1er Janvier 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CHOUAIN | ||
Canton de Balleroy |
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Juillet
1845 -
Police correctionnelle.
-
audiences des 24 juin et 1er juillet. —
Michel Gilles, journalier à Chouain, est parvenu, à l'aide
de manœuvres frauduleuses à escroquer, le 31 mai dernier, une paire de
pistolets au préjudice du sieur Faucon, plus divers autres objets au
préjudice du sieur Lefèvre. Il a été condamné à 6 mois de prison. —
Marie-Anne Jouan, fileuse à Bayeux, en état de rupture de ban,
était citée pour ce premier délit, et pour un vol de vêtements, commis
au préjudice de la femme Le Rouger. Le tribunal a prononcé contre elle
la peine de 3 mois de prison, — Le délit habituel de mendicité et le vol d'un licol, ont fait infliger un mois d'emprisonnement à Jean-Baptiste Matthieu dit Chuquet, à Bayeux. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1851 -
Tribunal de police correctionnelle.
- Audience
du 30 juillet 1851. —
Une amende de un franc a été prononcée contre Alexandrine-Adélaïde
Marguerite, âgée de 35 ans, dentellière, demeurant à Chouain, pour
avoir, ayant assisté à l'accouchement de la femme Bazire, de la même
commune, négligé de faire, dans les 3 jours, à l’officier de l'état
civil, la déclaration de la naissance de l'enfant de cette femme.
Avril 1858 - Une nomination. - Par arrêté du 10 de ce mois, M. Jean Lalande a été nommé maire de la commune de Chouain, en remplacement de M. Le Couturier, démissionnaire. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1858 -
Une nomination. -
Par arrêté
préfectoral en date du 8 mai, M. Lecoq-Beaupré (Louis-Édouard),
est nommé maire de la commune de Chouain (canton de Balleroy).
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1858 - Une noyée.
-
Le 23 mai, la dame Lecoursier (Geneviève), domestique chez M.
Tranchant, propriétaire à Chouain
(canton de Balleroy), lavait du linge à peu de distance de l'habitation
de son maître. Ne la voyant pas revenir le soir, M. Tranchant se mit à
sa recherche et la trouva au fond de la mare. Il s'empressa de la retirer,
mais
Mars 1864 - Macabre découverte. - Mercredi dernier, on a retiré de la rivière la Seulles, sur le territoire de la commune de Chouain, canton de Balleroy, le cadavre d'un nommé Lecoq, couvreur en paille, âgé de 39 ans, demeurant en la même commune. Tout porte à supposer que cette mort est le résultat d'un suicide. (l’Ordre et la Liberté) Janvier 1895 - Audacieux voleurs. - Dans la nuit de mercredi à jeudi, d'audacieux voleurs ont percé un mur en pierres, épais de 50 centimètres, au gable de la maison du sieur Constant Pley, débitant à Chouain. Réveillé par le bruit, le sieur Pley se leva. Les voleurs s'enfuirent sans avoir rien pris. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1895 - La cocotte. - Le Bulletin sanitaire constate, pour la plupart des régions, une certaine amélioration en ce qui concerne la fièvre aphteuse. Les loyers signalés en Normandie se sont atténués sensiblement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1895 - Mortalité des bestiaux. - Les cultivateurs qui voulaient assurer leurs bestiaux contre la mortalité étaient obligés de s'adresser a des compagnies parisiennes ou étrangères avec lesquelles les rapports étaient très difficiles. Nous apprenons qu'une assurance locale vient de se constituer. L'expérience de M. A. Porin qu'elle a désigné pour son directeur et l'honorabilité des membres du conseil d'administration sont des garanties de bonne administration qui lui amèneront, nous l'espérons, de nombreux adhérents. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1897 - Coups de feu. - Lundi soir, au cours d'une querelle, Léon Bazire, 18 ans, domestique à Chouain, a été blessé à la tête par deux coups de feu que lui aurait tirés le nommé Philippe, de Condé-sur-SeuIles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1897 - Coups de bâton et non coup de feu. - Plusieurs de nos confrères ont annoncé qu'au cours d'une querelle Léon Bazire, 18 ans, domestique à Chouain, avait été blessé à la tête par deux coups de feu que lui aurait tirés le nommé Philippe, de Condé-sur-Seulles. A propos de cette nouvelle, reproduite dans notre dernier numéro, le sieur Philippe nous écrit qu'il s'agit de coups de bâton et non de coups de feu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1898 -
Affaires de mœurs. -
Le
25 mai, vers quatre heures,
comme les petites filles sortaient de l'école du Plessis-Grimoult, Léon
Harel, 20 ans, ouvrier carrier, entraînait dans les champs la petite
Mary, 6 ans, et la petite Labbé, sous prétexte de leur donner un nid.
Quand il fut éloigné du chemin, il renvoya la petite Labbé et se jeta
sur la petite Mary qu'il renversa en la serrant fortement à la gorge.
Puis, après lui avoir mis son chapeau sur la bouche pour l'empêcher de
crier, en lui disant de rester tranquille — Joseph Bazin, 19 ans, domestique à Chouain, convaincu d'avoir commis un attentat à la pudeur sur une petite, fille âgée, de 9 ans, a été condamné à 4 ans de prison. — Défenseur, Me Guernier. — Jean Cangina est un jeune dépravé de 16 ans : il est né à Lisieux et était ouvrier fileur à Glos. Il est accusé d'attentat à la pudeur avec violence sur une petite fille de 10 ans. Il a été condamné à 5 ans de prison. — Défenseur, Me Levillain. — Louis Delarue, 20 ans, demeurant à Trouville, a, le 3 juillet, à Trouville, consommé avec violences un attentat à la pudeur sur une petite fille âgée de moins de quinze ans. Il est condamné à six ans de réclusion.— Défenseur. Me Delahaye. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1900 - Mérite agricole. - Sont nommés : Officier : M. Couillard, maire de Mandeville. —
Chevaliers : MM. Bardel, maire de Mesnil-Mauger ; Godefroy,
industriel à Orbec ; Costard, fermier à St-Martin-de-la-Lieue ; Duval,
herbager à Noyers ; Folliot, maire de
Chouain ; Gaillard, maire de Danvou ; Martin, ingénieur agronome à Caen
; Lemarignier, maire de Ouistreham. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1917 - Le torchon brûle. - Mme Livet que son mari, jardinier à Chouain, rendait très malheureuse, l'avait quitté et s'était réfugiée chez M. Lequesne, 73 ans, propriétaire à Juaye-Mondaye, qui l'avait élevée. L'autre jour, ayant vu passer la voiture de M. Lequesne, Livet se figura que sa femme s'y trouvait, et, enfourchant sa bicyclette, il poursuivit l'attelage. En arrivant, il trouva M. Lequesne qui attendait les voyageuses, ses parentes. Livet, armé d'un revolver, se précipita sur M. Lequesne, qui leva sa canne pour se détendre. Un coup partit et une balle siffla à l'oreille du vieillard. A
présent, Livet, tout penaud, prétend que, croyant sa femme dans la
voiture, Il avait déchargé son arme pour l'intimider, Il eût mieux fait
de rester chez lui.
Août 1917 - Le dénouement. - Nous avons dit, dans un précédent numéro, qu'un sieur Livet, jardinier à Chouain, avait tiré un coup de revolver, sans l'atteindre heureusement, sur M. Lequesne, propriétaire à Juaye-Mondaye, chez lequel sa femme, qu'il rendait malheureuse, s'était réfugiée. Ces jours derniers, Livet a été trouvé pendu dons sa cuisine.
Août
1917 -
La récolte compromise. -
La
persistante du mauvais
temps devient vraiment inquiétante. Tous les jours et même plusieurs
fois par jour, des orages se montent qui n'éclatent qu'imparfaitement et
se résolvent en pluies interminables. Pourtant la récolte devrait se
faire et c'est notre existence de toute l'année qui est en jeu. Si au
moins nos cultivateurs pouvaient profiter des embellies pour faucher et
lier leur blé ! Mais les bras manquent et parfois le zèle. Le grain
est pourtant déjà assez clair et maigre, s'il est mal récolté, ce sera
la disette certaine et la perspective d'un terrible hiver. Aussi personne
(pas même
l'administration militaire) n’a-t-il
le droit de s'engourdir
Octobre
1923 - Démission
- M.
Martin, adjoint
au mairie,
a donné
sa démission
d'adjoint.
Il reste
conseiller municipal.
Octobre 1923 - Élection d’un adjoint. - M. André Françoise. conseiller municipal, a été élu adjoint au maire de Chouain, en remplacement de M. Joseph Martin, démissionnaire.
Gervais
(Léon), à St-Martin-de-Mieux. Guéron
(René), à Martigny. Henry
(Jules), à Soumont-St-Quentin. Laisney
(Raoul), à Bretteville-l'Org. Le
Monnier (Désiré), à Caen. Marie
(Emile), à Caen. Nias
(Félix), à Castilly. Morel
(Louis), à la Folie. Mostier
(Ernest), à Venoix. Savet
(Alexis), à Cagny. Surirey
(Emile), à Aubigny. Vaussy
(Pierre), à Chouain. Bisson
(Paul), à St-Marc-d'Ouilly. Calandeau
(Lucien), à Jurques. Lecoq (Edgar), à Vire. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1927 -
Mauvais oncle. - Rentrant
de son travail, Mme Berthe Françoise, 41 ans, employée à la laiterie
Brochant, d'Audrieu, et demeure à Chouain, canton de Balleroy, constatait
que sa maison avait été visitée par un malfaiteur entré par une
fenêtre. Sur
le plancher de sa cuisine traînaient 5 billets de 50 francs, mais, d'une
cachette, près de la cheminée, ou elle serrait ses économies, 2 300
francs avaient disparu. Les Appréhendé, celui -ci, après avoir protesté, déclara que son neveu, en traitement à l'hôpital de Bayeux, lui ayant revelé incidemment l'existence du magot au cours d'une conversation, il avait profité du renseignement. Une perquisition chez le voleur a permis de retrouver 1.650 fr. cachés dans un pantalon.
Septembre 1936 - Ivres, deux hommes assaillent chez lui un journalier. - L'autre matin, vers 4 h. 15, M. Eugène Demonts, 34 ans, journalier à Chouain, était tiré de son sommeil par des cris hostiles auxquels répondaient les aboiements de son chien. M. Demonts se leva, sortit, et se trouva en présence de deux individus, ivres, les nommés Guy Penon, 21 ans, et Félix Jeanne, 25 ans, l'un et l'autre employés aux Abattoirs Tabard, à Audrieu, qu'il invita au calme. Jeanne et Penon ripostèrent par des injures et en brisant la barrière entourant la maison. Le journalier voulut s'opposer aux dégâts : mal lui en prit. Violemment frappé, il fut étendu à terre où les ivrognes s'acharnèrent sur lui, le blessant assez sérieusement à l'aine. Mme Demonts qui accourait au secours de son mari eut sa chemise déchirée. Parvenant à se relever, M. Demonts et sa femme se réfugièrent dans leur habitation où les agresseurs les poursuivirent. Une fois encore, le journalier fut malmené, mais il réussit à se débarrasser des pochards et, pour éviter tout retour offensif de ces derniers, se barricada dans l'habitation. Après avoir proféré des menaces de mort, Penon et Jeanne s'éloignèrent. Avisés
des faits, les gendarmes
de Tilly se rendirent à Audrieu et tentèrent de les interroger.
Ivres-morts, Penon et Jeanne ne purent prononcer une parole sensée. Ils
seront poursuivis. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin 1937 - Un motocycliste blessé dans une collision. - Une collision s'est produite sur la route de Falaise à Port-en-Bessin, au carrefour de Saint-Bazire, entre une automobile conduite par M. Gérard Marazzi, 42 ans, entrepreneur, rue de la Poterie, à Bayeux, et un motocycliste, M. Alexandre Beauruelle, 26 ans. mécanicien à Ducy-Sainte-Marguerite. M.
Beauruelle, qui ne possédait pas son permis de conduire, a été assez
grièvement blessé à la jambe gauche et contusionné aux mains. Après avoir été transporté dans une clinique de Bayeux où les premiers soins lui furent donnés, il a été ramené à son domicile. La
responsabilité de M. Marazzi paraît dégagée. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 - Un coup de feu sur une automobile.
–
Mardi
soir, vers 20 h., M. Joseph Martin, épicier-débitant à Chouain,
revenait en auto de Bayeux, où il était allé dans l'après-midi. Il
était accompagné de son fils, à qui il avait téléphoné dans la
soirée de venir le chercher. Ils
étaient presque arrivés chez eux lorsque, en arrivant au hameau de
« Belval », ils eurent l'impression de percevoir le bruit
d'une détonation, suivi du bris la glace de la portière arrière de la
voiture, dont les éclats furent projetés à l'intérieur.
Les
gendarmes de Tilly-sur-Seulles, aussitôt alertés, le chef de brigade
Brune se rendit immédiatement sur les lieux en compagnie d'un gendarme.
Les recherches commencèrent aussitôt, rendues difficiles par
l'obscurité. Elles furent cependant poursuivies jusqu'à une heure
avancée de la nuit, mais sans résultat. Un
point put cependant être précisé : il ne s'agissait vraisemblablement
pas d'un coup de fusil de chasse. En effet, aucune trace de plombs ne fut
remarquée sur la carrosserie de la voiture. Dès
hier matin, l'enquête fut reprise par les gendarmes de Tilly-sur-Seulles.
qui s'occupent activement à vérifier l'emploi du temps de plusieurs
individus suspectés.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Un
camion, Blesse deux piétons. - M.
Auguste Fossey, 54 ans, chiffonnier, demeurant 5, rue de Nesmond, à
Bayeux, circulait à pied sur le chemin de G. C. allant de
Tilly-sur-Seulles à Bayeux, se dirigeant vers cette dernière ville, en
poussant devant lui une voiture à bras lorsqu'il fut croisé par un
camion automobile. Au
croisement, la voiture à bras fut accrochée par le camion et projetée
sur la berne droite. Mme Fossey, qui accompagnait son mari, fut prise sous
le véhicule et blessée aux genoux
et aux épaules, tandis que le chiffonnier, projeté également à terre,
fut contusionné au bras gauche. Rentrée
à Bayeux, Mme Fossey fut examinée par le docteur Mariette, qui ordonna
son hospitalisation. Quant au camion automobile, il continua sa route,
s'arrêta 250 mètres plus
loin, mais
ne s'inquiéta nullement des dégâts qu'il venait de causer. M. Fossey a
porté plainte.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1940 - Une affaire de vols en fait découvrir une autre. - Depuis plus d'un an, de nombreux vols de volailles et de produite légumiers étaient commis dans la région, au préjudice de cultivateurs et de ménagères. Il
vient d'y
être mis
fin, après
une enquête
menée adroitement
par les
gendarmes de
Tilly-sur-Seulles,
dans les
circonstances suivantes. Le
8 Janvier
dernier, dans
la soirée,
Mme Lemoussu
demeurant à Chouain
alerta téléphoniquement
la gendarmerie
de Tilly, les
portes de
la maison
de sa mère,
Mme Hervieu, absente,
avaient été
ouvertes, un
carreau avait
été cassé.
Quelqu'un qui
n'était autre
que le
Jeune Henri
G…, treize
ans, domicilié
chez ses
parents à Chouain
avait pénétré
a l'intérieur
de la maison.
Celui-ci fut
gardé jusqu'à
l'arrivée des
gendarmes. Interrogé,
il avoua aussitôt
avoir commis
quelques larcins. Les
gendarmes en
visitant la
maison de
Mme Hervieu
constatèrent
que dans
le grenier
existait une
porte communiquant
avec l'habitation
des époux
Gaston, ouvriers
agricoles porte
qui, d'habitudes,
était fermée
à l'aide d’une
corde, mais
la corde
était coupée.
Le Jeune
G…, avoua que
c'était lui
qui l'avait
coupée pour
se ménager
une Soupçonnant que le gamin pouvait être l'auteur d'autres méfaits, les enquêteurs le pressèrent de questions, ce qui le décida à avouer les nombreux vols de volail1es effectué, soit seul, soit en compagnie de ses frères ou sœurs. Il précisa encore que ses parents volaient également et que sa mère allait traire des vaches la nuit. C'est ainsi qu'il a pu être établi que le jeune voleur a dérobé : Un pantalon à Mme Ferry, à Chouain ; un stylo à Mme Lemoussu et de nombreuses volailles, des légumes, du lait, de l'avoine, aux dépens de personnes de Chouain. Mme
Salmon,
Journalière, qui
a subi
un préjudice
de deux
cents francs ;
Mme Lemonnier,
dont le
préjudice ne
peut être
fixé ; Mme
Hélié, qui
estime son
préjudice à deux
cents francs ;
Mme Loiret,
ménagère ; Mme
Vigot, propriétaire ;
Mme Lair ;
Mme Lecoq-Beaupré,
cultivatrice ; M.
Émile Fierville,
cultivateur, victime
d'un vol
de poires,
estime son
préjudice à
150 francs ;
M. Martel,
anciens épicier ;
Mme Moulin,
cultivatrice, etc...
etc... sont
également au
nom des
victimes. La plupart des volailles dérobées ont été mangées en famille ou vendues au marché de Bayeux par les parents du jeune G…. Au
cours de
leur enquête,
les gendarmes
devaient également
recevoir
la plainte
de Mme Hervieu,
72 ans,
demeurant actuellement
chez Mme
Avonde, pour
vol, bris
de barrière
et détérioration
de serrures. Sur la dénonciation du jeune H…, les gendarmes se rendirent chez Mme Moulin, chez laquelle travaille la sœur du jeune G…, Henriette, âgée de 15 ans et posèrent à celles-ci des questions au sujet des vols commis par son frère. Après bien des difficultés, elle reconnut avoir donné du lait à son père et avoir volé une paire de bas, le tout au préjudice de sa patronne. La
femme Gaston,
née Marie
Tambourg, 38
ans, mère
de deux
enfants, également
pressée de questions,
avoua avec
une certaine
résistance, la
plupart des
vols commis
par son
mari au préjudice
des personnes
ci-dessus nommées. Interrogé à son tour, Achille Gaston, ouvrier agricole à Chouain, a reconnut avoir dérobé plusieurs volailles chez M. Lair, cultivateur à Audrieu. Une
fois sur
la voie
des aveux, la
femme Gaston
a précisé
aux enquêteurs
qu'étant au
service de
Mme Lecoq-Beaupré,
elle était
chargée de
la traite
des vaches.
A la traite
du soir,
elle avait
soin de
ne point
traire entièrement
les bêtes
et revenait
à la nuit
tombée recueillir
le reste
du lait
qu'elle emportait
chez elle. Là,
elle le
laissait reposer
le temps
voulu, l'écrémait,
puis faisait
du beurre
pour la
maisonnée. C'était
simple, évidemment,
mais encore,
fallait-il y
songer. En
présence de
ces nombreux
vols et
des nombreux
aveux passés
par la
famille Gaston,
les gendarmes
furent amenés
à entendre de
nombreux habitants
de Chouain
et c'est
alors que
des accusations
beaucoup plus
graves leur
furent rapportées. Ils
apprirent d'abord
que les
époux Gaston
se livraient,
en présence
de leurs
enfants, à
des actes
que la
morale réprouve
et que
de plus,
Achille Gaston
s'était livré
à des
actes
odieux sur ses
deux filles,
l'une âgée
de quinze
ans, l'autre
Madeleine, mariée,
actuellement
à Neuilly-Malherbe. Arrêté immédiatement, Achille Gaston a été déféré, hier après-midi. au Parquet de Bayeux et écroué.
Janvier
1940 -
Une triste famille. -
Le 8 janvier, Mme Lemoussu, demeurant à Chouain alerta la
gendarmerie de Tilly, parce que les portes de la maison de sa mère, Mme
Hervieu, avaient été ouvertes. Les gendarmes découvrirent à
l'intérieur de la maison le jeune Henri Gaston, 13 ans. Le jeune Gaston
avoua être l'auteur des
nombreux vols de volailles et de légumes commis depuis un an dans
la région, soit seul, soit en compagnie de ses frères et sœurs. Il précisa
que ses parents volaient également et que sa mère allait traite des
vaches la nuit. La liste des vols effectués par cette famille est
impressionnantes. Au cours de l'enquête, les gendarmes entendirent porter contre les époux Gaston des accusations beaucoup plus graves. Interrogé, le père Achille Gaston, dut reconnaître les actes immoraux qui lui sont reprochés, et il a été déféré au parquet de Bayeux.
Janvier
1940 -
Suicide. - Mme
Françoise,
née Eugénie
Guillot,
40 ans,
cultivatrice
à Chouain,
avait envoyé
sa bonne
conduire
sa fille
Andrée,
âgée
de 9
ans, au
catéchisme.
En rentrant
à la
ferme,
l'employée
constata
que toutes
les portes
de l'habitation
étaient
fermées
à clé.
Elle
se rendit
dans les
dépendances
à la
recherche
de Mme
Françoise
et, malgré
divers
appels, n'obtint
aucune
réponse.
Elle prévint
alors un
voisin,
M. Louet. Celui-ci,
qui
depuis
quelques
jours avait
reçu de
Mme Françoise
l'assurance
répétée
qu'elle
mettrait
fin à
ses jours,
pressentit
tout de
suite un
malheur.
Les gendarmes
de Tilly-sur-Seules,
ainsi
que M.
le Maire
de Chouain,
devaient
découvrir
Mme Françoise
pendue
à l'aide
d'une corde
à une
poutre
du grenier.
Janvier
1945 -
Une belle famille. -
Un
prix Cognacq-Jay a été décerné à la famille Lemonnier, de Chouain qui
compte huit enfants vivants.
Mai
1946 -
Un cycliste est tué. -
Au
carrefour de la route départementale de Saint-Basile à Audrieu, un
cultivateur de Chouain, M.
Louis Le Coq-Beaupré, 21 ans, qui se rendait à Bayeux, est entré en
collision avec l’automobile de M. Jacquet, directeur de la fromagerie
Tabart , à Audrieu. Sous la violence du choc, le cycliste heurta de
la tête le pare-brise de la voiture. L’infortuné jeune homme a
succombé à ses blessures. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950 -
Chouain à l’honneur.
- Le
Ministre de la Défense Nationale vient d'attribuer la Croix de Guerre
avec étoile de bronze à la commune de Chouain. (Le Bonhomme Libre) |
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EN NORMANDIE - Un bon vivant de moins |
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