1er Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CAMBREMER |
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Canton de Cambremer |
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Juillet
1928
- Plaisanterie d’un
goût douteux.
- Ayant
trop
bu,
la
femme
Fouques,
née
Leseigneur,
a
table
chez
M.
Lucien
Jehanne,
cultivateur
à
Cambremer,
barbouilla
de
crème
la
Janvier 1929 - Nos monuments historiques. - Sont classés comme monuments historiques : à Blangy-le-château, la façade et la toiture de l'ancienne auberge du Coq-Hardi ; à Bures, le manoir de Tourpes ; à Canapville, la façade et la toiture du bâtiment principal et le bâtiment en retour du manoir de Canapville ; à Cambremer, le manoir du Bois de Bais ; à Notre-Dame-d'Estrées, le manoir de la Planche.
Avril 1932 - Au feu ! - Un incendie a détruit au hameau d'Englesqueville, à Cambremer, malgré la promptitude des secours, une buanderie chez M. Maurice Almire, cultivateur, et un stock de bois de chauffage. Les dégâts, assurés, dépassent 5 000 francs. -
Le feu a détruit trois hectares de bois du domaine du
Mesnil-Guillaume, canton de Lisieux. Causes inconnues. (Bonhomme Normand)
Avril 1936 - Un mutilé de guerre écrasé. - Lundi, vers 17 h., un piéton, mutilé de guerre, M. Garnier, 49 ans, qui exploite une petite ferme à Saint-Aubin-sur-Algot, circulait dans le chemin qui mène au hameau d'Englesqueville. Entendant un banneau venir derrière lui, il se rangea sur le côté droit, mais glissa si malencontreusement qu'il tomba sous le véhicule. La roue lui passa sur la poitrine. M. Legendre, cultivateur à Cambremer, qui conduisait le banneau. appela aussitôt le docteur Sicot, qui arriva sur les lieux de l'accident, accompagné d'un chirurgien de Lisieux. Malgré tous leurs soins, le malheureux expira. Il avait le thorax écrasé. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1936 - Exemption de Cambremer. - Personne n'Ignore que Cambremer a été le centre d'une Exemption fameuse, dépendant jusqu'en 1780, de l'évêché de Bayeux. On sait aussi, qu'au XVIIe siècle, D. Dominique George, ancien curé de Pré-d'Auge, devenu Abbé-mitré du Monastère du Val-Richer, y remplit les fonctions de Grand-Vicaire de Mgr de Nesmond. Cette
Exemption comprenait neuf bénéfices-cures : St-Denis de Cambremer,
St-Vigor de Crèvecœur, St-Martin de Grandouet, St-Laurent-du-Mont,
Saint-Jean-de-Manerbe, Ste-Marie-Magdeleine-de-Montreuil,
St-Ouen-le-Peingt, Ste-Paix et St-Ouen-du-Pré-d'Auge. C'est ainsi,
qu'en 1725, les désignait un manuscrit d'Hermant, curé de Maltot, En
1695, Me F. Guillloche, curé de Grandouet, comptait les mêmes paroisses.
Et cette énumération est conforme à la carte du diocèse de Lisieux,
gravée en 1783, par ordre de Mgr de Bruncas.
Janvier 1936 - Une tornade à traversé le canton de Cambremer. - Lundi dernier, vers la fin de la matinée, une tornade traversa le nord du canton de Cambremer, sur une largeur de 200 mètres et une longueur de prés de 10 kilomètres, occasionnant de très graves dégâts aux communes de Rumesnil, Repentigny, Auvillars, Bonnebosq, Valsemé, Clarbec. Le sinistre ne dura guère plus d'une minute et dans son sillage déracina tous les arbres, arracha les toitures, culbuta les cheminées, à Repentigny, un pressoir fut complètement déporté et des murs presque neufs furent, en d'autres endroits sérieusement endommagés. M. Davoust, cultivateur à Auvillars, occupé sous son hangar, essaya de fuir, emporté par le vent, il réussit néanmoins à gagner un abri, mais il lui reste de ce cauchemar, l'illusion que dans sa course les pommiers de ses cours le poursuivaient. M. Lecomte, un voisin de M. Davoust rentrait, lui, dans sa cuisine. La bourrasque le prenant de dos, lui fit traverser la pièce. Dans un vallon, au château de Criquebœuf, chênes, merisiers, pommiers sont entassés dans un amas de broussaille impressionnant. Dès qu'ils en furent avisés, M. le Sous-Préfet de Lisieux, accompagné de M. Maurice, conseiller général du canton de Cambremer, se rendirent sur les lieux. Il n'y a pas de victimes à déplorer, mai on estime à plus de 2 000 (deux mille), le nombre de pommiers abattus et l'on semble des dégâts à plus d'un million. Les cultivateurs sinistrés comptent leurs pertes d'arbres en nombre de cordes. M. Maurice, d'accord a vue M. le Sous-préfet de Lisieux, a immédiatement présenté une demande de secours sur les calamités publiques, pour venir en aide aux laborieuses populations de notre région, si durement éprouvées. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - Élection du nouveau maire. - Le Conseil municipal de Cambremer, réuni au complet, vient de donner un successeur au distingué M. Maurice, ancien Conseiller général et ancien maire de Cambremer, démissionnaire. M. Camus Joseph a été élu à sept voix sur dix, M. Pierre Huet ayant obtenu deux voix et M. Louis Granval une voix. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - L’heure d’hiver sera rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre. - En vertu des accords passés avec l'Angleterre et la Belgique, l’heure d'hiver sera rétablie dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 octobre prochain. A minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une heure. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Un forain meurt tragiquement. - Un forain, qui se dirigeait samedi 28 août, dans l'après-midi, vers Pont-l'Evêque et conduisait son camion suivi d'une remorque, a été victime d'une imprudence qu'il a commise dans les circonstances suivantes :
Il voulut décrocher la remorque, mais le lourd véhicule recula et l'imprudent forain, le sieur Guelhi, né en Italie, âgé de 38 ans, fut renversé. La fatalité voulut qu'il tomba juste sous les caissons, il fut donc coincé entre ces derniers et le sol. Le compagnon de Guelhi, se rendant compte du danger, tenta en vain de maintenir l'attelage. Le malheureux fut tué sur le coup. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - La fièvre aphteuse dans le Calvados. - La fièvre aphteuse sévit actuellement dans le Calvados, dans un certain nombre de communes des cantons de Cambremer, de Dozulé, de Pont-l'Evêque, de Troarn, ainsi que dans la commune de Tourville-sur-Odon, canton d'Évrecy. La maladie marque une tendance particulière à l'extension. Les marchés et foires sont supprimés à Beaumont-en-Auge, Bonnebosq et Pont-l'Evêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 -
Le mouvement de la population dans le Calvados.
- Pendant
le premier trimestre 1938, il y a eu dans le Calvados : 1 958 naissances
contre 1 865 dans la même période de 1937. On
a enregistré 1 983 décès contre 1 992 en 1937 : 523 mariages contre 502
; 55 divorces contre 60. L'excédent des décès est ainsi passé de 127 à 25 dans les deux périodes. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 -
Retour de l'heure d'hiver.
- Par
suite du rétablissement, dans la nuit du 1er au 2 octobre 1938, de
l'heure légale antérieure au 27 mars 1938, la journée du 1er octobre
aura exceptionnellement une durée de 23 heures. A cet effet, les horloges du Chemin de fer seront retardées d'une heure, à l'expiration de la vingt-cinquième heure. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Une automobile télescope un camion.
-
Samedi, vers 17 heures, M. Cousin-Robine, débitant au
Havre, revenait en automobile d'Argentan pour rentrer à son domicile. A
bord de la voiture avaient pris place sa femme et sa fille. Parvenu au
haut de la côte de Bonnebosq au lieudit, les « Champs-Versants »,
l'automobiliste aperçut devant lui un gros camion-citerne appartenant à
la Compagnie générale des pétroles Standard, avenue des
Champs-Élysées, à Paris, que conduisait le chauffeur Canet,
roulant également dans la direction de Pont-l'Évêque. Malgré
les appels répétés de son avertisseur, M. Cousin-Robine ne put doubler
le camion sur la route et roula sur la berne sur une longueur de 65
mètres. Comme il reprenait la chaussée, il entra en collision avec le
lourd véhicule.
Les
deux véhicules traversèrent la route et allèrent, toujours accrochés,
donner 10 mètres plus loin sur le talus de la propriété de M. Jules
Letrésor, propriétaire à Bonnebosq.
Août 1939 - Deux suicides. – L'un à Saint-Aubin-sur-Algot. - Mme Martinet, cultivatrice à St-Aubin-sur-Algot, a découvert, mardi, dans la soirée, en rentrant de faire des courses à Cambremer, le cadavre de son mari, pendu à une poutre de sa chambre. M. Aimé Martinet était âgé de 61 ans. Journalier agricole, il était père d'une nombreuse famille. Depuis longtemps, il était malade. L'autre à Cambremer. - Mardi, vers 20 h. 40, M. Fenot ne voyant pas revenu son frère, Maurice Fenot, 30 ans, ouvrier agricole chez son père à la ferme du Montargis, à Cambremer, qui était parti depuis 8 heures du matin, alla à sa recherche. Il devait découvrir le malheureux jeune homme pendu dans un bois, à un frêne. Le désespéré était célibataire. Rien ne faisait prévoir ce geste funeste. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1942 - En faveur des enfants sinistrés de la Région parisienne. - M. Louis Maurice, conseiller général et dévoué correspondant cantonal du Secours National, vient d'adresser un pressant appel à la population du canton de Cambremer en faveur des enfants de la région parisienne. Après avoir tracé la tragique misère de ces innocentes victimes, il exprime le vœu de les voir accueillir nombreux dans les foyers de la campagne normande. Nul doute que cet appel ne soit entendu des habitants d'une région qui s'est toujours classée en tête des mouvements de charité.
Août 1944 - La guerre en Normandie. - Les troupes britanniques de l'armée canadienne, après avoir traversé la Touques, entraient à Lisieux. Cambremer avait été libérée dans l'après-midi. Nous avions aussi traversé la Touques près de Gacé, à 30 kilomètres au sud de Lisieux. Après la libération de Cabourg, les troupes hollandaises de l'armée canadienne se rendaient à Houlgate et delà à Deauville qu'elles ont libérée hier soir.
Mars 1945 - Des patriotes à l’honneur. - Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal : MM. Bernard Maurice, à Montreuil-en-Auge ; Roger Barbier, peintre à Cambremer ; René Lecardonnel, gérant d’épicerie à Cambremer ; Maurice Saussaye, employé à la cidrerie Maurice, à Cambremer. « Ont
assuré au péril de leur vie le ravitaillement de la commune pendant la
période critique et périlleuse, entre le 6 juin et le 21 août
1944 ».
Mars 1946 - Nécrologie. - Nous apprenons avec regret la mort de M. l’abbé Godard, chapelain épiscopal, curé-doyen de Cambremer, décède à l’age de 76 ans après une courte maladie. Ancien curé de May-sur-Orne. Il exerçait son ministère dans la paroisse de Cheux lors du débarquement. La
destruction volontaire, par les allemands, du joyau architectural qu’était
son église et l’anéantissement du village furent pour son cœur de
pasteur une peine profonde qu’il ne
Novembre
1946 -
Une affaire de marché noir à Cambremer.
- Deux
femmes domiciliées à Aulnay-sous-Bois (Seine), les nommées Marie
Dauphin et Sophie Kodeldzis ont été appréhendées par les
gendarmes alors qu’elles se disposaient à expédier par la poste un
certain nombre de colis de beurre représentant un poids total de 19 kgs
500. Les trafiquantes ont avoué se ravitailler depuis plusieurs mois chez
des cultivateurs de Cambremer et de la région. Elles ont été écrouées
à la prison de Pont-l’Evêque, les vendeurs
seront poursuivis. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Le ravitaillement. -
La
distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre
alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre,
L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q.
R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) : U.
V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars 1947 - Une histoire de braconnage. – Robert et Georges Lavallée, ouvriers agricoles chez M. Le Moal, à Cambremer, étaient aperçus en train de braconner sur les terres de M. Aventin, cultivateur à Grandouet. Les
deux compères se sauvèrent en abandonnant un furet qui fut remis à la
gendarmerie. Malgré les déclarations des deux témoins, ils nient les
faits qui leur sont reprochés. En décembre dernier,
les frères Lavallée ont déjà eu des démêlés avec la justice pour le
même motif. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
Un trou dans le tonneau. –
M. Léon Ruffin, cultivateur à Cambremer, a constaté la
disparition de 500 litres de cidre entreposés dans sa cave et
représentant une valeur de 10 000 fr.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Des amateurs de canons. –
Un récupérateur agréé, M. Lefranc, de Paris, a signalé aux
gendarmes la disparition de 350 kilos de bronze enlevé sur 7 canons
abandonnés chez MM. Ressencourt, cultivateur à Cambremer ;
Delaplace, maire de Léaupartie, et sur le territoire de la commune de
Formentin. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre 1947 - Le mors aux dents. – Une cultivatrice de Cambremer, Mme Florisse Camus, se rendait en carriole au marché de Dozulé en compagnie de ses petites-filles. Dans la côte de Saint-Jouin, le harnais de l’équipage se brisa et le cheval s’emballa. Dans sa course, la voiture monta sur un tas de terre bordant la route. Les occupants du véhicule furent projetés sur la chaussée tandis que le cheval ne s’arrêtait qu’à l’entrée de Dozulé, la carriole s’étant renversée. Les
blessés ont été transportés dans une clinique de Caen. Mme Camus
souffre d’une fracture d’un bras et d’une déchirure du cuir
chevelu. La petite Françoise Vauvrecy, 5 ans,
Mars 1948 - Un incendie détruit la mairie de Cambremer. - Tandis que l’assemblée communale était réunis vendredi soir dans la salle du conseil, un incendie s’est déclaré à l’étage supérieur, dans la salle des répétitions de la musique municipale. L’alerte aussitôt donnée, les conseillers, les gendarmes et les témoins s’empressèrent de maîtriser le sinistre qui gagnait déjà la toiture. Devant l’ampleur du fléau, les pompiers de Cambremer, arrivés rapidement sur les lieu, durent faire appel à leurs collègues de Lisieux et de Caen. Malgré
le dévouement des soldats du feu, sous le commandement du capitaine
Despres de Lisieux, le bâtiment a été entièrement détruit. Une partie
des archives a pu être sauvée.
Les dégâts couverts par une assurance, sont estimés à quatre millions.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Aux sinistres du canton de Cambremer.
- Le
syndicat général organisant la mise en place dans le Pays d'Auge des
services de la Coopérative de Reconstruction et de l'Habitat Rural du
Calvados dont il est membre, invite les sinistrés du canton à une
importante réunion qui se tiendra à Cambremer dimanche prochain à 10
heures, au foyer familial. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Une fête religieuse à Bonnebosq. - Dimanche prochain, sous la présidence de M. le doyen de Cambremer, aura lieu l'installation de M. l’abbé Bouvet, curé de la paroisse et la bénédiction des lustres de l'église et du nouveau calvaire de la Croix-Rouge. À 10 h. 30, grand’messe solennelle, sermon par le R.P. Augustin Aubraye, chanoine prémontré de Juaye-Mondaye. L'après-midi,
procession solennel et salut avec le concours de la fanfare municipale.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948
-
Le voleur était déjà en prison.
-
En décembre, dernier, Mme Chapelain, domiciliée chez Mme Rondeau,
à Cambremer, était victime d'un vol de 24 000 francs commis en son
absence dans son appartement. A
la même époque, la maison de M. Philippe Decroux, recevait la visite de malfaiteurs
qui n'emportèrent que des objets sans grande valeur. Une patiente enquête de la gendarmerie a permis de découvrir l'auteur des deux méfaits, Eugène Mesnil, 23 ans, ouvrier agricole à Cambremer, actuellement détenu à la Maison d'Arrêt de Pont-l’Évêque pour un vol commis au préjudice de MIle Levain. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1949 - Encore des dupes des escrocs à la photo. - Décidément les filous dont nous avons dans nos précédents numéros signalé les « exploits » ont largement opéré dans le Calvados.
Ces
derniers comme les autres victimes des escrocs ont versé une certaine
somme pour l'achat d'un cadre et non jamais reçu l'objet. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Que la lumière soit. -
Le Conseil
municipal de Cambremer a entendu en séance extraordinaire un exposé de
M. Laurent, ingénieur du Génie Rural, sur les possibilités
d'électrification des écarts dont les travaux ont été ajournés en
raison des difficultés financières. L'évaluation de la dépense au 1er
janvier dernier se chiffre à 8 millions. La participation de
l'Électricité de France serait de 1 200 000 francs. Pour combler la
différence des emprunts devront être contractés dont un obligatoire est
à trouver sur place. L'emprunt
local plus intéressant que celui envisagé il y a un an est moins élevé
et donne aux souscripteurs l'avantage de pouvoir être acquitté par la
moitié à l'aide du prélèvement exceptionnel de lutte contre
l'inflation. M.
Laurent traita ensuite des charges et amortissements des emprunts à
l'aide des subventions de l'État, du Département et du fonts National
d'amortissement des charges d’électrification. La charge annuelle de la
commune serait de l’ordre de 70 000 francs. M. Charance, percepteur et
receveur municipal, se tient à la disposition des prêteurs locaux
éventuels pour leur fournir tous les renseignements relatifs à la
souscription : avantages de réalisation, taux, durée, mode de
remboursement, etc... (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1949 - L'arrestation d'un dangereux récidiviste. - Nous avons relaté la semaine dernière les exploits d’un audacieux malfaiteur qui après avoir tenté, durant la nuit à Cambremer, de voler les autos de MM. Bonniaud, ancien boucher, et Boudard, pharmacien, réussit à s'emparer de celle de Me Poyer, notaire, dans laquelle il chargea 4 fûts vides appartenant à M. Grainville, pour aller ensuite dérober une centaine de litres de Calvados dans la cave de M. Boucherot, à Saint-Pair-du-Mont. Prévenus par un commerçant Deauvillais qu’un individu lui avait proposé de l'alcool, les policiers de la localité ne doutèrent pas qu'ils avaient affaire à l' « automobiliste » recherché. Appréhendé
peu après, celui-ci, nommé René Vallée, 29 ans, originaire de
Cambremer, a reconnu les faits. Titulaire de quatre condamnations dont
deux à trois ans de prison, Vallée qui avait fini de purger sa dernière
peine il y a un mois, a fait de nouveau connaissance avec la maison
d'arrêt de Pont-l'Évêque. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1949 - La mort atroce d’un bébé. - Le petit Jean-Pierre 3 ans, fils de Mme Gaston Camis, cultivatrice à Cambremer, jouait à proximité d'un seau d'eau bouillante rempli de cristaux. L'enfant ayant glissé entraîna dans sa chute le récipient dont le liquide se répandit sur le bambin. Grièvement brûlé aux jambes et au bassin, il a succombé vingt-quatre heures après dans une clinique de Lisieux. ( Le Bonhomme Libre )
Février
1950 -
Pour fêter une Croix. - Le
dimanche 5 mars, les paroissiens de Cambremer et tous les amis de leur
curé-doyen fêteront la croix de la Légion d'Honneur Une cérémonie se déroulera sur la place du bourg à l'issue d'une messe célébrée par le nouveau légionnaire, à la mémoire de ses camarades, morts en déportation. La
Croix lui sera remise par M. Michelet, ancien ministre des Armées,
président de l'Association des Déportés de Dachau, en présence du
Préfet du Calvados, du sous-Préfet de Lisieux, de Mgr Picaud et de
nombreuses personnalités. ( Le Bonhomme Libre )
Mars 1950 - La Croix de la Légion d’honneur de M. le chanoine Lanier. - Dimanche, avec toute la solennité que méritait un tel hommage, Cambremer a célébré par d'émouvantes manifestations la remise de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur à son vaillant curé-doyen, M. le chanoine Lanier. Aux autorités civiles et religieuses du canton s'étaient jointes nombreuses autres personnalités qu'accueillit à la mairie M. Jouenne, conseiller général et maire. Nous citerons : M. Max Maurin, sous-préfet de Lisieux ; le colonel Lebideau, commandant la Subdivision de Caen ; le commandant Le Flem commandant la Compagnie du Calvados de Gendarmerie ; le capitaine Lebrun, commandant la Section de Gendarmerie de Pont-l’Évêque et Lesoueff, adjudant-chef ; Ébrard, conseiller général de Trouville ; Picard, maire du Pré d'Auge, ancienne paroisse de M. l'abbé Lanier ; Gilles. conseiller général et président de l'ancien Comité Départemental de Libération ; Bartoli de Meaulne. de la Confédération de la France Combattante et du réseau « Jean Marie » et une délégation de ce réseau, comprenant M. Heyermans, Mme Edenger et M. Bolt, etc..., les présidents des Anciens Déportés ; M. Legrix, de Caen ; Revel, de Lisieux ; Coudray, de Pont-l'Évêque ; Petitjean, secrétaire départemental ; Joseph Camus, président des Anciens Combattants de Cambremer ; Poyer, président de l'Association des Prisonniers de la même commune ; Grandval, adjoint de Cambremer ; le président du Conseil paroissial et de nombreuses notabilités de la région. L'arrivée de M. Michelet, ancien Ministre des Armées et Président des Anciens Déportés de Dachau, et de M. Stirn, préfet du Calvados, fut annoncée par la sonnerie de la clique dirigée par M. Allaire, tandis que le détachement du 8e B. I. D., de Rouen, sous le commandement du lieutenant Barey rendait les honneurs. Précédées de nombreux drapeaux de sociétés patriotiques, les personnalités gagnèrent l’église paroissiale оù M le chanoine Lanier célébra une messe à la mémoire de ses camarades morts en captivité. L'évêque du diocèse qui était assisté de Mgr Brault, vicaire général, et de M le chanoine Beuret, curé-doyen de Saint-Désir de Lisieux, avait tenu à présider lui-même cette cérémonie au cours de laquelle il fit l'éloge du prêtre zélé et du patriote exemplaire. Ce fut en présence d'une véritable foule massée sur la place de l’Église qu'après deux discours prononcés par MM. Jouenne et Michelet, l'ancien ministre des Armées épingla sur la poitrine de son camarade des mauvais jours une décoration jamais mieux méritée. Un
banquet de plus de 200 couverts réunit ensuite au foyer Familial, autour
du nouveau légionnaire, les personnalités et de nombreux amis.
( Le Bonhomme Libre )
Avril
1950 -
Une distinction méritée.
-
M. L. Morel, commerçant à Cambremer, mutilé de la guerre 14-18,
déjà titulaire de la Croix de guerre, vient de recevoir la Médaille
Militaire. Nos félicitations. (Le Bonhomme Libre) |
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CAMBREMER (Calvados) - Grand'Place |
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CAMBREMER (Calvados) - Route de Paris - Route Nationale 13 |
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