Avril
1879 -
Halte de Carpiquet. -
Sur la proposition de MM. David Beaujour, Niobey, le Vicomte de
Saint-Pierre, Delacour et Desloges, le Conseil émet le vœu que,
conformément à la demande
de la commune de Carpiquet et des communes voisines, il soit établi une
halte au passage à niveau n° 66 du chemin de fer de Paris à
Cherbourg.
Février
1880
- Bons et
secours. -
Des secours pour construction ou réparation d'écoles ont été
accordés aux communes suivantes : 8 000 francs à St-Gatien,
construction d'école de garçons et de filles ; 840 fr. à
Lécaude ; 1 200 fr. à Carpiquet, ; 700 fr. à
St-Louet-sur-Seulles, et 800 fr. à St-Germain-de-Langot, réparations
aux bâtiments scolaires.
.
Avril
1881
- Mort par accident.
- Nous avons
signalé l'accident arrivé mercredi à Carpiquet. Un ouvrier puisatier,
en train de creuser un puits de 33 mètres de profondeur, dans la
propriété de M. J. Bastard, à Carpiquet, a reçu de toute cette
hauteur un seau plein de matériaux, qui s'est détaché de la corde au
moment où il arrivait à l’orifice. Il a eu le bras brisé, on a dû
opérer la désarticulation de l'épaule de ce malheureux, et il est
mort à la suite de cette opération.
Septembre
1885 -
Arrestation du Curé. -
Nous
avons annoncé, au mois de juin dernier, que plainte avait été portée
pour faits d'immoralité contre un prêtre des environs de Caen. Ce
prêtre était l'abbé Lebailly, curé de Carpiquet. L'instruction a
été longue et difficile, car, si l'inculpé avait ses adversaires, il
avait aussi ses partisans. L'enquête ce s'est pas bornée aux faits de
Carpiquet, elle porte également sur des actes qui se seraient passés
à Esquay-Notre-Dame où l'abbé Lebailly était curé avant de venir à
Carpiquet.
Lundi,
la gendarmerie s'est présentée au presbytère de Carpiquet pour
arrêter l'abbé Lebailly. Il était absent; mais, mardi matin, il est
venu à la gendarmerie se constituer prisonnier. On l'a fait entrer dans
un bureau, puis il a été conduit à la prison dans un. coupé de
place.
On
ne tardera donc pas à connaître l'exacte vérité sur les inculpations
portées contre l'abbé Lebailly, qui sera probablement jugé aux
prochaines assises.
Mai
1888
- Sinistre
découverte. -
Des ossements
ont été trouvés ces jours derniers dans un champ exploité par le
sieur Beaudouin, cultivateur à Carpiquet, près Caen. Ce seraient les restes
d'un enfant nouveau-né et d'un homme qui auraient été enfouis à cet
endroit à une époque qu'il est encore impossible de préciser.
Juillet
1888 -
Accident.
-
Le sieur François Touroude, faisant le service de correspondance
entre Caen et Tilly, amenait à Caen des voyageurs. En arrivant au pont
de Carpiquet, les chevaux
ont pris peur en entendant le sifflet d'une locomotive. Ils se sont
jetés dans un fossé et le choc a été si violent.
Décembre
1888 -
Les voleurs de vaches. -
Dans son audience de jeudi, le tribunal correctionnel de Caen a
condamné à trois ans de prison chacun deux voleurs de vaches, les
nommés Léon Delille, 41 ans, cultivateur à Caumont, et Henri Benoit,
27 ans, ferblantier, sans domicile.
Le
premier avait volé deux vaches au sieur Sauvage, à Carpiquet, et deux
génisses à la veuve Hèlie, de Vaux-sur-Seulles.
Le
second avait volé, à Argences, trois vaches au sieur Huel, un cheval
et un harnais au sieur Hamel, et une carriole au sieur Roland.
Septembre
1889. -
Jeté dans un puits. -
Dans la nuit de dimanche à lundi, chez M. Lebatard, maire de
Carpiquet, le jardinier, entendant du bruit, sortit et se trouva en
présence de malfaiteurs qui volaient des volailles.
Le
malheureux jardinier, saisi par ces gredins, fut précipité dans un
puits d'où il ne fut retiré que le matin, dans un état assez grave.
Quant aux voleurs, on les connaît
et ils doivent être en prison. Ce sont des repris de justice habitant
le pays dont ils sont la terreur.
-
La semaine dernière,
chez M. Revel, également propriétaire
à Carpiquet un vol d'une vingtaine de volailles a été commis et l'on
pense que c'est toujours par les mêmes personnages. ( Bonhomme Normand)
Septembre
1889. -
Le curé de Carpiquet n’aime pas le Bonhomme. -
L'autre dimanche, en chaire, il a défendu d'acheter ou de faire
acheter, de lire ou de faire lire, ou même de preter ce journal
franc-maçon, qui se vante de l'être et qui a soutenu des candidats qui
ne trouveront de zèle que pour combattre la religion et cela sous peine
de pêché. ( Bonhomme Normand)
Septembre
1890 -
Incendie. -
A Carpiquet, un incendie dû à L'imprudence d'un enfant de
quatre ans, Paul Richard, a consumé un bâtiment appartenant au sieur
Paul Julienne, rentier à Caen, et 100 gerbes de blé, au fermier
Eugène Richard. Perte, 400 fr.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1891 -
On n’est donc plus maître chez soi.
-
Une brave femme de
Carpiquet, arrondissement de Caen, avait sur sa cheminée une grande
image représentant « l'Amour ». Le curé, qui venait lui
rendre visite, lui disait chaque fois : « Faut brûler cela ! » La
bonne dame répondait qu'elle y tenait et que du reste elle n'avait pas
autre chose à mettre à la place.
Un
matin, le curé profita que la fillette de la maison était seule pour
enlever et brûler image et la remplaça par un christ en plâtre.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1891 -
Une victime du travail. -
Le
sieur Isidore Gauguin, 50
ans, ouvrier à Amayé-sur-Orne, conduisait une machine à battre, à
vapeur, chez Mme veuve Moulin, propriétaire à Carpiquet, lorsque,
étant monté sur cette machine pour la graisser, son pied vint à
glisser et il tomba dans le batteur. La machine s'arrêta, mais le
malheureux Gaugain
fut retiré avec la jambe
gauche broyée. Il a été transporté à l'hôtel-Dieu, où il est mort
après avoir subi l'amputation. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1892 -
Mauvais fils. -
Jeudi, le nommé Leroy,
24 ans, menuisier à Carpiquet, a battu sa mère qui est aveugle et l'a
chassée de chez elle parce qu'elle lui refusait de l'argent,
qu'il a pris. Procès-verbal a été dressé contre ce fils dénaturé.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1892 -
Incendie. -
A Carpiquet, un
incendie a consumé une maison d'habitation, appartenant à Mme veuve
Palais et occupée par le sieur Vaudouer, boulanger. La dame Vaudouer,
ayant monté à son grenier avec une lumière, tomba dans cet
appartement, le feu prit aux objets qui s'y trouvaient et la boulangère
n'eut que le temps de sauter par une fenêtre. MM. Villion, instituteur,
et Lebas, aubergiste, purent en traversant les flammes, dans une chambre
située au 1er étage,
enlever le jeune enfant de M. Vaudouer, qui dormait, dans son berceau,
le lit était déjà entouré de flammes, et c'est grâce à leur
dévouement que l'enfant a été sauvé.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
Récompenses
honorifiques.
-
Médailles
à M. Félix Trével, journalier à Allemagne, pour avoir sauvé deux
enfants sur Ie point de se noyer ; à M. Corbet, percepteur de
St-Julien-le-Faucon, a sauvé à deux reprises différentes, des femmes
en danger de se noyer.
Mentions
honorables : MM. Louis Villon, instituteur ; Léon Lebas,
menuisier et Pierre Marie, caporal des pompiers, se sont
signalés par leur belle conduit en combattant un incendie à Carpiquet.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1893 -
Accident -
Lundi l'après-midi, en traversant Carpiquet, le sieur Amand
Paulin, 32 ans, domestique chez M. Auffray, marchand de cidre, rue
d'Auge, à Caen, est tombé sous l'une des roues de sa voiture chargée
de pommes, et a été si grièvement blessé que l'on craint pour sa
vie.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1893 -
Chroniques judiciaires. -
Alphonse
Marie, 33 ans, 15 jours ; Adella Malherbe, femme Marie, 32 ans, 8 jours
; Louis Marie, 32 ans, 15 jours ; Mathilde Legras, femme Marie, 35 ans,
8 jours ; Célestine Touzard, femme Merey, 43 ans, 6 Jours, tous
journaliers à Carpiquet, vol de javelles de blé au sieur
Grenier, cultivateur à Carpiquet.
—
Eugénie Viray, femme Mogis, 29 ans, et Stéphanie Binet, femme Josso,
35 ans, journalières à Verson, vol de récoltes, de sarrasin, au
préjudice du sieur Quesnel, cultivateur à Mouen,
chacune 6 jours de prison.
—
Baptiste Liétot, 58 ans, Journalier à Verson, vol de 11 poteaux en
bois de chêne a la veuve Grandguillot, à Verson, 1 mois, plus 5 francs
d'amende pour ivresse à l'audience.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Mauvaise
journée. -
Un
déraillement a eu lieu mardi matin, sur la ligne de Cherbourg à
Caen, entre la gare de Bretteville-Norrey et la halte de Carpiquet. Deux
wagons d'un train de marchandises sont sortis de la voie et l'ont
complètement obstruée pendant deux heures et demie. Pas de blessés.
Dans
la nuit, par suite du brouillard, le train de marchandises 6 519 a
tamponné en gare de Coulibœuf la queue d'un autre train de
marchandises. Trois wagons ont été brisés et le conducteur du train
légèrement blessé. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Tamponné par
sa faute. - Dimanche
soir, le sieur Prosper Langlois, 59 ans, maçon à Authie, veuf sans
enfants, s'étant engagé imprudemment sur la voie, a été tamponné,
à la halte de Carpiquet, par le train de Caen. Blessé grièvement à
la tête, aux reins et aux jambes, Langlois a succombé peu d'instants
après. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Un ex-maire qui s’emballe.
- Le
sieur Eugène Letellier, 61 ans, propriétaire à Carpiquet, est
conseiller municipal, il a même été maire assez longtemps. Au cours
d'une séance du conseil, l'ex-maire voulut s'élever contre certaines
dépenses et, enfin de compte, réclama 23 fr. qui lui étaient dus
depuis longtemps. La discussion s'échauffant, Letellier s'emballa et
injuria le conseil, et traita de voleur M. Bastard, le maire
actuel.
A
l'audience, où il a été traduit, Letellier regrette ce qu'il a dit et
déclare que les conseillers et le maire de Carpiquet sont les plus
honnêtes gens du monde.
Ce
système lui a réussi, car il n’a été condamné qu'à 25 fr.
d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Les processions. –
Les
processions de la
Fête-Dieu ont eu lieu dimanche dernier à Caen, sans incident.
A
Carpiquet, une bougie a mis le feu à un reposoir qui a été
complètement brûlé.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Incendie. -
De
récoltes de blé et d'orge aux sieurs Moulin et Letellier, à
Carpiquet. Pertes, 1 500
francs. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Affaire enterrée. -
En février, il y eut
une élection à Carpiquet. près Caen, pour compléter le conseil, qui
avait à nommer un adjoint.
Des
électeurs adversaires du maire firent placarder une affiche. Le garde
champêtre la lacéra.
Plainte
fut portée, mais on a laissé traîner l'affaire, et aujourd'hui la
prescription de trois mois est acquise. Les plaignants se demandent s'il
est permis de lacérer impunément des affiches électorales surtout par
un agent assermenté.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 - Morts accidentelles. - Le
cadavre du sieur Guillaume Féret, 76 ans, journalier au Bas-Cabourg, a
été trouvé dans un fossé rempli d'eau. On suppose que le
malheureux, pris d'un étourdissement subit, sera tombé la tête dans
la vase d'où il n'aura pu se retirer, succombant à l'asphyxie.
—
Auguste Pépin, dit Mathias, 23 ans, habitant à Carpiquet, près Caen,
par suite d'une fausse manœuvre, en tirant de l'eau à un puits, y est
tombé la tête la première. Retiré presque aussitôt, malgré tous
les soins, il ne pût être rappelé à la vie. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Méchanceté stupide. -
On
a coupé
un trayon
à
une vache appartenant
au
sieur Terrée, cultivateur à Carpiquet, près Caen.
(Source : Le Bonhomme Normand) |