1er Mars 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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CANTELOUP

Canton de Troarn

Les habitants de la communes sont des Canteloupiens, Canteloupiennes


Mai 1847   -  Cour d’Assises du Calvados.  -   Victoire Lechoix, âgée de 59 ans, domestique au service du sieur Duchemin, à Canteloup, a volé chez son maître à diverses reprises du pain, de la laine, des sacs de blé, de farine et de braise.

Elle déposait ces objets chez la fille Marie Tostain avec laquelle elle occupe une maison commune.

La fille Tostain est poursuivie comme complice. Déclarées toutes deux coupables, mais avec des circonstances atténuantes, elles sont condamnées, la première à trois ans, la seconde à deux ans d'emprisonnement. ( source : Journal de Honfleur)  

 

Septembre 1849  -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. loisel.  

Bigamie — Le 25 février 1840, le nommé Prime, journalier, épousa à Avranches, Anne-Gilette Evrard, veuve de Gabriel Bunel, et de ce mariage naquirent deux enfants.

En 1844, il fut condamné à 18 mois de prison pour vol et abus de confiance. Après l'expiration de sa peine, il vint se fixer à Canteloup, canton de Troarn, et là, il garda avec soin le silence sur sa position, se présenta comme célibataire, et le 10 mai 1848, il contracta mariage avec Célestine - Constance Françoise, qui demeurait dans la même commune : il était alors âgé de 35 ans et la fille Françoise en avait 30.

Lorsqu'il contracta cette seconde union, il n'ignorait pas que sa première femme vivait et habitait toujours Avranches, il lui eût d'ailleurs été très facile de s'en assurer. En 1847, la dame Evrard lui avait donné de ses nouvelles et l'avait engagé à revenir avec elle en lui donnant l'assurance qu'il trouverait encore du travail malgré la condamnation qu'il avait subie.

Plus tard, en 1849  Prime lui écrivit lui-même deux fois pour lui demander des effets dont il avait besoin, il affectait même de la traiter comme une étrangère, ce qui motiva de la part de cette dernière une réponse où elle ne cachait pas son mécontentement à son mari.

Cependant il y a quelque temps, le bruit de crime commis par l'accusé se répandit dans la contrée. Le maire d'Argences en eut connaissance et en parla à Prime, mais celui-ci nia positivement qu'il se fût jamais marié avant d'avoir épousé Constance Françoise et affirma que les bruits qu'on répandait sur son compte étaient calomnieux. Cependant il crut prudent de se soustraire aux recherches de la justice et disparut le 10 avril dernier, ce n'est que le 13 juin suivant qu'il a pu être arrêté.

Le jury s'est montré sévère pour le coupable. Prime a été condamné à six ans de travaux forcés. Les deux femmes que Prime avait épousées sont sorties de l'audience en se donnant le bras, comme deux amies. Elles ont été accompagnées pendant quelque temps par une foule de curieux. (source Journal de Honfleur)

 

Juillet 1866   -   Suicide.   -   Mardi dernier, le nommé Alfred Cliquet, domestique, âgé de 16 à 17 ans, né à Canteloup, canton de Troarn, s'est fait sauter la cervelle en se tirant deux coups de pistolet.

On a trouvé sur lui une lettre dans laquelle il indiquait qu'il était venu du Havre pour prier sur la tombe de sa mère, et ensuite pour se donner la mort dans son pays natal.

On attribue ce suicide à des contrariétés de famille et particulièrement à ce que son père voulait le faire engager contre son gré dans la marine.

Ce jeune homme habitait le Havre depuis 18 mois avec son père.

 

Mars 1869   -   Un condamnation.   -   Ernest Louis Alexandre Salles, menuisier à Canteloup, s'attaque aux agents plus élevés dans la hiérarchie de l'autorité. C'est le commissaire de police d'Argences, M. Limousin, qu'il a outragé par paroles le 11 février dernier, en lui disant : « Est-ce que je sais si vous êtes le commissaire ? Vous n'êtes pas à la hauteur de vos fonctions ». Salles a été condamné à 25 francs d'amende.  

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Les travaux des églises.   -  Pour travaux à leurs églises, les communes ci-après ont reçu : Canteloup, 1.000 fr. ; Fontenay-le-Pesnel, 6.000 fr. ; Ouézy, 1.500 fr. ; Vieux, 5.000 fr. ; Cossesseville, 2.000fr. ; Ammeville, 2.000 fr.  

 

Mars 1877   -  Révision.  -  Les opérations du conseil de révision pour la formation des contingents de la classe de 1876 auront lieu prochainement. L'administration rappelle que c'est aux familles et aux jeunes gens à se procurer les pièces qui doivent justifier devant le conseil de leurs droits à la dispense. Il peut être accordé des sursis d'appel aux jeunes gens qui, avant le tirage au sort, en auront fait la demande. Les jeunes gens doivent, à cet effet, établir que, soit pour les besoins de l'exploitation agricole, industrielle ou commerciale à laquelle ils se livrent pour leur compte ou pour celui de leurs parents, il est indispensable qu'ils ne soient pas enlevés immédiatement à leurs travaux.

 

Mars 1877   -  Mystère.  -  Le village de Canteloup, commune de Cahagnes, a été mis en émoi, mercredi dernier, vers deux heures du matin, par les cris : « Au voleur ; au secours ! à l'assassin ! ». Ces cris partaient d'une maison habitée par Mme veuve Pierre Gillette et sa fille. Les voisins arrivés les premiers trouvèrent la veuve Gillette dans sa chambre, appelant au secours et disant qu'elle, venait d’être réveillé par le bruit d’un carreau brisé, et qu’au même moment une voix s’était fait entendre,  disant : «  Cette fois, il faut que je te tue ». 

On fit des recherches aux alentours de la maison, qui restèrent sans résultat. Sans doute que l'individu, effrayé par les cris de la veuve Gillette et l'arrivée immédiate des voisins, avait pris la fuite. Cette criminelle tentative est attribuée à une vengeance personnelle.  

 

Juin 1877   -  Récoltes.  -  Nos récoltes ont les plus belles apparences, la vigne promet, tout annonce une année d'abondance.  Dans la nuit de dimanche à lundi, il a cependant gelé blanc sur divers points du département du Calvados. 

 

Juin 1877   -  Machine à faucher.  -  On fauche les herbes excrues sur l'hippodrome de Caen. Ce fauchage et le fanage se font avec la faucheuse et la faneuse mécanique la Française, dont le dépôt est chez M. Le Blanc, place d'Armes. 

 

Juin 1877   -  Condamnation.  -  Charles-Émile Victor, dit Vasnier, 20 ans, domestique à Canteloup, coups et blessures envers le facteur Godard, 16 fr. d'amende.  

 

Avril 1879  -  Écoles de filles, répartition de secours.  - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Canteloup, 110 habitants, Mme Marie (Victoire,), 14 élèves gratuites ; 400 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée à 20 fr.  École entretenue par Mme la marquise de Blangy.

 

Juin 1895  -  Mort accidentelle.  -  Lundi soir on a trouvé, sur le territoire de St-Ouen-du-Mesnil-Oger, le corps du nommé Henri Pain, 27 ans, domestique chez le sieur Malvoisin, cultivateur à Canteloup. Pain sera probablement tombé de la voiture qu'il conduisait et a dû être tué sur le coup. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Perdue dans la neige.  -  La dame Antoinette Richard, 75 ans, demeurant à Canteloup, a été trouvée le matin, au Ham, assise dans la neige, les jambes gelées. Il est probable qu'aveuglée par la neige elle s'était trompée de chemin et avait ainsi passé la nuit. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Le Patois normand.  -  M. Guerlin de Guer fils vient de réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des parlers de Normandie », un travail des plus intéressants. M. Guerlin de Guer termine sa courte préface en déclarant que son « plus vif désir est de travailler en Normandie pour la Normandie et pour les Normands » Cette idée est trop belle pour ne pas être encouragée. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   Mort accidentelle.  -  Le cadavre du sieur Levard, journalier à Canteloup, a été retiré de la rivière passant à Moult. Le cadavre ne portait aucune trace de violences. On pense que Levard s'était assis sur le parapet et, étant tombé à la renverse, se sera noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1912  -  Cambriolage.  -  En rentrant chez elle samedi soir, Mme Lecable, propriétaire au hameau de Canteloup, a constaté que des cambrioleurs inconnus avaient pénétré dans sa demeure en brisant un carreau de la cuisine, et dans une armoire de sa chambre avaient dérobé un porte-monnaie en tenant 1400 francs.

 

Juillet 1921  -   Touchante solidarité.   -   Une commune où fleurissent les vertus patriotiques, c'est celle de Canteloup, canton de Troarn. Elle ne compte que 114 habitants et elle a eu 8 de ses fils tués pendant la guerre. Canteloup a adopté un village dévasté du front, celui d'Aubercourt (Somme), et organisé une collecte en sa faveur. Cette collecte a produit, 422 fr. qui ont été adressés au maire d'Aubercourt.

En reconnaissance, le préfet de la Somme a invité la municipalité de Canleloup à assister à la cérémonie du 10 juillet, où M. Barthon décorera 349 communes citées à l'Ordre de l'Armée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1922  -  Une séance de laparotomie.    -   Une ménagère de Canteloup, canton de Troarn, Mlle Delarue, 39 ans, vivait en concubinage avec un journalier de cette commune, Gustave Lacour, 44 ans.

Ayant affaire à un ivrogne doublé d'une brute, la malheureuse femme subissait toutes sortes de tortures sans oser se plaindre. Il y a quelques jours, au cours d'une discussion, Lacour saisit un couteau sur la table et le plongea dans le ventre de sa maîtresse, lui faisant une terrible blessure. Fort heureusement les intestins ne furent pas touchés. Quand la pauvre femme reprit ses sens, l'ivrogne s'aperçut que seule l'enveloppe abominable avait été traversée.

Avec un sang-froid imperturbable Lacour remit les intestins en place. Sous menace de la tuer, si elle disait un mot, la brute prit une aiguille puis de la ficelle qu'il enduit de suif, et se mit à recoudre le ventre de sa victime qui se tordait de douleur et se mordait les lèvres pour ne pas hurler.

Le lendemain, Lacour obligea la fille Delarue à se lever et à aller travailler comme les autres jours, après lui avoir recommandé de ne rien dire de ce qui s'était passé la veille.

Pendant une semaine, la malheureuse se traîna dans la souffrance, ayant bien du mal à se tenir debout. Par pitié, des voisines qui se doutaient de quelque chose d'anormal avertirent les gendarmes.

Mlle Delarue leur avoua l'attentat épouvantable dont elle avait été victime. Ils la firent conduire à l'hôpital où son état a été reconnu comme des plus graves. Lacour, a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

janvier 1923  -  Une lamentable histoire. -  Jusqu'aux premiers jours de mars Mme Berthe Delarue avait connue des jours heureux.

Habile couturière, elle gagnait aisément sa vie dans la petite commune de Canteloup, son pays natal, et malgré quelques écarts de jeunesse, elle jouissait dans cette commune d'une assez bonne réputation.

Par malheur, un beau matin, la couturière campagnarde se laissa conter fleurette par un vagabond peu recommandable qui réussit à la persuader que l'existence à deux serait moins  monotone et plus souriante, même vécue sous le régime que les procès-verbaux de gendarmerie appellent le concubinage. Le prétendant. Gustave Albert, dit Lecourt, âgé de 44 ans, réservait à sa compagne, une singulière lune de miel.

Trois jours ne s'étaient pas écoulés dans le nouveau ménage que les chaises et la vaisselle volaient en éclats. Ce fut une vie d'enfer. Nature sans volonté, Berthe Delarue supporta avec une héroïque résignation les barbares traitements du triste sire ; elle ne proféra aucune plainte, mais les voisins du couple mal assorti, ne furent pas sans remarquer les stigmates du martyre enduré par la malheureuse. Toujours sous l'empire de la boisson, son bourreau prenait plaisir à la terroriser par les pires menaces. Il préparait mieux. A la suite d'une véritable scène de sauvagerie, la fille Delarue eut la main droite fracturée par un coup de marteau. Ces scènes se succédèrent de plus en plus violentes.

Le 2 juin, nouveau drame. Lecourt était ivre. Debout sur le pas de la porte il aperçut dans la cour Berthe Delarue, qui s'était cachée pour se soustraire à ses coups. Le misérable se précipita  sur elle, et la poussa vers la maison. Pour assouvir, ses appétits de bestiale vengeance, l'être inhumain qui craignait d'être dérangé dans son accès de rage, ferma la porte à clef.

Et une scène révoltante, horrible, se déroula dans la pauvre demeure. Après avoir reçu un coup terrible qui aurait assommé un bœuf, la victime resta étendue sans vie sur le sol. « Il faut en finir ! », s'écria le meurtrier qui s'arma d'un couteau à cran d'arrêt. Berthe Delarue fut atrocement blessée au ventre. Par la déchirure, les intestins s'échappèrent, descendant jusqu'au bas des jambes. L'infortunée après avoir poussé, des cris déchirants, s'évanouit sous l'acuité de la douleur. Le meurtrier chirurgien. A la vue du sang qui coulait de la plaie béante, la brute dégrisée eut un recul de saisissement et de honte. L'horreur du forfait fit céder ses instincts de férocité à des remords tardifs, peut-être aussi à la vision aperçue des responsabilités judiciaires. .

Faut-il attribuer ce qui se passa ensuite au brusque réveil d'un de ces sentiments de pitié qu'on retrouve dans les âmes les plus indignes ? Quand Dieu créa le cœur de l'homme il y mit premièrement la bonté, a écrit Bossuet. Une étincelle d'humanité couvait-elle encore sous la cendre au tréfonds de cette nature immonde. Quoi qu'il en soit, sous l'impulsion d'une subite commisération, l'auteur du carnage se transforma tout a coup en bon samaritain.

Malgré son réalisme atroce, cette scène tragi-comique est à relater. Avec d'infinies précautions, Lecourt souleva délicatement sa compagne, et la déposa sur le lit commun ; il. lava  soigneusement la plaie après avoir approché un baquet ; puis il remit les entrailles bien en place et eut soin que rien ne manquât. Ce n'est pas tout, le chirurgien improvisé croyant que le corps humain se rétablit aussi facilement qu'un coffre d'horloge dont on a remonté les poids, voulut refermer la cicatrice. A l'aide d'une ficelle enduite de suif de chandelle, il s'appliqua à  pratiquer la suture de la plaie en utilisant une aiguille de cordonnier, et arrivé au bout, fit un nœud étroit pour assurer une fermeture bien hermétique.

Lorsque la malheureuse femme reprit ses sens, Lecourt assis au chevet du lit, fumait tranquillement sa pipe attendant le résultat de cette opération rudimentaire obtenue sans les garanties d'hygiène et d'asepsie. En dépit de la répulsion qu'elle inspire, si une telle aventure s'était terminée par l'amendement définitif du coupable, le jury se serait peut-être montré moins  inexorable. Après un moment d'apparente componction, Lecourt pour se redonner du cœur, se livra à de nouvelles libations ; et dès le lendemain il ordonnait à. sa compagne de reprendre son travail.

Indignés de tant de barbarie, les habitants du village intervinrent pour sauver Berthe Delarue. Sans redouter les représailles de l'ignoble personnage, deux d'entre eux, le sieur Desloge et la femme Vincent, conduisirent, le 23 juin, leur malheureuse compatriote à la gendarmerie, de Moult. Le même jour, elle fut transportée ; à l'hôpital de Caen

Le verdict : Après la délibération du jury, la Cour a rendu un arrêt aux termes duquel Gustave Albert, dit Lecourt, est condamné à 8 ans de réclusion.

 

Avril 1923   -  Un escroc mystificateur.  -   Le joyeux chasseur à pied, André Thérèse, 20, ans, qui, en novembre dernier, pendant qu'il était en permission, mystifia quelques cultivateurs de Moult et de Canteloup, vient de comparaître en correctionnelle.

On se souvient, que Thérèse se faisait passer pour le fils d'un gros cultivateur de St-Martin-de-Fresnay, achetait du cidre pour le compte de son père et se faisait héberger pendant plusieurs jours en attendant des livraisons qui ne s'opéraient jamais.

Thérèse ne s'est pas présenté à l'audience. Il a été condamné par défaut à 1 mois de prison avec sursis et 25. fr. d'amende. Ce n'est vraiment pas trop. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1937  -  Un journalier est grièvement blessé.   -  Conduisant une charrette, M. Nicolas Colin, 47 ans, journalier au service de M. Jules Pelletin, cultivateur à Canteloup, se trouvait à 2 kms de Sannerville, lorsqu'au moment où le véhicule abordait une déclivité, il sauta de son siège pour freiner. En touchant le sol, le journalier glissa et tomba sous l'une des roues de la voiture qui lui broya la jambe gauche. Le malheureux a été transporté à l'hôpital de Caen. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Un jeune père de 5 enfants se tue d’un coup de fusil.   -   Un jeune ouvrier agricole, âgé de 26 ans, marié et père de cinq enfants, M. Roger Maille, demeurant au hameau de Canteloup, s'est suicidé dans des conditions dramatiques. 

Après avoir chargé son fusil, il s'assit sur un petit baril, se plaça le canon de l'arme sous la gorge et appuya sur la gâchette. La mort fut instantanée.

On ignore les causes de cette funeste détermination. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938   -  Un journalier est grièvement blessé prés de Troarn.  -   Conduisant une charrette, M. Nicolas Colin, 47 ans, journalier au service de M. Jules Pelletin, cultivateur à Canteloup, se trouvait à 2 kms de Sannerville, lorsqu'au moment où le véhicule abordait une déclivité, il sauta de son siège pour freiner. En touchant le sol, le journalier glissa et tomba  sous l'une des roues de la voiture qui lui broya la jambe gauche. Le malheureux a été transporté à l'hôpital de Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1941   -   Délimitation de la région « Pays d'Auge ».  -  Elle comprend pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.  

 

Décembre 1943    -   Fait divers.   -    Au village de la Jannière, près de Canteloup, le jeune André Buquet, 19 ans, employé chez M. Lethan, propriétaire et conseiller municipal, travaillait dans le pressoir de son patron quand, la nuit venant, il prit pour s'éclairer une lampe électrique « balladeuse », à laquelle il constata un mauvais contact. Sans prendre la précaution d'interrompre le contact, il s'employa, avec son couteau, de réparer la douille défectueuse. Soudain, il tomba foudroyé en poussant un grand cri, M. Lethan se précipita mais il reçut lui-même une forte secousse électrique.  

 

Janvier 1947  -  La série continue.     Un sinistre qui serait dû à des causes accidentelles a ravagé une grange de la ferme exploitée à Canteloup par M. Jules Felletin. On déplore également la perte de 3 500 kilos de paille et de 1 000 bottes de foins. Le bâtiment était la propriété de Mlle de Blangy, demeurant à Saint-Vaast-sur-Seulles. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   L'écharpe tricolore.  -   Par 5 voix contre 1 à M. Fernand Ridel, M. Auguste Martine a été élu maire de Canteloup.

M. Ridel a été désigné comme adjoint par 5 voix contre 1 à M. Terrien.

La précédente élection avait été annulée par le Conseil d'État. Nos félicitations aux nouveaux élus. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1949   -   Des élections municipales à Canteloup.   -   A la suite de l'annulation par le Conseil d'État, de l'élection du maire et de l'adjoint, cinq conseillers municipaux avaient donné leur démission.

Appeler à compléter l'assemblée communale, les électeurs ont désigné MM. Maurice Jehanne, René Lainé, Gilbert Ridel, Mme Françoise Madeleine. Il y a ballotage pour un siège. ( Le Bonhomme Libre )

CANTELOUP (Calvados)  -  L'Église

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