UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CAMPAGNOLLES |
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Canton de Saint-Sever-Calvados |
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Dans la journée du 18 novembre dernier, le nommé Pommier,
domestique chez les époux Cosne, fut envoyé aux champs avec la jeune
Marie-Victoire, à peine âgée de 14 ans, fille, de ses maîtres, pour
arracher des pommes de terre. Pommier, qui depuis le matin, avait
poursuivi la jeune fille de ses propos grossiers, profita du moment où il
se trouva avec elle dans un bâtiment isolé, et, se précipitant sur
elle, il parvint, malgré ses cris et sa résistance, à consommer le
crime qu'il avait médité toute la matinée. Puis, comprenant sans doute
la gravité de la peine qui l'attendait, il prit la fuite. Mais arrêté
quelques jours après, il a comparu devant la cour, qui, sur la déclaration
affirmative du jury, mais avec des circonstances atténuantes, l'a condamné
a cinq années de réclusion, sans exposition. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Décembre 1849 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller GÉRALDY. Audience du 23 novembre. Dans la nuit du 20 au 22 septembre dernier, on s’introduisit dans la bergerie du sieur François Gourde, cultivateur à Cambagnoles (arrondissement de Vire) et on y vola deux moutons. La clé était restée à la bergerie et le voleur eut soin de refermer la porte. Peu de jours après on vola un mouton, dans les mêmes circonstances, au préjudice du sieur Charles-Pierre, en la commune du Mesnil-Benoit. Les soupçons tombèrent sur le nommé Pelletier, et l'on apprit bientôt qu'il avait vendu les deux moutons pris chez le sieur Bourdel au sieur Bauquet, boucher à Clinchamps, et le mouton soustrait un sieur Pierre à un autre boucher, demeurant à Saint-Sever, le sieur Jean Auguste. Le Pelletier avoue tous ces vols, il ne s'excuse qu'en disant qu'il se mariait le 25 septembre et qu'il avait besoin d'argent pour faire sa noce. Grâce
à l'admission des circonstances atténuantes, Le Pelletier ne subira
qu'un emprisonnement de 13 mois. (Source.
- Journal de Honfleur)
J. B. Patry et Adélaïde Lecoq, sa femme, cultivateurs à Campagnolles, étaient accusés d'avoir dit des injures et porté des coups à la femme Robée qui était allée chez la première lui demander du feu. La femme Patry avait porté à la tête de la femme Robée un coup de l’instrument en fer qui sert à tourner la galette de sarrazin, et Patry qui était survenu l'avait frappée d'un morceau de bois à l'épaule et d’un coup de pied, lui avait cassé la jambe droite. Malgré
l'accusation présentée avec habileté, mais vigoureusement combattue,
les deux époux ont été acquittés. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Janvier
1868 -
Un vol. -
Dans la nuit du 15 janvier, un vol avec effraction a eu lieu dans
la sacristie de Campagnolles. Une somme de 8 francs provenant des
offrandes et des quêtes, et deux bouteilles de vin blanc ont été les
seuls objets qui aient flatté la courtoisie du voleur, puisqu'il n'a pas
touché à plusieurs vases en argent et de prix qui se trouvaient dans la
sacristie. Les
recherches les plus minutieuses n'avaient pu faire découvrir l'auteur de
ce vol, mais à la gendarmerie on savait qu'un nommé Lepeltier Victor,
repris de justice, né à Campagnolles, était en rupture de ban, et qu'on
ne l'avait pas vu depuis quelque temps. Le maréchal des logis Dufour et
le gendarme Bernela parvinrent à découvrir sa retraite et à l'arrêter. Questionné
par eux, Lepeltier nia énergiquement, mais des recherches faites dans
l'endroit où il se retirait et où il venait d'être arrêté, firent
trouver deux bouteilles à vin blanc récemment vides, et une quantité de
bouts de bougies. Il avait encore sur lui une somme d'argent à peu prés
égale à celle volée. En présence de pareilles preuves, il finit par
s'avouer l'auteur de ce vol, dont il aura bientôt à rendre compte à la
justice.
Octobre
1868 - Un accident.
- Jeudi
dernier, vers cinq heures du soir, le sieur Alcime Simon, âgé de 26 ans,
domestique à Campagnolles, est tombé sous une des roues de la voiture
qu'il conduisait et a eu la tête écrasée. La mort de ce pauvre jeune
homme a été instantanée.
Janvier 1879 - Appropriations et réparations en 1878. - 85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados - Arrondissement de Vire : Beaumesnil, école mixte ; Campagnolles, école de garçons ; Clinchamps, école de garçons.
Juillet
1880 - Suicide.
- Le
nommé Nicolas-Victor rLelevé,
âgé de 24 ans, né à Mesnil-Hubert, soldat, de 2e classe
au 10e de ligne, en convalescence, a été trouvé noyé dans
un lavoir à Campagnolles. La
levée et la constatation du cadavre ont fait connaître que la mort était
le résultat d'un suicide causé par un dérangement du cerveau.
Mai 1883 - Plus de cachot. – Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage du séquestre dans les lycées et collèges doit être abandonné partout.
Juin
1883
- Incendie.
– Ces
jours-ci, à Campagnolles, un incendie, dont la cause est inconnue, a détruit
la toiture en paille d'un bâtiment à usage d’habitation, pressoir,
grange et étable, appartenant à M. Edouard Dubos. Perte, 1 300 fr.
Avril 1888 - Morts accidentelles. - Vendredi, le sieur Prosper Dubosq, 51 ans, cultivateur à Campagnolles y a été trouvé enseveli sous les décombres d'une maison, qu'il possédait à Coulonces, et qui s'était écroulée subitement pendant qu'il travaillait à la démolir.
Août 1892 - Voleurs de bestiaux. - Dans la nuit de lundi, une vache a été volée au préjudice de M. Lehéricey, qui exploite une petite ferme à Campagnolles. Cet animal avait été mis le soir au piquet dans un pré, le lendemain, on n'a retrouvé que la chaîne qui avait servi à l'attacher. Cette chaîne avait été jetée dans un fossé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1893 - La chaleur. - La chaleur a été très grande dans le Calvados, mais pas encore comme dans le Midi et dans le centre de la France. Rien que dans l'arrondissement de Bordeaux, on a constaté douze morts par insolation. Dans la Loire-Inférieure, il y a eu aussi une dizaine de morts par suite d'insolation. Pendant l'un des derniers orages, la foudre a tué une vache au pâturage appartenant au sieur Paul Chapdelaine à Campagnolles. Perte 350 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1893 - Suicide et non accident. - Ces jours derniers, le sieur Asselin, cultivateur à Campagnolles, faisait prévenir la gendarmerie que son fils, de 29 ans, avait été trouvé mort le long d'un fossé, à environ 60 mètres de sa maison. Le fils étant sous les drapeaux pour ses 28 jours, à Falaise, était venu en permission. Il avait, disaient les parents, quitté la maison ce jour-la pour retourner à Falaise et on ne l'avait plus revu. L'enquête a établi que Asselin fils, qui n'avait que 24 heures de permission, était resté plusieurs jours chez ses parents. Craignant d'être puni à son retour au régiment, il s'était pendu à une roue de voiture. Les parents avaient porté le cadavre sur le bord du fossé pour faire croire à une mort accidentelle, prétendant qu'en agissant ainsi, ils avaient voulu s'épargner le déshonneur qui s'attache dans les campagnes aux parents d'un suicidé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1897 - Encore des disparus. - Le sieur Arsène Allain, 38 ans, cultivateur à Campagnolles, près Vire, dont l'état mental laisse à désirer, a quitté son domicile, emmenant avec lui une jument. Jusqu'à ce jour, les recherches pour le retrouver sont demeurées infructueuses. — On recherche le jeune Jules Déréac, 10 ans, qui a disparu de chez sa mère, à Epinay-sur-Odon.
— Disparu également le jeune enfant de la dame Douchin, demeurant à Sallen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1898 - Laïcisation. - C'est en vertu d'un arrêté ministériel du mois de septembre que toutes les écoles communales en faveur desquelles il n'y a pas de fondations ont été laïcisées à partir du 1er novembre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1898 - Morts subites. - On a trouvé dans son lit, morte d'une congestion cérébrale, la dame Désirée Hodé, veuve Marie, âgée de 72 ans, rentière à Campagnolles, canton de Saint-Sever. — Le sieur Jacques Legrand, 50 ans, propriétaire à St-Georges-d'Aunay, qui se rendait au marché d'Aunay dans la voiture de la dame Quindry, a succombé subitement à une maladie de cœur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Mauvais fils. -
Le nommé Aristide Desaunay, 23 ans, domestique à Campagnolles, près
Vire, va être poursuivi pour coups à sa mère, 60 ans, cultivatrice, même
commune. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet 1900 - Voleurs de bestiaux. - On a volé, la nuit, dans un herbage, à Campagnolles, près Vire, une génisse aux époux Armand, cultivateurs à Vaudry, et une autre à la dame Degournay, cultivatrice à Bény-Bocage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1900 - La chaleur. - La chaleur accablante que nous avons eue lundi et qui s'est élevée à 35° degrés à l'ombre s'est fait sentir partout ; à Paris et en Angleterre, il y a eu des cas d'insolation mortels. Par
place, il y a eu des orages ; à Rouen, la foudre est tombée dans un café
et a traversé la salle sans faire de dégâts. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 -
Outrage public à la pudeur. -
Les gendarmes de Caumont ont dressé procès-verbal contre
Dominique Marie, 71 ans, berger à Cahagnolles, pour outrage public à la
Mars 1915 - Certificat d’études. - Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle, d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants qui atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre prochain.
Mars 1915 - Le temps qu’il fait. - On ne dira pas que le Bonhomme Normand n'est pas un bon prophète, puisque son Almanach annonçait de la pluie et du vent pour les fêtes de Pâques. Malheureusement, ses pronostics pour la suite du mois ne sont pas non plus très bons. Heureusement que, suivant le vieux dicton : Jamais pluie de printemps n'a passé pour du mauvais temps.
Avril 1915 - Cadavre reconnu. - On vient d'identifier le cadavre du mendiant découvert, le mois dernier, au village de Launay, à Campagnolles, près Vire. C'est un nommé Émile Cencié, 61 ans, originaire de Bourgneuf-la-Forêt (Mayenne).
Mai
1915
- Le temps qu’il
fait. - Un
maître orage s'est
déchaîné mardi sur notre région. Les détonations électriques se
succédaient avec une violence extraordinaire et la pluie tombait «
d'abat ». En beaucoup d'endroits, la grêle a endommagé les fleurs des
poiriers et autres arbres fruitiers. Cette perturbation un peu subite et
inattendue est-elle causée par les commotions anormales que propagent,
dans l'air, les canonnades et les explosions ?
Juillet
1925 -
Des orages terribles dévastent les récoltes.
-
Mardi,
vers 16
heures,
de gros
nuages
venant
de l'ouest
ont subitement
recouvert
notre région
qui fut
ainsi longtemps
plongée
dans l'obscurité.
Puis des
grêlons,
dont certains
atteignaient
le poids
de 300
grammes,
tombèrent,
suivis
d'une pluie
torrentielle
qui ne
cessa pas
pendant
plusieurs
heures,
laissant
partout
ruines
et désolation
que d'ores
et déjà
on évalue
à plus
d'un million.
Nous
avons parcouru
toute la
partie
dévastée.
Les routes
sont telles
qu'il semble
que des
terrassiers
aient arraché
des pierres
à coups
de pioche
et creusé
de ci
de là,
des trous
qui ne
sont pas
sans danger
pour la
circulation
des véhicules.
Les céréales,
dont la
moisson
s'annonçait
abondante,
sont littéralement
hachées.
Les pommiers
n'ont pas
été épargnés
fruits
et feuilles
jonchent
les champs,
pas une
pomme n'a
résisté
à la
tourmente.
Les
communes
de Landelles,
Mesnil-Caussais.
Campagnolles
et Clinchamp
semblent
les plus
éprouvées.
Les toits
en ardoises
ont été
détruits
par les
grêlons,
on dirait
que la
mitraille
s'est
Décembre
1937 - Un
nouveau circuit de poste automobile rurale. -
L'Administration
des P.T.T. mettra en service, au mois de mars 1938, dans la région
Vire-Saint-Sever, un circuit de Poste automobile rurale qui desservira les
communes ci-dessous : Saint-Martin-de-Tallevende ; St-Manvieu-Bocage ; Mesnil-Caussois ; Mesnil-Clinchamps ; Mesnil-Robert ; Campagnolles ; Coulonces, Maisoncelles-la-Jonrdan, Roullours, Vaudry. Des
postes de correspondants postaux et de distributeurs communaux seront créés
dans chacune des localités visitées. Les
personnes résidant dans la partie agglomérée de la commune et désireuses
de se voir confier l'un ou l'autre emploi, sont invitées à faire acte de
candidature en adressant leur demande sur papier libre, à M. le Directeur
des Postes, à Caen. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Un bâtiment agricole incendié par la foudre.
- Samedi,
au cours d'un violent orage, la foudre est tombée sur un bâtiment à
usage d'étable, d'écurie et de grange, appartenant à Mme Fleury,
cultivatrice à Campagnolles. En dépit de l'intervention des pompiers de
Vire, la constructions a été incendiée. Les dégâts sont assez
importants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1945 - Plainte a été
portée. -
Par Mme Vve
Roussin, cultivatrice à Roullours, pour vol d’une
bicyclette et d’un équipage moins le collier. Par
Mme Raymond Catherine, cultivatrice à Campagnolles, pour pillage de sa
maison pendant l’exode. Par
M. Marcel Durand, cultivateur à St-Manvieu-Bocage, pour vol d’un
harnais Par
M. Fernand Provost, agent des P.T.T. à Vaudry, pour détérioration
d’un câble téléphonique reliant St-Germain-de-Tallevende. Par
M. André Marie, cultivateur à Ste-Marie-Lauront, pour vol de sa
bicyclette. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
Une hécatombe. -
Un chien
appartenant à M. Lucien Lecomte, cultivateur à Campagnoles a tué une
brebis et blessé deux moutons et trois brebis appartenant à Mme veuve
Fleury, même localité, qui a du faire abattre ces dernières. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
Les amusements stupides. -
Effrayé
par la chute de deux fusées trouvées dans la foret de Saint-Sever par
Roger N……., 19 ans et lancées par ce dernier, un cheval appartenant
à M. Turgis, cultivateur à Campagnolles a pris peur et a fait une chute
et s’est brisé une épaule. N…… sera poursuivi. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Le feu à Campagnolles. –
Dans la soirée,
un incendie a détruit une grange de la ferme de M. Cholet. Le bâtiment,
d’une longueur de 20 mètres, couvert en paille, renfermait du matériel
aratoire, 15 tonnes de foin et 10 tonnes de paille. Une vache et trois
veaux ont également péri dans les flammes. (Source
: Le Bonhomme Libre) |
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86. Types et Costumes - Les Trois Amies au Rouet |
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