1er Novembre 2024 | UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CESNY - aux - VIGNES | ||
Canton de Bourguébus |
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Par suites des investigations auxquelles s'est livrée la justice, la femme de ce malheureux a été arrêtée et déposée dans la prison de Caen. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Mars 1844 - Nouvelles locales. - Sur 69 jeunes gens qui ont pris part cette année au tirage du canton de Bourguébus, il s'est présenté quatre cas de jumeaux. Voici
les numéros qu'ils ont obtenus , 5 et 35, 11 et 39, 12 et 28, 24 et 33.
Ces jeunes gens appartiennent aux communes de Chicheboville,
Cesny-aux-Vignes , Grentheville et Tilly-la-Campagne. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Décembre
1847 -
Cour d'Assises du Calvados.
-
Busquet (Jean Louis-Balthasar), âgé de 37 ans, boulanger
à Cesny-aux-Vignes, demeurant à Ouilly-le-Vico —
Louis Cretel. dit Les Bouillons, âgé de 60 ans, prévenu également
d'avoir fait un faux billet de 10 fr., souscrit de la fausse signature
Bidard, a été acquitté. (source : Journal de Honfleur)
Août
1852 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence
de M, le conseiller Géraldy. Audience du 3 août. La
3e session trimestrielle des assises du Calvados s'est
ouverte lundi dernier, sous la présidence de M. le Conseiller Géraldy,
assisté de MM. les conseillers Delaville et Le Bastard-Delisle. Trois
attentats aux mœurs ont été soumis au jury dans cette audience, qui
s'est tenue à huis-clos. —
Le nommé Chardine, de Cesny-aux-Vignes, arrondissement de Caen,
convaincu de tentative de viol sur une jeune fille, âgée de 13 ans
1/2, a été condamné à trois ans d'emprisonnement, vu l'admission en
sa faveur de circonstance atténuantes. —
Le ministère public reprochait au nommé Yvanof, domestique chez les
époux Boutry, à Ablon (arrondissement de Pont-l’Évêque), d'avoir
consommé le crime de viol sur leur petite fille âgée de trois ans.
Les charges n'ont pas paru suffisantes au jury qui a rendu Yvanof à la
liberté. —
Enfin, un verdict d'acquittement a été rendu
au profit du nommé Robinne, domestique chez le sieur Brunet,
propriétaire à Combray (arrondissement de Falaise), accusé de
Juillet 1854 - Chemin de fer. - On lit, placardé sur les murs de notre ville, un arrêté préfectoral, concernant I'Enquête, pour la section entre Lisieux et Caen, du chemin de fer de Paris à Cherbourg. Cette enquête, qui a été ouverte hier lundi, sera close le 1er Août, elle a lieu dans les communes de Ouézy, Cesny, Airan, Moult, Vimont, Bellengreville, Frénouville, Cagny et Grentheville. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1861 - Un arrêté. - Par arrêté du 11 courant, M. le préfet du Calvados a nommé MM. Coulibœuf, instituteur suppléant à Cesny-aux-Vignes, Groult, instituteur suppléant à Soliers, et Piéplu, instituteur suppléant à Anisy, instituteurs publics. les
deux premiers, à partir du 1er janvier 1861, et le
troisième, à partir du 15 mars de la même année. ( L’Ordre et la
Liberté )
Août
1861 - Par arrêtés de M. le Préfet. - Par
arrêtés préfectoraux, ont été nommés : -
M. Baille, actuellement instituteur suppléant à
Saint-André-d'Hébertot, est chargé à titre provisoire de la
direction de l'école de Cesny-aux-Vignes. -
Instituteur public à Mosles, M. Colibœuf, actuellement
instituteur à Cesny-aux-Vignes, en remplacement de M. Martin. -
Instituteur public à Saint-André-d'Hébertot, M Thieulin,
actuellement maitre-adjoint l'école mutuelle de Lisieux. -
Instituteur public à Burcy, M. Bazire, actuellement instituteur
à Fresné-la-Mère, en remplacement de M. Chancerel. ( L’Ordre et la
Liberté )
Septembre 1865 - Une belle fête. - Dimanche dernier, la petite commune de Cesny-aux-Vignes, ordinairement si paisible, présentait une animation extraordinaire. Obéissant à un mouvement spontané de la plus juste reconnaissance, les habitants avaient voulu fêter l'heureux retour de M. le vicomte Olivier de Quélen, qui, depuis dix-huit mois faisait partie de l'expédition du Mexique, et se préparaient à lui offrir comme gage de leur profonde gratitude, un magnifique sabre d'honneur, accompagné d'un majestueux laurier-rose, sur lequel couraient gracieusement des rubans aux riches couleurs. Certes, M. de Quélen méritait bien une semblable ovation. Digne héritier de la noble famille de Gastaldi, dont l'histoire conserve le magnanime désintéressement et la généreuse bienveillance, animé de ce désir de faire le bien, qui dévorait Mgr de Quelen, de si sainte mémoire, M. Olivier de Quélen n'a rien négligé pour donner à Cesny une position digne d'envie. L'influence justement méritée dont il jouit est au service de tous, sans distinction, et il n'est pas de pauvre qui ne connaisse son inépuisable générosité. Grâce à lui, l'église est richement dotée, et la commune est gratifiée du double et inappréciable bienfait de deux maisons d'école. Honneur donc aux habitants de Cesny, qui savent si bien comprendre le devoir sacré de la reconnaissance. Les
habitants des communes voisines s'étaient empressés de se rendre à
cette charmante fête, à laquelle la bonne fanfare d'Argences avait
bien voulu prendre part, et dont les artistes, à la fois
instrumentistes et orphéonistes, ont, sous la direction de leur jeune
et habile chef M. Leroy, exécuté d'une manière vraiment remarquable
un chœur Le
soir, de nombreuses illuminations décoraient les principales maisons du
village, et, comme bouquet, M. le vicomte de Quélen a offert aux
habitants un très joli feu d'artifice. (l’Ordre et la Liberté)
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le
Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme
de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de
1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Cesny-aux-Vignes et Ouézy, 433 habitants, Mme Pavi
(Marie), 27 élèves payantes, 7 gratuites ; 600 fr. de traitement en
1878 ; indemnité personnelle accordée 25 fr. Deux religieuses pour
l'école et l'ouvroir. Très bonne école, entretenue par Mme de Quében.
Juin 1879 - Secours et subventions. - Le gouvernement vient d'accorder 25 000 fr. pour achever les travaux d'assainissement de la Dives. - Des secours ont été accordés aux communes ci-après : Maisons, pour construction d'une école mixte, 600 fr. - Saint-Jean-des-Essartiers, pour restauration du presbytère, 600 fr. - Cesny-aux-Vignes, pour restauration de l’église, 500 fr. - Geffosses-Fontenay, pour acquisition d'un autel, 300 fr. - Saon, pour acquisition de mobilier à l'église, 300 fr.
Juillet
1879
-
Les pluies d’aujourd’hui et les pluies d’autrefois.
- Dimanche
dernier,
on a lu dans toutes les églises une circulaire de Mgr l'évêque
de Bayeux ordonnant des prières publiques pour la cessation de la
pluie. Il faut remonter à plus d'un siècle et demi, à 1725, pour
trouver une année aussi pluvieuse que 1879. En 1725, la pluie ne cessa de tomber trois mois durant, on fit également des prières publiques et on promena dans Paris la châsse de sainte Geneviève. La pluie cessa deux jours après. Nous, sommes moins heureux en 1879, car depuis que les prières publiques sont commencées, la pluie tombe de plus belle, sans aucun égard pour les circulaires et les prières épiscopales.
Octobre 1889. - Un enfant brûlé. - Le jeune Joseph Buhour, age de 8 ans, demeurant chez ses parents, à Cesny-aux-Vignes, était entré dans un endroit où il y avait de la paille. La chandelle ne tenait pas dans le chandelier, elle tomba sur la paille et y mit le feu. Différents objets mobiliers appartenant au père de l'enfant ont été brûlés, pour 100 fr. environ, non assure. L'immeuble, appartenant à M. Deterville, a subi une détérioration de 300 fr. ; assuré. Quant au pauvre petit, il avait été tellement brûlé à la poitrine, à la figure et aux bras, qu'il est mort deux jours après dans d'atroces souffrances. ( Bonhomme Normand)
Novembre
1890 -
Coup de couteau. -
Vendredi
un journalier, de Cesny-aux-Vignes, rentrait de son travail, lorsque sa
femme, se précipitant sur lui, l'a frappé de plusieurs coups
de couteau. L'état du blessé est
grave, les détails manquent.
Décembre
1890 -
Le froid. -
Le
froid est général. En Russie, il est à peu près du double plus fort
que celui que nous éprouvons. On signale la mort de nombreux bestiaux,
Décembre
1890 -
Les chaufferettes. - L'autre matin, la jeune Jeanne Lhermite, 10 ans, demeurant
chez ses parents, à Ouézy, se rendait à l'école de Cesny-aux-Vigues.
Le feu d'une chaufferette qu'elle portait, activé par le vent, se
communiqua à ses vêtements. Affolée, elle se précipita dans le
débit de tabac de Ouézy. où on parvint à étouffer les
flammes. Puis on transporta l'enfant chez ses parents, son état est des
plus graves.
Novembre 1891 - Accident de voiture. - La veuve Duval, 47 ans, à Champ-du-Boult, étant tombée sous les roues de sa voiture, est morte quelques heures plus tard de ses blessures. — Un soir de la semaine dernière, une voiture dans laquelle se trouvaient le curé de Montjoie, son neveu et ses deux nièces, est tombée dans une tranchée ouverte sur la route, entre Tessy et Pontfarcy, et qui n'était pas éclairée, la lanterne étant éteinte. Ils n'ont eu que des contusions. — L'autre mardi, à Neuville, le sieur Henry, conduisait une charrette chargée d'ardoises, trois personnes étaient dans la voiture. Le cheval fit un écart, et la voiture versa. Les voyageurs n'eurent que quelques contusions, mais Henry eut une énorme contusion au front et une luxation de l'épaule droite. — La semaine dernière, le nommé Mirlet, camionneur à Lisieux, était à Cesny-aux-Vignes, avec une voiture, la nuit arrivant, il eut peur de s'endormir et voulut descendre. Sa blouse s'accrocha, il resta un moment suspendu et, l'étoffe ayant cédé, il tomba et eut le pied écrasé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1892 - Danger des armes à feu. - Samedi, les habitants de Cesny faisaient des préparatifs pour la fête patronale du lendemain. Le jeune Laguel, âgé de 17 ans, en jouant avec une arme à feu qu'il ne croyait pas chargée, pressa tout à coup la détente, le coup partit et atteignit presque à bout portant le jeune Fouques, âgé de 9 ans, qui s'amusait avec lui. Cet enfant est mort une heure après. — Dimanche soir, à la fête patronale de Baynes, les jeunes gens tiraient des coups de feu sous la couronne, quand, tout à coup, le fusil de l'un d'eux, le sieur Jules Défaudès, 19 ans, domestique, éclata, et un morceau du canon pénétra dans son bras gauche. —
A Blay, lors de la fête patronale, un jeune homme de la localité a eu
la figure brûlée par la déflagration subite de la poudre qu'il
versait dans le canon. Heureusement que les yeux ne sont que faiblement
atteints. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1897 -
Mort d’une coupure à la main.
-
Dernièrement,
le sieur Agénor Lerat, 42 ans, cultivateur à Cesny-aux-Vignes, se
blessait à la main en coupant du pain.
Il ne fit aucune attention à ce léger accident, mais, pendant la nuit,
il ressentit des douleurs telles que tout mouvement de la main lui
devint impossible, et le matin il expirait.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1901 -
Chute mortelle. -
Le sieur Victor Pignolet, 36 ans, couvreur à Cesny-aux-Vignes,
canton de Bourguébus, étant à travailler à Ouézy, est tombé de la
maison des époux Godefroy et a été tué sur le coup.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1907 - Au conseil municipal. - Le conseil municipal de Cesny-aux-Vignes s'est réuni dimanche en session extraordinaire. Il a donné un avis défavorable à la disjonction des communes de Cesny et d'Ouézy, au point de vue de l'instruction primaire. Il a accepté un devis de réparations urgentes à faire à l'école des garçons. Enfin il a consenti la location du presbytère à l'abbé Martin, desservant actuel de la commune, moyennant 5 fr. par an et les charges. (source M. C.)
Août 1913 - Mort du maire - On annonce la mort de M. Victor Bénard, maire de Cesny-aux-Vignes, décédé samedi 9 août, à 83 ans. Il était maire depuis 43 ans et le doyen des maires de l'arrondissement de Caen. Ses obsèques ont eu lieu ce matin le lundi 11 août à 10 heures et demie, à Cesny-aux-Vignes.
Avril
1918
- Pincé.
- Le
nommé
Buhour
Alphonse-Louis-Gustave,
né et
domicilié
à Cesny-aux-Vignes,
56
ans,
mobilisé
au Hin,
vient
d'être
pris
en flagrant
délit
de vol
de dix
kilos
de céréales
sur les
quais.
Il a
été
arrêté
et sera
poursuivi devant le Conseil de guerre.
Septembre 1918 - Violences d’ivrogne. - Mme Beauval, journalière, a porté plainte contre son mari qui, sous l'influence de l'ivresse, lui fait continuellement des scènes d'injures et de violences. Ces jours-ci, notamment, l'ivrogne a brûlé les vêtements de sa femme, et, l'ayant rencontrée sur la route, l'a frappée à la tête, jetée à terre, rouée de coups de pieds et de coups de poings dans le ventre et dans la poitrine.
Mars
1923 - Un brutal. -
On a arrêté à Cesny-aux-Vignes, canton de Bourguébus, Emile
Nicolle, 31 ans, journalier, qui avait violemment frappé et blessé Mme
Juliette Lemeunier, débitante, chez laquelle il prenait pension. La
pauvre femme a dû s'aliter. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1926 -
L'accident tragique
de Cesny-aux-Vignes.
- Le
chauffeur en
fuite est
identifié et
écroué. -
L'enquête dirigée
par M.
le capitaine
de gendarmerie
Bercier,
commandant
les brigades
de Caen,
pour établir
dans quelles
circonstances s'était
produit
l'horrible accident
que nous
avons relaté
hier, a
fait toute
la lumière
sur ce
La conduite du misérable a provoqué la plus vive indignation dans le pays. C'est un jeune homme de 21 ans dont les essais au volant furent déjà marqués, il y a deux ans, par un premier accident mortel. Il n'en conserva pas moins son permis. Il est fort probable que cette fois la justice se montrera plus sévère devant l'acte commis par le prévenu. Voici les détails que nous avons recueilli sur cette pénible affaire. L'accident :
Lundi dernier,
vers 13
heures, Mlle
Tirel qui
habite la
commune de
Ouézy, située
sur le
canton de
Moult-Argences,
se rendait
à bicyclette
à Cesny-aux-Vignes,
petite localité
distante
de 5
kilomètres de
la première.
Elle suivait
la route
de Paris
à une
allure modérée
et venait
d'atteindre le
parc du
château qui
précède l'agglomération,
lorsqu'elle aperçut,
gisant
dans le
fossé, un
homme étendu la
face contre
terre. C'était la fête patronale au bourg de Cesny, dimanche dernier Mlle Torel crut se trouver en présence d'un homme cuvant son vin après de trop copieuses libations et elle poursuivit sans s'arrêter. Une demi-heure plus tard, la jeune fille, accompagnée par un cycliste, repassait au même endroit. L'homme qu'elle croyait endormi était toujours à la même place et dans la même position. Ils descendirent l'un et l'autre de machine et s'approchèrent. L'inconnu
ne donnant
plus signe
de vie
portait la
trace de
nombreuses blessures
à la
tète et
sur différentes
parties du
corps. Une
véritable mare
de sang
rougissait l'herbe
du fosse.
Les vêtements
déchirés couverts
de cambouis
avaient gardé
des empreintes
caractéristiques, permettant
de conclure
à un accident
d'automobile. Il était aisé de reconnaître le passage des roues de l'auto meurtrière qui, du milieu de la chaussée, était venue, dans une embardée, heurter le talus en traînant la victime. L'accident
avait
dû se
produire exactement
à l'angle
Est du
parc, alors
que le
passant, surpris
par le
véhicule, se
dirigeait vers
Moult-Argences.
Son bâton
et sa
casquette gisaient
à quelques
pas. Au
moment de
la collision,
l'auto décrivit
une courbe
d'environ 12
mètres, qui
devait entraîner
la rencontre
du malheureux
piéton qui,
sans doute,
se retourna
vivement pour
chercher un
refuge sur
le bord
de la
chaussée, et
fut atteint
de dos
par l'avant
de l'automobile.
M. Prié
et Mlle
Tirel décidèrent
aussitôt de
prévenir l'autorité
municipale. L'accident ayant eu lieu à la limite des 2 communes, ils se rendirent d'abord chez M. de Cathelineau , maire de Ouèzy. Le magistrat, après être arrivé sur les lieux, constata, avec M. Seigneurie, son adjoint, que le cadavre avait été trouvé sur le territoire de Cesny. Il en informa rapidement M. Lerat Emile, maire de cette commune, peu de temps après, M. Serres, l'actif chef de la brigade de Moult, arrivait sur les lieux. La nouvelle de la tragique découverte s'était répandue dans le bourg voisin. Parmi les habitants accourus, quelques-uns reconnurent bientôt la victime Victor Fontaine. 70 ans, né Cambremer et demeurant à Méry-Corbon, Le septuagénaire avait déjeuné le jour même dans une auberge de Cesny-aux-Vignes et s'était remis en route à 12 h. 45, pour atteindre la commune proche. L'enquête
-
Pendant que
les gendarmes
de la
brigade de
Moult procédaient
aux premières
constatations et
entendaient quelques
témoins, M.
le capitaine
Bercier fit
alerter les
gendarmeries de
la région
susceptibles de
pouvoir donner
des renseignements
sur la
personnalité
du conducteur
en fuite.
Les recherches
aboutirent
promptement. Un
Dimanche dans la soirée l'ouvrier pâtissier, ayant rencontré dans un bal à Mézidon, un de ses amis le Jeune Colin, qui s'y trouvait avec sa famille. Sortant du dancing à vers deux heures du matin, il offrit à ce dernier de le reconduire dans sa camionnette ainsi que ses parents établis tapissiers à Venoix, près de Caen. Au terme du voyage 1es époux Colin invitèrent l'obligeant camarade de leur fils à un casse-croûte pris en commun. Le
jour commençait
à poindre, André
Dusoir proposa
à son
ami le
jeune Colin,
d'aller attendre
à Honfleur
le premier
peloton du
« Tour de
France ». Revenus
à Caen
avec les
automobiles de
la course,
les deux
jeunes gens
reprirent quelques
instants
après la
route de Mézidon. «
Je somnolais
à l'avant
de la
camionnette, a
déclaré Colin.
Nous avions
dépassé
Moult et approchons
de Cesny-aux-Vignes.
Un choc brusque
me réveilla.
En ouvrant
les yeux,
je vis
un homme
culbuter devant
la camionnette
et disparaître
sous les
roues. Dusoir
me dit
« Nous
avons écrasé
un homme ».
Je le
priai d’arrêter
pour porter
secours au
malheureux.
« Pas
la peine »,
répartit le
pâtissier « il
est mort.
Pour éviter
des histoires,
filons. Personne
ne nous
a vu ».
Et la
camionnette continua
à toute
vitesse, empruntant
un parcours
qui m'est
inconnu. Ayant
remisé leur
voiture à Hérouville,
comme il
est dit
plus haut,
les voyageurs,
revenus de
nouveau à
Caen, prirent
des billets,
l'un pour
Mézidon, l'autre
pour Saint-Pierre-sur-Dives. Ajoutons, en terminant, que seule l'arrestation de André Dusoir a été maintenue.
Mai
1927 - Auto contre bestiaux. -
Prés de
Cesny-Bois-Halbout, une auto conduite par M. Léon Leforestier,
cultivateur à Bonnœil, a heurté une vache à M. Poulain, cultivateur.
La pauvre bête, blessée profondément à la cuisse, a dû
être abattue.
Novembre
1936 - Une sérieuse collision. -
Une
collision s'est produite sur le chemin de G.C. 47, entre une automobile
pilotée par M. Jean Bernouis, 25 ans, boulanger à Airan, qui sortait
de l'allée conduisant au château de Cesny-aux-Vignes, et un camion
conduit par M. Marin Paris, 56 ans, entrepreneur de transporte à Caen,
36, rue de la Vire. Les dégâts sont importants.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - La faucille n’est pas toujours instrument de paix. - Le jeune Pertequin, âgé de 14 ans, demeurant chez ses parents à Canon, et employé chez M. Lerat, propriétaire-éleveur à Cesny-aux-Vignes, reçut l'autre jour, au cours de son travail, un coup de faucille d'un autre employé, à la suite d'une altercation. Atteint
au coude droit, le jeune, homme fut transporté chez ses parents où M.
le docteur Duriez, de Mézidon, lui a prodigué ses soins. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement
de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes
du canton de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures,
Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme,
St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair,
Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de
Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult
:
e) Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy,
Louvagny, Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Juillet
1943 -
Fait divers.
- 3
hectares de blé à M. Lerat, maire de Cesny-aux-Vignes, situés en
bordure de la ligne Paris-Cherbourg, ont été incendiés par des
flammèches s'échappant d'une locomotive. Préjudice 60.000 fr.
Décembre
1943 -
Un
crime crapuleux.
- Le paisible bourg
de Cesny-aux-Vignes, entre, Moult et Mézidon, vient d'être endeuillé
par un sauvage assassinat : une
vieille rentière, Mme
veuve Marie Massinot, 82 ans, a été tuée chez elle par deux jeunes
gens de 18 ans, René Jean-Pierre, d'Argences, ouvrier coiffeur,
demeurant chez sa grand'mère, à Moult, et Roger Roussel, de Sourdeval,
commis boucher, ayant récemment travaillé à Flers, chez M. Lecomte.
Dans la nuit de samedi à dimanche, la vieille dame entendit, du bruit et s'aperçut qu'on tentait de forcer le volet de sa chambré. Pas rassurée, elle prévint le lendemain M. Farin, secrétaire de la mairie, qui voulut la retenir à déjeuner, mais elle refusa et rentra chez elle en promettant de revenir au début de l'après-midi. Elle ne devait plus etre revue que morte ! En effet, pendant son absence, Roussel et Jean-Pierre, qui avaient, le matin, guetté son départ, s'étaient introduits dans la maison où ils avaient tout fouillé, sans grand succès. Ils se trouvaient dans la chambre quand Mme Massinot rentra. Alors qu'elle montait l'escalier, ils se ruèrent sur elle, lui lièrent les mains et les jambes, et l'assommèrent avec une pince-monseigneur. Le crâne fracturé, la malheureuse roula au pied des marches et expira, peu après. Les jeunes assassins s'enfuirent... C’est M. Farin qui, venu aux nouvelles dans sa surprise de ne pas revoir Mme Massinot , découvrit le drame. Il alerta aussitôt le maire. M. Lerat, et les gendarmes. Les recherches de ceux-ci furent immédiatement orientées grâce à une déclaration d'un petit ouvrier agricole qui, ayant, croisé les jeunes bandits, avait, déclaré : « Je les connais, ce sont des crapules : ils s'appellent Roussel et Jean-Pierre». C'est ainsi que peu d'heures après leur crime, les deux misérables étaient arrêtés, rue de la Gare à Mézidon, au débit Sivère où, attablés ils jouaient paisiblement aux cartes. Sur eux, les gendarmes trouvèrent leur maigre butin : une montre en or, une en argent, 3 broches, une boucle d'oreille. Ils durent avouer, tout en affirmant qu'ils n'étaient pas entrés chez. Mme Massinot avec l'intention de la tuer mais seulement de la cambrioler, et que seul, son retour inattendu les poussa au meurtre. N'empêche qu'ils avaient longuement prémédité leur expédition et qu'avant de partir de Paris, ils avaient acheté une pince-monseigneur, l'arme du crime, qui fut retrouvée cachée dans le lit de la victime. Roussel, qui parait, être le principal coupable, et son complice Jean-Pierre, se renvoient, bien entendu, la responsabilité du geste meurtrier, aucun d'eux ne reconnaît avoir frappé. L'enquête se poursuit.
Juin
1944 -
Les heures de camouflage.
- Le Directeur
Urbain de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le
camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin
1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15. (Source
: La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin 1944 - Contre l’emploi abusif des autorisations de téléphoner. - Les autorités allemandes ont accordé à un certain nombre d’abonnés des autorisations pour téléphoner en dehors du circuit local. Cependant, il a été constaté que certains abonnés font un usage abusif de leur permis en mettant leurs appareils à la disposition de personnes non autorisées. La
Feldkommandantur 723 rappelle à ce sujet que les autorisation de
téléphoner ont été accordées aux intéressés à titre personnel et
seulement pour des communications très urgentes et qu’à l’avenir
si de nouveau abus étaient constatés les autorisations des
personnes mises en cause seraient supprimées sans autre formalité.
( La Presse Quotidienne
Caennaise)
Juin 1944 - La R.A.F. mitraille les civils. - Un train de marchandise a été attaqué en passant sur la commune de Cesny-aux-Vignes, le mécanicien et le chauffeur sont grièvement blessés. Un
second convoi a été mitraillé un peu plus loin, le mécanicien et le
chauffeur ont été légèrement blessés, tandis qu’un troisième
employé de la SNCF était , lui grièvement atteint.
((Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin 1944 - Une déclaration américain sur « l’invasion ». - « L’invasion coûtera à l’armée américain des sacrifices comme celle-ci n’en a jamais connus », déclare l’amiral américain Youg. Selon
lui, l’invasion est imminente, et si la population des Etat-Unis ne
supporte pas avec courage de telles pertes, les morts américains seront
tombés en vain. (Source :
La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin
1944 -
Une série
de mitraillages.
-
Vendredi, vers
17 h.
10, deux
personnes qui
circulaient en
voiture hippomobile
sur la
route de
Paris, ont
été mitraillées
à proximité
de Cagny.
Elles ont
été gravement
blessées. A
Bellengreville,
un enfant
de 6
ans a
été sérieusement
touché
par une
balle, lors
de l'attaque
d'un train
de marchandises
qui passait
à quelque
distance
et dont
le mécanicien
a été
tué.
Juillet
1947 -
Un
enfant écrasé par une remorque. -
Un pupille
de l’Assistance Publique, Claude Opford, 9 ans, confié à Mme Blin,
de Cesny-aux-Vignes, revenait de Canon, à pied, lorsqu’il fut
dépassé sur la route, prés d’Ouézy, par un tracteur attelé à
deux remorques, que pilotait M. Marie, cultivateur à Tilly-la-Campagne.
L’enfant courut après le convoi et tenta de s’asseoir sur la
flèche de l’un des véhicules, mais il perdit l’équilibre et tomba
sous l’une des roues qui lui écrasa la poitrine.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Le boche avait l'esprit de famille. - Un prisonnier allemand « transformé », Walter Quesner, employé chez M. Gaston Vanderberghe, à Cesny-aux-Vignes, avait obtenu une permission pour se rendre dans le Grand Reich. Son
congé expiré il se trouva tellement bien de l'air du pays qu’il
décida son cousin Friedrich Kappes, 46 ans, à le remplacer chez son
patron. Cette substitution n'a pas été du goût des gendarmes de Moult
qui ont appréhendé le parent trop complaisant. (Source : Le
Bonhomme Libre) |
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691. CESNY-aux-VIGNES (Calvados) - L'Église |
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