Septembre
1863
-
Par arrêté en date du 10 septembre. -
M. le préfet du Calvados a nommé M. Férant (Louis-Prosper)
adjoint au maire de Coupesarte, en remplacement de M. David, démissionnaire.
Par
un autre du 12, M. le préfet a nommé adjoint au maire de Caumont
(canton de Thury-Harcourt) M. Pitel (Jean-Désiré), en remplacement de
M. Quesnel, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1866 -
Le feu. -
Vendredi matin, à deux heures, le bourg de Caumont fut
réveillé par le tocsin et la générale, le feu venait de prendre à
une maison située à l'extrémité du bourg, sur la route de Caen.
Des
secours furent organisés le plus rapidement possible, mais le feu,
alimenté par du foin, de l'avoine et du bois sec, prit en peu de temps
de si grandes proportions que l'on ne put sauver rien autre chose que
les meubles. Le corps de logis seule était assuré, des récoltes ne
l'étaient pas. La perte est de 2000 francs environ.
Mai
1868 -
Un incendie. -
Un incendie accidentel a éclaté le 12 de ce mois, à quatre
heures du soir, et consumé une petite maison d'habitation appartenant
à la femme Lécuyer Marie, demeurant à Caumont.
Septembre
1868 -
Un incendie. - Le
10 de ce mois, à 3 heures du matin, un incendie présumé accidentel a
consumé 10 corps de bâtiments à usage de grange, écurie, cave,
hangar, pressoir et étable, des récoltes, ainsi que divers objets
mobiliers appartenant aux sieurs Pierre Isabelle François Barrey
et Constant Lair, propriétaire, demeurant à Caumont.
Malgré
la promptitude et l'énergie des secours apportés de tous les points
des communes voisines, le feu, activé par la violence du vent, a eu
bientôt envahi tous les bâtiments.
Les
récoltes incendiées consistaient en 1 300 bottes de foin, 2 000
bourrées et six tonneaux dont trois en vidange. Divers autres objets
mobiliers, des instruments aratoires, une voiture et un veau ont été
également la proie des flammes.
Ce
sinistre paraît devoir être attribué à une imprudence purement
accidentelle, et la perte totale est évaluée de 19 à 20 000 francs.
Longtemps
encore, après cette large part faite au feu, les débris fumaient
encore dans la matinée de samedi, sans qu'il restat d'ailleurs aucune
appréhension ultérieure.
Décembre
1868 -
Un bureau télégraphique. -
Un bureau télégraphique municipal vient d'être ouvert à
Caumont et à Balleroy.
Avril
1869 -
Un noyé. -
Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, un ancien militaire
qui habitait Caumont, le sieur Jean Masson, s'est noyé accidentellement
dans un lavoir situé sur le territoire de cette commune. Cet homme
avait près de 80 ans.
Novembre
1880
- Vols odieux. - Un genre
de vol des plus odieux se pratique dans le Calvados, notamment à cette
époque de l'année, c'est la dévastation des cimetières, où
se conservent les souvenirs.
Les
vols
ont lieu continuellement, il n'y a pas de semaine où une famille n'ait
à déplorer l'enlèvement de quelque objet précieux, de quelque
souvenir doublement cher confié à la tombe, à la foi publique !
Récemment encore, c'était une balustrade en zinc repoussé qui a été
arrachée d'une fosse et emportée.
Novembre
1880
- Respect aux
tombes. -
Les tombes
de protestants enterrés dans le cimetière de Caumont ont été
dévastées à plusieurs reprises depuis peu de temps. Espérons
que les
auteurs de ces odieuses profanations seront découverts et sévèrement
punis. Rappelons à ce propos qu'il doit y avoir dans chaque cimetière
une partie spéciale affectée aux tombes des protestants, et que jamais
cette partie ne doit, comme à Caumont, être là même que celle
réservée aux suicidés et aux enfants morts sans baptême.
Septembre
1888 -
Mort accidentelle. -
Le sieur Charles Authie, 80 ans, propriétaire, s'est noyé
accidentellement, à Caumont, dans un petit lavoir, situé dans un
herbage appartenant au sieur Lemonnier, distant de 200 mètres de
l'habitation.
Le
sieur Authie vivait chez le sieur Lemonnier. C'est en voulant laver deux
mouchoirs de poche que ce vieillard est tombé dans l'eau et s'est
noyé.
Novembre
1892 -
Incendie. -
Un incendie, dont la
cause est inconnue, a éclaté à Caumont-sur-Orne et a consumé un
corps de bâtiments appartenant à MM. A. Maline, Désiré Voisin, et à
Mme veuve Duclos. La perte, évaluée à 8 300 fr., est assurée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
Mauvais vote. -
La Chambre vient de
voter, en principe, la suppression du privilège des bouilleurs de crû.
Espérons que ce vote n'est pas définitif.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 -
Le froid. -
Après avoir marqué jus
qu'à 19 degrés dans les campagnes, le thermomètre a remonté. Il
était mercredi à zéro.
En
résumé, froid très intense et hâtif. Rapportez-vous en donc aux
prophéties pelure d'oignon.
Ces
grands froids ont fait la joie des pêcheurs, car ils ont détruit un
grand nombre de pieuvres, ces ennemis du poisson.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1900 -
Parents veillez. -
Le jeune Louis Jardin, 5 ans, demeurant à Caumont-sur-Orne,
près Thury-Harcourt, étant à la fenêtre d'une chambre du premier
étage, perdit soudain l'équilibre et fut précipité sur le sol, d'une
hauteur de cinq mètres. Dans sa chute, le pauvre enfant a eu le crâne
fracturé et de nombreuses contusions sur tout le corps.
Son état est grave. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 - Incendie.
- Samedi 29 septembre, vers 1 heure de l'après-midi, un grave
incendie a éclaté à Caumont-sur-Orne et a détruit divers corps de
bâtiments, d'une longueur d'environ 40 mètres, à usage d'habitation
et d'exploitation, appartenant à MM. Guyot, propriétaire ; Stanislas
Marguerite, charpentier, et les héritiers Courvalet. Les pertes sont
très considérables. On attribue ce sinistre à l'imprudence d'un
enfant.
Octobre
1900 -
Encore un enfant qui met le feu.
- Nous
avons dit que deux bâtiments, situés à Caumont-sur-Orne, près
Harcourt, avaient été détruits par le feu. Ils ont occasionné
8 170 fr. de pertes au sieur Marguerite, 800 fr. au sieur Courvalet et
200 fr. au sieur Guillot. Il y a assurance.
Le
petit René Marie, à peine âgé de quatre ans, a déclaré qu'ayant
trouvé une allumette il l'avait frottée contre le mur de la grange et
avait enflammé la paille qui s'y trouvait et qui avait pris feu.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1907 - Découverte d'un cadavre.
- M. Martinière Alphonse, âgé de 61 ans, cultivateur a Caumont
a été, samedi dernier, vers 8 heures du soir, trouvé mort dans son
jardin, situé à 25 mètres de son habitation.
M.
Aumont, docteur à Caumont, qui a visité le cadavre, a déclaré que M.
Martinière, avait succombé à une congestion ou à une rupture d'un
anévrisme et que tout soupçon de crime devait être écarté. Depuis
plusieurs années, M. Martinière était maladif, se plaignait de maux
de tête, et souvent il était pris d'étourdissements.
Septembre
1917 - La
rage. -
Un chien enragé a
parcouru, ces jours derniers, les communes de Caumont-sur-Orne et
de Saint-Omer. Il a mordu une fillette de 13 ans, Eugénie Perreux, sept
chiens et trois vaches. On l'a abattu, ainsi que les chiens qu'il avait
mordus. La jeune Perreux a été conduite à l'Institut Pasteur, à
Paris.
Juin
1923
-
Médaille militaire.
-
La
médaille militaire
vient d'être
décernée à
M. Douville
Gaston-Paul-Alexandre, facteur
à Caumont, caporal
à la
7e Cie
du 162e R.I.
avec la
Mention suivant
« Brave caporal,
le 14
novembre
1914, devant
Ypres, a
entraîné sa
section à l'assaut
au moment
ou l'officier
qui les
conduisait venait
de tomber
blessé mortellement
a été grièvement
blessé dans
cette attaque
». Vos sincères
félicitations.
Juillet
1924
- Distinction honorifique.
- Nous
apprenons
avec plaisir
que M.
Fumichon Georges,
ex-soldat du
R. I.,
déjà titulaire
de la
médaille militaire,
vient de
recevoir
la croix
de guerre
avec palme,
avec la
mention suivant :
« Bon
soldat, bravement
a fait son
devoir. A
été grièvement
blessé le
4 juin
1915, à
son poste,
aux Eparges ».
Vos félicitations
à ce
brave.
Septembre
1926 -
Accident. -
M.
Louis Vannier,
domestique chez
M. Boudet,
fromager,
s'est brûlé
aux deux
mains avec
un liquide
corrosif. Le
docteur Prentout
lui a
ordonné 15
jours de
repos.
Juillet
1928 -
Noyée dans une fontaine. - Mme
Victorine
Langevin,
cultivatrice, âgée
de 69
ans,
a été
trouvée
noyée
dans
une fontaine,
au lieu
dit La
Serrerie,
à Caumont-sur-Orne,
par M.
Edmond
Tallec,
28 ans,
ouvrier
mineur,
demeurant
au même
lieu.
La victime,
qui
souffrait
d'une maladie
de cœur,
avait
dû tomber
dans
l'eau
en voulant
se rafraîchir,
et prise
soudain
de malaise,
aura
du s'y
noyer,
aucune
personne
ne se
trouvant
à proximité.
M. le
docteur
Gourdin-Serrenière
a conclu
à une
mort
naturelle.
Octobre
1928 -
La fée meurtrière. -
L'autre matin, M. Célestin Leroyer, propriétaire à Caumont,
surpris de ne pas voir son petit domestique, Léopold Delaunay, 13 ans,
rentrer déjeuner à la ferme, se rendit dans l'herbage où le gamin
était allé ramasser des pommes. Quelle ne fut pas sa stupéfaction de
trouver le cadavre de l'infortuné gamin au pied d'un pylône
électrique ! On suppose qu'ayant attrapé une grenouille, Delaunay, qui
passait pour être faible d'esprit, sera monté au pylône pour
électrocuter la bête et aura été foudroyé par le courant.
Février
1929 -
Une poule qui va coûter cher.
-
Mme Aumont, demeurant à Caumont, a déclaré à la gendarmerie
qu'elle avait suivi les traces de sang et de pas sur la neige qui
partaient d'un pommier ou une de ses poules avait été tuée. Ayant
précisé que ces traces s'arrêtaient auprès de la maison des époux
Gautier, cultivateurs.
L'enquête
fut dirigée de ce côté. Ceux-ci nièrent toute participation à ce
vol, mais, en présence des précisions de la plaignante, ils furent
obligés de reconnaître que la poule avait constitué le menu d'un de
leurs repas. Ils ont promis de dédommager Mme Aumont, mais celle -ci a
maintenu sa plainte.
Février
1936 -
Les mouilleurs de lait.
- Mme
veuve Lecomte, cultivatrice à Pierrefitte-en-Cinglais, livrait son lait
à la fromagerie Boudet, de Caumont-sur-Ome. L'agent de la répression
des fraudes ayant fait à l'improviste un prélèvement sur le lait
livré par la dame Lecomte, l'a envoyé à l'analyse qui a révélé un
mouillage de 13 %.
Pour
sa défense, la cultivatrice prétend que le mouillage s'est produit
accidentellement parce qu'elle omit de retirer un litre d'eau qui se
trouvait au fond du bidon. Elle n'en sera pas moins poursuivie pour
fraude de lait. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Un chien cause un
accident d’auto. -
Dimanche
dernier un accident d'auto s'est produit vers 16 h. 30, entre
Thury-Harcourt et Caumont-sur-Orne, au lieu dit « Boudiniers ».
Un chien appartenant à M. Aube, domicilié à Thury-Harcourt, s'est
jeté sous la voiture conduite par M. Zeldine, tailleur à Caen. Cette
voiture a fait une embardée et est allée se jeter dans le fossé.
Trois des occupants : M. Bouvet, de Thury-Harcourt, et son enfant, ainsi
que le beau-père du conducteur, ont été blessés. (Source :
Le Moniteur
du Calvados)
Janvier
1938 -
Un
voisin dangereux.
- Fernand
Lépée, 47 ans, carrier, hameau des Fosses, n'est pas toujours d'humeur
sociable. Ayant rencontré son voisin M. Raymond Launay, 23 ans, mineur,
il lui a crié : « Ça va t'y, toi, le grand gars ?.. ». Pour éviter
une discussion, M. Launay répondit simplement : « Je ne te demande pas
comment tu vas ». Et il s'en alla faire l'emplette d'un pain au
boulanger qui attendait sur le chemin.
Quand
il revint, Lépée l'appela : « Viens là, mon gars Launay ! ».
M. Launay se rendit à l'invitation et l'irascible Lépée lui porta au
pouce droit un coup de son couteau à cran d'arrêt. Le mineur désarma
son adversaire et remit l'arme aux gendarmes. Il se fit visiter par le
docteur Prentout qui lui délivra un certificat médical.
Lépée
prétend qu'il n'a pas frappé et que M. Launay s'est blessé en le
désarmant. II a fait l'objet d'un procès-verbal pour port d'arme
prohibée. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1940 -
On arrête un communiste. -
M. Hilaire Sohier, 62 ans, agent d'assurances à Caumont-sur-Orne,
inculpé de propagande communiste, a été arrêté et conduit devant le
juge d'instruction de Falaise. Il a été placé sous mandat de dépôt.
Décembre
1946 -
On a arrêté. - Maurice
Dupont, 23 ans, manœuvre à Versainville, engagé dans la Légion
Étrangère et recherché pour désertion.
A
Caumont-sur-Orne, un individu prétendant se nommer Letourneux et
exerçant la profession de scieur de bois ; sa véritable identité
est Marcel Derencourt, 25 ans, secrétaire à Paris, recherché pour
vols, trahison et atteinte à la sûreté extérieure de l’État. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Un père indigne. - A
trois reprises depuis la mort de sa femme survenue en mars dernier,
Fernand Julienne, 45 ans, mineur à Caumont-sur-Orne, à abusé de sa
fille Lucienne, âgée de 18 ans, après l'avoir brutalisée et menacée
de mort. Le père indigne a passé des aveux. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Le canton de Thury-Harcourt à l'honneur. - Dimanche
dernier a eu lieu la remise officielle aux communes les plus éprouvés
du canton, des Croix de guerre que leur ont méritées les sacrifices
consentis à la cause de la Libération. M. Villatte, secrétaire
général de la Préfecture, qu'accompagnait Me Gautier, le
dévoué conseiller général présida les divers cérémonies qui
débutèrent à Cauville, La Villette, Le Vey, Saint-Denis-de-Méré et Caumont-sur-Orne.
A la fin de la matinée, le cortège officiel arrivait à
Thury-Harcourt, il était accueilli par la municipalité dans la mairie
restaurée.
A la suite des sapeurs-pompiers et de leur clique et d'une section de
l'harmonie « La Fraternelle », de Caen, le cortège se
rendit drapeaux au vent, au Monument aux Morts, au pied de l'église
mutilée, tout proche des premiers îlots reconstruits. M. Villatte
épingla sur un coussin, la Croix de Guerre avec étoile d'argent,
vaillamment gagnée par la commune aux quatre cinquièmes ravagée.
Après avoir déposé une très jolie gerbe, M. Gautier souhaita la
bienvenue aux personnalités présentes et rappelant brièvement les
souffrances endurées par ses administrés, dégagea le sens profond de
cette manifestation. ( Le Bonhomme Libre )
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