1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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CASTILLY |
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Canton d'Isigny-sur-Mer |
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Il expiera par dix années de travaux forcés les crimes dont il s'est rendu coupable. Puisse-t-il, pendant ce temps, devenir meilleur, et ne rentrer un jour dans la société que corrigé de ses fâcheux penchants. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Juin 1830 - Un escroc aux multiples visages . - Vers la fin du mois d'avril 1829, le nommé Jean As, âgé de 21 ans, demeurant à Amigny ( arrondissement de St-Lo, ( Manche ), se présenta dans l'auberge de la dame Langlois, à Castilly, arrondissement de Bayeux, et lui demanda un logement. On le reçut et on le logea dans l'appartement où couchent habituellement les voyageurs. Le lendemain matin, on le chercha en vain, il avait disparu emportant avec lui les draps de son lit. Deux personnes qui avaient couché dans la même chambre dirent qu'elles l'avaient entendu pendant la nuit se lever et s'en aller. Un mois après, As revint à l'auberge de la femme Langlois pour y être logé, sur les reproches que cette femme lui adressa, il soutint hardiment que jamais il n'avait couché chez elle, qu'il ne se nommait pas Jean mais bien Louis, et que vraisemblablement c'était son frère Jean As, avec lequel il avait beaucoup de ressemblance, qui était l'auteur du vol dont elle se plaignait. Pour détourner les soupçons il offrit même à l'aubergiste une somme de trois francs pour l'indemniser de la perte que son frère lui avait occasionnée. Mais malgré l'assurance avec laquelle Jean Louis se défendait, la dame Langlois n'en persista pas moins à croire le témoignage de ses yeux, et pressé de questions, As fut obligé d'avouer qu'il était bien lui-même l'auteur du vol. Il fut aussitôt arrêté et l'information qui eut lieu a fait connaître qu'il était encore coupable de plusieurs vols accompagnés de quelques circonstances aggravantes. C'est ainsi qu'on apprit que vers la fin de septembre 1828, il avait précipitamment quitté le domicile du sieur Thomas Leseigueur, où il était domestique depuis huit jours seulement, emportant avec lui une chemise et une pièce de cinq francs appartenant à son maître. On apprit encore que peu de temps après, étant au service du sieur Pezeril, meunier à Neuilly, il l'avait aussi quitté subitement, emportant une blouse que celui-ci lui avait prêtée. L'instruction recela encore que dans les premiers jours d'avril 1829, il se présenta à l'auberge de la dame Groult, à Agneaux, et y demanda un lit. L'aubergiste s'étant absentée quelques instants, fut étonnée de ne plus voir en rentrant l'individu qui lui avait demandé un logement, bientôt après elle s'aperçut qu'une pelisse garnie d'un crochet d'argent, qu'elle avait laissée suspendue dans l'appartement où elle donne à boire, avait été soustraite. Quelques
personnes avec lesquelles As avait bu, et qui l'avaient vu se diriger à
plusieurs reprises du côté où la pelisse était placée, confirmèrent
ses soupçons. Enfin, la dame Groult s'empressa le lendemain matin de se
rendre chez le sieur Cornet, orfèvre à St-Lô, afin de savoir s'il ne
pourrait lui donner quelques nouveaux renseignements. Celui-ci lui
répondit en lui montrant le crochet qu'il venait d'acheter d'un jeune
homme dont il donna le signalement, et dans lequel l'aubergiste reconnut
facilement son ôte. Enfin l'information établit encore que quelques jours après, As se rendit coupable d'un crime semblable, d'abord en apposant au bas d'un acte destiné à constater des conventions arrêtées entre un sieur Crosnier, bourrelier au Lorey, et lui, la fausse signature Jean Gilles, et ensuite en emportant une veste que lui avait prêtée le sieur Crosnier, et la blouse d'un ouvrier avec lequel il avait couché. En conséquence de ces faits, et sur la déclaration affirmative du jury, sur toutes les questions, Jean As a été condamné à 10 ans de réclusion et à la flétrissure de la lettre F. (Le Pilote du Calvados)
Mai 1842 - Cour d’Assises du Calvados. - La deuxième session des Assises du Calvados, qui s'est ouverte le 2 mai, sous la présidence de M. Regnault, n'offre pas à la curiosité publique de drames criminels aussi lugubres et aussi saisissants qu'une partie de ceux qui avaient rempli la dernière. La plupart des affaires soumises cette fois au jury, sauf celles de l’incendie de Beaulieu et d'une accusation d’assassinat qui se jugent aujourd'hui 10 et demain 11, sont relatives à des vols. La liste du jury de notre arrondissement a fourni son large contingent pour cette session. Sur les 36 jurés, 11 appartiennent à l'arrondissement de Bayeux. Ces assises commencées le lundi 2, finiront mercredi 18. Voici le résumé succinct des premières affaires : Le premier accusé qui s'est assis sur la fatale sellette, est de notre arrondissement. C'est le nommé Jean-Jacques Regnault, maçon, né à Trévières, âgé de 33 ans, qui s'était introduit le 6 février dernier, en brisant un carreau, chez un sieur Legorju, cultivateur à Méstry. Arrêté nanti d'une partie des effets volés par lui dans cette excursion et précédé d'ailleurs d'une mauvaise réputation et d'antécédents fâcheux, Regnault a été condamné à 5 ans de travaux forcés sans exposition. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Mai 1842 - Nouvelles locales. - Nous apprenons a l’instant que deux étalons militaires, envoyés par le ministère de la guerre, sont arrivés aujourd'hui dans notre ville, où ils sont déposés dans la maison de M. Fauconnier, rue St-Jean. Ces deux étalons pur-sang sont : 1° « Ledston » , fils de « Ledston » et d'une fille de « Brutus », ses produits sont renommés en Angleterre, surtout pour les courses du Steeple-chase ; 2° « Miracle », fils du fameux « Raimbow », pur-sang, et d'une fille de « Camel ». Tous deux ont été achetés sur les premiers marchés d'Angleterre. Les cultivateurs et éleveurs de notre arrondissement qui voudraient profiter du séjour dans notre ville de ces deux magnifiques étalons, sont prévenus que les saillies sont gratuites, et que seulement, il sera exigé que les juments amenées soient jugées d'une constitution telle que les produits puissent être de première qualité. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Mai
1842 - Cour d’Assises du Calvados. - Le
premier accusé qui s'est assis sur la fatale sellette, est de notre
arrondissement. C'est le nommé Jean-Jacques — Huit années de la même peine avec exposition, ont été infligées à Louis Lacour, né à Loucelles, convaincu d'avoir commis un assez grand nombre de vols dans le canton de Vassy. Cet homme, mal famé et plusieurs fois déjà repris de justice, n'opposait qu'une dénégation effrontée aux faits trop évidents que l'accusation lui reprochait. Ce système joint à la nature de ses antécédents ont éloigné de la décision du jury toute espèce d'indulgence. ( L’indicateur de Bayeux )
Août
1844 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 30 juillet. La
fille Modeste-Alexandrine Le Soif, demeurant à Caen, a été condamnée
en un an et un jour de prison pour avoir volé une montre d'argent au
sieur François Marie. —
Dix jours de prison ont été infligés à Marie Bellery, femme
Michel Levieux, journalière à Castilly, pour vol d'une hache au
préjudice du sieur Guerard. —Joseph
Le Clerc, journalier à Bayeux , aura a subir un mois de prison, pour
s'être porté à des actes de violences envers le sieur Ygouf, de
Formigny. —
Un grand nombre de vols étaient reprochés à Marie Langlois,
femme Deport, mareyeuse à Port-en-Bessin. Le tribunal usant d'une
juste sévérité a condamné la coupable en 8 années de prison et 10 ans
de surveillance. —
Plusieurs vols ont valu à Pierre-François Horel, 1 mois
d'emprisonnement.
Mars 1845 - Nouvelle local. - Encore un infanticide ! Jeudi dernier la justice fut informée qu'un nouveau crime venait d'être commis dans la commune de Castilly, elle s'y transporta de suite et constata que la fille X…….. était accouchée la veille à 7 heures du soir et qu'a 3 heures elle avait étranglé la petite fille qu'elle venait de mettre au monde. (Source : L’Indicateur du Bayeux)
Septembre
1845 -
Police correctionnelle.
-
Audience du 22 septembre 1845. —
Guillaume Hottot, menuisier à Ècrameville, condamné en 50 fr.
d'amende, pour délit de chasse. —
Victoire Marie, de Castilly, condamnée par défaut à un mois de
prison, pour résistance et voies de fait envers M. Soyer, garde de la
forêt de Neuilly, dans l'exercice de ses
fonctions. —
Aimable Le Chevalier,
charpentier à Cartigny-Tesson, pour délit de chasse en temps prohibé, a
été condamné en 50 fr.
Octobre
1845 -
Nouvelles locales. -
M. le ministre de
l'intérieur vient d'adresser une circulaire à tous les préfets, dans
laquelle il leur recommande d'inviter les Octobre
1845 -
Nouvelles locales. -
Quoique la perte en
pommes de terre soit moins grande dans notre contrée qu'on ne le
craignait d'abord, il n'est que trop vrai qu'il y a cette année un
déficit considérable, évalué à un cinquième, ou même à un quart.
Il est des contrées où le mal est très grave et où l'on sera forcé
d'acheter les tubercules à planter au printemps prochain. ( L’Indicateur
de Bayeux
)
Novembre
1845 -
Nouvelles du temps. -
Voici le résumé officiel des observations météorologiques pour
le mois de septembre, faites à l'observatoire de Paris avec le plus grand
soin : La
température minimum extrême a été de 5° 03 + 0 le 25 et la
température maximum extrême, de 26° + 0 le 10. La température absolue
a été de 15° + 0. Il est tombé dans la cour, de l'observatoire 7
centimètres 283 de pluie, et sur la terrasse 6 - 510, un vrai déluge. La
hauteur moyenne du mercure, dans le tube barométrique a été 755 mill.
62. Enfin
le vent a soufflé de l'ouest pendant 14 jours ; il y a eu 21 jours de
pluie ou temps couvert, et 9 jours seulement de beau temps. (source :
L’Indicateur de Bayeux) Novembre
1845 -
Nouvelles locales. -
Dimanche 2 novembre, le sieur Joseph Buquet, après avoir sonné la
prose à l'église de Castilly, est tombé subitement au milieu des
personnes qui l'entouraient. On s'est empressé de lui procurer des
secours, M. le curé a même quitté l'autel pour se rendre auprès de
lui, mais tous les soins étaient devenus inutiles : il était mort,
frappé d'apoplexie. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846
-
Police correctionnelle.
-
Audience du 10 mars. Cette
audience a été remplie par un nombre inaccoutumé de citations
correctionnelles. La
première concernait plusieurs vagabonds, prévenus d'avoir mendié avec
menaces. Un mois de prison chacun a été prononcé contre les nommés
Gohier, Bouton, Le Paulmier, Victoire Erin, Gorgelin et la femme Gorgelin.
7 années d'emprisonnement ont été appliqués à Goubert, et un an et un
jour de la même peine à Cécile Sallent, sa femme. —
L'enlèvement frauduleux de bois façonnés dans des ventes
dépendant de la forêt de Neuilly, amenait au banc correctionnel
Jean-Baptiste Sicard, sabotier à Castilly, Antoine Le Denier, Jean-Louis
Moisson, ouvriers sabotiers, et la femme Sicard, tous trois de Castilly. Sibard
a été condamné en 3 mois de prison ; les deux autres en chacun un mois.
La femme Sicard a été acquittée. —
Plusieurs vols de bois et de bourrées étaient reprochés à
Françoise Feret, femme Basley, journalière, à Pierre Crespin,
journalier, à Aimable Roger, à François Élisabeth, à Rose Paunier,
femme Élisabeth, tous les cinq de la commune de Crouay. Par suite du
débat le tribunal a prononcé 1 fr. d'amende contre la femme Basley ; 10 — Un délit de chasse, a fait condamner le nommé Jean Souffland, ouvrier serrurier à Bayeux, à 16 fr. d'amende, et le sieur Achille Le Gigan, de Bernesq, aux dépens. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre 1849 - Police correctionnelles. - Audience du mercredi 19 décembre 1849. —
Une condamnation en trois mois de la même peine a été infligée
à François Noël, voiturier à Castilly, et à Désirée Halley, sa
femme, pour avoir, à la complicité l'un de l'autre, volé pendant la
nuit, à l'aide d'une voiture et d'un cheval, une certaine quantité de
bois façonné dans la forêt de Neuilly, au préjudice de MM. Delaporle
et Demagny. (source :
L’Indicateur
de Bayeux)
Mai
1852 - L’orage.
- L'orage que nous
avons éprouvé lundi dernier s'est fait sentir sur une grande étendue de
pays. Le tonnerre a tombé sur le bord de la grande route de St-Lô à
Carentan et a déchiré un peuplier à un kilomètre du bourg de
St-Jean-de-Daïe. Le
canton d'Isigny a beaucoup souffert. D'énormes glaçons ont haché les
récoltes à Osmanville. A Castilly, trois bâtiments construits en pierre
et terre ont été en partie détruits par la foudre. A
Caen, le tonnerre a tombé près du cours Caffarely sur une cabane de
jardinier et dans un pré dépendant de Calix. Nous
n'avons pas appris qu'il ait commis de dégâts dans notre voisinage. Il
est à peu près certain que la foudre est tombée en plusieurs endroits
autour de notre ville, mais nous n'avons aucune certitude. Ces
doutes disent assez qu’il n'y a pas eu d'accident. Une personne digne de
foi nous a rapporté que, dans la forêt, le tonnerre avait tombé si
près d'un conducteur de bestiaux, qu'il en a été un moment comme
asphyxié sans que ni lui, ni les six bœufs qu'il conduisait aient été
autrement atteints. Les éclairs étaient violents et diversement
colorés. On eût dit souvent de globes ignés qui tombaient et
s'éteignaient près du sol, sans laisser aucune trace. A
Paris, où l'orage n'est arrivé que dans la nuit, la foudre a tombé dans
la cour d'une maison, avenue de La Mothe Piquet près les Invalides et a
amené l'explosion d'un petit conduit de gaz. Dans la ville, des
cheminées renversées par le vent, des toits endommagés notamment aux
Tuilleries et au Louvre. Nulle part de graves accidents. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Juillet 1852 - Nouvelles locales. - On sait que la rage se développe spontanément chez les chiens. En voici encore un exemple qui vient d'avoir lieu à Castilly. Les époux Bouillet avaient deux chiens. Pour se conformer aux prescriptions de l'autorité, pendant une très courte absence qu'ils devaient faire, ils en emmenèrent un à Neuilly, l'autre fut attaché à un bois de lit. En rentrant chez eux, ils trouvèrent celui-ci la tête basse, les yeux hagards, les couvertures du lit étaient en pièces, les chaises broyées. Il
fut constaté que ce chien était enragé, et son propriétaire dut
l'abattre sur le champ. (source : L’Indicateur
Août 1854 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. Lemenuet de la Jugannière. Audience du 5 août. Le 22 février dernier, Augustine-Louise Hamel, âgée de 25 ans, couturière, née et demeurant à Lison, profitant de I'absence de la dame Papillon, de Castilly, s'introduisit, à l'aide d'escalade, chez cette dame, et y vola, dans plusieurs meubles qu’elle parvint à forcer, divers objets mobiliers, entre autres, une montre en or et une somme de 525 francs. Déclarée
coupable de ce crime et de trois autres vols qu'elle a fini par avouer, la
fille Hamel, qui avait déjà subi à Rennes 13 mois de prison, a été
punie de 10 ans de travaux
forcés. (Source : Le Journal de Honfleur)
Décembre
1854 -
Un incendie. -
Un incendie, que l'on
attribue à la malveillance, a éclaté dans la nuit du 6 au 7 décembre,
en la commune de Castilly, canton d'Isigny, au moulin de la Fosse,
appartenant à M. de Kergorlay. Nous manquons de détails. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mars 1864 - A l'honneur. - A l'occasion de l'anniversaire de la naissance du Prince Impérial, qui est entré hier dans sa neuvième année, l'Empereur, sur la proposition du ministre de l'intérieur, a nommé chevaliers de la Légion-d'Honneur 78 maires des communes des départements. Parmi ces nominations figurent : - M. Morel. maire de Castilly (Calvados): 55 ans de services publics, dont 36 comme maire. A doté sa commune de plusieurs établissements d'utilité publique. Âgé de 88 ans. - M. Coulomb, adjoint au maire de Coutances (Manche), 26 ans de services municipaux membre du conseil d'arrondissement de Coutances; dévouement éprouvé aux intérêts publics. - M. de Marcambye, maire de Saint-Thomas, près Saint-Lô (Manche), 50 ans de services gratuits. Âgé de 77 ans. - M. Nollet de Malvoue, maire d'Appenay (Orne), 48 ans d'exercice âgé de 86 ans. (l'Ordre et la Liberté)
Avril
1868 -
Un incendie. -
Le 15 de ce mois, à 3 heures du matin, un incendie dont les causes
sont inconnues a consumé une partie de la couverture d'une maison
d'habitation appartenant au sieur Lesénécal Jean, cultivateur à
Cartigny-Lépinay, et habitée par la nommée Lefant Marie, femme Lepleux,
sabotier à Castilly. La
perte approximative est évaluée à 300 francs.
Septembre
1873
- Incendie. -
Un incendie
terrible, nous écrit-on de Castilly, a éclaté jeudi soir dans notre
commune. Une maison appartenant à la veuve Tison a été presque
entièrement brûlée, on a cependant conservé le plancher et tout le
mobilier. Le toit seul a été la proie des flammes, ainsi que 1 800 de
foin qui étaient dans le grenier. Il faut citer comme s'étant
particulièrement distingué, MM. Isaac Patin, Francis Patin,
François Bauquet, et surtout l'instituteur de la commune, M. Marius. De
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85
locaux, appartenant
à 73
communes, ont été
appropriés ou réparés
dans le Calvados -
Arrondissement
de
Bayeux : Tracy,
école de garçons ;
Vaux-sur-Aure, école mixte ; La
Bazoque, école mixte ;
Graye, école de garçons ;
Vaucelles, école
mixte ; Ranchy, école
mixte ; Castilly,
école de garçons ; Saint-Germain-du-Pert,
école mixte ;
Crépon, les deux écoles.
Septembre
1890 -
Crime impuni. -
Au
mois de mars dernier, un cultivateur de la commune de Castilly portait
plainte contre plusieurs personnes qu'il occupait pour vols de lait,
farine, œufs, etc…. Depuis le mois d'avril, l'enquête est terminée et
on n'entend plus parler de rien. Est-ce qu'il n'en serait plus question ?
Pourtant, les inculpés ont, dit-on, tout avoué.
Septembre
1892 -
Fête. -
Castilly. — Fête
le 4 septembre, jeux et divertissements, retraite aux flambeaux, bal, feu
d'artifice fourni par la maison du Bonhomme normand. (Source
:
Le Bonhomme Normand)
Janvier 1893 - Abandon d’enfants. - II y a environ six ans, une fille Joséphine Fouques, qui était, à l'époque, servante à Airel, confia un enfant de 13 mois à un sieur Aristide Levéel, journalier à Cartigny-l’Epinay. Le l4 avril 1891, elle confiait un second enfant de 15 jours à la même personne. Cette fille payait 39 fr. par mois pour ses deux enfants. Le
10 septembre, la fille Fouques, qui était servante à Castilly, quittait
sa place. Depuis cette époque elle n'a plus rien payé pour ses enfants
et, malgré d'actives recherches, on n'a pu la retrouver. Ces enfants vont
être placés à l'hospice (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin 1894 - Attentat au pudeur. - La femme Gaumain, demeurant à Castilly, canton d'Isigny, a déclaré à la gendarmerie qu'un attentat à la pudeur avait, été commis sur sa fille Germaine, par un individu du pays. (source le Bonhomme Normand)
Septembre 1896 - Castilly. - Fête le dimanche 13 septembre, messe et vêpres en musique avec le concours de la Fraternelle de Lison, jeux et divertissements, lancement d'un ballon et feu d'artifice fourni par Lemient, dépositaire du Bonhomme. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1896 - Les demi-sages-femmes. - C'est ainsi qu'on désigne, dans nos campagnes, les femmes qui aident leurs semblables à accoucher le moins douloureusement possible. Mais, à l'avenir, elles feront bien de le faire en muche, car, l'autre semaine, le tribunal correctionnel de Bayeux a encore condamné à l'amende la femme Alexandrine Leroy, 74 ans, de Castilly, et la veuve Marie Ouzou, 68 ans, à Mestry, sous prétexte qu'elles exerçaient illégalement la médecine. (source le Bonhomme Normand)
Mai 1899 - Pendu. - Le sieur Louis Castel, 66 ans, marchand de poisson à Castilly, qui devait, samedi dernier, passer en correctionnelle pour vol d'un arbre au préjudice du sieur Cornavin, s'est pendu. Il avait, à maintes reprises, dit qu'il tuerait le sieur Cornavin et qu'ensuite il se donnerait la mort. (source le Bonhomme Normand)
Octobre
1899
-
Recensement des chevaux.
-
Le recensement des chevaux, juments, mulets et mules de tout âge
aura lieu avant le 16 janvier 1900. Les
propriétaires devront déclarer à la mairie, avant le 1er
janvier 1900, tous les chevaux et mulets qui sont en leur possession. Il
ne sera pas fait, en 1900, de recensement des voitures attelées. (source
le Bonhomme Normand) Octobre
1899
-
Une récidiviste.
- La
fille Albertine Leprovost, 24 ans, a un enfant de 3 ans qu'elle élève. En
juillet 1898, elle accoucha de nouveau, chez son père, d'un enfant qui
disparut sans qu'on en ait retrouvé les restes. Elle prétend que cet
enfant n'a pas vécu et qu'elle l'a déposé dans un cellier, sous
une cuve renversée. Enfin,
au mois de juillet dernier, se trouvant enceinte pour la troisième fois,
elle accoucha, sans en rien laisser paraître, chez son maître, le sieur
Lecomte, cultivateur à Mestry. La fille Leprovost enveloppa le
nouveau-né dans un mouchoir en y ajoutant de la terre, puis elle le jeta
dans l'abreuvoir d'un herbage de Saint-Marcouf. Le
petit cadavre ayant été retrouvé cinq jours plus tard, la fille
Leprovost fut arrêtée, mais, comme il n’a pas été prouvé qu'aucun
des deux enfants soit né viable, le tribunal de Bayeux l'a
condamnée à un an de prison. (source le Bonhomme Normand)
Septembre 1900 - Accidents de chasse. - M. Richard, maire de Mestry, canton d'isigny, a reçu un plomb de chasse dans un œil. Le blessé s'est aussitôt rendu à Caen pour s'y faire soigner. —
Il y a quelques jours, à Cahagnes, canton d'Aunay-sur-Odon, un chasseur
imprudent tira sur un perdreau, mais le coup alla frapper une fermière du
pays. Elle a reçu, près de l'œil
droit, un plomb qui n'a pu encore être extrait.
(Source : Le Bonhomme
Mai
1901 -
Affaire délicate. - Clotilde
Lemaître a 20 ans, elle habite Castilly, canton d'Isigny. Elle est
enceinte. Elle prétend que l'auteur de cet accident le sieur Alfred Viel,
27 ans, cultivateur du pays. Depuis
quelque temps, Clotilde Lemaître poursuivait le sieur Viel afin
d'obtenir, par le mariage la réparation de la brèche faite à son
honneur. Comme il faisait la sourde oreille,
Clotilde Lemaître eut recours à des menaces qu'elle a mises à
exécution, car, après une dernière tentative infructueuse de
réparation, elle a d'abord flanqué une gifle au sieur Viel, puis lui a,
tiré deux coups de revolver, dont un l'a atteint légèrement à la
cuisse. La
fille Lemaître a été arrêtée. Elle accuse toujours Viel d'être
l'auteur de sa grossesse. Lui, nie énergiquement. Du reste, il parait que la fillette était un peu légère et inconséquente. Quoi qu'il en soit, il faut que le sieur Viel ait eu des relations assez intimes avec cette fille pour qu'elle puisse l'accuser d'être l'auteur de son « malheur ». (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - les saints de glace. - Les 11 mai, saint Mamert ; 12, saint Pancrace ; 13 saint Servais, connus sous le nom de Saints de Glace, se sont passés avec un temps incertain et frais mais pas de glace, heureusement pour les arbres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1901 - Recherche de la paternité. - La fille Clotilde Lemaître, 20 ans, demeurant à Castilly, canton d'Isigny, s'étant trouvée enceinte, prétendait que le sieur Alfred Viel, 27 ans, en était l'auteur, et voulait à toute force qu'il l'épousât. De son côté, Alfred Viel jurait qu'il était aussi innocent que l'enfant dont on l'accusait d'être le père. La fille Lemaître, des prières passa aux menaces, qu'elle mit à exécution, car, un jour, après avoir giflé Alfred Viel, elle lui tira deux coups de revolver, dont une balle l'atteignit à la cuisse droite. La fille Lemaître a comparu devant le tribunal de Bayeux, qui l'a condamnée à un an de prison mais avec la loi Bérenger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1903 -
Élection d'un maire. -
Le 12 février, M. Félix Décoville a été élu maire de Mestry,
en remplacement de M. Richard, démissionnaire.
Mars 1903 - Noyé dans un fossé. - Le sieur Louis Anquetil, 46 ans, journalier à Castilly, canton d'Isigny, émondait des arbres près d'un fossé rempli d'eau. Le malheureux, qui était épileptique, fut pris d'une crise et tomba dans le fossé. Quand on le retira, il avait cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Chevaux de gendarmes. Une commission de remonte se réunira le 25 mars, à 7 heures du matin, hôtel de la Gendarmerie, pour acheter les chevaux nécessaires à la maréchaussée du Calvados, de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Les chevaux hongres et juments devront être de préférence de robe foncée, avoir de 4 à 8 ans et mesurer de 1 mètre 53 à 1 mètre 58. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Noyée. -
On a trouvé, noyée dans un abreuvoir, à Castilly,
près d'signy, la fille Augustine Degroult, 33 ans, demeurant à Mestry.
Elle avait le cerveau fortement détraqué et était sujette à des
attaques d'épilepsie. C'est dans une de ces crises qu'elle est tombée à
l'eau et s'est noyée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1915 -
Mort sur la route.
- En
se rendant à l'église
pour dire sa messe, le curé de Caslilly, près Isigny, a trouvé un homme
presque nu, couché sur le bord de la route.
Ou lui donna aussitôt des soins, mais, le malheureux expira sans
avoir pu donner, aucun renseignement. On a trouvé dans ses vêtements une
somme de 56 francs
Mars
1915 -
Une terrible mort.
-
Un épicier de
Castilly, près Isigny, M. Émile Marie, 56 ans, s'est tranché la gorge
d'un coup de rasoir. Malgré les soins qui lui ont été donnés, il n'a
pu survivre à son horrible blessure. Il avait manifesté plusieurs fois
le désir d'en finir avec la vie.
Août 1918 - Service Postal. - A partir du 1e septembre prochain cette commune, au lieu d'être desservie par le bureau de poste d'Isigny, sera rattachée à celui de Lison. Dorénavant les adresses devront donc être ainsi libellées: Monsieur X. à Castilly par Lison (Calvados).
Septembre 1920 - Inauguration du Monument. — Lundi c'était l'inauguration du monument aux morts de la guerre. Des discours ont été prononcés par les notabilités du lieu.
Août 1922 - Inauguration d’un vitrail. - Dimanche 6 août aura lieu l'inauguration d'un vitrail dans l'église de Castilly. placé en souvenir des enfants de la commune morts à la guerre. A 10 h. messe pour le repos de l'âme des soldats. Vêpres à 3 h. 30 allocution par M. le Curé de Castilly et bénédiction du vitrail.
Janvier
1925 -
Médaille d’honneur communale.
- Par
arrêté paru au Journal officiel du 1er janvier, la médaille
d'honneur communale a été décernée aux agents municipaux dont les noms
suivent : Baumanne (Prosper), à Caen. Gervais
(Léon), à St-Martin-de-Mieux. Guéron
(René), à Martigny. Henry
(Jules), à Soumont-St-Quentin. Laisney
(Raoul), à Bretteville-l'Org. Le
Monnier (Désiré), à Caen. Marie
(Émile), à Caen. Nias
(Félix), à Castilly. Morel
(Louis), à la Folie. Mostier
(Ernest), à Venoix. Savet
(Alexis), à Cagny. Surirey
(Emile), à Aubigny. Vaussy
(Pierre), à Chouain. Bisson
(Paul), à St-Marc-d'Ouilly. Calandeau
(Lucien), à Jurques.
Octobre 1926 - Un contribuable irascible. - Foucher Alphonse, 62 ans, propriétaire à Mestry, s'était rendu à la mairie pour payer ses impôts. Sur une demande d'explications adressée à M. le percepteur, il a traité ce dernier, ainsi que le maire de Mestry, de voleurs et de voyous. 2 mois de prison.
Juillet
1927 -
Une brute.
- A Castilly, canton
d'Isigny, Constant Le Bâtard, 26 ans, a frappé sans motif, à coups de
poing et de pied, une ménagère, Mme Rachinel, qui rentrait des
vêpres. Après quoi, il a volé dans le cimetière une bicyclette
déposée par M. Hamel, domestique à Neuilly. Arrêté, Le Bâtard qui a
déjà été condamné pour coups n'a pu que reconnaître ses
nouveaux méfaits.
Novembre 1937 - Une débitante se tranche la gorge. – Mlle Fernande Mauger, 15 ans, étant montée â la chambre de ses parents pour y chercher de la monnaie, trouva la porte fermée à clef. Ayant, aperçu du sang, elle enfonça la porte et se trouva en présence du corps de sa mère tombée au pied du lit, la gorge tranchée. Un rasoir se trouvait auprès du cadavre. La mort avait été instantanée. Les
époux tenaient un café-épicerie à Castilly, hameau de la
« Forêt ». Mme Manger, âgée de 48 ans, n'avait jamais
manifesté la moindre intention de mettre fin à ses jours. Le
ménage était très uni et les affaires prospères. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1944 - Fait
divers. -
M. Eugène Julien,
68 ans, ouvrier agricole à Castilly, était occupé au transport
d'arbres. Le véhicule qu'il conduisait était chargé d'un tronc de 10 m.
Le cheval prit peur tout à coup et s'emballa. Le charretier se précipita
à la tête de l'animal, mais se prenant les pieds dans les guides, il
tomba et le lourd véhicule lui passa sur le corps. Porté chez lui,
à Isigny, le malheureux y
expirait, à son arrivée.
Mai
1944 -
Une nomination. - Le
10 mai dernier, M. Georges Françoise a, devant le tribunal d'Isigny,
prêté serment en qualité de garde champêtre de la commune de Castilly.
Cette nomination a été accueillie avec d'autant plus plaisir que lors de
la récente fête organisée aux Oubeaux, au profit des prisonniers, M.
Georges Françoise s'était, une fois plus, dépensé sans compter pour
aider donner le bon exemple parmi les jeunes. (Journal de Normandie)
Les
fonctions d’adjoint ont été confiées à M. Mauger qui succède à M.
Bazire, démissionnaire également. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Les liaison téléphonique dans le Bessin.
- La
municipalité de Castilly envisage de doter la commune d’une cabine
téléphonique qui serait installée chez M. Georges Françoise, face à
la mairie. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Lorsque tout est fini. -
Abandonnée par son amoureux, Mlle J. L........, 20 ans, de
Castilly, rencontrant l’infidèle au bras d'une autre conquête, voulut
lui demander quelques explications. Le jeune homme, A. L......., garçon
boucher, à Bernesq, nargua la délaissée qui s'éloigna non sans lui
avoir jeté une pierre. Le lapidé rejoignit la jeune fille qu'il frappa
à coup de poings, cherchant même à l'atteindre avec une bouteille. Mlle
L……., a porté plainte pour violences. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1950 -
Un maire démissionne. -
Pour raisons personnelles,
M. Bazire, maire de Castilly, a adressé sa démission au sous-préfet de
Bayeux. (Le Bonhomme Libre)
Février 1965 - Castilly-la-Forêt a fusionné le 15 février 1965 avec la commune de Mestry sous le nom de Castilly. |
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CASTILLY - Le Calvaire |
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