Novembre
1841 -
Nouvelles locales.
- Le nommé Louis
Lemarchand, mendiant, se présenta devant la maison du sieur Salles, à
Cahagnolles. Ne voyant personne au logis, il brisa un carreau, pénétra
dans la maison et y vola un pantalon et un gilet.
Arrêté
aussitôt, il fut trouvé nanti des objets volés et fut forcé d'avouer
son crime. Louis Lemarchand a déjà subi une condamnation pour vol, il a
été condamné à 3 ans d'emprisonnement. (Source : L’indicateur
de Bayeux)
Mars
1842 - Cour d’Assises du Calvados. -
Le dimanche 27 juin
dernier, sur les dix heures du matin, un malfaiteur s'introduisit, à
l'aide d'effraction et d'escalade, dans la demeure des époux Salles,
domiciliés à Cahagnolles et leur vola une somme de 420 fr.
Depuis
ce jour on se perdait en conjectures, quand quelques paroles indiscrètes
échappées au nommé Joseph Pimont, de la même commune, le firent
accuser de ce vol, en effet, il avait travaillé souvent chez les époux
Salles, il connaissait mieux que personne les habitudes de toute la
famille. Non seulement il savait où l'argent était déposé, mais il
n'ignorait pas non plus que la clé des tiroirs de l'une des commodes
pouvait ouvrir facilement l'autre, celle-là même où la soustraction
avait été commise.
Ce
qui n'était que soupçon est devenu preuve au débat, et Pimont,
convaincu du vol domestique, subira pour ce crime 5 années de réclusion.
(Source : L’indicateur de Bayeux)
Juin
1843 -
Nouvelles locales. -
Depuis quelque temps, malgré les avis réitérés de la presse et
les nombreux accidents enregistrés par elle, la gendarmerie de notre
arrondissement a eu à constater un grand nombre de contraventions à la
police des routes. Ce genre de délit se renouvelle souvent malgré les
nombreuses répressions auquel il donne lieu de la part des voituriers qui
abandonnent leur attelage, et laissent souvent leurs chevaux errer à
l'aventure et sans direction. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1843 -
Nouvelles locales. -
La commune de Cahagnolles, canton de Balleroy, vient de perdre en
M. Pierre Levard un bon administrateur, et peut-être le plus ancien
adjoint de France.
Depuis
la formation des mairies, M. Levard n'a jamais cessé un seul instant
d'être adjoint de la commune ; sous la République, sous l'Empire, sous
la Restauration, et depuis la révolution de juillet, il a toujours su
maintenir la paix et la tranquillité en conciliant, avec sagesse et
prudence, tous les esprits.
Cet
honnête administrateur est généralement regretté de tous ses
concitoyens. Un des plus notables habitants du pays qui a rempli pendant
plusieurs années les fonctions de maire, a prononcé sur sa tombe un
éloge funèbre.
M.
Levard est décédé à l'âge de 8I ans ; cet homme vertueux n'emporte
pas seulement les regrets des habitants de Cahagnolles, mais encore ceux
de tous les habitants des communes voisines, qui se sont empressés
d'assister à ses funérailles. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1845 -
Police correctionnelle.
- Audience
des 24, 26 et 31 décembre.
—
Une condamnation en 20 jours d'emprisonnement a été prononcée
contre Jean Taillpied, cultivateur à Vouilly, pour s'être porté à des
voies de fait desquelles il est résulté de
graves blessures envers le sieur Madelaine.
—
Mathieu Corbel, de Cahagnolles, comparaissait sous
l'accusation de vol de bourrées et de s'être porté à des actes de
violence envers un sieur Dubois, reconnu coupable sur ces divers chefs,
Corbel a été condamné en un mois de prison.
—
Diverses condamnations ont été prononcées contre plusieurs
individus pour délits de chasse.
—
Le tribunal a renvoyé acquittée la femme Jeanne dit Balleroy,
journalière à Tour, prévenue de voie de fait envers la veuve L
e Févre.
—
Paul Faudais, convaincu d'un grand nombre d'escroqueries et
de vols, et entr'autres de celui d'une montre en or au préjudice du sieur
Jean Honorine, de St-Honorine-des-Pertes, a été condamné en 5 ans de
prison et 5 années de surveillance.
—
Une condamnation en un franc d'amende a été prononcée contre
Pierre Fournier, journalier à Isigny, pour vol de bois sur la propriété
du sieur Damigny.
—
Six mois de prison ont été infligés, à la femme Roussel. d'Aignerville,
pour différents vols de lait commis sur les vaches de particuliers.
—
Le tribunal a eu en outre à s'occuper de plusieurs délits
de chasse. Plusieurs condamnations ont été prononcées. (source :
L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1845 -
Nouvelles locales. - Il
y a bien certainement révolution dans l'atmosphère. Il y a quinze jours
à peine nous étions en proie à un hiver prématuré, qui en
quelques heures gelait nos rivières, et à l'heure qu'il est nous
jouissons d'une véritable température printanière qui fait pousser les
feuilles des arbres et ferait assurément naître des fleurs, si elle
continuait encore quelque temps. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1847 -
Un accident. - Un triste accident est arrivé mercredi dernier à la
descente dite de la Guinguette, sur la grande route de Caumont. Le sieur
Le Brethon de Cahagnolles, qui revenait de Caen conduisant une charrette,
et qui était pris de vin, a été renversé par ses chevaux et a eu les
deux jambes broyées. L'amputation a été jugée nécessaire.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1848 -
Petites nouvelles locales.
-
Il y a quelques jours, un habitant de Cahagnolles, fort
enclin à la bouteille, était dans un état désespéré. Deux femmes
veillaient
près de lui, tout à coup il soulève la tète, la laisse retomber sur
son traversin, et les deux femmes jugent qu'il est mort. Au bout d'une
demi-heure, elles s'empressent autour de lui pour lui passer la chemise
avec laquelle on doit l'inhumer : les membres du défunt, quoique froids,
n'étaient pas encore raides.
Les
deux femmes remplissaient donc leur tâche avec assez de facilité.
Cependant un des bras fut plus rebelle que l'autre, et il fallut le
tirailler un peu. Tout coup le mort se lève sur son séant, et dit à ses
ensevelisseuses : « Qu'est-ce
que vous faites donc là ? vous feriez mieux de me bailler à bère ».
Ce
qu'entendant, les femmes sortirent à toutes jambes et en se signant.
Hélas ! le malheureux léthargique mourut le lendemain pour tout de bon.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1850 - Cour d’Assises du Calvados.
- Audience
du 2 août.
Au
mois d'octobre 1848, Docagne, cultivateur à Cahagnolles, fit avec la
demoiselle Lecuyer un règlement de compte, aux termes duquel il lui
restait devoir 165 fr., dont il s’engagea à payer 65 fr. le 1er
janvier 1849, et 100 fr. le 29 septembre.
Il
paya en effet le 7 janvier les 65 fr. en envoyant une quittance écrite
par son fils. La demoiselle Lécuyer la lut plusieurs fois avant de la
signer, n'ayant point de confiance dans son débiteur, et la signa.
Mais
quand, à la St-Michel 1849. elle redemanda les 100 fr., elle essuya un
refus et fit assigner devant le juge de paix de Balleroy, Docagne qui
prétendis être libéré et produisit
la quittance du 7 janvier qui se trouvait être de 165 fr., mais le mot «
cent » avait été ajouté, et Docagne a avoué la falsification.
Grâce
à une déclaration de circonstances atténuantes, il ne subira que deux
ans de prison.
Alexandre
Le Chartier, cultivateur au champ des Bouts, coupable de plusieurs
attentats à la pudeur, commis de 1846 à 1850 sur de petites filles de 4
à 9 ans, a été condamné à
8 ans de travaux forcés. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Janvier
1853 -
Un incendie. - Dimanche
dernier, un incendie auquel la malveillance est étrangère, a éclaté
tout-à-coup, à Cahagnoles, au domicile du sieur Rouland, Pierre-Joseph,
journalier. Deux maisons, et une grange appartenant au sieur Rouxeville,
fermier, ont été la proie des flammes. La perte s'élève à près de 1
500 francs. Rien n'était assuré. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Janvier
1855 -
On nous écrit de Balleroy.
-
Vatel, cultivateur à Cahagnolles, était allé jeudi à la foire
de Saint-Lô pour y acheter un cheval. Il revenait, sans avoir fait
d'acquisition, en compagnie d'un individu qui habite Balleroy depuis
quelque temps, et à qui Vatel ne tarda pas à dire qu'il rapportait
l'argent qu'il n'avait pas employé.
Avant
de passer la forêt de Cerisy, Vatel et X. entrèrent dans une auberge.
Là, Vatel dit à son compagnon qu'il allait attendre le sieur Ménard,
teinturier à Balleroy, auquel il avait promis de l'aider à apporter un
paquet dont il était chargé. — Pourquoi, dit X., ce nouveau compagnon
? Si nous avons quelque chose à boire, nous le boirons bien sans lui. —
Vatel n'en persista pas moins
dans sa résolution d'attendre le sieur Ménard, qui fit route avec eux.
Arrivé
à Balleroy, Ménard se sépara de ses deux compagnons, qui
stationnèrent, d'abord, chez M. Laroche, ensuite chez M. Martin,
aubergistes. Il était onze heures du soir, lorsqu'ils se quittèrent,
Vatel se dirigeant vers Cahagnolles. Environ à un kilomètre de là,
celui-ci fut brusquement arrêté par un homme qui lui porta un coup de
bâton sur la tête, et qui, se jetant sur lui, le terrassa et le saisit
à la gorge pour l'étouffer. Vatel lutta, mais ses forces étaient
prêtes à l'abandonner, il allait devenir la victime de ce guet-apens,
lorsque le bruit d'une voiture fit fuir son agresseur, en qui Vatel avait
reconnu X., son compagnon de voyage. II a été arrêté et mis à la
disposition de la justice.
On
a saisi chez lui le bâton dont il s'était servi pour frapper Vatel, et
qu'il avait coupé dans une haie voisine du guet-apens. Ce bâton,
rapproché de la souche ; s'y est parfaitement adapté.
Sans
la présence du sieur Ménard, un nouveau crime eût été sans doute
consommé dans la forêt de Cerisy, de sinistre souvenir, et ce n'est
qu'à un hasard tout providentiel que Vatel, plus heureux que l'infortuné
Lemonnier, doit d'être échappé à la mort. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1855 -
Nouvelles locales. -
Jeudi dernier, un incendie a éclaté à Cahagnolles, au domicile
du sieur Pierre Fouin. Le feu a pris à quelques bottes de foin placées
contre la cheminée, qui est très mauvaise. De la il a gagné la maison
du sieur Marie, et y a dévoré tout le mobilier du locataire.
La
perle totale est de 570 fr. Rien n'était assuré. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1856 -
Nouvelles locales. -
Pendant la tempête de jeudi dernier, une pauvre femme de
Cahagnoles, nommée Flavie Lavallée, âgée de 34 ans, qui ramassait du
bois sec dans une avenue de cette commune, a été écrasée par la chute
d'un arbre. La mort a été instantanée. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mai
1858 - Un vol. -
Un vol audacieux
a eu lieu à Cahagnolles, au préjudice du sieur Ygouf, le jeudi 13 mai.
Pendant
la grand messe, les voleurs se sont introduits en brisant le carreau d'une
fenêtre, ont forcé l'armoire avec une pelle à feu, se sont emparés de
300 fr. en or placés entre le
linge et dans un tiroir, une pièce. De mariage de 40 fr: gravée avec les
initiales, T. Y. G. G., marié le 6 février 1844. Le lit a été
bouleversé, les malfaiteurs ont pris, une somme de 215 fr. qui se
trouvaît cachée entre le matelas et la paillasse. Ils ont ensuite vidé
une autre armoire dans laquelle rien ne s'est trouvé à leur convenance,
puis à l'aide de gros clous, ils ont forcé les tiroirs d'un buffet, pris
des papiers et 250 grammes de poudre, et enfin, ils ont monté dans le
grenier, remué le blé, et cassé plusieurs pots, puis ressorti par la
même fenêtre ayant eu soin de fermer l'espagnolette. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Février
1863 -
Par arrêtés en date des 4 et 7 février.
- M. le
préfet du Calvados a nommé :
Maire de la commune de Saint-Etienne-la-Tillaye, M. Hurel (Antoine-Désiré),
en remplacement de M. Surville, décédé.
Maire de la commune de Saint-Georges-en-Auge, M Leroy (Ferdinand), en
remplacement de M. Leroy (Jean-Désiré), décédé.
Adjoint de la commune d'Esson, M. Berthault (Pierre), en remplacement de
M. Mullois, démissionnaire.
Adjoint de la commune de Cahagnoles, M. Louis (Jean) dit
Lemarchand, en remplacement de M. Thouroude, décédé.
Adjoint de la commune de Maisoncelles-la-Jourdan, M. Maupas (Julien).
Adjoint de la commune de Noyers, M. Cosne (François), en remplacement de
M. Richard, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1863 - Un décret impérial du 30 mai 1863.
- Sur
la proposition de M. le Préfet du Calvados, autorise :
1°
Le trésorier de la fabrique de l'église succursale de Cahagnolles à
accepter, aux clauses et conditions imposées, le legs fait à cet
établissement par le sieur Auguste Duvey, consistant dans une rente
annuelle et perpétuelle de 50 f., à la charge de faire célébrer des
messes dont le nombre sera fixé par l'autorité diocésaine.
2°
Le maire de Cahagnolles, à défaut de bureau de bienfaisance, à
accepter, aux clauses et conditions énoncées, le legs éventuel d'une
rente de 50 f., fait par le sieur Auguste Duvey, pour le cas où le culte
serait interrompu ou supprimé dans l'église succursale de cette commune.
(L 'Écho Bayeusain )
Février
1867 -
Par décret. -
Par décret impérial, la commune de Cahagnolles est autorisée à
emprunter 2800 franc, pour le solde de travaux de construction de sa
maison d'école.
Mars
1874
- Giboulées de mars.
- Les
prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisées. Du 9 au 13,
avait dit le directeur des stations météorologiques, nous aurons
un grand abaissement de température, avec neige et grésil, et le 9, la
neige commençait à tomber. Dans la campagne, elle a atteint une
épaisseur de plusieurs centimètres, mais elle a fondu rapidement.
Mars
1874
- Enfant brûlée vive.
- Un
incendie accidentel a consumé à Cahagnolles, canton de Balleroy, une
maison d'habitation avec une partie du mobilier qu'elle contenait,
appartenant au nommé Louis Boulot, charpentier. La perte mobilière est
évaluée à 970 fr. Rien n'était assuré.
Ce
malheur a été suivi d'un autre bien plus grand : une petite fille du
susnommé, Alphonsine-Louise Boulot, âgée de 18 mois, que sa mère avait
laissée à la maison, sous la garde de sa sœur âgée de 4 ans, a été
retirée des débris de l'incendie complètement carbonisée. On présume
qu'une fois seuls, ces enfants auront mis le feu en jouant avec des
allumettes chimiques.
Mai
1875
- Suicide. -
Vendredi,
le nommé Ecolasse, cultivateur, âgé de 42 ans, né à Longraye,
demeurant à Cahagnolles, a été trouvé pendu dans sa chambre à
coucher. La constatation du cadavre a fait connaître que la mort était
le résultat d'un suicide, dont la cause doit être attribuée à la
crainte qu'avait Ecolasse d'être arrêté pour un vol qu'il avait commis.
Janvier
1891 -
Les victimes du froid. -
Le
froid a été de plus en plus intense. De tous les côtés, on signale la
mort de malheureux ayant succombé à des congestions déterminées par le
froid.
Il
n'est pas de point en France, en Algérie, en Europe, même dans les pays
chauds, où le froid ne se soit fait sentir. Les morts sont nombreux. Un
soldat a été trouvé mort de froid dans sa guérite. Trois enfants,
trois frères, sont morts de froid dans la forêt de Saint-Dié, en
revenant du marché.
Les
désastres sont grands partout. Dans le Midi, on craint pour la récolte
des oliviers. Dans notre région, tout est perdu : légumes, rosiers,
arbres verts, tout est pourri ou brûlé. Dans certaines contrées,
les bouts à fruit des poiriers sont gelés et tombent. Les
pépiniéristes et les fleuristes ont fait des pertes inestimables. Même
désolation pour les blés et
surtout les colzas.
A
la suite de ces désastres, la société d'Horticulture du Calvados a
décidé que l'exposition annoncée
pour le mois d'avril n'aurait pas lieu.
Janvier
1891 -
Femme brûlée dans un incendie.
- Un violent incendie s'est déclaré à Cahagnolles, au
domicile de la veuve Marie. Les secours n'ont pu être organisés en temps
utile, et on a à déplorer la mort de la veuve Marie, dont on a retrouvé
le corps inanimé. Elle a été asphyxiée par la fumée. Les pompiers de
Balleroy, aussitôt prévenus, se sont rendus sur les lieux, et, après
avoir fait la part du feu, ils ont pu préserver une grande partie des
bâtiments. Pertes 2 500 francs.
Juillet
1897 -
Vols de bestiaux. - On
a volé un
veau de 300 fr. au sieur Francois Pley, cultivateur à Cahagnolles.
—
Un bœuf de 250 fr. a été volé au sieur Alfred Dieudonné, demeurant à
Villers-sur-Mer. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Pauvre vieille.
- Comme
nous l'avons dit dans notre dernier numéro, le parquet de Bayeux s'était
transporté à Cahagnolles, près Balleroy, pour une enquête
relative à des blessures occasionnées à une veuve Laforge,
octogénaire, et attribuées, selon les uns, à des coups, et, selon les
autres, à une chute qu'elle aurait faite.
La,
veuve Laforge a déclaré qu'elle avait été frappée à coups de bâton
par une femme Levasnier, 67 ans, sa voisine, dont le fils lui fait une
rente viagère. La veuve Laforge a succombé. La femme Levasnier a été
arrêtée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1915 -
Macabre découverte.
- A
Cahagnolles, canton de Balleroy, M. Charles Françoise, 82 ans, qui
habitait seul une maison isolée, a été trouvé mort sur la route. Il
avait succombé à une congestion causée par le froid.
Septembre
1922 -
Les désespérés. - Très
affecté du départ de sa femme qui avait quitté le domicile conjugal
pour se soustraire aux mauvais traitements qu’il lui faisait subir,
Désiré Marguerite, 52 ans, journalier à Cahagnolles, canton de
Balleroy, s'est pendu à l'aide d'une corde fixée au-dessus de son lit.
II avait déjà manifesté des intentions de suicide. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1927 -
Une épave de la vie. -
Abandonné par sa mère à l'âge de 9 ans et ayant perdu son père
à la guerre, Charles Lepoultier, aujourd'hui âgé de 14 ans, vient
d'être arrêté pour vol de 40 francs, de guêtres et de souliers à son
ancien patron, M. Mancel, cultivateur à Cahagnolles, et plus récemment,
pour avoir dérobé divers objets à son nouveau
patron, M. Dagorn. Ces derniers larcins ont été retrouvés dans sa
paillasse.
Juin
1927 -
Grave accident. -
M. Pannier, conseiller municipal à Cahagnolles, canton de
Balleroy, coupait un morceau de bois qu’il appuyait sur sa jambe droite,
lorsque le couteau
glissa sur le bois et alla profondément entailler la jambe de M. Pannier.
Celui-ci,
perdant son sang en abondance, a été porté au dispensaire de Balleroy.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec
des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances
physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le
manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des
distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner
un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser,
ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver,
c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
-
Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est
avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique
calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers,
10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté
à 348 ou à 45 % le nombre des
communes calvadosiennes pourvues du téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre
d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à
6463 en 1929.
Novembre
1930 -
Arrestation d'un dangereux repris de justice.
- Les gendarmes
de Caumont ont arrêté à Cahagnolles le nommé Pierre Montreuil, 26 ans,
journalier à Bayeux, recherché pour tentative de meurtre sur la personne
de Mme Maria Hélie, 70 ans, marchand de poisson, à Port-en-Bessin. Le 10
novembre, vers 19 heures 30, cet individu
c'est présenté chez Mme Hélie, à Port-en-Bessin, lui demandant à voir
sa fille, Mme Marie-Louise Hélie, 30 ans, qu'il fréquenta pendant un an.
Sur le refus de Mme Maria Hélie de le laisser entrer, Montreuil brisa un
carreau de la porte d'entrée, pénétra dans la maison, se précipita sur
cette dame et il porta un coup de poing à la poitrine. Mme Hélie tombant
à terre, Montreuil la saisit à la gorge en lui disant : « Tu vas y
passer ». Aux cris poussés par la victime, les voisins accoururent
et la délivrèrent. Ce triste individu est un repris de justice
dangereux.
Août
1932 -
Las de la vie. -
A Cahagnolles, canton de
Balleroy, M. Charles Adeline, 59 ans, journalier, qui souffrait
affreusement des jambes, s'est pendu à une grosse poutre.
C'est
sa femme, en rentrant de travailler, qui en a fait la triste découverte.
La mort avait déjà fait son œuvre. (Bonhomme Normand)
Mars
1945 -
Une désespérées. -
Mme veuve fontaine, 73 ans, ménagère à Cahagnoles, a été
trouvée pendue à une branche de noisetier dans un herbage voisin de sa
maison. La septuagénaire souffrait douloureusement depuis
longtemps.
Octobre
1945 -
Un incendie dans une ferme. - Un
incendie s’est déclaré à Cahagnolles, dans un bâtiment d’un ferme
appartenant à M. Lecordier, de Bayeux, et occupé par M. Ameline. Grâce
à l’intervention rapide des pompiers de Balleroy, le sinistre a pu
être circonscrit : Les dégâts s’élèveraient à 150 000 francs.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1947 -
Un repris de justice est abattu à Cahagnolles.
–
Ayant été victime de deux vols dans la même semaine, Mme Vve
Martine, cultivatrice au village de Rouxeville, appelée à se rendre à
Cherbourg, avait recommandé à son commis, nommé Louise, 22 ans, de
faire bonne garde.
Au
cours de l’après-midi de dimanche, comme le jeune homme vaquait à ses
occupations dans les dépendances de l’exploitation, il se trouva en
face d’un inconnu qui lui cria « Ne bouge pas ou je te
tue ! » Louise courut cependant jusqu’à la ferme, s’arma d’un
fusil et tira dans la direction du malfaiteur qui s’enfuit à travers
champs. Le valet de ferme se lança alors à la poursuite du bandit qui à
300 mètres de l’exploitation, fut mortellement atteint par une nouvelle
décharge.
La
victime fut reconnue comme étant un nommé Armand Marie, 31 ans,
originaire de Mondeville, condamné en 1942 à 5 ans de prison et à 10
ans d’interdiction de séjour. Sur le corps, on a retrouvé une
montre en or appartenant à M. Martine fils. Le bandit rodait depuis
quelque temps dans la région et se réfugiait dans une ferme abandonnée
où l’on
a découvert des grenades et des balles de revolver. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Un infanticide à Cahagnoles.
-
Informés par une dénonciation anonyme que Renée Eudine, 19 ans,
s'était fait avorter, les gendarmes de Balleroy perquisitionnèrent au
domicile de ses parents, cultivateurs et découvrirent dans un grenier le
corps d'un nouveau-né du sexe masculin dissimulé sous un tas de
foin.
Le
pauvre bébé qui pesait 8 livres 250 portait des traces suspectes au cou.
Malgré
ses dénégations Renée Eudine a dû reconnaître, après examen
médical, qu’elle avait accouché normalement trois semaines auparavant.
L'autopsie du petit cadavre à précisé que l’enfant né viable, était
mort par strangulation. La mère criminelle a été écroué à la Maison
d’Arrêt de Caen. Ses parents ont déclaré qu’ils n’avaient jamais
remarqué l'état de grossesse de leur fille.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
Une domestique indésirable.
- Depuis
plusieurs mois, Mme Fernande Louvel, débitante à Cahagnolles, constatait
que des sommes variant de 50 à 200 francs
disparaissaient de son meuble-caisse : 200 fr. avaient été également
dérobés dans la tirelire de sa fillette de 4 ans.
Elle
finit par porter ses soupçons sur sa bonne, Thérèse Beaufils qui,
questionnée, reconnut qu'elle faisait dérober l'argent par l'enfant de
Mme Louvel à qui elle remettait chaque fois une carte postale.
L'indélicate domestique sera poursuivie. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948 -
Une mauvaise journée. -
De
passage à Cahagnolles, les gendarmes eurent la curiosité de mettre le
nez dans l'auto d'un marchand ambulant, Francisco Cécéré, 41 ans, rue
de Bayeux à Caen.
La
voiture contenait deux descentes de lit et 280 mètres de tissu. Les
explications fournies par
le commerçant n’ont pas satisfait les représentants de la loi qui ont
saisi les marchandises estimés à 500 000 francs. (Source
: Le Bonhomme)
Juillet
1948 -
Les assises. - Eugène
Louise, 22 ans, à l'époque des faits ouvrier agricole à Cahagnolles et
maintenant cultivateur à Balleroy, qui, en avril 1947 manquant de
sang-froid, abattit d'un coup de fusil à vagabond, Armand Marie, 34 ans,
repris de justice qu'il avait surpris sortant de la ferme de Mme Martine,
de Cahagnolles, où des vols avaient été commis, a été acquitté.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
les risque du métier.
- A la suite
d'une filature, des inspecteurs de police ont appréhendé à la gare
routière une cultivatrice de Cahagnolles, Juliette Cocard, 41 ans, qui
avait vendu 50 kilos de beurre au marché noir.
Cette
affaire a amené l'arrestation de Jeanne Bayeux, née Fauca, rue
Saint-Sauveur, convaincue d'avoir fourni à la délinquante des tickets de
sucre pour une quantité de 40 kilos et de Louis Porée, 57 ans, demeurant
à Paris, qui depuis trois mois s'approvisionnait en beurre auprès de la
femme Cocard à raison de 450 fr. le kilo.
Les
trafiquantes ont été déférées au Contrôle Économique, Mutilé de
guerre à 100 %, Porée a été laissé en liberté provisoire.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1950
-
l’écharpe tricolore.
-
M.
Gustave Françoise a été désigné comme adjoint au maire de Cahagnolles,
en remplacement de M. Denize, décédé.
Le
conseil municipal a été complété par l'élection de deux nouveaux
membres, MM. Léopold Jeanne et Victor Bertrand. ( Le Bonhomme Libre )
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