1er Février 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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CAUMONT - l'ÉVENTÉ |
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Canton de Caumont-l'Éventé |
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Janvier 1932 - L’imprudence d’un ouvrier pâtissier. - M. Le comte, mareyeur à Caumont-l'Eventé se rasait à la fenêtre de sa chambre, sise au premier étage de son habitation, lorsqu'il entendit un bruit sec contre un carreau. Au même moment un projectile lui frôlait le visage. Remis de sa surprise, M. Lecomte constata que le projectile, cause de ce bruit était une balle de carabine de 6 m/m qui était allée s'aplatir contre le mur de la chambre. M. Lecomte porta aussitôt plainte et l'enquête permit de découvrir rapidement l'auteur de cet acte imprudent, l'ouvrier pâtissier Aubertin Henri. Celui-ci a prétendu qu'en l'absence de son patron, il avait pris une carabine du tir forain que ce dernier exploite pendant l'été, pour aller faire un carton dans le jardin. C'est en revenant de cet exercice que dans la rue ayant manipulé la carabine, restée chargée, le coup partit, sans qu'il sache trop comment. Signalons
qu'après avoir été dédommagé, M. Lecomte a retiré sa plainte.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1932 - Les empoisonneurs de rivières. - Une enquête est ouverte par la gendarmerie de Villers-Bocage relativement à un nouvel empoisonnement de l'Odon où de nombreux poissons ont péri. On croit que le déversement des matières nocives a été opéré vers Tournay. Une sévère sanction s'impose. - Par ailleurs, M. Emile Ménard, 36 ans, meunier à Caumont-l'Eventé, a constaté que le ruisseau « Le Montpied », qui alimente son moulin, était empoisonné. Depuis plus de deux mois, tous les résidus d'une usine voisine sont déversés dans le lit du cours d'eau qui est absolument infecté, et aucun animal n'y peut plus s'abreuver. D'autres riverains confirment l'exactitude de ces faits. Le
directeur de l'usine, entendu par la gendarmerie, prétend que ces eaux
n'ont aucune acidité et ne peuvent nuire aux animaux et qu'avant
d'être déversées, elles passent dans deux bacs de décantation.
C'est à voir ! (Bonhomme Normand)
Septembre 1932 - Mortelle imprudence - Deux jeunes gens de Caumont-l'Éventé, élèves-maîtres à l'École normale d'instituteurs de Caen, MM. Paul Lepelletier, 17 ans, Coupey, 19 ans. et André Daligaux, instituteur, en villégiature à Caumont descendaient en bicyclette la côte de Caumont vers Caen, les pieds sur le guidon. Dans la descente, M. Lepelletier fit une chute, son camarade, M. Coupey, se jeta sur lui et tomba également. Par malheur, le pavillon de la roue avant de la bicyclette de M. Coupey heurta M. Lepelletier à la tête. Ce
dernier, la boite crânienne défoncée, fut tué sur le coup. . (Bonhomme
Janvier 1936 - Un odieux individu. - A la suite d'une enquête menée par les brigades de Dozulé et de Caumont-l'Eventé, et sur mandat du Parquet de Caen, les gendarmes de notre ville ont arrêté le nommé Jean Fosset, 29 ans, coiffeur, demeurant rue du Vaugueux, n° 15, accusé d'attentats à la pudeur sur la personne de la fillette de sa maîtresse, Thérèse R……...., âgée de 12 ans. Les faits se seraient passés à Dozulé et à Caumont ou Fosset était entièrement établi. Fosset oppose de formelles dénégations aux accusations dont il est l'objet de la part de sa victime, et de la mère de celle-ci. Conduit au Parquet, il a été écroué. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - Une auto prend en écharpe une carriole. - Un accident d’auto, heureusement sans gravité, s'est produit mardi, à Caumont-l'Eventé, sur la route qui va de cette localité à Torigni-sur-Vire. M. Marcel Mette, boucher à Torigni, suivait la grande-route venant de Caumont. Au carrefour situé après la gendarmerie, il se trouva en présence d'une carriole attelée d'un cheval et conduite par M. Jehanne, cultivateur à Vidouville, qui débouchait sur sa droite, venant de La Vacquerie. Roulant à vive allure, M. Mette ne put éviter la collision et la carriole, dont le cheval se trouva dételé, fut complètement démolie. L'auto de M. Mette alla au fossé et fut très fortement endommagée. Quant aux occupants des voitures, M. Mette se tira indemne de l'accident, ainsi que M. Jehanne, mais la mère de celui-ci qui l'accompagnait, fut atteinte de multiples coupures aux mains et à la figure. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - L’heure d’hiver sera rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre. - En vertu des accords passés avec l'Angleterre et la Belgique, l’heure d'hiver sera rétablie dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 octobre prochain. A minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une heure. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1936 - Brûlé par une explosion de gaz. - Le jeune Marcel Darot, âgé de 15 ans, employé chez M. Boudessel, marchand de primeurs à Caumont-l'Eventé, a été grièvement brûlé à la figure par une explosion de gaz. En quittant le local chauffé au gaz où sont déposées des bananes, le jeune homme ne s'aperçut pas que la flamme du brûleur s'était éteinte. Rentrant ensuite, il voulut la rallumer et c'est alors que l'explosion se produisit brûlant grièvement le jeune homme qui a reçu les soins du docteur Picot. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars 1937 - Foire de Quasimodo à Caumont-l’Éventé. - Le Maire de Caumont a l'honneur d'informer le public que la foire Quasimodo aura, lieu sur la place Saint-Ciair, le jeudi 8 avril à partir de 8 heures. Cette
foire sera franche de tous droits, sauf pour les porcs.
(Source : Le Moniteur du
Août 1937 - Le riche héritier n’était qu’un escroc. - Un ingénieux escroc, Camille Martin, déjà poursuivi pour d'autres méfaits, a réussi à se faire héberger à Caumont et à faire des dupes, en racontant qu'il était sur le point de toucher chez un notaire des environs, un héritage assez important. Il prit pension chez M. Angot, hôtelier à Caumont, pendant, deux jours, mais naturellement il oublia de payer la note. Il se présenta sous un faux nom chez M. Gaston Gosset, manœuvre, qui accepta de lui prêter un costume propre pour se rendre chez le fameux notaire, mais le costume a disparu avec lui. Pour mettre son bienfaiteur en confiance il l'emmena faire divers achats, chez M. Lebouteiller, notamment où il commanda 200 bottes de foin, dont il ne prit jamais livraison. Enfin, chez M. Gosselin, débitant, il fit servir généreusement une tournée d'apéritifs qui ne sera sans doute jamais réglée. Toutes les victimes de Martin ont déposé une plainte contre lui, et il fait l'objet d'actives recherches. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Découverte d’un cadavre. - On a découvert, à l'entrée d'un herbage, le cadavre de M. Delafontaine. La mort semblait remonter à quelques heures. Le Docteur Picot, de Caumont, appelé sur les lieux, a conclu à une mort naturelle. (Source : Le Moniteur du Calvados)
M. landgrand a été transporté à la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux, où il est décédé. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
La tempête.
- La
tempête a repris avec une extrême violence dans la nuit de samedi à
dimanche, atteignant son maximum vers 3 heures
du matin. A
Caen, un arbre a été abattu sur le Grand Cours, un autre a été brisé
sur les promenades Saint-Julien. Sur les routes avoisinantes, et en
particulier sur la route de Bayeux et aux environs de Falaise des arbre
ont été également abattus. Dans le pays d'Auge, de nombreux pommiers
ont été déracinés. Toutefois on ne signale pas d'accidents de
personnes. La
tempête a privé Falaise de lumière et de force électrique pendant
plusieurs heures, dimanche matin. Vers 9 Heures, le courant put être
rétabli.
La
tempête interrompit en outre la circulation routière pendant plusieurs
heures en couchant deux grands arbres sur la route de Falaise à Caen au
lieu dit « L'Attaque », deux sur la route de Falaise à
Saint-Pierre-sur-Dives, au lieu dit « Veston », un sur la
route de Falaise à Argentan, au lieu dit « Saint-Clair ». A
Bayeux, plusieurs cheminées se sont abattues sur la chaussée, notamment
dans la rue Franche. Au collège un vasistas a été arraché du toit et
projeté dans la rue. Sur la route de Littry, à la sortie de Bayeux, un
arbre tombé en travers de la chaussée a interrompu la circulation
pendant un moment dimanche matin.
A
Balleroy, sur la route de Saint-Lô, un poteau supportant des lignes
électriques, a été abattu ainsi qu'à Caumont-l’Eventé, une
cheminée de l'Hôtel de Ville. Au Havre vers 5 heures du matin, une bourrasque d'une violence extraordinaire s'est soudaine déchaînée. Sur la plage, les vagues ont enlevé une quarantaine de cabanes en bois. D'autre part, sous la violente du vent, les tribunes du Stade Havrais se sont en partie effondrées, et des pièces de bois, projetées sur deux maisons voisines les ont sérieusement endommagées. A Saint-Laurent-de-Brevedent, un jeune ouvrier agricole a été écrasé par la chute d'un arbre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1939 - Une automobile prend feu sur la route. - M. Henri Betton, cultivateur à Fleury-sur-Orne, s'était rendu à Torigni-sur-Vire, pour assister à la foire. En revenant à son domicile, après avoir passé le bourg de Canmont-l'Eventé, au lieu dit, « Le Calvaire », M. Betton, qui conduisait, aperçut des flammes sous le plancher de la voiture. Ayant
stoppé, il constata que le feu avait pris dans le moteur. Bientôt
l'automobile était la proie des flammes. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1940 -
Le
transport des permissionnaires.
- Comme
suite à
une demande
qui lui
avait été
adressée par
le conseiller
général de
Caumont-l’Éventé,
le directeur
d'une société
de transports,
lui a fait
connaître que
la question
des transports
des permissionnaires
qui a déjà
fait l'objet
des préoccupations
du Services
publics et
en particulier
de M. Azé,
président de
l'Union Nationale
des Combattants,
se heurte
à de grandes
difficultés, notamment
le manque de
matériel et
surtout le
personnel. Il
y a aussi
la question
d'équilibre financier
de ces
services. La société de transport en question était intervenue près de la S.N. C. F. pour essayer de faire modifier les heures d'arrivées et de départ des trains, mais il y a des impossibilités matérielles, arrivée et le départ des trains de permissionnaires sont, en effet, subordonnés aux heures d'arrivée des trains de troupe dans les gares régulatrices. En
présence de
ces difficultés,
il n'a
pu encore
être trouver
de solution
au problème
qui intéresse
tous les
permissionnaires. Ces derniers se demandent si avec le concours des soldats qui n'ont pas beaucoup d'occupations et au moyen des voitures de l’armée, il ne serait pas possible de leur donner satisfaction. L'essence étant payée à l'aide de dons.
Dans cette même région de Caumont, les autobus ont interrompu tout trafic dans l'après-midi de mercredi.
A
Bayeux
même,
les chutes
de grêlons
ont été
fort nombreuses
comme il
fallait s'y
attendre, elles
n'ont malheureusement
pas été toutes
bénignes. Une
notamment, sur
la même
route de Port-en-Bessin,
aurait pu
avoir des
conséquences graves,
vers 13
h. 45,
M. Seré,
comptable à
la manufacture
de porcelaine,
se rendant
à son travail,
a glissé
et est
tombé lourdement
sur le sol,
se blessant
assez sérieusement
à l'épaule. Il
devra observer
un certain
temps de
repos. Vers la même heure, le jeune Chrétien, dont les parents habitent aux cités, se rendant au moulin de Sully, ou il est employé, est tombé sur la tête, on a craint tout d'abord une fracture du crane, mais aux dernières nouvelles l’état du jeune homme est très satisfaisant.
Janvier
1940 -
Une collision. -
Par suite d'un dérapage deux autos sont entrées en collision en
se croisant au lieu-dit « Le Lion-Vert », sur la route de Caen
à Caumont-l’Éventé. La
première, conduite par M. de Saint Paul, propriétaire à Orbois, venez
de Caumont-l’Éventé. La seconde, pilotée par M. Leroy, négociant à
Villers-Bocage, arrivait de la direction d'Hottot-les-Bagues. Il n'y a pas d'accident de personne, mais les accidents matériels sont assez importants.
Janvier
1940 - Préparation
militaire.
- Les
jeunes gens des classes 1940-41-42
qui désirent faire de la préparation militaire sont priés de se faire
Inscrire d'urgence, soit à la gendarmerie
de Caumont, soit chez
Wilheim, magasins Lebailly.
Février
1940 -
Un
mauvais client.
-
Dimanche
soir, un
individu
se présentait
la pâtisserie
Dupuy à
Caumont-l'Éventé,
alors que
la bonne
de la
maison,
Mlle Matagne,
qui gardait
la maison
en l'absence
des patrons,
faisait
sa caisse.
Il ne devait cependant pas persévérer dans cette attitude et bientôt, se décidait à parler, Il a été déféré au Parquet de Bayeux.
Février
1943
-
Fait divers. -
En puisant de l'eau
dans un herbage, route de Cahagnes, à Caumont-l'Eventé, M. Augustin
Rogerie, 71 ans, a dû perdre l'équilibre et est tombé dans le
puits. Ayant aperçu l'accident M. Ameline donna l'alarme mais quand le
vieillard put être remonté à la surface, la mort avait
Août 1944 - La guerre. - Dans le secteur de Caumont, les britanniques sont entrés à St-Martin-des-Besaces et à Cahagnes. Au sud-ouest, sur la route de Caumont à Tessy, il ont pris Torigni. La poussée britannique au sud de Caumont retient dans cette partie dufront d'importantes forces blindées que les allemands ne peuvent transférer dans le secteur tenu par les américains et qui retarderaient la progression de ceux-ci. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1945 -
Premiers pas vers la reconstruction.
- Des
projets de reconstruction et d’aménagement seront établis dans les
communes dont les noms suivent : Aunay-sur-Odon,
Caumont,
Condé-sur-Noireau, Dozulé, Falaise, Isigny-sur-Mer, Lisieux, Ouistreham,
Tilly-sur-Seulles, Troarn, Villers-Bocage, et Vire. En ce qui concerne Caen, Les projets d’aménagement précédemment approuvés seront révisés en tant que de besoin. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1945 - Évasion manquée. - Quatre officiers allemands, évadés du camp de Cherbourg, ont été repris à Caumont où ils avaient cherché abri dans une maison abandonnée. Arrêtés par la gendarmerie française, ils ont été remis à l’autorité britannique. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Un centenaire. – Le centenaire du Comice Agricole de Caumont-l’Eventé sera commémoré le 5 octobre. Le matin, présentation des animaux, nombreux prix. L’après-midi, grande fête hippique. Tous les dons en nature ou espèces seront bien accueillis par M. Maurice Marie, éleveur à Caumont-l’Eventé, secrétaire du Comice. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1948 - Chez les sinistrés de Caumont-l'Évente. - La réunion annuelle du syndicat s'est déroulée en présence de M. Cardineau, maire. Après que M. Angot, trésorier, eut fait approuver le compte de l'exercice financier, le Président, M. Louis Anne, exposa les nouvelles décisions de l'Assemblée Nationale qui donnent partiellement satisfaction aux sinistrés. M.
Richard, président de l'Association de Reconstruction de Caumont,
annonça qu'une réunion générale de ce groupement aurait lieu dans le
courant du mois prochain. M. Louis Anne et Mme Damecourt et Leprovost,
membre sortant du bureau ont été maintenus dans leurs fonctions.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Triste mœurs. - Madeleine Beuzelin, 19 ans, ouvrière agricole à Caumont-l'Éventé, s'est plainte aux gendarmes que son père, Ernest, 44 ans, l'obligeait depuis deux ans à entretenir des relations coupables avec lui. Il
y a six mois, la jeune fille donnait le jour à un enfant. Beuzelin se
défend d'en être le père et ne reconnaît que partiellement les faits.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948
-
Le futur était pressé !
-
Marcel Marie, 28 ans, de Caumont-I'Éventé, était fiancé à une
jeune fille de Torteval, Mlle Denise Martin qu'il fréquentait depuis
prés de deux ans. L'autre
dimanche, sa future lui demanda de retarder jusqu'en février la date de
leur mariage. Marie s'emporta et menaça de mort sa fiancée si la noce n'était
pas célébrée ce mois-ci. Le
père de la jeune fille tenta d'apaiser Marie qui prit mal son
intervention et le frappa si violemment qu'il le blessa, au visage et le
renversa. Ce n'est plus à la
mairie que Marie va se présenter mais au tribunal correctionnel où il
aura à répondre de coups et blessures. (Source : Le Bonhomme
Libre) Novembre
1948
-
On ne prévoit jamais tout…
-
Par crainte des voleurs, Mme Yvonne Musson, 43 ans, employée
de fromagerie à Caumont-l'Éventé, à l'habitude de ne pas se séparer
de ses économies. L'autre jour, elle avait ainsi placé prés de sa table
de travail son sac à main renfermant 19 000 fr. Sans qu'elle n'ait rien
remarqué d'anormal durant la journée, elle n'en a pas moins constaté le
soir que dix beaux billets de mille avaient disparu de son réticule.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Une jeune polonaise victime d’une odieuse agression. - Rencontrant apres boire, une jeune domestique de ferme de nationalité polonaise, âgée de 15 ans, en service à Caumont-l'Éventé, cinq ouvriers d'une entreprise de reconstruction, accostaient cette dernière et sous prétexte de lui offrir de la laine, l'entraînaient dans la chambre qu'ils occupaient en commun. Trois d'entre eux devaient se livrer à d'odieuses violences sur l'infortunée jeune fille qui n'osa divulguer l'attentat dont elle avait été victime. Celui-ci
fut cependant connu des gendarmes de la brigade locale. Interrogés les
cinq individus ont été arrêtés sous l'inculpation d'attentat à la
pudeur ou complicité. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Une distinction méritée. - La Médaille d'Honneur des Sociétés Musicales et Chorales vient d'être décernée à M. André Lecomte, le distingué et sympathique directeur de la musique municipale de Caumont-l'Éventé. Tous nos compliments. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Des ferrailles qui font du bruit ! - Ces jours derniers M. Henri Stevenin, mécanicien agricole à Caumont-l'Eventé, constatait la disparition de deux vieilles faucheuses qu’il avait placées dans un terrain vague parmi d'autres ferrailles. L'enquête
a établi que les deux machines appartenant l'une à M. Stevenin et valant
5 000 fr., l'autre à M. Dubos, cultivateur à Cormelain et estimée à 15
000 francs par son
Janvier
1949 - Le
Calvados à l'honneur. -
Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Bayeux
Canton
de Caumont-l'Eventé.
Caumont-l'Eventé (R) ; Anctoville (R) ;
Hottot-les-Bagues (D) ; La Lande-sur-Drôme (R) ; Orbois
(R) ; Saint-Germain d'Ectot (R) ; Sermentot (R).
Mars 1949 - Une industrie va renaître dans le Bessin. - MM. Rutard, Claudet, Steeg, Boury et Cardineau ont définitivement constitué la nouvelle Société des Ardoisières de Caumont-l'Eventé S.A.R.L, avec siège social à Caumont. Du personnel de maîtrise et des ouvriers spécialisés sont déjà au travail. Grâce à l'emploi de matériel moderne on escompte que la production du mois de mars atteindra 10 000 ardoises de très belles qualités. Dans notre région où ce matériau fait tant défaut, cette nouvelle ne manquera pas d’être bien accueillie. Il
est à prévoir qu'une centaine d'ouvriers participeront à l'exploitation
des carrières pour laquelle il sera fait appel le plus possible à la
main d'œuvre locale. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949
-
Une industrie va renaître dans le Bessin.
-
MM. Rutard,
Claudet, Steeg, Boury et Cardineau ont définitivement constitué la
nouvelle Société des Ardoisières de Caumont-l'Eventé S.A.R.L, avec
siège social à Caumont. Du
personnel de maîtrise et des ouvriers spécialisés sont déjà au
travail. Grâce à l'emploi de matériel moderne on escompte que la
production du mois de mars atteindra 10 000 ardoises de très belles
qualités. Dans notre région où ce matériau fait tant défaut, cette
nouvelle ne manquera pas d’être bien accueillie. Il
est à prévoir qu'une centaine d'ouvriers participeront à l'exploitation
des carrières pour laquelle il sera fait appel le plus possible à la
main d'œuvre locale. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1949 - Des officiers britanniques aux champs de bataille du débarquement. - A l'invitation du Général Gregson-Ellis, commandant la 44e Division Britannique un certain nombre d'officiers ayant participé aux opérations du Débarquement vont revenir sur les lieux de leurs exploits. Après une journée et demie passée sur nos plages, ils consacrerons quatre jours à visiter les champs de bataille de Caumont et de Falaise et assisterons à l'inauguration, à Hermanville, d'un monument en l'honneur de la troisième Division d'Infanterie Britannique. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Respect à l'autorité. - Un procès-verbal a été dressé contre M. René Manchon, 58 ans, marchand de charbon à Caumont-l'Eventé pour outrages envers le maire, M. Léon Cardineau. A
la suite d'une demande de fourniture de combustible pour les besoins de la
commune, le délinquant
aurait adressé au maire une lettre rédigée en termes injurieux. Par
ailleurs lors d'une réunion publique M. Manchon aurait tenu des propos de
nature à nuire à la réputation du premier magistrat municipal.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1949 - Le quart d’heure de Rabelais. - Les gendarmes ont arrêté André Bordeliard, 42 ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe, pour grivèleries au préjudice de Mme Catherine, débitante à Livry, et Mme Vestel, même profession à Caumont-l'Eventé. Bordeliard s'était également fait servir du pain et des croissants chez M. Edmond Fouchard, boulanger à Caumont, au compte de son ancien patron M. Andhie. Déjà
titulaire de deux condamnations pour vol. Bordeliard a reconnu avoir
dérobé en 1947 une somme de 2 000 francs alors qu'il travaillait dans
une ferme du Cher. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1949 -
Tout n’est pas bénéfice.
- Sur la
plainte d'une mère de famille de Caumont-l'Eventé, Mme Jeanne Godey, 29
ans, une cultivatrice de la localité, la dame Juliette Sébire, 58 ans,
qui vendait du lait à raison de 38 frs le litre, a fait l'objet d'un
procès-verbal pour hausse illicite. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - L’art de faire bouillir la marmite. - Des cours d'enseignement ménager destinés aux jeunes filles de la localité et des communes environnantes ont fait leur réouverture à Caumont-l'Éventé, baraquement suisse, route de Torigny. Le programme comprend : couture, coupe, raccommodage, repassage, cuisine, hygiène, puériculture, en un mot tout ce qui est nécessaire à la jeune fille pour lui permettre de bien tenir sa maison et élever ses enfants lorsque l'heure sera venue pour de fonder un foyer.
Pour
tous renseignements s'adresser à Mlle Duguey, assistante sociale, à
l'adresse ci-dessus, indiquée. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre 1949 - Le canton de Caumont-l’Éventé à l’honneur. - Dimanche prochain, en présence de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux, du colonel commandant la Subdivision de Caen et de nombreuses personnalités aura lieu la remise officielle de la Croix de Guerre à cinq communes du canton. Voici l'horaire des cérémonies : 9 h., Longraye ; 9 h. 30, St-Germain-d'Ectot ; 10 h., Sept-Vents ; 10 h. 45, La Lande-sur-Drome ; 11 h. 15, Caumont-l'Eventé. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre 1949 - Cinq Croix de Guerre. - Dimanche dernier, le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, a remis la Croix de Guerre aux communes de Longraye, Saint-Germain-d'Ectot, Sept-Vents, La Lande-sur-Drôme et Caumont-l'Eventé. L'empressement des populations à participer aux cérémonies et les discours des autorités locales témoignèrent des sentiments patriotiques d'une région où trop de ruines attestent encore la violence des combats. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949
-
Une rectification de frontières paroissiales.
-
Par ordonnance de Mgr Picaud,
les hameaux de Mondant ( y compris le lieu dit « La Bruyère » ) et
de l'Etoquet ont été détachés de la paroisse de Livry pour être
annexés à celle de Caumont-l'Eventé. ( Le Bonhomme Libre )
Mars 1950 - Pour la restauration de l’église de Caumont-l’Éventé. - Les Caumontais organisent le dimanche 21 mai, une grande kermesse. Tous
les paroissiens ont promis leur concours et nous sommes persuadés que ce
dévouement collectif aboutira à une journée de fête très réussie qui
attirera la grande foule à Caumont,
d'autant plus que... mais, chut ! vous connaîtrez bientôt le
programme. ( Le Bonhomme Libre ) |
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CAUMONT-L'ÉVENTÉ - La Gare |
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