Juin
1830 -
Un accident mortel endeuille la commune de Cahagne.
- Un événement déplorable
et que tant d'exemples funestes devraient empêcher de se renouveler, est
arrivé avant-hier dans la commune de Cahagne.
Le
domestique de M. Picard, notaire et maire de cette commune, après avoir
passé la nuit sous les armes rentrait vers six heures du matin au
domicile de son maître lorsqu'il fut rencontré par une jeune fille du
voisinage qu'il connaissait beaucoup et qui lui dit en plaisantant qu'il
n'avait l'air que d'un mauvais soldat. Le domestique plaisanta beaucoup de
cette attaque et finit par menacer, en riant, celle qui l'avait ainsi
accusé de maladresse, de la tuer du premier coup.
En
disant ces paroles et comme pour réaliser sa menace , l'imprudent jeune
homme dirige vers la jeune fille son fusil qu'il croit désarmé ... le
coup part, la malheureuse fille tombe baignée dans son sang, et expire à
l'instant même.
L'auteur
de ce meurtre involontaire s'est aussitôt constitué prisonnier. (Le
Pilote du Calvados)
Mars
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 7 mars. — Condamnation de 3 mois de prison infligés au nommé
François-Michel Lagouelle, domestique, demeurant à Cahagnes, pour
escroquerie commise le 30 janvier dernier, au préjudice d'Auguste
Langlinay, aubergiste à St-Loup-Hors.
—
Denis Pipet, âgé de 12 ans et demi et Gabriel-François Fandais, âgé
de 11 ans, tous les deux d'Isigny ( nous avions annoncé dernièrement
leur arrestation ), pour vol, à l'aide d'escalade, de différents objets
mobiliers dans les bâtiments de la ferme de M. Lecointe, aubergiste à
Isigny, ont été condamnés à la détention dans une maison de
correction jusqu'à leur 18e année. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1843 -
Nouvelle du département.
- Conformément
aux nouvelles ordonnances, la plus grande partie de la garnison de Caen va
être armée de fusils à percussion.
—
On annonce qu'a partir du 25
de ce mois, les militaires de la classe de 1837, vont être renvoyés dans
leurs foyers. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1854 -
Remises de médailles.
- M. le
Recteur de l'Académie a voulu remettre en personne deux médailles aux
instituteurs qui les ont méritées. Accompagné de l'honorable M.
Cordier, inspecteur primaire de l'arrondissement de Bayeux, M. le Recteur
s'est rendu, le 4 avril, à Balleroy, où le maire et le conseil
municipal, le curé et les notables de la commune l'attendaient à l'Hôtel-de-Ville.
L'instituteur,
M. Sevestre a conduit dans la grande salle ses nombreux élèves, et M. le
Recteur, en lui remettant la médaille en bronze que M. le Ministre de
l'Instruction publique lui a décernée, a félicité les enfants d'être
dirigés par un maître aussi distingué.
Le
5, M. le Recteur s'est rendu à Cahagnes, où il a trouvé réunies, comme
à Balleroy, les autorités de la commune.
M.
Paimblant, inspecteur primaire de l'arrondissement de Vire, l'attendait
aussi. C'est dans la salle même de l'école, vaste et cependant
insuffisante, que le chef de l'Académie a remis à M. Tostain, un de nos
meilleurs instituteurs, la médaille d'argent dont il a été jugé digne.
Il lui a adressé des félicitations chaleureuses sur ses longs et
excellents services, et
sur les résultats remarquables qu'il a obtenus.
Ces
deux journées ont laisse dans les communes de Balleroy et de Cahagnes des
souvenirs qui profiteront aux études, et qui entretiendrons dans l'esprit
des habitants une vive reconnaissance pour la sollicitude du Gouvernement.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1858 - Accident de la
route. -
Le 29 juillet dernier, un nommé Daigremont, cultivateur, demeurant
à Cahagnes, revenait du marché de Caumont, monté dans sa voiture avec
deux autres personnes, lorsqu'en descendant une côte très rapide, son
cheval s'est emporté, cet homme, au milieu des efforts qu'il faisait pour
le maîtriser, a perdu l'équilibre et est tombé à terre sous la roue de
sa charrette. Transporté dans une maison voisine, il y est mort quelques
heures après. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1860 -
Concours du Comice agricole.
- Dimanche
prochain, 7 du courant, aura lieu à Cahagnes le concours du Comice
agricole et horticole d'Aunay-sur-Odon. Les
cultivateurs des cantons de Caumont (arrondissement de Bayeux),
Villers-Bocage (arrondissement de Caen), Bény-Bocage (arrondissement de
Vire), sont invités à présenter leurs plus beaux animaux, qui seront
admis à prendre part au concours. ( L’Ordre et la Liberté)
Mai
1866 -
Un incendie. -
Un incendie a détruit à
Cahagnes, canton d'Aunay, vendredi dernier, sur les neuf heures du matin,
au préjudice du sieur Robin, propriétaire et cultivateur en cette
commune, vingt cinq mille de bourrées en bois et en vignons, réunis en
deux meules, a peu de distance du four-à-chaux de M. Robin.
Tout
porte à supposer que c'est le feu du fourneau, allumé la veille, qui
s'est communiqué à l'une des deux piles de bourrées.
La
perte est évaluée à 800 francs. Mme Bures, propriétaire de la même
commune, s'est empressée de mettre toutes ces bourrées à la disposition
de l'incendié, afin qu'il put terminer la cuisson de son four.
Décembre
1866 -
Les cours pour adultes. -
M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices
ci-aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leurs
communes respectives à savoir :
MM.
Dumont à Fontenay-le-Pesnel ; Lerat, à Bricqueville ; Vidal, frère
Abias-Marie à Bayeux ; Mmes Huet à Dozulé ; Haulard, à Cahagnes
; Youf à Bures (arrondissement de Vire).
Janvier
1869 -
Un accident. -
Samedi dernier, le corps du sieur Dominique François Delaunay,
âgé de 49 ans, cultivateur à Cahagnes, a été trouvé carbonisé près
de la cheminée de la cuisine.
Delaunay,
se trouvant dans un état voisin de l'ivresse, était tombé la figure sur
une chaise, ce qui lui avait déterminé à l'instant une commotion
cérébrale, puis dans cette position, le feu avait pris à ses
vêtements.
Juillet
1869 -
Fait divers.
- Le
15 de ce mois, vers 8 heures du soir, sur la route impériale qui traverse
la commune de Cahagnes, le sieur Jean-Baptiste Ozanne, âgé de 15 ans,
domestique chez M. Pain, cultivateur, est tombé sous sa voiture. La roue
lui a écrasé la tête. La mort a été instantanée.
Janvier
1874
-
Une bonne mesure.
-
Aux termes d'une
décision de M. le Préfet, les fournitures scolaires, telles que globes,
cartes géographiques, tableaux d'histoire sainte, livres, etc……,
seront mises, à l'avenir, en adjudication au chef-lieu de chaque
arrondissement, pour être ensuite livrées aux communes qui en feront
l'acquisition, soit sur leurs propres ressources, soit au moyen
d'allocations.
Janvier
1874
-
Tentative d’assassinat. -
Une
tentative d'assassinat a été commise jeudi matin dans la commune de
Cahagne, canton d'Aunay, sur le nommé Armand Tardif, journalier. Au
moment où il ouvrait sa porte pour sa journée, à cinq heures du matin,
il lui a été asséné sur le front un violent coup de bâton. Le sieur
Tardif est tombé baignant dans son
sang. M. le docteur des Rivières de Caumont-l’Eventé, qui a été
appelé, a jugé son état très grave. La gendarmerie s'est transportée
sur le lieu du crime.
Janvier
1875
-
Accident. -
M.
le docteur des Rivières, de Caumont-l'Eventé, partait du bourg de
Cahagnes, dans sa voiture, accompagné par son domestique, lorsque son cheval,
effrayé par les flammes et par l'odeur qui se dégageaient d'un porc que
l'on grillait sur la route, s'est emporté et est allé tomber près d'une
haie que, dans sa frayeur, il voulait traverser. Le tablier de la voiture
s'est déchiré sous la violence du choc, et le domestique de M. des
Rivières s'est blessé légèrement en tombant.
Septembre
1879
-
Tué par la foudre. -
Un
orage qui a éclaté mercredi, vers les quatre heures du soir, sur
Cahagnes et Saint-Pierre-du-Fresne, a causé la mort d'un vieillard. M.
Louis Debriouze, âgé de 72 à 75 ans, cultivateur au village de la
Catelouzière, commune de Cahagnes. M. Debriouze a été frappé par la
foudre, dans un champ situé à environ 200 mètres de son habitation, en
allant visiter ses bestiaux. Le fluide électrique n'a laissé que de
légères empreintes de son passage sur le cadavre de cet infortuné, à
la joue et à une des jambes. Le fils de M. Debriouze a retrouvé le
corps inanimé de son père trois heures environ après l'accident.
Octobre
1879
-
Incendie. -
Jeudi dernier,
vers onze heures et demie du soir, un incendie attribué à la
malveillance a éclaté à Cahagnes et réduit en cendres les habitations
de la dame Philippe Mulot et du sieur Cantepie. La perte, couverte par une
assurance, est évaluée à 13 000 fr. pour la dame Mulot, et à 4 000 fr.
pour le sieur Cantepie. Parmi les nombreuses personnes qui sont
accourues pour porter secours, on signale comme ayant puissamment
contribué à sauver les maisons voisines les sieurs Amand Cailleron,
Paul-Casimir Bacon, Locard, Léon Anne, Gillette et Dupont, tous demeurant
à Cahagnes.
Août
1881 - Infanticide.
- Une
fille âgée de 25 ans, nommée Victoire-Marguerite, au service du sieur
Chevalier, cultivateur à la Vacquerie, se sentant prise, des douleurs de
l'enfantement, partit de chez son maître le 22 août pour aller à
Saint-Jean-des-Baisants. En route, sur le territoire de la commune de
Rouxeville, elle mit au monde un enfant du sexe
masculin. Au bout de quelques jours, elle est rentrée chez ledit
Chevalier, et dans la même nuit, l'enfant a été tué et jeté dans un
puits de la commune de Cahagnes. Une enquête a été ouverte
et la fille Victoire-Marguerite a été écrouée à la maison d'arrêt de
Bayeux, ainsi que le sieur Chevalier.
Mars
1890 -
Basse vengeance.
- M. Dujardin,
propriétaire à Caen, possède à Cahagnes une propriété dans laquelle
il a planté de jeunes pommiers. En y allant l'autre jour, il s'est
aperçu, qu'un malfaiteur avait cassé les greffes de plusieurs de ces
jeunes arbres. L'auteur, qui est soupçonné, aurait agi par vengeance.
Août
1890 -
Incendie. -
Un incendie, dû à l'imprudence d'une enfant âgée de 9 ans,
nommée Louise Lefrançois, a éclaté à Cahagnes, et a presque
entièrement consumé un bâtiment à usage d'habitation, écurie et
grange, appartenant à la dame veuve Canu, rentière à Caen, rue des
Carmélites, 21, occupée
par le sieur Eugène Vaudry, cultivateur.
Pertes,
4 500 fr. pour le fermier, qui n'est pas assuré, et 6 000 pour la
propriétaire.
Novembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Eugène
Catherine, 44 ans, cultivateur à Cahagnes, 50 fr., coups et blessures.
—
François Pidos, 42 ans, cultivateur à Cahagnes, 25 fr., coups et
blessures.
—
Ferdinand Aubry, 26 ans, rattacheur à Condé-sur-Noireau, 8 jours, coups
et blessures. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Une femme pendue. - La
nommée Victoire Jeannière, femme Rabec, 46 ans, journalière à Cahagnes,
s'est pendue dans un petit cabinet contigu à sa cuisine. C'est le mari
qui a découvert le cadavre de sa femme. Rabec était marié depuis sept
mois seulement avec cette femme, qui s’enivrait fréquemment. Elle avait
d’ailleurs dit à plusieurs personnes qu'elle se suiciderait ; elle a
tenu parole.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1896 -
Tué d’un coup de pied de cheval.
- Le
sieur. Aimé Mondhard, cultivateur à Cahagnes, avait reçu un violent
coup de pied de cheval. Il est mort le lendemain, dans d'horribles
souffrances, le coup de pied lui avait perforé les intestins.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1897 -
Une femme qui aime a être battue. - Alors
qu'elle habitait Caumont,
avec son mari, Julie Lefortier avait déjà des relations avec Edmond
Leléger, son domestique. Ils furent même condamnés pour adultère.
Après son divorce, Julie vint retrouver son Edmond, aujourd'hui meunier
à Cahagnes. Au début, il y a de cela douze ans, tout se passait le plus
amoureusement du monde, mais il n'en est plus de même depuis longtemps.
Il est bon de dire que tous deux sont âgés de chacun 45 ans. Leléger ne
se contente pas de caresser les côtes de sa compagne : par deux
fois, il lui a fait prendre deux bains successifs dans une mare, un autre
jour, il l'a hissée par les cheveux pour la monter en voiture, enfin,
dernièrement, il a voulu l'étrangler.
Une
lettre anonyme a averti le parquet de Vire qui a ordonné une enquête.
Malgré les paroles de pardon de sa victime, Leléger a été condamné à
vingt jours de prison. (Source
: Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
mort accidentelle ou suicide ?
- a
femme Caval, 82 ans, demeurant à Livry, près Caumont-l'Éventé, a été
trouvée noyée dans un abreuvoir, à Cahagnes. La pauvre vieille ne
jouissait pas de toutes ses facultés. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Une brute. -
Le 1er janvier, vers 10 heures du soir, Alexis Dérèac, 36
ans, domestique à Cahagnes, rentrait chez lui en état d'ivresse. Sa
femme était couchée, elle se leva pour lui ouvrir la porte et lui dit «
qu'il aurait, pu rentrer plus tôt, un jour comme celui-là ». L'ivrogne
poussa sa femme qui alla tomber dans un baquet rempli d'eau. Elle se
releva, et essaya de sortir pour se soustraire aux mauvais traitements de
son mari, mais celui-ci parvint à la saisir, la renversa par terre et lui
porta plusieurs coups de talon de botte
dans le ventre en lui disant : « Puisque t'es enceinte, j'te vas faire
a...ccoucher d'force ». La femme Dérèac put enfin se sauver et sa brute
de mari, poursuivi, a été condamné à 3 mois de prison par le tribunal
correctionnel de Vire. (Source
:
Le Bonhomme Normand)
Juin
1899 -
Un incorrigible.
- Sénateur
Vivier, 38 ans, ouvrier couvreur à Cahagnes, avait été condamné à
huit jours de prison pour coups à sa femme.
Le
jour même de sa sortie, son premier bonjour fut d'aller flanquer une
nouvelle trempe à sa femme, suivie de plusieurs autres, une dame
Françoise reçut même aussi quelques taloches. Notre Sénateur,
sans doute à cause de son nom, s'en tire avec un mois de prison, et c'est
cependant la quatrième fois qu'il est condamné pour coups.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Accidents de chasse. -
M.
Richard, maire de Mestry,
canton d'isigny, a reçu un plomb de chasse dans un œil. Le blessé s'est
aussitôt rendu à Caen pour s'y faire soigner.
—
Il y a quelques jours, à Cahagnes, canton d'Aunay-sur-Odon, un chasseur
imprudent tira sur un perdreau, mais le coup alla frapper une fermière du
pays. Elle a reçu, près de l'œil droit, un plomb qui n'a pu encore
être extrait.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Coup de bâton. - A
la suite d'une discussion, sur le champ de foire de Saint-Lô, entre le
sieur Émile Martine, marchand de vaches à Cahagnes, et le sieur Victor
Lemonnier, toucheur de bestiaux à Colombières, près Trévières,
celui-ci a été frappé d'un coup de bâton à la tête. Il a porté
plainte à la gendarmerie de Saint-Lô. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Il n’y a pas
de petits profits. - Voilà
un procès qui ne va pas faire perdre aux Normands leur réputation de
« chicaniers . Un sieur Groult avait vendu, sur le marché St-Lô,
au sieur Declomesnil, marchand de porcs à Cahagnes, canton d'Aunay, un
porc pour le prix de 72 fr. Le sieur Declomesnil, ne voulut verser que
71 fr. 50, retenant une
dîme de 50 centimes imposée à leurs vendeurs par les marchands de veaux
et de porcs de la région
Groult
refusa, Declomesnil s'entêta et l'affaire est venue devant le tribunal de
Commerce de Saint-Lô qui à donné gain de cause au vendeur et condamné
Declomesnil à payer les 72 fr., plus 5 fr. de dommages-intérêts et les
frais.
En
apparence, ces 50 centimes ne sont rien, mais si les marchands qui
achètent par an 10 à 12 000 têtes de bétail retiennent ainsi 50
centimes par bête, cela leur fait un boni de 5 à 6 000 fr. au bout de
l'année. Comme les ruisseaux, les centimes font les milliers de francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Adultère. -
Procès-verbal pour adultère a été dressé contre le sieur
Désiré Vasnier, demeurant à Saint-Sylvain, et la femme Rouland, née
Marie Adam, habitant à Cahagnes. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1904 -
Animaux volés. -
A
Cahagnes, canton d'Aunay, un malfaiteur inconnu à volé, dans un champs
un cheval de 650 fr. au sieur Robine, cultivateur.
—
Dans un herbage, à Annebecq, canton de Saint-Sever, on a pris une
vache de 400 francs, appartenant à la dame Asselin, cultivatrice.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Un chasseur maladroit. -
M.
Aimé Lévêque, représentant en vins, étant à la chasse au lapin, à
Cahagnes, canton d'Aunay, en compagnie de plusieurs amis, reçut un coup
de feu, plomb n° 6, à 25 pas.
Il
fut renversé à terre, toute la charge s'étant logée dans l'épaule
gauche, le cou, le visage et le cuir chevelu. Grâce à sa forte
constitution, il en sera quitte pour un repos d'un mois. L'accident est
dû à un chasseur imprudent. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Récompenses. -
Des médailles
et diplômes d'honneur ont été accordés aux sapeurs-pompiers :
Lemarchand, à Bény-Bocage, Jore, Ryes et Bacon, à Cahagnes qui comptent
plus de 30 ans de services et ont accompli de nombreux actes de
dévouement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Exploits de
pickpockets. -
M. Ernest Desdoit, cultivateur à Cahagnes, se trouvant sur la
place du marché de Caumont, près d'un déballage de tissus, lundi vers
midi, a eu son porte-monnaie soustrait par un adroit filou. Ce
porte-monnaie contenait une somme de 67 francs. Le même jour et à peu
près au même endroit, Mme Eugène Lebouteiller, ménagère à Livry, a
eu également son porte-monnaie, contenant une vingtaine de francs pris
dans la poche de sa robe. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1917 -
Le temps qu’il fait. -
Ces jours derniers,
le froid a été un peu moins rude. Le thermomètre a remonté et le
baromètre a descendu. Puis ils sont repartis en sens inverse. C'est tout
de même le dégel, espérons-le. Mais un dégel sans pluie n'est jamais
bien sincère. Il est donc dit que les hivers de guerre sont forcément
des hivers froids. On n'a pas oublié celui si terrible de 1870 –71 !
L'hiver de 1917 aurait pu lui faire concurrence s'il avait commencé
quelques semaines plus tôt. A présent, nous marchons vers le
Printemps, les jours ont déjà rallongé pas mal et dans
l’après-midi le soleil commence à chauffer. Mais, c'est égal,
cette année le proverbe pourrait bien mentir qui assure que « Jamais
février n'a passé sans voir groseillier feuillé ».
Février
1917 -
Allô ! allô !. -
Si vous désirez téléphoner avec les départements limitrophes,
l'administration des postes vous fait signer un papier dans lequel vous
vous engagez à ne fournir aucun renseignement concernant la
défense nationale. Dans le cas où vous violeriez cette clause, on vous
couperait... devinez quoi ? Pas la tête, ce que vous mériteriez
pourtant, mais simplement la communication. A la bonne heure ! voila, un
régime vraiment paternel !
Mars
1917 -
Mortel accident de voiture. -
M. Passard,
48 ans, garde particulier à Cahagnes, canton d’Aunay-sur-Odon, était
venu chercher un chargement de bourrées dans le bois des Hogues. En
faisant démarrer son attelage, il buta et tomba sous la voiture, dont une
roue lui passa sur le ventre.
Le
malheureux garde expira aussitôt.
Août
1917
- Incendie
occasionné
par
la
foudre.
- Au
cours
du
violent
orage
dont
nous
avons
déjà
parlé,
la
foudre
est
tombée
sur
la
maison
d'habitation
des
époux
Lemonnier,
propriétaires-cultivateurs
à
Cahagnes.
village
de
la
Butte
de
Gresland.
Le
fluide,
pénétrant
par
la cheminée,
fit quelques
ravageas
intérieurs,
passa à
la tete
de leur
lit, puis
de là
dans une
chambre
au premier.
En un
clin d'œil
tout fut
embrasé.
M. Lemonnier
se jeta
à travers
les flammes
et réussit
à sortir
sa femme
qui, occupée
à allumer
du feu,
avait reçu
une commotion
l'empêchant
de se
sauver.
Puis, songeant
à son
fils venu
en permission
et couché
dans la
chambre,
M. Lemonnier
s'élança
à nouveau
à travers
le feu
et la
fumée
et fut
assez heureux
de sauver
son fils
qui, par
la commotion
reçue,
ne pouvait
plus marcher.
Tout secours
fut inutile
pour arrêter
le sinistre.
Grâce
au plancher
en terre
de la
maison,
les meubles
purent
être sauvés,
ainsi que
l'argent
et les
papiers.
Mais le
bâtiment,
d'une longueur
de 18
mètres
sur 6
mètres
de large,
fut entièrement
détruit,
ainsi que
1.900 bottes
de foin.
M Lemonnier
est assuré.
Il estime
son préjudice
à, 20.000
francs
environ.
Août
1917 -
Le temps qu’il fait. -
Après quelques
journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu partout,
dans notre région, retardant la récolte du foin qui, jusqu'ici, s'opérait
sans encombre. Pour quelques jours le temps est redevenu maussade,
pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une mauvaise passe.
Août
1917 -
Les méfaits de la foudre. -
Deux incendies sont dus aussi à la foudre. A Cahagnes, un
bâtiment à M. Lemonnier, cultivateur, a été incendié, Mme Lemonnier a
été brûlée à la jambe droite par le fluide. Le fils Lemonnier, venu
en permission, était resté dans son lit, paralysé par la commotion. Il
a été sauvé par son père. Les pertes s'élèvent à 20 000 francs. A
Saint-Germain-d'Ectot, la foudre a mis le feu à la maison de M. Heutte,
cultivateur. Les pertes sont évaluées à 8 000 francs.
Avril
1919 -
Rejet de demandes de concessions de mines. -
Par décret en date da 11 avril 1919, est rejetés les demandes de
MM. Jean et Georges Hersent et Jules Drouet, Pierre Saint-Léger, en
concession de mines de fer sur les territoires des communes de Jurques,
Saint-Pierre-de-Fresne, La Ferrlère-au-Doyen, les Loges, Cahagnes.
Saint-Jean-des-Essartiers, Dampierre, St-Ouen-des-Besaces, Brémoy,
arrondissement de Vire, département du Calvados. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1920 -
Un tragique suicide. -
Ces jours
derniers, le feu se déclarait dans la cave de la maison habitée par M.
Pierre Perrine, journalier à Cahagnes, canton d'Aunay-sur-Odon. Malgré
la promptitude des secours apportés, une partie de l'immeuble fut
incendiée.
Quand
on put pénétrer dans la maison, on découvrit, couché sur le lit, le
cadavre de M. Perrine. Le malheureux avait été asphyxié.
L'enquête
a révélé qu'on se trouvait en présence non d'un accident mais d'un
suicide. On trouva, dans l’armoire de la chambre, de la paille et des
linges mélangés, à demi carbonisés.
Sa
première tentative ayant échoué, M. Perrine était descendu à sa cave
et avait mis le feu à un tas de bois qui s'y trouvait. On attribue cet
acte de désespoir au chagrin qu'avait éprouvé
l'infortuné journalier de la fuite de sa femme dont la conduite était
déplorable. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1920 - Un drame au village.
- Lundi dernier, une discussion violente éclata entre M. Sénateur
Vivier, couvreur en ardoises, âgé de 59 ans, demeurant a Cahagnes, et
son neveu. Celui-ci se livra d'abord à des actes de violences sur
son oncle et le frappa au visage avec une clef. A un moment
donné, le neveu, furieux, sortit pour aller chercher son fusil. M.
vivier s'étant rendu dans-sa cour pour tirer du cidre aperçut son
neveu qui revenait avec son arme. Il s'empressa de fermer la porte et,
comme celle-ci se ferme du dehors, il s'appuya contre elle pour empêcher
son neveu d'entrer.
Celui-ci
s'aperçut de la présence de son oncle contre la porte, par le jour
qui existe au bas de celle-ci. Dirigeant son arme vers l'endroit où se
tenait M. Vivier, il pressa la détente; le coup partit et la balle,
après avoir traversé la porte du cellier, atteignit M. Vivier en pleine
poitrine. La balle, de fort calibre, vint frapper le malheureux couvreur
sous le mamelon gauche, faisant ainsi une grande plaie dans la
région thoracique. La balle, après avoir fracturé deux cotes, vint
perforer le poumon gauche où elle se logea.
Le
médecin appeIé en hâte, fit diriger M. Vivier sur la clinique de
l'hôpital de Saint-Lô (Manche), cet établissement étant le plus proche
de la région. La balle a été extraite par M. le docteur Lavoix,
chirurgien à Saint-Lô, et par MM. les docteurs Ygouf et Le Maître.
L'état du blessé est très grave. Cette affaire a cause; dans
notre région, une vive émotion.
Une
dépêche de notre correspondant ce cette ville annonce que le malheureux
a succombé hier, peu après son opération.
Août
1920 -
Entre oncle et neveu. -
Un
couvreur de Cahagues, canton d'Aunay, Sénateur
Vivier, âgé de 59 ans, ayant eu une discussion avec son neveu, un
nommé Frérot, qui habite une partie de sa maison, au sujet de dégâts
causés à la margelle d'un puits, échangèrent des coups réciproques.
Frérot ayant eu le dessous, rentra chez lui et s'arma de son fusil
chargé.
Vivier
apercevant son neveu qui tenait l'arme, s'enferma dans sa cave, mais
Frérot tira quand même et la balle vint attendre l'oncle, qui s'affaissa
grièvement atteint.
On
le transporta à l'hôpital de Saint-Lô, ou on procéda à l'extraction,
de la balle. Le blessé est mort le lendemain.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1920 -
Chronique de la Cour d’Assises.
- A la
suite d'une discussion au sujet de dégâts causés à la margelle d'un
puits, entre Sénateur Vivier, couvreur à Cahagnes, et son neveu Frérot,
celui-ci a tiré sur son oncle sans intention de le tuer ; Vivier est
cependant mort quelques jours après des suites de ses blessures.
Il
semble établi que c'est la victime, sur le compte de qui les
renseignements fournis sont des plus mauvais, qui avait provoqué Frérot.
Celui-ci est représenté comme bon père de famille,
bon ouvrier. Il obtient des circonstances atténuantes et est condamné à
6 mois de prison avec sursis. ( Défenseur, Me
Grandsard ). (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1921 -
Un revenant. -
Les époux Madelaine, cultivateur à Cahagnes, canton d'Aunay,
étaient sans nouvelles de leur fils depuis plus de trois ans. Celui-ci
est revenu les surprendre ces jours dernier. Le pauvre garçon s'est
évadé de Russie où il était détenu dans les geôles bolchevistes avec
350 de ses compatriotes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1921 -
Une triste fin. -
On a trouvé dans un fossé, à Cahagnes, canton d'Aunay, le corps
d'un vagabond de la contrée, Martial Bacon, 65 ans. Il vivait d'aumônes
et sa mort est due à la misère. Toute idée de crime doit être
écartée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1921 -
Le feu.
-
Un bâtiment situé à Cahagnes et appartenant à M.
Lefortier, boucher, a été détruit par un incendie. Les dégâts
évalués 6 000 fr. ne sont assurés que pour une faible partie.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
Incendie. -
Un
incendie que l'on croît avoir été allumé par des étincelles d'une
machine à battre, a détruit toute la récolte ainsi que quatre
bâtiments à M. Lecaplain, cultivateur à Cahagnes, canton d'Aunay. Les
dégâts qui sont évalués à 200 000 fr., sont couverts par une
assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1923 - Incendie.
- Le
19 octobre,
vers 22
heures,
M. Declomesnil,
cultivateur à Cahagnes,
était prévenu
que le
bâtiment qu'il
possède
dans un
herbage situé
en face
de la porte
de Cahagnes,
était la
proie des
flammes.
M. Declomesnil,
aidé de
nombreuses personnes,
ne put
se rendre
maître du
feu qui,
en peu
de temps,
a détruit
2.200 bottes de
foin, une
charrette chargée
de 98 gluis de
blé, une
quantité de
bois de
chêne. M.
Declomesnil estime
son préjudice
a environ
7.700 francs.
Octobre
1925 -
Une femme dans un puits et se noie.
- Le
3 courant,
vers 19
heures
30, la
demoiselle
Hamel Angèle,
âgée
de 49
ans, cultivatrice
à Cahagnes,
village
Tringal,
s'apprêtait
à
puiser
de l'eau
quand,
elle perdit
l'équilibre.
Elle s'agrippa
à la margelle,
resta suspendue
au-dessus
du puits,
mais bientôt,
à bout
de forces,
elle se
laissa
tomber
dans l'eau.
Une
voisine,
la
dame
Poullier,
était
accourue
aux
premiers
cris
de
l'infortunée
cultivatrice,
mais
impuissante
à
la
secourir,
elle
courut
pour
demander
de
l'aide.
Ce
fut
le
cantonnier
Briquessard
qui,
le
premier,
arriva
sur
le
lieu
de
l'accident.
Malheureusement
il
ne
put
retirer
qu'un
cadavre.
Janvier
1929 -
Mouvement de la population en 1928. - Naissances,
22 ; décès, 23 ; mariages, 13 ; reconnaissances.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant
une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même
plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes
et que nous ayons un été suffisamment sec.
Août
1929 -
Horrible accident. -
Deux ouvriers, MM. Lucien et Charles Fouquerel, au service de M.
Ménard, marchand de bois, à Tracy-Bocage, étaient occupés dans une
scierie que leur patron exploite à Cahagnes, lorsque survint celui -ci
accompagné de l'un de ses enfants, Georges, âgés de 8 ans.
Profitant
d'un moment d'inattention de son père, le garçonnet s'approchait d'une
machine si imprudemment qu'il était happé par l'arbre de transmission de
cette dernière. M. Lucien Fouquerel arrêta aussitôt la
machine et se porta au secours du garçonnet qui avait un bras
complètement arraché.
Le
pauvre petit fut transporté en hâte à la clinique de la Miséricorde,
à Caen, où il devait succomber des suites d'une hémorragie.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances
physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le
manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de
puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les
besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire
charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne
sensible et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner
un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser,
ce qui greve incontestablement le budget.
Avril
1931 -
Subvention.
- Un crédit de 15.000
francs est affecté au budget de. 1931, à titre de subventions aux
communes, pour les travaux à exécuter aux maisons d'école et pour le
renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de demandes ont
été présentées. La Commission des Travaux publics propose de donner
satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de
9.700 fr., conformément aux propositions suivantes faites par M. le
Préfet : Cahagnes. — Installation d'une troisième
classe à l'école de filles et achat de mobilier scolaire.
500 fr.
Mai
1932 - Fatale
ruade. -
A Cahagnes, canton d'Aunay-sur-Odon,
un cultivateur, M. Émile
Bisson, 72 ans, qui venait de présenter un cheval à la commission, fut
atteint au côté droit d'une ruade lancée par un cheval à Mme veuve
Lechevallier, attaché près du restaurant Hay. MM. Gauthier,
garde-champêtre, et Renée, cultivateur, relevèrent le vieillard, mais
quand le médecin arriva, la victime avait déjà cessé de vivre.
(Bonhomme
Normand)
Septembre
1936 - Arrestation d’un
incendiaire. - Désiré
Larsonneur, 29 ans, repris de justice, titulaire d'une douzaine de
condamnations, était recherché depuis quelque temps en vertu d'un
mandat d'amener du Parquet de Viret
car on le soupçonne fort
d'être l'auteur volontaire d'un incendie allumé chez sa mère, à
Cahagnes, voilà quelques mois.
Or,
de passage à Bayeux, comme il était ivre, il eut des difficultés avec
un mécanicien qui lui avait loué une bicyclette. Il eut la
malencontreuse idée de venir se plaindre à la gendarmerie. Il a été
arrêté. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Octobre
1936 - Abandonné par sa femme, il se suicide.
-
M.
Charles Hervieu, 45 ans, journalier au service de Mme veuve Guillard,
cultivatrice à Cahagnes, s'est pendu dans
une grange, à l'aide de sa ceinture de flanelle.
Abandonné
par sa femme depuis quatre mois, le désespéré qui laisse trois enfants,
était devenu neurasthénique. A diverses reprises, il avait déclaré qu’il
se suiciderait. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1939 -
Un cultivateur se tue en tombant d’une échelle.
- Mme veuve
Moulin, qui faisait la lessive de M, Albert Gilbert, 58 ans, cultivateur
à Cahagnes, revenait du lavoir, lorsqu'elle vit le cultivateur étendu
sur le sol auprès d'une échelle renversée. Elle s'empressa, mais M.
Gilbert, qui portait une plais à la base du crâne, était mort.
L'accident
fut aisé à reconstituer : M. Gilbert rattachait des espaliers sur le mur
de sa maison lorsque son échelle glissa. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Décembre
1944 -
Une fin tragique.
- M. Eugène
Robin, 62 ans, demeurant à Cahagnes, a été tué par l'explosion d'une
grenade allemande. On pense que, par inadvertance, il tira sur le
cordon de l'engin qu'il avait découvert en pénétrant dans un bâtiment
où la grenade avait été abandonnée.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1946 -
Un accident du travail. -
A
Cahagnes, au cours de la démolition d’un pan de mur de l’église, un
contremaître de l’entreprise Verthotel, M. Lucien Lalouette, a été
sérieusement blessé par un madrier de bois placé
sous un cric. M. Lalouette a été transporté à l’hôpital de
Caen. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Mars
1946 -
L’explosion d’une grenade fait des victimes.
- En
démontant, à Cahagnes, une grenade qu’il venait de ramasser, un
prisonnier allemand a eu les deux mains coupées par l’éclatement de l’engin
qui a atteint trois de ses
camarade et deux civils se trouvant à proximité. M. Robert Durand, 45
ans, démineur, domicilié à Paris, a eu trois doigts de la main droite
sectionnés et a reçu des
éclats dans les yeux. Les autres victimes n’ont été que
superficiellement blessées. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
La bonne vie. -
Trois
prisonniers allemands qui s’étaient rendus à la fête de Cahagnes ne
sont pas rentrés chez leurs employeurs, MM. Henri Dobiche, Maurice Barbe
et Robert Dujardin, tous trois cultivateurs. L’un des boches a même
emporté quatre kilos de beurre. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1947 -
Trop débrouillard. -
Pour réduire ses frais généraux, un cultivateur de Cahagnes,
Paul Catherine, n’avait rien trouvé de mieux que d’installer un
branchement électrique clandestin dans sa ferme.
L’astuce
a été découverte par le chef du secteur de Caumont, M. Michel Charles,
qui a « coupé le jus » et porté plainte au nom de la
Société « l’Électricité de France ». (Source
: Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Vers la renaissance de Cahagnes.
- Dimanche prochain, des cérémonies marqueront la pose
de la première pierre sous la présidence de MM. le docteur Lacaine,
conseiller général, et Blain, délégué départemental de la
Reconstruction.
A
10 h. 30 à la mairie, réception des personnalités officielles ;
rassemblement des Anciens Combattants ; à 11 heures, grand,messe en
musique avec le concours de la « Lyre Cahagnaise »
; à 12 h. 30, pose de la première pierre ; gerbe au monument aux Morts ;
à 13 heures, banquet ; à 15 heures, rassemblement place de la
Mairie, des A.C., des sapeurs-pompiers, de la « Lyre Cahagnaise ».
A
16 heures, manifestation du souvenir près de la tombe du lieutenant
Marshall-Cornwall. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Vire.
Canton
d'Aunay-sur-Odon : Aunay-sur-Odon(A) ; La Bigne (R) ; Cahagnes
(D) ; La Ferrière-au-Doyen (R) ; Jurques (R) ; Les
Loges (D) ; Ondefontaine (D) ; Le Plessis-Grimoult (R) ;
Saint-Georges-d'Aunay (R) ; Saint-Jean-des-Essartiers (R) ;
Saint-Pierre-du-Fresne (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1949 -
Une fillette blessée par une balle perdue.
-
M. Marcel Gasson, 40 ans cantonnier à Cahagnes, accompagné de sa
fille Ginette, âgée de 12 ans, se trouvait devant un stand de tir. Une
balle ayant ricoché a atteint la fillette à l’œil droit, après avoir
reçu les premiers soins du docteur Picot, de Caumont-l'Eventé, l'enfant
a été hospitalisée à Caen. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1949 -
Un prêtre meurt subitement dans un car. - Les
habitants de Cahagnes ont été douloureusement surpris par la mort subite
de leur curé, M l'abbé Homo survenue à Caen dans un autocar des
Courriers Normands qui arrivait au terminus de la gare S.N.C.F.
Un
médecin mandé ne put que constater le décès de l'ecclésiastique
attribué à la rupture d'un anévrisme. Originaire d'Aunay-sur-Odon. M.
l'abbé Homo qui était âgé de 48 ans avait été ordonné prêtre en
1933. Vicaire à Saint-Etienne de Caen, il avait été nommé en 1933 à
la cure de St-Paul-du-Vernay qu'il quitta cinq ans plus tard pour occuper
celle de Cahagnes. ( Le Bonhomme Libre )
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