Septembre
1833 -
Aides pour l'enseignement primaire.
- Par
décision de M. le ministre de l'instruction publique, il vient d'être
accordé, à titre de secours, aux communes de Glos et de Beuvillers, une
somme de 500 fr., destinée à la construction d'un local convenable à
l'enseignement primaire.
Par
la même décision, les communes de Sainte-Marguerite-des-Loges et de
Tonnancourt recevront pareille somme qu'elles emploieront à des
réparations actuellement nécessaires. (Mémorial du Calvados)
Juillet
1846 -
Nouvelles locales. - Dans
la nuit de lundi à mardi, des malfaiteurs se sont introduits dans
l'église de Cheffreville et ont volé le Saint Ciboire et la custode,
laissant sur l'autel les hosties, la patène, qui est en argent, mais
faible, a été par eux ployée et bossuée, sans doute ils l'ont prise
pour du métal et se sont trompés sur sa valeur, car ils ont dédaigné
de l'emporter. Ils ont brisé le tronc de Sainte Agathe et pris l'argent
qu'il renfermait, puis, dans la sacristie, ils ont emporté de l'argent
que M. le curé y avait déposé et qui lui appartenait. Jusqu'ici on ne
connaît pas les auteurs de ce vol. La justice informe. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet
1863 - Un accident.
- Les
habitants de la commune de Cheffreville, dit le Lexovien, ont été
vivement impressionnés par un triste accident arrivé à un enfant âgé
de 14 ans, Gustave Becq.
Cet
enfant était allé chez un de ses petits camarades. Restés seuls à la
maison, ils voulurent jouer au soldat, et Becq se mit en devoir de
décrocher un fusil suspendu au manteau de la cheminée. Le fusil était
chargé, Becq le tendit par la crosse à son compagnon, qui le tira à lui
pour l'avoir le premier. Il en résulta une petite dispute d'enfants,
chacun tirant de son côté.
Tout
à coup le fusil partit, et le coup atteignit Becq à l'épaule et
à la tête. La mort a été presque instantanée. (l’Ordre et la
Liberté)
Avril
1876
-
Mort accidentelle. -
Lundi,
vers 4 heures du soir, le jeune Alcide Leris, âgé de 9 ans, demeurant
chez ses parents, à Cheffreville, a été retiré de la rivière La
Touques, territoire de Fervaques, arrondissement de Lisieux, dans laquelle
il était tombé accidentellement, en passant sur un pont, Leris a expiré
pendant qu'on le transportait.
Novembre
1876 -
La neige. - La neige a fait son apparition dans notre ville,
il en est tombé mercredi soir et jeudi dans la nuit. Hier, les toits
étaient entièrement couverts, et le froid persistant l'a maintenue sur
la terre. Aujourd'hui, le thermomètre est descendu à 6 degrés
au-dessous de zéro.
Novembre
1876 -
Un drame. -
Dans la nuit du 8 au 9 de ce mois, la nommée
Jeanne-Marie Eon, née à Ploërmel, âgée de 22 ans, domestique chez M.
Jobey, à Cheffreville, est accouchée clandestinement d'un enfant du sexe
masculin. La fille Jeanne-Marie a étouffé cet enfant quelques instants
après sa naissance, elle a succombé dans la journée des suites de son
accouchement.
Août
1877
-
Ouragan. -
Avant de nous
visiter, l'ouragan qui s'est abattu sur notre contrée samedi et dimanche,
avait fait de grands ravages à Bordeaux et aux environs, partout la
désolation est grande, ce ne sont qu'arbres fruitiers déracinés, haies
enlevées, fruits détachés par millions, maisons démolies, étables
mises à nu, bestiaux dispersés, bas-fonds inondés, embarcations
chavirées, démolies et mises hors de service. Cinq jeunes gens montaient
une embarcation qui a chaviré, leur matelot a disparu
avec eux, deux petites
filles ont également disparu. Des détails navrants nous arrivent
d'Arcachon où plusieurs cadavres sont venus à la côte. Deux fils de
famille ont péri.
Dans
le Calvados, les dégâts paraissent se réduire à des arbres déracinés
et a des toitures enlevées. Une croyance enracinée chez les marins,
c'est que toute éclipse de lune est suivie d'ouragan, comme ceux de ces
derniers jours. En 1870, le 23 juillet, une éclipse de lune a été
suivie de trois journées terriblement venteuses pendant lesquelles une
vingtaine de navires ont péri. C'est donc sur le compte de l'éclipse de
jeudi que doivent être mis les derniers ouragans.
Août
1877
-
Secours. -
600 fr. à la
fabrique d'Ussy pour la restauration et la consolidation de l'église. 2
000 fr. à Cheffreville pour la reconstruction du clocher de son
église.
Août
1882 -
Petite nouvelle.
- Par décret,
la commune de Tonnencourt, canton de Livarot, arrondissement de Lisieux,
département du Calvados, est réunie à la commune de Cheffreville (même
canton). La nom de la commune prendra le nom de Cheffreville-Tonnencourt,
son chef-lieu ait fixé au village de Cheffreville.
Septembre
1893 -
L’immoralité aux champs.
-
Le nommé
Louis Ricard, 57 ans, maçon, a été arrêté à Villers-sur-Mer, sous
l'inculpation de tentative de viol commise sur sa fille, âgée de 13
ans.
—
La femme Clémence Hubert, 39 ans, journalière à
Cheffreville-Tonnencourt, canton de Livarot, a une très mauvaise
réputation, elle rattire de la jeunesse chez elle. La jeune Maria
Chrétien, servante, n'a pas voulu se soumettre aux caprices de cette
femme ignoble. Celle-ci l'abattue. La jeune servante a
porté plainte et a fait tout découvrir.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1894 -
Voleurs de vaches. -
Dans la nuit du
1er janvier, une vache, estimée 400 fr., a été volée dans
la cour de la maison d'habitation du sieur Ridel, 74 ans, cultivateur à Cheffreville,
canton de Livarot.
—
Autre vol d'une vache, dans le même canton, estimée aussi 400 fr.,
appartenant au sieur Désiré Quittier, demeurant à Heurtevent.
—
Le nommé Dormay, 37 ans,
journalier à Ecrammeville, qui avait volé une vache au sieur Yver,
meunier à Trévières, et
l'avait amenée au marché de Saint-Lô, dans l'espoir de la vendre, a
été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1895 - Une
vengeance qui coûte cher. - « Où
est le maire ? Où est l'adjoint ? Où est le garde champêtre ? »
ainsi criait un soir, à Cheffreville, le nommé Artet dit Aumont, 37 ans.
C'était sans doute pour les battre, car à peine le garde champêtre
avait-il fait son apparition qu'Aumont lui sautait à la gorge et essayait
de l'étrangler. Mais ce n'est pas tout.
Dans
la nuit qui suivit cette scène, deux génisses d'une valeur de 850 fr.
disparaissaient d'un herbage situé à Auquainville et appartenant à M.
Mézières. On recherchait l'auteur de ce vol lorsqu'on apprit qu'un
journalier avait aidé un individu à mener à Vimoutiers deux vaches et
que, très surpris de voir que le possesseur de ces animaux n'avait pas le
sou pour acheter une longe, il l'avait signalé à la gendarmerie.
Aumont
reconnaît les faits, mais, pour s'excuser du vol des deux génisses, il
prétend que c'était pour se venger de M. Mézières, qui aurait troublé
son ménage. Le tribunal de Lisieux n'en a pas moins condamné Aumont à
trois ans de prison et 27 francs d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1896 -
Noyé. -
A Cheffreville, un
vieillard de 85 ans, Tranquille Lemercier, a été trouvé, mercredi,
noyé accidentellement dans une mare près de son habitation. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1896 -
Heureux d’en être quitte pour ça.
- Alexandre
Baillardeau, ne pas lire Buveurdeau, a 52 ans, il est de Cheffreville. En
qualité de bouilleur ambulant, il avait goûté outre mesure à la
marchandise qu'il fabriquait pour s'assurer qu'il faisait de bonne
besogne.
Ne
pouvant rentrer à son logis, il s'en fut à Lisieux, à l'hôtel
d'Alençon. Dans le couloir, il trouva une personne qu'il prit pour le
propriétaire. Il lui demanda une chambre et atteint sa bourse pour payer.
Mais l'individu, qui n'était pas l'hôtelier, sauta dessus et se sauva
avec.
La
bourse contenant 85 fr. ; mais, dans la poche de son gilet, Baillardeau
avait 1 700 fr. de billets, sur lesquels il s'est couché et a ronflé
dans la crainte que l'on ne vienne encore
les lui piger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Jeune fille brûlée. -
A
Cheffreville-Tonnencourt,
la petite Jeannot, 11 ans, était occupée à soigner sa jeune sœur, de
quelques mois, devant une cheminée, le dos
tourné au foyer. Une étincelle vint a jaillir sur sa camisole. Elle fut
si grièvement brûlée que la pauvre petite est morte après avoir fait
sa première communion dans son lit. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1898 -
Trop parler nuit. - Une
enquête est ouverte
relativement à plusieurs vols qui auraient été commis par la femme
Barre, demeurant à Cheffreville-Tonnencourt, canton de Livarot. C'est une
lettre adressée par son mari, récemment condamné par la cour d'assises
du Calvados, à 20 ans de travaux forcés pour viols commis sur
ses deux filles, 11 et 9
ans, qui a mis en éveil la justice.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1898 -
Noyés accidentellement.
- On
a trouvé, surnageant dans
l'avant-port, à Honfleur, le cadavre du sieur Charlemagne Caron, 48 ans,
ouvrier ébéniste. Le corps ne portant aucune trace de violence, toute
idée doit être écartée. Tout porte à croire que l'infortuné,
pêcheur à la ligne endurci, sera tombé à l’eau en se livrant à sa
distraction favorite.
—
Lundi l'après-midi, le sieur Frumence Davot, 28 ans, ouvrier plâtrier à
Caen, rue de Geôle, ayant eu la malheureuse idée de se baigner dans
l'Orne, à Allemagne, à l'endroit dit le Mur-aux-Pucerons, a perdu pied
et s'est noyé. Son cadavre a été
retiré de l'eau mardi matin.
—
Mme veuve Leroy, servante à Cheffreville, a été trouvée noyée dans
une mare. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 - Mauvaise mère. -
Lasse des mauvais traitements que lui faisait subir sa
mère, la jeune Chauvel, 18 ans, s'est réfugiée chez les époux Bertre,
cultivateurs à Cheffreville-Tonnencourt.
Plainte
a été portée à la gendarmerie contre la mère, habitant Vimoutiers.
Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Bandits
de grand chemin. - Une
bande de nomades, trois hommes et trois femmes, ont assailli, le soir, sur
la route, le sieur Alexandre Binet, fermier à Cheffreville-Tonnencourt,
qui revenait en voiture de Fervaques, canton de Livarot.
Ils
prétextaient que Binet venait de ramasser une couverture qui leur
appartenait. Les malfaiteurs l'ont descendu brutalement de sa voiture et
l'ont roué de coups. Il croyait sa dernière heure arrivée et n'a dû
son salut qu'à l'arrivée d'un voisin qui le suivait en voiture. Il put,
cependant, reconnaître un des agresseurs : le nommé Sapin, 22 ans,
marchand de peaux de lapins, né à Falaise, qu'il avait eu à son
service, en 1900, pendant près de huit mois. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1904 - Voleurs de bestiaux.
- A Cheffreville-Tonnencourt, près Livarot, un malfaiteur
resté inconnu s'est introduit dans un herbage situé à environ 300
mètres de la maison d'habitation du sieur Pierre Lerbour. propriétaire,
et lui a volé une vache blonde, valant 350 fr. Plainte a été portée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Nécrologie.
- On annonce la mort de M. Charles-Xavier Dumont, adjoint au
maire de Cheffreville-Tonnencourt, décédé dans sa soixante seizième
année. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1908 - Une femme brûlée vive.
- Samedi dans l'après-midi, en rentrant chez lui, M. Léon
Lelièvre, cultivateur à Tonnencourt, trouva sa femme étendue devant le
foyer et presque entièrement carbonisée, de la ceinture à l'extrémité
des pieds.
Le
corset qui enserrait la taille avait seul empêché le feu de la consumer
complètement. La malheureuse poussait d'affreux gémissements ; avec
l'aide de voisins, M. Lelièvre étendit sa femme sur un lit, tandis
qu'il faisait appeler M. Planchet, médecin à Fervaques.
Le
praticien jugea de suite son état désespéré et se borna par des
calmants, a atténuer les souffrances qu'endurait la pauvre femme. Mme
Lelièvre expira doucement vers 7 heures et demie ; elle était âgée de
57 ans.
Cette
horrible fin afflige douloureusement tous les habitants des communes
voisines ou M. Lelièvre comptait de nombreux amis.
Mars
1915 -
Certificat d’études. -
Le
ministre de l'instruction
publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle,
d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants
qui atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre
prochain.
Mars
1915 -
Mort dans une étable. -
Un
journalier, Pierre Douaglin,
53 ans, était venu demander asile à M. Maxime Bellanger, 49 ans,
cantonnier à Cheffreville-Tonnencourt, près Livarot, qui l'avait envoyé
se coucher dans l'étable. Peu après, on l'y trouvait mort. Il avait
succombé à une congestion causée par le froid.
Mai
1917 -
Les méfaits de la foudre. -
A
Cheffreville, canton
de Livarot,
un bâtiment de la ferme appartenant à M. Pilate, Cultivateur, a été
entièrement incendié par la foudre. Les dégâts, évalués à 4 000
fr., sont en partie assurés.
Avril
1921 -
Commerce facile. -
Un
propriétaire de Cheffreville-Tonnencourt, canton de Livarot s'est aperçu
que pendant une nuit précédente, son poulailler avait été visité et
qu'on lui avait soustrait 10 poules et un coq.
L'enquête
a amené l'arrestation de Célestin Dupuy, 32 ans, journalier à
Notre-Dame-de-Courson, lequel avait vendu les volailles, le matin même,
au marché d'Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1922 -
Déserteur arrêté. - Les
gendarmes ont arrêté le nommé Marc Belloir, 28 ans, cultivateur à
Cheffreville-Tonnencourt, canton de Livarot.
Il
était déserteur du 206e d'infanterie depuis 1917. Belloir a
été remis à l'autorité militaire.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1926 - Recensement.
- 219
habitants,
64 maisons,
60 ménages,
contre
218
habitants
en
1921.
Février
1928 - Accident.
- Le
jeune
André
Coutances,
âgé
de
15 ans,
se
trouvait
auprès
de
son
patron
occupé
à
enfoncer
des
pieux
à l'aide
d'une
masse.
Par
un
hasard
malheureux,
la
masse
se
démancha
et
alla
frapper
le
jeune
homme
à
la
tête.
André Coutances
a été
transporté
en hâte
à l'hôpital
de Lisieux
où il
a reçu
les soins
de M.
le docteur
Berthon.
Il porte
une large
plaie au
crâne
et son
état est
grave.
Novembre
1928 -
Un sale monsieur. - Armand
Ivey, 32 ans, cultivateur à Cheffreville-Tonnencourt, canton de Livarot,
a été arrêté et écroué à la prison de Lisieux, après aveux, pour
s'être livré à des actes odieux sur la personne de ses deux beau-fils, André
et Louis Coutances, 13 et 16 ans.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage
semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. - Le temps
magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas
d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques
que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau
qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de
puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les
besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire
charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne
sensible et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner
un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser,
ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire
que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
- Grâce au
crédit de trois millions alloué comme crédit est avancé par le Conseil
général du Calvados, le réseau téléphonique calvadosien
s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers, 10
communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté à
348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues du
téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre
d'abonnés, qui était de
3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en
1929.
Décembre
1929 -
L'état des cultures. -
L'état des cultures est le suivant dans le Calvados, d'après le
Journal Officiel :
Les
semailles sont presque terminées. Les blés et avoines d'hiver ont une
levée régulière et une bonne végétation. Ces cultures ont à souffrir
en divers points des dépréciations des corbeaux. Par suite de la
douceur de la température, l'herbe continue à pousser dans les prairies.
Les bas-fonds commencent à être submergés par suite de l'abondance des
pluies.
Juillet
1931 -
Vol.
-
La
veuve Riguet,
née Marie
Laurent, 50
ans, domestique
chez M.
Ripeaux, cultivateur,
a profité
de l'absence
de ses
patrons pour
leur dérober
une certaine
quantité d'eau-de-vie.
Une partie
de l'alcool
a servi
à la veuve
Riguet à
s'enivrer et
le reste
a été
retrouvé dans
sa malle.
L'indélicate employée
a été
arrêtée et
conduite à
la maison
d'arrêt de
Lisieux.
Juillet
1939 -
Un journalier se suicide. -
Jules Fouquet, 53 ans, journalier à Fervaques, s'est pendu
dans un box des écuries au haras de Cheffreville où il était employé.
On ignore les causes de ce suicide.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1943 -
Lutte contre le
doryphore.
- Conformément
aux instructions de la Feldkommandantur, la troisième pulvérisation
devra commencer le 10 juillet, se terminer le 16 juillet au soir. La 4eme
pulvérisation devra débuter le 18 juillet et se poursuivre jusqu'au 24
juillet au soir. Les agents de la force publique sont chargés de veiller
à l'application de cette disposition.
Par
ailleurs, la Feldgendarmerie a reçu l'ordre de surveiller les
pulvérisations et de dresser des procès-verbaux à l’encontre des
contrevenants.
Juillet
1943 -
Fait divers.
- Pour des
vétilles ou des malentendus (car on ne saurait retenir le reproche qui
était fait à l'intéressé de n'avoir pas bien entretenu sa ferme tandis
qu'il était mobilisé !...), M, Aucourt, préfet du Loir-et-Cher,
propriétaire du manoir de Chéffreville, avait obtenu du Tribunal de
Lisieux, d'abord, puis de la Cour de Caen l'expulsion de son fermier, M.
Jules Maheut, qui exploitait pour lui 40 hectares de terre.
Mais
à l'heure fixée pour l'expulsion, une cinquantaine de cultivateurs,
ayant à leur tète leurs syndics, se trouvaient réunis dans la cour du
manoir. Survint alors Me Lamy, huissier, porteur... d'un ordre de sursis
émanant du ministère de l'Agriculture. Grâce à l'intervention
judicieuse du syndic régional du Pays d'Auge, une inique mesure était
rapportés, et une enquête confiée à l'inspecteur général de
l'Agriculture a été décidée pour étudier celte situation.
Juillet
1947 -
Un enfant périt tragiquement.
–
A Cheffreville-Tonencourt, un bébé de 28 mois, la petite
Marie-José Ehrhart, fille de l’instituteur de la commune, qui jouait
avec son frère, prés d’une mare, est tombée dans celle-ci et s’est
noyée. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948 -
Sur la route. - A
peu de distance Cheffreville-Thonnencourt tour, un automobiliste, M.
Bernard Pannier, a relevé sur la route un cycliste.
Henri
Enos, employé à l'Énergie électrique demeurant à la Chapelle-Yvon,
qui lui déclara qu'il avait été accroché et renversé par une auto
dont le conducteur avait poursuivi sa route.
Attends
une facture de la clavicule droite et de contusions à la face, le blessé
fut transporté à l'hôpital de Lisieux après avoir reçu les premiers
soins du docteur Zuckermann de Fervaques.
L'enquête
ouverte par la gendarmerie semble établir que M. Enos n'a pas été
victime d'un chauffard, mais qu'il a fait une chute de vélo alors qu'il
se trouvait légèrement pris de boisson. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1948 -
Un acte de sabotage à Chèvreville-Tonnencourt.
-
L'administration
des Postes a porté plainte de contre inconnu pour détérioration d'une
ligne téléphonique
et vol de 100 mètres de fil, au lieu-dit « les Grottes », sur
la route du Cheffreville à Fervaques. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Une pénible affaire. -
Sinistrés
totaux à Cheffreville-Tonnencourt, où ils possédaient une petite
maison, fruit d’économies péniblement amassées, deux septuagénaires,
Mme et M. Cojan, avaient trouvé refuge à Fervaques, dans une bâtisse
appartenant à M. Lasage, de Sainte-Marguerite-des-Loges, et en payaient
régulièrement le loyer. Ces jours derniers, en vertu d’une décision
de justice, les pauvres vieux étaient expulsés par ministère d'huissier
et leurs meubles déposés sur la route.
Une
intervention commune des maires de Fervaques et de Cheffreville a mis fin
à la pénible situation des deux vieillards qui ont réintégré le local
donc ils avaient été privés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Respect à l'autorité !
- Sur
mandat d'amener du Parquet de Lisieux, Jules Maheut, 39 ans, cultivateur
à Cheffreville-Tonnencourt, a été appréhendé pour opposition à
fonctions, injures et voies de fait envers un agent du contrôle
économique. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948
-
Une mégère.
-
En septembre dernier, M. Marin, ouvrier agricole au
Mesnil-Eudes, mettait son fils André, 10 ans, et sa fille Christiane, 6
ans, en pension chez les époux Jardin, de Cheffreville-Tonnencourt,
moyennant paiement d'une pension mensuelle de 9 000 francs. Indigné des
mauvais traitements que faisait subir aux enfants la femme Jardin, née
Berthe Labbé, 22 ans, un conseiller municipal de la commune, M. Dance,
avisa la maréchaussée. La mégère a reconnu les fails. M. Marin a
porté plainte. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1949 -
Une tornade dévaste le canton de Livarot. - La
semaine dernière pendant le tirage de notre journal, un ouragan d'une
extrême violence s'est abattu sur la région de Livarot occasionnant des
dégâts extrêmement importants, on parle de 500 millions dans les
communes de Fervaques, Auquainville, Cheffreville-Tonnencourt,
Saint-Cyr-du-Ronceray,
Sainte-Marguerite-des-Loges, la Croupte.
Vers
16 heures, tandis que le ciel s'était complètement obscurci, une chute
de grêlons de la grosseur d'un œuf, certains même atteignant le poids
incroyable de 650 grammes défonçant les toitures et brisant les
carreaux, les jardins et les vergers ont énormément souffert. La
violence du vent fut telle que des pommiers ont été littéralement
arrachés.
15
minutes ont suffi pour semer la désolation sur un des coins les plus
riants du Pays-d'Auge.
Le
Préfet du Calvados, MM. Boivin-Champeaux et Lecesne, conseillers
généraux Laniel, député, se sont rendus sur les lieux. Les autorités
ont envisagé les mesures qui s'imposent pour pallier un désastre sans
précédent. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre
1949 -
Aux agriculteurs de la région de Fervaques.
- Une
réunion d'information de tous les agriculteurs des environs sinistrés
lors de la tornade du jeudi 22 Septembre, aura lieu à Fervacques, salle
des fêtes, le Vendredi 30 septembre à 15 h., sous la présidence de MM.
Leboucher et Cornette, Présidents Cantonaux du Syndicat des Agriculteurs
du Pays d'Auge. A l'ordre du jour : Possibilités d'obtenir des
dégrèvements d'impôts. ( Le Bonhomme Libre )
Janvier
1950 -
Un coq au vin… et au gendarme.
- Ayant
tordu le cou à un coq appartenant à sa voisine
Mme Vve Bance, 60 ans, cultivatrice à Cheffreville-Tonnencourt, Serge
Desnos, 21 ans, journalier, n'avait rien eu de plus pressé que de le
mettre à la casserole.
Enquêtant
sur le vol les gendarmes vinrent à pénétrer au domicile du cuisinier et
ne manquèrent pas d'avoir l'odorat agréablement chatouillé par le fumet
qui s'exhalait de la marmite. En fait de coq, Desnos a dégusté une
contravention. ( Le Bonhomme Libre )
Juin
1950 -
Un chien enragé mord son maître.
-
En voulant faire absorber de la nourriture à son chien
paraissant frappé de paralysie, M. Bernard Burtin cultivateur à
Cheffreville-Tonnencourt, a été mordu par l'animal qui devait crever peu
après.
En
raison des symptômes de rage présentés par la bête. son propriétaire
s'est rendu à Paris pour suivre un traitement antirabique. Le maire de la
commune a avisé l'administration préfectorale. (Le Bonhomme Libre)
Septembre
1950 -
Des mots et des maux. -
Mme
Victorine Kilecknecht, née Frémont, cultivatrice à
Sainte-Marguerite-des-Loges, était allée rendre visite à son propriétaire,
M. Pierre Dugué, 74 ans, demeurant à Cheffreville-Tonnencourt.
Une
discussion au sujet de fermage dégénéra en propos désobligeants. En
proie à la colère, le septuagénaire aurait porté un coup de pied au
ventre de son interlocutrice. M. Dugué a d'ailleurs protesté auprès des
gendarmes contre les déclarations de la plaignante. (Le Bonhomme Libre)
Juillet
1982 - Une fusion.
- Auparavant, les communes de Cheffreville et de Tonnencourt
étaient séparées, la fusion a eu lieu par décret du 18 juillet 1882
sous le nom de Cheffreville-Tonnencourt.
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