1er Mars 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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CHEUX |
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Canton de Tilly-sur-Seulles |
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Une installation semblable, avait eu lieu précédemment, pour M. Drouët, curé constitutionnel de St-Manvieu, paroisse voisine de celle de Cheux. Le plus parfait accord régnait entre les Officiers Municipaux et les habitants M Drouët fit un sermon, touchant sur la charité et l’amour des ennemis. Un bouquet superbe, lui avait été présenté et on ne peut rendre l’ivresse qu’il a inspirée. (Source C. du C.)
Novembre
1830 -
Cour d’Assises du Calvados.
- François
Guesnon, agé de 34 ans, journalier à Cheux, travaillé de cette
passion brutale qui jadis attira la colère du ciel sur d'infâmes cités,
convaincu d'avoir consommé violemment son crime sur un enfant de 10
ans, a été condamné à 15 années de travaux
forcés. Les
débats de cette affaire ont eu lieu à huis-clos. (Le Pilote du
Calvados)
Mai 1842 - Nouvelles locales. - Il y a dans la petite commune de Cheux (canton de Tilly ), une brave et digne femme, nommée Jacqueline Rollin, preste, accorte, joyeuse, chantant comme une alouette, courant comme un lièvre et qui danserait …….. si on le dansait encore, le menuet. Cette femme qui a beaucoup vu est d'une conversation fort agréable. Elle aime à raconter qu'à l'age de 7 ans, elle avait dansé pour la première fois le jour où l'on apprit à Caen, la victoire de Fontenoy. Jacqueline Rollin est née en 1739; elle est entrée dans sa 104e année depuis mars dernier. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Juin 1842 - Nouvelles locales. - Par ordonnance royale, les jeunes soldats de la classe 1841, sont appelés à l'activité, le départ aura lieu le 15 juillet prochain pour le corps de l'armée de mer, de la cavalerie, de l'artillerie, du génie et des équipages militaires, pour les autres corps, le 16 du même mois. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Juillet 1842 - Nouvelles locales. - Il paraît que les abondantes pluies versées, depuis quelques jours, sur notre plaine, ont détruit en très grande partie, ces myriades de petites chenilles noires qui ravageaient tous les colzas et les menaçaient même, dans quelques contrées, d'une dévastation complète. Aussi nos cultivateurs qui, dans la crainte d'être obligés de semer une seconde fois, avaient fermé leurs magasins de graines au commerce, commencent-ils à les lui rouvrir. La plus grande partie de cette plante précieuse est sauvée et presque partout elle présente le plus magnifique développement. Il est assez remarquable qu'aucune pièce de terre plantée en colza, quelque petite qu'on la suppose, n'a été dévorée entièrement par les insectes dont nous parlons, et qu'ils se sont contentés, au contraire, d'y marquer leur funeste passage en les dépouillant partiellement, tantôt de deux sillons en deux sillons, tantôt en losange, en écharpe, en zig-zag, tantôt en y laissant juste au milieu, un grand vide quasi circulaire. Tout le monde a pu vérifier ce fait, que nous avons nous-même été a portée de constater, sur une vaste étendue de terrain. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1842 - Nouvelles locales. - Le sieur Paine, jeune homme de 19 ans, domestique de M. Langlois, propriétaire à La Vacquerie, près Caumont, conduisait un des jours du Ia semaine dernière une voiture de cidre à Caen. En traversant la campagne de Cheux, il tomba raide mort sur la roule d'une attaqué d'apoplexie. M.
Langlois, qui était monté derrière la voiture, ne s'aperçut de ce
malheureux accident que quand elle eu dépassé le cadavre de quelques
mètres. . (source : L’Indicateur de
Juillet 1844 - Police correctionnelle. - Audience du 25 juin. Hippolyte Lefrançois, âgé de 18 ans, jardinier, de la commune de Cheux, canton de Tilly-sur-Seulles, est accusé de deux vols, l'un d'une serviette commis la fin du mois de mai, au préjudice de la femme Barey, l'autre d'une montre en argent, commis au préjudice de Bazile Macé , le 6 juin dernier ; le tribunal a infligé au coupable 3 mois d'emprisonnement. —
Un an et un jour de la même peine ont été prononcés contre
Marie-Anne Marie dit Martin, journalière, demeurant à Isigny, pour
s'être portée à des actes de violence envers le sieur Després,
cultivateur. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1858 - Un accident. - Le 15 mai, un bien triste, accident, est arrivé dans la commune de Cheux (canton de Tilly-sur-Seulles). Le
sieur Jourdain (François), cultivateur, âgé de cinquante-deux ans,
domicilié à Orbois (canton de Caumont), conduisait, assis, une
charrette attelée de quatre chevaux. Voulant éviter un cabriolet qui
venait en sens inverse, Jourdain sauta à terre, mais tomba si
malheureusement, que la roue de la charrette Iui broya la poitrine. La
mort fut instantanée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1860 - Un accident de la route.
- Dans
la soirée du 12, le sieur Godefroy, propriétaire, demeurant à
Cheux, conduisait sa voiture, attelée de deux chevaux, sur la route
de Bayeux. Au moment où il allait prendre la route de Tilly, il
rencontra un troupeau de bœufs qu'il chercha à écarter avec son
fouet. Malheureusement il atteignit son cheval de devant, qui
s'emporta et prit le grand galop. Le sieur Godefroy, voulant rattraper
sa voiture, fit une chute dans laquelle il s'est blessé au côté et
au bras gauche. Ces blessures sont heureusement sans gravité. ( L’Ordre
et la Liberté)
Novembre 1860 - Un accident de la route. - Le 9 du courant, vers 11 heures du matin, le sieur Laurent (Honoré), dit Triboulet, âgé de 25 ans, demeurant chez ses parents en la commune de Sallen, canton de Caumont, conduisait à Caen une voiture attelée de deux chevaux et chargée d'un tonneau de cidre. Le sieur Laurent était assis sur le devant de sa voiture. Arrivé au sommet d'une côte, au lieu dit Hameau de la Guinguette, sur le territoire de Cheux, ce jeune homme, qui voulut descendre sans arrêter ses chevaux, fit une chute et tomba en avant des roues de la voiture, qui lui broyèrent la tête. A
quelques pas, se trouvait le père de ce malheureux jeune homme. Qu'on
juge de son désespoir, lorsqu'en voulant lui porter des secours, il
reconnut que son fils avait cessé de vivre ! ( L’Ordre et la
Liberté)
Octobre
1861 - Accident de la route. - Dans
la soirée du 12, le sieur Godefroy, propriétaire, demeurant à
Cheux, conduisait sa voiture, attelée de deux chevaux, sur la route
de Bayeux. Au moment où il allait prendre la route de Tilly, il
rencontra un troupeau de bœufs qu'il chercha à écarter avec son
fouet. Malheureusement il atteignit son Ces
blessures sont heureusement sans gravité. ( L’Ordre et la Liberté
)
Octobre 1861 - Par arrêté préfectoral, en date du 25 octobre. - Ont été nommés : - Instituteur public à Cheux, M. Lefèvre, précédemment instituteur à Rouvres, en remplacement de M. Delalande. - Instituteur public à Gonneville-sur-Merville, M. Laplanche, actuellement instituteur-adjoint à Condé, en remplacement de M. Iamare. -
Institutrice suppléante de 2e
classe à Bonnœil, Mlle Diard, précédemment institutrice dans le
département de Maine-et-Loire. (
L’Ordre et la Liberté )
Février 1862 - Deux courageux sauveteurs. - Nous enregistrons avec bonheur l'acte de dévouement suivant qu'on veut bien nous signaler : Le 4 février, à 9 heures du matin, les sieurs Plerre Queudeville et Pierre Motel, ouvriers maçons, demeurant à St-Manvieu, étaient occupés, à Cheux, à réparer la maçonnerie du fond d'un puits sur la propriété de M. le baron de Cheux, affermé au sieur Moulinet, lorsque tout à coup la maçonnerie supérieure, sur une hauteur de 5 à 6 mètres, s'est écroulée. A ce moment, le sieur Motel était seul dans le puits, et la hauteur des matériaux qui le couvraient pouvait être évaluée à deux mètres au moins. Le sieur Motel voulait soulever le poids qui pesait sur lui en s'accrochant à la corde de sauvetage que les ouvriers mettent ordinairement lorsqu'ils font ces travaux toujours périlleux, mais ce poids était trop lourd, et, au lieu de se dégager, il se trouvait de plus en plus serré par les décombres. Alors, se voyant perdu, il cria au secours à son camarade, qui répandit l'alarme. Aussitôt M. Moulinet et les voisins accoururent, et le sieur Queudeville, quoiqu'âgé de 68 ans, n'écoutant que son courage, se dévoua pour sauver son camarade. Il descendit au fond du puits, mais, après avoir travaillé deux heures consécutives, il fut épuisé et se vit obligé de faire appel au dévouement des spectateurs. Hélas ! nous avons le regret de le dire, tous refusèrent de descendre avant d'avoir pris des précautions qui devaient nécessiter une longue perte de temps. En attendant, les deux malheureux qui étaient dans le puits pouvaient mourir victimes de nouveaux accidents, mais la Providence veillait sur eux. Le sieur Gustave Leboucher, tailleur de pierres, demeurant à Rots, né à Cheux, âgé de 42 ans, qui se trouvait par hasard chez son frère, se présenta, et, malgré le danger auquel il allait certainement s'exposer, il descendit résolument au fond du puits, et procéda, avec le sieur Queudeville, au sauvetage de Motel, dont on apercevait seulement les mains qu'il tenait au dessus de sa tête. Après un pénible travail, qui n'a pas duré moins de quatre heures, le sieur Motel a été sauvé, il avait reçu plusieurs contusions, mais son état a inspirait heureusement aucune inquiétude. Son camarade Queudeville qui avait travaillé jusqu'à la fin, et le sieur Leboucher, sans lequel les travaux de sauvetage eussent sans doute été abandonnés, lui avaient sauvé la vie ! Un pareil dévouement est au-dessus de tout éloge. Le
péril était tellement imminent, que deux minutes s'étaient à peine
écoulées après le sauvetage qu'un nouvel éboulement de deux
mètres de maçonnerie s'est produit, et eût certainement causé la
mort de Motel et des deux braves ouvriers qui l'ont sauvé, (l’Ordre
et la
Juin
1863 - Par arrêté du 30 mai.
- M.
le préfet a nommé Mme Paul, née Désirée Lerebourg, distributrice
des postes à Cheux (emploi créé). (l’Ordre et la Liberté)
Septembre
1863 - Conseil général du Calvados. -
Prestations en nature. 1º
La journée d'homme pour les arrondissements de Caen, Falaise,
Lisieux, Pont-l'Evêque et Bayeux, moins le canton de Caumont, est
fixée à 1 fr. 25 c. 2º
Pour l'arrondissement de Vire et le canton de Caumont, à 1 fr. 3º
La journée de cheval, à 1 fr. 25 c. 4°
Celle de bœuf, à 1 fr. 5º
Celle d'âne, à 50 c. 6º
Celle de voiture, à 1 fr. 50 c. Le
Conseil prie M. le préfet de vouloir bien prendre toutes les mesures
qu'il jugera nécessaires pour parvenir dans le département, à la
conversion en tache de la prestation en nature. (l’Ordre et la
Liberté) Septembre
1863 - Un
vol. -
Dimanche, pendant la grand'messe, un vol avec effraction,
consistant en une somme de 205 fr., a été commis au préjudice d'un
boulanger de la commune de Cheux. Hier,
la gendarmerie de Bretteville, qui s'était livrée à d'actives
recherches pour découvrir l'auteur de ce méfait, a procédé à
l'arrestation d'une femme dont la culpabilité paraît établie. (l’Ordre
et la Liberté)
Juin
1866 -
La foudre. - Jeudi
soir, vers six heures et
demie, la foudre est tombée à Cheux sur une meule de foin, qui a
été réduite en cendres. Le
sieur Lebourgeois, cantonnier, qui travaillait à environ 150 mètres,
a été renversé et a eu la tête couverte de sable. Heureusement cet
homme en a été quitte pour la peur.
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé dans notre contrée que
les abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers
et les guiguiers vont
épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et
le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte
abondante. L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.
Mars
1867 -
Un outrage. -
Marie-Anne Laurence, femme Quédrue, âgée de 70 ans,
demeurant à Cheux, est poursuivie pour avoir outragé par paroles le
garde champêtre de la commune de Cheux, pendant qu'il distribuait les
avertissements de l'impôt des contributions directes. Condamnation :
15 jours d'emprisonnement.
Juillet
1867 -
Un louerie. -
L'assemblée fondée à Cheux (10e année), pour la louerie des
domestiques, fixée au dimanche le plus près du 4 juillet, se tiendra
en conséquence de cette année dimanche
Novembre
1867 -
Un incendie. -
Un incendie accidentel a éclaté mardi dernier, à sept heures
et demie du soir, dans le bourg de Cheux, et a consumé 10 corps de
bâtiment, appartenant à Marie Chrétien, femme Petit,
fabricante de dentelles ; Jean Prosper Lerebourg, journalier ;
Émilienne Benard, femme Bénard, dentellière ; Rose Lecornu, femme
Collard, cultivatrice ; Rose Levannier, veuve Briard, cultivatrice, et
Prosper Renaut, propriétaire.
Septembre
1868 -
Un incendie. -
Le 2 de ce mois, à dix heures du soir, un incendie dont les
causes sont inconnues a consumé un corps de bâtiment et des
récoltes appartenant au sieur Baptiste Butelle, cultivateur à Cheux.
Juin 1872 - Recensement. - D'après les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on, estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000 habitants, depuis le recensement de 1866.
Juillet 1872 - Chasse et récolte. - L’ouverture de la chasse aura lieu, dans notre département, vers les premiers jours de septembre, car la rentrée des récoltes ne pourra être terminée que tardivement cette année, en raison des nombreux blés couchés par les orages.
Août 1872 - Loi sur les boissons. - Tout détenteur d'appareils propres à la distillation d'eaux-de-vie ou d'esprits est ténu d'en faire, au bureau de la régie, une déclaration énonçant le nombre et la capacité de ses appareils.
Août 1872 - La fin du monde. - On sait que la fin du monde avait été prévue pour le 5 de ce mois, elle n'a pas eu lieu, parce qu'elle a été, paraît-il, remise au 12 août, selon les uns, et selon les autres, au 15 août, fête de l'ex-empereur.
Août
1872 -
Fait divers.
- Singulier
pays que celui de Cheux…... Une
fille jeune ou vieille ne peut se rencontrer avec un homme sans qu’aussitôt
tout le monde cancanne. La
semaine dernière encore, grand bruit, parce qu'au coin de la fontaine
de la commune, on a rencontré nuitamment en grand conciliabule une
vieille fille de 47 ans avec un papa de 40. L'infortunée a eu beau
jurer qu’elle venait chercher de l'eau à la fontaine. Les
jaloux et jalouses ont crié au scandale. Seule,
une vieille commère qui a dit-on, beaucoup péché dans son jeune
temps, a pris la défense de la vieille fille en disant à ses
accusatrices : — Que celle d'entre vous qui se croit assez forte pour dire : « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau... » lui jette la première pierre !
Février
1873 -
Fait divers.
-
Encore une affaire qu'on met sur le compte du diable. Entre
Cheux et Saint-Manvieu, Satan s'était emparé de l’âme et du
corps de madame
Fortendiable, et celle-ci,;
sous prétexte
qu'elle était ensorcelée, faisait endurer à son époux toutes les
tortures possibles. A
bout de patience, le pauvre homme
a envoyé sa moitié à tous les diables. —
Eh ben ! puisque c'hest cha, s'est écriée la commère,
j'vas m’péri. —
Péris té, a répondu son homme, au moins j'serai débarrassé
de ta personne. Oui,
mais avant de se livrer à cette extrémité, madame Fortendiable est
allée, consulter l'une de ses voisines, qui lui a conseillé de se
mettre sous la protection de Saint-Michel
de Vaucelles, un bienheureux qui autrefois a si bien terrassé messire
Satanas. L'ensorcelée
a suivi ce conseil, et après huit jours d'absence, elle est rentrée
au domicile conjugal, douce comme un agneau, soumise comme un caniche. Voilà un miracle qui me rend aussi incrédule que Saint-Thomas, et pour le croire je voudrais le voir.
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Mars 1873 - Prenez garde à vous ! - Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été constatées en ces derniers jours.
Avril 1873 - Marchés. - L'administration municipale de Cheux, secondée activement par le conseil Communal, s'est proposée de donner au marché et à la halle aux grains de sa localité son ancienne importance. La tâche est très réalisable, quand on sait que le bourg de Cheux se trouve au milieu d'une riche plaine surnommée le Grenier de Caen. Nous faisons des vœux pour que les efforts de l'administration de Cheux soient couronnés de succès.
Mars
1874
- Giboulées de mars.
- Les
prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisées. Du 9 au
13, avait dit le directeur des stations météorologiques, nous
Mars 1874 - Vol. - Dans la nuit du 20 au 21 courant, les nommés Aimé Lemarié et Octave Guillot, domestiques chez le sieur Louis-Auguste Lesieur, cultivateur à Cheux, ayant été éveillés par le bruit que faisaient plusieurs chevaux détachés, voulurent se lever pour les rattacher, mais ils ne trouvèrent plus la majeure partie de leurs effets d'habillement qu'ils avaient placés en se couchant près de leur lit. S'étant néanmoins levés et ayant fait des recherchas dans l'intérieur de la ferme, Lemarié aperçut dans un herbage y attenant, un individu blotti contre le mur et qui à son approche s'enfuit en sautant par dessus ce mur, abandonnant les effets volés, mais emportant la montre de Lemarié, et le porte-monnaie de Guillot, renfermant 11 f.50. Ce malfaiteur est resté inconnu.
Octobre 1874 - Mort accidentelle. - Le 30 septembre, le nommé Delaunay, âgé de 63 ans, journalier à Fontenay-le-Pesnel, circulait avec une voiture sur la route départementale n° 9, territoire de la commune de Cheux. Il tomba si malheureusement qu'une roue lui passa sur le corps et l'écrasa. Mort instantanée.
Octobre
1874
- Éclipse. -
Le 10, il y aura une éclipse partielle de soleil,
visible dans le Calvados.
Novembre 1874 - Incendie. - Un incendie dont la cause est inconnue, a éclaté à Cheux, et a brûlé deux petites maisons, la première appartient à M. Viray, architecte à Caen, la deuxième appartient à la demoiselle Coutance, dentellière, toutes les deux couvertes en chaume.
Novembre 1874 - L’hiver. - Les astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera des plus rigoureux. — La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et dans, quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et autres passent par bandes se rendant à leurs quartiers d'hiver.
Février 1875 - Condamnation. - Un individu contre lequel le garde champêtre de Cheux avait plusieurs fois dressé procès-verbal, s'est précipité sur lui et l'a frappé de trois coups de bâton à la tête, au moment où le garde allait, vers 9 heures du soir, faire sa visite dans les cabarets de la commune. Cet homme, du nom de Pierre-Magloire Lecerf, âgé de 46 ans, était accompagné du nommé François-Victor-Désiré Leval, âgé de 28 ans, cultivateur à Grainville, accusé aussi de vol de foin et de poules, Lecerf a été condamné à quatre mois d'emprisonnement, et Leval, à deux mois de la même peine. |
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CHEUX - Le Calvaire (Calvados) |
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