janvier 1948 - Mort du doyen de Cabourg. - On annonce Ia mort de M. Audo, demeurant à la Brèche-Buhot, décédé dans sa 91e année. Il y a quinze jours, le défunt avait assisté au banquet des vieux travailleurs. (Source : Le Bonhomme Libre)
janvier 1948 - Au syndicat d’Initiative de Cabourg. - Une réunion du bureau du S.I. été tenue récemment, à la mairie, sous la présidence de M. Denis, conseiller municipal. Un guide touristique tiré à cinq mille exemplaires et qui paraîtra vers le mars, va être mis à l'impression. A
cet effet, M. Girouard, membre du bureau, a été chargé de visiter les
commerçants. Le comité prie ces derniers de lui faire bon accueil.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1948 -
Le mouvement de la population à Cabourg.
- Au cours de l’année
1947, le service de l’état civil a enregistré 67 naissances, 12
reconnaissances, 45 mariages, 2 divorces, 61 décès, 61 morts nés.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Une nouvelle Majesté. - Cabourg, dont le nom est synonyme des plus agréables plaisirs balnéaires, s'est donnée l'autre soir une Majesté au cours d'un bal très animé organisé à l'Hôtel de ville par le Comité des Fêtes. Au risque de les compromettre, disons que plusieurs personnalités, parmi lesquelles on remarquait le Maire, M. Thiers, avaient tenu à participer à ce « coup d'état » qui se termina par le plus aimable des « coups de grâce ». A minuit, l'heure des conspirations, plusieurs candidates également charmantes briguèrent les suffrages d'un jury qui proclama reine de Cabourg, Mlle Paulette Bor. Ses deux suivantes, Mlles Mariette Barette et Louisette Caratti l’aideront à porter le poids d'une couronne appelée à rehausser de son éclat les manifestations qui marqueront la saison estivale. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Un suicide à la baïonnette. - Sous l'empire de l'ivresse, après une discussion avec son amie, un ouvrier peintre de Cabourg, Raymond Gaule, 36 ans, s'est emparé d'une baïonnette suspendue à un mur et transporté la poitrine. A
peine avait-il raccroché l’arme à sa place qu'il tombe raide mort,
une artère sectionnée. Le désespéré avait déjà tenté trois fois
de se suicider.
(Source : Le Bonhomme
Juin
1948
-
Des résistants à l'honneur.
-
L'autre
dimanche à Cabourg, en présence du maire, M. Thiers et d’une
nombreuses assistances, le Consul de Belgique a remis, au nom du Prince
Régent, la Croix de guerre avec palme à MM. Albert Marion et Framery,
du réseau « Zéro-France ». Furent décorés à titre
posthume MM. P. Dupont, M. Damlos et M. Samson. Un
discours fut prononcé par le capitaine Lepert, chef régional du
Réseau.
A l'église Saint-Michel, une absoute fut donnée à la mémoire des morts de la Résistance. La cérémonie se termina par un hommage au cimetière sur les tombes des disparus. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Une réunion des maires de la côte normande - L'Association des maires de la côte Normande dont nous avons annoncé la création il y a quinze jours, à tenu une nouvelle séance à l'Hôtel de Ville de Cabourg. Après avoir confirmé le bureau dans ses fonctions, les représentants des municipalités balnéaires ont abordé l'examen des questions communes à toutes les plages du Calvados : réquisitions immobilières, réfugiés, police des stations durant la saison, répartition des denrées alimentaires pour les estivants, prix de locations des villas et appartements meublés. Le siège social de l'Association a été fixé à la mairie de Cabourg. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Deux villas au pliage. - Dimanche dernier, à Cabourg, un cambriolage a été commis dans la villa « L'Oiseau bleu », avenue Poincaré, qui a rapporté à ses auteurs 7 000 francs en espèces et de nombreux bijoux. M.
Flambard, villa « Topaze », avenue Piat, a été victime de
la même mésaventure. Il a constaté la disparition de 10 000 francs et
d'objets de valeur.
(Source : Le Bonhomme Libre)
juillet 1948 - A Cabourg, des cambrioleurs s'emparent de 200 000 francs de bijoux. - Opérant en fin d'après-midi durant une absence de M. André Flambard, instituteur, des cambrioleurs ont visité l'installation de celui-ci et dérobé, dans une chambre, un coffret contenant des bijoux représentant une valeur de 100 000 fr. et des papiers personnels ; ils ont également fait main basse sur une liasse de dix billets de mille francs Le même jour, à peu près à la même heure, la villa « L'Oiseau bleu » occupée par un pharmacien parisien, M. Émile Keller, a été également cambriolé ; 100 000 fr. de bijoux et 21 000 fr. en espèces ont disparu La police et la gendarmerie ont fait appel au concours de « Tel », le fameux chien de la brigade caennaise, qui, après avoir été amené dans l’une des maisons où « travaillèrent » les malfaiteurs, a conduit les enquêteurs jusqu'à l'autre habitation cambriolée ; il est donc établi que les deux méfaits ont été commis par les mêmes malandrins. Il
est malheureusement possible que le double « exploit » soit
l’œuvre d'une bande opérant loin de ses bases, ce qui rend les
recherches difficiles. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
On vole des matériaux à Cabourg.
- Pénétrant
par effraction dans un blockhaus servant de dépôt à l'entreprise
Cavalca Oreste chargée des travaux de réfection
de la digue, des malandrins ont dérobé cinq sacs de ciment, 1 500
briques et des outils de maçonnerie. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août 1948 - Une septuagénaire tombe du 2e étage. - Malgré la défense de ses enfants, Mme veuve Angèle Lebourgeois, 74 ans, demeurant avenue de la mer, à Cabourg, avait décidé de nettoyer les carreaux de la fenêtre de sa chambre. Prise
d'un malaise, elle est tombée du 2e étage sur le trottoir.
La défunte était la belle-mère de M. Linard, percepteur.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1948 - Trois sauvetages à Cabourg. - A quelques jours d'intervalle, la plage de Cabourg a été le théâtre de trois exploits de courageux nageurs qui ont sauvé la vie à des baigneurs imprudents. S'étant
mis à l'eau en compagnie de son mari par une mer houleuse, Mme
Madeleine Schummer n’a dû son salut qu’à l’intervention des deux
maîtres-nageurs MM. Séraphin Laporte et Lucien Rault. A
une marée précédente, le jeune Claude Enault avait été sauvé par
M. Louis Clérice, gardien de la paix à Noisy-le-Sec. Enfin,
M. Jean-Raymond Lemaître, 23 ans, qui prenait un bain dans la zone non
surveillée a été entraîné par les vagues. L'imprudent qui avait
perdu connaissance fut ramené sur le rivage par des témoins et revint
à lui après un quart d'heure de soins. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Septembre 1948 - Une razzia sur la plage de Cabourg. - Durant la nuit des inconnus ont opéré une rafle en règle dans plusieurs cabines installées sur la plage. Après avoir soit forcé serrures ou cadenas ou ouvert les portes à l’aide de fausses clés, ils se sont emparés de nombreux objets vestimentaires, tel que short, maillots de bain, peignoirs, serviettes, etc... dédaignant tous les objets de sport. Les
propriétaires au nombre de quatre, ont déposé plainte au commissariat
de police, qui enquête sur ces vols représentant une somme de 46 000
francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Une auto heurte un mur.
-
A Cabourg, en voulant éviter un cycliste qui débouchait de
l'avenue Pasteur dans la rue Général-Leclerc, un automobiliste,
Octobre 1948 - Des résistants à l'honneur. - Pour les services qu'ils ont rendus contre l'ennemi et de l'aide apportée aux armées alliées, la médaille de la Résistance polonaise en France vient d'être décernée à : MM. Le général Marchand, commandant la subdivision de Caen, Paul Robiquet, chef de la division des étrangers à la Préfecture du Calvados ; Camille Voivenel et Léonard Gille, conseiller généraux ; le capitaine Tessier, à Cabourg ; l’abbé Louis Leroy, curé de Ouézy-Canon ; Jean Halbout, maire de Langannerie ; lieutenant Masseron, à Bretteville-sur-Laize ; Jules Hollier Larousse à Louvigny ; Sebire à Caen ; Marcel Le Noël, directeur des cours et complémentaires de Honfleur ; Mme Léa Vion, directrice de la Maternité de Bénouville ; Mme Marguerite Berthelot, à Caen ; MM. Guy Marigny, à Caen ; Henri Gascoin, à Caen ; Marcel Mériel, directeur de l'école honoraire à Courseulles ; Dauger, à Dives, et Adeline à Boulon. Nos vives félicitations. La
même distinction a été accordée à notre ami regretté, le capitaine
René Duchez, administrateur du « Bonhomme Libre »
récemment décédé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948
-
La suppression des services ferroviaires Trouville-Dives-Cabourg.
-
Une vive émotion s'est emparée des
populations de Cabourg, Dives, Houlgate, Villers, à la suite de la
suppression des services ferroviaires Trouville-Dives. Pour remédier à
cet état de choses. M. Thiers, maire de Cabourg, qui était intervenu
auprès des Courriers Normands, a reçu de cette société la réponse
suivante : Le
déficit pendant la saison hivernale des services ferroviaires de la
ligne Deauville-Dives-Cabourg est la cause de la suppression pendant
ladite saison... Nous
acceptons donc de renforcer les voitures aux arrivées des trains de
Paris à Deauville, c'est ainsi que nous avons prévu un service
spécial de Cabourg à Deauville pour assurer la correspondance du train
de 9 h. 02 ; de même, un autre service spécial sera crée à 21 heures
pour la relève du train de 20 h. 38. Le train partant à 19 heures,
ainsi que celui arrivant à 12 h. 21 sont desservis par la voiture
Caen-Deauville, mais au départ de Deauville, à 12 h. 45, la voiture
est en tête de ligne à la gare SNCF. D'autre
part, aux jours d'affluence, les services seront renforcés.
(Source : Le Bonhomme Libre) Octobre
1948
-
Les attributions d’essence.
-
Les propriétaires de voitures
légères bénéficieront au 1er décembre d'une attribution
de 50 litres d'essence au titre du double secteur représentant le total
des attributions de novembre et décembre. Ces
50 litres seront délivrés par la recette buraliste où l'échange de
la carte grise aura été fait. L'essence
étant délivrée par les pompistes au prix prioritaire de 39 francs,
les consommateurs bénéficiaires verseront à la recette la somme
représentant la différence entre le prix du double secteur et le prix
prioritaire.
Novembre 1948 - Un cambriolage à Cabourg . - Mme Janine Grasland, avenue Commandant-Touchard à Cabourg, a signalé à la gendarmerie le cambriolage de la propriété de Mme Rivière, de Paris, dont elle a la garde. Le
montant du préjudice n'a pu encore être évalué. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Pincé !
-
Effectuant
une perquisition au domicile d'un ouvrier d'usine, Michel Guillot, 23
ans, demeurant rue Général-Leclerc à Cabourg, qui lui avait été
signalé comme détenant un outillage de provenance suspecte, la police
a découvert trois caisses renfermant des clés, tournevis, ampoules et
fils électriques, prises de courant, un
ampèremètre, une montre de bord, etc... que
l'individu reconnut avoir dérobés chez différentes personnes qui l’avaient
employé dans l'Eure, ainsi qu'à l'usine de Dives où il était occupé
en dernier lieu. Guillot a été laissé en liberté provisoire.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Stupide malveillance. - Un
inconnu à causé des dégâts au bateau d'un pêcheur de Cabourg. M.
Michel Conotte. L'embarcation était ancrée sur la plage à hauteur de
l'Hôtel des Ducs.
Une enquête est ouverte. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - L'enfance malheureuse. - La police de Cabourg est intervenue pour mettre fin aux brutalités dont un nommé Desclos, habitants avec sa femme et ses trois enfants dans une roulotte en stationnement route de Sallenelles, accablait sa fillette, Marie-Thérèse, âgée de 8 ans. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Plus de peur que de mal. - Au carrefour des avenues Général-Leclerc et de la mer, à Cabourg, la petite Huguette Jacqueline, 9 ans, qui revenait de la grand-messe, s'est jetée contre une auto pilotée par M. Roby, entrepreneur. L'allure
modérée de l'auto et le sang-froid du conducteur ont permis d'éviter
le pire. L'enfant qui avait un pied pris sous une roue avant s'en est
tirée avec des blessures sans gravité. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1949 -
Miss Cabourg 1949. -
Au cours d'un gala au casino, il a été procédé à l'élection
de Miss Cabourg. La majorité des suffrages s’est portée sur Mlle
Colette Lagac, 20 printemps que nous félicitons de son élection.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Une enquête administrative. -
Le
maire de Cabourg informe ses administrés que, en exécution d'un
arrêté de M. le Préfet du Calvados, en date du 8 août 1949, il est
procédé à une enquête de commodo et incommodo sur le projet de
reconstruction et d'aménagement de la commune de Cabourg.
Septembre
1949
-
L’inauguration de l’église de Cabourg.
-
Gravement
endommagée par une vingtaine d'obus lors des opérations du
Débarquement, l'église de Cabourg a retrouvé un nouveau visage à la
suite de travaux se montant à la somme de 8 millions. Dimanche
a eu lieu l'inauguration de l'édifice restauré en même temps que
l'installation de M. l'abbé Bénard, nommé curé de Cabourg en
remplacement de M. l'abbé Germain. A
10 heures, MM. Thiers, maire de Cabourg et Budau, président du Conseil
paroissial, se rendaient au presbytère où ils adressèrent leurs
souhaits de bienvenue au nouveau curé. M.
le chanoine Levasseur, curé-doyen de Troarn, procéda à son
installation et l'office commença en présence des autorités locales.
La musique de Cabourg apportait son concours à la cérémonie. Le
sermon fut prononcé par M. le chanoine Pelcerf, curé-doyen de
Saint-Jean de Caen. A l'issue de la cérémonie, les autorités
gagnèrent le Monument aux Morts ou une gerbe fut déposée par M.
l'abbé Bénard. ( Le Bonhomme Libre
)
Décembre
1949
-
Un avis de la mairie de cabourg.
-
Le maire invite les personnes intéressées au programme de
constructions à bon marché envisagé par le Conseil Municipal et qui
désireraient devenir propriétaires d'une villa, à se faire inscrire
à la Mairie. L'acquisition
d'une propriété est prévue sous le régime de la location vente dans
les conditions suivantes : 1°
Versement de 10% du coût de la construction au moment de sa mise
en œuvre, soit approximativement 200 à 250.000 francs. 2° Verement d'annuités correspondant à un loyer normal pendant une période pouvant s'entendre de 50 à 65 ans, avec faculté de se libérer par anticipation à tout moment par le versement de l'intégralité des sommes restant dues. ( Le Bonhomme Libre )
Décembre
1949
-
La municipalité de Cabourg adopte un projet de construction d’habitation
à bon marché.
-
La crise du logement sévit à Cabourg avec une acuité
particulière. Plus
de 300 villas sont encore réquisitionnées alors que la population à
augmenté de 1 300 habitants en 10 ans. Pour remédier à cette
situation, la municipalité vient d'adopter à l'unanimité un projet de
construction d'habitations à bon marché portant en premier lieu sur 30
maisons : deux terrains ont été retenus, l'un près de chez M.
Catherine, l'autre à « la Pointe », aux abords du Tennis-Club. Une
salle de sports sera aménagée sous le Marché Couvert, dont les frais
seront couverts par des participations demandées au concessionnaire et
aux sociétés sportives. L'assemblée
a autorisé l'inhumation dans l'église du corps de M. le chanoine
Lelarge, ancien curé. La
taxe de séjour a rapporté cette année 444 690 frs ; elle a été
ainsi répartie au collecteur, 21 000 frs ; au Syndicat
d'Initiative, 44 000 frs ; le solde, soit 379 690 frs a été
Décembre
1949 -
Une macabre découverte.
- A
Cabourg, on a retiré de la Dives, à proximité de la cité des
Pêcheurs, le cadavre de Jeanne Fiévet. 42 ans, femme du jardinier de
M. Rophé, disparue de son domicile depuis le 24 novembre. La défunte
était atteinte de neurasthénie. ( Le Bonhomme Libre )
Juin 1950 - Au Conseil municipale de Cabourg. - Pour répondre à des critiques anonymes répandues sous forme de circulaire parmi une partie de la population, les membres du conseil municipal ont approuvé, lors de leur dernière séance, les initiatives du maire organisant des manifestations officielles à l'occasion du passage de personnalités et invité celui-ci à maintenir des réceptions qui continuent les traditions d'accueil de la charmante plage. On a appris que cet été, Cabourg aurait l'honneur de compter parmi ses hôtes : le général Kœnig, l'ambassadeur du Canada et le Président de la République de Bolivie. Un crédit de 75 000 francs a été prévu pour achat de livres et ouverture de livrets de caisse d'épargne qui seront répartis à l'occasion des distributions de prix entre les diverses écoles deLa ville. En
fin de séance. M. Denis, président du S. I. et du Comité des Fêtes a
présenté une demande de réglementation du camping. (Le Bonhomme
Libre)
Juin
1950 -
La fortune vient en chantant.
-
Lors d'une émission « Arrêtez la Musique » organisée par
Radio-Luxembourg, un auditeur de Cabourg, M. Collet, Hôtel de France,
avenue de la Mer. a gagné un prix de 10 000 francs et 10 bouteilles
d'une grande marque d'apéritif. (Le Bonhomme Libre) |
|||
![]() |
|||
|
|||
66 DIVES-CABOURG - La Gare |
|||
![]() |
|
||
6 CABOURG - L'Avenue de la Mer et le Casino. |
|||
|
|
|
|