UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CAMBREMER |
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Canton de Cambremer |
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Mai 1903 - Infanticide involontaire. - Paul Maugeant, 31 ans, journalier à Cambremer, avait épousé la fille Louise Legret, de huit ans plus jeune que lui. Bientôt, Maugeant s'aperçut que sa femme le trompait. De là des scènes violentes suivies du départ de la femme Paul Maugeant, qui alla se placer chez M. de Saint-Alary, propriétaire à Saint-Pair-du-Mont, canton de Mézidon. De son côté, le mari demanda le divorce. Les deux époux se revirent cependant et, bientôt, la femme Maugeant accouchait dans la nuit, sans sage-femme et sans témoins. A son retour, le mari trouva l'enfant mort, enveloppé dans un linge. L'accouchée prétendit que l'enfant était mort en venant au monde. Les choses en seraient restées là si le mari n'était venu, dernièrement, raconter au parquet que sa femme lui avait déclare qu’elle avait étranglé son petit. Une nouvelle enquête a été ouverte et le médecin a cru pouvoir affirmer que l’enfant était mort étouffé. On suppose même que la mère a dù se coucher sur l'entant. Faute de preuves, la femme Maugeant n'a été poursuivie que pour « homicide involontaire » et condamnée à quatre mois de prison et 50 fr. par le tribunal de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1904 - Année d’abondance. – Dans les vallées normandes, des sources que l'on croyait taries jaillissent de nouveau. C'est, parait-il, présage d'une année d'abondance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Le mal de Saint-Méen.
- On quête
encore pour le mal de Saint-Méen.
La preuve, c'est que la femme Mesnil, 37 ans, se faisait des rentes en
sollicitant les habitants de Cambremer, Victot-Pontfol et
Notre-Dame-d'Estrées. Elle se disait envoyée par Mme Legrand, de cette
dernière commune, ce qui était faux. Traduite devant le tribunal de Pont-l’Évêque pour ces escroqueries, la femme Mesnil a récolté un mois de prison qu'elle n'avait pas quêté. — Plus indulgent s'est montré le tribunal de Caen pour la femme Gilles, 42 ans, ménagère Saint-Aignan-de-Cramesnil. Il est vrai que celle-ci quêtait pour elle-même le prix de deux messes destinées à lui rendre la peau lisse, comme on dit ! La quête durait depuis quinze jours. Les gens se méfiaient et ne donnaient guère. C'est probablement pour cela que la femme Gilles a été acquittée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Société
de secours mutuels des Sapeurs Pompiers.
- Par
arrêté en date du 29 décembre dernier, M. le ministre de l’intérieur
a approuvé les statuts de la
Avril 1913 - Bizarre accident - Un pochard s'est blessé grièvement en tirant un coup de pistolet sur un cantonnier. Le nommé Edmond Thorel, 32 ans, journalier, qui était ivre, ce pris de querelle avec M. Paul Calang, 27 ans, cantonnier, lequel travaillait dans son jardin, il ne voulut pas répondre aux injures dont il était l'objet. Thorel, de plus en plus surexcité, courut chez lui chercher son pistolet chargé. Il revint et déchargea son arme dans la direction du cantonnier, mais celui -ci eut le sang-froid de se jeter par terre. Il ne fut pas atteint et ce fut au contraire Thorel qui fut grièvement blessé à la main et à la figure, car le pistolet éclata. Il a l'œil légèrement atteint et un index brisé ; il a dû subir une opération.
Mars 1914 - Une trouvaille. - Arrêté pour ivresse par le gendarme Marty, de Cambremer, Daniel Mesnil, 24 ans, journalier, a été trouvé détenteur de collets, engins prohibés. Le tribunal le condamne par défaut à 50 francs d'amende.
Juillet 1915 - Morts glorieuses. - Les soldats dont les noms suivent font le plus grand honneur au canton de Cambremer dont ils sont tous les cinq originaires, car ont combattu vaillamment et jusqu’à la fin pour la France. Ce sont : MM. Henri Allain, du 319e d’infanterie ; Vallée, du 119e ; Léon Moitteaux, du 119e et Maurice Marguerie du 128e.. Enfant également de Cambremer, M. Maurice Marguerie est le neveu de notre ami M. Levain, Conseiller municipal à Luc-sur-Mer.
Février
1916 -
Chère eau-de-vie. -
Mme Lebatteux,
de Cambremer, a eu la déveine de rencontrer les gendarmes juste au moment
où elle venait d'acheter un litre d'eau de-vie de cidre chez M. Ferdinand
Hay, cultivateur, même commune, et, comme les droits n'en avaient pas
été acquittés, procès-verbal a été dressé. Voilà un litre
d'eau-de-vie qui pourrait bien revenir à cher.
Juin
1919 -
Pour nos morts. -
M. le docteur Moutier, conseiller général avait convoqué,
dimanche, les maires du canton pour rechercher avec eux les meilleurs
moyens d'honorer nos vaillants soldats morts au champ d'honneur. On
a abandonné le projet d'élever un monument commémorant au chef-lieu de
canton et on laissera à chaque commune le soin de prendre telle décision
qui lui conviendra. Le docteur Moutier a mis à l'élude la constitution
d'un livre d'or.
Avril
1920 -
La fin des maux. -
A Campeaux, canton
de Bény-Bocage, M. Léon Trempu, 43 ans, cultivateur, s'est pendu dans sa
grange. Pendant deux ans, il avait été —
A Cambremer, Mme Coutance, a
trouvé son mari pendu sous un hangar. On ne sait à quoi attribuer ce
suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1921 - Pour le jury. - François Tardivel, l'assassin de M. Lemaître, à Cambremer, hameau d'Englesqueville, arrêté à Paris, a été transféré à la maison d'arrêt de Pont-l’Évêque. Il sera, vraisemblablement, jugé à la troisième session des assises. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1921 - Pauvre pandore ! - Gaston Lasnier, boucher à Cambremer, se trouvait en état d'ivresse, place de la Gare, à Lisieux, quand deux gendarmes voulurent le conduire au violon. Il s'y refusa. Après s'être débattu, il lança plusieurs coups de pieds dont l'un atteignit un des gendarmes en pleine figure, lui faisant une blessure. Lasnier a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1921 - En manière de hors-d’œuvre ! - François Tardivel, 29 ans, garçon de bureau à Paris, qui doit paraître aux prochaines assises pour l'assassinat du père Lemaître. à Cambremer, devait s'expliquer auparavant devant le Tribunal de Pont-l’Évêque, sur les diverses escroqueries commises à Houlgate le lendemain du crime. On se rappelle que Tardivel, qui se présentait comme attaché au servir, de la Sûreté générale, avait la poitrine couverte de décorations qu'il n'avait pas gagnées. Il
a été condamné à un an de prison pour escroqueries, et à six mois
pour port illégal de décorations, avec confusion des peines. Attendons
la suite ! . (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1921 - Cour d’Assises. - La 3e session des Assises s'est ouverte lundi sous la présidence de M. le conseiller Porquet, assisté de MM. les conseillers Hubert et Lemoigne. Amnistié !
— Albert Lechevalier, 23 ans, cordonnier à Cambremer, accusé
d'attentats à la pudeur sans violences sur des fillettes de moins de 13
ans, a été reconnu l'auteur des faits qui lui étaient reprochés et
condamné à 3 ans de prison. Mais étant donné qu'une peine de prison
était seulement prononcée contre lui, qu'il à appartenu à une unité
combattante et que les faits sont antérieurs au 11 novembre 1920, il a
bénéficié de la dernière loi d'amnistie et a été aussitôt remis en
liberté. — Défenseur : Me Couraye du Parc. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Un vilain couple. -
En
rangeant du linge dans son armoire. Mlle Jeanne Grandchamps, 50 ans, à
Cambremer, a remarqué la disparition d'un coffret contenant Ses
soupçons, se portèrent sur ses voisins, Alfred Cuiller, 48 ans,
journalier, et sa concubine, la veuve Moiteaux, 35 ans. Comme d'usage, ce
couple commença par nier énergiquement, mais pressé de questions,
Cuiller, reconnut avoir commis le vol sur l'instigation de
la veuve Moiteaux. Tous deux ont été arrêtés. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars 1922 - Patron et domestique. - Au sujet d'un règlement de comptes, une discussion a éclaté entre Georges Pethaire, 56 ans, cultivateur à Cambremer et son ouvrier agricole Georges Racinay. Le cultivateur a prit un bâton qui se trouvait dans son pressoir et en a roué de coups son domestique, lui tuméfiant le visage. L'enquête
parait établir que Racinay, qui a une mauvaise réputation, était venu
menacer son patron et que celui-ci, exaspéré, aurait cogné dessus.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1923 -
Voleur et volé. - M.
Tabesse, propriétaire, à Cambremer avait chargé la femme Champy, de
Dives de toucher un loyer et de régler différents comptes. La femme
Champy a disparu emportant l'argent. M Tabesse a porté plainte.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 -
Deux époux meurent
subitement la
même minute.
- Caen,
11 août (de
notre correspondant
particulier).
Ces jours
derniers, les
époux Fayet,
du Havre,
rendaient visite
il un de
leurs parents,
M. Delamarre,
retraité de
la marine
marchande domicilié
à Cambremer. Comment
va la santé,
ma cousine,
s'écria le
vieux marin
en se précipitant
à la rencontre
de Mme
Fayet ?
Août
1923 - Les parents indignes.
- Pendant
l'enquête faite autour de l'affaire du petit désespéré de Cambremer,
son père, Théodule Tailpied, 38 ans, journalier a injurié les
gendarmes. Il a été arrêt. Quelques jours après, sa concubine, la
femme Jouanne, 45 ans, est allée le rejoindre à la prison de Pont-l’Évêque.
Elle aura à répondre de violences et de sévices assez graves. Le jeune
Marins a été placé à l'Assistance publique. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1923 -
Une mauvaise donne. - Céline
Couppey, jeune bonne de 16 ans, d'Englesqueville-la-Percée, qui avait
déjà fait l'objet de poursuites, a commis un nouveau méfait. Etant en
place chez M. Houel, cultivateur à La Cambe, elle a pris 300 francs à sa
patronne et est partie faire la fête à Grandcamp, en compagnie d'une
femme de mauvaise vie. La fille Couppey a été arrêtée. (Source :
Le Bonhomme Normand) |
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CAMBREMER - Le Kiosque à musique |
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CAMBREMER - Rue du Commerce |
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8. - LISIEUX et ses Environs. - Église de Cambremer |
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