1er Février 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CAUVILLE |
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Canton de Thury-Harcourt |
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Si dans les fortes terres les blés n'ont pas produit autant que dans les années d'abondance, ils seront du moins de bonne qualité, et les petites terres ont donné des récoltes excellentes. En résumé, la récolte sera en général plutôt au-dessus qu'au-dessous de la moyenne. Il faut constater aussi que rarement année a été plus favorable aux herbagers : les pluies ont amené un second printemps, les prairies artificielles de toute la plaine et les pâturages de la vallée d'Auge et du Bessin sont riches de végétation comme au mois de mai. Dans toute la France, la récolte se sera bien faite, et tout annonce que les mercuriales se maintiendront à un taux qui, favorable au cultivateur, établira le pain à un prix modéré. On pense que la moyenne sera dans les halles de notre pays de 10 à 20 fr. l'hect. au plus. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Mars 1863 - Par arrêté du 9 mars. - M. le préfet du Calvados a nommé : - M. Houel (Jacques) maire de la commune de Viessoix, en remplacement de M. Levallois, décédé. - M. Levallois (Jean-Aimable) adjoint de la même commune, en remplacement de M. Houel, nommé maire. Par un autre arrêté préfectoral du 11 courant, M. Locard (Etienne-Olivier) a été nommé adjoint de la commune de Cauville, en remplacement de M. Vasnier, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Février 1865 - Un incendie. - Un incendie qui a éclaté, dans la nuit du 13 au 14 de ce mois, en la commune de Cauville, a détruit quatre maisons. On n'a été complètement maître du feu qu'après cinq heures de travail. Deux des maisons brûlées étaient assurées. On eût eu de plus grandes pertes à déplorer sans une heureuse circonstance qui réunissait, à l'occasion d'un mariage, une soixantaine de parents et amis des deux familles dans une commune voisine (Saint-Lambert). Aux premières lueurs de l'incendie, tous les hommes ont quitté la salle du festin et se sont empressés de se rendre sur le lieu du sinistre, distant seulement de 5 à 400 mètres. Parmi
eux se trouvait M. Pierre Hélie, de la commune de La Villette, qui s'est
distingué déjà, il y a quelques mois, dans un incendie à Clécy, ce
qui lui a mérité une médaille d'argent. Il a trouvé dans cette
circonstance une nouvelle occasion de faire preuve de son sang-froid, de
son courage et de son dévouement. Grâce à lui, à son fils et à
quelques autres personnes dont nous devons taire les noms, et que nous
regrettons de ne pouvoir signaler à la reconnaissance publique, le
mobilier de deux maisons a pu être sauvé. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1866 -
Un secours supplémentaire.
- Par
décision du 5 juin 1866, M. le ministre de la justice et des cultes a
accordé un secours supplémentaire de 2000 francs à la
Juillet 1878 - Écoles Primaires. - Les vacances ouvriront le jeudi 1er août, les classes rentreront le lundi 2 septembre.
Juillet 1878 - Secours aux communes. - 500 fr. à Saint-Germain-le-Vasson, pour la restauration de son église ; 1 500 fr. au Gast, pour l'achèvement de son presbytère ; 500 fr. à Clinchamps-sur-Orne, pour la reconstruction partielle de l'église ; 6 000 fr. à Ouistreham, pour la restauration de son église. Aux
communes de Montchamp, 4 500 fr. pour la construction d'une maison
d'école ; de Formigny, 5 000 fr. ; de Cauville, 4 500
fr. ; d'Epinay-sur-Odon, 500 fr.
Mars 1879 - Secours. - Des secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500 fr. - Cauville, constructions scolaires, 2 000 fr. - Saint-Martin-de-Mailloc, restauration de l'église, 800 fr. - Bonnebosq, achat de mobilier d'église, 300 fr. - Pontfarcy, réparations à l'école de filles, 450 fr. - Planquery, construction d'école, 1 000 fr. - Lingèvres, appropriation du presbytère, 600 fr. - Pleines-Oeuvres, restauration de l'église et du presbytère, 800 fr. - Beaumesnil, restauration de l'église, 500 fr. - 3 000 fr. à St-Contest, pour restauration à l'église. - 4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction d'un presbytère. - A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le
Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13
130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de
1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations
d'églises, mairies et autres édifices communaux. Cauville,
travaux à l'église 100 fr.
Juin 1884 - Enfant étranglé. – Le mercredi 28 mai, la fille Alphonsine-Maria Héloin, âgée de 33 ans, couturière à Cauville, canton d'Harcourt, accouchait chez une sage-femme de Condé d'une petite fille, qui était déclarée à la mairie et baptisée le 31 mai. L'enfant ayant disparu, une enquête fut faite. La fille Héloin commença par dire qu'elle avait laissé son enfant en nourrice chez la sage-femme où elle avait fait ses couches, puis elle dit que le dimanche 1er juin, en revenant de Condé avec son enfant, elle était tombée de faiblesse, que, dans cette chute, la tête de l'enfant, qu'elle tenait enveloppé dans son tablier, avait porté sur une pierre et avait rendu le dernier soupir dix minutes après. La fille Héloin ajouta que, revenue de son évanouissement, elle avait enveloppé le petit cadavre dans un châle, et que, en arrivant à Cauville, elle l'avait caché entre deux matelas. Enfin pressée de questions, la fille Héloin a fini par avouer qu'elle avait, en revenant d'accoucher à Condé, étranglé son enfant pour ne pas avoir la honte de traverser la commune avec le fruit de son inconduite.
Janvier
1891 -
Mort accidentelle.
- La femme Françoise,
50 ans, au Plessis-Grimoult, lavait du linge, la semaine dernière, à la
mare située près de l'église de Cauville. Ses
Mars 1891 - Bêtise et lâcheté. - Certaines murailles de la commune de C……..., arrondissement de Bayeux, sont ornées de temps en temps d'affiches dans le genre de celle-ci : Avis. — A l'avenir, les personnes de la commune de C…... qui désireront obtenir des concessions dans le cimetière sont priées de s'adresser aux autorités ci-après : veuve R…..., chargée de la police du cimetière ; veuve Q…….., institutrice par protection, chargée des exhumations ; Pierre V……..,pharmacien raté, secrétaire-trésorier, et caetera. Les bureaux sont ouverts tous les jours de midi à ,2 heures. Pour le maire tombé dans l'enfance, signé LUCIFER. Ce Lucifer n’est pas de l'autre monde, on le connaît. Il est paraît-il, aussi bête que méchant, ce qui n'est pas peu dire. -
Autre lâcheté : Il y a quelques jours, M. Dalibert dit Ledron, demeurant
à Cauville, a trouvé, pendu à sa porte, le cadavre du chat du curé.
Au-dessus du chat était accrochée une pancarte
contenant quelques stupides grossièretés.
Avril
1899 - Vol audacieux. -
La semaine dernière, des malfaiteurs activement recherchés par les
gendarmes de Clecy et d'Harcourt, ont arraché la toiture en zinc qui
recouvrait un petit bâtiment appartenant au sieur Aupée, cultivateur, et
se sont enfuis en emportant le produit de leur vol sur un camion attelé
de deux chiens. Les gendarmes d'Harcourt ont rejoint l'un des voleurs à la tombée de la nuit, mais malheureusement, ce dernier a pu dételer les chiens et s'enfuir à travers champs pendant que les gendarmes descendaient de cheval, il est activement recherché.
Janvier
1907 -
Arrestation
d’un satyre.
-
Ernest Le Boucher, âgé de
28 ans, domestique à Cauville, né à Mésnil-Auzouf, a été arrêté
jeudi l'après-midi par la gendarmerie de Clécy. Le Boucher est inculpé
de viol sur la personne de Mlle Chapron, journalière à Plessis-Grimoult,
et de vol au préjudice de la même personne. Il a été transféré à
Vire et écroué à la maison d'arrêt de cette ville.
(source M. C.)
Juillet
1916 - Installation du Maire et Fêtes de Jeanne d'Arc. — Dimanche
dernier a eu lieu dans la commune de Cauville brillamment décorée
l'installation du maire et de l'adjoint, et par la même circonstance
bénédiction d'une très belle statue de Jeanne d'Arc. A
9 h. 30, devant le perron de l'église, après la revue des pompiers, eut
lieu la remise des écharpes, puis de charmantes jeunes filles avec des
gerbes de fleurs souhaitèrent la bienvenue aux deux députés MM. le
comte d'Harcourt et Camille Cautru. A
10 heures fut célébrée une grand'messe en musique à laquelle Mme
Richomme, organiste, MM. Gauquelu, clarinettiste, et Lamare, flûtiste,
prêtèrent leur concours. A
midi, un banquet de 40 couverts admirablement servi réunissait les
principales notabilités de Cauville.
Février
1926 -
Tapage nocturne.
- M.
Anne, maire
de la
commune,
a porté
plainte
contre
des individus
qui mécontents
de s'être
vu dresser
des procès-verbaux
pour consommateurs
attardés
dans un
débit,
ont pour
se venger,
chanté
et joué
de l'accordéon
une partie
de la
nuit dans
les rues
du bourg.
Février
1926 -
Un arrêté du Maire.
-
Le maire
de Cauville
vient de
prendre
un arrêté,
disant
que les
cafés,
cabarets
et autres
débits
de boissons
existant
dans la
commune,
ou qui
seront
établis
ultérieurement,
ne pourront
être ouvert
avant le
lever du
soleil.
Ils devront
être fermés
à 9
heures
du soir
du 1er
novembre
au 30
avril,
et à
10 heures
du 1er
mai
au 31
octobre,
dimanche
et jours
de fêtes
également.
Les
permissions
spéciales
pourront
être accordées
après
demande
motivée
sur papier
timbré. Aucun bal public ne pourra être donné dans un café, cabaret ou autre débit de boissons, sans une permission spéciale des autorités municipale. II est formellement interdit de servir ni alcool, ni spiritueux, aux jeunes gens au-dessous de 18 ans.
Février 1928 - Agression. - M. Paul Hainneville, 31 ans, livreur pour la raison de Caïffa, à Thury-Harcourt, effectuait une tournée de livraison dans les communes de Culey-de-Patry et de Cauville. Le soir, vers 6 h. 15, il se trouvait à environ 300 mètres du village de la Planche, à Cauville, sur le chemin allant du bourg au hameau des Caumettes, à Culey-le-Patry, lorsque, dit-il il fut attaqué par trois hommes avant qu'il n'ait eu le temps de les voir, l'un d'eux lui porta un coup de poing à la figure, le faisant tomber à terre puis les trois hommes se jetèrent sur lui et lui enlevèrent sa veste et sa sacoche puis, dit-il, ses agresseurs le relèveront en lui pourtant un coup de pied dans les reins, les trois hommes disparurent ensuite. Hainneville
se
rendit
chez le
plus proche
voisin.
M. Gobé,
puis on
alla prévenir
les gendarmes
d'Harcourt ceux-ci
s'y rendirent
et on
retrouva
sur place
la veste
et la
sacoche
couvertes
de givre,
un compartiment
de la
sacoche
qui devait
contenir
775 francs
était
vide, un
autre compartiment
qui contentait
des bons-primes
était
intact.
L'enquête
continue
sur
cette affaire.
Septembre 1932 - Tué par une guêpe. - A Cauville, canton de Thury-Harcourt, un cultivateur, M. Camille Legregeois, voulut se désaltérer en revenant des champs. Il se prépara un verre d'eau rougie et avala le breuvage sans remarquer qu'il contenait une guêpe. Cruellement
piqué à la lèvre, à la gorge et à l'estomac, le malheureux est décédé
une demi-heure plus tard, au milieu d'atroces souffrances. Il était âge
de 40 ans, marié et père
Novembre 1937 - Mort dans un champ. – Un habitant de Culey-le-Patry, Léon Davot, 57 ans, originaire de Mondrainville, divorcé, père de deux enfants, mais vivant seul, travaillait à défricher une haie pour le compte de M. Jules Gobé, maire de Cauville. Avant-hier, Davot ayant déjeuné avec son camarade quitta la ferme à 7 heures pour aller travailler avec son compagnon au lieu dit Le « Castillon ». En passant au lieu dit Les « Vergées », Davot entra dans un champ et se coucha. Allant déjeuner à 11 h. 30, son camarade de travail l'appela en passant, mais vainement. Mise au courant des faits, Mme Gobé se mit à la recherche du journalier et le trouva mort, au pied d'un buisson. De
l'enquête et des constatations il ressort que Davot a succombé à une
congestion cérébrale. (source
le M. du C)
Mars 1945 - Des mines explosent : deux morts. - On a découvert à Cauville le corps du jeune Henri Vautier, 16 ans, commis chez M. Gosnier, tué par l’explosion d’une mine et, dans un champ, à Curey, celui affreusement déchiqueté, de M. Christian de Gillès, agriculteur, également victime d’une mine.
Août
1948 -
La leçon n'a pas servi.
- Condamné
récemment pour outrage public à la pudeur, Pierre Langronne, 68 ans,
journalier à Saint-Lambert, se serait livré à une nouvelle
exhibition devant des enfants à Caurville. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Septembre 1948 - Le beurre noir. - Informés qu'un marchand de poisson de Saint-Rémy, M. Léon Pierre, 59 ans, achetait régulièrement du beurre dans une ferme de Cauville, les gendarmes ont interpellé le trafiquant comme il transportait dans sa voiture 10 kilos de matière grasse. Aux
dires du délinquant, la marchandise aurait été achetée à une
fermière de Lénault dont il ignore le nom. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent
de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre
au cours des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Falaise. Canton de Thury-Harcourt. - Thury-Harcourt (C. A.) ; Acqueville (R) ; Angoville (R) ; Cauville (D) ; Cesny Bois-Halbout (D) ; Saint-Denis-de-Méré (R) ; Tourneau (R) ; Le Vey (R) ; La Villette (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Le canton de Thury-Harcourt à l'honneur. - Dimanche
dernier a eu lieu la remise officielle aux communes les plus éprouvés du
canton, des Croix de guerre que leur ont méritées les sacrifices
consentis à la cause de la Libération. M. Villatte, secrétaire
général de la Préfecture, qu'accompagnait Me Gautier, le
dévoué conseiller général présida les divers cérémonies qui
débutèrent à Cauville, La Villette, Le Vey,
Saint-Denis-de-Méré et Caumont-sur-Orne. |
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CAUVILLE - Vue de l'École |
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