UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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CAUMONT - l'ÉVENTÉ

Canton de Caumont-l'Éventé

Les habitants de la commune sont des Caumontais, Caumontaises


Février 1901   -   Assassinat d’un vieillard.  -  Le sieur Pierre Dupont, 82 ans, cultivateur à Caumont-l'Éventé, habitait une maison isolée, au milieu d'un herbage.

Samedi, sa porte étant restée fermée, on prévint son neveu, demeurant également à Caumont. Ce dernier se rendit au domicile de son oncle, dont il trouva le cadavre étendu sur le dos, le visage recouvert de plâtras et de bois provenant du plafond effondré.

On crut tout d'abord à un accident, mais la disparition des brodequins, du pantalon et du porte-monnaie du vieillard prouvait, de façon évidente, qu'il y avait crime. D'ailleurs, on découvrait bientôt, dans un grenier, une paire de brodequins et, dans l'étable, sous un baquet, une blouse en loques et une chemise n'appartenant pas à la victime.

L'autopsie a établi que la mort provenait de coups sur la tête avec un instrument contondant. La gorge portait des traces de strangulation.

Au cours de l'enquête, les soupçons se portèrent sur un ancien domestique de la victime, le nommé Lécot, 24 ans.

Grâce à d'actives recherches, Lécot, a pu être arrêté, mercredi, à Caen, chez le sieur Lebenoist, aubergiste, rue Formage. Il a avoué. C'est Lécot qui a éventré lui-même le plafond de l'appartement du vieillard afin de dissimuler son crime.

Il est né à Lamberville (Manche). Détail cynique : le soir du crime, Lécot s'amusait à jouer de l'accordéon dans une auberge de Caumont. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   L’immoralité à la campagne.  -  La gendarmerie de Caumont procède à une enquête relative à des attentats contre nature commis sur la jeune Augustine Levavasseur, 16 ans, servante à Sept-vents, par les nommés Pierre Fouques, 18 ans ; Aimable Gilles, 33 ans, charpentier, demeurant tous deux à Septvents, et Louis Gedefroy, 18 ans, charpentier à Cahagnes. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1901   -   Condamnation à mort.   -   Le 25 janvier, Désiré Lecot, 25 ans, quittait Caen pour se rendre à Lamberville (Manche) où habitent ses parents, mais bientôt il changea de route et prit celle de Caumont, où il avait précédemment été en service. Il alla frapper à la porte du sieur Dupont, vieillard de 82 ans, qui habitait une petite masure située au milieu d'un herbage. Lecot demanda à boire au vieillard. Pendant qu'il lui versait un verre de cidre, Lecot lui porta un violent coup de pied qui le fît tomber à la renverse, puis il se jeta sur le malheureux et lui serra le cou avec les doigts. Comme il râlait encore, l'assassin ramassa de l'argile et en emplit la bouche du vieillard qui est mort asphyxié.

L'assassin avait commis son crime pour voler. Il s'empara d'abord d'un porte-monnaie contenant 162 fr., puis il échangea son pantalon, sa casquette et ses brodequins contre ceux de sa victime.

Une partie de la journée, l'assassin reste à Caumont à faire des achats et à boire. Ensuite, il se rend à Lamberville, chez ses parents, où on fête son retour en buvant et en chantant. Lui, l'assassin, s'accompagnait en jouant de l'accordéon. En quittant Lamberville, Lecot se rendit à Caen, où il a été arrêté dans une maison meublée de la rue Formage. Il n'avait plus que 5 fr. sur lui.

L'accusé, après avoir essayé de soutenir qu'il avait été provoqué par sa victime, a fini par tout avouer en soutenant avec une certaine énergie qu'il n'avait pas prémédité la mort du vieillard.

Lecot est un grand et fort gaillard qui pouvait subvenir à ses besoins par le travail, mais il était paresseux.

A l'audience, il est resté impassible, paraissant indifférent à ce qui se passait. Le réquisitoire du ministère public réclamant sa tète, la plaidoirie de son avocat essayant d'apitoyer le jury n'ont produit sur lui aucun effet.

Le jury ne lui ayant pas accordé de circonstances atténuantes, Lecot a été condamné à la peine de mort. En entendant la terrible sentence, il a eu un mouvement nerveux, le rouge lui est monté à la face, mais c'est tout. Bientôt, il reprenait son impassibilité, et c'est d'un pas assuré qu'il a regagné la prison où il a dîné de bon appétit.  Défenseur : Me  Lenouvel. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1901   -   La vie d'un condamné à mort.   -  Désiré Lecot, l'assassin du malheureux vieillard de Caumont, accepte son sort avec indifférence. C'est une véritable brute inconsciente. Il mange bien et dort de même. Ce qui le fait le plus souffrir, ce sont les piqûres de punaises dont sa cellule est garnie, avec la camisole de force qui lui enlève l'usage de ses mains, il ne peut pas se gratter. 

Dans la journée, il joue aux cartes ou aux dominos et cause avec ses gardiens qui lui font espérer qu'en raison de son jeune âge il sera gracié. Lecot a 25 ans. Jamais il ne sort de son étroite cellule où il est solidement garrotté pendant la nuit, malgré qu'il soit comme le jour toujours surveillé par des gardiens. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1901   -   Les passes temps d’un condamné à mort.  -  La cour de cassation a rejeté le pourvoi d'Armand Lecot, condamné à la peine de mort par la cour d'assises du Calvados pour avoir, à Caumont, tué à coups de sabot vieillard de 82 ans. Cette décision a été cachée à Lecot qui compte, avec raison beaucoup plus sur une commutation de peine. Plein de confiance, il mange, boit et dort bien, une partie de la journée, il joue aux cartes ou aux dominos avec ses gardiens. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   La grâce d’un condamné à mort.  -  Ainsi que nous l'avions prévu, Lecot, qui a tué à coups de sabot un vieillard de 82 ans habitant Caumont, a été gracié. Sa peine a été commuée en celle des travaux forcés à perpétuité. Quoiqu'il s'attendit à sa grâce, Lecot a ressenti un frisson de joie et des larmes ont mouillé ses yeux.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1901    -   Des gaillards trop entreprenants.  -  La dame Blanchet a déclaré à la gendarmerie d'Orbec qu'un soir, vers neuf heures et demie, revenant de Saint-Germain-la-Campagne, elle avait rencontré le nommé Lerebours, journalier à St-Germain, qui, après l'avoir frappée, se serait livré sur elle a des actes répréhensibles.

— De leur côté, les gendarmes de Caumont sont en train de faire une enquête au sujet d'actes de même nature commis par un fonctionnaire, vis-à-vis d'une femme qu'il aurait rencontrée seule dans les champs. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1903  -  Chaleurs.   -   Après le froid et la pluie, les chaleurs. Le thermomètre est monté à 25°. Pourtant, les gens d'Espagne sont plus à plaindre que nous. Ils ont eu 49° à l'ombre et 59° au soleil. Pas étonnant que les Espagnols aient la tête chaude. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1903  -  A propos de pommes.   -   Les Allemands boivent du cidre comme les Normands. D'ordinaire, ils nous achètent nos pommes, mais, comme ils savent que cette année nous n'en avons guère, ils les font venir de Bohème où la récolte est très abondante. On ne s'attendait guère, chez nous, à voir les Bohémiens nous faire une semblable concurrence. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1903  -  Les trains Scotte.   -   On se rappelle les lourdes guimbardes à vapeur, peinturées de jaune, qui devaient faire le service de Caen à Caumont et qui ne pouvaient jamais monter la rue de Bayeux. On va les vendre aux enchères, avec tout le matériel d'exploitation. La liquidation de la Société Scotte était attendue depuis pas mal d'années, mais elle n'avançait guère plus vite que ses trains. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1903  -  Aux bouilleurs de cru.   -   Le ministre des finances vient de publier deux décrets sur le régime des bouilleurs de cru.

L'un s'applique aux opérations mêmes des bouilleurs de cru, l'autre à la surveillance des alambics. Les dispositions qu'ils renferment sont plus rigoureuses que celles de la loi elle même, pour s'y soustraire, un grand nombre de cultivateurs renonceront à bouillir. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1905  -  Un sac de dépêches disparu. -  Le 2 janvier, le courrier de la poste a perdu, entre le bureau de Caumont et environ le premier kilomètre au sortir de cette commune,  contenant la poste de Livry.

Ce sac qui refermait plusieurs lettres avec mandats, a dû être trouvé et volé par un individu qui espérons-le, ne tardera pas à être découvert. 

 

Janvier 1907  -  Exploits de pickpockets.   -  M. Ernest Desdoit, cultivateur à Cahagnes, se trouvant sur la place du marché de Caumont, près d'un déballage de tissus, lundi vers midi, a eu  son porte-monnaie soustrait par un adroit filou. Ce porte-monnaie contenait une somme de 67 francs. Le même jour et à peu près au même endroit, Mme Eugène Lebouteiller, ménagère à Livry, a eu également son porte-monnaie, contenant une vingtaine de francs pris dans la poche de sa robe. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1907  -  Un projet de loi contre les corbeaux.  -  M. de Villebois-Mareuil, député de la Mayenne, vient d'élaborer avec le comte Clary, président du Saint-Hubert-Club de France, un projet de loi destiné à donner satisfaction aux chasseurs et aux agriculteurs. Il s'agit de la création de postes de Tierceliers dans toute la France, en vue de la destruction des oiseaux de  proie, des petits fauves et principalement des corbeaux. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1907  -  Funèbre découverte.  -  Le 2 février, le nommé Pieu, journalier, entendant beugler de façon insolite les bestiaux de M. Alphonse Martinière, 61 ans, cultivateur à Caumont, se mit a la recherche de ce dernier, ne le trouva pas à son domicile, et le lendemain matin s'étant transporté au jardin de M. Martinière, à 29 mètres de là, il découvrit le pauvre homme  étendu sans vie la face contre terre.

M. Martinière souffrait depuis longtemps d'une maladie de cœur et se plaignait d'étourdissements. Il a dû succomber à une crise cardiaque. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1912  -  Un émule de Bonnot.  -  Les gendarmes de Caumont se sont rendus maîtres, non sans peine, du nommé Lepeltier, mécanicien, qu'ils étaient allés trouver parce qu'il était  inculpé de coups et menaces de mort à l'égard de sa femme. En les voyant Lepeltier braqua sur eux un revolver. " c'est ici le fort chabrol ; je ferai comme Bonnot et Garnier. Vous ne me  sortirez pas vivant". Ont alla chercher du renfort. Lepeltier tira alors un coup de revolver qui n'atteignit pas le gendarme resté de faction. Se trouvant en cas de légitime défense, celui -ci  mit en joue à son tour le forcené et lui cria de se rendre. L'autre continua à brandir son arme. Ce que voyant le gendarme tira, mais sans toucher Lepeltier qui rentra chez lui.

M. Debeaux, maire, arriva et le somma à nouveau de se rendre, Lepeltier ouvrit une fenêtre ; on crut qu'il allait tirer. Puis tout à coup, jetant son revolver, se rendit aux gendarmes.  Caumont n'a pas eu son fort chabrol et heureusement l'affaire ne se termina pas d'une façon sanglante. Mais on en reparlera longtemps dans le bourg.

 

20 Juin 1912  -  L'affaire Lepeltier.  -   Il est établi que Gaston lepeltier,  31 ans, mécanicien dont nous avons annoncé la dramatique arrestation, est un alcoolique, après avoir été jadis un  excellent ouvrier. Il a avoué avoir martyrisé, menacé de mort sa femme, ainsi que d'avoir mis en joue son père avec une carabine. On sait, d'autre part, qu'il a tiré un coup de revolver, sans  l'atteindre sur le gendarme Dagorne. Lepeltier a été écroué à Bayeux. Il est originaire de Caen.  

 

Janvier 1913  -  On avait grisé le facteur !  --  C’est une bien mauvaise habitude que de payer la goutte aux facteurs, en guise d’étrennes, au lieu de leur faire simplement un petit don d’argent.

Hyacinthe Marie, piéton à Caumont en a été victime. On l’a si abominablement grisé au cours de sa tournée, qu’il a dû rester couché dans une étable, à Sainte-Honorine-de Ducy. Il a  voulu,  le soir, rentrer à Caumont, mais, vaincu par l’ivresse, il a dû s’arrêter de nouveau.  Malheureusement, sa femme et la receveuse des postes ont perdu la tête et l’ont fait rechercher,  si bien que le pauvre diable, qui pourtant avait très bien fait sa tournée et n’avait détourné aucune valeur, a bénéficié d’un procès-verbal pour ivresse et d’une plainte à l’administration ! On n’est  jamais trahi que par les siens.

 

Février 1913  -  Une femme pas douce.  -  C'est Alphonsine Marguerite, femme divorcée Bacon, ménagère à Caumont. Elle avait avec elle sa vieille mère, âgée de 76 ans, grabataire, et  elle lui rendait la vie dure. Dernièrement sa sœur, Clémentine Godard, ménagère à Livry, venait lui apporter 15 francs, pour contribuer aux dépenses de leur mère. En remerciement    l'ex-femme Bacon l'assaillit à coups de pieds, coups de poing et même coups de bâton. La femme Godard fut blessée assez profondément au sourcil gauche et couverte de sang. Elle  partie, la furie se retourna contre sa pauvre mère, lui jetant à la tête un plat et  une lampe Pigeon, qui la blessèrent  aussi à la tête. La vieille femme se leva péniblement et alla se réfugier  chez son autre fille. La scène se termina par une dernière raclée, mais ce fut l'ex-femme Bacon qui la reçut de son amant, lequel parvint enfin à la calmer. Il aurait peut-être mieux fait que  commencer par là.

 

Mars 1914  -  Infraction à la loi sur les bureaux de placement.  -  Berthe Souef, 30 ans, ménagère à Caumont, poursuivie pour ouverture d'un bureau de placement sans déclaration  préalable, s'est entendu condamné à 25 fr. d'amende (sursis).

 

Septembre 1918  -  Un incident au marché.  -  M. Marc, attaché d'intendance, en résidence à Caen, chargé du contrôle des prix de vente des denrées alimentaires, a été l'objet d'une manifestation hostile au marché de Caumont. Un procès-verbal pour outrages a été, notamment, à Mme Ollivier, cultivatrice à Livry, qui se montrait particulièrement agressive.

 

Janvier 1920  -  Déménagement clandestin   -   Au moment de la mobilisation de son mari, qui était conducteur du secteur électrique de Caumont-l'Eventé, Mme veuve Plassier s'était retirée à Laval. Avant son départ, elle avait entassé dans divers locaux de l'usine de Caumont, laissés à sa disposition, des meubles dont une armoire, remplie de linge et d'effets, et de nombreux autres objets. 

Revenue, ces jours derniers, pour déménager, Mme Plassier constata que la plupart des objets lui appartenant avaient disparu. On en a retrouvé une assez grande quantité chez les époux Devos, réfugiés belges. 

Mme Plassier évalue à 2 000 fr. le montant des objets disparus. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1922  -   Un Noël mouvementé.   -   A l'office de la messe de Minuit, à Caumont, François Boullé, 24 ans, employé à la fromagerie, de Caumont, a apostrophé du bas de l'église, pendant, qu'il était en chaire M. l'abbé Farolet, curé-doyen de Caumont, et l'a traité de menteur. Il est revenu à la charge une seconde fois, renouvelant son insolence et sifflant le prédicateur. Des hommes ont sorti de l'église le perturbateur, qui disparut dans l'obscurité.

Plainte a été portée. Une manifestation aussi stupide que celle-là mérite vraiment une sanction. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  A la cloche de bois.   -   Un matin que M. Dupont, 55 ans, journalier à Caumont, était encore au lit, son ex-amie, Gabrielle Hamelin, depuis femme Grapp, habitant dans l'Aisne, s'est présentée chez lui en compagnie de sa sœur, la veuve Morin de Trungy et d'un homme inconnu. Tous trois ils ont enlevé et placé sur une voiture de la literie et une partie du mobilier de la maison, puis ils ont disparu sans tambour ni trompette.

Dupont qui estime son préjudice à 2 000 francs et qui affirme que tout ce mobilier lui appartenait, a porté plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1923  -  Électrification des campagnes.  -  Dimanche 17 juin le Comite du Syndicat pour l'électrification des communes du canton de Caumont, s'est réuni à la mairie de Caumont, sous la présidence de M. Labbey, conseiller général, pour constituer son bureau. Ont été élus Président, M. Labbey. conseiller néral, maire de Caumont ; M. Levigoureux, conseiller municipal de Caumont ; secrétaire, M. Marie Jules, conseiller municipal de Cormolain.  

 

Juin 1924  -  Tué d’un coup de poing.  -  Le 28 mai, M. Masset, 27 ans, couvreur, qui avait travaillé ce jour-là chez M. Guérin, à Placy-Montaigu (Manche), voulait, quoiqu'en état d'ivresse, revenir à Caumont sur sa bicyclette. Un jeûne domestique de 18 ans, employé chez M. Guérin, tenta de l'en empêcher.
Masset le gifla et lui asséna quelques coups de poing. Le domestique riposta par un coup de poing à la poitrine. Masset tomba et resta inanimé sur le sol. On le ramena à Caumont il succomba deux jours après sans avoir repris connaissance. Il était marié et père de deux enfants. Le Parquet de Bayeux s'est transporté à Caumont l'autopsie du cadavre a été faite par le docteur Dietz, médecin légiste.  

Janvier 1925  -  Où est le stylo ?  -  Dernièrement, un parent de M. Angot, maître d'hôtel à Caumont, lui remettait un stylo, qu'il avait trouvé dans la cour de l'hôtel. Il fut reconnu pour être celui de M. Lenfant, représentant de commerce à Caen, parti le jour même, auquel il serait remis à son prochain passage, qui eut lieu la semaine dernière. On fouilla alors le tiroir-caisse, dans lequel le stylo avait été placé, mais il ne s'y trouvait plus.

M. Angot suppose s'en être servi un jour et l'avoir laissé sur sa caisse, d'où, croit-il, Il aurait été pris par … un jeune homme, dont il a cru devoir faire connaître le nom aux gendarmes. (source : L’Indicateur de Bayeux)

Janvier 1925  -  Arrestations.  -  Les gendarmes de Caumont ont arrêté, pour vagabondage, le nommé Arthur Mordret, né à Mayenne, déjà quatre fois condamné. Cet individu a avoué que ne travaillant pas il avait été chassé par une femme avec laquelle il habitait à Condé-sur-Vire.

SEPT VENTS. Sur la plainte de M. Lamy, cultivateur à Saint-Ouen-des-Besaces, les gendarmes ont arrêté à Sept-Vents, le nommé Levannier Auguste, sans domicile fixe, auteur d'un vol de linge au préjudice du plaignant. (source : L’Indicateur de Bayeux)

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