1er Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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CAUMONT - l'ÉVENTÉ

Canton de Caumont-l'Éventé

Les habitants de la commune sont des Caumontais, Caumontaises


Août 1926  -  Voleur arrêté.  -  Mme veuve Bougiard, 67 ans, débitante à Caumont, a porté plainte contre un sieur Albert Devillepoix, 31 ans, domestique, originaire d'Amiens, travaillant à Caumont, qui, profitant d'une courte absence de la fille de Mme Bougiard, qui venait de lui livrer du tabac, a soustrait dans le tiroir-caisse deux billets de 100 francs. Rejoint peu après, Devillepoix reconnut son vol et remit l'argent, mais les gendarmes prévenus l'ont mis en état d'arrestation. Ce même individu avait soustrait au mois de mai dernier une somme de 30 francs dans le tiroir de Mme James, 46 ans, débitante à La Lande-sur-Drome, qu'il restitua également.

 

Janvier 1932   -   L’imprudence d’un ouvrier pâtissier.   -   M. Le comte, mareyeur à Caumont-l'Eventé se rasait à la fenêtre de sa chambre, sise au premier étage de son habitation, lorsqu'il entendit un bruit sec contre un carreau. Au même moment un projectile lui frôlait le visage.

Remis de sa surprise, M. Lecomte constata que le projectile, cause de ce bruit était une balle de carabine de 6 m/m qui était allée s'aplatir contre le mur de la chambre.

M. Lecomte porta aussitôt plainte et l'enquête permit de découvrir rapidement l'auteur de cet acte imprudent, l'ouvrier pâtissier Aubertin Henri. Celui-ci a prétendu qu'en l'absence de son patron, il avait pris une carabine du tir forain que ce dernier exploite pendant l'été, pour aller faire un carton dans le jardin. C'est en revenant de cet exercice que dans la rue ayant manipulé la carabine, restée chargée, le coup partit, sans qu'il sache trop comment.

Signalons qu'après avoir été dédommagé, M. Lecomte a retiré sa plainte. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1932   -   Les empoisonneurs de rivières.   -   Une enquête est ouverte par la gendarmerie de Villers-Bocage relativement à un nouvel empoisonnement de l'Odon où de nombreux poissons ont péri. On croit que le déversement des matières nocives a été opéré vers Tournay. Une sévère sanction s'impose.

-       Par ailleurs, M. Emile Ménard, 36 ans, meunier à Caumont-l'Eventé, a constaté que le ruisseau « Le Montpied », qui alimente son moulin, était empoisonné.

Depuis plus de deux mois, tous les résidus d'une usine voisine sont déversés dans le lit du cours d'eau qui est absolument infecté, et aucun animal n'y peut plus s'abreuver. D'autres riverains confirment l'exactitude de ces faits.

Le directeur de l'usine, entendu par la gendarmerie, prétend que ces eaux n'ont aucune acidité et ne peuvent nuire aux animaux et qu'avant  d'être déversées, elles passent dans deux bacs de décantation. C'est à voir ! (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1932   -   Mortelle imprudence   -  Deux jeunes gens de Caumont-l'Éventé, élèves-maîtres à l'École normale d'instituteurs de Caen, MM. Paul Lepelletier, 17 ans, Coupey, 19 ans. et André Daligaux, instituteur, en villégiature à Caumont descendaient en bicyclette la côte de Caumont vers Caen, les pieds sur le guidon.

Dans la descente, M. Lepelletier fit une chute, son camarade, M. Coupey, se jeta sur lui et tomba également. Par malheur, le pavillon de la roue avant de la bicyclette de M. Coupey heurta M. Lepelletier à la tête.

Ce dernier, la boite crânienne défoncée, fut tué sur le coup. . (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1936  -  Un odieux individu.   -   A la suite d'une enquête menée par les brigades de Dozulé et de Caumont-l'Eventé, et sur mandat du Parquet de Caen, les gendarmes de notre ville ont arrêté le nommé Jean Fosset, 29 ans, coiffeur, demeurant rue du Vaugueux, n° 15, accusé d'attentats à la pudeur sur la personne de la fillette de sa maîtresse, Thérèse R……....,  âgée de 12 ans. 

Les faits se seraient passés à Dozulé et à Caumont ou Fosset était entièrement établi. 

Fosset oppose de formelles dénégations aux accusations dont il est l'objet de la part de sa victime, et de la mère de celle-ci. Conduit au Parquet, il a été écroué. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1936  -   Une auto prend en écharpe une carriole.  -  Un accident d’auto, heureusement sans gravité, s'est produit mardi, à Caumont-l'Eventé, sur la route qui va de cette localité à Torigni-sur-Vire. M. Marcel Mette, boucher à Torigni, suivait la grande-route venant de Caumont. Au carrefour situé après la gendarmerie, il se trouva en présence d'une carriole  attelée d'un cheval et conduite par M. Jehanne, cultivateur à Vidouville, qui débouchait sur sa droite, venant de La Vacquerie. 

Roulant à vive allure, M. Mette ne put éviter la collision et la carriole, dont le cheval se trouva dételé, fut complètement démolie. L'auto de M. Mette alla au fossé et fut très fortement  endommagée. 

Quant aux occupants des voitures, M. Mette se tira indemne de l'accident, ainsi que M. Jehanne, mais la mère de celui-ci qui l'accompagnait, fut atteinte de multiples coupures aux mains et à la figure. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

 Septembre 1936  -   L’heure d’hiver sera  rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre.  -  En vertu des accords passés avec l'Angleterre et la Belgique, l’heure d'hiver sera rétablie dans la nuit  du samedi 3 au dimanche 4 octobre prochain. 

A minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une heure. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1936  -   Brûlé par une explosion de gaz.  -  Le jeune Marcel Darot, âgé de 15 ans, employé chez M. Boudessel, marchand de primeurs à Caumont-l'Eventé, a été grièvement brûlé à la figure par une explosion de gaz.

En quittant le local chauffé au gaz où sont déposées des bananes, le jeune homme ne s'aperçut pas que la flamme du brûleur s'était éteinte. Rentrant ensuite, il voulut la rallumer et c'est  alors que l'explosion se produisit brûlant grièvement le jeune homme qui a reçu les soins du docteur Picot. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1937  -  Foire de Quasimodo à Caumont-l’Éventé.  -  Le Maire de Caumont a l'honneur d'informer le public que la foire Quasimodo aura, lieu sur la place Saint-Ciair, le jeudi 8 avril à  partir de 8 heures. 

Cette foire sera franche de tous droits, sauf pour les porcs. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Le riche héritier n’était qu’un escroc.  -   Un ingénieux escroc, Camille Martin, déjà poursuivi pour d'autres méfaits, a réussi à se faire héberger à Caumont et à faire des dupes, en racontant qu'il était sur le point de toucher chez un notaire des environs, un héritage assez important. 

Il prit pension chez M. Angot, hôtelier à Caumont, pendant, deux jours, mais naturellement il oublia de payer la note. 

Il se présenta sous un faux nom chez M. Gaston Gosset, manœuvre, qui accepta de lui prêter un costume propre pour se rendre chez le fameux notaire, mais le costume a disparu avec lui.  Pour mettre son bienfaiteur en confiance il l'emmena faire divers achats, chez M. Lebouteiller, notamment où il commanda 200 bottes de foin, dont il ne prit jamais livraison. 

Enfin, chez M. Gosselin, débitant, il fit servir généreusement une tournée d'apéritifs qui ne sera sans doute jamais réglée. 

Toutes les victimes de Martin ont déposé une plainte contre lui, et il fait l'objet d'actives recherches. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  Découverte d’un cadavre.  -  On a découvert, à l'entrée d'un herbage, le cadavre de M. Delafontaine. La mort semblait remonter à quelques heures. Le Docteur Picot, de Caumont, appelé sur les lieux, a conclu à une mort naturelle. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Un tragique accident de chasse.  -  Hier matin, au cours d'une partie de chasse, l'instituteur de Caumont-l'Eventé, M. Lehot, en tirant un lièvre, a blessé très grièvement son ami, M. Landgrand, marchand de porcs à Caumont, qui a reçu des plombs dans la tète. 

M. landgrand a été transporté à la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux, où il est décédé. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1938  -  La tempête.  -   La tempête a repris avec une extrême violence dans la nuit de samedi à dimanche, atteignant son maximum vers 3 heures du matin.

A Caen, un arbre a été abattu sur le Grand Cours, un autre a été brisé sur les promenades Saint-Julien. Sur les routes avoisinantes, et en particulier sur la route de Bayeux et aux environs de Falaise des arbre ont été également abattus. Dans le pays d'Auge, de nombreux pommiers ont été déracinés. Toutefois on ne signale pas d'accidents de personnes.

La tempête a privé Falaise de lumière et de force électrique pendant plusieurs heures, dimanche matin. Vers 9 Heures, le courant put être rétabli.

La tempête interrompit en outre la circulation routière pendant plusieurs heures en couchant deux grands arbres sur la route de Falaise à Caen au lieu dit « L'Attaque », deux sur la route de Falaise à Saint-Pierre-sur-Dives, au lieu dit « Veston », un sur la route de Falaise à Argentan, au lieu dit « Saint-Clair ».

A Bayeux, plusieurs cheminées se sont abattues sur la chaussée, notamment dans la rue Franche. Au collège un vasistas a été arraché du toit et projeté dans la rue. Sur la route de Littry, à la sortie de Bayeux, un arbre tombé en travers de la chaussée a interrompu la circulation pendant un moment dimanche matin.

Un autre arbre est également tombé sur la route de Caen. entre Bayeux et St-Martin-des-Entrées. Par un hasard extraordinaire, il est tombé entre le passage d'une auto et celui d'un autocar qui a pu s'arrêter à temps.

A Balleroy, sur la route de Saint-Lô, un poteau supportant des lignes électriques, a été abattu ainsi qu'à Caumont-l’Eventé, une cheminée de l'Hôtel de Ville.

Au Havre vers 5 heures du matin, une bourrasque d'une violence extraordinaire s'est soudaine déchaînée. Sur la plage, les vagues ont enlevé une quarantaine de cabanes en bois. D'autre part, sous la violente du vent, les tribunes du Stade Havrais se sont en partie effondrées, et des pièces de bois, projetées sur deux maisons voisines les ont sérieusement endommagées.  A Saint-Laurent-de-Brevedent, un jeune ouvrier agricole a été écrasé par la chute d'un arbre. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Une automobile prend feu sur la route.   -  M. Henri Betton, cultivateur à Fleury-sur-Orne, s'était rendu à Torigni-sur-Vire, pour assister à la foire. En revenant à son  domicile, après avoir passé le bourg de Canmont-l'Eventé, au lieu dit, « Le Calvaire », M. Betton, qui conduisait, aperçut des flammes sous le plancher de la voiture.

Ayant stoppé, il constata que le feu avait pris dans le moteur. Bientôt l'automobile était la proie des flammes. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Le transport des permissionnaires.  -  Comme suite à une demande qui lui avait été adressée par le conseiller général de Caumont-l’Éventé, le directeur d'une société de transports, lui a fait connaître que la question des transports des permissionnaires qui a déjà fait l'objet des préoccupations du Services publics et en particulier de M. Azé, président de l'Union Nationale des Combattants, se heurte à de grandes difficultés, notamment le manque de matériel et surtout le personnel. Il y a aussi la question d'équilibre financier de ces services.

La société de transport en question était intervenue près de la S.N. C. F. pour essayer de faire modifier les heures d'arrivées et de départ des trains, mais il y a des impossibilités matérielles, arrivée et le départ des trains de permissionnaires sont, en effet, subordonnés aux heures d'arrivée des trains de troupe dans les gares gulatrices.

En présence de ces difficultés, il n'a pu encore être trouver de solution au problème qui intéresse tous les permissionnaires.

Ces derniers se demandent si avec le concours des soldats qui n'ont pas beaucoup d'occupations et au moyen des voitures de l’armée, il ne serait pas possible de leur donner satisfaction. L'essence étant payée à l'aide de dons.


Janvier 1940  -  Les méfaits du verglas.  -  Sur toutes les routes on ne compte plus les automobiles renversées dans les fossés, la route nationale Paris-Cherbourg principalement vers Isigny, parait, à cet égard, avoir été des plus meurtrière. Dans la région de Caumont-l’Eventé, les dérapages furent nombreux. Toutefois, les conséquences paraissent s'être bornées à des dégâts matériels, parfois importants pertes, mais nulle part on a signalé de blessés graves, il est vrai que la circulation était plutôt clairsemée et que les automobilistes étaient bien obligés de rouler prudemment.

Dans cette même région de Caumont, les autobus ont interrompu tout trafic dans l'après-midi de mercredi.  

Hier matin, la situation était encore très critique, les journaux de Paris sont arrivés avec un important retard. Partout dans la campagne, l'arrivée du courrier a subi des perturbations.

A Bayeux même, les chutes de grêlons ont été fort nombreuses comme il fallait s'y attendre, elles n'ont malheureusement pas été toutes bénignes. Une notamment, sur la même route de Port-en-Bessin, aurait pu avoir des conséquences graves, vers 13 h. 45, M. Seré, comptable à la manufacture de porcelaine, se rendant à son travail, a glissé et est tombé lourdement sur le sol, se blessant assezrieusement à l'épaule. Il devra observer un certain temps de repos.

  Vers la même heure, le jeune Chrétien, dont les parents habitent aux cités, se rendant au moulin de Sully, ou il est employé, est tombé sur la tête, on a craint tout d'abord une fracture du  crane, mais aux dernières nouvelles l’état du jeune homme est très satisfaisant.

 

Janvier 1940  -  Une collision.  -  Par suite d'un dérapage deux autos sont entrées en collision en se croisant au lieu-dit « Le Lion-Vert », sur la route de Caen à Caumont-l’Éventé.

La première, conduite par M. de Saint Paul, propriétaire à Orbois, venez de Caumont-l’Éventé. La seconde, pilotée par M. Leroy, négociant à Villers-Bocage, arrivait de la direction  d'Hottot-les-Bagues.

Il n'y a pas d'accident de personne, mais les accidents matériels sont assez importants.

 

Janvier 1940  -  Préparation militaire.  -  Les jeunes gens des classes 1940-41-42 qui désirent faire de la préparation militaire sont priés de se faire Inscrire d'urgence, soit à la gendarmerie de Caumont, soit chez Wilheim, magasins Lebailly. Dans les circonstances actuelles, il est inutile d'insister sur l'intérêt que peuvent avoir ces jeunes gens à suivre les cours de P. M. et nous espérons qu'ils y viendront nombreux.  

 

Février 1940  -  Un mauvais client.  -  Dimanche soir, un individu se présentait la pâtisserie Dupuy à Caumont-l'Éventé, alors que la bonne de la maison, Mlle Matagne, qui gardait la maison en l'absence des patrons, faisait sa caisse.  
 Il demandait divers articles et la jeune fille, après avoir refermé son tiroir, le laissa quelques instants seul pour aller dans l'arrière-boutique chercher la marchandise demandée.
L'individu étant parti après avoir réglé ses achats, elle se remit à faire sa caisse et constata alors qu'il lui manquait une somme de 250 fr. Ses soupçons se portèrent immédiatement sur son dernier client et elle alerta les gendarmes. Ils apprirent rapidement que l'individu était un domestique agricole de St-Jean-des-Essartiers, nommé Albert Letellier, 28 ans, qui ramené à Caumont et confronté avec Mlle Matagne opposa les plus vives dénégations.

Il ne devait cependant pas persévérer dans cette attitude et bientôt, se décidait à parler, Il a été déféré au Parquet de Bayeux.

 

Février 1943   -    Fait divers.   -   En puisant de l'eau dans un herbage, route de Cahagnes, à Caumont-l'Eventé, M. Augustin Rogerie, 71 ans, a dû perdre l'équilibre et est tombé dans le  puits. Ayant aperçu l'accident M. Ameline donna l'alarme mais quand le vieillard put être remonté à la surface, la mort avait fait son oeuvre.

 

Août 1944 -  La guerre.  -  Dans le secteur de Caumont, les britanniques sont entrés à St-Martin-des-Besaces et à Cahagnes. Au sud-ouest, sur la route de Caumont à Tessy, il ont pris Torigni. La poussée britannique au sud de Caumont retient dans cette partie dufront d'importantes forces blindées que les allemands ne peuvent transférer dans le secteur tenu par les  américains et qui retarderaient la progression de ceux-ci. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1945  -  Premiers pas vers la reconstruction.  -  Des projets de reconstruction et d’aménagement seront établis dans les communes dont les noms suivent : Aunay-sur-Odon, Caumont, Condé-sur-Noireau, Dozulé, Falaise, Isigny-sur-Mer, Lisieux, Ouistreham, Tilly-sur-Seulles, Troarn, Villers-Bocage, et Vire.

En ce qui concerne Caen, Les projets d’aménagement précédemment approuvés seront révisés en tant que de besoin.  (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Mai 1945  -  Évasion manquée.  -  Quatre officiers allemands, évadés du camp de Cherbourg, ont été repris à Caumont où ils avaient cherché abri dans une maison abandonnée. Arrêtés par la gendarmerie française, ils ont été remis à l’autorité britannique. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Août 1947  -    Un centenaire.    Le centenaire du Comice Agricole de Caumont-l’Eventé sera commémoré le 5 octobre. Le matin, présentation des animaux, nombreux prix. L’après-midi, grande fête hippique.

Tous les dons en nature ou espèces seront bien accueillis par M. Maurice Marie, éleveur à Caumont-l’Eventé, secrétaire du Comice. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Chez les sinistrés de Caumont-l'Évente.   -   La réunion annuelle du syndicat s'est déroulée en présence de M. Cardineau, maire. Après que M. Angot, trésorier, eut fait approuver le compte de l'exercice financier, le Président, M. Louis Anne, exposa les nouvelles décisions de l'Assemblée Nationale qui donnent partiellement satisfaction aux sinistrés.

M. Richard, président de l'Association de Reconstruction de Caumont, annonça qu'une réunion générale de ce groupement aurait lieu dans le courant du mois prochain. M. Louis Anne et Mme Damecourt et Leprovost, membre sortant du bureau ont été maintenus dans leurs fonctions. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Triste mœurs.   -   Madeleine Beuzelin, 19 ans, ouvrière agricole à Caumont-l'Éventé, s'est plainte aux gendarmes que son père, Ernest, 44 ans, l'obligeait depuis deux ans à entretenir des relations coupables avec lui.

Il y a six mois, la jeune fille donnait le jour à un enfant. Beuzelin se défend d'en être le père et ne reconnaît que partiellement les faits. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -     Un suicide à Caumont-l'Éventé.   -   M. Raymond Liot, 57 ans, marchand de charbons, s'est suicidé dans son garage en se tirant à bout portant un coup de fusil dans la tête. Le cadavre du malheureux, affreusement défiguré a été découvert par sa femme. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Le futur était pressé !  -  Marcel Marie, 28 ans, de Caumont-I'Éventé, était fiancé à une jeune fille de Torteval, Mlle Denise Martin qu'il fréquentait depuis prés de deux ans.

L'autre dimanche, sa future lui demanda de retarder jusqu'en février la date de leur mariage. Marie s'emporta et menaça de mort sa fiancée si la noce n'était pas célébrée ce mois-ci.

Le père de la jeune fille tenta d'apaiser Marie qui prit mal son intervention et le frappa si violemment qu'il le blessa, au visage et le renversa. Ce n'est plus à la mairie que Marie va se présenter mais au tribunal correctionnel où il aura à répondre de coups et blessures. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   On ne prévoit jamais tout…  -   Par crainte des voleurs, Mme Yvonne Musson, 43 ans, employée de fromagerie à Caumont-l'Éventé, à l'habitude de ne pas se séparer de ses économies. L'autre jour, elle avait ainsi placé prés de sa table de travail son sac à main renfermant 19 000 fr. Sans qu'elle n'ait rien remarqué d'anormal durant la journée, elle n'en a pas moins constaté le soir que dix beaux billets de mille avaient disparu de son réticule. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Une jeune polonaise victime d’une odieuse agression.   -   Rencontrant apres boire, une jeune domestique de ferme de nationalité polonaise, âgée de 15 ans, en service à Caumont-l'Éventé, cinq ouvriers d'une entreprise de reconstruction, accostaient cette dernière et sous prétexte de lui offrir de la laine, l'entraînaient dans la chambre qu'ils occupaient en commun.

Trois d'entre eux devaient se livrer à d'odieuses violences sur l'infortunée jeune fille qui n'osa divulguer l'attentat dont elle avait été victime.

Celui-ci fut cependant connu des gendarmes de la brigade locale. Interrogés les cinq individus ont été arrêtés sous l'inculpation d'attentat à la pudeur ou complicité. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -   Une distinction méritée.   -   La Médaille d'Honneur des Sociétés Musicales et Chorales vient d'être décernée à M. André Lecomte, le distingué et sympathique directeur de la musique municipale de Caumont-l'Éventé. Tous nos compliments. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -  Des ferrailles qui font du bruit !   -   Ces jours derniers M. Henri Stevenin, mécanicien agricole à Caumont-l'Eventé, constatait la disparition de deux vieilles faucheuses qu’il avait placées dans un terrain vague parmi d'autres ferrailles.

L'enquête a établi que les deux machines appartenant l'une à M. Stevenin et valant 5 000 fr., l'autre à M. Dubos, cultivateur à Cormelain et estimée à 15 000 francs par son propriétaire, avaient été enlevées par un ferrailleur de la Vacquerie, M. Marcel Anne, 50 ans. Interrogé, ce dernier a déclaré qu'il avait agi sur l'ordre de M. Cardineau, maire de Caumont. M. Cardineau a confirmé ces dires et exposé que ces faucheuses, d'ailleurs en mauvais état et recouvertes d'herbe, présentaient un danger à proximité de la bascule municipale. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Bayeux 

Canton de Caumont-l'Eventé. Caumont-l'Eventé (R) ; Anctoville (R) ; Hottot-les-Bagues (D) ; La Lande-sur-Drôme (R) ; Orbois (R) ; Saint-Germain d'Ectot (R) ; Sermentot (R).

 

Mars 1949   -   Une industrie va renaître dans le Bessin.   -    MM. Rutard, Claudet, Steeg, Boury et Cardineau ont définitivement constitué la nouvelle Société des Ardoisières de Caumont-l'Eventé S.A.R.L, avec siège social à Caumont.

Du personnel de maîtrise et des ouvriers spécialisés sont déjà au travail. Grâce à l'emploi de matériel moderne on escompte que la production du mois de mars atteindra 10 000 ardoises de très belles qualités. Dans notre région où ce matériau fait tant défaut, cette nouvelle ne manquera pas d’être bien accueillie.

Il est à prévoir qu'une centaine d'ouvriers participeront à l'exploitation des carrières pour laquelle il sera fait appel le plus possible à la main d'œuvre locale. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1949   -   Une industrie va renaître dans le Bessin.   -    MM. Rutard, Claudet, Steeg, Boury et Cardineau ont définitivement constitué la nouvelle Société des Ardoisières de Caumont-l'Eventé S.A.R.L, avec siège social à Caumont.

Du personnel de maîtrise et des ouvriers spécialisés sont déjà au travail. Grâce à l'emploi de matériel moderne on escompte que la production du mois de mars atteindra 10 000 ardoises de très belles qualités. Dans notre région où ce matériau fait tant défaut, cette nouvelle ne manquera pas d’être bien accueillie.

Il est à prévoir qu'une centaine d'ouvriers participeront à l'exploitation des carrières pour laquelle il sera fait appel le plus possible à la main d'œuvre locale. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Caumont-l'Éventé s'agrandit.  -   Les hameaux de Mondant y compris La Bruyère et de L'Etoquet, dépendant de la commune de Livry (canton de Caumont, arrondissement de Bayeux) sont rattachés à la commune de Caumont-l'Eventé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Des officiers britanniques aux champs de bataille du débarquement.  -   A l'invitation du Général Gregson-Ellis, commandant la 44e Division Britannique un certain nombre d'officiers ayant participé aux opérations du Débarquement vont revenir sur les lieux de leurs exploits.

Après une journée et demie passée sur nos plages, ils consacrerons quatre jours à visiter les champs de bataille de Caumont et de Falaise et assisterons à l'inauguration, à Hermanville, d'un monument en l'honneur de la troisième Division d'Infanterie Britannique. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Respect à l'autorité.  -   Un procès-verbal a été dressé contre M. René Manchon, 58 ans, marchand de charbon à Caumont-l'Eventé pour outrages envers le maire, M. Léon Cardineau.

A la suite d'une demande de fourniture de combustible pour les besoins de la commune, le délinquant aurait adressé au maire une lettre rédigée en termes injurieux. Par ailleurs lors d'une réunion publique M. Manchon aurait tenu des propos de nature à nuire à la réputation du premier magistrat municipal. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1949   -   Le quart d’heure de Rabelais.   -   Les gendarmes ont arrêté André Bordeliard, 42 ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe, pour grivèleries au préjudice de Mme Catherine, débitante à Livry, et Mme Vestel, même profession à Caumont-l'Eventé. Bordeliard s'était également fait servir du pain et des croissants chez M. Edmond Fouchard, boulanger à Caumont, au compte de son ancien patron M. Andhie.

Déjà titulaire de deux condamnations pour vol. Bordeliard a reconnu avoir dérobé en 1947 une somme de 2 000 francs alors qu'il travaillait dans une ferme du Cher. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   Tout n’est pas bénéfice.   -   Sur la plainte d'une mère de famille de Caumont-l'Eventé, Mme Jeanne Godey, 29 ans, une cultivatrice de la localité, la dame Juliette Sébire, 58 ans, qui vendait du lait à raison de 38 frs le litre, a fait l'objet d'un procès-verbal pour hausse illicite. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   L’art de faire bouillir la marmite.   -   Des cours d'enseignement ménager destinés aux jeunes filles de la localité et des communes environnantes ont fait leur réouverture à Caumont-l'Éventé, baraquement suisse, route de Torigny.

Le programme comprend : couture, coupe, raccommodage, repassage, cuisine, hygiène, puériculture, en un mot tout ce qui est nécessaire à la jeune fille pour lui permettre de bien tenir sa maison et élever ses enfants lorsque l'heure sera venue pour de fonder un foyer.

Ces cours ont lieu tous les vendredis, seulement jusqu'au mois de juin de 9 h. 30 à 17 heures. Toutes les jeunes filles que la question intéresse peuvent y prendre part de quelque commune qu'elles soient.

Pour tous renseignements s'adresser à Mlle Duguey, assistante sociale, à l'adresse ci-dessus, indiquée. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Le canton de Caumont-l’Éventé à l’honneur.   -   Dimanche prochain, en présence de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux, du colonel commandant la Subdivision de Caen et de nombreuses personnalités aura lieu la remise officielle de la Croix de Guerre à cinq communes du canton.

Voici l'horaire des cérémonies : 9 h., Longraye ; 9 h. 30, St-Germain-d'Ectot ; 10 h., Sept-Vents ; 10 h. 45, La Lande-sur-Drome ; 11 h. 15, Caumont-l'Eventé. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Cinq Croix de Guerre.   -   Dimanche dernier, le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, a remis la Croix de Guerre aux communes de Longraye, Saint-Germain-d'Ectot, Sept-Vents, La Lande-sur-Drôme et Caumont-l'Eventé.

L'empressement des populations à participer aux cérémonies et les discours des autorités locales témoignèrent des sentiments patriotiques d'une région où trop de ruines attestent encore la violence des combats. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Une rectification de frontières paroissiales.   -    Par ordonnance de Mgr Picaud, les hameaux de Mondant ( y compris le lieu dit « La Bruyère » ) et de l'Etoquet ont été détachés de la paroisse de Livry pour être annexés à celle de Caumont-l'Eventé. ( Le Bonhomme Libre )

 

Mars 1950   -   Pour la restauration de l’église de Caumont-l’Éventé.   -   Les Caumontais organisent le dimanche 21 mai, une grande kermesse.

Tous les paroissiens ont promis leur concours et nous sommes persuadés que ce dévouement collectif aboutira à une journée de fête très réussie qui attirera la grande foule à Caumont,  d'autant plus que... mais, chut ! vous connaîtrez bientôt le programme. ( Le Bonhomme Libre )

CAUMONT-L'ÉVENTÉ  -  La Gare

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