1er Février 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

 

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CERQUEUX

Canton d'Orbec

Les habitants de Cerqueux sont nommés les Sarcophagiens et les Sarcophagienne


1749  -  Les registres de l’état civil.  -   De Cerqueux , cette année à été si fertile en mulots qu’il n’y avait pas assez d’herbe dans les herbages pour les soutenir.

La prospérité serait peut-être fâchée contre moi si elle savait par une autre plume que par la mienne l'événement surprenant arrivé l'année dernière par la continuation du beau temps pendant 10 mois de suite, lequel a commencé au mois de juillet 1749 et a fini à la mi avril 1750.

La disette d'eau était si grande que au mois de janvier et février, les mares et les puits était sec et que c'était là la saison propre pour les curer ce qui a fait un hiver très doux et à avancé les arbres extraordinairement à pousser en fleurs au mois de mars et avril, mais les froidures étant arrivé à la fin d’avril et ayant continué jusqu’à la mi-juin, la sève des arbres a tombé et à frustré les habitants sous notre horizon de la plus belle espérance de fruits.

Aucun mortel de nos jours n’a vu une pareille année. Depuis le mois de avril dernier jusqu'à présent, il a presque toujours plu, et depuis 3 mois le blé est très cher, puisqu'il y a eu à 45 livres la somme.

Ce 20 janvier 1752. depuis le mois d'août 1751 jusqu'à la fin d'août 1752 le blé a valu depuis 36 livres, jusqu’à 42 à 45 livre quoi que les halles ce soit trouver garnies partout et qu’on en ait apporté quantité sur les ports. Personne n'a pu concevoir la raison de cette cherté. (Source : Conseil Général du Calvados)

 

Mai 1829   -   Tentative d’assassinat.   -   Le 12 novembre dernier, Pierre Fauquet, berger au Cerqueux, revenait d'Orbec, où il avait conduit et vendu des moutons. Arrivé en face du bois de la Chennevotte, un homme près duquel il passait, et qui était accroupi comme pour rattacher les cordons de ses souliers, se redresse tout à coup et lui tire à bout portant un coup de pistolet.

Heureusement, soit que la main de l'assassin fût mal assurée, soit que le mouvement de la marche eût éloigné Fauquet de la ligne dans laquelle l'arme était dirigée, il ne fut pas blessé. Le coup atteignit seulement un mouchoir rempli d'orge que Fauquet portait sur son épaule. Mais il portait aussi une bourse contenant quatre à cinq cents francs, prix de ses moutons, et il n'était pas disposé à l'abandonner sans défense. Aussi, malgré les justes craintes qu'il devait concevoir après une telle attaque, il s'arme de son bâton et de son couteau, et sa contenance assurée fait prendre la fuite à l'assassin, qui traverse à toutes jambes plusieurs pièces de terre fraîchement labourées, et dans la direction de la commune de la Goulafrière.

L'explosion du coup de pistolet et les cris de Fauquet attirèrent bientôt sur les lieux plusieurs personnes, notamment le maire de Cerqueux, qui demeure à fort peu de distance. Fauquet déclara qu'il ne pouvait designer l'assassin par son nom, mais qu'il l'avait vu plusieurs fois, que le matin il était près de lui à Orbec, lorsqu'il vendait ses moutons, qu'il était encore près de lui lorsqu'il recevait son argent, qu'il l'avait retrouvé lorsqu'il sortait d'Orbec, enfin, qu'il l'avait encore revu voyageant à peu de distance de lui sur la route. Il donna même le signalement de la manière suivante : taille de 5 pieds environ, visage plein et vermeil, cheveux et barbe blonds, 25 ans, chapeau à haute forme usé, blouse bleue, brodée de blanc, usée et passée.

Le lendemain matin les traces du coupable furent mesurés avec soin, elles annonçaient qu'il était chaussé de souliers d'une longueur de 10 pouces et demi. Robillard, journalier, demeurant à la Goulafrière, fut arrêté, il avait été aperçu près de Fauquet dans le marché d'Orbec, avait voyagé non loin de lui sur la route, le signalement donné par Fauquet lui convenait parfaitement. Une perquisition fit découvrir chez lui une blouse et un chapeau absolument semblables aux vêlements de l'assassin. Ses souliers avaient 10 pouces et demi de long. On saisit une douzaine de petites postes et une balle de pistolet.

Fauquet fut appelé et attesta qu'il reconnaissait parfaitement Robillard pour être le coupable. Une foule de circonstances toutes plus accablantes les unes que les autres s'élevaient encore contre lui. Un témoin, le sieur Valentin, a rapporté qu'il avait lui-même voyagé avec Fauquet et avec l'accusé, et a rendu compte d'une conversation dans laquelle Robillard prit successivement trois prétextes absolument faux pour le quitter à une petite distance du bois de la Chennevotte, et peu d'instants avant le crime.

Me Bardout jeune, a soutenu avec beaucoup de talent la défense de Robillard, il s'est principalement attaché à combattre la déclaration de Fauquet, et à expliquer, à l'avantage de son client, les différents faits d'improbité qu'on lui reprochait.

Après une assez longue délibération. le Jury est venu donner à 10 heures du soir une réponse affirmative sur toutes les questions, mais à la majorité simple seulement sur la tentative d'assassinat. En conséquence la Cour a été appelée aussi à délibérer, et la majorité de ses membres s'étant réunie à la minorité du Jury. Robillard a été acquitté du crime d'assassinat, condamné aux travaux forcés à perpétuité, comme coupable de tentative de vol, sur un chemin public, avec armes et pendant la nuit.

Pendant tous ces débats, il avait donné des preuves de beaucoup d'audace, il a entendu prononcer sa condamnation sans manifester aucun signe d'émotion. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Août 1854  -  Réunion de Cerqueux à Friardel,et de La Vespière à Orbec.  -  Sur la proposition de sa Commission des affaires diverses , le Conseil émet l'avis qu'un travail d'ensemble soit étudié, afin de réduire à deux les communes de Cerqueux, Friardel, Orbec et La Vespière.

Les tableaux d'assemblage des communes d'Orbec et de La Vespière, délivrés par M. le Directeur des contributions directes. La délibération du Conseil municipal d'Orbec, du 11 juin 1854, celle de La Vespière, à la date du 25 du même mois. Le rapport de M. le Sous-Préfet, L'avis du Conseil d'arrondissement de Lisieux, sur les deux projets de réunion. Le rapport de M. le Préfet, considérant que les habitants de la commune de Cerqueux s'opposent énergiquement à leur réunion à la commune de Friardel, ils se fondent principalement sur ce que l'église de Friardel ne serait pas centrale, que les villages de la section B, en sont éloignés de 5 à 6 kilomètres, que les deux communes réunies présenteraient une configuration disgracieuse et incommode,  l'église de Cerqueux est en bon état et plus grande que celle de Friardel, et qu'elle a de grandes chances d'être érigée en succursale, qu'enfin, une maison presbytérale fort convenable est gratuitement offerte à la commune, par Mme Desmoutis.

Qu'en faveur de la réunion, on dit que Cerqueux est déjà réuni à Friardel, pour le culte, que les deux communes isolées ne peuvent construire une mairie et une maison d'école, dont la nécessité se fait vivement sentir, et qu'après la réunion, les ressources réunies permettraient d'atteindre ce but. Les enquêtes ne sont pas favorables à la réunion, que la configuration des communes réunies serait évidemment mauvaise, qu'une partie de Cerqueux serait beaucoup trop éloignée de l'église, où, dans l'état actuel des choses, les habitants de la section B ne vont jamais, que le Conseil d'arrondissement a conclu au rejet du projet, qu'il y a donc lieu de se prononcer contre la réunion telle qu'elle est projetée, sauf à examiner s'il ne serait pas possible de concilier les intérêts civils et religieux de ces deux communes, par un remaniement général des quatre communes de  Cerqueux, Friardel, Orbec et La Vespière.

La réunion de La Vespière à Orbec a été demandée par cette dernière commune, mais qu'elle a soulevé une opposition sérieuse, même parmi les habitants d'Orbec, que tous les habitants de la Vespière protestent contre cette réunion, que l'opinion du Juge de paix, qui a procédé à l'enquête, est favorable à la réunion, mais que le Conseil d'arrondissement s'est prononcé contre. Cependant, il faut reconnaître que la réunion d'au moins une partie de la commune de La Vespière à Orbec devient une nécessité, puisque ces deux communes sont déjà réunies pour le culte, les enfants de La Vespière reçoivent l'instruction à Orbec, moyennant une faible rétribution, il n'y a qu'un cimetière pour les deux communes, qu'à ce moyen La Vespière profite de tous les avantages d'Orbec sans en supporter les charges. Mais cette affaire ne paraît pas non plus suffisamment instruite, la simultanéité des demandes de  réunion de Cerqueux à Friardel et de La Vespière à Orbec doit porter le Conseil général à demander une nouvelle instruction, afin de savoir s'il ne serait pas plus convenable, dans l'intérêt de l'Administration et des populations, de faire un remaniement général des quatre communes, que de repousser ou d'adopter des projets qui ont soulevé tant de réclamations diverses. Est d'avis qu'un travail d’ensemble soit étudié, afin de réduire à deux les communes de Cerqueux, Friardel, Orbec et La Vespière.

 

Juillet 1874   -   Le réchauffement climatique.   -  La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.

 

Juillet 1874   -   La comète.   -  Selon les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le 15 juillet, mais actuellement, grâce à la pureté momentanée de l'atmosphère, elle brille merveilleusement chaque soir, au-dessous de l'étoile polaire, comme une étoile de troisième grandeur. Sa traînée est très apparente à l’œil nu.

 

Juillet 1874   -   Incendie.  -  Un incendie a éclaté à Cerqueux, canton d'Orbec, dans un bâtiment d'exploitation à usage d'écurie et de remise, faisant partie de la ferme appartenant à M. Paul Aubert et exploité par le sieur Benoît. Tout le bâtiment a été consumé ainsi que ce qu'il contenait. L'immeuble était assuré, mais le mobilier ne l'était pas. Perte, 12 090 fr.

 

Août 1889  -  L’école, situation comparative 1878 - 1888.  -  Dans la période qui s’étend de 1878 à 1888, trois lois scolaires ont été votées et promulguées : Le 16 juin1881 (gratuité)  -  Le 28 mars 1882 (obligation)  -  Le 30 octobre 1886 (laïcité). (Source : Conseil Général du Calvados)

 

Février 1891  -  Singulière façon de payer ses dettes. —Louis Drouin, 40 ans, charpentier à Cerqueux, avait emprunté 100 fr. à un sieur Chevret, domestique, et il lui devait en outre 125 fr. pour la location d'une ferme. Il invita Chevret a venir dîner, afin, disait-il de régler ses comptes. Au jour dit, Chevret apporta le billet de Drouin et, au moment où l'on servait le  café, il libella la quittance des 125 fr.  

Drouin passa alors dans une pièce voisine, revint avec 225 fr., les étala sur la table et ramassa quittance, billet et argent, et, montrant la porte à Chevret, lui dit : « Voilà comme je paie mes dettes. » Chevret porta plainte. Drouin, qui a tout remboursé depuis, a été condamné à 8 jours par le tribunal de Lisieux.

 

Janvier 1900   -   Noyée.  -  On a trouvé, noyée dans sa mare où elle était tombée accidentellement, étant aveugle, la dame veuve Garnier, née Aimée Marie, 82 ans, rentière à Cerqueux, près Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1900   -   Les charbons.     Les charbons de terre devenant de plus en plus rares, la hausse continue.

Au début de la guerre du Transvaal, le gouvernement anglais ayant accaparé les mines de Cardiff et de Newcastle qui alimentent notre littoral, les arrivages deviennent de plus en plus rares.

Par suite de l'affluence des demandes, les charbons français sont sur le point de devenir aussi rares que les charbons anglais. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1900   -   Brûlé vif.      Le sieur Théophile Coupey, 71 ans, journalier à Cerqueux, près Orbec, a été trouvé brûlé dans son domicile. Il était tombé dans le foyer de sa cheminée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1925  -  Une belle Chasse.  -  Sept chasseurs, hôtes de M. Derrieu, du château de la Londe, se sont trouvés en présence d'un repaire de 15 à 18 sangliers.

En moins d'une heure et demie trois ragots pesant, de 60 à 100 livres ont été tués par M. Frère, M. Heubert, maire de Cerqueux, et M. J. Letorey, deux marcassins ont été descendus par MM. Frère et François, trois autres ont été blessés.

 

Avril 1926  -  Belle chasse.  -  Au cours d'une battue organisée par MM. Derrien, et  Denieul dans les bois de Cerqueux, un sanglier pesant 60 kilos a été tué par M. B. Pottier, propriétaire à Notre-Dame-de-Courson.

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est  maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances  quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le  budget.

 

Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Novembre 1929  -  Le téléphone dans le Calvados.  -  Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers, 10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues du téléphone.

Parmi celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.

 

Décembre 1929  -  L'état des cultures.  -  L'état des cultures est le suivant dans le Calvados, d'après le Journal Officiel :  Les semailles sont presque terminées. Les blés et avoines d'hiver ont une levée régulière et une bonne végétation. Ces cultures ont à souffrir en divers points des dépréciations des corbeaux. Par suite de la douceur de la température, l'herbe continue à pousser dans les prairies. Les bas-fonds commencent à être submergés par suite de l'abondance des pluies.

 

Juillet 1931   -  Inauguration de l’électricité.  -   L'inauguration de l'électricité du Syndicat Intercommunal de Meulles, Cerqueux, Familly, Friardel et Préaux a eu lieu dimanche après une messe célébrée en l'église de Meulles, par M. l'abbé Moussier, curé de Cerqueux.
Une nombreuse affluence se rendit à midi sur la place de la mairie arrivèrent bientôt M. Henry Chéron, nateur, ancien ministre, M. Boivin-Champeaux, sénateur, M. Noël, sous-préfet de Lisieux, M. Henri Laniel, puté, M. le Comte de Colbert-Laplace, conseiller général, M. Ozanne, conseiller d'arrondissement, etc…
Une aimable fillette, Mlle Renée Jobey, adressa un charmant compliment à M Henry Chéron et lui remit une gerbe de fleurs, pendant que Mlles Marguerite Pitard et Jacqueline Courtois offraient d'autres gerbes de fleurs à M. le Sous-Préfet.
Le cortège se rendit au Monument aux morts les gerbes furent déposées.
Ensuite les personnalités et les invités de la Municipalité de Meulles assistèrent au Banquet présidé par M. Henry Chéron.
On reconnaissait à ses côtés MM. Boivin-Champeaux, sénateur ; Henri Laniel, député ; Noël, sous-préfet de Lisieux et, en face de lui, Pitard, maire de Meulles ; Pitard, fils, maire de Familly, et Heubert, maire de Cerqueux ; de Cobert-Laplace ; Ozanne ; Haimet, maire de Préaux ; Vattier, de la Folletière-Abenon ; Lanquetot, maire de Saint-Martin-de-Bienfaite ; Duvé, adjoint au maire d'Orbec ; Leloup, ingénieur ; Boudin-Desvergers, les ingénieurs de la compagnie électrique, un grand nombre de maires et d'adjoints des communes voisines Moulin, percepteur ; Hamon, directeur des Echos d'Orbec ; Jean Bertot, du Lexovien.
Au discours d'éloquents discours furent prononcés par M. Noël, sous-préfet, Pitard, maire de Meulles, Boivin-Champeaux, sénateur, Henry Chéron, sénateur, Laniel, député.  

 

Novembre 1945  -  Dénonciateurs et collaborateurs devant la justice.   -  Au cours de sa dernière audience la Cours de Justice a prononcé les condamnations suivants :   20 ans de travaux forcés à Madeleine L…….., femme B….., 34 ans, de Bény-Bocage pour dénonciation.

-  5 ans de travaux forcés à la fille Madeleine M………., cultivatrice à Saint-Charles-de-Percy, pour dénonciation et collaboration, sa sœur Jacqueline s’est vue infliger la dégradation nationale perpétuelle et la confiscation totale de ses biens.

-   5 ans de réclusion et 10 ans d’interdiction de séjour à Raymond F……., 57 ans, de Saint-Gatien-des-Bois et à Lydia G……, 30 ans, de Vire, pour mouchardage.

-   5 ans  de réclusion et la dégradation nationale perpétuelle à Marguerite L…., femme L……, 21 ans, en résidence à St-Sylvain ; 2 ans de prison à sa mère Argentine R…….., 50 ans ménagère à Cerqueux, même inculpation. (Source : Le Bonhomme Libre)

Types Normands   -   COUR DE FERME

Servantes rentrant de traire les vaches   -   Ouvriers revenant du travail

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