15 Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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CINTHEAUX |
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Canton de Bretteville-sur-Laize |
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Aux
observations qui précèdent, un autre Membre ajoute qu'en consultant la
carte qu'il a sous les yeux, il lui paraîtrait possible de réunir
Quilly à Cintheaux, et il demande par quel motif on accorde la
préférence à Bretteville-sur-Laize, dans le cas où une réunion
pourrait avoir lieu. Considérant
que le projet de réunion de la commune de Quilly à celle de
Bretteville-sur-Laize remonte à l'année 1846, que l'initiative en a
été prise par une lettre de M. le Préfet, en date du 29 décembre de
ladite année, et fut interrompue par les préoccupations survenues au
commencement de 1848, cette question, reprise en 1853, sur l'invitation
de M. le Sous-Préfet de Falaise, fut l'objet d'une délibération de la
commune de Brelteville, prise à la date du 22 septembre. Considérant
que la commune de Quilly ne compte que cent soixante-trois habitants,
les maisons de la commune de Quilly sont contiguës aux maisons de
Bretteville-sur-Laize, à tel point que l’œil ne saurait distinguer
les habitations de l'une et l'autre commune, et que la commune de Quilly
paraît être et est en fait le faubourg de la commune de Bretteville,
elle n'a pas de presbytère, elle ne peut subvenir aux frais de son
culte et qu'on a été obligé de la réunir pour le culte à la commune
de Cintheaux, distante d'environ 4 kilomètres, quel que soit le zèle
et le dévouement du curé de cette commune, le service religieux ne
peut qu'en souffrir, soit pour les nécessités quotidiennes du culte,
soit pour l'instruction religieuse des enfants, aussi les habitants de
Quilly suivent les offices habituellement à l'église de
Bretteville-sur-Laize, qui est à côté d'eux, et louent même des
bancs dans cette dernière église. La
commune de Quilly ne peut pas davantage faire les frais d'un instituteur
primaire, et que, comme il eût été matériellement impossible
d'envoyer les enfants à l'école de Cintheaux, séparée par une longue
distance et de mauvais chemins, il a bien fallu la réunir, pour
l'instruction primaire, à la commune de Bretteville, ce qui a lieu au
grand avantage des enfants. Pour
résumer, la commune de Quilly n'a que cent soixante-trois habitants,
que ses maisons sont contiguës à celles de Bretteville, qu'elle ne
peut subvenir aux frais du culte pour lequel elle est réunie à
Cintheaux, ni aux frais de l'instruction primaire pour laquelle elle est
réunie à Brettevillle-sur-Laize, qu'elle n'a ni mairie, ni
presbytère, ni maison d'école, ni aucun des édifices nécessaires à
l'établissement des services municipaux, que ses revenus ordinaires
s'élèvent à 124 fr., réduits à 74 fr. 20 c., par suite de
l'indemnité de logement que la commune est obligée de fournir au
desservant de Cintheaux, somme évidemment insuffisante pour subvenir
aux divers services municipaux, que,
dans l'enquête et dans l'instruction, on s'est demandé s'il ne
conviendrait pas de réunir une section de la commune de Quilly à
Bretteville-sur-Laize, et une autre section
à Cintheaux. Mais
que ce projet intermédiaire aurait d'abord l'inconvénient de
fractionner en deux cette commune, et ne présenterait au point de vue
administratif qu'une satisfaction D'ailleurs,
la commune de
Bretteville-sur-Laize, qui a une population de 955 habitants, n'a qu'un
territoire de 698 hectares, que la commune de Quilly lui apportera 163
habitants et 469 hectares qui donnera un total de 4 167 hectares, pour 1
110 habitants, c'est-à-dire 1 hectare par chaque habitant. Sans s'arrêter à ce projet intermédiaire, le Conseil émet l'avis que la commune de Quilly soit réunie à celle de Brelleville-sur-Laize.
Mai 1862 - Réunion de commune. - Par décret du 22 avril dernier, l'ancienne commune de Quilly, réunie, par le décret du 26 janvier 1856, à la commune de Bretteville-sur-Laize, est distraite de la succursale de Cintheaux et réunie pour le spirituel à la paroisse de Bretteville-sur-Laize, dont elle dépend pour le civil en vertu du décret précité. (l’Ordre et la Liberté)
Mai
1862 -
Par arrêté de M. le préfet.
- En
date du 21 mai, M. Sénécal (Jules) a été nommé adjoint de la
commune de Cintheaux. (l’Ordre et la Liberté)
Août 1862 - Une tentative de crime odieux. - Les attentats aux mœurs se renouvellent d'une façon vraiment déplorable dans les campagnes. On nous signale encore un exemple de ce crime odieux qui se serait accompli, le 21 juillet dernier, sur le territoire de la commune de Cintheaux. Deux jeunes filles, l'une de 14 ans et demi et l'autre de 9 ans, se rendaient ce jour-là, vers 8 heures du matin, à l'école de Cintheaux, lorsqu'en passant près de l'ancienne église de Quilly, un homme, qui était caché dans une pièce d’avoine, se précipita sur ces enfants et entraînât la plus âgée. Aux cris poussés par cette dernière, le malfaiteur la saisi à la gorge, en la serrant jusqu’à la suffoquer, et, maître bientôt de sa victime, il n'allait pas tarder à consommer le plus odieux des attentats, lorsque, incommodé par les cris que faisait entendre la plus jeune enfant qui appelait son père et les habitants de la commune distante cependant d'un kilomètre environ du théâtre du crime, lâcha sa victime et prit la fuite à travers la campagne. Des recherches actives eurent lieu aussitôt et grâce surtout au zèle du garde-champêtre de Bretteville-sur-Laize, que nous sommes heureux de signaler, le soir même le coupable était arrêté. C'est, dit-on, un jeune homme de 22 ans, demeurant à Jacquosmesnil, hameau dépendant de Bretteville, et qui était occupé à la récolte du colza dans la plaine de Cintheaux. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1866 -
Un empoisonnement. - La
servante de M. Jules Sénécal, cultivateur à Cintheaux, elle vient de
s'empoisonner, en tentant d'échapper, à l'aide d'une potion, aux
conséquences de son inconduite. La drogue prise à trop forte dose, a
occasionné la mort. Les
intestins de cette fille ont dû être envoyés à Paris, pour y subir
une analyse chimique propre à fixer la justice sur la nature de la
substance absorbée, et par suite, l'aider à découvrir, s'il y a lieu,
le complice de la victime. Voilà
encore une leçon que devraient bien méditer bon nombre de pauvres
filles, trop portées à oublier combien peuvent devenir terribles pour
elle, les conséquences d'un
Août
1868 -
Un accident. -
Le 15 août, un jeune domestique de la commune de Cintheaux a
été victime d'un bien triste accident. Il rentrait à la ferme avec un
rouleau, lorsque l'animal effrayé a pris le galop. Le conducteur est
tombé si malheureusement, que le rouleau lui a passé sur le corps.
Relevé immédiatement, il est mort quelques instants après.
Septembre
1868 -
Les braconniers. -
Pareille saisie d'un filet tendu fixe, d'une longueur de 150
mètres, a été opérée par la gendarmerie dans la nuit du 1er au 2 de
ce mois, sur le territoire de Cintheaux, village de Renémesnil. Les
détenteurs ont pris la fuite à l'approche des représentants de
l'autorité.
Janvier
1870 -
Fait divers.
- Un incendie
a éclaté le 28 décembre, vers 4 heures du soir, en la commune de
Cintheaux et a consumé une buanderie et du fourrage au domicile et
préjudice des sieurs Laniepce, cultivateur, et Duperche, propriétaire.
La cause de ce sinistre est due à un tuyau en grès traversant le
grenier. La perte est évaluée à
350 fr. Rien n'était
assuré.
Octobre
1874
-
Une histoire. -
Pas
contents, quatre batteurs de la commune de Cintheaux. Engagés
chez le père Piédechou, pour battre une pièce de sarrazin moyennant
deux bons repas et abondant breuvage. —on
leur a servi à déjeuner et à dîner du mou, et du cidre si clair, si
clair, que les quatre journaliers pouvaient voir au fond des verres, le
nez que leur faisait faire semblable menu. Ils
s'en sont vengés, car l'après-midi, à eux quatre, ils n'ont
pas fait la besogne de deux. Et
le père Piédechou de faire le nez à son tour, et de murmurer tout bas
:
—
Crénom, qu'ces gars-là sont….. mous. Eh mais ! dites-donc, père Piédechou, c'est t'y pas un brinet de votre faute ? fallait pas tant leur en donner à manger.
Octobre
1885 -
Crime du braconnage. -
Il
y a six mois, Thomasse, braconnier de la pire espèce, sortait de
prison, où il avait passé deux années pour coups et blessures au
garde de M. d'Ursus. Aussitôt sorti, Thomasse a recommencé ses
exploits de braconnier assisté de ses enfants et d'un nommé Achille
Quinot. Tilly, Garcelles, Saint-Aignan et Cintheaux ont été
pillés par ces misérables, qui ont été heureusement arrêtés,
samedi la nuit, par les gendarmes de Bretteville-sur-Laize et deux des
gardes de M. Bunouf. Ils ont été trouvés porteurs de plus de
« huit cents pieds de filets. »
Avril
1890 -
Bestiaux foudroyés.
- L'orage
qui a éclaté sur le Calvados, la semaine dernière, a
particulièrement atteint l'arrondissement de Bayeux. A Saint-Vigor-le-Grand,
quatre vaches, appartenant au sieur Élie, ont été foudroyées
et trois hommes ont été renversés, mais n'ont pas eu de mal. Une
chaîne en fer a été Dans la nuit, l'orage ayant repris avec une nouvelle violence, la foudre est encore tombée dans un herbage situé sous Marigny, où se trouvaient plusieurs bœufs appartenant à M. Olive, boucher à Bayeux. L'un d'eux a été trouvé mort le matin dans un fossé. Les autres, dispersés, étaient affolés. A
Cintheaux, la foudre est tombée et a consumé 500 gerbes de blé et
orge, appartenant au sieur Victor Gervais. Un proverbe dit que quand il
tonne et pleut en avril les greniers et les tonneaux sont pleins. Si le
proverbe n'est pas menteur, quelle noce !
Août
1891 - Dévouement
récompensé. - L'Académie
française vient de décerner un prix Montyon de 1 500 fr. à Bernard
Buisson, de Cintheaux. Ayant à sa charge un père
aveugle en enfance et plus qu'octogénaire, une sœur abandonnée, il y
a dix-huit ans, par son mari, avec trois filles en bas âge, une autre sœur,
pauvre et chargée d'enfants. Buisson a renoncé au mariage et s'est
consacré à sa famille.
Décembre 1891 - Prix de vertu. - Dans sa séance publique, l'Académie française a accordé un prix de vertu de 1 500 fr. à, Bernard Bisson de Cintheaux, qui, pauvre cultivateur, sans autre ressource que son gain journalier, entretient son vieux père aveugle et infirme, une sœur abandonnée par son mari, trois nièces épileptiques, dont l'une a un enfant naturel. — Le sieur Pierre Launay, de St-Germain-du-Crioult, a obtenu une médaille de 500 fr. dans cette séance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1893 -
Parents, veillez. -
La
semaine dernière, à
Cintheaux, la petite Adrienne Paris, 2 ans, est tombée dans un baquet
plein d'eau qui était déposé dans la cour de sa grand'mère et s'y
est noyée.
Juillet 1898 - Écrasé sous sa voiture. – On a trouvé, mort à Cintheaux, près Bretteville-sur-Laize, un messager faisant le service entre Caen et Falaise. Le malheureux, qui était assis sur une sangle suspendue aux brancards de sa voiture, sera tombé et les roues lui ont passé sur le corps. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Le repos du dimanche.
- Heureux
du succès obtenu, un certain nombre d'employés ont manifesté
dimanche, un peu bruyamment, leur contentement. Des cris ont été
poussés devant des magasins qui se disposaient à fermer. Le
comité invite les employés au calme : c'est par la persuasion et non
par l'intimidation qu'ils arriveront à un résultat. Nous
prévenons nos lecteurs de ne pas venir acheter le dimanche après midi
à Caen, car, les principaux magasins étant fermés, ils trouveraient
visage de bois. —
Les boulangers n'ont pas pu encore s'entendre pour fermer de 2 à 7
heures. (Source :
Le Bonhomme
Juillet 1899 - Les récoltes. - Elles ont belle apparence. Les foins bien récoltés sont en abondance, mais ils conserveront leur prix par suite du manque de regains. — Pour les pommes, il y a du pour et du contre. On croit généralement à une récolte au-dessous de la moyenne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Manœuvres. - Le 5e est allé faire trois jours de manœuvres de régiment à Langannerie, Mézières, Estrées-la-Campagne et Cintheaux. Le bataillon du 36e en garnison à Falaise représentait l'ennemi. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Attaqué sur la route. -
Comme
M. Devaux, vétérinaire à Caen, passait en voiture, le soir, à
Cintheaux, près Bretteville-sur-Laize, trois individus, surgissant
brusquement d'un fourré, se sont jetés à la tête de son cheval,
cherchant à l'arrêter. De plus, ils ont cassé les lanternes de la
voiture avec les bâtons dont ils étaient armés. Devant l'attitude
énergique de M. Devaux, les malfaiteurs, malheureusement inconnus, se
sont empressés de prendre la fuite. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril 1914 - Les monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Bricqueville : Église ; Cagny : Chœur de l'église ; Campigny : Tour de l'église ; Cheux : Église ; Cintheaux : Église ; Colleville-sur-mer : Église ; Colombiers-sur-Seulles : Clocher de l'église, Menhir ; Condé-sur-Ifs : Église, Menhir dit " Pierre Cornue " ; Courseulles-sur-mer : Château, parties classées, le corps de logis principal, y compris la cheminée située au premier étage du pavillon de droite ; Creully : Église ; Cricqueville-en-Bessin : Église ; Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église ; Ducy-Sainte-Marguerite : Clocher de l'église ; Ellon : Clocher de l'église ; Ernes : Clocher de l'église, etc..
Mai 1916 - Voie de faits réciproques. - Vers huit heures et demie du soir, le 24 avril, Georges M…, 37 ans, demeurant à Cintheaux, revenait d’Urville et, passant à Gourif devant la maison de B…, fut invectivé par ce dernier ; divers gros mots furent échangés. La dispute s’envenima bientôt, les têtes étant échauffées par l’alcool et les antagonistes se traitèrent de Boches, de fainéants, etc… M…, tout à coup, rentra chez lui et en revint avec un grand sabre, M…en reçut quelques coups qui lui coupèrent ses vêtements et ne lui firent aucun mal. Il put s’emparer du sabre et le porta à la gendarmerie qui a dressé aux deux antagonistes un procès-verbal pour violences réciproques.
Septembre
1921 -
Voyage interrompu. -
Un camion automobile de la maison Laffelay, de Caen, a pris feu
en passant, à Cintheaux, canton de Bretteville-sur-laize. Le chauffeur
et un aide qui l’accompagnait purent sauter à terre sans être
atteints par les flammes. En un rien de
temps le véhicule fut carbonisé. (Source : Le Bonhomme Normand)
—
En revenant de charger du bois dans la forêt de St-André, les chevaux
de M. Joseph Giroix, 63 ans, à La Hoguetle, se sont emballés. Le
conducteur tenta de les maîtriser, mais à bout de forces, il lâcha
prise et tomba sur la route. M. Giroix qui avait un bras cassé et
plusieurs côtes fracturées a été dirigé sur l'hôpital.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1926 - Destruction de volailles. - M. Marc Bellanger, cultivateur à Cintheaux, accompagnait son beau-père, M. Georges Masset, propriétaire à Saint-Aignan-de-Cramesnil, qui chassait dans un de ses herbages, au lieu dit Domernil. Ils virent dans cet herbage, le jeune Duval Jean, écolier, habitant chez ses parents à Cintheaux. L'enfant était accompagné d'un chien qui courait après les volailles. L'animal saisit un coq, que le jeune Duval tua d'un coup de bâton. M. Bellanger courut après le gamin, qui s'enfuit en passant à travers une haie. Le chien pendant ce temps poursuivait toujours les volailles et en avait saisi une autre, lorsque M. Masset le tua d'un coup de fusil. Le jeune Duval assure qu'il cueillait de l'herbe pour les lapins de son frère dans l'herbage et que c'est en voulant faire lâcher le chien qu'il tapa par maladresse sur le coq et le tua.
Juillet
1928 -
Un grave accident.
- Un
grave accident
s'est, produit
au croisement
de la
route de
Caen à Falaise
et de
celle de
Bretteville à
Saint-Sylvain. Une
camionnette venant
de Bretteville
et conduite
par M.
Francis Haran,
employé quincaillier
chez M.
Drouhin, à
Caen, a
renversé
un motocycliste
venant de
Caen, M.
Alphonse Dumas,
17 ans,
de Potigny. M.
Haran, qui
se dirigeait
vers Saint-Sylvain,
aborda le
passage
en regardant
sur sa
droite, il
vit le
motocycliste alors
qu'il était
trop tard
et l'auto
heurta la,
machine par
le travers.
M. Dumas,
qui allait
à vive
allure, croyait
pouvoir passer
devant l'auto
qui le
renversa.
Août
1928 -
Violences. -
Pendant
le déjeuner
chez M.
Péronne, cultivateur,
un domestique,
Albert André,
27 ans,
sortit
dans la
cour puis
revint, ayant
aux pieds
les sabots
de la
bonne, Mme
veuve Lefèvre.
Le domestique
lança les
sabots en
l'air, et
l'un d'eux
tomba dans
l'assiette de
la bonne.
Juin 1932 - Parents veillez ! - A Cintheaux, canton de Bretteville-sur-Laize, une auto, pilotée par M. Arsène Allevert, 55 ans, négociant à St-Lô, a renversé le jeune Bernard Laigne, demeurant chez ses parents, au bourg, qui traversait la chaussée sans s'assurer si elle était libre. M.
Allevert stoppa aussitôt et releva le gamin, resté inanimé sur le
sol. Le petit blessé fut hospitalisé à Caen avec une jambe cassée.
(Bonhomme Normand)
Mars 1936 - Une délégation municipale. - Par décret du président de la République, en date du 1er mars 1936, rendu sur la proposition du président du Conseil, ministre de l'Intérieur, le Conseil municipal de la commune de Cintheaux est dissous. La
délégation spéciale instituée pour remplir les fonctions de Conseil
municipal est composée ainsi qu'il suit : MM. Péronne Désiré,
adjoint au maire de Cintheaux ; Langlois Henri, conseiller
municipal à Cintheaux ; Petit René, conseiller municipal à
Cintheaux. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - Obsèques d’un vétéran de la guerre de 1870. - Lundi, ont eu lieu en l'église de Cintheaux les obsèques de M. le comte d'Huteau, chef d'escadron en retraite, officier de la Légion d'honneur, titulaire de plusieurs décorations coloniales, décédé à Falaise, où il résidait, à l'âge de 89 ans. Le défunt, qui fit une grande partie de sa carrière militaire aux colonies, était à Falaise, l'un des derniers survivants de la guerre de 1870-71, où il combattit en qualité de lieutenant. Les deux autres survivants habitant Falaise sont l'ancien chasseur à pied Toutain, qui malgré ses 99 ans, fait chaque jour une promenade à pied de plusieurs kilomètres à bonne allure ; et le père Mouillard, pensionnaire de l'hospice, avec ses 93 ans, est probablement le doyen des Falaisiens. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Un vol dans l’église
- Au
cours de l'après-midi, deux des troncs de l'église de Cintheaux ont
été vidés de leur contenu. Deux individus suspects, qui ont été vus
dans le pays le soir du vol, sont recherchés par la gendarmerie.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les dégâts de l’orage du 7 juin.
- Voici
quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts
causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la
tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ;
Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ;
Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et
Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ;
Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000
fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le
Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ;
Fresnay-le-Vieux, 300 Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert. Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont
été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville,
10 000 fr. (Source
: Le Moniteur
du Calvados)
Septembre 1939 - Un incendie ravage une maison. - Un incendie s'est déclaré chez M. Emmanuel Duval, 54 ans, journalier à Cintheaux. Il était environ 22 h. Grâce au concours des habitants de la commune que dirigeait avec dévouement le maire, M. Sanson, le fléau fut assez rapidement maîtrisé. Une chaîne fut établie depuis une mare voisine et une petite pompe permit de combattre efficacement l'incendie. Néanmoins, les dégâts sont importants. La maison a beaucoup souffert, la plupart des meubles et du linge ont été la proie des flammes. Les dommages sont heureusement couverts par une assurance. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1944 -
Interdiction de
la circulation
sur certaines
parties de
routes.
-
Par
ordre de
la Feldkommandantur
723,
les parties
de routes
ci-après
désignées
seront
barrées
et
fermées
à tout
trafic
civil. 1°
- Route
Nationale
n°
158, entre
Cintheaux
et Langannerie
sur
2 km.
350. Les déviations s'exerceront : 1°
- Dans
le sans
Falaise-Caen,
depuis
Langannerie
par Bretteville-le-Rabet
et, Cauvicourt
et
Cintheaux
en empruntant
le C.
D. 43,
le V.
O. 1,de
Cauvicourt,
le C.
D. 132
et le
V.O.
3 de
Cauvicourt. Des pancartes de direction seront placées sur les itinéraires de déviation précités.
Août 1944 - Bataille de Normandie. - Cintheaux fut dévasté par les canons américains qui cherchaient à anéantir le nouveau PC de la 12e Panzerdivision en 1944, lors de l'opération Totalize.
Avril
1946 -
Une explosion dans un entrepôt de munition.
- Mardi
dernier, une violente explosion qui serait due à l’imprudence de
prisonniers allemands s’est produite dans
les carrières de Quilly servant d’entrepôt d’obus. Des
dégâts ont été causés à Bretteville-sur-Laize, Cintheaux et dans
les localités environnantes où les vitres des maisons volèrent en
éclats. On ne signale aucun accident de personnes. (Source :
Le Bonhomme
Juin
1947 -
La
poudre d’escampette.
–
Deux prisonniers boches qui avaient quitté
la ferme de M. Samson, maire de Cintheaux, ont été appréhendés par
les gendarmes de Bretteville-sur-Laize et conduits au camps de Fleury. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - De la joie dans les ruines. – Le Comité des Fêtes de Cintheaux rappelle que la fête patronale aura lieu dimanche avec le concours de l’Union Musicale de Bretteville-sur-Laize. Tous
à Cintheaux le 24. Aucun danger à craindre….. la mare est à
sec ! (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre 1947 - Une tentative de meurtre à Cintheaux. - Regagnant dans la soirée son domicile, M. Julien Chauvel, 42 ans, a été sauvagement frappé à coups de marteau par l’amant de sa femme, un habitant de la localité, Émile Claus, 41 ans, employé à Mondeville. Le
nez écrasé, un œil abîmé et couvert de contusions, M. Chauvel n’en
opposa pas moins une vive résistance à son agresseur qui a été
arrêté et écroué.(Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Encore un Fritz ! - Victime de vol répétés, M. Vandermersch, de Cintheaux, a surpris, ces jours derniers, un travailleur libre allemand à son service, nommé Reminash, alors que celui-ci lui dérobait des oeufs. Huit douzaines devaient être découvertes dans la chambre de l'individu par les gendarmes mandés. Dans
la valise d'un autre ex-P.G. boche, huit oeufs ont été trouvés. M.
Vandermersch estime à 3 000 francs le montant des différents méfaits
commis à son préjudice. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Octobre 1948 - La délégation canadienne de l'O.N.U., aux plages du débarquement. - M. Lionel Chevrier, ministre canadien du transport et chef de la délégation canadienne auprès de l'ONU, accompagné du sénateur Wishart Robertson et des autres membres de la délégation, a visité, dimanche, les plages de Normandie où les troupes canadiennes débarquèrent le 6 juin 1944. Le ministre s'est également rendu dans les cimetières militaires canadiens de Reviers (Bény-sur-Mer) et Cintheaux (Bretteville-sur-Laize) où sont inhumés plusieurs milliers de soldats canadiens tombés glorieusement sur le sol de France. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
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152. Environs de Bretteville-sur-Laize Le Château de CINTHEAUX |
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