Juin
1828 -
Les accidents de la route. -
Un grand
nombre d'accidents arrivent sur les routes par suite de la maladresse,
et souvent de la malice des rouliers, qui sont presque toujours en
contravention aux règlements, soit en abandonnant leurs chevaux, soit
en refusant de céder la moitié de la chaussée aux voitures qu'ils
rencontrent.
Sur
la route de Caen à Tilly, ces rencontres fâcheuses se sont
renouvelées très souvent. Nous pourrions en citer 5 à 6 qui ont
manqué de donner lieu à des accidents très graves. Une affaire de
cette nature a été appelée jeudi dernier devant le tribunal de
première instance de Caen.
Cet
hiver, le cabriolet de Mme, X, voyageant avec son fils et son
domestique, fut violemment heurté par une lourde charrette, une roue
fut brisée en entier, les harnois mis en morceaux et le cabriolet
renversé. Heureusement personne ne fut blessé.
Cet
accident avait lieu à Carpiquet devant la porte du maire de cette
commune qui fut appelé et constata qu'il provenait évidemment de la
faute du charretier. Traduit devant le tribunal à fins civiles, cet
homme a prétendu, comme ils le font tous, qu'il n'y avait rien à lui
reprocher, mais des témoins ont été entendus qui ont confirme le
procès-verbal du maire, et le tribunal de première instance, jugeant
en dernier ressort, a condamné le roulier à 100 fr. de dommages et
intérêts, et à tous les dépens, qui montent, dit-on, à 3 ou 400 fr.
Il est à désirer que cette leçon ne soit pas perdue. (Le Journal de
Caen et de la Normandie)
Février
1830 -
Interdiction. -
Le public est
averti que par jugement rendu au tribunal civil de Caen, le vingt-sept
janvier 1830, le sieur Auguste Sauvage, sans profession, demeurant
commune de Carpiquet, près Caen, et résidant présentement en la
maison de santé de Charenton, près Paris, a été déclaré interdit.
Ce
jugement ordonne qu'un conseil de famille sera convoqué devant le juge
de paix, pour nommer un tuteur et un subrogé-tuteur à l'interdit.
La
poursuite en interdiction a eu lieu requête de la dame Marie-Françoise
Lebouteiller, veuve de Pierre- Louis Sauvage, propriétaire, demeurant
en ladite commune de Carpiquet.
Certifie
par l'avoué soussigné.
Caen
, ce deux février 1830. JARDIN
(Le Pilote du Calvados)
Septembre
1830 -
Souscription. -
En faveur des
veuves et des orphelins des victimes tuées à Paris le 27, 28 et 29
juillet 1830.
Au
bureau du Pilote( 9º. liste ).
MM.
Jouin, maire de Verson, 5 fr. ; Jean-Baptiste Leduc, adjoint, 5 fr. ;
Jean-Baptiste Mahyer, percepteur, 5 fr. ; Gambier,
officier retraité, 5 fr. ; Delaunay, capitaine retraité, 5
fr. Lejeune, P. J., capitaine, 5 fr. ; Paul-Alexandre Lepelletier,
5 fr. ; Marc, maire de Mathieu, 10 fr. ; Bellier fils, propriétaire
à Cully , 5 fr. ; Castel géomètre du cadastre, 5 fr. ;
Jobert père, propriétaire, 20 fr.
Souscription
ouverte à Argences, en l'étude de Me Hoguais, notaire, 103
fr.
Souscription
ouverte à Villers, en l'étude de Me Langlois, notaire, 32
fr. 30 c. Gosse, huissier à Douvres, 5 fr. ; Daubert, directeur
des postes à la Délivrande, 5 fr. ; Fournier, capitaine retraité,
à Erne, 15 fr. ; Fitz-Gérald, écuyer irlandais, 10 fr. ; Révérend,
chef de bataillon retraité, 5 fr. Collecte faite à Banneville, lors de
l'inauguration du drapeau, déposée par M. Denis, maire, 44 fr. 30 c.
Boullin jeune, 10 fr. ; Simon, J. B., et son petit fils Léon, 6
fr. La première compagnie de chasseurs de la garde nationale de Caen,
produit d'une collecte faite à la suite d'un banquet, 88 fr.
Souscription
ouverte à Goustranville-Saint-Clair, déposé par M. Hoybel, maire, 160
fr. ; François Lecael, garde champêtre, à Carpiquet, 3 fr. ;
Laurent l'aîné, maire à Carpiquet , 10 fr. (Le Pilote du Calvados)
Décembre
1840 -
Nouvelles locales. - Mercredi dernier, la diligence arrivant de Paris et
continuant sa route sur Cherbourg, a versé en face de Carpiquet.
Heureusement cet événement n'a eu pour les voyageurs qu'un retard
déjà si long occasionné par le mauvais état de la route.
(Source : L’indicateur de Bayeux)
Novembre
1849 -
Tremblement de terre.
- Il y a quelques jours, de violentes secousses, accompagnées
de détonations souterraines, et ayant la plus grande analogie avec les
tremblements de terre, se sont fait sentir dans plusieurs communes
voisines de la ville de Caen : à Bretteville-sur-Odon, à Carpiquet,
à Saint-Contest, à Garcelles, etc… Dans une foule d'habitations, des
meubles on été violemment agités, déplacés même. Du reste, aucun
accident n'est a citer. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1852 -
Nécrologie. - M.
Legrip (Charles-Édouard),
chevalier de la Légion d'Honneur, est décédé le 17 avril, à deux
heures du matin, en la commune de Carpiquet. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1854 -
Un incendie. -
Dimanche dernier, un violent incendie a éclaté, vers 11
heures du soir, à Carpiquet, au domicile du sieur Colas (Pierre).
Grâce aux secours apportés par nos braves pompiers de Caen, toujours
si dévoués, grâce aussi au concours empressé des habitants de
Carpiquet et des communes voisines, on parvint, vers minuit et demi, à
circonscrire le feu à la maison du sieur Colas, qui a été en partie
la proie des flammes, et à préserver les habitations voisines.
M.
le commissaire central, surmontant une grande douleur de famille pour ne
s'occuper que des devoirs du magistrat, s'était hâté à la première
nouvelle de se rendre sur le lieu du sinistre.
Un
individu de Rots a été provisoirement arrêté. La justice informe
activement. Nous ferons connaître le résultat de ses investigations.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1854 -
L’alcool. -
Depuis
quelques temps, les journaux de notre département, signalent plusieurs
accidents attribués à l'ivrognerie, cette hideuse passion, que l'on
considère avec raison comme la source de tous les maux et de tous les
crimes, et que l'on peut considérer également, grâce aux tristes et
nombreux exemples qui sont trop souvent offerts, comme la cause des plus
grands malheurs.
Nos
extrayons du « Pilote du Calvados » le récit de ces
accidents, duquel nous avons toutefois retranché ce qui nous paraissait
insignifiant pour nos lecteurs :
—
Deux journalières de Carpiquet, revenant de leur travail, vers 6
heures 1/4 du soir, entendirent tomber quelque chose de lourd, dans la
mare de cette commune.
Ne
sachant ce que c'était elles se procurèrent de la lumière, et ne
tardèrent pas à apercevoir un homme qui se débattait dans l'eau.
Elles appelèrent immédiatement au secours. Plusieurs personnes
accoururent, entr'autres le sieur Pierre Marie, carier, qui se jeta
résolument dans la marre, et en retira un individu qui venait de perdre
connaissance. C'était le sieur François Germain Guilbert, âgé de 56
ans, marchand de chevaux, né et demeurant à Rots.
Transporté
chez un aubergiste, les premiers soins lui furent aussitôt prodigués,
mais le médecin qui arriva bientôt, reconnut que le sieur Guilbert,
qui avait évidemment fait, dans la journée, de copieuses libations, se
trouvait en péril de mort. En effet, quelques heures après, il rendait
le dernier soupir. (Source : Le journal de Honfleur)
Août
1855 -
Les bruits d’un assassinat.
-
On parlait, dans notre ville, depuis plusieurs jours, d'un
assassinat commis sur la route de Bayeux à Caen, il n'était question
de rien moins que de onze coups de couteau !...
Voici
ce qu'on lit ce matin dans le « Moniteur du Calvados »
: Nous n'avons pas parlé vendredi dernier, d'une tentative d'assassinat
qui aurait été commise jeudi soir, aux environs de Carpiquet, les
renseignements que nous avons puisés à bonne source ne nous ont pas
permis de croire à autre chose qu'à des habits assassinés, sans aucun
accident pour celui qui les portait.
Comment
et par qui ces vêlements déchirés ? Est-ce un problème insoluble ?
L'enquête le dira ! (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mai
1856 -
Chemin de fer. - Un
arrêté de M. le préfet du Calvados, en date du 2 mai, prononce
l'ouverture de l'enquête, pour le chemin de fer dans la traversée des
communes de Caen, Venoix, Bretteville-sur-Odon, Carpiquet,
Rots, Norrey, Bretteville-l'Orgueilleuse, Putot-en-Bessin, Brouay et
Audrieu.
Cette
enquête aura lieu dans toutes les communes désignées ci-dessus, en
conformité du titre II de la loi du 3 mai 1841, sur l'établissement du
chemin de fer de Paris, à Cherbourg , partie comprise entre la gare de
Caen et la limite de l'arrondissement de Bayeux.
Cette
enquête, commencera le 11 de ce mois et sera close le 21, et, pendant
toute sa durée, les plans et états parcellaires resteront déposés à
la mairie de chaque commune, où tous les intéressés pourront en
prendre connaissance. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1857 - Un
accident. -
Dans la
nuit de vendredi dernier, un grave accident est arrivé sur le
territoire de Carpiquet, à un cultivateur de la Folie, qu'accompagnait
son domestique. Il se rendait à Cormolain, dans une charrette attelée
de trois chevaux. Arrivés au val de Carpiquet, les chevaux se
dirigèrent au travers des terrassements du chemin de fer, qui, à cet
endroit, ne sont pas éclairés.
La
voiture versa et les deux hommes furent précipités d'une hauteur
d'environ trois mètres. Pendant plus d'une heure, ils furent incapables
de se mouvoir. Recueillis par le sieur Guérard, de la Maladrerie, ce
dernier les conduisit en cabriolet dans une maison du bourg, où les
soins les plus empressés leur ont été prodigués. Marie a reçu des
blessures fort graves dans les reins et dans l'estomac, celles de son
domestique sont moins alarmantes. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Caen.
Airan,
- Travaux au cimetière. 50
fr.
Amayé-sur-Orne,
- Travaux au presbytère. 50
fr.
Amayé-sur-Seulles,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Authie,
- Travaux au cimetière. 100
fr.
Bonnemaison,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Canteloup,
- Travaux à l'église. 150
fr.
Carpiquet,
- Travaux à l'église. 150
fr.
Cormeiles.
- Travaux d'utilité communale.
84,29 fr.
Épron,
- Classement des archives municipales.
Esquay-Notre-Dame
- Travaux an cimetière. 23
fr.
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
- Travaux à l'église. 150
fr.
Hamars.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Landes.
- Travaux au cimetière. 50
fr.
Lasson.
- Travaux à l'église. 100
fr.
Loucelles.
- Travaux au cimetière et à l’église. 100
fr.
Maisoncelles-sur-Ajon.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Mesny-Patry.
- Travaux au presbytère. 100 fr.
Moult.
- Travaux au cimetière. 100
fr.
Plumetot.
- Classement et installation des archives.
100 fr.
Rosel.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Tournay-sur-Odon.
Travaux au cimetière. 50
fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1861 - Un accident de la route.
- Mardi
dernier, un tilbury, dans lequel se trouvaient Mme L…….. et son
père, revenait à Caen vers quatre heures du soir. Arrivée près du
pont du chemin de fer, à la limite de Carpiquet, sur la route de Tilly,
cette voiture, malgré tout le soin qu'apporta son conducteur pour se
placer sur le bas côté de la route, fut violemment heurtée par une
charrette chargée de bois, dont le charretier n'avait pas cru devoir se
déranger.
Le
choc fut tel que Mme L……. et son père furent jetés à terre et
reçurent d'assez fortes contusions. Plainte a été portée à
l'autorité contre l'auteur de cet acte inqualifiable.
A
cette occasion, nous devons rappeler qu'il est du devoir des
cantonniers, en leur qualité d'agents du gouvernement, de veiller à
l'exécution des règlements de police sur les routes, et d'assurer
ainsi la sécurité des voyageurs. ( L’Ordre et la Liberté )
Mai
1863 - Par arrêté.
- M.
le préfet du Calvados, en date du 5 mai :
-
M. Briard, actuellement instituteur public à Troismonts, est
nommé aux mêmes fonctions à Carpiquet, en remplacement
de M. Lecouvreur, décédé.
-
M. Leboucher, actuellement instituteur public à Cristot, est
nommé aux mêmes fonctions à Troismonts, en remplacement de M. Briard.
-
M. Marie (Jean), élève-maître à l'école normale, est
chargé
par intérim de la direction de l'école de Cristot, en remplacement de
M. Leboucher.
-
M. Dorenlot, aspirant instituteur, est chargé par intérim de la
direction de l'école de Mesnil-au-Grain, en remplacement de M.
Besongnet, admis à faire valoir ses droits à la retraite. (l’Ordre
et la Liberté)
Août
1864 -
Tribunal Correctionnel de Caen.
- Présidence
de M. Lentaigne, Vice-président. M.
O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial,
occupant le siége du ministère public.
Audience
du samedi 30 Juillet 1864.
-
Michel-Contest Martin, marchand de tabac à Carpiquet, et
Élisabeth-Theodorine Feret, sa femme, sont prévenus :
1º
D'avoir, à Carpiquet. le 3 juillet dernier, dans la matinée,
détenu sans motifs légitimes dans leur bureau à tabac une balance
fausse.
2º
La femme Martin, d'avoir, au même lieu, le même jour, trompé
ou tenté de tromper sur la quantité de la marchandise vendue ou
livrée, par l'usage d'instruments inexacts servant au pesage et par des
manœuvres frauduleuses tendant à faire croire à un pesage exact, le
sieur Malherbe, cultivateur à Carpiquet, en lui livrant pour 10 grammes
de tabac
un paquet ne pesant que 8 grammes et demi.
M.
Anne, vérificateur des poids et mesures, trouva que la balance des
époux Martin était fausse d'un gramme et demi à peu près. Cette
inexactitude s'opérait au moyen de mailles en fil de fer qui étaient
suspendues sur l'un des bras du fléau. Le nommé Malherbe, qui venait
d'acheter du tabac, avait été frustré de un gramme et demi, cette
quantité lui fut restituée par l'ordre de M. le vérificateur.
Il
est à remarquer que déjà une plainte aurait pu être portée pour les
mêmes motifs, il y a un an, contre les prévenus par M. Anne, qui ne
fut retenu que par des sentiments de pitié. Aujourd'hui, les époux
Martin rejettent leur faute commune l'un sur l'autre en disant qu'ils
ignoraient la présence des mailles sur le fléau de leur balance,
assertion toute gratuite et qu'on ne peut croire quand elle émane
d'eux. Les renseignements sur l'un et l'autre ne sort pas en leur
faveur.
Ils
sont condamnés chacun à 6 jours de prison ; la balance est déclarée
confisquée pour être détruite.
Ils
n'avaient pas de défenseur. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier
1866 -
Découvert d'un cadavre. -
Un cadavre a été trouvé dernièrement
sur la commune de Carpiquet. L'examen à fait connaître que c'était le
nommé Bonnenice, journalier, que l'on présumait être l'auteur d'un
vol commis le 1er janvier chez un cultivateur qui avait employé cet
homme pendant un mois.
Septembre
1867 -
Une infortunée. -
Vendredi, vers sept heures du soir, sur le territoire de la
commune de Carpiquet, une femme a été trouvée, presque inanimée,
étendue sur le sol. M. le maire, prévenu de ce fait, a donné des
ordres, pour que cette malheureuse soit déposée dans une maison de la
commune, et que tous les soins nécessaires à sa position lui soient
prodigués. Ayant repris connaissance, les secours de la religion lui
ont été administrés.
Cette
femme, âgée de 30 ans, est originaire de la Manche, elle regagnait son
pays, lorsque épuisée par le besoin, elle est tombée sans pouvoir se
relever. Depuis longtemps, elle n'avait pris aucune nourriture.
Aujourd'hui, cette infortunée est hors de danger.
Août
1869 -
Fait divers.
- Le nommé
Célestin Duval, âgé de 60 ans, journalier à Carpiquet, s'est pendu,
dans son grenier, au moyen d'un lien en seigle et d'un bout de corde. Ce
suicide est attribué à l'altération des facultés mentales du sieur
Duval.
A
propos de cette mort, ne peut-on pas se demander jusqu'à quel point
peut aller l'ignorance de certaines gens de nos campagnes. En effet, le
sieur Duval a été trouvé pendu par sa femme qui ne l'avait quitté
que depuis très-peu de temps. Que dans sa surprise, dans son émotion,
cette femme n'eût pas songé à couper la corde, cela se comprend
jusqu'à un certain point, mais deux de ses voisins, accourus à ses
cris, auraient dû s'empresser de couper le lien, ils n'en ont rien
fait, par crainte de se compromettre sans doute, et ils ont laissé la
malheureuse victime pendue jusqu'à l'arrivée du maire qu'on avait fait
prévenir. A son arrivée, M. le maire a promptement fait, mais trop
tard, hélas ! ce que ses administrés avaient oublié.
Septembre
1870 -
Fait divers.
- Le
nommé Jean Schmit, âgé de 23 ans, piqueur, né à Steinzel
(Luxembourg), le 19 octobre 1846, demeurant à Carpiquet de retour
d'Angleterre depuis deux jours seulement, à été mis à la disposition
de M. le Procureur de la République pour mauvais propos tenus contre la
France et ses habitants.
Novembre
1874
-
Fait divers. - Femme
Euphrasie Laurent, dentellière à Carpiquet, vol de cidre, 1 mois de
prison.
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