1er Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CARCAGNY |
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Canton de Tilly-sur-Seulles |
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En
un instant, les flammes, alimentées par des matières huileuses,
enveloppèrent le corps principal de bâtiment, qui ne tarda point à
être réduit en cendres. Au premier signal, les pompiers de Carcagny,
bientôt rejoints par ceux toujours prêts de Vaux-sur-Seulles,
accoururent sur le lieu du sinistre, mais, hélas ! tous leurs généreux
efforts durent se borner à faire, comme on dit, la part du feu, l'eau
alimentant le feu plutôt qu'elle ne l'éteignait. On n'a pu rien sauver
du bâtiment principal. Par
un bonheur vraiment providentiel, le vent, qui, dans la journée, avait
soufflé avec violence, était calme alors, et a pu permettre aux pompiers
de prendre des mesures efficaces pour préserver le bâtiment de la
machine à vapeur et les maisons environnantes, qui ont été sauvés. On cite comme s'étant particulièrement distingués, le sieur Bazire (Constant), ancien militaire, caporal des sapeurs-pompiers de Carcagny, et le nommé Letulle (Pierre-Constant). ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet 1862 - Par arrêté de M. le préfet. - Ont été nommées directrices des postes : 1° Au bureau de Beuvron-en-Auge (création), Mlle Lemarié, distributrice à Saint-Léger-Carcagny. 2° Au bureau de Saint-Léger-Carcagny, Mlle Retout (Marie-Victorine), demeurant à Caen. 3º
Au bureau de Ryes, Mlle
Morice, en remplacement de Mme veuve Simon. (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les
abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les
guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de
l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une
récolte abondante. L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.
Mars 1867 - Un décret. - Par décret impérial du 23 février 1867, la commune de Carcagny est autorisée à emprunter la somme de 1100 francs, pour travaux de réparation au presbytère.
Octobre 1868 - Bureau de poste. - M. le ministre des finances a décidé que les bureaux de distribution de poste de Saint-Léger-Carcagny et de Saint-Julien-le-Faucon seront convertis en recettes de plein exercice, à partir de l'année 1869.
Février
1872 -
Fait divers.
- Par un
arrêté du 9 février, M. le préfet du Calvados a prononcé, pour
inexécution des règlements, la fermeture d'un débit de boissons tenu à
Mosles par le seur X…...., et d'un autre tenu à Carcagny.
Décembre 1882 - Passage de Vénus. - Le 6 décembre, dix commissions scientifiques françaises étaient éparpillées sur la surface du globe terrestre, pour lorgner Vénus passant devant le soleil. Nous ne savons si le travail de toutes ces lorgnettes vaudra la surcharge dont elles pèsent au budget, les nuages ayant contrarié les observateurs.
Décembre 1882 - Incendie. - Dans la nuit de mercredi, une tentative d'incendie a eu lieu en la commune de Carcagny, au domicile du sieur Daigremont, cultivateur. Une poignée de blé enflammée, dont un reste a été trouvé en dedans, auprès de la porte de l'écurie, aura été coulée sous cette porte et aura communiqué le feu à la paille d'avoine placée derrière les chevaux, toutes les ouvertures étaient closes, le feu s'est éteint en consumant une partie de la litière, les deux chevaux ont été asphyxiés par la fumée. La perte est évaluée à 1 200 fr.
Mai 1896 - Tentative de meurtre. - A la suite d'une discussion que Jean Lesage, 65 ans, ancien débitant à Carcagny, avait eu avec Césaire dit Pambon, 28 ans, journalier, Lesage s'empara de son fusil et tira sur Pambon, qui fut atteint par un certain nombre de plombs aux bras et dans la région des reins. Pambon était venu voir sa mère qui vit chez Lesage, et c'est parce-qu'il ne voulait pas se retirer que Lesage, qui était couché et qui est paralysé, a tiré sur Pambon. La blessure est grave. Lesage est arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1897 - Les manœuvres de septembre. - La 10e brigade d'infanterie exécutera du 6 au 15 septembre des manœuvres au nord de Caen. Le 11e régiment d'artillerie a quitté Versailles le 28 août, il arrivera à Cheux et Bénouville le 7 septembre. Le 5, le 129e partira du Havre pour Trouville par bateau et cantonnera à Touques et Bonneville. Les deux escadrons du 6e dragons quitteront Evreux le 3 septembre et seront le 7 à Saint-Manvieu et Hérouville. —
Les manœuvres commenceront le lundi 6 septembre. Les cantonnements sont
ainsi fixés : le 6, l'état-major et le 36e de ligne à
Tilly-sur-Seulles ; le 159e à Bavent et à Varaville ; le 11e
d'artillerie à Argences, le 6e dragons à Troarn. Le 7 et le
8, l'état-major à Mathieu, le 36« a Cheux, St-Manvieu et Norrey le 129'
à Beuville et environs ; l'artillerie à Cheux et Bénouville : les
dragons à St-Manvieu et Hérouville. Le 9 et le 10, l'état-major et le
129e à Courseulles ; le 36e à Cambes, Anisy et
Mathieu ; l'artillerie à Mathieu et Bemières ; les dragons à
Périers et Graye. Le 11, l'état-major à Courseulles; le 36e
à Bernières et St-Aubin ; le 129e à Courseulles, St-Manvieu
et Ryes ;
Juillet 1898 - Suicides. – Le sieur Émile Gautier, entrepreneur de bâtiments à Littry, qui se rendait à Cairon, s'est coupé la gorge avec son couteau dans un herbage, à Carcagny. Cet acte désespéré est attribué à une maladie noire dont le malheureux était atteint depuis environ trente ans. Il avait déjà, plusieurs fois, tenté de se donner la mort. — Le sieur Paul Aubraye, propriétaire à Saon, près Trévières, dans un accès subit de fièvre chaude, s'est suicidé en se tirant un coup de fusil, pendant que sa femme était partie lui cueillir des fraises pour son dessert. — Le sieur Gustave Halley, 31 ans, domicilié à Beaumont-en-Auge, s'est pendu à l'aide d'une ceinture à un sapin contigu au cimetière. Il souffrait de veines varices. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Il était temps. -
La
semaine dernière, on venait prévenir le sieur
Alfred Maudeville, demeurant à Carcagny, canton de Tilly, qu'un individu
emmenait l'une de ses vaches qu'il avait mises à l'herbe dans l'un de ces
herbages. Le sieur Maudeville y courut et vit, en effet, un individu qui
emmenait une vache. Il cria : « Au voleur ! » Aussitôt
l'individu abandonna la vache sur la route et prit la fuite en courant
sans être reconnu. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre 1901 - Voleur de vaches condamné. - Pierre Masson, 53 ans, domestique à Croisilles, près Harcourt, est un voleur incorrigible. En 1878, Masson était condamné à six mois de prison pour vol de deux pouliches, en 1888, il était condamné à quinze mois de prison et 16 fr. d'amende pour vol d'une vache au sieur Rouillier, propriétaire à Bavent. Enfin, aujourd’hui Masson comparait pour le même fait devant le tribunal de Caen. Masson se trouvait sur le marché de Villers-Bocage avec une vache de 400 fr. volée au sieur Lebouleur, 38 ans, cultivateur à Carcagny. Malheureusement pour lui, Masson s'adressa au sieur Lebouleur lui-même, venu au marché. — « Combien la vache ? » demanda le sieur Lebouleur. — « 230 fr. » répondit Masson. Mais
le sieur Lebouleur, au lieu de donner l'argent, prévint les gendarmes et
Masson fut arrêté et a été condamné à deux ans de prison.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1907 - Sauvage agression. - Le Jeune André Anne, âgé de quatorze ans, demeurant chez ses parents à Carcagny, traversait dimanche soir, vers Cinq heures et demie, la rue des Teinturiers, à Bayeux, lorsqu'il fut attaqué par un garçon âgé de vingt ans, Georges Noël, qui demeure à Bayeux, où il n'exerce aucune profession. Sans mot dire, Noël se jeta sur le petit Anne le terrassa et lui porta un coup de talon en pleine figure. Des voisins s'empressèrent autour du malheureux enfant dont la figure était tout ensanglantée et qui portait une sérieuse blessure à la tête. Cette
affaire aura son dénouement devant la justice.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1914 -
Nos deuils. -
Sur la demande
de leurs familles, nous
faisons part à nos lecteurs de la mort de deux jeunes soldats : Paul
Lenoble, 21 ans, de Carcagny, tué à Roye. le 21 septembre, et
Maurice Cauchard, 21 ans, de Caen, soldat au 162e,
à Verdun, décèdé à l'hôpital de Chalons. (Bonhomme Normand)
Janvier 1920 - Tribunal correctionnel de Caen. - L’action Intentée à M. Léon Devos, 54 ans, directeur de la laiterie de Carcagny. Au moment où le lait était taxé à 73 centimes le pot, M. Devos offrit 90 centimes et même 1 franc aux fermiers de la région. Son voisin, le directeur de la laiterie de Sainte-Croix-Grand-Tonne, qui, lui, avait continué de s'en tenir au prix fixé par la taxe, dut, pour conserver ses fournisseurs, suivre les prix de M. Devos, mais il porta plainte au service du ravitaillement. Une instruction fut ouverte et M. Devos fut inculpé de hausse illicite. Il avait choisi, pour présenter sa défense, Me Henri Robert, du barreau de Paris. Il a été condamné à 500 francs d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1924 -
Une terrible
explosion à
Carcagny.
- Hier,
un accident terrible
s'est produit
à la fromagerie
de Carcagny.
Le personnel
venait de
quitter l'usine
vers midi.
Seuls, deux
ouvriers s’étaient
installés auprès de la chaudière qui alimente
la force
motrice de
la fromagerie,
ils prenaient
leur repas
apporté le matin.
Tout à
coup une
explosion formidable
se produisit.
Le mur
de la pièce
céda sous la
violence de
cette explosion
entraînant l'écroulement
du bâtiment
principal.
Après
avoir mis sa machine en route, M Diaune continua, et là fut son tort, à
rouler à faible allure sur le côte gauche de la route. Il
voyait cependant venir un gros camion, roulant avec son éclairage en
pleine intensité dans la direction de Cherbourg. Cela
ne l'empêcha pas de tenter de quitter la gauche de la chaussée pour
prendre sa droite au moment où le lourd véhicule arrivait sur lui. En
apercevant le motocycliste, la manœuvre du conducteur fut désespérée.
Par un brusque coup de volant, le chauffeur du camion, M. Michel Elie, 33
ans, chauffeur à Caen, rue de la Marne, projeta son véhicule sur
le coté gauche de la route. Sur
une distance de 50 mètres environ, il laboura profondément le talus,
brisant au passage un poteau en bois servant au soutien des lignes
électriques. C'est miracle qu'à ce moment-là, le lourd véhicule,
chargé à plus de 6 tonnes, ne se soit pas renversé. Cette manœuvre
devait cependant s'avérer inutile. Au
dernier moment, en effet, le motocycliste avait encore marqué une
hésitation, si bien qu'il fut happé par le côté droit du camion qui
l'écrasa. Malgré
un rapport favorable de M. Panel, expert, le Parquet de Caen avait retenu
à la charge du chauffeur une vitesse exagérée, un défaut d'éclairage
et une manœuvre imprudente. Après
une habile plaidoirie de Me Dyvrande, qui, avec précision, combattit les
trois fautes reprochées à M. Michel Elie, le Tribunal, faisant droit aux
conclusions du défenseur, prononça l'acquittement pur et simple du
chauffeur contre lequel aucune imprudence ne peut être relevée.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1936 - Une grave
collision.
- M.
Delalande, pharmacien à Bayeux, conseiller municipal et son gendre, M.
Régner, professeur au Collège de Boulogne-sur-Mer, ont été hier matin,
vers 10 h. 45, victimes d'un grave accident qui s'est produit entre
Saint-Léger-Carcagny et Vieux Pont, à un kilomètre de la côte, à la
suite d’une collision entre l'auto de M. Joseph Lebailly, herbager à
Bayeux et celle de M. Delalande. M.
Delalande se dirigeait sur Caen alors que M. Lebailly revenait à Bayeux. M.
Delalande a reçu diverses contusions à la tête et M. Régner a eu la
jambe droite fracturée. Les deux blessés ont été transportés à la
clinique de la rue d'Aprigny. M.
Lebailly a été également contusionné à la tête et se plaint de
douleurs internes. Il a été reconduit à son domicile. On
ignore les causes de l'accident. Les deux voitures ont subi de graves
avaries. Celle de M. Delalande notamment, a été mise hors d'usage.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Septembre
1937 -
Une auto tombe dans un fossé.
- Un
accident s'est produit sur la route de Bayeux à Caen, dans la côte de
Vieux-Pont, dans les circonstances Une automobile, conduite par M. Germain Rault, demeurant à Châtillon-sous-Bagneux (Seine) revenait de villégiature à Portbail, et l'entrait chez lui, lorsque dans ladite côte arriva en sens inverse une cycliste, Mme Morin, demeurant à Vaucelles. Il semble que celle-ci, arrivée à hauteur de l'automobile, fit un écart sur la gauche, et M. Rault, pour l'éviter, donna un coup de frein brutal qui déporta la voiture, laquelle alla verser dans le fossé gauche de la route. Par
miracle, le conducteur, sa fille qui était assise près de lui, son
gendre et les trois enfants qui se trouvaient à l'arrière, n'ont été
qu'assez superficiellement blessés. Ils ont été ramenés à Bayeux où
après avoir été soignés et pansés, ils étaient prêts à repartir.
L'automobile, par contre, a subi de sérieux dégâts. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Un
cycliste est renversé par une automobile. - Hier
matin, dimanche, vers 10 h. 30, M. Joseph Renouf, 18 ans, boulanger à
Carcagny, allant effectuer à bicyclette une livraison à St-Léger,
débouchait sur la route de Caen et s'apprêtait à tournée en direction
de Bayeux, lorsqu'il se trouva en présence d'une automobile qui venait en
sens inverse. M.
Lucien Valhevke, fils de l'entrepreneur de transport, rue Amiral-Lhermite,
à Coutances, qui conduisait ce véhicule, tenta une manœuvre à gauche
pour éviter le cycliste, mais la collision se produisit néanmoins et
tandis que M. Renouf restait étendu à terre, l'automobile alla verser
dans le fossé, sur le côté gauche de la route. Heureusement, les huit
occupants furent indemnes. Quant
au jeune cycliste, qui paraissait gravement blessé, il fut transporté à
la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux, par un automobiliste qui
passait. Le docteur Jeanne a constaté une double fracture ouverte de
l'avant-bras droit et de fortes contusions à la tête et sur le corps. Dans
cet accident, l'automobile de M. Valhevke a subi de sérieux dommages et
la bicyclette de M. Renouf est hors d'usage.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier 1939 - Quatre blessés dans une collision. - Un grave accident s'est produit sur la route de Caen à Bayeux, sur le territoire de Saint-Léger-Carcagny. M. Denize, demeurant à Caen venait de Bayeux se dirigeant sur Caen. Dans sa voiture avaient pris place, sa femme et deux amis, M. Redellet, instituteur à Frénouville et Mme. Quand il arriva en haut de la côte de Saint-Léger, une effroyable collision se produisit avec la voiture de M. Pezet, demeurant à Cherbourg, conduite par lui-même et dans laquelle avait pris place M. Paris Roger, demeurant lui aussi à Cherbourg. Mme Denize souffre de forte douleurs internes, son mari et ses amis n'ont reçu que des blessures à la face sans gravité, ainsi que M. Paris qui était dans la voiture de M. Pezet. Seul, celui-ci est sorti indemne de l'accident. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Un mort et huit blessés dans un accrochage d’autos.
- Un très
grave accident s'est produit à Carcagny, devant le bureau de poste du
hameau de « Saint-Léger ». M. Élie Brandon, de Paris,
circulait au volant de son automobile en direction de Bayeux, accompagné
de cinq personnes, lorsque, pour une cause qui n'a Le choc fut extrêmement violent, coincé par son volant, M. Brandon fut tué sur le coup. Presque tous les autres occupants ont été blessés. Mme Brandon, qui se trouvait à côté de son mari, a été, gravement atteinte ainsi que ses parents, demeurant à Chantilly, qui avaient pris place à l’arrière de la voiture. Les deux autres occupants de la voiture, M. André Fargès, gardien de prison à Caen et sa femme ont été également blessés, mais moins gravement. Dans
l’autre voiture, Mme Trinité a eu un bras fracturé et, sa
petite-fille, ainsi que son petit-fils ont été blessés. Le chauffeur,
M. Rault, se plaint de douleurs à la poitrine.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940 -
Les baptêmes interdits. -
Yvonne Marie, femme Lenoir, 24 ans, cultivatrice à Carcagny, a
été surprise en flagrant délit de falsification par addition d'eau dans
la proportion de 32 % environ, du lait destiné à être vendu. Il
lui en coûte un mois d'emprisonnement avec sursis. Elle devra en outre
payer 16 francs d'amende.
Juillet
1942 -
Un accident. -
A Carcagny, M. Auguste Marie, 60 ans, ouvrier agricole, qui se
trouvait dans un arbre, perd l'équilibre, tombe et se fracture la colonne
vertébrale. Son état est très grave. (Bonhomme Normand)
Septembre
1942 -
Pour les prisonniers.
- A Carcagny,
grande kermesse le 13 septembre, dont le
profit servira à venir en aide aux prisonniers de guerre et à leurs
familles. A
11 h. (officielle), messe en musique avec le concours d'artistes
réputés. A 14 h. 30, grande fête champêtre dans le parc du château.
Les jeunes gens et jeunes filles, costumés en normands et
normandes, accueilleront les visiteurs. Nombreux
comptoirs ou ceux-ci pourront acheter les différents produits de la
ferme tant recherchés en ce moment. Le théâtre au village donnera
plusieurs représentations. Tombola, avec de nombreux lots, vente
aux enchères et à l'américaine. Des attractions inédites complèteront
le programme de cette journée au cours de laquelle tous pourront s'amuser
et se ravitailler en faisant une bonne action.
Juillet
1943 -
Lutte
contre le doryphore.
- Conformément
aux instructions de la Feldkommandantur, la troisième pulvérisation
devra commencer le 10 juillet, se terminer le 16 juillet au soir. La 4eme
pulvérisation devra débuter le 18 juillet et se poursuivre jusqu'au 24
juillet au soir. Les agents de la force publique sont chargés de Par ailleurs, la Feldgendarmerie a reçu l'ordre de surveiller les pulvérisations et de dresser des procès-verbaux à l’encontre des contrevenants.
Juillet 1943 - Fait divers. - Une série d'intoxications par de la viande avariée, vient d'être constatée à Bayeux, St-Manvieux, Carcagny et Longues, intoxications suivies d'un décès, celui de M. Marcel Lefévre, 51 ans , ouvrier agricole chez M, Chàtel, cultivateur à Longues. La viande avariée proviendrait d'un boucher de Bayeux. Cette affaire a provoqué une certaine émotion dans la région, mais il convient d'attendre les résultats de l'autopsie et de l'enquête judiciaire.
Mars
1945
- Les victimes des
mines.
- M. Boisramé, 24
ans, de Carcagny, a été tué par l’explosion d’une mine dans un
herbage voisin de la route de Bayeux.
Janvier
1949 -
Un trou dans le tonneau.
- Déjà
victime l'an dernier d'un vol de 400 litres de cidre, M. Émile Hébert,
cultivateur à Carcagny, s'est récemment aperçu qu'on venait encore de
lui « pomper » près de 600 litres de pur jus. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Eiou qu'est l'dirait ? - Mme Madeleine Besnard-Bernadac, propriétaire à Carcagny, a porté plainte contre sa locataire Mme Thomas, journalière, qui aurait fermé plusieurs portes empêchant la plaignante d'accéder à une pompe et à sa basse cour. De
plus, Mme Thomas se serait indûment approprié quelques kilos de
succulentes poires Williams. ( Le Bonhomme Libre ) |
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CARCAGNY - La Laiterie | |||
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