1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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CLÉCY |
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Canton de Thury-Harcourt |
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Dans
la nuit du 1er
juillet 1827 , une boutique , celle de la veuve Jardin,
marchande mercière à Clécy ( arrondissement de Falaise ) , fut
forcée à l'aide de trous de vrille : une grande partie des
marchandises et une somme d'environ 400 fr. furent volées. L'on avait
aperçu la veille au soir, dans le bourg de Clécy, les nommés
Lebaron, boucher, et Frilay, armurier, tous deux demeurant à Hamar. On
se mit à leur poursuite, une perquisition fut faite à leur domicile,
et l'on trouva chez l'un d'eux un sac de toile que reconnut la veuve
Jardin pour être celui qui contenait l'argent volé. Quatre
ou cinq jours après cette perquisition, on rapporta pendant la nuit
près de la maison de la veuve Jardin la plus grande partie des
marchandises volées, et le dimanche suivant un parent de l'un des
voleurs se présenta chez elle, convint que le vol avait été commis
par Lebaron et Frilay, et lui remit la somme qu'elle se plaignait
d'avoir perdue. Ces restitutions n'ont point sauvé les accusés, leur mauvaise réputation a entraîné leur condamnation, Frilay à la peine de 16 années de travaux forcés et Lebaron à 15 années de la même peine. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Juillet
1832
-
Allocations pour l'instruction primaire.
-
Le conseil
général du Calvados s'est occupé, avec intérêt, de l'instruction
primaire, dans sa dernière session. Voici
les votes principaux que nous avons remarqués : 1°
Six cents francs ont été accordés aux comités d'instruction
primaire des six arrondissements, pour frais de bureau et dépenses
indispensables. ( Il y a 100 fr. pour le comité de Falaise ) 2º
Douze cents francs ont été accordés aux mêmes comités, pour
acheter des livres élémentaires propres à être donnés aux
élèves des écoles publiques, dans les villes et dans les campagnes.
( Il y a 200 fr. pour le comité de Falaise, qui va être appelé
à déterminer le choix des livres ) 3º
Trois mille francs out été alloués pour faciliter l'établissement
d'instituteurs adjoints dans les communes où il existe des
instituteurs trop peu instruits, ou qui, par leur age, sont hors
d'état de satisfaire à tous les besoins de l'enseignement. (
500 fr. seront mis à la disposition du comité de Falaise, qui devra
faire connaître les communes où des instituteurs-adjoints seraient
indispensables. On pense que les premiers pourraient être établis à
Beaumais et à Clécy ) 4º
Trois mille francs sont donnés pour aider à établir des écoles
mutuelles dans de grandes communes qui n'auraient pas les moyens de
pourvoir seules aux dépenses de premier établissement et
d'entretien. ( Il y aura également sur cette somme 500 fr. mis à la
disposition du comité de Falaise. Il aura à s'occuper d'abord des
communes de Clécy, Bretteville-sur-Laise et Ouiliy-le-Tesson )
Voilà d'heureux efforts faits par l'administration départementale, pour le développement des études publiques. Le ministre de l'instruction et les communes, de leur coté, commencent à donner une attention sérieuse à l'instruction populaire. La régénération ne pourra se faire en un jour, mais espérons que le but de la révolution de 1830 sera atteint sur ce point. Plus le peuple sera éclairé, plus la France verra s'assurer chaque jour son avenir de liberté, d'ordre et de prospérité ... ( Journal de Falaise )
Octobre 1832 - La revue des bataillons. - La revue des bataillons d'Ouilly-le-Basset, de St-Marc et de Clécy, a été passée dimanche dernier par M. le sous-préfet. Ces
bataillons méritent des éloges pour leur zèle et leur tenue. Celui
de Clécy, entre autres, se fait remarquer par son ensemble et son à-plomb,
il manœuvre avec plus de précision que les autres.
( Journal de Falaise )
Novembre
1843
-
Nouvelles locales.
-
La commune de Clécy vient d'être le théâtre d'un
événement bien extraordinaire : Le lundi 16 de ce mois, le sieur
Jean Séguin, ouvrier maçon, du village de la Roche-Taillis, étant
occupé à réparer un puits situé dans la cour d'un sieur Beaudoin,
habitant du bourg, venait de descendre à environ 12 mètres de
profondeur, pour en étançonner la maçonnerie, lorsque soudain la
presque
totalité de la muraille s'écroula et l'ensevelit sous ses ruines. Quoique
la perte de ce malheureux ouvrier parût certaine plusieurs personnes
de la commune ne s'empressèrent pas moins de se transporter sur le
lieu du sinistre et d'essayer à déblayer le terrain pour le
découvrir, au risque d'être elles-mêmes écrasées sous de nouveaux
éboulements. Enfin, après quinze heures du travail le plus pénible
et le plus héroïque, au milieu d'un sol détrempé par une pluie
incessante et s'effondrant de toutes parts sous les pieds et au dessus
des têtes des travailleurs, le malheureux Séguin fut retrouvé
vivant, le corps dans une position presque horizontale et cousu, pour
ainsi dire, dans un linceul de pierres aiguës et de gravois. Il
avait supporté sans fracture et sans luxation une masse de 144
mètres cubes de décombres, équivalant à un poids de 27,500
kilogrammes. Un
panier rempli de planchettes qu'il tenait à la main au moment de sa
chute, et que par un mouvement instinctif, il avait élevé au-dessus
de sa tête au premier bruit de l'éboulement, l'avait couvert comme
d'un bouclier, et avait opéré ainsi le miracle de sa conservation. Ce
brave homme dont tout le monde cite dans le pays le courage et la
probité, n'a pour sa femme, pour ses enfants et pour lui-même
que son travail, qu'il ne pourra, dans l'état de souffrance où il se
trouve, reprendre avant six semaines au moins. Les personnes qui
voudraient venir en aide à sa triste position, sont priées
d'adresser leur offrande au maire ou au curé de Clécy.
(source : L’Indicateur de
Février 1846 - Cour d'Assises du Calvados. - La fille Robeux, servante à Clécy, est accusée d'avoir, dans cette commune, vers le mois de mai dernier, volé, à l'aide de la circonstance aggravante de domesticité. — 1° une certaine somme d'argent au préjudice du sieur Hébert. — 2° une certaine quantité d'effets d'habillement et de l'eau-de-vie au préjudice d'un sieur Élie. Reconnue
coupable de ces divers crimes, la fille Robeux est condamnée à cinq
ans de réclusion. (Source : Journal
de Honfleur)
Septembre 1848 - Nouvelles de France. - Nous n'avons eu le temps dans notre dernier numéro que d'annoncer très-succinctement le départ de Paris dans la nuit du 29 au 30 août d'un convoi de 111 insurgés qui, à leur arrivée au Havre, ont été embarqués sur la frégate à vapeur le « Darrien » qui les attendait et est partie aussitôt pour Brest, emportant aussi le convoi précédemment arrivé. Elle est arrivée à sa destination. 400 de ses passagers ont été mis à bord de la « Didon » et 120 à bord de la « Guerrière ». Dans les 111 individus du dernier convoi, il n'y en a que deux du Calvados : Lucien Guérin, 22 ans, tailleur, né à Clécy ; Auguste Epreron, 30 ans, forgeron, né à Langrune. Le 3 septembre un nouveau convoi, composé de 484 hommes parti de Paris dans la nuit précédente, est arrivé au Havre ; ils ont été provisoirement mis à bord de l' « Andelle », amarré dans le bassin Vauban et qui à passé dans celui de la Floride. La frégate à vapeur l’ « Ulloa » est arrivée dans la matinée, mais la mer n'apportait pas assez d'eau pour que ce bâtiment pût entrer dans le port. On a pris alors le parti de faire sortir l’ « Andelle », remorqué par le steamer l’ « Alcide ». Le transbordement a été opéré en rade et a duré une heure et demie. L’ « Ulloa » est ensuite partie pour sa destination. L' « Andelle » n'a pu rentrer qu'a là marée suivante. (source Journal de Honfleur)
Août 1854 - Le marché de Clécy. - La demande formée par la commune de Clécy, pour le rétablissement de son marché. L'enquête et le rapport de M. le Préfet, Considérant que, sur les vingt-huit communes consultées, sept seulement ont émis un avis favorable. Le marché de Clécy a déjà existé et sa suppression indique parfaitement qu'il ne répondait à aucun des besoins du pays. Par ces motifs, le Conseil général rejette la demande de la commune de Clécy tendant au rétablissement de son marché.
Décembre 1859 - Cour d'assises du Calvados. - L'accusation est soutenue par M. l'avocat[1]général. Février. Audience du 6 décembre. — Beaujean (Jean-Charles-Henri), 23 ans, fileur, Rouilleau (Félix-Ferdinand), tisserand; Bernet (Jules-Louis), 36 ans, tisserand, demeurant tous trois à Saint-Germain-du-Crioult. Des
malfaiteurs s'introduisirent, dans la nuit du 21 au 22 février
dernier, à Clécy, dans une maison appartenant à un sieur Vacquerel,
en escaladant une fenêtre du rez-de-chaussée donnant sur le jardin,
et brisant un carreau du vitre. Une fois entrés, ils prirent, dans un
buffet, la clef d'une armoire qu'ils ouvrirent, et enlevèrent une
grande La manière dont ce vol avait été exécuté indiquait chez ses auteurs une parfaite connaissance des lieux et des habitudes du propriétaire. On savait évidemment que cette maison n'était pas habitée la nuit, de plus, le nombre et le volume des objets enlevés firent supposer que les voleurs devaient être des voisins. Des perquisitions furent opérées d'après ces suppositions, mais elles n'amenèrent aucun résultat. On commençait à désespérer de jamais connaître les auteurs de ce vol audacieux, quand, le 3 juin dernier, le sieur Vacquerel reçut une lettre anonyme, datée de Saint-Germain-du-Crioult, par laquelle on lui désignait les auteurs du vol dont il avait été victime. C'étaient les nommés Beaujean, Rouilleau et Bernet. Beaujean avait été, l'année précédente, le pensionnaire de Vacquerel, et il avait eu plus d'une fois l'occasion de pénétrer dans la maison où le vol avait eu lieu. Une perquisition fut faite chez Rouilleau et Bernet, et amena la découverte de la majeure partie des objets volés, on trouva, chez une fille Fougeray, maîtresse de Beaujean, une chemise faite avec l'un des draps de Vacquerel. Rouilleau et Beaujean furent arrêtés, Bernet, parvenu à prendre la fuite, ne put l'être que le 18 octobre dernier. Malgré des charges aussi évidentes, les accusés ont essayé de nier et de dénaturer les faits les plus compromettants. Une déclaration de culpabilité avec circonstances atténuantes, a été rendue par le jury, et, par suite, la cour leur a infligé à chacun 5 années d'emprisonnement. Défenseurs,
Mes Desolozeaux,
Esnault et Dessoussay. (
L’Indicateur de Bayeux)
Août 1860 - Kilométrage des lignes, poteaux indicateurs. - Les opérations ayant pour but le kilométrage complet des lignes et la pose des poteaux indicateurs au croisement en rase campagne des lignes vicinales, ainsi que des tableaux indicateurs dans les traverses bâties, sont à l'étude, inséparables les unes des autres, elles ne pourront être terminées que simultanément. Les
plans généraux de chaque ligne demandés aux agents-voyers me sont
indispensables pour contrôler ce travail d'une manière efficace, ces
plans vont être livrés dans un très-bref délai, ce travail si
important, si utile en même temps, recevra avant la fin de l'année
une exécution presque complète.
Novembre 1860 - Un incendie. - Vendredi dernier, vers 3 heures du matin, un incendie, dont on ignore la cause, a dévoré, dans la commune de Clécy, canton d'Harcourt, divers bâtiments appartenant aux sieurs Deberron, Lemière et à la dame veuve Bourrey. La
perte totale est de 10 300 fr., tant pour le mobilier que pour les
immeubles. Une partie seulement de ces derniers était assurée. ( L’Ordre
et la Liberté)
Août 1861 - Un suicide. - Un douloureux événement vient de plonger dans l'affliction une honorable famille de Clécy. Jeudi
dernier, le sieur Luc Ozouf, ouvrier tisserand, s'est noyé dans la
rivière de l'Orne. Il laisse une veuve et deux enfants en bas age,
dans un état voisin de l'indigence. On ne sait à quel motif
attribuer ce suicide. Luc était un ouvrier très rangé qui avait
toujours vecu dans la meilleure intelligence avec sa femme et sa
famille. ( Ordre et la Liberté )
Bac
de La Bataille, sur l'Orne, commune de Clécy. Bac
de Boudigny, sur l'Orne, commune de Saint-Martin-de-Sallen. Bac
de Brie, sur l'Orne, commune des Moutiers-en-Cinglais. Bac
de Cantepie, sur l'Orne, commune de Saint-Rémy. Bac
de Clopée, sur l'Orne, commune de Mondeville. Bac
de Colombelles, sur l'Orne, commune d'Hérouville. Bac
de Montaigu, sur l'Orne, ville de Caen. Bac
du Moulin-Viard, sur l'Orne, commune de Maizet. Bac
de Percanville, sur l'Orne, commune de Clinchamps. Bac
du Petit Caprice, sur l'Orne, ville de Caen. Bac
de Ranville, sur l'Orne, commune de Ranville. Bac
du Vey, sur l'Orne, commune de Clécy. La
jouissance, qui commencera le 1er janvier 1863, continuera,
pendant six années consécutives, jusqu'au 31 décembre 1868. L'administration
se réserve la faculté éventuelle d'une adjudication collective. Il
sera donné connaissance à la préfecture (10 division), du cahier
des charges relatif à chaque bac, tous les jours, de 11 heures à 3
heures. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier 1863 - Par arrêté. - M. le préfet du Calvados a pris, à la date d'hier 23, l'arrêté suivant : Art. 1er. La somme de 16 872 fr. 90 c., déposée à la Recette générale du Calvados et provenant, jusqu'à concurrence de 6 872 fr. 70 c.. des souscriptions volontaires consenties en faveur des localités du Calvados où l'industrie est particulièrement en souffrance, et, pour le surplus, de la munificence de S. M. l'Empereur, est répartie comme il suit : - Falaise, 5 600 fr. La moitié de cette somme sera versée dans la caisse de la ville pour être employée en distribution de secours ou en travaux d’utilité communale, l'autre moitié profitera à la ligne de moyenne communication de Cesny-Bois-Halbout à Falaise et sera versée dans la caisse de M. le receveur général. - Condé-sur-Noireau. Distribution de secours aux indigents et travaux d'utilité communale, 5 600 fr. ; Clécy. id. 420 fr. ; Crocy, id. 370 fr ; St-Denis-de-Méré, id., 800 fr. ; St-Marc-d'Ouilly, id., 420 f. ; Mesnil-Villement, id., 880 f. ; Pierrefitte-en-Cinglais, id., 90 fr. ; St Rémy, id., 100 fr. ; Thury-Harcourt, id., 180 fr. ; Croissanville, id., 1 000 fr. ; Ouilly-le-Vicomte, id., 300 fr. ; Mesnil-Guillaume. id., 250 fr. ; Thiéville, id., 62 fr. 90 ; La Chapelle-Yvon, id., 170 fr. ; Aunay, id., 400 fr. ; Saint-Germain-du-Crioult. id., 180 fr. ; Maisoncelles-la-Jourdan. id., 50 fr. Art. 2. La présente répartition sera notifiée à MM. les sous-préfets de Falaise, de Lisieux et de Vire. 1862. (l’Ordre et la Liberté)
1º
La journée d'homme pour les arrondissements de Caen, Falaise,
Lisieux, Pont-l'Evêque et Bayeux, moins le canton de Caumont, est
fixée à 1 fr. 25 c. 2º
Pour l'arrondissement de Vire et le canton de Caumont, à 1 fr. 3º
La journée de cheval, à 1 fr. 25 c. 4°
Celle de bœuf, à 1 fr. 5º
Celle d'âne, à 50 c. 6º
Celle de voiture, à 1 fr. 50 c. Le
Conseil prie M. le préfet de vouloir bien prendre toutes les mesures
qu'il jugera nécessaires pour parvenir dans le département, à la
conversion en tache de la prestation en nature. (l’Ordre et la
Liberté) Septembre
1863 - A l’honneur. -
Le Moniteur universel d'hier publie une liste de
récompenses accordées par le ministre de l'intérieur pour des actes
de dévouement.
Nous
y voyons figurer les noms de trois courageux citoyens appartenant au
Calvados, et qui ont obtenu chacun une médaille en argent de 2e
classe, ce sont : -
M. Jean (Louis-Hippolyte), dit Lacour, sergent de
sapeurs-pompiers à Mézidon. - Vingt ans de services utiles et
dévoués (1843-1863). -
M. Demorieux (Louis-Jacques), sous-lieutenant
commandant les sapeurs-pompiers de Clécy. - Dévouement éprouvé
dans plusieurs incendies ; une blessure et sauvetage d'un enfant. (Clécy,
4 mars 1834, 23 octobre 1858, 28 février 1863.) - M. Vasnier (Henri), sous-chef de la musique des sapeurs-pompiers de Douvres. - A pénétré, à Douvres, le 3 mai 1863, dans une étable incendiée pour sauver une personne. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1864 -
Pour les écoles. -
Le ministre de l'instruction publique vient de charger les
préfets de demander aux Conseils généraux une allocation pour
acheter à l'usage des écoles normales primaires départementales : Un
baromètre de Fortin. Un
thermomètre à minima de Rutherford. Un
thermomètre à maxima de Negretti. Un
psychromètre. Un
pluviomètre. Une
girouette. L'achat de tous ces objets ne doit pas dépasser 250 fr., et permettra, dit M. le ministre, aux écoles normales de rassembler les matériaux d'une statistique des orages qui sévissent sur la France. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1864 -
Le mauvais temps. -
Les bourrasques qui se sont fait sentir, mardi dernier, ont
été si violentes qu'elles ont occasionné des dégâts dans beaucoup
de Les pommiers et les poiriers ont été tellement secoués par la tempête, qu'une grande quantité de fruits jonchent le sol. Ce fait est d'autant plus regrettable que ces fruits sont loin de leur maturité, ce qui constitue une perte évidente pour les propriétaires. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre 1864 - Par un arrêté en date du 10 septembre. - Sur la proposition de M. l'agent-voyer en chef, M. le préfet du Calvados a classé au nombre des lignes vicinales d'intérêt commun, sous le nº 31, le chemin tendant de Clécy à Falaise. Ce chemin commence à Clécy, sur la route impériale nº 162 d'Angers à Caen, traverse le bourg de Clécy, la rivière d'Orne au gué du Vey, passe près de l'église du Vey, arrive à l'extrémité et à la limite des communes du Bo et de Saint-Clair-la-Pommeraye, et s'arrête à la moyenne communication nº 56 de Falaise au Pont-à-la-Mousse. Ce
qui ajoute à l'importance de ce classement, c'est qu'il comprend la
construction d'un pont sur l'Orne, et que, par suite de sacrifices
considérables de la part des communes traversées et des
particuliers, ce pont va pouvoir être entrepris immédiatement. (l’Ordre
et la Liberté)
Octobre
1864 -
A l’honneur. -
Sur
la liste des actes de dévouement signalés pendant le mois de juillet
1864, et publiée par le Moniteur universel d'hier, nous
remarquons le nom du sieur Hélie (Pierre), chaufournier à Clécy,
qui a obtenu du ministre de l'intérieur une médaille d'argent (2e
classe) pour s'être fait remarquer par son dévouement dans un
incendie qui a eu lieu à Clécy, le 22 avril dernier. (l’Ordre et
la Liberté)
Août
1867 -
Un suicide. -
Le 26 de ce mois, vers six heures du soir, le nommé Bellec
Yves, âgé de
20 ans, né à Lormargot (Côtes-du-Nord), demeurant à Clécy, s'est
précipité volontairement dans l'Orne. Malgré les recherches les
plus empressées, son corps n'a pu être trouvé que le lendemain à
neuf heures du matin. Il a été transporté au domicile de sa sœur
demeurant à Clécy. La cause de ce suicide est attribuée à l'état d'aliénation mentale dont cet homme était atteint depuis trois semaines.
Février
1869 -
Un accident. -
Le 4 de ce mois, vers 7 heures du soir, au puits n° 1 servant
à la construction du tunnel des gouttes, territoire de la commune de
Clécy, le nommé Arsène Lesage, âgé de 28 ans, manœuvre, employé
au chemin de fer en construction, demeurant à Clécy est tombé
accidentellement dans ce puits d'une profondeur de 66 mètres. La mort
a été instantanée.
Avril
1871 -
Fait divers.
- Les
listes communistes élaborées à Paris par le Père Duchesne gagnent
en province. Clécy,
arrondissement de Falaise, Clécy, entendez-vous, veut prendre ses
libres allures comme la grande capitale. C'est la 17 avril que les
droits de l'homme et de la femme Cette journée, commencée par un grand combat entre le citoyen Tirepied, et maître Réséda, chantre le dimanche et jardinier le reste de la semaine…. S'est
terminée par le divorce, selon les lois de la commune, de M. X... et
de son épouse, à la grande satisfaction du citoyen Sapin, menuisier
de la commune et partisan du libre échange.
Août
1871
- Fait divers.
- Malgré
les bruits contraires qu'on a répandus dans la contrée, le tunnel
des Gouttes, ligne du chemin de fer de Caen à Condé, ne tardera pas
à être
bientôt percé entièrement. En effet, une large pancarte clouée a
chacune de ses embouchures promet aux ouvriers une somme de 2.000 fr.,
destinée à un banquet général, si les deux galeries se rencontrent
le 4 septembre prochain à midi.
Août 1871 - Fait divers. - Des phénomènes atmosphériques singuliers se sont produits dans le département de la Seine-Inférieure et du Calvados. A Elbeuf, une pluie de fourmis ailées avait couvert de cette manne d'un nouveau genre les toits des maisons et le pavé des rues à Caudebec, des hirondelles ont été ramassées surchargées de ces insectes qui s'étaient attachées à elles et avaient entravé leur vol. Une véritable pluie de papillons s'est abattue aux environs de Paris.
Août
1871
- Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts
sur tout. Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le
manger. Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite,
qui en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer
qu'on mette un impôt sur la
teurgoule. La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins. Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,.. Et cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd !
Septembre 1871 - Fait divers. - On nous signale le départ prématuré des hirondelles, malgré la température élevée à cette époque de la saison. Il en reste cependant encore, mais peu dans nos contrées. On peut voir dans ce phénomène un indice certain d'un hiver précoce et rigoureux.
Septembre
1871
- Fait divers.
- Il
paraît que nous sommes menacés pour le printemps prochain d'une
invasion de chenilles plus redoutable encore que celle si dévastatrice
de cette année, si l'autorité ne met sérieusement en vigueur les
règlements relatifs à l'échenillage. D'un autre côté, les cultivateurs en procédant au labourage des terres, découvrant des quantités considérables de mans.
Mars 1872 - Le gel. - Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.
Avril 1872 - Incendie. - Un incendie présumé accidentel a éclaté le 1er de ce mois vers huit heures du soir, à Clécy, canton d'Harcourt, et a consumé deux corps de bâtiment appartenant aux sieurs Victor, Alexandre Lehéricy et Francois Suriray, propriétaires, ainsi que du mobilier leur appartenant, et aux nommés François Gencey et Victorine Morel.
Mars 1873 - Incendie. - Un incendie a éclaté le 11 courant, vers sept heures du soir, à Clécy, et a consumé un corps de bâtiment et divers objets mobiliers, appartenant aux nommés Dudesert, propriétaire, et Eugène Suriray, fermier. La perte s'élève à 1.800 fr. On a tout lieu de croire que la malveillance n'est point étrangère à ce sinistre. La justice informe.
Novembre
1874
- Incendies et incendiaires.
- Depuis
quelques numéros,
nous enregistrons les nombreux incendies qui se succèdent sans
interruption dans un périmètre assez restreint comprenant les
communes de Clécy, la Villette et Saint-Pierre-la-Vieille. Dans notre dernier numéro, nous parlions d'un incendie à Clécy, qui a coûté la vie à une malheureuse femme de 80 ans. D'un incendie à Saint-Pierre-la-Vieille, dans la toiture de la forge d'un sieur Allix. D'un autre à la Villette, dans la ferme de M. Cantelou, détruisant pour 41 000 fr. de meubles et d'immeubles. —
Le 3 novembre, à 5 heures et demie, le feu a été mis dans la
commune de la Vieille à un petit bâtiment couvert en chaume,
attenant à l'ancienne maison d'école, L'élément destructeur a
consumé la chambre et le grenier de la maison. Les secours ont été
portés à temps. Enfin jeudi dernier, vers 6 heures du soir, le feu
éclatait de nuit dans le comble d'une maison inhabitée, appartenant
au sieur Launay, aubergiste, et détruisait la toiture et les gluis
renfermés dans
le grenier. La perte évaluée, à 1 500 fr., est couverte par ure
assurance. C'est
donc le cinquième incendie qui éclate dans ces communes depuis le 30
octobre. Ces incendies si rapprochés, quelques agressions nocturnes qui ont eu lieu en même temps, l'une auprès d'Orbigny, l'autre à la Croix-des-Saulces, auprès de la Vieille, d'autres ailleurs, des vols faits à la Vieille et à la Chapelle-Engerbold ont effrayé les populations, qui, toutes les nuits, montent la garde, fusil chargé, comme en 1830. Le dernier incendie, dénote une rare audace de la part du criminel, car il était presque jour lorsque le sinistre s'est manifesté. On présume qu'il a commencé par l'intérieur du petit bâtiment. Les brigades de gendarmerie d'Harcourt et de Condé font de nombreuses excursions dans les campagnes, et la justice poursuit activement ses enquêtes.
Novembre
1874
- Les incendiaires.
- Nous
avons parlé des incendies qui désolent les communes de la Villette,
Saint-Pierre-la-Vieille et Clécy. Ce n'est pas la première fois que
le canton d'Harcourt est le théâtre de semblables
crimes. Vers 1854, de
nombreux sinistres ont également effrayé cette contrée. L'auteur de
ces crimes, un habitant
Novembre 1874 - L’hiver. - Les astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera des plus rigoureux. — La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et dans, quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et autres passent par bandes se rendant à leurs quartiers d'hiver.
Décembre 1875 - La neige. - Le froid est rigoureux partout, en France c'est la région du Midi qui est la plus éprouvée. Marseille, Agen, Nimes, Montpellier, Limoges sont sous la neige. Dans le Calvados, du côté de Bayeux, la neige a atteint dimanche, une épaisseur de 55 centimètres, région de Caen, 20 centimètres ; de Lisieux, 8 centimètres. Plus on avance vers Paris, plus la couche diminue, à partir de Serquigny, elle couvre à peine le sol.
Décembre
1875
-
Un homme tué. - Le
8 courant, à 5 heures du soir, dans l'auberge tenue, à Clécy, par
le sieur Marie, le fusil double du nommé Albert Louvel, boulanger à
Clécy, étant déposé debout contre le mur de cette auberge, est
tombé accidentellement. Le choc a fait partir les deux coups, qui
ayant fait balle, ont atteint mortellement au côté le nommé
Pierre-Henri Brisset, âgé de 19 ans. Ce malheureux est mort quelques
heures après. |
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3 CLÉCY - Le Bourg et le Monument aux Morts | |||
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