Mai
1854
-
Cour d'Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le Conseiller Lenteigne. Audience du 16 mai.
De
nombreux vols qualifiés sont reprochés à Pierre Auguste dit Jeanne,
dit Grivel, âgé de 20 ans, né à Vassy, se disant journalier, mais
étant en réalité sans profession, ni domicile.
Le
30 juin 1850, à la Chapelle Engerbold, il a volé, à l'aide d'escalade
et d'effraction extérieure, des marchandises et une bague d'or au
préjudice des époux Dujardin Marcouds.
le
28 juin dernier, à l'aide d'effraction extérieure, d'escalade et
d'effraction intérieure, il a volé des effets d'habillement au
préjudice du sieur Ozanne, aux Moutie
Le
9 juillet suivant, à Vassy, il a soustrait frauduleusement, ( toujours
à l'aide des circonstances aggravantes d'effraction et d'escalade,
etc... ) de l'argent et une montre au préjudice des époux Pierre
Prunier et du sieur Victor Prunier ; le même jour, à la
Chapelle-Engerbold, il a volé de l'argent au préjudice du sieur Morel
; à Grimbosq, le 8 août dernier, il a soustrait frauduleusement de
l'argent, un mouchoir et un porte monnaie au préjudice du sieur
Louis-Delarette ; le 12 août dernier, à Culey-le-Patry, il a volé, au
préjudice du sieur Picard, une montre d'argent, deux bagues et des
comestibles ; le même jour à Clécy, vol par lui commis d'argent
et de deux bagues au préjudice du sieur Quindry ; le 25 août, à
Vassy, vol d'argent au préjudice de la veuve Levêque ; le même jour,
à Saint-Vigor-des-Mezerets, vol d'argent, d'effets d'habillement et de
comestibles, au préjudice du sieur Dupont et de la dame veuve
Dupont ; le même jour 25 août au Plessis-Grimoult, vol de linge
et de comestibles au préjudice de la veuve Danne ; le 29 Août à Laize
la-Ville, vol d'argent au préjudice du sieur Charles Delarette. Enfin,
le même jour, à Fresney-le-Puceux, tentative de vol au préjudice du
sieur Brion.
Le
jury refuse à Grivel le bénéfice des circonstances atténuantes et la
cour condamne ce hardi voleur à 20 ans de travaux forcés. (source Le
Journal de Honfleur)
Novembre
1863 - Par arrêté. -
M. le préfet du Calvados, en date du 13 novembre :
Un
congé de six mois est accordé, pour raison de santé, à M. Leclerc,
instituteur public à Cambes.
M.
Olivier, élève-maître breveté, est nommé instituteur public à
Cambes.
-
M. Lebrun, précédemment instituteur public à Rully, est nommé
aux mêmes fonctions à Frénouville, en remplacement de M.
Lecoispellier, à qui un congé de deux mois est accordé.
-
Mlle Tirard, actuellement institutrice adjointe à Landelles, est
nommée institutrice publique à la Chapelle-Engerbold, en
remplacement de Mlle Chonnaux. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1867 -
Par décret impérial.
- L'église
succursale de La Chapelle-Engerbold est autorisée à accepter le legs
fait par Mme Marie Anne, veuve Prunier, consistant en une rente de 117
francs, 3 % sur l'état.
Novembre
1869 -
Fait divers.
- Un
vol de trois hectolitres de pommes, dont la valeur est d'environ 13 à
14 francs, a été commis, le 23 novembre, au préjudice du sieur Lelarge,
propriétaire à La Chapelle- Engerbold. Les pommes volées se
trouvaient dans un plant attenant à la maison d'habitation du sieur
Lelarge, qui, le jour du vol, était à la foire du Plessis-Grimoult. Le
malfaiteur est resté inconnu.
Mars
1879
-
Incendie. -
Un
incendie a éclaté à la Chapelle-Engerbold et a consumé un corps de
bâtiment à usage d'habitation appartenant à MM. Jacques Prestavoine,
Pierre Catherine et Auguste Groult. La perte est estimée à 1 100 fr.
pour M. Prestavoine, à 600 fr. pour M. Catherine, et 50 fr. pour M.
Groult. Rien n'était assuré.
Avril
1879 -
Écoles
de filles, répartition de secours. - Le
Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme
de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit
au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles.
La Chapelle Engerbold, 297 habitants, Mlle Dumesnil (Armandine),
23 élèves payantes, 8 gratuites ; 450 fr. de traitement en 1878 ;
indemnité personnelle accordée, 75 fr.
Décembre
1880 -
Une
série de désastres.
- A Condé, dans les
quartiers bas, l'eau est montée à environ deux mètres dans les
maisons, dont les rez-de-chaussée ont eu beaucoup à souffrir.
L'établissement de bains, appartenant au sieur Larchevèque, menace de
s'écrouler. Les pertes matérielles sont considérables, quantité de
commerçants de la rue du Vieux-Château ont beaucoup souffert de
l'inondation. Pontécoulant et Saint-Denis-de-Méré ont été
également fort éprouvés.
A
la Chapelle-Engerbold, le petit hameau de Val-Mérienne a été
affreusement ravagé par le débordement de la Druance. Dans la plupart
des maisons, qui n'ont qu'un rez-de-chaussée, l'eau a atteint une
hauteur de plus de cinq pieds. Les lits flottaient et les habitants de
ces maisons ont dû se résigner à aller demander l'hospitalité dans
les villages d'alentour. Les pertes, qu'ils ont éprouvées sont très
considérables, et, pour quelques-uns, c'est la ruine complète. En
résumé, le chiffre des pertes causées dans notre département par
cette crue s'élèvera à plusieurs millions.
Mars
1882 -
L’hiver
au printemps.
- Nous
sommes dans le printemps depuis lundi dernier. On ne s'en douterait
guère. Mardi la nuit et mercredi matin, la neige est tombée en
abondance. Ce brusque changement de température peut causer bien des
dégâts dans les jardins et compromettre la récolte des fruits.
Mars
1882
- Morts
accidentelles.
- Le nommé
Luc-Aimable Goupil, 56 ans, journalier, a été trouvé mort dans le
bois dit du Général, près d'Orbec. La mort remontait à plusieurs
jours. Cette mort est attribuée a l'inanition. Ce pauvre homme donnait
depuis longtemps des signes d'aliénation mentale.
—
La semaine dernière, le sieur Jean-Baptiste Crézé, 41 ans, domestique
à Tortisambert, étant pris de boisson, est tombé de sa voiture,
chargée de tuyaux de drainage, sur la route de Lisieux au Mesnil-Durand.
On
l'a relevé et conduit dans une auberge à Livarot où il est mort dans
la nuit même. Crézé s'était brisé la colonne vertébrale.
—
Lundi, à la Chapelle-Engerbold, un habitant de la commune s'est
tué en tombant d'une voiture où il tassait des bourrées.
Novembre
1882 -
Un cheval méchant.
- Le sieur
François Lautour, 42 ans, charretier à la Chapelle-Engerbold, a dans
son écurie un cheval très méchant. Quand il venait pour le soigner il
avait soin de se retirer à reculons. Mardi, il oublia cette
précaution. Le cheval n'eut pas plutôt vu son maître se retourner,
qu'il se jeta sur lui et le mordit cruellement à deux reprises. Le
sieur Lautour a une fracture très grave à l'avant-bras droit.
Février
1890 -
Les destructeurs de chiens.
- La
semaine dernière, trois chiens ont été tués dans le canton de
Mézidon : l'un de 250 fr., au sieur Caillot, d'Ecajeul ; un autre de
300 fr., au sieur Renard, de St-Julien-le-Faucon, et enfin un troisième
de 690 fr., au sieur Blin, agent d'affaires à Mézidon. Une enquête
est ouverte pour découvrir le coupable.
La
semaine dernière, un malfaiteur a fait subir d'horribles mutilations à
un chien de chasse appartenant au sieur Grivel, de la Chapelle-Engerbold.
L'animal est rentré chez son maître dans un état pitoyable. L'auteur
de cet acte de barbarie est inconnu.
Mars
1891 -
Personne brûlée. -
Le jeune Letellier,13 ans,
demeurant à la Chapelle-Engerbold, près Condé, était dans les champs
à garder des bestiaux. Tout à coup, le feu, provenant de sa
chaufferette, prit si malheureusement à ses vêtements, que le pauvre
enfant ne put s'en rendre maître. Il est mort quatre heures après dans
de cruelles souffrances.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
Mutilation d’animaux. -
Une génisse
valant 220 fr. et appartenant au sieur Grivel, maire de la
Chapelle-Engerbold, a été mutilée dans un herbage, pendant la
nuit, d'une manière affreuse, avec une serpe.
Il
y a deux ans, on avait mutilé également son chien de chasse et, il y a
quelques mois, deux incendies ont détruit des immeubles lui appartenant.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1893 -
Petite cause, qui deviendra grosse.
-
Le 30 mars et le 30 mai, le
feu se déclarait à la Chapelle-Engerbold, dans les immeubles de M.
Grivel, propriétaire et maire de la commune. Les pertes s'élevaient la
première fois à 75 000 fr,, et la seconde à 45 000. On crut à la
malveillance, mais rien n'est venu le prouver. Le plus malheureux, c'est
que la plupart des sinistrés n'étaient pas assurés, ou l'étaient
insuffisamment, M. Grivel notamment. Mais la situation se corse par
suite d'une action introduite contre lui de la part d'un des sinistrés
insuffisamment assuré, il s'est retourné vers M. Grivel et lui a
demandé de le rembourser de la perte qu'il lui faisait éprouver par le
chef de l'incendie survenu. Il soutient que c'est par imprudence ou par
un manque de surveillance de M. Grivel que l'incendie a éclaté dans
une meule de paille et s'est communiqué aux bâtiments, et, dès lors,
il prétend que M. Grivel doit le désintéresser. M. Grivel a
refusé.
Une
procédure s'est alors engagée devant le tribunal de Vire. Il y a eu
enquête et contre-enquête. Les magistrats, les avocats, les avoués et
tout le tremblement se sont rendus sur les lieux. On a entendu 26
témoins. Comme tout ce monde là ne se dérange pas pour rien, on peut
se faire une idée du total de la note à payer. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1893 -
Un nom embêtant. -
S'appeler
Lecat est déjà assez embêtant, surtout pour un curé, sans qu'on
vienne le lui rappeler sous toutes les formes. C'est ce qu'ont fait cependant
plusieurs jeunes gens de la commune de la Chapelle-Engerbold, dont le
pasteur est un M. Lecat. Il a porté plainte pour outrage public, et une
enquête se poursuit. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
Vannes brisées. -
À
la Chapelle-Engerbold, deux vannes du moulin Foulon, appartenant
à M. Davoust, greffier du tribunal civil de Bayeux, ont été brisées
une de ces dernières nuits. On ignore si cet acte stupide est le fait
de malfaiteurs ou de braconniers de pèche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1896 - Dénonciation
calomnieuse. -
Raymond Lefèvre, cultivateur à la Chapelle-Engerbold, et
Jules Aumont, propriétaire à St-Vigor-des-Mézerets, s'en veulent à
mort. Aumont, pour ennuyer Lefèvre, avait écrit une lettre au
maréchal des logis de gendarmerie de Condé-sur-Noireau, relativement
à un bris de clôture dont Lefèvre se serait rendu coupable. Celui-ci
put se disculper et Aumont fut obligé de reconnaître qu'il avait
lui-même brisé la fenêtre.
Le
tribunal de Vire a condamné Aumont à 100 fr. d'amende. Ce n'est pas
cette amende-là qui amendera certainement la situation des deux
ennemis. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 -
Petites et grosses bêtes. - L'un
de nos lecteurs, nous fait une juste observation. Partout, on interdit
les courses de taureaux avec mise à mort de la bête. Dans les
départements de l'Ouest, on tolère sous le nom de « tir aux coqs,»
le massacre de malheureuses volailles attachées par la patte a un
piquet.
Pourquoi
plutôt protéger les taureaux que les poules. Est-ce parce que ce sont
de plus grosses bêtes ? (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 -
Grave accident. -
Le
sieur Adolphe Foucault, 40 ans, domestique à la Chapelle-Engerbold,
venait de la gare de Condé avec une voiture contenant 3 000 kilos de
plâtre.
Tout
à coup les chevaux, épouvantés, se cabrèrent, Foucault, atteint d'un
formidable coup de pied à la poitrine, tomba sous la voiture et une
roue lui écrasa la main. On a dû lui amputer plusieurs doigts.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Une brute. -
La dame Demoles, ménagère à la Chapelle-Engerbold, a porté,
plainte à la gendarmerie de Condé-sur-Noireau contre Félix Langlais,
son voisin.
Voici
pourquoi : un lapin s'était échappé du clapier de la dame Demoles et
avait passé dans l'herbage de L'anglais. A peine arrivée à la
barrière pour aller chercher l'animal, la dame Demoles fut
appréhendée brutalement par Langlais, qui la frappa à coups de poing
et de pied, la renversant à terre et l'y maintenant avec ses genoux,
qu'il lui appuyait sur le ventre.
Aux
cris de la femme Demoles, Langlais s'enfuit. Cette dernière, qui ne
tardera pas à être mère, se plaint de vives douleurs dans le ventre
et l'estomac. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
La fièvre aphteuse. -
Un maire du Calvados, dans le but d'arrêter la propagation de la
cocotte, avait interdit la circulation des chats, le préfet de l'Orne
veut interdire aux chiens de courser.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1901 -
Incendies. -
D'un
bâtiment exploité par le sieur Moisy, journalier à
St-Philbert-des-Champs. Pertes, 700 fr. Assuré.
—
A la Chapelle-Engerbold, de deux maisons habitées, l'une par les époux
Villeroy, cultivateurs, et l'autre par les époux Roquet, journaliers.
Pertes, pour les époux Villeroy, 450 fr. ; pour le propriétaire
de l'immeuble, le sieur Bouvet, à Vire, 2 000 francs ; pour les époux
Roquet, 1 500 francs Assurés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1903 - Singulier cas d’insoumission d’un Réserviste.
- Raphaël
Levannier, 41 ans, né à Clécy, ayant habité la Chapelle-Engerbold,
partait, en 1897, pour l'Amérique, où il trouva une place dans une
fonderie, au point de vue militaire, il lui restait une période de 13
jours à accomplir, il n'y pensa pas, vraisemblablement, et, en avril
1899, il fut déclaré insoumis.
Étant
souffrant, Levannier revenait, il y a une quinzaine de jours, faire un
tour au pays, la gendarmerie en eut connaissance. Apprenant qu'il était
recherché, il s'est présenté à la caserne de Condé d'où il a été
conduit à Rouen pour comparaître devant le conseil de guerre.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Enfant noyée. -
La jeune Louise Gardin, 4 ans, enfant assistée, en nourrice chez
les époux Lautour, à la Chapelle-Engerbold, est tombée dans la
rivière et s'est noyée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Avis. -
L'administration
des postes informe le public qu'à partir du 1er novembre les
cartes postales, dont les dessins sont relevés par des reliefs de mica
et de verre pilé, seront rigoureusement exclues du service et versées
en rebut. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Accidents mortels.
- Le
sieur Létournel, cultivateur à la Chapelle-Engerbold, revenait de
Condé dans une voiture contenant un tonneau vide. Au bas d'une côte,
il tomba sous les pieds du cheval qui le blessa horriblement à la
tête. On trouva le malheureux étendu sur la route et on le porta chez
lui où il mourut trois jours après. Il était très estimé. Il laisse
une veuve et trois jeunes enfants.
—
Le sieur Paul Costil, âgé de 44 ans, ouvrier maçon, habitant
Ver-sur-Mer, travaillait, à Arromanches, à la construction d'une
maison pour M. Roubaudi, propriétaire à Paris, lorsqu'il tomba d'un
échafaudage de 3 mètres. Relevé sans blessure apparente, il est mort
le lendemain n'ayant pas repris connaissance. Costil laisse une veuve et
deux enfants. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1906 - Elle avait
épousé à 20 ans un baron de 57 ans, qu'elle trompa bientôt avec le
valet de ferme. Surpris en flagrant délit le 21 septembre 1905 et
chassé par son patron,
l'amant jura de se venger. Avec la complicité passive de sa
maîtresse, il noya le mari dans la mare, le 24. Mais, prise de remords,
la jeune veuve alla se confesser au maire avant de se noyer à son tour.
Le 8, la Cour d'Assises condamne l'assassin aux travaux forcés à
perpétuité.
Février
1912 - Une incendiaire
- Le 3 février, la nommée Marie-Ange
Doublet, veuve Harry, 39 ans, journalière à Saint-Germain-du-Crioult,
après avoir quitté la veille son domicile à la Chapelle-Engerbold, y
revint l'après-midi et vers 6 heures du soir elle partait de nouveau
après avoir fermé la porte à clé.
Cette
maison à usage de grange, grenier et pressoir, dont elle n'est que
locataire, est couverte en chaume, et se trouve isolée.
Un peu après 9 heures, le même soir, les voisins les plus
proches s'aperçurent qu'un violent incendie avait éclaté dans le
grenier de la veuve Harry et ce communiquait au bâtiment contigu.
L'épaisse couche de neige qui recouvrait alors la terre ne
laissait voir aucune trace de pas aux alentours.
On enfonça la porte, on trouva l'accès de la cuisine aboutissant de la
cuisine à la chambre, encombré par des amas de chiffons qui
brûlaient lentement. La fenêtre de la chambre paraissait avoir
été si bien masqué, que du dehors on ne pouvait se rendre compte des
ravages du feu. Les témoins virent encore trois lampes hors d'usage
placées sur la cheminée, ainsi que celle de la suspension de prendre
feu tout à coup.
Cet incendie qu'une main criminelle avait si soigneusement préparé n'a
laissé debout que les murs des bâtiments.
L'information
a établi qu'il était l'œuvre de la veuve Harry, et que nulle autre
personne qu'elle même ne pouvait en être l'auteur.
Jusqu'à 10 heures et demie du soir, le jour de l'incendie, on la voit
errer aux environs de son domicile, inquiète et surexcitée, et
lorsqu'on lui annonce, le surlendemain chez son frère, à Proussy, que
sa maison est incendiée, elle se refuse à se rendre sur les
lieux. Ainsi, bien qu'elle n'ait fait aucun aveu, sa culpabilité
paraît bien établie.
La veuve Harry ne possédait qu'un
mobilier des plus modestes, assuré 2000 francs. Bien que liée
par un bail jusqu'en septembre 1916, et incapable d'acquitter ses
loyers, elle avait cependant résolu de quitter la Chapelle-Engerbold,
et sans en avoir prévenu son propriétaire, M. Sonnet, elle avait
arrêté les conditions d'une autre location à Saint-Germain-du-Crioult.
La
veuve Harry n'a pas d'antécédents judiciaires, mais elle est
considérée comme une femme sournoise et méchante.
La femme Harry a été acquittée.
Septembre
1914 -
Mort de fatigue et de privations.
- Il
y a quelques jours, un sieur Octave Cahagne, 44 ans, originaire de Clécy,
venait demander l'hospitalité au sieur Seguin, cultivateur à La
Chapelle-Engerbold, près Condé-sur-Noireau, qu'il avait rencontré récemment
lors d'une conduite de chevaux à Vernon.
On
lui donna à manger et on le fit coucher à la ferme. Mais sans doute
avait-il trop souffert, car, le surlendemain, il succombait. (Bonhomme
Normand)
Décembre
1924 -
Un incendié
détruit
un immeuble.
- A
la Chapelle-Engerbold,
le feu
s'est
déclaré
dans
la maison
de Mlle
Calbris,
Âgée
de
64 ans.
L'immeuble
a été
entièrement
détruit.
Dans
les décombres
on a
retrouvé
le cadavre
complètement
carbonisé
de la
sexagénaire.
L'enquête
a relevé
que l'incendie
a été
provoqué
par une
chaufferette.
Les jupes
de Mlle
Calbris
s'étant
enflammées,
la malheureuse
a été
brûlée
vive.
Le feu
a gagné
ensuite
toute
la maison.
Août
1925 -
Triste couple.
- S'il est
un couple
triste et
malfaisant, c'est
celui formé
par les époux
Victoire, journaliers
à la Chapelle-Engerbault.
Partout ou
ils ont
été employés,
ils ont
laisse la
trace de
leur passage
par des
vols d'outils,
de produits
de basse-cour,
de vêtements,
etc..
Ces
indésirables
journaliers
sont condamnés
à 1 an
et un
jour de
prison
chacun.
Mars
1937 -
Mort sur la route. -
Dimanche
matin, vers 7 h. 45, Joseph Mesnil, 40 ans, originaire de Vassy,
journalier et cantonnier communal à La Chapelle Engerbold, quitta son
domicile pour aller porter des outils chez une voisine demeurant à
quelques centaines de mètres. Il arriva chez celle-ci vers 8 heures,
pour en repartir vingt minutes après.
Vers
16 h. 30, sa femme, ne le voyant pas rentrer et sachant que son mari
était sujet à des crises épileptiques, s'en fut à sa rencontre par
le sentier auquel il avait coutume de revenir.
Chemin
faisant, elle aperçut
un corps étendu face à terre et reconnut son mari. Alertant le
voisinage, plusieurs personnes et notamment M. Collet, le sympathique
maire de la commune, vinrent pour apporter secours, mais ceux-ci furent
vains, car le cantonnier était mort. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1947 -
A petites causes, grands effets.
- M. Aumont,
cultivateur dans la ferme qu’il exploite à La Chapelle-Engerbold,
grillait un cochon, lorsque, par suite d’une saute de vent, des
flammèches communiquèrent le feu à un bâtiment, situé à une
dizaine de mètres, à usage d’étable et de grange. Malgré les
efforts de M. Aumont, aidé de son personnel, le local mesurant 30
mètres de long et 6 m. 50 de large, ne fut bientôt plus qu’un
immense brasier. Le fourrage ainsi que trois vaches et deux veaux ont
été la proie des flammes.
Les
pompiers de Vassy durent se borner à préserver la maison d’habitation.
Le bâtiment appartenait à M. Malouin, de Lassy. Le montant des
dégâts s’élèverait à 3 millions. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
Les petits poissons font les bonnes rivières.
- 30
000 alevins ont été immergés par les soins de la « Gaule
Viroise » dans les rivières de l' Allière, à Estry ; de
Bernières, de la Drôme, à Landelles et Coupigny ; de la Dathée, au
lieu-dit Le Moulin et de la Virenne au pont de Haie.
De
son côté, la « Truite Condéenne » un procédé à
l'alevinage de 10 000 « espoirs » dans les lots de la
société ; pont de la Durance, la Renaiziere, Moulin de la Yole,
ruisseau de la Chapelle-Engerbold. Avec l'autorisation du docteur Bazin,
une réserve a été ainsi constituée dans la pièce d'eau du château
de Pontécoulant. (Source : Le Bonhomme Libre)
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