Juillet
1866 -
Un incendie. - Dans
la nuit de jeudi à vendredi, 14 000 petites bourrées et 19 tilleuls sur
pied ont été détruits par le feu, sur la ferme de M. Elie de Beaumont,
à Canon, près de Mézidon.
La
justice s'est rendue sur les lieux, et d'après l'enquête, il
résulterait que la malveillance ne serait pas étrangère à ce sinistre.
Juillet
1869 -
Fait divers.
- Le
vendredi 16, de ce mois, vers les 5 heures du soir, le nommé
Guillaume-Frédéric Lerebourg, âgé de 94 ans, a été trouvé noyé
dans la rivière de Laison, sur le territoire de la commune de Canon. La
cause de cette mort doit être attribuée à un accident.
Septembre
1898 -
Vols de bestiaux. -
On a volé
un cheval de 700.fr. à la
veuve Cabourg, cultivatrice à Canon, près Mézidon.
—
On a volé, dans un herbage, une vache de 300 fr. à la dame Jeanne Marie,
à la Cambe, canton d'Isigny. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
La neige.
- Lundi
la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très
vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1899 -
Victime d’un incendie. -
Un
incendie s'est déclaré
dans une meule de paille à la dame Cabourg, cultivatrice à Canon. Les
immeubles avoisinants étaient menacés. Le sieur Oblin, l'un des pompiers
de Mézidon accourus sur le lieu du sinistre, est décédé la nuit même
par suite d'un surmenage. Il avait une maladie de cœur. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1900 - Découvert d'un cadavre. -
Le cadavre d'une femme a été trouvé à Canon, près de la gare de
Mézidon, mercredi dernier, par le poseur Corday.
Cette
femme a été tuée par un des trains de nuit. Le cadavre a été a
reconnu pour être celui de Mme Veuve Harengs, âgée de 69 ans, demeurant
chez son gendre, M. Lenoble, à Quétiéville près de Mèzidon. Il
paraît résulter de l'enquête que cette mort doit être attribuée à un
suicide.
Juillet
1900 -
Singulier domestique -
M.
Bouillon est cultivateur à Canon, près Mézidon. N'ayant pas d'ouvrage
à donner à Emile Catherine, 19 ans qui venait lui en demander, ce
dernier s'est élancé sur lui le frappant violemment à diverses
reprises. Le sieur Bouillon appela à son aide son domestique, Casimir
Gervars, 25 ans, mais celui-ci au lieu de lui porter secours, se mit de la
partie pour administrer au sieur Bouillon et sa femme une véritable
volée de coups.
Les
deux garnement furent même aidés dans leur besogne par un troisième
larron, Félix Couin, 33 ans, domestique.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Suicide. -
Le sieur Pierre Rauline, 56 ans,
journalier à Canon, près Mézidon, s'est noyé volontairement dans
l'étang du château, poussé par la misère et la souffrance. Avant de se
jeter à l'eau, le malheureux avait fortement serré une cravate de laine
autour de son cou afin de mourir plus vite. (Source : Le
Bonhomme
Normand)
Décembre
1904 -
Les voleurs d’églises. -
Les
curés et les sacristains vont bien faire de surveiller les églises, ces
jours-ci, car des cambrioleurs sacrilèges s'y introduisent et volent les
vases sacrés.
La
semaine dernière un tronc a été fracturé à l'église de Canon, les
voleurs y ont pris environ 30 francs.
L'autre
jour, dans l'église de Mesnil-Mauger, le tabernacle a été forcé et le
Saint-ciboire a disparu.
A
Saint-Loup-de-Fribois, deux hommes ont été vus rôdant autour de
l'église, l'un est entré pendant que l'autre faisait le guet. Ils ont
aussi volé le Saint-ciboire et deux calices.
Enfin,
mardi, l'église de la Maladrerie, près Caen, a été visitée à son
tour, le tabernacle a été ouvert à l'aide d'une pince, par un individu
venu à bicyclette et qui a filé de même sur Caen en emportant le
ciboire volé. On a volé aussi un vase, sacré dans l'église de
Bretteville-sur-Odon.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1913 - Entre cheminots. -
Dans un café de Canon, des cheminots buvaient. Une discussion s'éleva
entre syndiqués et non syndiqués et on eut recours à des
arguments frappants.
l'un
des disputeurs, Paul Duboscq, de Bissières, reçut des coups de bâton au
visage et eut l'oreille gauche très abîmée. Il a porté plainte contre
un nommé Jean Legoc, 19 ans, breton d'origine, son principal agresseur.
Ce dernier a déclaré avoir été provoqué et même attaqué. Les
gendarmes de Mèzidon s'occupent de l'affaire.
Juillet
1915
- Terrible accident.
- M. et Mme Elie de
Beaumont, du château de Canon, viennent d’être cruellement éprouvés
par la mort de leur fil unique, Antoine Elie de Beaumont, élève du
Collège de Saint-Hêlier, à Jersey.
Ce
jeune homme, âgé de 15 ans, a été victime de son dévouement. C’est,
en effet, en essayant de sauver un de ses camarades, qu’il fut
entraîné par les flots, alors que plusieurs élèves de cet
établissement prenaient un bain au bord de la mer.
Ses
parents l’attendaient ces jour-ci pour les vacances, quand un
télégramme est venu leur annoncer la fatale nouvelle.
Juillet
1920 - Accident de bicyclette. —
M. Monette, habitant Bissières, a été victime d'un accident de
bicyclette en descendant la côte. Le garde-champêtre prévenu, courut de
suite chercher le docteur Lemoine qui se rendit sur les lieux. II constata
que le blessé avait reçu une forte commotion cérébrale et le fit
transporter à son domicile.
Mars
1924
- Élection d’un
maire et d’un adjoint.
-
En
raison de
la démission
de M.
le maire de
Canon, il
a été
procédé à
l'élection de
la Municipalité.
M. Lefebvre
a été
élu maire ;
M. Daigneau
a été
nommé adjoint.
Juillet
1932 -
Le feu destructeur. -
A Canon, canton
de Mézidon, un incendie, dû à un court-circuit, a éclaté dans les
ateliers du Réseau de l'État.
Les
pompiers de St-Pierre-sur-Dives se sont rendus maîtres du sinistre après
deux heures d'efforts. Les dégâts sont estimés à 14 500 fr. (Bonhomme
Normand)
Février
1936 -
Les mouilleurs de lait.
- Un
inspecteur de la répression des fraudes s'est présenté au domicile de
Mme veuve Docagne, 49 ans, cultivatrice à Canon, et a constaté que le
lait qu'elle livrait à ses clients renfermait une certaine quantité
d'eau.
L'enquête
a permis d'établir que le mouillage de ce lait était le fait de la bonne
de Mme Docagne, la nommée Marie Monpellier, 15 ans, dont les parents
habitent Bissières.
La
malheureuse a avoué qu'elle mettait en moyenne quatre litres d'eau par
vingt litres de lait que fournissaient les vaches. Elle est en plus,
poursuivie pour vol de différentes petites sommes d'argent qu'elle a
soustraites à sa patronne. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
La faucille n’est pas toujours instrument de paix.
- Le
jeune Pertequin, âgé de 14 ans, demeurant chez ses parents à Canon, et
employé chez M. Lerat, propriétaire-éleveur à Cesny-aux-Vignes, reçut
l'autre jour, au cours de son travail, un coup de faucille d'un autre
employé, à la suite d'une altercation.
Atteint
au coude droit, le jeune, homme fut transporté chez ses parents où M. le
docteur Duriez, de Mézidon, lui a prodigué ses soins. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1947 -
La route rouge. –
En franchissant le pont de Canon, un car venant de
St-Pierre-sur-Dives, s’est trouvé en présence d’un groupe d’enfants.
Le chauffeur donna un coup de frein qui, par suite d’un dérapage de son
véhicule, déporta celui-ci sur le trottoir. Une fillette, la jeune
Tusseau, a été sérieusement blessée. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Respect à l’autorité !
- L’autre dimanche,
Émile Truffaut, 27 ans, ouvrier maçon, plus conscient de ses devoirs
électoraux que de l’état dans lequel il se trouvait, menait grand
tapage dans la salle de vote de la mairie de Canon.
Invité
par le premier magistrat municipal à sortir de la salle, le citoyen en
obtempérant à cet ordre se trouva en présence d’un gendarme de la
brigade de Mézidon qu’il eut la m auvaise
idée d’injurier. Cette incartade lui a valu les honneurs de la chambre
de sûreté sans préjudice des contraventions d’usage pour ivresse et
outrages. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Un résistant à l’honneur.
- La
Médaille de la Résistance polonaise vient d'être décernée à M.
l'abbé Le Roy, curé de Canon, ancien membre de l'O.R.A. et de la
Compagnie Scamaroni, qui, à son activité patriotique, ajouta, pendant
l'occupation de nombreux actes de courageux dévouement envers des
militaires et des civils traqués par l'ennemi. Toutes nos félicitations.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949
-
L'inauguration des cités nouvelles de Canon.
-
Elle aura lieu le dimanche 8 mai sous la présidence d'honneur de
M. Bruges, ingénieur, chef d'arrondissement à la S.N.C.F. Voici le
programme :
14
h. 30, ouverture de la fête, jeux et attractions ; 15 h., réception des
autorités à la mairie, cérémonie d'inauguration ; 17 heures 30,
bal-apéritif ; 21 h., retraite aux flambeaux ; 21 h. 30, grand feu
d'artifice ; grand bal de nuit.
Lundi
9 mai, 17 h., tirage de la tombola ; 21 h. 30, bal de clôture.
En
cas de mauvais temps les bals auront lieu dans la salle des fêtes de
Canon. (Source : Le Bonhomme Libre)
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