15 Février 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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CARPIQUET 

Canton de Caen

Les habitants de la commune sont des Carpions, Carpionnes

Juin 1828   -   Les accidents de la route.  -   Un grand nombre d'accidents arrivent sur les routes par suite de la maladresse, et souvent de la malice des rouliers, qui sont presque toujours en contravention aux règlements, soit en abandonnant leurs chevaux, soit en refusant de céder la moitié de la chaussée aux voitures qu'ils rencontrent.

Sur la route de Caen à Tilly, ces rencontres fâcheuses se sont renouvelées très souvent. Nous pourrions en citer 5 à 6 qui ont manqué de donner lieu à des accidents très graves. Une affaire de cette nature a été appelée jeudi dernier devant le tribunal de première instance de Caen.

Cet hiver, le cabriolet de Mme, X, voyageant avec son fils et son domestique, fut violemment heurté par une lourde charrette, une roue fut brisée en entier, les harnois mis en morceaux et le cabriolet renversé. Heureusement personne ne fut blessé.

Cet accident avait lieu à Carpiquet devant la porte du maire de cette commune qui fut appelé et constata qu'il provenait évidemment de la faute du charretier. Traduit devant le tribunal à fins civiles, cet homme a prétendu, comme ils le font tous, qu'il n'y avait rien à lui reprocher, mais des témoins ont été entendus qui ont confirme le procès-verbal du maire, et le tribunal de première instance, jugeant en dernier ressort, a condamné le roulier à 100 fr. de dommages et intérêts, et à tous les dépens, qui montent, dit-on, à 3 ou 400 fr. Il est à désirer que cette leçon ne soit pas perdue. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Février 1830   -   Interdiction.   -    Le public est averti que par jugement rendu au tribunal civil de Caen, le vingt-sept janvier 1830, le sieur Auguste Sauvage, sans profession, demeurant commune de Carpiquet, près Caen, et résidant présentement en la maison de santé de Charenton, près Paris, a été déclaré interdit.

Ce jugement ordonne qu'un conseil de famille sera convoqué devant le juge de paix, pour nommer un tuteur et un subrogé-tuteur à l'interdit.

La poursuite en interdiction a eu lieu requête de la dame Marie-Françoise Lebouteiller, veuve de Pierre- Louis Sauvage, propriétaire, demeurant en ladite commune de Carpiquet.

Certifie par l'avoué soussigné.

Caen , ce deux février 1830.    JARDIN     (Le Pilote du Calvados)

 

Septembre 1830    -    Souscription.   -   En faveur des veuves et des orphelins des victimes tuées à Paris le 27, 28 et 29 juillet 1830.

Au bureau du Pilote( 9º. liste ).

MM. Jouin, maire de Verson, 5 fr. ; Jean-Baptiste Leduc, adjoint, 5 fr. ; Jean-Baptiste Mahyer, percepteur, 5 fr. ; Gambier,  officier retraité, 5 fr. ; Delaunay, capitaine retraité, 5 fr. Lejeune, P. J., capitaine, 5 fr. ; Paul-Alexandre Lepelletier, 5 fr. ; Marc, maire de Mathieu, 10 fr. ; Bellier fils, propriétaire à Cully , 5 fr. ; Castel géomètre du cadastre, 5 fr. ; Jobert père, propriétaire, 20 fr. 

Souscription ouverte à Argences, en l'étude de Me Hoguais, notaire, 103 fr.

Souscription ouverte à Villers, en l'étude de Me Langlois, notaire, 32 fr. 30 c. Gosse, huissier à Douvres, 5 fr. ; Daubert, directeur des postes à la Délivrande, 5 fr. ; Fournier, capitaine retraité, à Erne, 15 fr. ; Fitz-Gérald, écuyer irlandais, 10 fr. ; Révérend, chef de bataillon retraité, 5 fr. Collecte faite à Banneville, lors de l'inauguration du drapeau, déposée par M. Denis, maire, 44 fr. 30 c. Boullin jeune, 10 fr. ; Simon, J. B., et son petit fils Léon, 6 fr. La première compagnie de chasseurs de la garde nationale de Caen, produit d'une collecte faite à la suite d'un banquet, 88 fr.

Souscription ouverte à Goustranville-Saint-Clair, déposé par M. Hoybel, maire, 160 fr. ; François Lecael, garde champêtre, à Carpiquet, 3 fr. ; Laurent l'aîné, maire à Carpiquet , 10 fr. (Le Pilote du Calvados)

 

Décembre 1840   -   Nouvelles locales.  -   Mercredi dernier, la diligence arrivant de Paris et continuant sa route sur Cherbourg, a versé en face de Carpiquet. Heureusement cet événement n'a eu pour les voyageurs qu'un retard déjà si long occasionné par le mauvais état de la route. (Source  : L’indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1849   -   Tremblement de terre.   -  Il y a quelques jours, de violentes secousses, accompagnées de détonations souterraines, et ayant la plus grande analogie avec les tremblements de terre, se sont fait sentir dans plusieurs communes voisines de la ville de Caen : à Bretteville-sur-Odon, à Carpiquet, à Saint-Contest, à Garcelles, etc… Dans une foule d'habitations, des meubles on été violemment agités, déplacés même. Du reste, aucun accident n'est a citer. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1852   -  Nécrologie.   -   M. Legrip (Charles-Édouard), chevalier de la Légion d'Honneur, est décédé le 17 avril, à deux heures du matin, en la commune de Carpiquet. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1854   -  Un incendie.   -   Dimanche dernier, un violent incendie a éclaté, vers 11 heures du soir, à Carpiquet, au domicile du sieur Colas (Pierre). Grâce aux secours apportés par nos braves pompiers de Caen, toujours si dévoués, grâce aussi au concours empressé des habitants de Carpiquet et des communes voisines, on parvint, vers minuit et demi, à circonscrire le feu à la maison du sieur Colas, qui a été en partie la proie des flammes, et à préserver les habitations voisines.

M. le commissaire central, surmontant une grande douleur de famille pour ne s'occuper que des devoirs du magistrat, s'était hâté à la première nouvelle de se rendre sur le lieu du sinistre.

Un individu de Rots a été provisoirement arrêté. La justice informe activement. Nous ferons connaître le résultat de ses investigations. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1854   -   L’alcool.   -   Depuis quelques temps, les journaux de notre département, signalent plusieurs accidents attribués à l'ivrognerie, cette hideuse passion, que l'on considère avec raison comme la source de tous les maux et de tous les crimes, et que l'on peut considérer également, grâce aux tristes et nombreux exemples qui sont trop souvent offerts, comme la cause des plus grands malheurs.

Nos extrayons du « Pilote du Calvados » le récit de ces accidents, duquel nous avons toutefois retranché ce qui nous paraissait insignifiant pour nos lecteurs :

   Deux journalières de Carpiquet, revenant de leur travail, vers 6 heures 1/4 du soir, entendirent tomber quelque chose de lourd, dans la mare de cette commune.

Ne sachant ce que c'était elles se procurèrent de la lumière, et ne tardèrent pas à apercevoir un homme qui se débattait dans l'eau. Elles appelèrent immédiatement au secours. Plusieurs personnes accoururent, entr'autres le sieur Pierre Marie, carier, qui se jeta résolument dans la marre, et en retira un individu qui venait de perdre connaissance. C'était le sieur François Germain Guilbert, âgé de 56 ans, marchand de chevaux, né et demeurant à Rots.

Transporté chez un aubergiste, les premiers soins lui furent aussitôt prodigués, mais le médecin qui arriva bientôt, reconnut que le sieur Guilbert, qui avait évidemment fait, dans la journée, de copieuses libations, se trouvait en péril de mort. En effet, quelques heures après, il rendait le dernier soupir. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Août 1855   -  Les bruits d’un assassinat.   -   On parlait, dans notre ville, depuis plusieurs jours, d'un assassinat commis sur la route de Bayeux à Caen, il n'était question de rien moins que de onze coups de couteau !...

Voici ce qu'on lit ce matin dans le « Moniteur du Calvados » : Nous n'avons pas parlé vendredi dernier, d'une tentative d'assassinat qui aurait été commise jeudi soir, aux environs de Carpiquet, les renseignements que nous avons puisés à bonne source ne nous ont pas permis de croire à autre chose qu'à des habits assassinés, sans aucun accident pour celui qui les portait.

Comment et par qui ces vêlements déchirés ? Est-ce un problème insoluble ? L'enquête le dira ! (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1856   -   Chemin de fer.  -    Un arrêté de M. le préfet du Calvados, en date du 2 mai, prononce l'ouverture de l'enquête, pour le chemin de fer dans la traversée des communes de Caen, Venoix, Bretteville-sur-Odon, Carpiquet, Rots, Norrey, Bretteville-l'Orgueilleuse, Putot-en-Bessin, Brouay et Audrieu.

Cette enquête aura lieu dans toutes les communes désignées ci-dessus, en conformité du titre II de la loi du 3 mai 1841, sur l'établissement du chemin de fer de Paris, à Cherbourg , partie comprise entre la gare de Caen et la limite de l'arrondissement de Bayeux.

Cette enquête, commencera le 11 de ce mois et sera close le 21, et, pendant toute sa durée, les plans et états parcellaires resteront déposés à la mairie de chaque commune, où tous les intéressés pourront en prendre connaissance. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1857   -  Un accident.   -   Dans la nuit de vendredi dernier, un grave accident est arrivé sur le territoire de Carpiquet, à un cultivateur de la Folie, qu'accompagnait son domestique. Il se rendait à Cormolain, dans une charrette attelée de trois chevaux. Arrivés au val de Carpiquet, les chevaux se dirigèrent au travers des terrassements du chemin de fer, qui, à cet endroit, ne sont pas éclairés.

La voiture versa et les deux hommes furent précipités d'une hauteur d'environ trois mètres. Pendant plus d'une heure, ils furent incapables de se mouvoir. Recueillis par le sieur Guérard, de la Maladrerie, ce dernier les conduisit en cabriolet dans une maison du bourg, où les soins les plus empressés leur ont été prodigués. Marie a reçu des blessures fort graves dans les reins et dans l'estomac, celles de son domestique sont moins alarmantes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Caen.

Airan, - Travaux au cimetière.   50 fr.

Amayé-sur-Orne, - Travaux au presbytère.   50 fr.

Amayé-sur-Seulles, - Travaux à l'église et au presbytère.         100 fr.

Authie, - Travaux au cimetière.   100 fr.

Bonnemaison, - Travaux à l'église et au presbytère.   100 fr.

Canteloup, - Travaux à l'église.   150 fr.

Carpiquet, - Travaux à l'église.   150 fr.

Cormeiles. - Travaux d'utilité communale.   84,29 fr.

Épron, - Classement des archives municipales.

Esquay-Notre-Dame - Travaux an cimetière.   23 fr.

Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. - Travaux à l'église.   150 fr.

Hamars. - Travaux à l'église.   50 fr.

Landes. - Travaux au cimetière.   50 fr.

Lasson. - Travaux à l'église.   100 fr.

Loucelles. - Travaux au cimetière et à l’église.   100 fr.

Maisoncelles-sur-Ajon. - Travaux à l'église.   50 fr.

Mesny-Patry. - Travaux au presbytère. 100 fr.

Moult. - Travaux au cimetière.   100 fr.

Plumetot. - Classement et installation des archives.   100 fr.

Rosel. - Travaux à l'église.   50 fr.

Tournay-sur-Odon. Travaux au cimetière.   50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Juillet 1861   -   Un accident de la route.   -   Mardi dernier, un tilbury, dans lequel se trouvaient Mme L…….. et son père, revenait à Caen vers quatre heures du soir. Arrivée près du pont du chemin de fer, à la limite de Carpiquet, sur la route de Tilly, cette voiture, malgré tout le soin qu'apporta son conducteur pour se placer sur le bas côté de la route, fut violemment heurtée par une charrette chargée de bois, dont le charretier n'avait pas cru devoir se déranger.

Le choc fut tel que Mme L……. et son père furent jetés à terre et reçurent d'assez fortes contusions. Plainte a été portée à l'autorité contre l'auteur de cet acte inqualifiable.

A cette occasion, nous devons rappeler qu'il est du devoir des cantonniers, en leur qualité d'agents du gouvernement, de veiller à l'exécution des règlements de police sur les routes, et d'assurer ainsi la sécurité des voyageurs. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mai 1863   -   Par arrêté.   -   M. le préfet du Calvados, en date du 5 mai :

-       M. Briard, actuellement instituteur public à Troismonts, est nommé aux mêmes fonctions à Carpiquet, en remplacement de M. Lecouvreur, décédé.

-       M. Leboucher, actuellement instituteur public à Cristot, est nommé aux mêmes fonctions à Troismonts, en remplacement de M. Briard.

-       M. Marie (Jean), élève-maître à l'école normale, est

chargé par intérim de la direction de l'école de Cristot, en remplacement de M. Leboucher.

-       M. Dorenlot, aspirant instituteur, est chargé par intérim de la direction de l'école de Mesnil-au-Grain, en remplacement de M. Besongnet, admis à faire valoir ses droits à la retraite. (l’Ordre et la Liberté)

 

Août 1864   -   Tribunal Correctionnel de Caen.   -   Présidence  de M. Lentaigne, Vice-président.   M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public.

Audience du samedi 30 Juillet 1864.

-        Michel-Contest Martin, marchand de tabac à Carpiquet, et Élisabeth-Theodorine Feret, sa femme, sont prévenus :

        D'avoir, à Carpiquet. le 3 juillet dernier, dans la matinée, détenu sans motifs légitimes dans leur bureau à tabac une balance fausse.

     La femme Martin, d'avoir, au même lieu, le même jour, trompé ou tenté de tromper sur la quantité de la marchandise vendue ou livrée, par l'usage d'instruments inexacts servant au pesage et par des manœuvres frauduleuses tendant à faire croire à un pesage exact, le sieur Malherbe, cultivateur à Carpiquet, en lui livrant pour 10 grammes de tabac un paquet ne pesant que 8 grammes et demi.

M. Anne, vérificateur des poids et mesures, trouva que la balance des époux Martin était fausse d'un gramme et demi à peu près. Cette inexactitude s'opérait au moyen de mailles en fil de fer qui étaient suspendues sur l'un des bras du fléau. Le nommé Malherbe, qui venait d'acheter du tabac, avait été frustré de un gramme et demi, cette quantité lui fut restituée par l'ordre de M. le vérificateur.

Il est à remarquer que déjà une plainte aurait pu être portée pour les mêmes motifs, il y a un an, contre les prévenus par M. Anne, qui ne fut retenu que par des sentiments de pitié. Aujourd'hui, les époux Martin rejettent leur faute commune l'un sur l'autre en disant qu'ils ignoraient la présence des mailles sur le fléau de leur balance, assertion toute gratuite et qu'on ne peut croire quand elle émane d'eux. Les renseignements sur l'un et l'autre ne sort pas en leur faveur.

Ils sont condamnés chacun à 6 jours de prison ; la balance est déclarée confisquée pour être détruite.

Ils n'avaient pas de défenseur. (l’Ordre et la Liberté)

 

Janvier 1866   -   Découvert d'un cadavre.  -   Un cadavre a été trouvé dernièrement sur la commune de Carpiquet. L'examen à fait connaître que c'était le nommé Bonnenice, journalier, que l'on présumait être l'auteur d'un vol commis le 1er janvier chez un cultivateur qui avait employé cet homme pendant un mois.

 

Septembre 1867   -   Une infortunée.   -   Vendredi, vers sept heures du soir, sur le territoire de la commune de Carpiquet, une femme a été trouvée, presque inanimée, étendue sur le sol. M. le maire, prévenu de ce fait, a donné des ordres, pour que cette malheureuse soit déposée dans une maison de la commune, et que tous les soins nécessaires à sa position lui soient prodigués. Ayant repris connaissance, les secours de la religion lui ont été administrés.

Cette femme, âgée de 30 ans, est originaire de la Manche, elle regagnait son pays, lorsque épuisée par le besoin, elle est tombée sans pouvoir se relever. Depuis longtemps, elle n'avait pris aucune nourriture. Aujourd'hui, cette infortunée est hors de danger.

 

Août 1869   -   Fait divers.   -  Le nommé Célestin Duval, âgé de 60 ans, journalier à Carpiquet, s'est pendu, dans son grenier, au moyen d'un lien en seigle et d'un bout de corde. Ce suicide est attribué à l'altération des facultés mentales du sieur Duval. 

A propos de cette mort, ne peut-on pas se demander jusqu'à quel point peut aller l'ignorance de certaines gens de nos campagnes. En effet, le sieur Duval a été trouvé pendu par sa femme qui ne l'avait quitté que depuis très-peu de temps. Que dans sa surprise, dans son émotion, cette femme n'eût pas songé à couper la corde, cela se comprend jusqu'à un certain point, mais deux de ses voisins, accourus à ses cris, auraient dû s'empresser de couper le lien, ils n'en ont rien fait, par crainte de se compromettre sans doute, et ils ont laissé la malheureuse victime pendue jusqu'à l'arrivée du maire qu'on avait fait prévenir. A son arrivée, M. le maire a promptement fait, mais trop tard, hélas ! ce que ses administrés avaient oublié.

 

Septembre 1870   -  Fait divers.   -   Le nommé Jean Schmit, âgé de 23 ans, piqueur, né à Steinzel (Luxembourg), le 19 octobre 1846, demeurant à Carpiquet de retour d'Angleterre depuis deux jours seulement, à été mis à la disposition de M. le Procureur de la République pour mauvais propos tenus contre la France et ses habitants.  

 

Novembre 1874   -   Fait divers.  -  Femme Euphrasie Laurent, dentellière à Carpiquet, vol de cidre, 1 mois de prison.  

2.    -   CARPIQUET  -  L'Église

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