1er Avril 2025 |
EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
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CAMPANDRÉ - VALCONGRAIN |
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Canton d'Aunay-sur-Odon |
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Mais
tandis que ces opérations électorales se faisaient, une ordonnance du
Roi était rendue qui suspend pour une année les élections municipales
dans la commune de Valcongrain, attendu qu'elle va être réunie à l'une
des communes voisines. Il
est bien probable qu'il en sera prochainement de même de plusieurs autres
communes qui comptent fort peu d'habitants, et notamment de celles de
St-Louet, près Authie, qui n'a que deux électeurs domiciliés. (Le
Pilote du Calvados)
Octobre
1843 -
Nouvelles locales. -
Les loups désolent de
plus en plus les cantons d'Harcourt, de Villers-Bocage et d'Évrecy. On en
compte, dit-on, jusqu'à trente dans le seul bois de Montpinçon. Samedi
dernier encore une génisse appartenant à M. d Vaucasselle, de Campandré,
a été dévorée par ces dangereux animaux ! Quand donc viendra le jour des battues ? (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1849 -
Cour d’assises du Calvados.
- Présidence de M. Le Menuet de la Jugannière, Audience
du 3. Le
nommé Jean-Éloi Catel est accusé d'avoir, à Campandré, le 12 juillet
1848, commis volontairement, sur la personne du sieur Jean-François
Accard, une tentative d'homicide manifestée par un commencement
d'exécution et qui n'a manqué son effet que par des circonstances
indépendantes de la volonté de son auteur. Catel
est le meilleur ami d'Accard. Dans un moment de colère causé par l’ivresse
il lui a tiré, sans le blesser gravement, un coup de fusil à plomb. M.
le président a posé d'office, comme résultant du débat, la question de
savoir si l'accusé n'est point au moins coupable de coups et blessures
volontaires. Le jury répond affirmativement à cette question et
négativement sur celle de tentative d'homicide. Catel est condamné à 6
mois de prison. —
Les nommés Joseph Provost, âgé de 48 ans, porteur de
bois, né à Honfleur, demeurant à Tourville, Auguste-Armand Provost,
âgé de 24 ans, saunier, né et demeurant à Touques : Auguste-Tranquille
Péthion, âgé de 21 ans, charpentier, demeurant à Tourville, étaient
accusés d'avoir, le 2 octobre dernier, volontairement et avec
préméditation, porté au sieur Noël, aubergiste à Tourville, des coups
qui lui ont occasionné une incapacité de travail personnel de plus de 20
jours. Joseph Provost a été condamné à 2 ans de prison ; Péthion à 6 mois de la même peine ; Armand Provost a été acquitté. (source Journal de Honfleur)
Juin 1850 - Nouvelles du département. - L'arrondissement de Vire vient d'éprouver deux incendies, le 16 et le 20 mai. Le premier dans un bâtiment couvert en paille servant de boulangerie, situé au milieu d'un plant de pommiers : la couverture, la charpente, 200 bottes de foin, 100 bourrées ont été consumées, on a pu parvenir à sauver trois tonneaux de cidre. La perte est évaluée à 850 f., le bâtiment seul étant assuré. La cause de ce sinistre est accidentelle. Le second a consumé une faible partie du bois de Mont-d'eau, commune de Campandré. Des enfants jouant avec des allumettes chimiques avaient mis le feu à des branches sèches. Les habitants de la commune accoururent et arrêtèrent bientôt ce commencement d'incendie. (Source : Le Journal de Honfleur)
Catel,
ancien garde de propriétés particulières à Campandré, était à boire
dans un cabaret à Amers, lorsqu'y vint un nommé Brétour qui a remplacé
Catel. Une querelle s’éleva entre eux pendant laquelle l'accusé, qui
avait son fusil, le dirigea contre Brétour, le coup fut détourné. Il a
obtenu une déclaration de non culpabilité et a été acquitté. —
Il en a été de même de Florentin Ferté, apprenti charpentier, accusé
de vol avec escalade et effraction. Ainsi que de Félix Demenlnaëre,
Émile Lavancelle, accusé aussi de vol avec effraction et escalade et de
la mère du premier, accusée de recel des objets volés. (Source : Le Journal de
Honfleur)
Juillet
1852 -
Les Orages. - Les
derniers orages ont causé, dans une partie du département, de graves
dommages aux récoltes. On
cite comme ayant principalement souffert les communes
suivantes : Valcongrain, Courvaudon , Cauvicourt,
Saint-Sylvain, Saint-Germain-le-Vasson, Bretteville-le-Rabet,
Villers-Canivet, Ussy , Meslay, Aubigny, Versainville, etc… A
Vire, la foudre est tombée, dans la nuit de lundi à mardi, vers deux
heures, en la commune de Saint-Manvieu, au village de Lerocher-Villedieu,
et a mis le feu à un corps de bâtiment appartenant au sieur
Jean-François Launay, de Sept-Frères, occupé par les sieurs Bouvy,
cultivateur, et Quillard, sabotier. La perte approximative causée par le feu du ciel est de 3 800 fr. pour le propriétaire, 1 500 fr. pour le sieur Bouvy, et 215 fr. pour le sieur Quillard. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1862 - Un incendie. - Mardi, vers trois heures du matin, un incendie s'est manifesté en la commune de Campandré et a réduit en cendres la ferme nommée Valcongrain, appartenant à Mlle Roque-Deslonchamps. La perte, tant en immeubles qu'en récoltes, meubles et bestiaux, est estimée à 24 990 fr. Le tout est assuré. Les
causes de cet incendie sont encore restées inconnues. La justice informe.
(l’Ordre et la Liberté)
Janvier
1864 -
Un accident. -
Mardi 19
courant, vers 5 heures du soir, le sieur Leharivel, âgé de 20 ans,
demeurant chez ses parents, à Campandré-Valcongrain, canton de
Villers-Bocage, étant sorti avec son fusil, rencontra un de ses amis, le
sieur Hamon, qui était à la chasse aux corbeaux. Voulant comparer le
calibre des deux armes, Leharivel, quoique prévenu par Hamon que son
fusil était chargé et armé, se pencha
au-dessus des deux canons, un des coups partit on ne sait comment, et la
charge l'atteignit au-dessus de l'œil
gauche et lui brisa le crâne. Il a succombé le lendemain. (l’Ordre et
la Liberté)
Mai
1871 - Fait
divers.
- Le 29 avril
dernier, vers 9 heures du soir, le nommé Jacques Lepetit, âgé de 40
ans, domestique à Hamars, a été écrasé sous sa voiture, sur le
territoire de Campandré. Ce malheureux laisse une veuve et huit
Octobre 1872 - Avis aux cultivateurs. - Prière présente est faite aux cultivateurs qui auraient à se plaindre des ravages des campagnols, de ne pas employer l'acide arsénieux pour détruire ces rongeurs. Quelques cultivateurs s'étant servis de cette matière vénéneuse pour chauler du grain qu'ils introduisaient ensuite dans des trous à souris, il en est advenu ceci : des perdrix ont becqueté ce grain et sont mortes empoisonnées. En une seule journée, plus de trente perdrix ont ainsi succombé, et l'autopsie n'a laissé aucun doute sur les causes de l'empoisonnement.
Décembre 1872 - Café chantant. - Le ministre de l'intérieur vient d'engager les, fonctionnaires et agents auxquels incombent particulièrement la surveillance des cafés concerts, de veiller avec un redoublement de zèle et d'attention, à ce que les chansons obscènes, les saynètes graveleuses et tous les divertissements enfin pouvant porter atteinte à la morale ou à l’ordre public, soient éliminés des programmes.
Décembre
1872 -
Pluies et récoltes.
- Les
pluies torrentielles tombées presque sans interruption depuis plus d'un
mois ont produit dans notre pays de déplorables effets. Beaucoup de
cultivateurs n'ont pu encore terminer leurs semailles de blé, ailleurs le
blé n'a point levé, et on n'a plus d'espoir
que dans les blés
d'avril, qui sont loin de présenter les mêmes
avantages. Les colzas, en général, ne paraissent pas trop se ressentir
de cette submersion temporaire. La
plupart des pommes à cidre sont recueillies. On parle de prix assez
élevés,
se balançant généralement de 3 fr. 50 à 4 fr. le demi-hectolitre. On
nous fait espérer des arrivages prochains des îles anglaises, qui, sans
doute, feront tomber les prix ci-dessus mentionné. Les pommes de terre sont loin de répondre pour la qualité, aux espérances qu'elles avaient fait concevoir, mais on nous assure que plusieurs départements voisins sont sous ce rapport beaucoup plus favorisés que le nôtre. Enfin, espérons n'est-il pas un pronostic campagnard qui dit : hiver pluvieux, été abondant ».
Décembre
1872 -
Cartes-poste.
- Il
va être établi des cartes-poste qui seront vendues par l'administration
au prix de 10 centimes et qui circulerons en franchise dans tout le
territoire français. Sur ces cartes on met l'adresse d'un côté,
et quelques lignes de l'autre. Elles existent déjà en Suisse et en
Angleterre, où elles rendent les plus grands service. Décembre 1872 - Récompenses. - La Société pour l'instruction élémentaire (siège à Paris), dans sa séance annuelle, a récompensé les instituteurs du Calvados dont les noms suivent : Rappels de médailles de bronze : MM. Gaugain, instituteur à Louvigny, et Marie, instituteur à Campandré-Valcongrain. — Médaille de bronze : M. Lavolley, instituteur à Ranville. — Mentions honorables : MM. Leboucher, instituteur à Jort, et Marie, instituteur à Lisores.
Août
1880 - Suspension. -
M. Victor Chatel vient d'être
suspendu pour deux mois de ses fonctions de maire de
Campandré-Valcongrain, pour avoir, dans une lettre adressée au Moniteur,
« qualifié de fête politique, la fête nationale du 14
juillet et déclaré ne pas pouvoir s'y associer ». M. Victor Chatel
doit être dans la jubilation, car c'est assurément, la
Mai 1888 - Les crimes de l’ivresse. - Le nommé Chanu, 46 ans, cultivateur à Campandré-Valcongrain, donnait depuis quelque temps des signes d'aliénation. Chanu buvait beaucoup, d'un autre côté, il était jaloux d'un de ses voisins qui lui avait pris sa position comme homme d'affaires auprès d'une vieille dame, la veuve Harel. Chanu
avait pour voisin un sieur Jean Legré, âgé de 37 ans, qu'il
employait souvent. Ils étaient au mieux et avaient bu ensemble. Dimanche
soir, Chanu était ivre, il s'était mis à parcourir le village, armé
d'un fusil, et à appeler au secours, se prétendant poursuivi par des
gens qui voulaient le tuer. A deux heures du matin, il se précipitait,
chez un voisin, en criant très fort. Legré, croyant à une dispute,
sortit aussitôt, à peine sur le seuil de sa porte, il reçut un coup de
fusil qui le tua raide.
Mai
1888 -
Quel
jarrets ! - M.
Bertaux, instituteur à Campandré, a parcouru, avec un tricycle, 374
kilomètres en 24 heures 50 minutes. Cette course terminée on a constaté
que M. Bertaux était en excellent état et qu'il ne souffrait nullement
de fatigua le sommeil seulement l'emportait.
Juillet
1888 -
Les pluies. -
La persistance
des pluies sur notre région porte un préjudice considérable à
l'agriculture. Les foins sont perdus, les blés ne mûrissent pas ou sont
roulés.
Juillet
1888 -
Deux poids et deux balances. -
Les sieurs Lefrançois, Marie, Anne, Lepailleur, Cauvin,
Lepelley et Lefèvre, demeurant tous à Campandré-Valcongrain, avaient
organisé une battue pour tuer un sanglier. C'était, il est vrai, en
temps de neige et sur le terrain d'autrui qu'il s'agissait de tuer
l'animal. Mais le but poursuivi était louable et le tribunal de Caen,
saisi de l'affaire sur la poursuite du parquet, acquitta, les
prévenus du délit de chassa qui leur était reproché. On dit même que
le président leur adressa des éloges. Devant la cour, tout a changé. De
blancs qu'ils étaient, les malheureux chasseurs sont devenus noirs, et,
sur l'appel porté par le ministère public, ils ont tous été condamnés
à 50 francs d'amende chacun.
Août 1891 - Deux beaux coups de fusil. - Samedi dernier, M. Morin, propriétaire du château de Valcongrain, a tué et mis bas, à une demi-heure d'intervalle, deux vieux solitaires : l'un pesait 110 et l'autre 125 kilos. Pour deux beaux coups de fusil... c'en sont deux...
Avril
1895 - Mieux vaut tard
que jamais. -
La semaine dernière, un incendie éclatait dans les bois de M.
Morin, à Campandré-Valcongrain. Le maire était absent. On alla trouver
le curé pour lui demander les clefs de l'église afin de faire sonner le
tocsin. Il les a refusées, parce qu'il les avait déjà données une fois
et le sonneur qui avait sonné n'avait pas été payé. Ceci ne regarde
cependant pas le curé. C'est le maire qui paie le sonneur pour les
sonneries civiles. Malheureusement , à Campandré-Valcongrain, le maire
n'a pas une double clef du clocher. Il va se conformer à la loi et en
faire faire une. Mieux vaut tard que jamais.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février 1896 - Morts accidentelles. - L'autre jour, le sieur Pierre Lepailleur, 60 ans, propriétaire à Campandré - Valcongrain, travaillait avec plusieurs ouvriers à abattre un gros sapin. L'arbre, en tombant, dévia de telle sorte que Lepailleur fut atteint à la poitrine et à la tête. La cervelle du malheureux jaillit sur ses compagnons terrifiés. La mort a été instantanée. —
La nommée Busnel, femme Fromage, 73 ans, journalière à
St-Martin-du-Mesnil-Oury, s'est noyée dans
sa mare en tombant.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1896 - Attention. - Le ministre
vient d'ordonner que les auteurs d'acte de cruauté ou de mauvais
traitements excessifs envers les animaux, soient rigoureusement
poursuivis, ainsi que les personnes qui se servant de chien pour
faire traîner leurs camions. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - La chasse au
lapins. -
La chasse au
lapin qui était permise en temps prohibé vient d'être singulièrement
restreinte. Elle ne sera plus permise que pour huit jours seulement aux
propriétaires et fermiers, qui auront donné des preuves de l'abondance
du lapin sur leurs terres et des ravages causés par lui. (Source
: Le Bonhomme
Février
1896 - Congés des
jours gras. -
Les congés
des jours gras dans les lycées et collèges ont été fixés aux lundi 17
et mardi 18 février. Les cours reprendront le mercredi 19. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Mouvement de la
population dans le Calvados. -
Voici le relevé de
la population dans notre département en 1895. Population : 429 417
habitants ; mariages, 2 895
; divorcés, 100 ; naissances, 8 453, dont 7 436 légitimes et 1 017
illégitimes ; décès, 10 709. Excédent des décès sur les naissances.
2 256. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1907 - Battue aux
sangliers. -
Au
cours d'une battue aux sangliers, organisée dimanche dans les communes
de Culey-le-Patry et de Campandré, les chasseurs ont abattu une laie, ses
neuf marcassins et un énorme solitaire pesant 111 kilos. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1923 - Un délit peu banal.
- Le
22 courant,
à 13 h. 45, un garde
particulier, M.
Farcy Victor,
au service
de la Société
Centrale des
Banques de
Provinces, ayant
surpris M.
Harel Léon,
âgé de
47 ans,
cultivateur à
la Cour
de Valcongrain,
au moment
où il
traversait
la cour
du château
de Valcongrain,
dans laquelle il
n'a pas
droit de
passage, lui a
dressé procès-verbal
pour délit
de pied.
Juin 1925 -
Vol d’une poule. -
Mme Dufay, cultivatrice à Campandré-Valcongrain,
ayant reçu
la visite
du journalier
Léon Marie, constata
après son
départ la
disparition d'une
poule. Une
perquisition opérée
le lendemain
au domicile
du journalier
permit de
découvrir des
plumes dont
la couleur
correspondait à
celle du
volatile
dérobé. Léon
Marie est
condamné à
2 mois
de prison.
Juin
1937 - Le feu dans les bois.
–
Le feu
s'est déclaré dans les bois de Campandré-Valcongrain et Bonnemaison,
aux lieux dits : « Capet
cornu » et « La Suardière » et il était maîtrisé après quelques
heures d'efforts par les gardes particuliers et les gendarmes d'Aunay. M.
Victor Farcy, garde particulier des bois, qui appartiennent à une
société belge, estimant que l'incendie est dû à la malveillance, a
porté plainte. La gendarmerie enquête.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Un
château détruit par un incendie.
- Au
cours de la nuit dernière, un habitant de Campandré-Valcongrain,
rentrant à son domicile apercevait des flammes se dégager du château de
la localité situé sur la route dite du « Pont des Mousses »,
à proximité de l'église du village. Il donna aussitôt l'alarme. Le
château, occupé par le fils de la propriétaire, M. Hue de Carpiquet de
Bougy, était composé d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée surélevé et
d'un étage. Il mesurait 20 mètres de long sur 15 de large. L'incendie
s'était déclaré dans une pièce de l'étage située exactement
au-dessus de l'entrée du bâtiment. Mais lorsque les gendarmes et les
pompiers Attaqué
vigoureusement, le sinistre paraissait sur le point d'être maîtrisé
lorsque l'eau vint brusquement à manquer, une citerne de mille litres et
tous les puits des environs ayant été épuisés. Impuissants, les
sauveteurs assistèrent à la destruction complète du château dont,
seul, le mobilier du rez-de-chaussée put être sauvé. L'incendie
a eu lieu en l'absencee de M. de Bougy dont le retour est attendu pour ce
soir. M. de Bougy n'habitait pas le château lui-même, mais un pavillon
voisin. Le
château détruit avait été mis en vente, le mois dernier, pour le prix
de 550 000 francs sans retrait. Il était assuré pour 450 000 francs. Le
Parquet de Caen s'est rendu à Campandré-Valcongrain, à 17 heures.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - L’incendie
suspect du château.
Nous avons relaté, avant-hier, la destruction par le feu, à Campandré-Valcongrain, du château
de Mme de Bougy. Les circonstances suspectes de cet incendie ont provoqué la descente,
sur les lieux du sinistre, du Parquet de Caen, représenté par MM. Lyon, Substitut du Procureur de la
République, et Guimbellot, juge d'Instruction. Les
magistrats ont procédé à de nombreuses
constatations et auditions. Ils ont notamment entendu,
à son retour de Paris où il s'était rendu pour affaires avant l'incendie, M. de Bougy, fils de la propriétaire
du château, ainsi que les hôtes habituels, sinon de l'immeuble
détruit, du moins du pavillon voisin et des dépendances. Une
instruction est ouverte contre X...
pour
incendie volontaire et complicité. Il est possible que cette
instruction soit close par un non-lieu. En effet, l'hypothèse d'un sinistre
déterminé par un court-circuit n'est pas écartée. Dans l'éventualité de
celui-ci, la présence de deux foyers d'incendie s'expliquerait de la façon suivante : Le
feu ayant pris dans une pièce de l’étage aurait entraîné la destruction
du plancher. Ce plancher, en s'effondrant, aurait crevé une cheminée
descendant jusqu'au rez-de-chaussée et dont l'issue était masquée par
un meuble classeur
de combustion facile. Un brandon aurait mis le feu à ce meuble.
L'enquête
continue. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Après
l’incendie du château de Campandré-Valcongrain.
- Nous
avons relaté les circonstances dans lesquelles un incendie avait
détruit, dans la nuit du 11 au 12 avril, le château de
Campandré-Valcongrain, appartenant à Mme la Comtesse de Bougy, et
habité par M. le Marquis de Bougy et Mme la Comtesse de Giron,
belle-fille de la locataire. Le
feu avait pris en l'absence de M. de Bougy et de Mme de Giron, qui avaient
quitté Campandré pour Paris, le 9 au matin. Le
château n'était pas occupé, la bonne, Mme Eugène Marie, et le
domestique, M. Mourocq, logeant dans un pavillon sis à une quarantaine de
mètres. L'enquête
établit qu'on se trouvait probablement en présence d'un attentat
criminel. En effet, on constata que l'installation électrique ne pouvait
être mise en cause, les plombs n'ayant pas sauté. Le
Parquet de Caen, saisi de l'affaire, chargea la brigade mobile de Rouen
d'effectuer des recherches, et M. l'inspecteur Anquetil se mit aussitôt
en campagne. Au
cours de leurs premières recherches, les gendarmes d'Aunay-sur-Odon et
l'inspecteur Anquetil avaient été amenés à entendre la bonne de M. le
marquis de Bougy qui, après leur avoir caché qu'elle était mariée,
leur indiqua l'adresse de son mari, Eugène Marie. Celui-ci fut entendu et
leur donna des précisions sur sa situation et son emploi du temps dans la
nuit de l'incendie. L'ensemble apparut satisfaisant et Marie fut laissé
tranquille, mais jeudi, M. Anquetil, au cours de nouvelles recherches,
devait apprendre de la bouche même des intéressés que Marie était
revenu à Campandré lundi dernier pour y voir sa femme et lui demander de
reprendre la vie commune. D'après Mme Marie, il y avait six mois qu'elle
n'avait pas vu son mari. L'entrevue des deux époux eut lieu dans la
soirée et ne fut pas des plus calmes, si bien que M. le marquis de Bougy
dût intervenir pour mettre à la porte ce mari dont jusqu'à présent il
ignorait l'existence. Mme
Marie suivit son époux et avec lui passa la nuit dans la grange, mais
tandis qu'elle reprenait, le lendemain, son service auprès du marquis de
Bougy et de Mme de Giron, son mari disparaissait sans qu'il soit possible
de le retrouver. Cette
disparition est d'autant plus regrettable qu'elle se produit juste au
moment où gendarmes et police mobile avaient besoin d'obtenir quelques
précisions.
Le
journalier agricole avait prétendu avoir passé la nuit du 11 au 12 avril
chez un ami qui oppose un démenti formel à cette affirmation. En outre,
contrairement à ce qu'il a déclaré Convoqué
à la gendarmerie d'Aunay-sur-Odon, Marie ne se présenta pas et M.
Anquetil dut se livrer à des recherches tant au Plessis-Grimoult qu'à
Roucamps où le journalier agricole était employé ces derniers temps.
Chez M. Lefèvre, à Roucamps, M. Anquetil devait faire une trouvaille
assez singulière. Dans un tonneau à avoine, il mit la main sur divers
objets appartenant à Eugène Marie. Une blague à tabac pleine, un
briquet, un porte-monnaie vide, un portefeuille, un permis de chasse et
les morceaux d'une lettre. Près de ces objets se trouvait une corde
terminée par un nœud coulant. Enfin, dans une des dépendances de la
ferme, fut retrouvée la bicyclette de Marie. Convoqués
au palais de justice de Caen, M. le marquis de Bougy, Mme de Giron et leur
bonne n'ont pu fournir sur la disparition du journalier aucun
renseignement susceptible d'orienter les recherches. Dans ces conditions,
M. Guimbellot a lancé contre Eugène Marie un mandat d'arrêt. Le
château devait être couvert par une assurance de l'ordre de 450 000
francs et le mobilier pour 200 000 francs environ. Voici le signalement que l'on possède de Marie qui, détail particulier, boîte de la jambe gauche : taille, 1 m. 60 environ, vêtu d'une veste de chasse imperméable, chaussé de sabots et coiffé d'une casquette grise. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Tribunal correctionnel. -
Le 15 juin 1939, Robaszinski Jean, 29 ans, gardien
d'herbages à Campandré-Valcongrain, ayant eu une discussion avec ses
voisins, qui le tort, à bout d'arguments, de faire un acte obscène.
Poursuivi pour outrage public à la pudeur, il a été condamné à 25 frs
d'amende avec sursis. Défenseur : Me Tréhet. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Octobre 1942 - Les suites d’un sinistre. - Le 12 avril 1938, dans la nuit, le château de Campandré-Valcongrain belle demeure carrée, en pierre, de 20 m. de long sur 25 de large, propriété du marquis René de Bougy, 43 ans, était en partie détruit par le feu. Le riche mobilier intérieur put cependant être sauvé. La propriété était alors en vente ; M. de Bougy, qui occupait un pavillon indépendant, était absent au moment du sinistre. L'enquête concluait à la malveillance mais le coupable ne put être découvert... Or, plus de 4 ans après ce sinistre, à la suite d'un nouveau témoignage, le dossier de cette affaire a été réouvert. Sur mandat du Parquet de Caen, le marquis René de Bougy, devenu distillateur à Vassy, vient d'être entendu par M. le juge d'instruction. Mais celui-ci, après interrogatoire, a remis M. R. de Bougy en liberté. (Bonhomme Normand)
Mars
1946 -
Des chasseurs pas faciles. - Surprenant
sur une propriété de Campandré-Valcongrain, dont il a la surveillance,
trois chasseurs, Marcel Jouenne, 48 ans, manœuvre à St-Lambert :
René Danet, 25 ans, mineur, et Alfred Comigny, maçon à St-Rémy. Le
garde Pierre Barette se vit menacer d’un revolver par ce dernier, tandis
que
Juillet 1948 - Qu'on se le dise ! - On prépare, pour le 25 juillet, à Campandré-Valcongrain, une fête patronale au profit de la Musique d’Aunay-sur-Odon suivie du dépôt d'une gerbe au Monument aux Morts par les Anciens Prisonniers. L'après-midi
réjouissances champêtres, concert par la Musique d’Aunay et
représentation théâtrale, à 15 h. 30, par les jeunes de
Saint-Martin-de-Sallen. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton de Villers-Bocage. - Villers-Bocage (D) ; Amayé-sur-Seulles (R) ; Compandré-Valcongrain (R) ; Le Locheur (R) ; Maisoncelle-Pelvet (R) ; Missy (D) ; Monts-en-Bessin(R) ; Noyers-Bocage (D) ; Parfouru-sur-Odon (R) ; Tournay-sur-Odon (R) ; Villy-Bocage (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Deux ouvriers victimes de l'explosion d'un obus.
- M.
Théophile Duclos, 24 ans, et Louis Vaubert, 52 ans, au service de
l'entreprise Véron, de Rennes, étaient occupés à
Campandré-Valcograin, lieu dit « Maison des Champs », à
découper un canon antichar à l'aide d'un chalumeau. La moitié de la
culasse était déjà enlevée
lorsque,
sous l'effet de la chaleur, un projectile resté dans l'âme du canon fit
explosion, tuant M. Duclos et blessant son camarade qui a été
transporté à
l'hôpital de Caen. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1949
-
À l'honneur.
-
Dimanche dernier, avec le
cérémonial habituel, le général Marchand d'accompagnait Me
Lévêque, conseiller général, a remis la Croix de Guerre à quatorze
communes du canton de Villers-Bocage. Ce
fut d'abord Campandré-Valcongrain, puis Maisoncelles-Pelvet
où deux enfants de la commune, Claude et Colette Guillemenot, se virent
aussi décerner la Médaille Militaire et la Croix avec étoile de Vermeil
décernée à leur père, mort pour la France. Les
cérémonies se poursuivirent par Tracy-Bocage, Villy et Mont-en-Bessin,
Villers-Bocage où les personnalités furent conviées à un banquet. Dans
l'après-midi les localités du Mesnil-au-Grain, Parfouru, Le Locheur,
Noyers-Bocage reçurent à leur tour l'hommage de la reconnaissance de la
nation. Le
même jour des manifestations semblables se sont déroulées dans le
canton d'Evrecy à Bully, Feuguerolles, Amayé, Avenay, Maizet,
Trois-Monts, Goupillières, et Ouffieres, en présence du docteur Gosselin
et de M. Léonard Gilles, conseiller généraux ; Robiquet, chef de
division à la Préfecture, et Daure, recteur de l'Université de Caen. Un
dîner intime réunis à Goupillières des personnalités et les maires
des communes visitées. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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CAMPANDRÉ-VALCONGRAIN (Calvados) - Le Lavoir |
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