1er Mai 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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CASTILLON - en - AUGE

Canton de Mézidon-Canon 

Les habitants de la commune sont des Castillonais, Castillonaises


Juillet 1856   -   Falsifications de substances alimentaires.  -   Dans son audience du 8 juillet courant, le Tribunal de police correctionnelle de Lisieux a condamné la nommée Delaunay (Joséphine), femme Marais, âgée de 59 ans, cultivatrice, née et demeurant à Castillon, pour avoir exposé en vente, au marché de Livarot, du beurre n'ayant pas le poids pour lequel elle le déclarait, à 50 fr. d’amende envers le gouvernement, confiscation du beurre, insertion de l’extrait du jugement dans deux journaux de la localité,  « Le Lexovien » et « Le Normand ». apposition de six exemplaires de l'extrait du dit jugement, une à la porte de sa maison, une à la mairie de Castillon, 2 à St-Pierre-sur-Dives, 2 à Livarot, et dépens. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1867   -   Un pèlerinage.   -   J'en apprends de belles, à propos des communes de Castillon et de Mauviette.

Figurez-vous que ces deux paroisses se trouvaient réunies mardi dernier à Préaux, où elles étaient venues en pèlerinage chacune de leur côté, rendre leurs hommages au bienheureux Saint-Sébastien.

Au moment de regagner leurs pays respectifs, elles conviennent de faire route ensemble pour le retour, et comme c'est Mauviette qui est arrivée la première, l'on tombe d'accord qu'elle occupera la tête de la procession.

Mais, on avait oublié en tout cela de consulter messieurs les chantres qui, au sortir de table, trouvent cette décision mauvaise, et protestent que jamais ils ne pourront tomber d'accord... sur le plain-chant.

Et, tel a été leur entêtement et leur influence respective sur le troupeau auquel ils appartenaient, que les deux processions désunies sont revenues, chacune par une route différente.

Mauviette était parti d'abord, mais Castillon prenant un chemin plus court, et faisant des prodiges.... de célérité, (une véritable course au clocher, quoi ! ) est arrivé première.

Est-il dieu possible que ce soit désormais a messieurs les chantres de faire la pluie et le beau temps dans nos campagnes ? On en verra de belles alors ! ...  

 

Août 1867   -   L'Exposition universelle.   -    21 départements ont envoyé leurs instituteurs à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle, ces MM. sont répartis entre les trois lycées Louis-le-Grand, Saint-Louis et Napoléon.

Les instituteurs du Calvados habitent le lycée Louis-le-Grand.

L'Empereur et l'Impératrice ont reçu lundi dernier tous les instituteurs en ce moment à Paris.

En tête du cortège marchaient ceux du Calvados, représentés par MM.Douétil, instituteur à Vire ; Cauvin, chef à Bayeux ; Delarue, à St-Sever ; Barbier, à Castillon-en-Auge ; Biron, à St-Pierre-sur-Dives ; Castel, à Harcourt ; Briens, à Coulonces ; Harang, à Pierres, et quelques autres dont les noms n'échappent.

L'Empereur et l'Impératrice ont reçu ces députation avec des paroles de bienveillance et d'encouragement, qui ont porté à son comble l'enthousiasme des assistants privilégiés.  

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Lisieux.

Lieury. - Réparations aux murs du cimetière.   100 fr.

Glos. - Réparations aux murs da cimetière.   50 fr.

Prêtreville. Couverture de l'église.   100 fr.

Saint-Pierre-de-Mailloc. - Réparation au presbytère.   50 fr.

La Houblonnière. - Réparation au presbytère.   50 fr.

Prédauge. - Réparation au presbytère.   50 fr.

Saint-Pierre-des-Ifs. - Réparation à l'église.   50 fr.

Lessard-le-Chène. -  Réparation à l'église.   50 fr.

Saint-Martin-de-la-Lieue. - Clôture du presbytère.   60 fr.

Saint-Jean-de-Livet. - Réparations à la sacristie.   50 fr.

Saint-Loup-de-Fribois. - Réparations à l'église.   50 fr.

Saint-Pair-du-Mont. - Réparations à l'église.   60 fr.

Castillon. - Réparations à l'église.   100 fr.

Saint-Julien-le-Faucon. - Réparations à l'église.   100 fr.

Saint-Michel-de-Livet. - Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Janvier 1872   -  Fait divers.   -   Mardi 23 janvier, un banquet de 80 couverts réunissait, dans la salle de classe, les autorités et tous les hommes de la commune de Castillon-en-Auge.

Pendant le repas, l'union la plus intime et la plus franche gaieté n'ont cessé de régner. Jamais on n'avait vu, dans la commune, si nombreuse réunion. Quelques grincheux seuls, car il y en a partout, se sont abstenus, et sont restés sous leur cheminée.

 

Mars 1873   -   Tirage au sort.   -  On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.

 

Mars 1873   -   Prenez garde à vous !   -  Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été constatées en ces derniers jours.

 

Avril 1873   -   Arrestation d’un malfaiteur.   -  Depuis quelques jours, dans les communes de Sainte-Marguerite-de-Viette et de Castillon, de nombreux vols étaient commis avec escalade et effraction, l’un des voleurs, armé d'un revolver et d'un poignard, a été arrêté, malgré sa résistance, et amené au parquet, devant M. Delasalle, procureur de la République. Pendant son interrogatoire, cet individu, quoique enchaîné, se précipita sur M. Delasalle, lui saisit violemment les mains, et s'empara du revolver. Surpris par cette attaque imprévue, M. le procureur de la République se débarrassa néanmoins des mains de cet homme, qui fut bientôt mis dans l'impossibilité de se servir de son arme, il a déclaré ne s’être emparé du revolver que pour se suicider. Cet homme n'a cas voulu dire son nom.

 

Juin 1875   -   Les blés.  -  Les blés augmentent, non pas que dans nos contrées la récolte soit compromise, au contraire, mais parce que les nouvelles du Sud et du Sud-Est font  craindre une grande déception dans le rendement.

 

Juin 1875   -   Récoltes.  -  Les pluies continuelles du mois de juin ont causé beaucoup de dommage aux récoltes sur certains points de notre département. Un grand nombre de pièces entières de blé et d'avoine ont été couchées et auront bien du mal à se relever. 

— La plupart des foins qui n'étaient pas encore bottelés ont beaucoup souffert. Le colza commence à souffrir. Les pommiers donnent toujours de belles espérances. 

— S'il faut en croire le prophète Kick, il en sera à peu près de même en juillet. D'après lui, le temps sera variable, agité, souvent couvert ou brumeux, plutôt humide que sec dans l'ensemble. Variations brusques. Beaucoup d'eau sur certains points, pas du tout sur d'autres. Crues subites.

 

Juillet 1875   -   Accident.  -  La nommée Joséphine Hesnault, âgée de 24 ans, servante chez le sieur Jacques Durand, fermier à Castillon-en-Auge, s'est noyée accidentellement dans une mare attenante à l'habitation de son maître.

 

Février 1877   -  Deux infanticides.  -  La nommée Marie Gauthier, âgée de 38 ans, demeurant chez son père, a donné la mort volontairement à son enfant nouveau né en l'étranglant avec son mouchoir. Une lettre anonyme étant parvenue à la gendarmerie de Caumont, des renseignements ont été pris et transmis à M. le procureur de la république à Bayeux, qui a fait comparaître la jeune fille et obtenu des aveux complets. Le parquet s'est transporté sur les lieux, le 25 courant. Sur les indications données par l'accusée, des fouilles furent opérées dans le bois de Montaubœuf, qui eurent pour résultat la découverte du cadavre enveloppé dans un linge, enfoncé dans un terrier et recouvert avec de la bruyère, où elle l’avait enseveli. 

— Un crime semblable vient d'être découvert à Castillon-en-Auge. Il a été commis par la nommée Honorine Bernard, âgée de 25 ans, domestique chez M. Bellois, qui avait jeté son enfant dans une fosse située près de l'habitation. C'est lundi seulement que le cadavre a été découvert, bien que le crime remonte à la fin de janvier. La fille Bernard a été mise à la disposition de la justice.  

 

Août 1886  -  Mauvaise mère.  -  Mercredi, à Castillon-en-Auge, un enfant de deux mois a succombé par défaut de soins. La mère, la femme Édouard, née Clémence Curdel, était partie le matin à Saint-Pierre-sur Dives. Elle avait déposé le pauvre petit dans un berceau rempli de fumier et lui avait donné dans son biberon du lait aigre. Elle était revenue le soir complètement ivre. L'enfant était mort. La femme Édouard a été laissée en liberté.

 

Septembre 1888  -  Centenaire.  -  La semaine dernière, Mme Lecoq, propriétaire à Castillon-en-Auge, accomplissait sa centième année. La commune où elle est née et où elle a vécu un siècle avait tenu à honneur de lui faire une fête, et cette fête, grâce à l'initiative du maire et de l'adjoint, a été magnifique.  

 

Octobre 1890  -  Un cafetier garde champêtre.  -  Un cafetier de Castillon-en-Auge vient d'être nommé garde champêtre de cette commune. En prêtant serment, le nouveau garde a-t-il aussi juré de se dresser procès-verbal à lui-même quand il serait en contravention.  

 

Janvier 1895  -  Une disparition inexpliquée.   -  Il y a quinze jours, un domestique de M. Mourier, cultivateur à Castillon-en-Auge, venait apporter du bois à Saint-Pierre sur-Dives. Il repartait le soir, légèrement pris de boisson. La voiture fut retrouvée sur la route, sans conducteur. Toutes les recherches faites jusqu'ici pour savoir ce qu'il est devenu sont restées infructueuses. On a relevé des taches de sang dans la voiture, mais ces taches provenaient d'une blessure que le domestique s'était faite au doigt en déchargeant le bois. Cet homme est marié et père de quatre enfants. Sa femme l'a quitté pour aller vivre à Lisieux, et, malgré cela, Il lui venait en aide, à cause des enfants. Il était au service de M. Mourier depuis neuf ans et avait la confiance de son maître. On croit généralement à un crime. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1895  -  Disparu retrouvé.  -  Le cadavre du sieur Henri Avantin, domestique à Castillon-en-Auge, disparu depuis cinq mois, a été trouvé noyé à Saint-Julien-le-Faucon. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Juillet 1896  -  Vol d’animaux.  -  Dans la nuit, un cheval au piquet a été volé au sieur Georges Dumarais, cultivateur à la ferme d'Ardennes, près Caen. Ce cheval, estimé 1 200 fr., a été retrouvé dans un champ, à Cambes. L'animal n'avait plus de licol et on lui avait coupé la queue. 

— M. Albert Lefèvre, cultivateur à Hermanville, a avisé la gendarmerie qu'une jument au piquet était disparue et qu'il supposait que sa jument avait été volée.

— Une vache estimée 400 fr. a été volée au sieur Edmond Binet, propriétaire à Castillon-en-Auge. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1899  -  Vélocipèdes.  -   On sait que la taxe sur les vélocipèdes, depuis le 1er janvier, est la suivante : vélocipèdes à une place, 6 fr. ; à 2 places, 12 fr. ; à 3 places, 18 fr., etc…. Les machines à moteur sont taxées au double. 

— A partir du 1er mai 1899, tout vélocipède ou machine à moteur devra porter une plaque de contrôle. Cette plaque sera délivrée gratuitement par le percepteur sur le vu de l’avertissement et contre le payement des douzièmes échus de la taxe.  (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Avril 1899  -  Vol d'une vache.  -   On a volé une vache d'une valeur de 300 francs au sieur Lanos, cultivateur à Castillon-en-Auge, canton de Mézidon. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Mai 1899  -  Marché au clair de lune.   -    Un matin, le sieur Lasnos, demeurant à Castillon, canton de Mèzidon, s'aperçut que, dans la nuit, on lui avait enlevé une vache. Immédiatement, ses soupçons se portèrent sur le nommé Jean Houssin, 60 ans, demeurant au Mesnil-Eudes, qu'il avait eu cinq ans pour voisin, à son grand regret, car pendant ces cinq années il ne cessa de constater qu'on le volait.

Il soupçonnait son voisin, mais il n'osait le dénoncer. La vache volée fut bien trouvée chez Houssin, qui prétendit l'avoir achetée 25 pistoles à un individu qu'il avait rencontré sur la route de Saint-Julien, une nuit qu'il faisait « clair de leune ».

Malgré cette clarté, Houssin n'a pas pu donner le signalement de son vendeur et pour cause. Le tribunal de Lisieux l'a condamné à un an de prison et à 16 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1901    -   Coup de faucillon.  -  Le sieur Émile Piquot, 47 ans, journalier à Castillon-en-Auge, travaillait dans un bois, quand il vit tout à coup avancer sur lui Victor Goubin, tenant un faucillon à la main, en disant : « Il faut que je te mette en morceaux ». Avant de pouvoir prendre la fuite, Piquot a reçu un coup de faucillon qui l'a blessé assez sérieusement.

Goubin a dû agir dans un moment de folie alcoolique. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1901    -   Une syncope qui arrive à propos.  -   La fille Marie Cauche, servante chez les époux Jamot, voyant venir sur la route la dame Hauvel, fermière à Castillon-en-Auge, se précipita à sa rencontre, lui barbouilla la figure de bouse de vache et la frappa violemment sur la tête sans égard pour l'enfant que la femme Hauvel  tenait dans ses bras.

La femme Jamot, patronne de la fille Cauche, qui travaillait avec sa servante dans un champ, au moment de la scène, avait déclaré aux gendarmes que sa servante avait bien pu la quitter, mais qu'elle ne s'en était pas aperçue.

A l'audience, elle soutient qu'à aucun moment sa servante ne l'a quittée. En présence de cette déclaration, le président lit à la femme la Jamot les articles qui punissent les faux témoins de deux à cinq ans de prison. Cette lecture produit un si grand effet sur elle que la femme Jamot se trouve mal et qu'on est obligé de la transporter en dehors de la salle d'audience, heureusement pour elle.

Quant à la fille Cauche, le tribunal de Lisieux lui inflige quinze jours de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1903    -   Accidents mortels.  -   Le sieur Louis  Leconte 60 ans, cultivateur Castillon-en-Auge, canton de Mézidon, travaillait à faire des bourrées, lorsqu'il fut dérangé par des bestiaux qui venaient gambader autour de lui. En courant après eux pour les chasser, il marcha sur une taupinière et tomba si malheureusement qu'il s'enfonça plusieurs côtes. Le blessé fut transporté à Argences où il reçut les soins d'un spécialiste.

— Le sieur Édouard Lebonnois, 55 ans, a été trouvé mort dans l'aire de la grange du sieur Bédard, propriétaire à Bény-Bocage, chez lequel il était domestique depuis plusieurs années. On suppose que c'est en jetant du foin du grenier, élevé de sept mètres, qu'il a perdu l'équilibre et est tombé sur la tête. La partie supérieure du crâne était aplatie complètement. Lebonnois était veuf sans enfants et était très estime de son patron. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1903    -   Accident du travail.  -  Le sieur Paul Grandin, ouvrier forgeron à Castillon-en-Auge, pendant son travail, a reçu une étincelle de fer rouge dans l'œil et le brûla d'une façon si malheureuse qu'il est obligé de se faire soigner par un spécialiste de Caen.

Le sieur Behier, ouvrier chez le sieur Calbris, charpentier à Saint-Germain-du-Crioult, faisait des bourrées avec la coupelle d'un arbre, sur la propriété de la dame Calbris à Vassy. En abattant les branches, il glissa si malencontreusement que la hache dont il se servait lui atteignit la main gauche dont deux doigts ont été en partie tranchés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1922  -  Pris sur le coup !    -   Les nommés Adrien Viel, 56 ans, et Emile Carpentier, 44 ans, gardiens d'herbages à Castillon-en-Auge, canton de Mézidon, ont été arrêtés au moment où ils venaient de voler deux douzaines de draps chez M. Chevalier, journalier. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Aout 1923   -   Deux vieillards asphyxies.   -   Un violent incendie s'est déclaré au domicile des époux Piel, à Castillon-en-Auge, canton de Mézidon, âgés respectivement de 82 et 73 ans. Les deux vieillards ont péri dans le sinistre et leurs cadavres ont été retrouvés presqu'entièrement carbonisés.

Chez les époux Piel vivait leur petite-fille Angèle Jouanne, 24 ans. Dans la journée, un ami, M. Morand, entrepreneur de couvertures à Livarot, était venu rendre visite à la jeune fille et déjeuner à la maison avec le frère de Mlle Angèle. Le soir, après un repas froid, les jeunes gens partirent la fête de Ste-Margnerite-de-Viette, laissant les époux Piel qui se disposaient à se coucher.

En rentrant, vers les 3 heures du matin, ils aperçurent la maison qui flambait. Les jeunes gens essayèrent de porter secours à leurs parents, mais il leur fut impossible pénétrer dans l'immeuble.

L'alarme fut donnée et les pompiers de St-Julien-le-Faucon ne purent, hélas, que noyer les décombres. Ce n'est que quelques heures après que les cadavres des époux Piel furent découverts.

On suppose que les malheureux ont été asphyxiés avant d'avoir souffert les affreuses douleurs des brûlures. Aucune trace de blessures suspectes n'a été relevée sur eux.

L'opinion publique croit que l'incendie a été allumé par une main criminelle. On parle d'une vengeance d'amoureux éconduit. De nombreux bruits circulent et l'enquête se continue. (Source : Le Bonhomme Normand)

Août 1923  -  Précoce voleuse.  -  Après quelques moments d'absence, Mme Lucas, demeurant à Castillon-en-Auge, a constaté avec surprise que quelqu'un s'était introduit dans sa chambre à coucher et avait visité son armoire. Elle s'aperçut en outre de la disparition d'une montre avec broche estimée 150 francs, d'une bague en or d'une valeur de 100 francs, d'un collier de 75 francs d'un couteau, d'un porte-monnaie d'enfant contenant 20 francs, d'une bonbonnière etc.
Elle s'empressa de porter plainte à la gendarmerie et fit part de ses soupçons. Les gendarmes se livrèrent aussitôt à une enquête minutieuse et après perquisition opérée au domicile des époux Germain, journaliers dans la dite commune, ils découvrirent une partie des objets volés. Les époux Germain ont 6 enfants qu'ils n'envoient pas à l'école et qu'ils laissent vagabonder tout à leur guise, les quittant eux-mêmes souvent pendent deux ou trois jours. L'aînée âgée de 10 ans jouit déjà d'une très mauvaise réputation. Cette dernière, interrogée pendant près de deux heures par les gendarmes, a nié avec aplomb, mais la mère a reconnu que les vols avaient été commis par la
jeune Andrée.
En outre, cette fillette a été trouvée en possession d'une paire de boucles d'oreilles n'appartenant pas à Mme Lucas, mais elle s'est refusée à en dire la provenance, répondant seulement qu'elles lui avaient été données.
La jeune Germain a été arrêtée et déférée au Parquet de
Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1930   -  Respect à l'autorité !...    -    Procès-verbal a été dressé contre Albert Langlais, 31 ans, gardien d'herbages à Castillon-en-Auge, pour outrage à la gendarmerie. Le 12 novembre, il avait porté plainte contre X.... en déclarant qu'il avait été victime d'un vol de 6000 francs.

L'enquête a fait découvrir qu'il n'avait jamais été commis. Pressé de questions, Langlais reconnut avoir pris lui-même dans son armoire la somme de 6000 francs pour  payer des  dettes qu'il avait contractées en parties de chasse et en parties de plaisir, il n'avait pas, a-t-il ajouté, avoué ces dépenses à sa femme.  

 

Octobre 1946  -  La récupération.  -  A la suite de la disparition d’un stock de cuivre entreposé dans une prairie à Castillon-en-Auge, Joseph Leroux, 38 ans, ouvrier agricole à Tôtes, a reconnu avoir ramassé, non du cuivre, mais une certaine quantité de ferraille qu’il a livrée à M. Fernand Blaise, chiffonnier à St-Pierre-sur-Dives. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1947  -  Une descente à la cave.     Averti par un commis que la porte de sa cave avait été fracturée, M. Georges Gosselin, cultivateur à Castillon-en-Auge, n’a pu qu’enregistrer la disparition de 80 bouteilles de vin rouge et blanc, de 15 litres d’eau-de-vie, et de 60 litres d’essence. Le montant du vol s’élève à 22 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -    L’aide aux aviateurs alliés.    M. Gérard Jouanne, beau-fils et fils de M. et Mme Boire, agriculteurs à Castillon-en-Auge, a reçu du général Eisenhower, un témoignage de gratitude pour l’aide qu’il apporta à des aviateurs alliés tombés à Lessard-et-le-Chêne.

La même récompense a été accordée à M. Louis Lebourgeois, cultivateur à Hermival-les-Vaux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1949   -   Si les enfants s'en mêlent !   -   Intrigués par les fréquents passages à La poste Livarot de la fille de cultivateur de Castillon-en-Auge, M. G........, 15 ans, les gendarmes interpellaient cette dernière rue de Lisieux et visitaient le sac qu'elle portait ; ils y trouvèrent deux paquets de beurre destinés à des habitants de Saint-Germain-en-Laye. Les parents seront poursuivis, comme civilement responsables. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un deuil.   -   On annonce la mort, à Saint-Julien-de-Faucon, de M. Henri Lerévérend. Le défunt, qui était âgé de 71 ans, avait été pendant 35 ans maire de Castillon-en-Auge où son fils lui a succédé à la tête de la commune et dont il était demeuré conseiller municipal.

La famille Lerévérend appartient à l’une des plus anciennes de la région : on relève en effet sa présence à Castillon depuis le début du XVIIe siècle. (Source  : Le Bonhomme Libre)

9   EN NORMANDIE   -   Le Cidre.   -  La Mise en Tonneau.  -  ND

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