Juillet
1856 -
Falsifications de substances alimentaires. -
Dans son audience du 8
juillet courant, le Tribunal de police correctionnelle de Lisieux a
condamné la nommée Delaunay (Joséphine), femme Marais, âgée de 59
ans, cultivatrice, née et demeurant à Castillon, pour avoir exposé en
vente, au marché de Livarot, du beurre n'ayant pas le poids pour lequel
elle le déclarait, à 50 fr. d’amende envers le gouvernement,
confiscation du beurre, insertion de l’extrait du jugement dans deux
journaux de la localité, « Le Lexovien » et « Le
Normand ». apposition de six exemplaires de l'extrait du dit
jugement, une à la porte de sa maison, une à la mairie de Castillon, 2
à St-Pierre-sur-Dives, 2 à Livarot, et dépens. (Source : Le
journal de Honfleur)
Juin
1867 -
Un pèlerinage. - J'en
apprends de belles, à propos des communes de Castillon et de Mauviette.
Figurez-vous
que ces deux paroisses se trouvaient réunies mardi dernier à Préaux,
où elles étaient venues en pèlerinage chacune de leur côté, rendre
leurs hommages au bienheureux Saint-Sébastien.
Au
moment de regagner leurs pays respectifs, elles conviennent de faire route
ensemble pour le retour, et comme c'est Mauviette qui est arrivée la
première, l'on tombe d'accord qu'elle occupera la tête de la procession.
Mais,
on avait oublié en tout cela de consulter messieurs les chantres qui, au
sortir de table, trouvent cette décision mauvaise, et protestent que
jamais ils ne pourront tomber d'accord... sur le plain-chant.
Et,
tel a été leur entêtement et leur influence respective sur le troupeau
auquel ils appartenaient, que les deux processions désunies sont
revenues, chacune par une route différente.
Mauviette
était parti d'abord, mais Castillon prenant un chemin plus court, et
faisant des prodiges.... de célérité, (une véritable course au
clocher, quoi ! ) est arrivé première.
Est-il
dieu possible que ce soit désormais a messieurs les chantres de faire la
pluie et le beau temps dans nos campagnes ? On en verra de belles alors !
...
Août
1867
-
L'Exposition universelle.
- 21 départements ont envoyé leurs instituteurs
à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle, ces MM. sont
répartis entre les trois lycées Louis-le-Grand, Saint-Louis et
Napoléon.
Les
instituteurs du Calvados habitent le lycée Louis-le-Grand.
L'Empereur
et l'Impératrice ont reçu lundi dernier tous les instituteurs en ce
moment à Paris.
En
tête du cortège marchaient ceux du Calvados, représentés par
MM.Douétil, instituteur à Vire ; Cauvin, chef à Bayeux ; Delarue, à
St-Sever ; Barbier, à Castillon-en-Auge ; Biron, à
St-Pierre-sur-Dives ; Castel, à Harcourt ; Briens, à Coulonces ; Harang,
à Pierres, et quelques autres dont les noms n'échappent.
L'Empereur
et l'Impératrice ont reçu ces députation avec des paroles de
bienveillance et d'encouragement, qui ont porté à son comble
l'enthousiasme des assistants privilégiés.
Juillet
1861 -
M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Lisieux.
Lieury.
- Réparations aux murs du cimetière.
100 fr.
Glos.
- Réparations aux murs da cimetière.
50 fr.
Prêtreville.
Couverture de l'église. 100
fr.
Saint-Pierre-de-Mailloc.
- Réparation au presbytère. 50
fr.
La
Houblonnière. - Réparation au presbytère.
50 fr.
Prédauge.
- Réparation au presbytère. 50
fr.
Saint-Pierre-des-Ifs.
- Réparation à l'église. 50
fr.
Lessard-le-Chène.
- Réparation à l'église.
50 fr.
Saint-Martin-de-la-Lieue.
- Clôture du presbytère. 60
fr.
Saint-Jean-de-Livet.
- Réparations à la sacristie.
50 fr.
Saint-Loup-de-Fribois.
- Réparations à l'église. 50
fr.
Saint-Pair-du-Mont.
- Réparations à l'église. 60
fr.
Castillon.
- Réparations à l'église. 100
fr.
Saint-Julien-le-Faucon.
- Réparations à l'église. 100
fr.
Saint-Michel-de-Livet.
- Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Janvier
1872 -
Fait divers.
-
Mardi
23 janvier, un banquet de 80 couverts réunissait, dans la salle de
classe, les autorités et tous les hommes de la
commune de
Castillon-en-Auge.
Pendant
le repas, l'union la plus intime et la plus franche gaieté n'ont cessé
de régner. Jamais on n'avait vu, dans la commune, si nombreuse réunion.
Quelques grincheux seuls, car il y en a partout, se sont abstenus, et sont
restés sous leur cheminée.
Mars
1873 -
Tirage au sort. -
On procède en ce moment au Tirage au
sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce
tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les
jeunes gens
qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de
service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs
examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3,
etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant
le nombre de soldats dont il aura besoin chaque
année, feront cinq ans de service.
Mars
1873 -
Prenez garde à vous !
-
Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans
les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou
circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette
remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller
tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de fer et dans
les bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été
constatées en ces derniers jours.
Avril
1873 -
Arrestation d’un malfaiteur.
-
Depuis quelques jours,
dans les communes de Sainte-Marguerite-de-Viette et de Castillon, de
nombreux vols étaient commis avec escalade et effraction, l’un des
voleurs, armé d'un revolver et d'un poignard, a été arrêté, malgré
sa résistance, et amené au parquet, devant M. Delasalle, procureur de la
République. Pendant son interrogatoire, cet individu, quoique enchaîné,
se précipita sur M. Delasalle, lui saisit violemment les mains, et
s'empara du revolver. Surpris par cette attaque imprévue, M. le procureur
de la République se débarrassa néanmoins des mains de cet homme, qui
fut bientôt mis dans l'impossibilité de se servir de son arme, il a
déclaré ne s’être emparé du revolver que pour se suicider. Cet homme
n'a cas voulu dire son nom.
Juin
1875
- Les blés. -
Les
blés augmentent, non pas que dans nos contrées la récolte soit
compromise, au contraire, mais parce que les nouvelles du Sud et du
Sud-Est font craindre une grande déception dans le rendement.
Juin
1875
- Récoltes. -
Les
pluies continuelles du mois de juin ont causé beaucoup de dommage aux
récoltes sur certains points de notre département. Un grand nombre
de pièces entières de blé et d'avoine ont été couchées et auront
bien du mal à se relever.
—
La plupart des foins qui n'étaient pas encore bottelés ont beaucoup
souffert. Le colza commence à souffrir. Les pommiers donnent toujours de
belles espérances.
—
S'il faut en croire le prophète Kick, il en sera à peu près de même en
juillet. D'après lui, le temps sera variable, agité, souvent couvert ou
brumeux, plutôt humide que sec dans l'ensemble. Variations brusques.
Beaucoup d'eau sur certains points, pas du tout sur d'autres. Crues
subites.
Juillet
1875
- Accident. -
La
nommée Joséphine Hesnault, âgée de 24 ans, servante chez le sieur
Jacques Durand, fermier à Castillon-en-Auge, s'est noyée
accidentellement dans une mare attenante à l'habitation de son maître.
Février
1877
-
Deux infanticides. -
La
nommée Marie Gauthier, âgée de 38 ans, demeurant chez son père, a
donné la mort volontairement à son enfant nouveau né en l'étranglant
avec son mouchoir. Une lettre anonyme étant parvenue à la gendarmerie de
Caumont, des renseignements ont été pris et transmis à M. le procureur
de la république à Bayeux, qui a fait comparaître la jeune fille et
obtenu des aveux complets. Le parquet s'est transporté sur les lieux, le
25 courant. Sur les indications données par
l'accusée, des fouilles furent opérées dans le bois de Montaubœuf, qui
eurent pour résultat la découverte du cadavre enveloppé dans un linge,
enfoncé dans un terrier et recouvert avec de la bruyère, où elle l’avait
enseveli.
—
Un crime semblable vient d'être découvert à Castillon-en-Auge.
Il a été commis par la nommée Honorine Bernard, âgée de 25 ans,
domestique chez M. Bellois, qui avait jeté son enfant dans une fosse
située près de l'habitation. C'est lundi seulement que le cadavre a
été découvert, bien que le crime remonte à la fin de janvier. La fille
Bernard a été mise à la disposition de la justice.
Août
1886 -
Mauvaise mère. - Mercredi,
à Castillon-en-Auge, un enfant de deux mois a succombé par
défaut de soins. La mère, la femme Édouard, née Clémence Curdel,
était partie
le matin à Saint-Pierre-sur Dives. Elle avait déposé
le pauvre petit dans un berceau rempli de fumier et lui avait donné dans
son biberon du lait aigre. Elle était revenue le soir complètement
ivre. L'enfant était mort. La femme Édouard a été laissée en
liberté.
Septembre
1888 -
Centenaire. -
La
semaine dernière, Mme Lecoq, propriétaire à Castillon-en-Auge,
accomplissait sa centième année. La commune où elle est née et où
elle a vécu un siècle avait tenu à honneur de lui faire une fête, et
cette fête, grâce à l'initiative du maire et de l'adjoint, a été
magnifique.
Octobre
1890 -
Un cafetier garde champêtre.
- Un
cafetier de Castillon-en-Auge vient d'être nommé garde champêtre de
cette commune. En prêtant serment, le nouveau
garde
a-t-il aussi juré de se dresser procès-verbal à lui-même quand il
serait en contravention.
Janvier
1895 -
Une disparition inexpliquée.
- Il
y a quinze jours, un domestique de M. Mourier, cultivateur à
Castillon-en-Auge, venait apporter du bois à Saint-Pierre sur-Dives. Il
repartait le soir, légèrement pris de boisson. La voiture fut retrouvée
sur la route, sans conducteur. Toutes les recherches faites jusqu'ici pour
savoir ce qu'il est devenu
sont restées infructueuses. On a relevé des taches de sang
dans la voiture, mais ces taches provenaient d'une blessure que le
domestique s'était faite au doigt en déchargeant le bois. Cet homme est
marié et père de quatre enfants. Sa femme l'a quitté pour aller vivre
à Lisieux, et, malgré cela, Il lui venait en aide, à cause des enfants.
Il était au service de M. Mourier depuis neuf ans et avait la confiance
de son maître. On croit généralement à un crime. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1895 -
Disparu retrouvé.
-
Le cadavre du sieur Henri
Avantin, domestique à Castillon-en-Auge, disparu depuis cinq mois, a
été trouvé noyé à Saint-Julien-le-Faucon. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Vol d’animaux. - Dans
la nuit, un cheval au piquet a été volé au sieur Georges Dumarais,
cultivateur à la ferme d'Ardennes, près Caen. Ce
cheval, estimé 1 200 fr., a été retrouvé dans un champ, à Cambes.
L'animal n'avait plus de licol et on lui avait coupé la queue.
—
M. Albert Lefèvre, cultivateur à Hermanville, a avisé la gendarmerie
qu'une jument au piquet était disparue et qu'il supposait que sa jument
avait été volée.
—
Une vache estimée 400 fr. a été volée au sieur Edmond Binet,
propriétaire à Castillon-en-Auge. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Vélocipèdes. -
On sait que la
taxe sur les vélocipèdes, depuis le 1er janvier, est la
suivante : vélocipèdes à une place, 6 fr. ; à 2 places, 12 fr. ; à 3
places, 18 fr., etc…. Les machines à moteur sont taxées au
double.
—
A partir du 1er mai 1899, tout vélocipède ou machine à
moteur devra porter une plaque de contrôle. Cette plaque sera délivrée
gratuitement par le percepteur sur le vu de l’avertissement et contre le
payement des douzièmes échus de la taxe.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Vol d'une vache. -
On
a volé une vache d'une valeur de 300 francs au sieur Lanos, cultivateur
à Castillon-en-Auge, canton de Mézidon.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1899 -
Marché
au clair de lune. -
Un matin, le sieur Lasnos, demeurant à Castillon,
canton de Mèzidon, s'aperçut que, dans la nuit, on lui avait enlevé une
vache. Immédiatement, ses soupçons se portèrent sur le nommé Jean
Houssin, 60 ans, demeurant au Mesnil-Eudes, qu'il avait eu cinq ans pour
voisin, à son grand regret, car pendant ces cinq années il ne cessa de
constater qu'on le volait.
Il
soupçonnait son voisin, mais il n'osait le dénoncer. La vache volée fut
bien trouvée chez Houssin, qui prétendit l'avoir achetée 25 pistoles à
un individu qu'il avait rencontré sur
la route de Saint-Julien, une nuit qu'il faisait « clair de leune ».
Malgré
cette clarté, Houssin n'a pas pu donner le signalement de son vendeur et
pour cause. Le tribunal de Lisieux l'a condamné à un an de prison et à
16 fr. d'amende.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Coup de faucillon.
- Le
sieur Émile Piquot, 47 ans, journalier à Castillon-en-Auge, travaillait
dans un bois, quand il vit tout à coup avancer sur lui Victor Goubin,
tenant un faucillon à la main, en disant : « Il faut que je te mette en
morceaux ». Avant de pouvoir prendre la fuite, Piquot a reçu un coup de
faucillon qui l'a blessé assez sérieusement.
Goubin
a dû agir dans un moment de folie alcoolique. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Une syncope qui arrive à propos. - La
fille Marie Cauche, servante chez les époux Jamot, voyant venir sur la
route la dame Hauvel, fermière à Castillon-en-Auge, se précipita à sa
rencontre, lui barbouilla la figure de bouse de vache et la frappa
violemment sur la tête sans égard pour l'enfant que la femme Hauvel
tenait dans ses bras.
La
femme Jamot, patronne de la fille Cauche, qui travaillait avec sa servante
dans un champ, au moment de la scène, avait déclaré aux gendarmes que
sa servante avait bien pu la quitter, mais qu'elle ne s'en était pas
aperçue.
A
l'audience, elle soutient qu'à aucun moment sa servante ne l'a quittée.
En présence de cette déclaration, le président lit à la femme la Jamot
les articles qui punissent les faux témoins de deux à cinq ans de
prison. Cette lecture produit un si grand effet sur elle que la femme
Jamot se trouve mal et qu'on est obligé de la transporter en dehors de la
salle d'audience, heureusement pour elle.
Quant
à la fille Cauche, le tribunal de Lisieux lui inflige quinze jours de
prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Accidents mortels.
- Le sieur Louis Leconte
60 ans, cultivateur Castillon-en-Auge, canton de Mézidon, travaillait à
faire des bourrées, lorsqu'il fut dérangé
par des bestiaux qui venaient gambader autour de lui. En courant après
eux pour les chasser, il marcha sur une taupinière et tomba si
malheureusement qu'il s'enfonça plusieurs côtes. Le blessé fut
transporté à Argences où il reçut les soins d'un spécialiste.
—
Le sieur Édouard Lebonnois, 55 ans, a été trouvé mort dans l'aire de
la grange du sieur Bédard, propriétaire à Bény-Bocage, chez lequel il
était domestique depuis plusieurs années. On suppose que c'est en jetant
du foin du grenier, élevé de sept mètres, qu'il a perdu l'équilibre et
est tombé sur la tête. La partie supérieure du crâne était aplatie
complètement. Lebonnois était veuf sans enfants et était très estime
de son patron. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Accident du travail.
- Le
sieur Paul Grandin, ouvrier forgeron à Castillon-en-Auge, pendant son
travail, a reçu une étincelle de fer rouge dans l'œil et le brûla
d'une façon si malheureuse qu'il est obligé de se faire soigner par un
spécialiste de Caen.
Le
sieur Behier, ouvrier chez le sieur Calbris, charpentier à
Saint-Germain-du-Crioult, faisait des bourrées avec la coupelle d'un
arbre, sur la propriété de la dame Calbris à Vassy. En abattant les
branches, il glissa si malencontreusement que la hache dont il se servait
lui atteignit la main gauche dont deux doigts ont été en partie
tranchés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1922 -
Pris sur le coup !
- Les
nommés Adrien Viel, 56 ans, et Emile Carpentier, 44 ans, gardiens
d'herbages à Castillon-en-Auge, canton de Mézidon, ont été arrêtés
au moment où ils venaient de voler deux douzaines de draps chez M.
Chevalier, journalier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Aout
1923 - Deux vieillards asphyxies.
- Un violent
incendie s'est déclaré au domicile des époux Piel, à Castillon-en-Auge,
canton de Mézidon, âgés respectivement de 82 et 73 ans. Les deux
vieillards ont péri dans le sinistre et leurs cadavres ont été
retrouvés presqu'entièrement carbonisés.
Chez
les époux Piel vivait leur petite-fille Angèle Jouanne, 24 ans. Dans la
journée, un ami, M. Morand, entrepreneur de couvertures à Livarot,
était venu rendre visite à la jeune
fille et déjeuner à la maison avec le frère de Mlle Angèle. Le soir,
après un repas froid, les jeunes gens partirent la fête de
Ste-Margnerite-de-Viette, laissant les époux Piel qui se disposaient à
se coucher.
En
rentrant, vers les 3 heures du matin, ils aperçurent la maison qui
flambait. Les jeunes gens essayèrent de porter secours à leurs parents,
mais il leur fut impossible pénétrer dans l'immeuble.
L'alarme
fut donnée et les pompiers de St-Julien-le-Faucon ne purent, hélas, que
noyer les décombres. Ce n'est que quelques heures après que les cadavres
des époux Piel furent découverts.
On
suppose que les malheureux ont été asphyxiés avant d'avoir souffert les
affreuses douleurs des brûlures. Aucune trace de blessures suspectes n'a
été relevée sur eux.
L'opinion
publique croit que l'incendie a été allumé par une main criminelle. On
parle d'une vengeance d'amoureux éconduit. De nombreux bruits circulent
et l'enquête se continue. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1923
- Précoce voleuse.
- Après
quelques moments
d'absence, Mme
Lucas, demeurant
à Castillon-en-Auge,
a constaté
avec surprise
que quelqu'un
s'était introduit
dans sa
chambre à
coucher et
avait visité
son armoire. Elle
s'aperçut en
outre de
la disparition
d'une montre
avec broche
estimée 150
francs, d'une
bague en
or d'une
valeur de
100 francs, d'un
collier de
75 francs
d'un couteau,
d'un porte-monnaie
d'enfant contenant
20 francs, d'une
bonbonnière etc.
Elle s'empressa
de porter
plainte à
la gendarmerie
et fit
part de
ses soupçons.
Les gendarmes
se livrèrent
aussitôt à
une enquête
minutieuse et
après perquisition
opérée au
domicile des
époux Germain,
journaliers dans
la dite
commune, ils
découvrirent
une partie
des objets
volés. Les
époux Germain
ont 6 enfants
qu'ils n'envoient
pas à
l'école et
qu'ils laissent
vagabonder tout
à leur guise,
les quittant
eux-mêmes
souvent pendent
deux ou
trois jours. L'aînée
âgée de
10 ans
jouit déjà
d'une très
mauvaise réputation.
Cette dernière,
interrogée
pendant près
de deux
heures par
les gendarmes,
a nié
avec aplomb,
mais la
mère a
reconnu que
les vols
avaient été
commis par
la jeune
Andrée.
En outre,
cette fillette
a été
trouvée en
possession d'une
paire de
boucles d'oreilles
n'appartenant pas
à Mme
Lucas, mais
elle s'est
refusée à
en dire
la provenance,
répondant
seulement qu'elles
lui avaient
été données.
La jeune
Germain a
été arrêtée
et déférée
au Parquet
de Lisieux.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1930 -
Respect à l'autorité !...
- Procès-verbal
a été dressé contre Albert Langlais, 31 ans, gardien d'herbages à
Castillon-en-Auge, pour outrage à la gendarmerie. Le 12 novembre, il
avait porté plainte contre X.... en déclarant qu'il avait été victime
d'un vol de 6000 francs.
L'enquête
a fait découvrir qu'il n'avait jamais été commis. Pressé de questions,
Langlais reconnut avoir pris lui-même dans son armoire la somme de 6000
francs pour payer des dettes qu'il avait contractées en
parties de chasse et en parties de plaisir, il n'avait pas, a-t-il
ajouté, avoué ces dépenses à sa femme.
Octobre
1946 -
La récupération. -
A
la suite de la disparition d’un stock de cuivre entreposé dans une
prairie à Castillon-en-Auge, Joseph Leroux, 38 ans, ouvrier agricole à
Tôtes, a reconnu avoir ramassé, non du cuivre, mais une certaine
quantité de ferraille qu’il a livrée à M. Fernand Blaise, chiffonnier
à St-Pierre-sur-Dives. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
Une descente à la cave. –
Averti par un commis que la porte de sa cave avait été
fracturée, M. Georges Gosselin, cultivateur à Castillon-en-Auge, n’a
pu qu’enregistrer la disparition de 80 bouteilles de vin rouge et blanc,
de 15 litres d’eau-de-vie, et de 60 litres d’essence. Le montant du
vol s’élève à 22 000 francs. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
L’aide aux aviateurs alliés.
–
M. Gérard Jouanne, beau-fils et fils de M. et Mme Boire,
agriculteurs à Castillon-en-Auge, a reçu du général Eisenhower, un
témoignage de gratitude pour l’aide qu’il apporta à des aviateurs
alliés tombés à Lessard-et-le-Chêne.
La
même récompense a été accordée à M. Louis Lebourgeois, cultivateur
à Hermival-les-Vaux. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Si les enfants s'en mêlent !
- Intrigués
par les fréquents passages à La poste Livarot de la fille de cultivateur
de Castillon-en-Auge, M. G........, 15 ans, les gendarmes interpellaient
cette dernière rue de Lisieux et visitaient le sac qu'elle portait ; ils
y trouvèrent deux paquets de beurre destinés à des habitants de
Saint-Germain-en-Laye. Les parents seront poursuivis, comme civilement
responsables. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Un deuil. -
On annonce la
mort, à Saint-Julien-de-Faucon, de M. Henri Lerévérend. Le défunt, qui
était âgé de 71 ans, avait été pendant 35 ans maire de
Castillon-en-Auge où son fils lui a succédé à la tête de la commune
et dont il était demeuré conseiller municipal.
La
famille Lerévérend appartient à l’une des plus anciennes de la
région : on relève en effet sa présence à Castillon depuis le début
du XVIIe siècle. (Source : Le Bonhomme Libre)
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