UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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La CAMBE 

Canton de Isigny-sur-mer

Les habitants de la commune sont des Cambais, Cambaises


Février 1901   -   En ramonant une cheminée.   -  Une pierre de la corniche d'une cheminée du presbytère de la Cambe, que deux ouvriers ramonaient, s'est détachée tout à coup, précipitant dans le vide les deux malheureux. Leurs blessures sont fort graves. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   En ramonant une cheminée.  -   Nous avons dit dans notre avant-dernier numéro que deux couvreurs de la Cambe qui ramonaient la cheminée du presbytère étaient tombés de huit mètres de hauteur, se blessant très grièvement. C'étaient les sieurs Savourey, 43 ans, et Aimable Marie, 45 ans. Ce dernier a succombé, après huit jours de souffrances. L'état du sieur Savourey est toujours grave.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1901  -  Nomination d'un maire. -  M. Richard a été nommé Maire de La Cambe, en remplacement de M. Darondel, démissionnaire.

 

Septembre 1901   -     La foudre.   -    Pendant l'orage qui a sévi samedi dernier, dans l'arrondissement de Bayeux, deux chevaux ont été tués par la foudre, en plein bourg, à la Cambe. Un autre a été également foudroyé à Longueville. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1902  -  Meurtre.  -  Eugène Vincent, dit Leterrier, âgé de 48 ans et sa femme, âgée de 50 ans, l'un et l'autre journalier à la Cambe et sans enfants, vivaient depuis longtemps en  mauvais intelligence par suite, dit-on, de la mauvaise conduite de la femme.

Samedi dernier, cette dernière quitta le domicile conjugal ; le lendemain elle y revint pendant l'absence de son mari et fit un paquet de linge et de draps qu'elle emporta. Elle s'en allait, vers 8 heures du soir, lorsque en passant au hameau de la Vieille Place elle fit la rencontre du sieur Vincent qui lui enjoignit de reporter à la maison ce qu'elle venait d'y prendre, mais elle s'y  refusa.

Une discussion s'éleva et bientôt la femme recevait dans le ventre la charge du fusil dont son mari se trouvait alors porteur. Vincent s'éloigna et sa femme malgré son horrible blessure  réussit à se traîner à 600 mètres de la jusque chez un équarrisseur nommé Onfroy qui la recueillit et courut aussitôt au bourg de la Cambe demander les soins du docteur Fauchon. Le  lendemain matin vers 8 heures, la femme Vincent succombait.

La gendarmerie prévenue était venue immédiatement procéder à une enquête. Vincent a déclaré que le coup de fusil était parti accidentellement ; mais son attitude après la blessure de sa  femme donne tout lieu de craindre que sa version ne soit pas vraie. Il a été arrêté et écroué à Bayeux. 

 

Juin 1903   -   Grave accident.  -   Le sieur Lecaplain, propriétaire à la Cambe, près Isigny, revenait de Périers (Manche) chercher une vache qu'il avait installée dans sa carriole et entravée avec des cordes.

A Carentan, la vache, trop libre dans ses entravés, fit un bond en avant, abattant le cheval sous son poids, et tombant elle-même en dehors de la voiture après avoir grièvement blessé le conducteur. Le sieur Lecaplain a un bras Irisé et de multiples contusions à la tête et sur différentes parties du corps. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1904  -   Cultivateurs, veillez.    -  Avec les loueries, les escroqueries d'arrhes recommencent. Louis Lelièvre, 19 ans, domestique à Vaubadon, s'était loué chez le sieur  Ernest Challes, cultivateur à Tierceville, et avait reçu 12 fr. d'arrhes. Il a travaillé pendant trois jours, puis il a disparu.

  Paul Tombette, 19 ans, domestique à Plumetot, s'était loué pour un an chez le sieur Georges Marie, cultivateur, même commune, et avait reçu 5 fr. d'arrhes. Ayant changé   d'avis, Tombette s'est placé chez un autre cultivateur, mais a gardé les cent sous.

  Une escroquerie de 9 fr. d'arrhes a été commise au préjudice du sieur Lemarinier, propriétaire à Ouistreham, par Cochard, né à Anctoville, actuellement domestique à Maltot.

  12 fr. d'arrhes ont été escroqués au sieur Valette, cultivateur à Cambes, par le sieur Hervieu, domestique à Bény-sur-Mer.

Procès-verbaux ont été dressés contre ces individus. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1912  -  Le suicide de Mme B.  -  Voici de nouveaux détails sur la mort de Mme B., que nous avons dit avoir été trouvé asphyxiée dans son cabinet de toilette. Mme B. avait, avant de mourir, revêtu son costume de mariage, mit ses plus beaux bijoux, puis s'était étendue sur une carpette et un oreiller. Elle est morte asphyxiée par un réchaud de charbon. La malheureuse était âgé de 30 ans. Elle était en instance de divorce avec son mari, le docteur B., maire de la Cambe.

 

Avril 1913  -  Un pont S.V.P.  -   Voituriers et automobiliste demande avec instance un pont au gué du village des Fiefs ; on ne compte plus les pannes et les accidents de voiture.

 

Avril 1920  -  Une bonne mauvaise.   -   On vient d'arrêter, au restaurant Guy, à La Cambe, où elle s'était placée comme servante une fille Germaine Marie, 21 ans, ancienne bonne chez Mme Leverrier, de Vaucelles, à laquelle furent volés dernièrement une obligation de 1 000 fr., un billet de 100 fr., et pour une cinquantaine de francs d'effets, Germaine Marie est inculpée de ces vols. 

Cette fille, qui avait travaillé chez un cultivateur de Lison, n'en serait pas à son coup d'essai et a déjà été inquiétée pour des faits analogues. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1920  -  Le temps qu’il fait.   -  Tout sort de terre, ainsi que le constatait avec épouvante un gendre qui venait, d'enterrer sa belle-mère, il y a peu de temps. La végétation est en avance de deux ou trois semaines et, comble de joie ! les hirondelles sont arrivées. On en a vu voler, dès le commencement de la semaine, au-dessus des jardins du Carel, à St-Ouen. La floraison des arbres fruitiers donne encore de belles promesses et on ne redoute plus guère les gelées tardives. 

La campagne est superbe déjà et n'était cette maudite cocotte qui ravage nos herbages, tout serait pour le mieux dans la plus belle des Normandies. (Source  : Le Bonhomme  Normand )  

 

Février 1921  -  Soupçons !   -   La dame Foucher, ménagère, demeurant à La Cambe, hameau du Viguet, canton d'Isigny, en déménageant une maison qu'elle, devait quitter, s'est aperçue qu'une somme de 2 000 fr. en bons de la Défense nationale en billet de 100 fr.,  placés dans un tiroir pratiqué dans une poutre du plafond de la cuisine, avaient disparu.

Elle accuse un journalier de Cricqueville, qui aidait au déménagement, d'être l'auteur de ce vol. Cette accusation ne parait pas encore fondée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1921  -   Une grave imprudence.   -   S'étant endormi sur le devant de sa voiture, M. Edmond Désiré, charretier à La Cambe, canton d'Isigny, est tombé sur la route. Une des roues de la voiture lui a écrasé la  main. De plus il se plaint de douleurs à la poitrine et à la tête. Le pauvre homme a été hospitalisé à Isigny. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1924  -  Contravention. -  Le 1er avril, les gendarmes ont dressé procès-verbal contre la femme Julie Palmyre, femme Philippe, 58 ans, qui était en train d'assommer un animal domestique, en l'espèce un pauvre « bourricot ».  

 

Août 1925  -  Plainte.  -  M. Paul Dumans, 42 ans, propriétaire-cultivateur à La Cambe, ferme de Montmirel, a porté plainte à la gendarmerie contre une femme D. 34 ans, journalière à La Cambe, qu'il accuse de lui avoir soustrait deux cuillères et deux fourchettes en argent d'une valeur de 200 francs. La femme D.......... nie.

LA CAMBE (Calvados)   -   Poste et Télégraphe

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