1er Mars 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 1

CESNY - BOIS - HALBOUT

Canton de Thury-Harcourt

Les habitants de la commune sont des Ceiterniciens, Ceiterniciennes


Juin 1828  -  Une naissance.  -  En 1828, Cesny-en-Cinglais devient Cesny-Bois-Halbout.

 

Janvier 1829   -   Deux incendies.   -    Un incendie a eu lieu le 4 de ce mois dans la commune de Cesny-Bois-Halbout, il a détruit deux maisons appartenant aux sieurs Laurent et Damien, une jeune fille de 20 ans et un enfant d'un mois ont péri, au milieu des flammes.

-   Un autre incendie a encore consumé deux bâtiments composant la ferme du nommé. Lausaux, au Mesnil-Germain, arrondissement de Lisieux. On attribue ce dernier à la malveillance. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Novembre 1830    -    Un incendie.   -    Dimanche soir, vers 8 heures et demie, un incendie s'est déclaré dans la commune de Cesny-Bois-Halbout.

Le feu a consumé dix bâtiments, formant ensemble cent pieds de longueur, sur vingt-un pieds de largeur, et dont plusieurs servaient d'habitation aux sieurs Pierre Daumesnil, Marguerite Daumesnil et Robert Lenormand, tous trois propriétaires dans la commune. Les autres étaient employés à usage de pressoir, granges, écuries et étables, et renfermaient des grains de différentes espèces qui ont été consumés.

La perte de ces diverses bâtiments, ainsi que celle des meubles et grains qu'ils contenaient ont été évalués approximativement à la somme de treize mille deux cent trente francs. La majeure partie de ces biens était assurée Il résulte des renseignements obtenus, tant par la gendarmerie que par M. le procureur du roi, qui s'étaient rendus sur les lieux, que cet incendie doit être attribué à la malveillance, et que les soupçons d'un grand nombre d'habitants se sont aussitôt portés sur le nommé Jacques Daumesnil, voisin des propriétaires incendiés.

Interrogé par M. le procureur du roi, ses réponses ont paru peu satisfaisantes, et il a été conduit sur le champ dans la maison d'arrêt de Falaise. (Le Pilote du Calvados)

 

Novembre 1830    -    L'absence de lanternes sur les voitures de nuit.   -    Parmi les abus sur la police du roulage et des voitures publiques, il en est un que, dans l'intérêt public et pour prévenir des accidents graves et fréquents, nous ne devons point passer sous silence. Les voitures qui voyagent de nuit doivent être munies d'une lanterne, pour éviter dans l'obscurité des rencontres et des abordages souvent funestes.

Les règlements à cet égard sont malheureusement fort mal obserés, et sur 10 voitures qui roulent de nuit sur les grandes routes, il en est 8 qui manquent de ce moyen si simple de précaution, que la prudence et l'intérêt particulier devraient faire pratiquer quand même la loi ne le prescrirait pas. La sécurité publique exige qu'une négligence aussi préjudiciable soit réprimée, et au moment où les nuits sont longues et les routes plus difficiles, il sera bon que quelques condamnations soient un avis pour les contrevenants. (Le Pilote du Calvados)

 

Juin 1849  -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. d'Angerville.   -   Audience du 29.

Le nommé Charles Marchand âgé de 29 ans, journalier, né et demeurant à Acqueville, était accusé d'avoir, vers la fin de 1848, volé divers effets d'habillement, au préjudice des époux Denize, merciers, à Cesny-Bois-Halbout, chez lesquels il travaillait habituellement tantôt comme journalier, tantôt comme batteur en grange. 

Il lui était encore reproché d'avoir dérobé plusieurs effets d'habillement et une somme de 10 fr. dans une pièce de la maison des époux Denize, au préjudice de la fille Dauge, leur servante.

Marchand fait des aveux complets sur le 1er chef mais sur le second chef, il oppose au ministère public des dénégations formelles. Déclaré coupable sur le 1er fait seulement et avec circonstances atténuantes, il est condamné à la peine de 3 ans d'emprisonnement. — Les nommés Estel-Claude Julien, enfant naturel, âgé de 26 ans, sans profession, né à Hottot sans domicile, et Michel Thomas Aimé Leboulanger, âgé de 36 ans, se disant herboriste, né à Basseneville, sans domicile fixe, étaient accusés : 

1° D'avoir, le 17 octobre dernier, à la complicité l'un de l'autre, avec les circonstances aggravantes de nuit, de maison habitée et d'effraction, soustrait frauduleusement de l'argent et des objets mobiliers au préjudice du sieur Lecouteur, propriétaire à Saint-Martin-aux-Chartrains : 

2° D'avoir, le 11 novembre dernier, dans la même commune, à l'aide des mêmes circonstances, et de concert, soustrait frauduleusement divers objets mobiliers au préjudice du sieur Legriel.

Le ministère public reprochait en outre à Julien seul d'avoir, dans le courant des mois de décembre et de janvier derniers, commis, à l'aide de circonstances aggravantes différents vols d'objets mobiliers, tant dans les communes d'Annebault, de Ste-Etienne-la-Thillaye, que dans celle d'Englesqueville, de Bourgeauville et de Danestal.

Les deux accusés ont été déclarés coupables, mais Leboulanger a obtenu des circonstances atténuantes. Il subira 7 ans de réclusion ; Julien, son complice, a été puni de 19 ans de travaux forcés.  (source Journal de Honfleur)

 

Avril 1860   -   Une nomination.   -   Par arrêté préfectoral, en date du 21 avril M. Gouin a été nommé maire de la commune de Cesny-Bois-Halbout, en remplacement de M. Varin, décédé, et M. Soyer a été nommé adjoint de la même commune, en remplacement de M. Gouin, nommé maire. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1861   -   Un incendie.   -   Un incendie s'est déclaré, le 6 de ce mois, dans la commune de Cesny-Bois-Halbout, au domicile du sieur Paul Denize, propriétaire.

Un bâtiment à usage de boulangerie et le mobilier qu'il contenait ont été la proie des flammes.

La perte est évaluée à 500 fr., tant pour le bâtiment que pour le mobilier. Le premier article seul était assuré. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Août 1861   -   AVIS.   -   Dans l'intérêt de l'agriculture, de la salubrité publique et de la conservation des chemins, l'administration doit réprimer un abus qui consiste à laisser écouler sur la voie publique les purins provenant des fumiers, au lieu de conserver ces matières fertilisantes, qui améliorent notablement les engrais de ferme.

MM. les maires sont donc engagés à prendre, en vertu des lois des 16-24 août 1790, 19-22 juillet 1791 et 18 juillet 1837, des arrêtés portant interdiction de cet abus, et à les faire exécuter après les avoir soumis à l'approbation préfectorale et publiés en la forme ordinaire. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Août 1861   -   Un don pour l’église.   -    Nous apprenons que S. M. l'Impératrice a fait don à l'église de Cesny-Bois-Halbout de six chandeliers et d'une croix de tabernacle. Tous ces objets sont dorés et du meilleur goût. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Décembre 1862   -   Incendies.   -   Cinq incendies nous sont signalés dans le département depuis une quinzaine de jours.

- A Prêtreville, pendant que le sieur Frenel, tisserand, et sa femme étaient à dîner chez un de leur voisins, ont vint les avertir que leur maison brûlait. Lorsqu'ils arrivèrent chez eux, le feu, grâce aux secours que les habitante avaient organisés dès le premier moment, était déjà à moitié éteint. La toiture et une partie du mobilier ont été consumées. La perte qui se monte à 650 fr. environ, est couverte par une assurance de plus de 10 000 fr.

-       A Mesnil-Simon, un petit bâtiment servant à déposer différents outils, et situé loin de toute habitation a été réduit en cendres. Il appartenait au sieur Leroulier, menuisier. On estime le dommage à 300 fr.

-       A Harcourt, dans la nuit du 8 au 9 décembre, les cris au feu appelèrent en peu d'instants toute la population du bourg devant la demeure d'un boulanger, rue Pavée. Le bâtiment assez considérable, occupé par la boulangerie, a été fortement endommagé, et beaucoup d'ustensiles et de meubles mis hors de service, 2 000 bourrées environ présentaient aux flammes une proie trop facile pour que le sauvetage ait pu être bien efficace. Grâce au zèle des autorités, de la compagnie de pompiers, des habitants, on est parvenu à concentrer l'incendie dans son foyer et à préserver les maisons voisines. Il a pourtant été nécessaire d'entamer en partie la toiture d'un bâtiment attenant à celui du boulanger.  La perte totale est évaluée à 3,700 fr.

-        L'imprudence d'un enfant a occasionné, à Cesny-Bois-Halbout, la destruction d'une maison d'habitation, appartenant au sieur Alexandre, charpentier. Tout a été brûlé. L'immeuble est estimé à 4 400 fr et le mobilier à 450 fr.   La perte est couverte par une assurance de 4 600 fr.

-        Enfin, à Ouilly-le-Tesson, un commencement d'incendie a été heureusement éteint dans une grange qui appartient au sieur Dugué, cultivateur. Lorsqu'on s'est aperçu que le feu était dans cette grange, il n'avait encore brûlé qu'une gerbe ou deux de blé, et il a suffi de quelques minutes pour l'éteindre. (Moniteur du Calvados).

 

Juillet 1869   -   Les travailleurs auxiliaires.   -  Son Excellence M. le ministre de la guerre a décidé qu'à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils, des militaires pourraient être mis, cette année, comme cela a eu lieu les années précédentes, à la disposition des cultivateurs qui en auraient besoin pour les travaux des champs.

Les cultivateurs qui désireraient recevoir des travailleurs auxiliaires, auraient à adresser à l'administration des demandes écrites, par lesquelles ils s’engageraient à se charger des frais de transport, aller et retour, à loger et à nourrir convenablement les travailleurs, à leur fournir des effets de travail et à payer, pour chaque journée d'homme, une rémunération pécuniaire fixée à deux francs.

 

Septembre 1869   -   Fait divers.   -   Dimanche, vers cinq heures du soir, à Cesny-Bois-Halbout, un incendie, supposé accidentel, a consumé deux hangars ainsi que le mobilier qui s'y trouvait, appartenant à MM. Constant Dieulafait, boulanger, et Achille Lasseray, journalier, plus un tas de bois, au préjudice du sieur Auguste Guy. La perte approximative a été évaluée à l.200 fr.  

 

Janvier 1879  -  Construction d’écoles.  -   Pour le Calvados, 25 constructions nouvelles dans 22 communes, dans l’arrondissement de Falaise : Saint-Marc-d'Oui!ly, 2 écoles ; Cesny-Bois-Halbout, école de garçons ; Espins, école mixte.

 

Janvier 1881  -  Incendie.  -  Mardi, à Cesny-Bois-Halbout, un incendie a consumé deux maisons couvertes en chaume, appartenant aux nommés Madelaine et Chrétien. La perte est évaluée à 3 000 fr.  

 

Août 1889  -  L’école, situation comparative 1878 - 1888.  -  Dans la période qui s’étend de 1878 à 1888, trois lois scolaires ont été votées et promulguées : Le 16 juin1881 (gratuité)  -  Le 28 mars 1882 (obligation)  -  Le 30 octobre 1886 (laïcité). (Source : Rapport du Rapport du Conseil Général)

 

Août 1889  -  La Poste.  -  A la suite de demandes  dont elle a été saisie, l’administration a mis a l’étude l’établissement du télégraphe à Cesny-Bois-Halbout et à Grainville-Langannerie. (Source : Rapport du Rapport du Conseil Général)

 

Juillet 1892  -  Immoralité.  -  Le nommé Pierre Levillain, de Fresney-le-Vieux, contre lequel un mandat d'arrêt avait été lancé pour attentat à la pudeur, a été arrêté à Cesny-Bois-Halbout, et  écroué à la prison de Falaise. 

— La gendarmerie a arrêté et conduit à Pont-l'Evêque le nommé Victor Jean dit Cottard, demeurant à la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, inculpé d'attentat à la pudeur sur un jeune garçon de 10 ans, dont les parents résident quartier du Poudreux. Ce lubrique personnage, âgé de 65 ans, n'en serait pas à ses débuts.  (Source B.N.) 

 

Mars 1893  -  Incendie.  -  A Cesny-Bois-Halbout, un incendie de cause inconnue a détruit un bâtiment, appartenant au sieur Doray. Pertes, 5 000 fr. (source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1893  -  Récoltes dans le Calvados.  -  Blé d'hiver, bon ; seigle, bon ; avoine de printemps, assez bonne ; orge de printemps, passable ; foin, peu abondant par suite de la sécheresse, pommes, récolte moyenne sur certains points, presque nulle sur d'autre.  (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Morts subites.  -  Un nomade de 61 ans, disant demeurer à Saint-Denis-de-Méré et avoir deux enfants, dont un fils et une fille, est décédé subitement dans un bâtiment d'exploitation au sieur Alexandre Grusse, propriétaire à Cesny-Bois-Halbout. Il a dit plusieurs fois que sa fille demeurait à Elbeuf. 

— Au Plessis-Grimoult, mercredi dernier, une femme Perrine, 50 ans, d'origine bretonne, travaillait à casser de la pierre sur les carrières, lorsqu'elle s'affaissa en poussant un cri. Relevée aussitôt, elle rendit le dernier soupir sans avoir repris connaissance.  (source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  Toujours l’ivresse.   -  La semaine dernière, le sieur Lemonnier, 33 ans, boulanger au Bois-Halbout, s'est donné deux coups de couteau dans le ventre, puis est monté à sa chambre et s'est précipité sur le chemin. Il est mort dans la nuit sans avoir repris connaissance. On attribue ce suicide à l'ivresse. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Trop de vacances.   -  Pour l'année scolaire 1893-1894, on arrive, dans les lycées et collèges, au total inouï de 201 jours de congé contre 164 de travail. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Le vélo.   -  L'Académie a parlé. Tout compte fait, sauf de très rares exceptions, hommes et femmes peuvent, sans danger pour leur santé, monter en vélocipède, cet  exercice n'est interdit qu'aux personnes atteintes d'une maladie de cœur. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Les effets des orages.   -  Après quelques jours de beau, le temps s'est remis à l'orage. Dans la banlieue de Paris, notamment à Rueil, les dégâts sont considérables. Dans le Calvados, un domestique de Banville, Tanquerel, 81 ans, qui à cause de l'orage avait quitté la charrue et ramenait ses chevaux à la ferme de son maître, le sieur Hervot, a été tué par la foudre ainsi que les deux chevaux sur l'un desquels il était monté. Un tout jeune homme, qui suivait à pied, n'a eu aucun mal. 

— À Caumont, la foudre a allumé un incendie qui a détruit l'écurie, les étables et les greniers d'une ferme. 

— Du côté de Clécy et à Cesny-Bois-Halbout, les dégâts causés par la grêle ont été énormes. La foudre est tombée en maints endroits, ne causant que des dégâts matériels. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1896  -  Succès.  -  M. Vivien, distillateur à Bois-Halbout, vient d'obtenir une médaille d'or au concours général de Paris pour ses produits. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Drôle de coffre-fort et pas sur.  -  La dame Victoire Halbout, propriétaire à Flers, venue passer quelques jours chez sa sœur y à Cesny-Bois-Halbout, avait apporté 3 000 fr., que lui avait confiés une de ses amies. Cette dame cacha cette somme, avec 5 300 francs appartenant à sa sœur, ,dans une vieille baignoire placée dans le grenier. Mais, quand les dames voulurent reprendre les 8 800 fr., ils ne trouvèrent plus rien. De hardis malfaiteurs avaient nettoyé la baignoire de cette somme. (source : Le Bonhomme Normand) 

 

Février 1897  -  Courrier attaqué.  -   La semaine dernière, vers neuf heures du soir, au sortir de la gare d'Harcourt, le courrier de Bois-Halbout a été attaqué par deux individus qui l'ont blessé assez sérieusement d'un coup de couteau a un bras. Les agresseurs sont connus. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1897  -  Vol d’un cheval.  -  Un cheval de 600 fr. a été volé la nuit, dans un champ de trèfle, à Cesny-Bois-Halbout. Il appartenait au sieur Cherpin, boulanger. Le voleur, le nommé Delisle, a été arrêté sur le champ de foire de Domfront, où il était allé pour vendre l'animal. Le tribunal de cette ville a condamné Delisle à 5 ans de prison et 100 fr. d'amende. Delisle a déjà été condamné à 8 ans de réclusion par la cour d'assises du Calvados. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1897  -  Accident mortel.  -   Le sieur Louis Bacon, cavalier au 6e régiment de dragons, à Évreux, transportait un tonneau à la caserne d'infanterie. Son cheval s'emportant, le cavalier fut projeté sur le sol et le tonneau, en tombant, roula sur son corps. L'infortuné jeune homme mourut la poitrine écrasée. Il était de Cesny-Bois-Halbout ou il a été inhumé. (source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1898  -  Entre gendre et belle-mère.  -  A la suite d'une discussion avec son mari, la femme Lecanu, demeurant à Placy , près Thury-Harcourt, s'était rendue chez sa mère, la veuve Lehugeur, 59 ans, à Cesny-Bois-Halbout. 

Elle retournait le lendemain chez son mari. Quelques jours après, la veuve Lehugeur étant allée porter à sa fille des effets laissés par elle, son gendre lui flanqua une volée de coups de bâton. La veuve Lehugeur, pas contente a porté plainte. (source : Le Bonhomme Normand) 

 

Avril 1898  -  Destruction des hannetons.  -  L'essaimage triennal des hannetons devant avoir lieu en 1898, un crédit de 1 500 fr. a été inscrit à cet effet au budget départemental. Le montant des primes sera de 0 fr. 10 par kilogramme de hannetons ramassés et détruits en présence des maires ou de leurs délégués, et le paiement en sera fait sur la production d'un certificat adressé à la préfecture. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1900   -   Mystérieuse affaire.  -   Le sieur Léonce Basset, 78 ans, demeurant à Cesny-Bois-Halbout, disparu depuis plusieurs jours, a été trouvé lundi noyé dans un fossé, près d'Acqueville. 

A la suite de l'enquête, on a arrêté une fille Capitrel, dite « la Guette », de Croisilles, et un nommé Léopold Coudray, de Fresney-le-Vieux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1900   -   Quitte a bon compte.  -  Le père Basset, demeurant à Cesny-Bois-Halbout, malgré ses 60 ans, courait encore après les filles.

Ayant rencontré sur la route, la fille Valentine Capitrel, 27 ans, demeurant à Croisilles, ils se retirèrent ensemble dans un endroit écarté. Lorsque le père Basset ouvrit son porte-monnaie pour récompenser la fille Capitrel de ses complaisances, celle-ci se jeta sur le porte-monnaie et se sauva avec Le vieillard courut après la voleuse.

Que se passa-t-il ?  Mystère!... Le lendemain, le cadavre du vieillard était trouvé dans un fossé, près de la commune d'Acqueville, canton d'Harcourt.

Le médecin du parquet a déclaré que Basset était mort avant de tomber dans le fossé ou d'y être jeté, mais il n'a pu indiquer d'une façon certaine la cause de cette mort et savoir si elle est criminelle.

Voilà pourquoi la fille Capitrel a été seulement poursuivie pour vol du porte-monnaie et pour avoir poussé ses enfants à la mendicité. Elle a été condamnée à deux mois de prison seulement par le tribunal correctionnel de Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1900   -   Mystérieuse affaire  -   Nous avons dit, dans notre dernier numéro, qu'on avait trouvé dans un fossé, près d'Acqueville, le cadavre du sieur Basset, 80 ans, de Cesny-Bois-Halbout.

On avait arrêté, au début de l'enquête, une fille Capitrel dite « la Guette », de Croisilles, et un nommé Léopold Coudray, de Fresney-le-Vieux, soupçonnés d'avoir assassiné le vieillard. Coudray a été mis en liberté, mais la fille Capitrel est restée sous les verrous.

Elle dit que, le vendredi 2 mars, le sieur Basset, qui, malgré son âge, était encore vert-galant, lui avait fait des propositions. Comme il ouvrait son porte-monnaie, elle s'en empara et se sauva. Il voulut la poursuivre, mais dut bientôt s'arrêter essoufflé. Elle ignore ce qui s'est passé depuis.

Le médecin du parquet a déclaré que Basset était mort avant de tomber dans le fossé ou d'y être jeté, mais il ne peut indiquer d'une façon certaine la cause de cette mort et savoir si elle est criminelle.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1901   -   Attelages volés.  -  De hardis voleurs ont enlevé, la nuit, une voiture de laitier appartenant au sieur Jules Marty, cultivateur, à Boissey, près Saint-Pierre-sur-Dives, ainsi qu'une jument et son harnais appartenant au sieur Hébert, à Mittois. Ils ont en outre volé 80 litres d'eau-de-vie de cidre au sieur Leblond, maire de la commune. Ces voleurs ont été mis en état d'arrestation à Trouville. 

— Semblable mésaventure est arrivée au sieur Paul Bacon propriétaire à Cesny-Bois-Halbout, canton de Thury-Harcourt. On lui a volé, à Espins, sa carriole et son cheval avec le harnachement. L'animal vaut 800 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -  Fièvre aphteuse.   -    Par arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des communes de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu, Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Explosion.   -   En mettant en marche le moteur à pétrole qui actionne son pétrin mécanique, M. Cherpin, boulanger à Cesny-Bois-Halbout, près Thury-Harcourt, provoqua une explosion. Ses habits s'enflammèrent et il fut brûlé aux bras et au ventre. ( Le Bonhomme Normand )

 

Octobre 1903  -   Bouilleurs de cru.   -   Au ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Cour d’Assises.   -  Vols qualifiés.   -   Édouard Haleux, 31 ans, domestique à Cesny-Bois-Halbout, chez le sieur Ledemy, marchand de nouveautés, lui a volé 135 francs dans son armoire et des effets neufs dans son magasin. Il a passé des aveux. On lui a infligé quatre ans de prison et la relégation, en raison de neuf précédentes condamnations. Défenseur : Me  Villey. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1912  -  Collision  -  Une rencontre a eu lieu entre Auguste Legoux, 21 ans, journalier à Fresnay-le-Puceux, à bicyclette et Alfred Houel, 54 ans, charretier à Cesny-Bois-Halbout, qui conduisait un cheval par la bride. Les deux hommes furent blessés, surtout M. Houel, atteint sérieusement à la tête.

 

Août 1920   -   Bonne prise.   -   Depuis un certain temps la région de Cesny-Bois-Halbout, canton de Thury-Harcourt et ses alentours, était dévastée par un individu vêtu d’une longue houppelande, qui volait là où il pouvait. Après de minutieuses recherches, la police vient d’identifier ce maraudeur, qui, se dissimulait sous divers noms.

C'est un nommé Brière, 31 ans, originaire de Clécy, condamné récemment aux assises de l'Orne à 20 ans de travaux forcés. Brière a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923  -  Mort suspect.  -  Dimanche 11 courant, vers 17 heures, la petite bonne de Mme Delarue, cultivatrice à Cesny-Bois-Halbout, Angèle Levillain, âgée de 13 ans, se rendait dans un herbage pour donner du lait aux veaux, lorsqu'elle fut attaquée par un individu qui déjà à plusieurs reprises lui avait fait des propositions malhonnêtes. Cette fois l'homme qui paraissait ivre se jeta sur la malheureuse enfant et la fit tomber dans un fossé. La petite fille, très agile,  réussit à fuir et courut avertir sa patronne dont la ferme était très proche.
L'individu se voyant prie pénétra dans une étable située dans l'herbage. Mme Delarue se mit en devoir d'aller trouver le triste sire et en passant devant le café Leforestier elle
aperçut M. Morillaud Fernand, 32 ans, cultivateur à Cesny-Bois-Halbout, qui sortait du dit café en compagnie de deux domestiques agricoles, Gaston Guy et Fauvel Raymond.
Mme Delarue demanda à Morillaud de faire
  sortir l'homme qui était caché dans son étable. Celui-ci accepta et se rendit sur les lieux accompagné des deux domestiques. L'individu se refusa à sortir, c'est alors que Morillaud se jeta sur lui et lui porta deux gifles qui le firent rouler à terre il resta inanimé. Les trois hommes transportèrent l'évanoui
hors de l'herbage et le placèrent sur le bord d'un fossé du chemin, puis s'en allèrent.
Environ 3 heures après, deux personnes passant sur le chemin trouvèrent l'individu toujours inanimé au bord du fossé et coururent avertir le maire de la commune qui le fit transporter à l'hôpital de Falaise. L'individu est mort jeudi 15 courant, sans avoir repris connaissance, et comme les docteurs ont constaté une fracture du crâne, le permis d'inhumer a été refusé.
M le Procureur de la République a requis l'autopsie qui a été pratiquée vendredi soir. Il s'agit d'un nommé Alfred Lavarde, 64 ans, journalier à Acqueville, à Boulon, ayant subi plusieurs condamnations pour attenta à la pudeur et redouté dans le pays a cause de ses vices.

 

Juin 1928  -  Au feu !  -  Vers minuit, un incendie dont on ignore les causes, s'est déclaré dans le café exploité par M. Guy, à Cesny-Bois-Halbout, canton de Thury-Harcourt.

En dépit des efforts combinés des pompiers de Cesny, de Barbery et des permanents de Caen, sous les ordres du commandant Binet, il a fallu plusieurs heures pour enrayer le sinistre qui  s'était étendu aux immeubles voisins. Le café Guy a été complètement détruit et les dégâts sont importants.  

 

Janvier 1932   -   Des malfaiteurs cambriolent un bureau de Poste.   -    Dans la nuit du 9 au 10 janvier, le bureau de poste de Cesny-Bois-Halbout a reçu la visite d'un ou de plusieurs malfaiteurs. Dès que la receveuse eut constaté le cambriolage, elle prévint les gendarmes de Thury-Harcourt qui, rendus sur les lieux, firent les constatations suivantes :

Le bureau de poste de Cesny-Bois-Halbout se trouve en bordure du chemin de grande communication n° 156, de Falaise à Mutrécy, à l'entrée du bourg. Pour pénétrer dans le bureau, les voleurs ont, au moyen d'une tige de fer plate ou d'un tournevis assez large, forcé les volets en faisant des pesées à divers en[1]droits. Puis ils brisèrent le carreau de la fenêtre, firent jouer l'espagnolette et entrèrent dans la pièce. Ils fouillèrent tous les meubles et tiroirs, mais ne trouvèrent que cinq billets de cinq francs, placés sur une table, près du guichet, puis, dans le tiroir de cette même table et dans une boite en fer, 40 francs de pièces de 2 fr., 1 fr. et 50 centimes. Probablement alertés par un bruit quelconque, les indésirables visiteurs oublièrent deux billets de 10 fr. placés au fond de la boite, sous un morceau de papier.

On a relevé, dans le bureau de nombreuses gouttes de cire provenant de la bougie avec laquelle les cambrioleurs s'éclairèrent. Les gendarmes ont également découvert divers indices qui font croire que l'enquête pourrait bien aboutir dans un délai assez bref.

Par suite du vent violent qui soufflait cette nuit-là, ni la receveuse, ni les voisins n'ont rien entendu. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1936  -  Disparition.  -   Le jeune Lopin Pierre, 15 ans, grand, fort et pâle, portant un vêtement de travail, pantalon de velours, veste grise, gros souliers, un béret, est disparu du domicile de ses parents à Cesny-Bois-Halbout, depuis huit jours. Toute personne pouvant donner des nouvelles est priée de s'adresser à la mairie de ladite commune.

 

Août 1937  -  Deux voleurs d’automobiles sont arrêtés.  -  Le 15 courant, à Cesny-Bois-Halbout, la voiture de M. Fauvel qui stationnait près de l'église était volée. 

La gendarmerie de Thury-Harcourt prévenue immédiatement se transporta sur les lieux et découvrit la voiture renversée sur le côté, sur la route de Saint-Laurent-de-Condel à Mutrécy. 

Après des recherches qui durèrent toute la nuit, les gendarmes réussirent à appréhender les voleurs, Francis Hardy, 21 ans, soldat en permission, et, son frère Marcel, 16 ans, ouvrier de culture actuellement sans travail. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Juin 1938   -   Nécrologie.   -  Mercredi, une assistance nombreuse et émue a conduit à sa dernière demeure Mme Léon Beaunieux dont le mari fut longtemps maire de la commune.

Pendant sa longue vie (elle avait 85 ans), Mme Beaunieux pratiqua la charité avec un tact, une humilité et une largesse rares. La grande foule qui assistait à l'inhumation était surtout composée de gens qui eurent pendant leur jeunesse malheureuse, à l'occasion d'une maladie ou encore pendant la guerre, à apprécier son grand cœur et sa générosité.

Mme Beaunieux laisse derrière elle le souvenir d'une femme de grand cœur, Française et sociale.

Combien parmi ceux qui se prétendent les défenseurs des ouvriers pourraient prendre exemple sur elle. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  A l’issue d’une scène de jalousie, une femme tue son mari.  -   Un drame lamentable, qui a son origine dans l’inconduite d'une mere de famille, vient de soulever dans la commune de Cesny-Bois-Halbout, une légitime émotion.

Il y a quatre ans, s'installait dans cette localité, un ménage d'ouvriers agricoles. Le mari, Gaston Hue, était né en 1905 à Epinay-sur-Odon. Sa femme, née Germaine Moussel, était originaire de l'Eure où elle était née en 1910. Le ménage paraissait uni, et à force de travail et d'économies, avait réussi à acquérir la chaumière qu'il habitait. Trois fillettes, âgées actuellement de 9 ans, 4 ans et 1 an, étaient venues enrichir ce modeste foyer.

Le ménage aurait donc été heureux, si la conduite de la femme n'avait donné depuis quelques temps prise à la critique. Le mari n'ignorait rien de ses écarts, et des discussions s'élevaient  parfois à ce sujet. Hier, pendant qu'ils étaient occupés à ramasser des pommes chez M. Leperron, Hue reprocha à sa femme ses infidélités et les deux époux en vinrent bientôt aux mains. L'intervention de M. Leperron apaisa les esprits et vers 5 heures, Hue et sa femme rentrèrent chez eux.

Légèrement pris de boisson, Hue refusa de manger. Sur les instances de sa femme, qui lui manifesta des regrets de sa conduite, il consentit cependant à prendre son repas et, monta se  coucher. Sa femme mit au lit également, ses trois fillettes.

Dans la soirée, une dispute s'éleva à nouveau. Hue parut se calmer, mais quelques instants après, il se leva décrocha son fusil qui était chargé et en menaça sa femme. Celle-ci. à force de supplications, le détourna de son criminel projet. Hue raccrocha son fusil, se recoucha et s'endormit.

Sa femme se leva alors à son tour avec précaution, atteignit l'arme et, ajustant son mari à bout portant, lui tira dans la tête un coup qui fit sauter la cervelle. Elle descendit ensuite dans sa cuisine où elle resta jusqu'à une heure du matin. Remontant ensuite dans la chambre, elle s'assura que son mari était bien mort.

Détail navrant : l'aînée des fillettes avait été réveillée par la détonation. « Papa est-il mort ? » demanda-t-elle à sa mère, qui répondit affirmativement. « Tant mieux, conclut alors l'enfant, il ne t'embêtera plus ! »

Germaine Hue redescendit alors, s'habilla et alla prévenir le maire qui alerta aussitôt la gendarmerie.

Ce matin, le Parquet de Falaise se rendait sur les lieux et, après les premières constatations, délivrait un mandat d'amener contre la femme Hue qui a été conduite à la prison de Falaise  avec sa plus jeune fillette, à qui ses soins sont nécessaires. Quant aux deux autres, elles ont été confiées provisoirement à la garde de M. le Maire de Cesny-Bois-Halbout. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Décembre 1938   -  Le drame de Cesny-Bois-Halbout.   -   L'enquête sur le drame de Cesny-Bois-Halbout, où le journalier Gaston Hue fut tué d'un coup de fusil par sa femme, se poursuit.

Les mauvais traitements dont la femme Hue était l'objet de la part de son mari n'avaient pas, bien entendu, renforcé l'union du ménage, et, dans ces conditions, les tentatives de consolation d'un tiers avaient de grandes chances de réussir. C'est ce qui se produisit.

Mais Germaine Hue, on ne sait pourquoi, ne cacha pas sa liaison à son mari, lequel redoubla de violences à son égard, surtout après boire. Le soir du drame, il était complètement ivre.

La version donnée, d'abord à M. le Maire de Cesny-Bois-Halbout, puis aux gendarmes et enfin au juge d'instruction, présente donc toutes les apparences de la vérité. Germaine Hue a  demandé à Me  Chanut de l'assister.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   L’orage d’hier a fait des dégâts.  -  L'orage qui s'est déchaîné hier à la fin de l'après-midi a été particulièrement violent dans la région de Lisieux.

Entre 17 h. et 20 heures, une pluie diluvienne s'abattit. A un moment donné cinquante centimètres d'eau recouvraient les routes entre Lisieux et Orbec, interrompant la circulation de nombreux véhicules. 

A Lisieux, la foudre est tombée en plusieurs endroits sans causer de dégâts. Sous la pression de l'eau, des murs se sont éboulés à la gendarmerie et au collège. Des éboulements se sont également produits le long de la voie ferrée de Paris-Cherbourg, entre Lisieux, Courtonne-la-Meurdrac, et le tunnel de la Motte. La voie ferrée vers Trouville, en gare de Lisieux et à proximité du tunnel du Grand Jardin s'est trouvée recouverte par un mètre d'eau.

Le trafic a dû être effectué à sens unique toute la soirée. Enfin la vallée de l'Orbiquet fut inondée et de nombreux bestiaux ont été noyés.

… et aux environs de Falaise.

Un violent orage s'est abattu hier sur la région de Falaise, plus particulièrement, entre 16 h. 15 et 18 h. On signale de Cesny-Bois-Halbout qu'une chute de grêlons gros comme des œufs de pigeon a ravagé la campagne, les dégâts sont importants. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   Les dégâts de l’orage du 7 juin.  -  Voici quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr.

Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert.

Ajoutons que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 fr. ; Acqueville, 10 000 fr.  ( Le Moniteur du Calvados )

 

Mai 1946  -  A la mémoire des fusillés de St-Clair.  -  Un comité vient d’être formé sous la présidence d’honneur du préfet et la présidence effective de M. Le Nevez, lieutenant F.F.I., et de l’abbé Anger, curé de Cesny-Bois-Halbout, pour élever un monument à la mémoire des cinq héros de la Résistance fusillés par les allemands, le 7 juillet 1944, à Saint-Clair.

Un appel est adressé à la générosité de tous ceux qui gardent le souvenir des martyrs de la libération. Les dons sont reçus par M. l’abbé Le Renard, curé d’Esson. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1947  -    6 juin, férié.    Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les administrations publiques et les écoles du Calvados. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1947  -    Le feu dans une ferme.    Un incendie s’est déclaré dans un bâtiment de la ferme exploitée, à Cesny-bois-Halbout, par Mme Halley. Les pompiers de Caen parvinrent après plusieurs heures d’efforts à se rendre maîtres du fléau qui a causé 500 000 fr. de dégâts. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier  1948    -     Une enquête publique à Cesny-Bois-Haboult.   -   Le projet de reconstruction et déménagement de la commune établi par M. Davy, architecte urbaniste, sera déposé à la mairie du 5 au 14 janvier, pour que chaque habitant puisse en prendre connaissance.

A l'expiration de ce délai M. le maire de Donnay, commissaire enquêteur recevra les 15, 16 et 17 janvier au même lieu de 14 h. 00 à 16 h. les déclarations qui pourront être faites sur l'utilité du projet. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  En famille.   -   M. Louis Bernier, du Détroit, à porté plainte contre son beau-frère, M. André Le Nevez de Cesny-Bois-Halbout, pour coups et blessures. Ce dernier ( qui a d'ailleurs manifesté des regrets ) a frappé son parent au visage avec une violence telle que celui-ci, perdant l'équilibre est tombé sur une brouette où il s'est fortement conditionné. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Falaise.

Canton de Thury-Harcourt.   -   Thury-Harcourt (C. A.) ; Acqueville (R) ; Angoville (R) ; Cauville (D) ; Cesny Bois-Halbout (D) ; Saint-Denis-de-Méré (R) ; Tourneau (R) ; Le Vey (R) ; La Villette (R). (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Juillet 1949   -   Onze communes vont recevoir la Croix de guerre.  -   Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand, commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la Bataille de Normandie.

Les cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey.
A 11 h. 30, réception des autorités, à Thury-Harcourt, remise de la Croix de g
uerre, place du Monument-aux-Morts, avec le concours de la subdivision des sapeurs-pompiers, de la société de musique « La Fraternelle » et des différentes sociétés locales. A 12 h, 00, salle municipale, vin d’honneur offert par la municipalité au membres de la Défense Passive. A 12 h. 30, banquet par souscription. Se faire inscrire à la mairie.

A 16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville et à 17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1949   -   A éclaircir.   -    M. Pierre Le Coz, 55 ans, de Cesny-Bois- Halbout, a porté plainte contre André Edenne, 21 ans, manœuvre à Meslay, et Adolphe Leboucher, ouvrier agricole, qui l'auraient frappé sans motif.

Les jeunes gens affirment que le plaignant s'en prit à la bicyclette d'Edenne et que celui-ci aurait seulement riposté en lui donnant une gifle. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   La reconstruction.   -    Par arrêté publié au Journal Officiel, les opérations de reconstruction des immeubles d'habitation totalement ou partiellement détruits par actes de guerre ont été déclarées urgentes dans les communes ci-après : Arromanches-les-Bains, Aunay-sur-Odon, Cagny, Cesny-Bois-Halbout, Champ-du-Boult, Cheux, Cristot, Neuville, Saint-Martin-de-Tallevende, Saint-Pierre-la-Vieille, Tilly-sur-Seulles, Touffreville, Villers-Bocage. ( Le Bonhomme Libre )

 

Février 1950   -   La fièvre aphteuse à Cesny-Bois-Halbout.   -    La ferme de M. Gaston Louvet a été déclarée infestée de fièvre aphteuse. Or, un troupeau de neuf vaches appartenant à celui-ci, se sont échappées et ont pénétré dans l'herbage où se trouvaient les bestiaux de M. Robert Fauvel, qui a prévenu les gendarmes, faisant toute réserve quant au préjudice qu'il pourrait subir. ( Le Bonhomme Libre )

 

Mai 1950   -   Un charretier meurt tragiquement.   -   M.  Louis Edenne, 54 ans, au service de M. Le Péron, cultivateur à Cesny-Bois-Halbout, revenait des champs conduisant une voiture hippomobile. Deux camarades, MM. Pierre et Mistral le précédaient à pied lorsque près du village de La Motte, un bruit anormal les fit se retourner. Ils s'aperçurent alors que le véhicule venait de se renverser, le cheval tombé sur le côté. Ils se précipitèrent au secours de leur camarade qui avait déjà succombé à une fracture du crâne, sa tête ayant heurté un piquet de fer.

M. Edenne était marié et père de cinq enfants. (Le Bonhomme Libre)

BOIS-HALBOUT   -  La Place

Commentaires et informations : Facebook @